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 poursuite de la lutte contre la corruption

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Xuan
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   Posté le 03-01-2016 à 22:48:27   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Xi jinping : Les membres du bureau politique ne doivent pas se sentir supérieurs



Qiushi

Mise à jour : 2015-Dec-30 09:56


BEIJING, le 29 décembre (Xinhua) - Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) , a demandé aux camarades du Bureau politique du Comité central du PCC d’éviter un sentiment de supériorité en ce qui concerne leur pouvoir ou leur statut.

Xi a fait ces remarques lors d'une réunion du Bureau politique tenue le lundi et le mardi, au cours de laquelle les membres ont discuté des mesures pour renforcer la discipline du Parti et la gouvernance propre et ont examiné la mise en œuvre des "trois contraintes et trois garanties" .
Les "trois contraintes et trois garanties" sont une série d'exigences pour améliorer les modes de vie et de travail des fonctionnaires. Elles visent à être strict dans les mœurs, la direction et la discipline, ainsi qu’honnête dans les décisions, les affaires et le comportement.

Les fautes d'anciens fonctionnaires, y compris Zhou Yongkang, Bo Xilai, Xu Caihou, Guo Boxiong et Ling Jihua, ont montré qu’un membre du Parti pourrait ainsi perdre son esprit de parti, un terme générique pour désigner la qualité de membre du Parti, s’il relâche son autodiscipline.
"En étudiant sérieusement leur faute et en les punissant en conséquence, le Parti honore sa responsabilité envers lui-même, le pays, les masses, et l'histoire" , a déclaré un communiqué publié après la réunion.
"L'esprit de parti ne se développe pas avec l’âge, mais il exige que les membres s'améliorent constamment et se tempèrent," est-il dit.

Selon le communiqué, Xi a exhorté les membres du Bureau politique à adhérer à l’esprit de parti dans les affaires publiques et privées, et à renforcer l'autodiscipline.

Ils devraient également encourager et favoriser la supervision des subordonnés et des masses autour d'eux, et exécuter la discipline et les règles du Parti, sans aucun compromis, a dit Xi.

Par ailleurs, Xi a exhorté les membres du Bureau politique à éduquer strictement et surveiller leurs enfants et d'autres membres de la famille ainsi que des subordonnés, et remédier à leurs problèmes en temps opportun.

Xi a également exhorté les hauts dirigeants à s’en tenir à l'orientation politique correcte et être loyal envers le Parti.

M. Xi a indiqué que les membres du Bureau politique doivent avoir une croyance ferme dans le marxisme, le socialisme et le communisme, et doivent faire des efforts sans relâche pour l'idéal, peu importe les difficultés ou les frustrations qu’ils endurent.

Les membres du Bureau politique doivent être des personnes intègres qui unissent leurs paroles et leurs actes. Ils doivent avoir une excellente qualité politique, un noble caractère moral, s’éloigner des goûts vulgaires et constituer de bons exemples pour d'autres cadres et le grand public, selon Xi.

Ils doivent s’attacher à l'idée de servir le peuple de tout cœur, penser toujours à l'Etat et au peuple, et se consacrer à la cause du Parti et du peuple, a indiqué M. Xi.

Les membres du Bureau politique doivent être politiquement intelligents et capables, rester dans la juste orientation stratégique et idéologique, et adhérer à l'intégrité morale, de manière à résister à l'épreuve des défis majeurs, a ajouté Xi.

Xi a également souligné que les membres du Bureau politique doivent faire en sorte que les secteurs qu'ils ont en charge suivent résolument les directives du Parti, les politiques et les décisions importantes et restent en ligne avec le Comité central du PCC.

Si les membres du Bureau politique constatent des transgressions aux "trois contraintes et trois garanties » , ils ne doivent pas hésiter à les signaler et demander leur correction, a indiqué M. Xi.

Les participants à la réunion ont examiné les pratiques et les expériences réussies pour améliorer le style de travail du Bureau politique au cours des trois dernières années, selon le communiqué.

Tous les membres ont échangé leurs opinions sincèrement et réalisé leur autocritique. Ils sont convenus que les campagnes intensives anti-corruption du Parti ont effectivement freiné les styles de travail indésirables. Des progrès ont été réalisés dans la dissuasion de la corruption des fonctionnaires, a indiqué le communiqué.

Toutefois, la conférence a conclu que le Parti est toujours confronté à des défis pour restaurer et réaliser les bonnes traditions, prévenir les rechutes et maîtriser les problèmes sous-jacents.


Le Président chinois Xi Jinping également secrétaire général du Comité central du Parti communiste de Chine, a fait des remarques lors d'une réunion du bureau politique du Comité central du PCC.
Le bureau politique a tenu la réunion les 28 et 29 décembre 2015 au cours de laquelle les membres ont discuté des mesures pour renforcer la discipline du Parti et la gouvernance propre. (Xinhua / Li Xueren)



Edité le 03-01-2016 à 23:17:46 par Xuan




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   Posté le 05-01-2016 à 23:53:08   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Chine : plus de 29 000 personnes visées par des enquêtes anti-corruption en 2015


CLAUDE FOUQUET –JOURNALISTE - LE 05/01

Les Echos


Chang Xiaobing, patron de China Telecom, l’un des trois principaux opérateurs de télécommunications de Chine, a été obligé de démissionner fin 2015 suite à une enquête pour corruption - Sipa

Selon Pékin, la lutte anti-corruption s’est intensifiée en 2015. Et les enquêtes ont concerné un nombre croissant de responsables politiques et d’entreprises d’Etats.

C’est l’un des grands chantiers lancés par le président chinois Xi Jinping et de toute évidence Pékin est bien décidé à montrer que les choses avancent en matière de lutte contre la corruption.
Selon les chiffres publiés par la très officielle Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois sur son site Internet, au cours des 11 premiers mois de 2015 quelque 29.000 responsables ont été visés par des enquêtes. Soit nettement plus que les 23.700 cas recensés en 2014. Des chiffres qui ne prennent pas en compte les cas des Chinois qui ont quitté la Chine et ont été depuis rapatriés, de gré ou de force.

De fait, parmi les cas recensés sur les 11 premiers mois de 2015, les autorités chinoises pointent notamment du doigt la forte hausse des enquêtes visant des officiels et surtout le nombre de leurs condamnations qui a progressé de 51% en un an. En tout, selon ces chiffres, 8 d’entre eux occupaient des postes de responsabilité à des niveaux ministériels ou provinciaux, 441 était des responsables dans des villes chinoises et 3.818 occupaient des postes de niveau intermédiaires.

La Commission centrale de contrôle de la discipline joue la carte des réseaux sociaux

Principal bras armé de Pékin en matière de lutte contre la corruption, la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) a ouvert début janvier un compte officiel sur WeChat, le principal réseau social chinois qui compte plus de 500 millions d’utilisateurs.
Le but de ce compte est "d’atteindre un large public dans le cadre de la campagne de lutte contre la corruption" .
Outre des informations, ce compte WeChat propose une procédure en un clic pour rapporter les violations disciplinaires des responsables.

La CCCD dispose actuellement d’un site Internet et d’une application mobile qui publient de temps à autre des informations sur les fonctionnaires limogés.

Dans un communiqué, la CCCD explique avoir reçu, depuis 2013, plus de 270.000 informations provenant du public. Et transmis quelque 8.400 éléments de preuve aux organes judiciaires.

64 responsables d’entreprises d’Etat

Parmi les personnes visées par des enquêtes, on comptait aussi 64 responsables d’entreprises d’Etat administrées par les autorités centrales. Les personnes pointées du doigt dirigeaient principalement des sociétés des secteurs de l’énergie, des communications, des transports et de la production de machines, explique encore la CCCD qui précisent que plus de la moitié d’entre eux "étaient les plus hauts responsables de leurs entreprises" .

Les statistiques publiées par la CCCD ne couvrant que les 11 premiers mois de l’année 2015, elles ne comptabilisent sans doute pas le cas de Chang Xiaobing, le patron de China Telcom qui a été arrêté fin décembre et a dû démissionner de ses fonctions. Ni celui du patron de Fosun, propriétaire du Club Med, qui avait disparu quatre jours en décembre dernier et avait été interrogé pendant ce laps de temps par les autorités dans le cadre d’une enquête anti-corruption.

Pour le reste, les autres responsables politiques et économiques chinois visés et dont les cas attirent moins l’attention de la presse occidentale, s’adonnaient le plus souvent à des actes de corruption ordinaires. Sur les 11 premiers mois de 2015 la CCCD a ainsi recensé 1.818 cas recouvrant l’usage de fonds publics à des fins personnelles.

La CCCD cite ainsi des cas de responsables qui ont régulièrement déjeuner ou dîner au restaurant de leur entreprise sans payer ou bien encore ont utilisé de l’argent public pour faire du tourisme en prétextant des séminaires ou des études de marché. Ou bien encore pour financer des cérémonies de mariages ou de funérailles qualifiées "d’extravagantes" .

@ClaudeFP


Edité le 05-01-2016 à 23:53:24 par Xuan




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   Posté le 23-05-2016 à 07:28:37   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Chine : 4.309 responsables sanctionnés durant la campagne de frugalité

French.xinhuanet.com - Publié le 2016-05-22 à 17:01

BEIJING, 20 avril (Xinhua) -- Un total de 4.309 responsables ont été sanctionnés pour violations des règles de frugalité dans le cadre de 3.115 affaires en avril, selon l'organe suprême de contrôle de la discipline de la Chine.

D'après un article publié sur le site Internet de la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC), un total de 11.903 affaires ont été rapportées au cours des quatre premiers mois, et 16.545 responsables ont été sanctionnés.

La direction centrale du PCC a lancé une campagne de frugalité en décembre 2012, adoptant des règles contre la distribution inappropriée de subventions ou de bénéfices matériels, l'utilisation injustifiée de véhicules de fonction, ainsi que l'offre ou l'acceptation illicite de cadeaux.

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   Posté le 04-07-2016 à 13:45:58   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cette affaire avait défrayé la chronique. Le coupable est clairement un individu corrompu mais la presse bourgeoise occidentale ne manque pas de critiquer une féroce campagne anticorruption à la faveur de laquelle, selon les analystes, il élimine aussi ses adversaires politiques .

Il faudrait savoir si cette presse défend systématiquement les adversaires politiques , fussent-ils corrompus. Il est vrai que dans notre pays, la campagne anticorruption , directement liée aux crocs-en-jambes des partis bourgeois, est
loin d'être féroce.


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Sur Le Point

Chine: un proche de l'ex-président Hu Jintao condamné à perpétuité


Un proche conseiller de l'ex-président chinois Hu Jintao, déjà exclu du Parti communiste, a été condamné à la prison à vie pour corruption, obtention illégale de secrets d'Etat et abus de pouvoir, a annoncé lundi la télévision d'Etat CCTV.

Ling Jihua était tombé en disgrâce après la révélation de la mort accidentelle de son fils en mars 2012 au volant d'une Ferrari, en compagnie de deux jeunes femmes dénudées.
Le haut responsable de 60 ans a plaidé coupable et a décidé de ne pas faire appel de la sentence, prononcée par la Cour populaire intermédiaire de Tianjin (nord) à l'issue d'un procès à huis clos, a ajouté l'agence officielle Chine nouvelle (Xinhua).

Ling et son épouse ont été notamment reconnus coupables d'avoir reçu des pots-de-vin pour un montant total de quelque 77 millions de yuans (10,4 millions d'euros), selon Chine nouvelle.

Ling Jihua, qui avait été nommé en 2007 directeur du puissant Bureau des affaires générales du comité central du Parti communiste chinois (PCC), a par ailleurs "abusé de son pouvoir" lorsqu'il occupait ce poste, et profité de ses responsabilités pour "obtenir illégalement des secrets d'Etat".

"J'accepte le verdict. Le procès d'aujourd'hui restera gravé dans ma conscience", a commenté Ling Jihua, selon une déclaration finale rapportée par l'agence officielle.
Ling Jihua avait fait sa carrière dans l'ombre de Hu Jintao, dont il était devenu l'un des plus proches conseillers lors de sa présidence.

Il partageait avec lui un creuset commun, la Ligue de la jeunesse communiste, la pépinière de cadres du PCC à laquelle le président actuel Xi Jinping semble vouloir couper les ailes depuis un certain temps.

Hu Jintao lui même garde un profil extrêmement bas depuis que Xi lui a succédé à la tête du PCC en 2012, et à la tête de l'État l'année suivante.

Le scandale lié à la mort de son fils avait empêché Ling Jihua d'accéder au bureau politique du PCC en 2012.

L'opinion chinoise s'était indignée de ce qu'un fils de dirigeant puisse se procurer une luxueuse voiture de plus de 700.000 euros. Les deux jeunes femmes qui l'accompagnaient avaient été grièvement blessées et l'une d'elles serait décédée par la suite.

Xi Jinping mène depuis son entrée en fonctions une féroce campagne anticorruption à la faveur de laquelle, selon les analystes, il élimine aussi ses adversaires politiques.
Le système judiciaire chinois, dans lequel la quasi-totalité des prévenus se voient condamnés, est étroitement soumis au pouvoir politique.

Le Parti avait annoncé en juillet l'an dernier l'exclusion de ses rangs de Ling Jihua, accusé d'avoir enfreint la "discipline politique", d'avoir profité de son pouvoir pour obtenir des faveurs sexuelles et d'avoir commis des adultères. Son défèrement en justice avait été annoncé mi-mai.

04/07/2016 10:56:56 - Pékin (AFP) - © 2016 AFP


Sur Global Times :

Ancien chef adjoint du corps consultatif politique nationale de la Chine Ling Jihua a été condamné à l'emprisonnement à vie lundi pour corruption, détention illégale de secrets d'Etat et abus de pouvoir. Ling a accepté des pots de vin totalisant plus de 77.080.000 de yuans (11,6 millions de dollars américains) personnellement et pour sa famille, suivant le jugement en première instance du premier tribunal intermédiaire populaire de Tianjin.
Il a plaidé coupable et a décidé de ne pas interjeter appel, a dit le tribunal.
Ling était vice - président du Comité national de la 12e Conférence consultative politique du peuple chinois et chef de la United front Work Department du Parti communiste du Comité central de la Chine, avant l'annonce fin 2014 de sa mise sous enquête.
"J'accepte toutes les charges et me soumets au jugement" , a déclaré Ling dans sa déclaration finale.
«Le procès d'aujourd'hui sera gravé dans ma mémoire.» Il a dit que le procès était «solennel, méticuleux, rationnel et civilisé," incarnant une combinaison de primauté du droit et le traitement humanitaire. "Je remercie sincèrement le tribunal, le parquet et mes deux avocats " , a déclaré Ling.


Edité le 04-07-2016 à 13:59:53 par Xuan




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   Posté le 01-10-2016 à 13:19:18   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un ancien chef du Parti pour la ville de Guangzhou condamné à la prison à vie


French.china.org.cn - Mis à jour le 30-09-2016

Wan Qingliang, ancien secrétaire du Comité du Parti communiste chinois (PCC) pour la ville de Guangzhou, capitale de la province méridionale du Guangdong, a été condamné vendredi à la perpétuité pour corruption.

M. Wan a été également privé de ses droits politiques à vie, tandis que tous ses biens personnels ont été confisqués, selon le verdict du Tribunal populaire intermédiaire de Nanning, capitale de la région autonome Zhuang du Guangxi.

Selon le tribunal, M. Wan a recherché des bénéfices pour d'autres personnes en profitant de ses fonctions et a accepté des pots-de-vin d'une valeur de plus de 111 millions de yuans (16,49 millions de dollars) de 2000 à 2014.

M. Wan a occupé le poste de chef du Comité du Parti pour le district de Jiaoling administré par la ville de Jieyang, puis celui de vice-gouverneur du Guangdong, avant de devenir le chef du Comité du Parti pour la ville de Guangzhou en 2011.

Il était aussi membre suppléant du 18e Comité central du PCC avant l'annonce faite en 2014, selon laquelle il faisait l'objet d'une enquête.


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Prison à vie pour l'ex-chef du PC chinois


(L'essentiel/nxp/ats)

Wan Qingliang aurait touché plus de 100 millions de yuans (13,37 millions d'euros) de pots-de-vin et cadeaux divers en échange de services.


Wan Qingliang a plaidé coupable et fourni des renseignements nouveaux à la justice, ce qui lui a valu une peine plus clémente, a déclaré le tribunal sans autre précision. (photo: AFP)


L'ancien chef du Parti communiste de Guangzhou, Wan Qingliang, a été condamné ce vendredi en Chine à la prison à vie pour corruption par un tribunal de Nanning (sud). Il avait été placé sous enquête par le PCC en 2014, avant d'être remis aux autorités judiciaires.

Sur son microblog officiel, le tribunal a déclaré que Wan avait touché, à partir de 2000, plus de 100 millions de yuans (13,37 millions d'euros) de pots-de-vin et cadeaux divers en échange de services. La cour a également ordonné le gel de tous ses avoirs.

Campagne contre la corruption

Wan a plaidé coupable et fourni des renseignements nouveaux à la justice, ce qui lui a valu une peine plus clémente, a déclaré le tribunal sans autre précision. La peine de mort peut être appliquée dans des cas de corruption.

En tant que chef du PCC à Guangzhou (Canton), capitale de la province de Guangdong, l'une des grandes régions exportatrices chinoises, Wan Qingliang avait plus de pouvoir que le maire de la ville.

La Chine a engagé il y a près de quatre ans une vaste campagne de répression contre la corruption à l'arrivée au pouvoir du président Xi Jinping. Ce dernier a averti que le problème menaçait la survie même du Parti communiste.


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NB : Guangzhou est le nom de l'ancienne cité coloniale Canton. Elle compte près de 12,6 millions d'habitants et s'étend sur plus de 7000 km au sud de la Chine.




Edité le 01-10-2016 à 13:34:54 par Xuan




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   Posté le 23-01-2017 à 00:30:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

RTS Monde Publié hier à 16:31
La Chine ferme une centaine de parcours de golf illégaux



La Chine a ordonné la fermeture d'une centaine de parcours de golf construits illégalement, sur les quelque 700 parcours que compte le pays, a annoncé dimanche la Commission nationale du développement et des réformes.
La construction de nouveaux parcours de golf, bien qu'interdite par la Chine depuis 2004 afin de protéger les terres arables et les ressources en eau, s'est poursuivie ces dernières années en raison d'une forte demande des riches Chinois.

Parmi les infractions relevées par la Commission figurent la construction de parcours sur des réserves naturelles ou dans des zones où l'extraction d'eau de sources est prohibée.

Le golf, très prisé par les cadres du Parti communiste chinois (PCC), a été ajouté à la liste des violations disciplinaires du PCC dans le cadre de la lutte contre la corruption.

reuters/kg

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Golf: la Chine communiste ferme des terrains "illégaux"


Le Parisien publiait le 31 mars 2015


Les autorités communistes chinoises ont fermé 66 terrains de golf "illégaux", confirmant ainsi leur défiance à l'égard d'un loisir qu'elles ont longtemps dénoncé comme élitiste et bourgeois.Ces fermetures, annoncées par le ministère du Territoire et des Ressources naturelles dans un communiqué lundi soir, s'inscrivent dans un contexte de lutte contre le train de vie luxueux des hauts fonctionnaires de l'administration.

Ces parcours de golf, qui ne disposaient pas d'autorisation légale d'exploitation, sont répartis dans différentes régions du pays, notamment dans la capitale, Pékin, pour trois d'entre eux.Même l'île tropicale de Hainan, celle de la jet-set chinoise, fait les frais de cette campagne, avec trois terrains de golf obligés de cesser leur activité.Le ministère n'a pas précisé sur quelle période ont été imposées ces fermetures administratives.Le régime communiste chinois entretient une relation compliquée avec le golf, loisir qui fut un temps honni car classé parmi les passe-temps de la grande bourgeoisie étrangère, forcément décadente.

Le premier parcours de golf en Chine a été construit il y a seulement 30 ans, quelques années après le début des réformes économiques et de l'ouverture.Tout le grand nord chinois souffre de surcroît d'un manque chronique d'eau, alors que les greens exigent une importante irrigation.

En 2004, les autorités avaient donc décidé un moratoire sur la construction de terrains de golf, au nom de la préservation des terres agricoles.Mais, comme souvent en Chine, l'application de la mesure a laissé à désirer: en une décennie, le nombre de golfs a ainsi été multiplié par trois, passant de moins de 200 à plus de 600 aujourd'hui.

- Plus grand golf du monde -

Le pays compte même le plus grand golf du monde, dans la métropole méridionale de Shenzhen, un site de 20 km2 offrant 12 parcours de 18 trous. Le "Mission Hills Golf Club" a été dessiné sous la supervision de Jack Nicklaus, considéré comme un des meilleurs golfeurs de l'Histoire avant qu'il ne poursuive sa carrière comme concepteur de parcours.

En Chine, le développement des golfs bénéficie paradoxalement de l'explosion immobilière, les promoteurs trouvant qu'installer des greens fait "chic" en bordure des nouvelles résidences.
Le sport a parallèlement été réhabilité et, pour les jeux Olympiques de Pékin de 2008, un complexe d'entraînement de 80 millions de dollars a même été construit dans la capitale.

Ces dernières années, le célébrissime Tiger Woods est devenu un visiteur régulier de l'Empire du milieu.Dans la perspective des JO-2016 de Rio, où le golf fait son retour après 112 années d'absence, la Chine est déjà engagée dans une course à la médaille d'or, en ayant envoyé ses jeunes éléments les plus doués dans les meilleures académies américaines.

Cependant, depuis deux ans, le numéro un communiste, Xi Jinping, affiche sa détermination à lutter contre les abus des officiels, convaincu qu'ils causent des ravages à l'image du Parti.De très nombreux cadres ont ainsi dû renoncer aux tapis rouges, aux banquets ostentatoires, aux liqueurs et cadeaux coûteux ainsi qu'aux "extravagances" accompagnant leurs déplacements.
Résultat de cette campagne d'austérité, les responsables ont désormais tendance à éviter les golfs et tout ce qui s'en rapproche.Selon Dan Washburn, auteur du livre "le jeu interdit: le golf et le rêve chinois", certains hauts fonctionnaires continuent toutefois à pratiquer leur "swing" le week-end, mais sous un nom d'emprunt.
La nouvelle de la fermeture des 66 golfs a été opportunément suivie par l'annonce mardi du placement sous enquête d'un haut dirigeant du ministère chinois du Commerce.
Wang Shenyang est accusé d'avoir joué au golf, en violation du "règlement en huit points" édicté par Xi Jinping, censé permettre aux fonctionnaires de renouer avec les masses.
AFP


Edité le 25-03-2017 à 00:04:58 par Xuan




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DUROC
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   Posté le 23-01-2017 à 19:03:48   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Ah Ah...
duroc

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marquetalia
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   Posté le 23-01-2017 à 20:21:06   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Le Kurdistan connait aussi le développement d une grande bourgeoisie,dans sa partie irakienne;l unification sera donc impossible avec la partie syrienne,dirigée par des communistes libertaires-idem pour la partie iranienne qui se séparera du pouvoir central de Téhéran... Après l attaque américaine!

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Xuan
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   Posté le 31-01-2017 à 23:46:31   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

tu peux arrêter d'écrire n'importe quoi n'importe où et de respecter les sujets !
Il s'agit de la corruption et de la lutte contre la corruption en Chine ici.
Si tu veux parler du Kurdistan tu le fais ailleurs merci.

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   Posté le 06-02-2017 à 09:30:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur Yahoo! un article pas vraiment pro chinois s'inquiète du sort des milliardaires. Il apparaît que la lutte contre la corruption les atteint aussi.

Exil, prison, enlèvement: la vie stressante des milliardaires chinois

AFP
Ludovic EHRET
AFP3 février 2017


Pékin (AFP) - Disparition, arrestation, procès pour corruption... En Chine, les riches patrons ont besoin de l'indispensable soutien du Parti communiste. Mais ces relations "dangereuses" s'avèrent "à double tranchant" lorsque le vent politique vient à tourner, pointent des experts.

Le pays compte le plus grand nombre de milliardaires au monde: 594, selon le dernier classement du magazine spécialisé Hurun. Parmi eux, de nombreux chefs d'entreprises, enrichis grâce au développement économique. Mais aussi à leurs soutiens politiques plus ou moins durables, à l'image de Xiao Jianhua, un milliardaire qui a "disparu" à Hong Kong la semaine dernière après avoir été enlevé en toute illégalité par des agents de Pékin, selon la presse locale.

"Les hommes d'affaires chinois connaissent leur pays. Ils savent tous qu'ils doivent se ménager des appuis" auprès des autorités, souligne Jean-Pierre Cabestan, professeur à l'Université baptiste de Hong Kong. "Tous les jours, des responsables locaux du Parti communiste reçoivent des cadeaux de patrons (...) qui ont besoin de protection" .

Sans ce soutien, un homme d'affaires risque par exemple de payer davantage d'impôts "car la fiscalité est très arbitraire en Chine" , note Willy Lam, politologue à l'Université chinoise de Hong Kong. L'entreprise peut même "disparaître" , assure-t-il. "Les autorités peuvent menacer de fermer votre usine, pour différentes raisons: la lutte contre la pollution, ou que sais-je encore" .

Depuis son arrivée au pouvoir fin 2012, le président chinois Xi Jinping supervise une vaste campagne anticorruption. Elle vise aussi bien des responsables du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir que des patrons. Au total, 1,2 million de personnes ont été sanctionnées en quatre ans, selon des chiffres officiels.

- "Double tranchant" -

"Il y a toujours le risque d'être entraîné dans la chute d'un homme politique, lorsque celui-ci est poursuivi pour corruption"
, souligne Jean-Pierre Cabestan.

"Si tout va bien pour votre protecteur, vous gagnez beaucoup d'argent. Mais s'il est arrêté (...), son soutien peut subitement devenir un gros désavantage. C'est une arme à double tranchant" , renchérit M. Lam.

Les exemples ne manquent pas dans l'actualité récente.

Outre Xiao Jianhua, pourtant réputé proche de la famille du président Xi Jinping, un ex-roi de l'immobilier, Guo Wengui, dont les fortes connexions politiques avaient été étalées en 2015, serait en exil à l'étranger. Plusieurs de ses appuis au sommet de l'Etat sont, depuis, tombés pour corruption.

Le milliardaire Xu Ming, proche de l'ancien très haut dirigeant déchu Bo Xilai (un rival politique notoire de Xi Jinping), est mort en prison fin 2015.

D'autres, qui avaient disparu, ont refait surface en affirmant avoir "collaboré à des enquêtes" des autorités.

"En Chine, une blague dit que si votre nom apparaît dans la liste des 100 personnes les plus riches du pays, alors vous avez intérêt à faire attention. Car beaucoup de ces personnes ont été arrêtées, pour évasion fiscale ou crimes économiques" , souligne Willy Lam. "Il est dangereux d'être riche en Chine, assurément."

- Hong Kong, lieu sûr ? -

Si cette série de têtes qui tombent a peu de conséquences macroéconomiques, elle génère cependant de l'attentisme dans les milieux d'affaires, note un analyste.

"Une vaste campagne anticorruption, souvent, ça fait hésiter les décideurs ...à prendre des décisions" , note Klaus Baader, économiste en chef pour l'Asie à la Société Générale. "Ils craignent qu'une de leurs décisions puisse être liée à un pot-de-vin ou à de la corruption d'une manière ou d'une autre. "

D'autant plus qu'en Chine, l'économie, la politique et le pouvoir judiciaire "sont tous liés" , souligne Willy Lam. "Si vous êtes arrêté par la police, vous n'avez aucune garantie de bénéficier d'un jugement équitable."

Résultat: de nombreux très grands patrons se sont domiciliés à Hong Kong, rassurés par l'indépendance judiciaire dont jouit l'ex-colonie britannique.

"Ils pensaient que Hong Kong était sûre" , note M. Lam. "Mais avec ce qui arrive à Xiao Jianhua, ce n'est plus le cas. "

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   Posté le 06-02-2017 à 09:36:20   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Disparition de Xiao Jianhua, 32e fortune de Chine et directeur du groupe financier Tomorrow.


extraits des Echos :

La « disparition», dans la nuit du 26 au 27 janvier, d'un milliardaire chinois installé depuis quelques années à Hong Kong a relancé les relancé les craintes de l'ex-colonie britannique sur son autonomie. Ce jeudi matin, bien des zones d'ombres demeuraient sur le sort de Xiao Jianhua, 32e fortune de Chine (avec un patrimoine net estimé à 5,5 d'euros) et directeur du groupe financier Tomorrow.

Selon le « Financial Times », c'est entouré d'agents de la sécurité chinoise que Xiao Jianhua aurait quitté son appartement dépendant de l'hôtel Four Seasons et emmené sur le continent. Alertée par une personne liée au milliardaire, la police de Hong Kong a reconnu que Xiao Jianhua était entré en Chine continentale par un poste frontière le 27 janvier mais, après examen des images des caméras de surveillance, aurait conclu que l'homme d'affaires avait volontairement quitté Hong Kong. Selon le « South China Morning Post » de ce jeudi matin, le « tycoon » aurait, en fait, été persuadé de coopérer à une enquête des autorités chinoises à propos de la chute de la Bourse chinoise de l'été 2015 et qui concernerait également l'ancien chef du contre-espionnage chinois, Ma Jian, accusé depuis de corruption.

L'indice de la place de Shanghai avait perdu près de 40% en un peu plus de deux mois après avoir atteint des sommets à la mi-juin. Les autorités chinoises ont très vite cherché des coupables et à en imputer la responsabilité à des manipulations de cours. La semaine dernière, l'ancien gestionnaire de fonds d'investissements Xu Xiang a été condamné à cinq ans et demi de prison pour délits d'initié , dans l'une des affaires les plus retentissantes depuis la crise boursière de l'été 2015. Selon le « South China Morning Post », l'enquête en cours aurait un rapport avec la disgrâce de Ma Jian, expulsé fin décembre du Parti communiste après l'ouverture d'une enquête pour corruption en 2015.

De quoi contredire une version plus officielle : mercredi, en une du quotidien « Ming Pao » de Hong Kong, Xiao Jianhua affirmait dans un encart publicitaire être soigné « hors du pays » et qu'il n'avait pas été enlevé. La publicité vise également à soigner l'image patriotique de l'homme d'affaires qui précise avoir un passeport canadien. « J'ai toujours aimé le Parti, le pays, et je n'ai jamais rien fait pour nuire aux intérêts du pays » , écrit Xiao Jianhua dans cette page.

L'affaire est d'autant plus sensible que Xiao Jianhua (dont les activités sont multiples, allant de l'immobilier à la finance) aurait noué des relations d'affaires dans le passé avec la famille du président chinois Xi Jinping. Elle relance les craintes d'ingérence de Pékin sur l'ex-colonie britannique, un an après l'affaire des cinq libraires chinois qui publiaient des indiscrétions sur les dirigeants chinois depuis Hong Kong. Trois de ces personnes avaient été interpellées alors qu'elles se trouvaient dans la partie continentale de la Chine et deux autres avaient été enlevées en Thaïlande et à Hong Kong. Ces disparitions avaient provoqué un tollé, les Hongkongais accusant Pékin de ne pas respecter la Constitution propre à l'ex-colonie britannique, qui ne prévoit pas que les autorités chinoises mènent des activités de police judiciaire dans la ville. Hong Kong s'est vu accorder une grande autonomie d'administration depuis sa restitution à la Chine le 1er juillet 1997 en vertu du principe « un pays, deux systèmes ».

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Les hommes d'affaires doivent éviter de demander des faveurs politiques


Par Liu Caiyu Source: Global Times Publié: 19/03/2017 22:33:39


Un haut responsable de la discipline chinoise samedi a souligné l'engagement de la Chine à lutter contre la corruption dans les affaires et le gouvernement en avertissant les gens d'affaires des dangers à chercher l'influence politique pour un gain financier.

Il est anormal pour les entrepreneurs à demander aux fonctionnaires du gouvernement de protéger leur entreprise et d'obtenir l'influence politique, ce qui est une concurrence déloyale et dangereuse, selon le ministre de la surveillance Yang Xiaodu dans un discours prononcé lors du Forum de développement de la Chine.

« Son discours fait écho à l'appel du président chinois Xi Jinping à établir un nouveau type de relations avec le gouvernement d'affaires basées sur la sincérité et l' honnêteté » , a déclaré au Global Times Su Wei, professeur à l'Ecole du Parti du Comité municipal de Chongqing PCC, ajoutant que Yang a souligné la nécessité de lutter contre la corruption dans le cadre de la réforme économique.

« La lutte contre la corruption dans les affaires fait également partie des efforts de la Chine pour sauvegarder la sécurité politique, » a déclaré au Global Times Gao Bo, un expert anti-corruption à l'Académie chinoise des sciences sociales.

Dans une certaine mesure, certains hommes d' affaires sont encore capables de contrôler les gouvernements locaux, en influençant la réaffectation des employés du gouvernement, a expliqué Gao .

La façon la plus commune est après avoir réussi à soudoyer les responsables, les hommes d' affaires essaient d'élever leur stature politique en gagnant l'appartenance à des assemblées populaires locales ou des conférences consultatives politiques du peuple, dit Su.

Ils tentent d'influencer les politiques gouvernementales qui favorisent leurs intérêts ou leurs intérêts commerciaux, ajoute Su.

Certains fonctionnaires profitent de cette pratique par le loyer, intervenant dans les projets de construction et détournement de fonds publics, a dit Yang au forum.

Les énormes ressources des entreprises chinoises ne sont pas censés être utilisées par des fonctionnaires du gouvernement et de la société « corrompus », cherchant un gain personnel ou à entacher les relations entre les fonctionnaires et les entreprises, a t-il dit.

Liens d'affaires du gouvernement restent « proche » et « propre », a déclaré Yang, ajoutant qu'ils devraient se respecter mutuellement et s' unir pour le bien public.

La clé de « approfondir globalement les réformes » est de parvenir à une réforme économique, dont le noyau est des relations entre le gouvernement et les entreprises, dit Su.

Yang a averti que les services d'inspection de la discipline se battront contre tout « arrangement privé » et pour s'assurer que le marché détermine l'allocation des ressources.

En Janvier, la Commission centrale de Contrôle de la Discipline a appelé à une surveillance au sein du Parti et des procédures strictes pour la sélection et la promotion des fonctionnaires afin de garantir la sélection des fonctionnaires propres pour les gouvernements centraux et locaux, a rapporté Xinhua.

La Chine a commencé une réforme du système de surveillance pilote en 2016 dans les provinces de Beijing et du Shanxi de Chine du Nord et du Zhejiang de Chine orientale. Le système a besoin d' un nouveau comité pour superviser les fonctionnaires qui exercent une certaine forme d'autorité.


titre du journal: Conflit d'avertissement d'intérêt émis

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La Chine ordonne aux fonctionnaires de signaler les actifs détenus à l'étranger

Par Leng Shumei Source: Global Times Publié: 2017/4/21 0:13:39


Les fonctionnaires sont rétrogradés pour ne pas déclarer correctement leurs actifs.


La Chine a encore renforcé la réglementation des déclarations d'actifs pour les fonctionnaires du gouvernement, en exigeant qu'ils divulguent les biens étrangers de leurs familles au Parti.

Le Bureau général du Conseil d'Etat et le Comité central du Bureau central du Parti communiste chinois (PCC) ont modifié les règlements sur les déclarations d'informations personnelles des fonctionnaires et ont infligé des sanctions pour violations, a déclaré mercredi le Conseil d'Etat sur son site web.

Les règlements révisés stipulent que les fonctionnaires de sous-district et de district sont tenus de signaler les informations, y compris leur état matrimonial, les voyages à l'étranger, les casiers judiciaires, les salaires et autres gains, les avoirs immobiliers, les actions, les fonds, les assurances et d'autres placements.

La nouvelle version indique que les responsables chinois doivent maintenant informer le Parti si leur conjoint ou leurs enfants travaillaient en permanence à l'extérieur du continent chinois pendant plus d'un an.

Les fonctionnaires sont maintenant tenus de déclarer leurs propres comptes bancaires ou investissements à l'étranger ainsi que ceux de leur conjoint et de leurs enfants. Ils doivent également déclarer l'occupation de leurs filles ou fils légaux, surtout s'ils exercent leurs propres affaires.

La nouvelle réglementation élargit la couverture aux principaux membres des groupes financés par le gouvernement et des institutions publiques, ainsi qu’aux cadres moyens et supérieurs des entreprises publiques.

Il clarifie également les pénalités pour les contrevenants.

Selon les règlements, Les responsables rétrogradés pour avoir omis de signaler avec vérité leurs biens personnels et leurs richesses seront écartés de la promotion pendant deux ans.

Il est également déclaré que ce serait une violation grave si les fonctionnaires déclarent que la valeur de leur investissement est de 300 000 yuans (44 000 $) inférieure à la valeur réelle, ou une propriété de 50 mètres carrés de moins que la taille réelle.

Zhuang Deshui, professeur de l'Université de Pékin, a déclaré que les sanctions renforceraient la réglementation.

"Il fournit une base juridique pour les règlements, ce qui dissuadera les fonctionnaires et assurera sa mise en œuvre stricte", a ajouté Zhuang.

"Beaucoup de fonctionnaires violent toujours les règlements en raison d'un système de pénalité faible. Ils ne pensent pas que leur carrière sera endommagée par des violations", a déclaré Zhuang.

Surveillance globale

Outre les biens personnels et la richesse, la Chine a également renforcé le système de déclaration, car le Parquet populaire suprême a encouragé les gens à signaler anonymement les fonctionnaires aux membres du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, le plus haut niveau de fonctionnaires dans le système de cadres chinois, a rapporté le Beijing Youth Daily.

Depuis 2010, les fonctionnaires du niveau de district adjoint ou supérieur ont été tenus de signaler leurs informations personnelles dans 14 catégories, y compris l'état matrimonial, les voyages, les revenus, les biens, les investissements et le statut d'emploi de leur conjoint et de leurs enfants.

"Y compris les familles des fonctionnaires dans le système de déclaration est censé avoir une surveillance complète sur leur richesse", Zhu Lijia, Un professeur à l'Académie chinoise de la gouvernance, a déclaré au Global Times.

Plus de 9 100 fonctionnaires ont été écartés de la promotion après avoir constaté qu'ils dissimulaient des renseignements personnels, tandis que 124 800 ont été punis pour avoir fait de fausses déclarations, a rapporté l'agence de presse Xinhua.

"Les nouvelles réglementations sont plus détaillées après avoir tiré parti de l'expérience anti-corruption depuis le 18ème Congrès national du PCC en 2012", a déclaré Zhu, ajoutant que les améliorations apportées à la réglementation aideront à garantir leur mise en œuvre correcte.

Zhu a cité un projet pilote à Shanghai qui a débuté en mai 2015 qui interdit aux conjoints et aux enfants de fonctionnaires de niveau municipal de s'engager dans des affaires.

Pékin, Chongqing, province du Guangdong du sud de la Chine et Chine du nord-ouest '

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Global Times détaille les relations entre le milliardaire Guo Wengui et des hauts fonctionnaires corrompus - traduction approximative Google :


Des détails émergent des liens du milliardaire avec les hauts fonctionnaires corrompus


Source: Global Times Publié: 2017/4/24 23:48:40


La vidéo aurait montré un chef du renseignement tombé admettant une collusion

Depuis que le ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé que le milliardaire Guo Wengui a été mis sur une liste d'Interpol pour les suspects criminels recherchés, plus de détails sur son implication présumée avec des responsables corrompus tombés ont été révélés en ligne.

Dans la dernière vidéo mettant en vedette l'ancien chef adjoint du ministère de la Sécurité d'Etat Ma Jian, qui a été déposé en 2015 et qui est actuellement en cours d'enquête pour greffe, Ma a révélé des détails sur plusieurs cas de conduite illégale par Guo, un maître d'état-major immobilier qui a maintenu près Des relations avec un certain nombre de hauts fonctionnaires, dont certains ont été enquêtés ou emprisonnés pour corruption.

Guo a fui la Chine aux États-Unis en 2015, mais sa légende remonte à un cas de greffe de 2006 où, afin de garantir un projet clé de développement foncier à Pékin, Guo a renversé l'ancien vice-maire de Pékin, Liu Zhihua, en envoyant aux autorités une bande de sexe de Liu et sa maîtresse.

La manipulation par Guo des hauts fonctionnaires, soit par l'argent, le sexe ou le chantage, a été révélée par le magazine Caixin dans une série de rapports en 2015, dans lesquels ils ont baptisé Guo «le chasseur de pouvoir». Bien que Guo ait depuis explosé les rapports, certains détails des rapports ont récemment été confirmés par une confession enregistrée en vidéo, apparemment donnée par Ma, l'ancien vice-ministre de la sécurité de l'État.

Dans la vidéo, qui a été publiée sur YouTube et d'autres sites de partage de vidéos la semaine dernière, un homme qui semble être Ma dit en détail sa collusion avec Guo lorsqu'il était au bureau. Il a dit qu'il a utilisé son pouvoir et a aidé le magnat à écouter et à se débarrasser des rivaux de l'entreprise, a supprimé "négatif" Rapports sur Internet et menacé un journaliste d'abandonner une histoire sur l'empire de Guo, parmi d'autres crimes. Guo, en retour, a offert un montant combiné de 60 millions de yuans (8,7 millions de dollars) en pots à Ma entre 2008 et 2014, a déclaré Ma dans la vidéo.

La source et l'authenticité de la vidéo n'ont pas pu être vérifiées immédiatement par Global Times. Cependant, il est apparu à peu près au même moment que le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, a déclaré mercredi que Interpol avait publié un "avis rouge" pour Guo au sujet de son implication présumée dans un certain nombre de scandales greffés.

Vendredi, Facebook a suspendu le compte de Guo. Après qu'il s'est plaint publiquement, Facebook a déclaré que la suspension avait été une erreur, et son compte a été restauré, a rapporté le New York Times. Guo gère également au moins deux comptes Twitter sous le nom de Miles Kwok, Un autre nom qu'il utilise, sur lequel il continue à tuer de manière défiant les accusations portées contre lui.

Manipulateur évident

Les Nouvelles de Pékin ont décrit Guo comme un manipulateur insaisissable qui s'est caché dans l'ombre du pouvoir. Certains de ses employés de Beijing Zenith Holdings, interrogés par le journal, l'ont décrit comme un bouddhiste pieux, tandis que d'autres l'ont accusé de harcèlement sexuel de travailleuses. Certains ont déclaré qu'il «dépenserait de l'argent comme de l'eau» pour les personnes qui pourraient l'aider, mais il avait l'histoire de trahir ses partenaires et d'envoyer impitoyablement ses bienfaiteurs à la prison.

Sa chute et son exil en 2015 auraient été dus à une querelle entre lui et l'ancien partenaire Li You, alors PDG du conglomérat du Groupe Fondateur. Li a échappé à l'arrestation de la police en décembre 2014, orchestré par Guo et, à son tour, A rapporté Guo et Ma au chien de garde de la discipline de la Chine, a rapporté Caixin.

Selon Caixin, la chute du principal régulateur de l'assurance chinoise, Xiang Junbo, plus tôt ce mois-ci est également liée à Guo.

Caixin a cité des sources anonymes en disant que Xiang, alors directeur du conseil d'agriculture de la Banque agricole de Chine, a approuvé un prêt d'une valeur de 3,2

milliards de yuans à la société Guo en 2010. Selon The Beijing News, Guo a fabriqué des documents de construction, des contrats et des états financiers pour acquérir le prêt . Le rapport indique que 600 millions de yuans du prêt ont été transférés à Hong Kong par des voies souterraines, dont 70 millions ont été utilisés pour acheter une villa au lieu de construire son projet immobilier.

Caixin a également allégué que Guo est lié à Wang Youjie, ancien chef du parti de Zhengzhou, Capitale de la province du Henan, condamnée à mort en 2007 pour corruption.

Zhang Yue, ancien chef de la Commission des questions politiques et juridiques de Hebei, était un autre fonctionnaire qui a fourni de l'aide aux affaires de Guo et a été retiré de son poste en 2016.

Global Times

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   Posté le 24-07-2017 à 23:54:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Enquête sur Sun Zhengcai


Sun Zhengcai a été ministre de l'Agriculture, chef du Parti dans la province de Jilin, député de l'Assemblée populaire nationale (APN) en 2010, membre du Bureau Politique le 15/11/2012, puis chef du parti de la municipalité de Chongqing, où il prend le poste de Bo Xilai.
Membre du secrétariat du CC du PCC et secrétaire adjoint du CC du PCC, il perd le poste de secrétaire du Comité municipal de Chongking le 15/7/17, dans un remaniement qui affecte un certain nombre de jeunes cadres.
Sun Zhengcai est placé sous contrôle judiciaire et fait l’objet d’une enquête pour corruption, une "grave violation de la discipline".

__________________


La discipline du parti, la loi ne céderont pas devant le statut de Sun


Source: Global Times Publié: 2017/7/25


L'agence de presse Xinhua a rapporté lundi que Sun Zhengcai , ancien secrétaire du Comité municipal de Chongqing du Parti communiste de Chine (PCC), est en cours d'enquête pour la «violation grave de la discipline» par la Commission centrale d'inspection de la discipline (CCDI) du PCC, Selon une décision du Comité central du PCC.

Il a été annoncé le 15 juillet que Chen Min'er avait été nommé pour remplacer Sun. Il y a eu des spéculations sur la carrière future de Sun depuis lors. Le groupe de direction de l'inspection du Comité central du PCC a signalé de sérieux problèmes à Chongqing lorsqu'ils y ont effectué des inspections en 2013 et de 2016 au début de cette année. Donc, ce n'est pas une surprise pour le public si Sun fait l'objet d'une enquête.

Sun est le premier membre du Bureau politique à faire l'objet d'une enquête depuis le 18e Congrès national du PCC. Il était connu pour ses réalisations à un âge relativement jeune parmi les hauts fonctionnaires, et a été à peine témoin de tous les revers politiques. De toute évidence, il n'a pas réussi à maîtriser son pouvoir et à contrôler ses aspirations égoïstes.

La lutte anti-corruption de la Chine a gagné l'autorité élevée. Tous les membres du Parti sont égaux devant la discipline du Parti et tous les citoyens sont égaux devant la loi. Mais quelques fonctionnaires de haut niveau ont peut-être surestimé leur statut et sous-estimé l'autorité de la discipline du PCC et la loi.

La chute de Sun est regrettable. S'il avait considéré son pouvoir comme une responsabilité donnée par le Parti et le peuple, et insisté sur le principe de servir le peuple , il aurait évité un tel sort.

Aujourd'hui, la façon dont le PCC gère les fonctionnaires a été institutionnalisée. Les problèmes majeurs peuvent être exposés grâce à divers mécanismes d'examen et de contrôle, et ceux qui sont stricts dans la discipline seront en sécurité. Le Parti encourage les fonctionnaires à travailler d'une manière désintéressée et novatrice. Le travail d'inspection doit être renforcé et les dénonciateurs serviront également d'épée de Damoclès.

On ne sait pas quelles règles de disciplines du parti Sun a violé ou s'il a également violé la loi. Mais les problèmes qui lui sont associés doivent être si graves que le Comité central du PCC a lancé l'enquête sur lui en ce moment.

Nous croyons que le Comité central du PCC et le CCDI traiteront prudemment les affaires de Sun, et ne seront jamais excessifs ou tolérants. L'enquête sur Sun aura des répercussions. Mais nous croyons que Le cadre politique et social de la société chinoise peut leur résister.

Prendre la responsabilité de remettre en cause la réputation et de poursuivre Sun peut s'avérer ne pas être aussi rapide que le public l'attend, avec la publication des résultats de l'enquête à l'ère de l'Internet.
Nous appelons le public à être patient sur le cas de Sun à l'étape actuelle. Disons non aux rumeurs et faisons confiance aux enquêtes de la CCDI et aux décisions finales du Comité central du PCC. Nous devons être unifiés avec le Comité central du PCC, parce que c'est une force pour le bien du pays.

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Parti communiste chinois : continuer de renforcer la gestion rigoureuse de l'ensemble du Parti


2017-08-14 20:55:42 cri

« Pour battre le fer, il faut un marteau bien solide » , a indiqué le président chinois Xi Jinping, lors de sa première présence avec les nouveaux membres du Comité permanent du Bureau politique du Comité central (CC) du Parti communiste chinois (PCC). Depuis ces cinq dernières années, le PCC a renforcé la gestion rigoureuse de l'ensemble du Parti, en pourchassant fermement « les tigres et les mouches » . Cette stratégie, face à 89 millions de membres du PCC, est sans précédent. Tout cela a contribué à une amélioration constante du fonctionnement du Parti, de la vie politique et des mœurs de la société.

Au début 2017, la série télévisée « Au nom du peuple » a été fortement suivie en Chine. Cette série sur la lutte contre la corruption a été diffusée sur la chaîne de télévision par satellite de la province du Hunan, une chaîne très populaire chez les jeunes. Depuis le premier épisode, le taux d'audience, ainsi que la réputation de « Au nom du peuple » ne cessent de monter. Elle est devenue un phénomène social, qui a fait le buzz chez les Chinois à l'étranger, et même parmi les médias étrangers. La raison pour laquelle la série « Au nom du peuple » est aussi populaire, c'est que le PCC a intensifié la lutte pour l'intégrité dans les rangs du Parti et la lutte contre la corruption depuis son 18e Congrès national.

Le 15 novembre 2012, à l'occasion de sa première conférence de presse devant les médias chinois et internationaux, le président chinois Xi Jinping a annoncé, au nom de la nouvelle équipe dirigeante, une gestion rigoureuse de l'ensemble du PCC et la lutte contre la corruption: « Dans le nouveau contexte, notre Parti est confronté à de nombreux défis sérieux, et il existe de nombreux problèmes pressants au sein du Parti qui attendent d'être résolus, en particulier des problèmes tels que la corruption, le fossé avec la population, le formalisme et la bureaucratie. Il faut les résoudre avec beaucoup d'efforts. Le Parti doit être vigilant, parce que pour battre le fer, il faut un marteau bien solide. »

En une dizaine jours, le CC du PCC a lancé huit recommandations pour améliorer le style de travail au sein du Parti. Le renforcement de la gestion rigoureuse de l'ensemble du Parti a ainsi commencé. Le 6 décembre 2012, l'ancien secrétaire adjoint du Comité du Parti pour la province du Sichuan, Li Chuncheng, a été le premier à chuter.

Après le 18e Congrès national du PCC, plusieurs fonctionnaires de haut niveau, tel que Zhou Yongkang, Bo Xilai, Guo Boxiong et Ling Jihua ont été sanctionnés en vertu de la loi. Fin 2016, la Commission centrale de contrôle de la discipline de Chine avait mis en examen 240 dirigeants aux échelons intermédiaires, dont 223 personnes ont été sanctionnées, et 105 envoyées à la justice. Ce chiffre a battu un nouveau record en Chine. Pourquoi le PCC insiste-t-il pour lutter contre la corruption ? « Le peuple chinois nous a confié le pouvoir, nous devons donc nous sacrifier pour notre Parti et notre patrie. Faisons ce que nous devons faire, en n'ayant pas peur de vexer les autres. Si nous tolérons les corrompus, le peuple chinois nous en voudra » , c'est ce qu'a indiqué le président chinois.

En cinq ans, le fonctionnement du Parti et la vie politique en Chine se sont beaucoup améliorés. Selon un sondage lancé par le Bureau chinois des statistiques, le taux de satisfaction des Chinois à propos de la lutte du PCC pour l'intégrité et contre la corruption est passé de 75% avant le 18e Congrès à 92,9% après.

Au fur et à mesure du renforcement de la gestion du Parti, le CC du PCC a fait cette année une nouvelle évaluation de la situation actuelle. Le 6 janvier 2017, lors de la 7e session plénière de la 18e Commission centrale de contrôle de la Discipline du PCC, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la lutte contre la corruption avait progressé de façon irrésistible, et que la vie politique au sein du Parti présentait un nouveau visage: « Après quatre ans d'efforts, le système législatif au sein du Parti et son style de travail se sont beaucoup améliorés. L'objectif anti-corruption est quasiment atteint, et le système anti-corruption a progressé. Il faut un processus qui prend du temps pour renforcer la gestion du Parti. Donc nous approfondissons pas à pas, avec l'art de bien faire les choses et de réussir. »

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Une série télévisée dévoile publiquement les pratiques de corruption



le Quotidien du Peuple en ligne | 08.09.2017 15h29


Capture d'écran montrant le documentaire « L'épée tranchante de l'inspection » (Photo / CGTN).

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Un documentaire politique en cinq épisodes axé sur une politique anti-corruption efficace mise en œuvre par le Parti communiste chinois a commencé à être diffusée depuis le 8 septembre, révélant pour la première fois de nombreux détails sur les responsables corrompus.

Ce documentaire, intitulé « L'épée tranchante de l'inspection » , a souligné la stratégie du Président Xi Jinping consistant à utiliser les inspections comme outils pour stimuler la gouvernance propre, au milieu de la campagne de lutte contre la corruption sans précédent que connaît le pays.

Il a été tourné conjointement par la Commission centrale pour l'inspection de la discipline du PCC, le principal organisme de lutte contre la corruption du pays et la Télévision centrale de Chine. Il est diffusé par CCTV avec un épisode chaque jour.

Le documentaire cite entre autres Yu Haiyan, ancien vice-gouverneur de la Province du Gansu, qui a qui découpé toutes ses photos prises avec les patrons qui l'avaient soudoyé avant d'en jeter les morceaux dans les toilettes pour détruire les preuves des accusations de corruption. Il a également avoué avoir plongé son portable dans du vinaigre avant de le jeter dans le fleuve Jaune pour effacer ses enregistrements téléphoniques avec ces patrons.

Près de 20 hauts fonctionnaires corrompus, comme Wu Changshun, ancien chef de la police de Tianjin, et Wang Min, ancien chef du Parti de la Province du Liaoning, ont été interrogés dans la série télévisée. Ils ont exprimé leurs regrets et confessé leurs méfaits. Tous les fonctionnaires corrompus qui se sont exprimés dans le documentaire ont fait l'objet d'une enquête après avoir été inspectés.

« J'avais peur de l'équipe d'inspection, et je me suis pris la tête pour apprendre comment l'équipe d'inspection procédait » , a déclaré Wang Min dans le documentaire. Il a été condamné à la réclusion à perpétuité le mois dernier pour avoir reçu 146 millions de Yuans (22,5 millions de Dollars) de pots-de-vin.

L'inspection, en chinois « xunshi » , s'avère être un outil efficace pour lutter contre la corruption. Parmi les cas de corruption ayant fait l'objet d'un examen par le principal organisme de lutte contre la corruption, environ 60% des indices de corruption ont été collectés par les équipes d'inspection.

La Commission d'inspection de la discipline a lancé 12 séries d'inspections dans 277 départements et ministères, entreprises, instituts et universités publiques depuis le 18e Congrès national du PCC en 2012.

Le 30 août, 17 organisations inspectées lors de la 12e série, comme le gouvernement de la Région autonome de Mongolie intérieure, la Peking University et l'Administration du cyberespace de Chine, ont fait connaître leurs mesures de correction des problèmes mis à jour par l'équipe d'inspection.

L'équipe d'inspection a constaté que la promotion de certains fonctionnaires à la Peking University avait constitué une violation des règles. L'université a précisé dans son rapport de rectification qu'elle avait supprimé les postes de ces fonctionnaires à titre de mesure de mise en œuvre du rapport d'inspection.

Le Président Xi Jinping a souligné l'importance des inspections à plusieurs reprises au cours des cinq années qui ont suivi le lancement de la campagne de lutte contre la corruption.
En mai, il a présidé une réunion du Bureau politique du Comité central du PCC, au cours de laquelle des hauts fonctionnaires ont été invités à donner l'exemple en procédant à une auto-contrainte immédiate dans l'utilisation de leur pouvoir, en acceptant la supervision et en respectant les règles.

Selon un communiqué publié après la réunion, le travail d'inspection devrait se concentrer sur le leadership du Parti, le renforcement de sa construction et l'amélioration globale de la discipline en son sein.

Yang Xiaodu, Ministre de la supervision et directeur adjoint de la Commission d'inspection de la discipline, avait de son côté annoncé le mois dernier que 256 000 cas de corruption avaient fait l'objet de demandes d'enquête de janvier à juin, contre 193 000 au cours de la même période de l'année précédente.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)

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Chine : prison à vie pour une escroquerie de plus de 7 milliards d'euros


12/09/2017 à 10h57

BFMTV

Deux cadres ont été condamnés à la prison à vie pour avoir participé à une escroquerie d'ampleur. Ils avaient collecté plus de 7 milliards d'euros pour financer leur train de vie luxueux.
Un tribunal chinois a condamné deux cadres de l'entreprise de prêts en ligne Ezubao, à la prison à perpétuité pour avoir escroqué 900.000 investisseurs dans un retentissant scandale de fraude pyramidale, a annoncé mardi un média d'Etat.
Vingt-quatre autres personnes ont également été condamnées pour avoir participé à l'escroquerie imaginée par la société, qui avait collecté plus de 7 milliards d'euros entre 2014 et 2015 afin de financer le luxueux train de vie de ses dirigeants.

L'entreprise piochait dans les finances de ses nouveaux clients

L'entreprise attirait les investisseurs en proposant des produits financiers au rendement mirifique (de 9 à 14,6% par an), puis en piochant dans les finances de ses nouveaux clients pour rétribuer les plus anciens.
L'affaire, considéré comme la plus importante du genre jamais découverte en Chine, avait provoqué la colère des victimes, les escroqueries de ce type n'étant pas rares dans le pays.
Un tribunal de Pékin a condamné le président de la maison-mère d'Ezubao, Ding Ning, à la prison à vie pour levée de fonds frauduleuse, a indiqué mardi le Quotidien du peuple, journal officiel du Parti communiste au pouvoir en Chine. Un autre haut responsable s'est vu infliger une peine identique.

Une bague en diamant et une villa de luxe à Singapour pour la directrice

Les autres accusés ont eux été condamnés à des peines allant de 3 à 15 ans de prison. Plusieurs amendes ont par ailleurs été infligées, dont une de 1,9 milliard de yuans (240 millions d'euros) à la société-mère d'Ezubao -- Yucheng Holdings.

La presse chinoise avait rapporté à l'époque que le président Ding Ning avait offert à sa directrice générale une bague en diamant et une villa de luxe à Singapour, et habillait ses secrétaires en vêtements de luxe Louis Vuitton ou Gucci.
Les dirigeants de la société, sentant l'étau se resserrer, avait enterré des documents financiers dans un terrain près du siège de la société. La police avait mis 20 heures pour les exhumer à l'aide de pelleteuses.

S.Z avec AFP

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Chute de Sun Zhengcai :


Chine: une ex-étoile montante du PCC inculpée de corruption


Agence Belga , publié le 13 février 2018



Le plus haut dirigeant chinois à "tomber" depuis cinq ans a été mis en examen pour corruption, a annoncé mardi le parquet.
Sun Zhengcai, jadis présenté comme un dauphin potentiel du président Xi Jinping, "doit être tenu pénalement responsable d'avoir recherché des faveurs pour des tiers et d'avoir illégalement accepté d'énormes sommes d'argent pour lui-même" , selon un avis publié sur le site internet du Parquet populaire suprême.
La chute de Sun Zhengcai avait été révélée en juillet dernier lorsque les médias officiels avaient annoncé l'ouverture d'une enquête interne à son encontre par le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir.
La justice avait ensuite annoncé en décembre avoir ouvert une enquête.

Sun Zhengcai était membre du groupe des 25 personnes les plus puissantes de Chine, le Bureau politique du PCC. Il a été démis de ses fonctions de chef du Parti dans la municipalité géante de Chongqing (sud-ouest).
Il est le plus haut dirigeant chinois à tomber pour corruption depuis Bo Xilai, ex-rival potentiel de Xi Jinping, condamné en 2013 à la prison à perpétuité.

Le président Xi a engagé depuis son arrivée au pouvoir fin 2012 une campagne anti-corruption qui a vu tomber plus d'un million de cadres, selon un chiffre officiel. Mais certains soupçonnent l'homme fort du régime d'utiliser cette campagne afin de frapper ses adversaires politiques. En octobre, la commission d'inspection disciplinaire du PCC a accusé Sun Zhengcai d'avoir été impliqué dans un "complot" non précisé, en compagnie de deux autres ex-dirigeants déjà condamnés et emprisonnés, Zhou Yongkang et Ling Jihua, ancien chef de cabinet de l'ex-président Hu Jintao. (Belga)

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Le haut procuratorat enquête sur Sun Zhengcai

Source: Xinhua Publié: 2017/12/11

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Le Parquet populaire suprême (SPP) de Chine a annoncé lundi qu'il avait ouvert une enquête sur Sun Zhengcai, ancien secrétaire du Comité municipal du Parti communiste chinois de Chongqing (PCC).

Sun, également un ancien membre du Bureau politique du 18ème Comité central du PCC, a été mis en examen parce qu'il était soupçonné d'accepter des pots-de-vin.
Le SPP a pris des «mesures coercitives» contre Sun, qui peuvent inclure une sommation par la force, la mise en liberté sous caution et la détention. Une enquête plus approfondie est en cours.

La Commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI) du PCC a ouvert une enquête sur Sun pour "violation grave de la discipline" en juillet.
Selon une déclaration du CCDI, Sun a trahi les principes du Parti et a ignoré le code de conduite et les règles du Parti.
On a découvert qu'il avait gravement violé le code en huit points du PCC sur la frugalité et maintenu des liens étroits avec les masses, et il a cherché l'ostentation et les privilèges.

En outre, Sun a été tenu responsable du népotisme et cherchant des avantages dans la sélection des fonctionnaires. On a découvert qu'il avait divulgué des informations confidentielles du Parti et qu'il avait gravement enfreint les règles d'intégrité du Parti.
Il a profité de son pouvoir et de son influence pour rechercher des avantages pour les autres, a accepté une «somme énorme» d'argent et de cadeaux en retour, a cherché des avantages substantiels pour les affaires de sa famille et a accepté des cadeaux précieux.

Sun a également été accusé de bureaucratie et de paresse dans le travail, ainsi que de la dégradation et d'abus de pouvoir dans le commerce sexuel.

En septembre, Sun a été expulsé du Parti et démis de ses fonctions publiques.

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L'ancien chef de la Chine dans le cyberespace expulsé du Parti pour son «extrême déloyauté»


Source: Global Times Publié: 2018/2/13 20:33:39

L'ancien directeur de l'administration du cyberespace, Lu Wei, a été expulsé du Parti communiste chinois (PCC) et a démis de ses fonctions le gouvernement pour de multiples délits, notamment des pots-de-vin, a annoncé mardi le principal organe de contrôle anticorruption.

Lu, également ancien chef adjoint du département de la publicité du Comité central du PCC, avait gravement violé la discipline et les règlements politiques, a indiqué la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI) du PCC dans un communiqué publié sur son site internet.

L'homme de 57 ans a été accusé de "mentir, de faire des remarques irréfléchies sur le Comité central du PCC et de perturber les travaux de patrouille du comité" , a indiqué le communiqué, ajoutant qu'il était "extrêmement déloyal envers le Comité central du PCC" .

La déclaration fortement exprimée dit que Lu a une « ambition vantardise» et montre sans scrupule son pouvoir. Il a également fustigé la « conduite vicieuse» de Lu, disant qu'il avait fait de fausses accusations contre les autres, formé des cliques et entrait fréquemment dans des clubs privés.

On a également découvert que Lu utilisait sa position pour prendre d'énormes quantités d'argent et de biens auprès des autres, ainsi que du pouvoir commercial pour le sexe, qui est "complètement éhonté ", a dit le CCDI.

En tant que haut fonctionnaire du Parti, Lu a perdu sa foi, sa mission et « a complètement perdu l'esprit du Parti» , a-t-il ajouté.

Les indices et les biens liés à l'affaire de Lu ont été remis aux départements gouvernementaux concernés, selon le communiqué du CCDI.

Le CCDI a annoncé qu'il enquêtait sur Lu le 21 novembre 2017, disant qu'il était soupçonné de "violations graves de la discipline du Parti" .
Lu est le premier fonctionnaire de niveau ministériel à être interrogé suite aux conclusions du 19ème Congrès national du PCC.

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   Posté le 16-03-2018 à 19:37:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Dictature du prolétariat et lutte contre la corruption


Courrier International publie une série d'articles sur les pouvoirs illimités de Xi Jinping, et tout particulièrement sur la lutte contre la corruption. Le site s'alarme surtout que l'organe de supervision de cette lutte se trouve au-dessus des autres, et voudrait que son "inquiétude" soit largement partagée par son lectorat.
Il apparaît que la lutte contre la corruption a visé d'abord les membres du PCC, mais qu'elle s'étend à l'ensemble des fonctionnaires. Le site aurait pu y ajouter certains capitalistes, qui ont fait l'objet de rappels à l'ordre à plusieurs reprises.

Il y a ceci de particulier à la démocratie chinoise que ceux qui sont convaincus d'avoir profité de leur position, d'avoir détourné l'argent public, d'avoir mis en danger la sécurité des ouvriers, ou dégradé la salubrité, etc. ne reviennent pas aux affaires par la fenêtre après avoir été chassés par la porte.
C'est un système qui diffère de la démocratie bourgeoise de nos contrées, une dictature qui s'exerce non contre le peuple mais contre ses ennemis.



Chine : un nouvel organe anticorruption aux pouvoirs inquiétants


COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 16/03/2018 - 15:31

Ayant déposé un pouvoir sans limites dans les mains de Xi Jinping, le Parlement chinois entérine un remaniement profond du gouvernement. Un nouvel organe suprême de lutte contre la corruption voit le jour et aura des pouvoirs étendus, au-dessus de la police et de la justice.

Le Parlement chinois réuni en session annuelle à Pékin ne s’est pas contenté d’ôter toute limite légale au renouvellement du mandat présidentiel de Xi Jinping, il a poursuivi ses travaux et entamé un profond remaniement des organes du gouvernement. Moins de ministères et plus de concentration des pouvoirs pour plus d’efficacité, telle semble être la ligne de force principale de ce remaniement.

Quinze ministères et secrétariats d’État disparaissent. Plusieurs sont regroupés au sein d’un super-ministère de l’Environnement écologique et un ministère des Ressources naturelles est créé, centralisant les décisions d’allocation des ressources auparavant aux mains des localités, précise le webzine The Diplomat.

Un organe anticorruption placé au-dessus du Parquet

Mais c’est surtout la création d’une Commission nationale de supervision chargée de la lutte anticorruption qui retient l’attention des commentateurs, et suscite même quelques remarques critiques de la part des milieux juridiques. De rang hiérarchique gouvernemental supérieur à celui du Parquet suprême et du Tribunal suprême, le fonctionnement de la Commission de supervision sera régi par une loi dont le texte devrait être voté le 20 mars, jour de clôture de la session parlementaire.

Cette Commission est censée poursuivre et approfondir la campagne de lutte contre la corruption lancée par Xi Jinping en 2012. Conduite jusqu’à présent par la Commission de discipline du Parti communiste, cette campagne a permis la destitution de dizaines de hauts responsables, et l’imposition de sanctions à des centaines de milliers de fonctionnaires depuis 2012 – 527 000 rien que pour l’année 2017, dont 58 de haut rang, selon les chiffres de la Commission cités par The Diplomat.

Le service public dans le collimateur

Pourtant, cette campagne de discipline interne au Parti, qui débouchait dans les cas les plus graves vers des poursuites judiciaires, était “limitée” aux membres du Parti. La nouvelle Commission pourra, elle, mener l’enquête sur toutes les personnes exerçant des missions d’administration au sein du service public : “Les fonctionnaires, les gestionnaires d’entreprises d’État, d’établissements scolaires et médicaux, les responsables d’administrations locales et tous ceux qui exercent une mission de service public” , détaille le quotidien singapourien Lianhe Zaobao. Qui plus est, elle sera expressément autorisée par la loi à placer les personnes en détention :

" Aux personnes suspectées d’avoir commis de graves crimes ou des manquements professionnels, qui pourraient s’enfuir ou se suicider, l’autorité pourra appliquer une mesure de détention pour enquête allant jusqu’à six mois” .

L’institution de ce nouveau mode de détention pour enquête est une manière d’officialiser et de légaliser une pratique déjà existante, mais restée jusqu’à présent dans une zone grise, écrit le South China Morning Post. Une méthode connue familièrement sous le nom de “shuanggui” (double règle) et précédemment exercée par la Commission de la discipline, et en dehors de tout cadre juridique, a jusqu’à présent interpellé, détenu et interrogé les membres du Parti soupçonnés de malversations. La nouvelle procédure “donne un cadre légal et standardisé à la campagne anticorruption” , selon un commentaire d’un responsable cité par le journal.

Inquiétudes sur les droits à la défense

Les juristes défenseurs des droits de l’homme avaient maintes fois critiqué ce système de détention exercé au sein du Parti communiste et hors de tout cadre légal. Bien qu’ils aient été réduits au silence par une répression accrue ces dernières années, certains expriment encore leurs doutes quant à la légalisation de ce système.

Le projet de loi sur la supervision prévoit des mesures de garantie des droits des personnes suspectées, commente le Lianhe Zaobao, mais les juristes estiment que ces mesures sont insuffisantes. “Selon le directeur du Centre de recherche sur la constitution et l’administration de l’université de Pékin, Jiang Ming’an, le projet de loi ne prévoit pas la présence d’un avocat auprès de la personne faisant l’objet d’une enquête, ce qui peut affecter les droits à la défense” . De son côté, l’avocat Si Weijiang, du cabinet Debund de Shanghai, cité par le journal, souligne que la Commission étant définie comme un organe politique – elle est l’émanation du Parlement – on ignore encore si elle sera soumise au code de procédure pénale.

Agnès Gaudu

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   Posté le 18-03-2018 à 15:46:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Libé tremble pour les corrompus.


« redoutée », « inquisition », « les défenseurs des droits de l’Homme s’inquiètent », « détentions secrètes », « accusations de torture »… Libé fouette pour les fonctionnaires corrompus, comme si les pots-de-vin coulaient dans ses propres caisses.

Surtout Libé s’insurge contre les « superviseurs non supervisés ». Le contraire semblerait un paradoxe, mais Libé nous rassure en ajoutant que « les services anti-corruption ne sont pas incorruptibles. Pékin a reconnu l’an dernier que 7.900 de ses enquêteurs avaient été poursuivis. » démontrant ainsi que la chasse à la corruption ne s’arrête pas aux portes du service anti-corruption lui-même.



http://www.liberation.fr/planete/2018/03/18/chine-la-chasse-aux-corrompus-passe-la-surmultipliee_1637056
Chine: la chasse aux corrompus passe la surmultipliée

«La pire menace pour le Parti»... Au pouvoir depuis cinq ans, Xi Jinping a engagé une campagne sans précédent contre la corruption, qui a sanctionné pas moins de 1,5 million de cadres du parti au pouvoir en Chine. Des millions de fonctionnaires de l’Etat pourraient à présent se retrouver dans le viseur.
Médecins, enseignants, cadres d’entreprises publiques... Un nouvel organe extra-judiciaire baptisé «Commission nationale de supervision» (CNS) vient d’être créé afin d’élargir à l’ensemble de la fonction publique la chasse aux corrompus. Ses pouvoirs seront définis mardi lors d’un vote du parlement.
Ce nouveau gendarme viendra compléter le rôle de la redoutée Commission de discipline du Parti communiste chinois (PCC), qui a mené ces dernières années une véritable inquisition contre les pots-de-vin, tant contre «les mouches» (les petits cadres) que les «tigres» (les hauts dirigeants).
D’aucuns soupçonnent que la campagne anticorruption lancée par le président Xi Jinping lui a aussi servi à écarter des opposants internes.
Mais les défenseurs des droits de l’Homme s’inquiètent surtout de voir la CNS donner une façade légale à une répression qui s’est traduite par des détentions secrètes et des accusations de torture.
Inscrit dans la constitution, le nouveau système «a l’apparence de la légalité» mais ne contient «aucune amélioration notable qui permettrait de garantir une procédure équitable», s’alarme Maya Wang, de Human Rights Watch.
Selon cette organisation de défense des droits de l’Homme, au moins 11 suspects sont morts en détention entre 2010 et 2015 alors qu’ils étaient interrogés par la Commission de discipline du Parti communiste.
C’est d’ailleurs l’actuel secrétaire adjoint de cette commission, Yang Xiaodu, qui a été élu dimanche à la présidence de la nouvelle institution étatique (CNS).
- 'Aucune garantie' -
La nouvelle loi, qui ne fait aucune mention du rôle d’un avocat, autorise la CNS à interroger des suspects pendant six mois. Les proches des personnes arrêtées doivent être averties dans les 24 heures, sauf si cela «risque de nuire à l’enquête».
«Il n’y aucune garantie de procès équitable, même pas les garanties élémentaires qui existent dans les procédures pénales chinoises», s’indigne Mme Wang.
Le régime reconnaît que ces détentions préventives visent à faire parler les suspects.
«Nous nous attachons à persuader les personnes sous enquêtes de rédiger des aveux», a expliqué un responsable provincial, en marge de la session annuelle du Parlement chinois, qui s’achève mardi.
Dans sa province du Zhejiang (est), la durée moyenne de la préventive atteint près d’un mois et demi, avant que les suspects soient déférés à la justice pénale, a-t-il précisé, tout en reconnaissant que ces derniers n’avaient pas droit à un avocat.
Témoin, Chen Qian, 58 ans, un cadre municipal de la province du Shanxi (nord), a été l’an dernier l’un des tous premiers fonctionnaires à être poursuivis en vertu du nouveau système de détention. D’abord arrêté pour deux chefs d’accusation, le total était arrivé à 38 lorsqu’il a été déféré au pénal.

- Superviseurs non supervisés -

«Chen Qian a avoué les 36 autres affaires pendant sa détention», a déclaré son avocat, cité dans des documents judiciaires.
La nouvelle Commission de supervision n’est elle même supervisée par personne, ce que Pékin justifie par la nécessité de pouvoir poursuivre éventuellement les dirigeants les plus haut placés.
«Ce qui nous inquiète, c’est que la CNS est placée au-dessus de la surveillance du système judiciaire», souligne Patrick Poon, d’Amnesty International.
Or, les services anti-corruption ne sont pas incorruptibles. Pékin a reconnu l’an dernier que 7.900 de ses enquêteurs avaient été poursuivis.
«Notre travail de contrôle rencontre des problèmes», a reconnu Zhou Chengkui, un ancien secrétaire adjoint du Parlement, dans un entretien récent à la Revue chinoise du droit.
Difficile de savoir combien de fonctionnaires pourront tomber sous la coupe de la nouvelle instance. Mais dans la seule ville de Pékin, où une Commission de supervision locale a été lancée à titre expérimental, le nombre de personnes potentiellement dans le collimateur a été multiplié par quatre, à un million, selon des responsables municipaux. Soit 5% de la population de la capitale.
AFP

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   Posté le 12-04-2018 à 09:54:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Chine: ouverture du procès d'un haut responsable du Parti communiste

Par AFP le 12.04.2018 à 04h05

http://www.challenges.fr/monde/chine-ouverture-du-proces-d-un-haut-responsable-du-parti-communiste_580207


Sun Zhengcai en mars 2017. AFP - WANG ZHAO

Le procès de Sun Zhengcai, le plus haut dirigeant chinois à tomber depuis cinq ans, s'est ouvert jeudi, dernier rebondissement en date de la campagne du président Xi Jinping contre la corruption.

Sun Zhengcai, une ancienne étoile montante du Parti communiste chinois (PCC), avait un temps été considéré comme un dauphin possible de Xi Jinping. Son procès a débuté jeudi matin à Tianjin (nord), devant le tribunal intermédiaire numéro un de la ville, a annoncé la cour sur les réseaux sociaux.

L'audience se déroule en présence de plus de 130 personnes, y compris des hauts responsables politiques et des médias, a précisé le tribunal.

Sun Zhengcai "doit être tenu pour pénalement responsable d'avoir recherché des faveurs pour des tiers et d'avoir illégalement accepté d'énormes sommes d'argent pour lui-même", avait annoncé la justice en février dernier lors de son inculpation.

Sa chute avait été révélée en juillet lorsque les médias officiels avaient rendu publique l'ouverture d'une enquête interne à son encontre au sein du Parti. La justice avait ensuite annoncé en décembre avoir ouvert sa propre enquête.

Sun Zhengcai était membre du groupe des 25 personnes les plus puissantes de Chine, le Bureau politique du PCC. Il a été démis de ses fonctions de chef du Parti dans la municipalité géante de Chongqing (sud-ouest).

C'est le plus haut dirigeant chinois à tomber pour corruption depuis Bo Xilai, ex-rival potentiel de Xi Jinping, condamné en 2013 à la prison à perpétuité.

M. Sun avait été précisément été nommé à Chongqing pour y faire le ménage après le règne de Bo Xilai.

La campagne contre la corruption engagée par le président Xi depuis son arrivée au pouvoir fin 2012 bat toujours son plein: celle-ci a provoqué la chute de plus d'un million et demi de cadres, selon un chiffre officiel. Mais certains soupçonnent l'homme fort du régime d'y recourir pour frapper ses adversaires politiques.

En octobre, la Commission d'inspection disciplinaire du PCC avait accusé Sun Zhengcai d'avoir été impliqué dans un "complot" dont la nature n'avait pas été précisée, en compagnie de deux autres ex-dirigeants déjà condamnés et emprisonnés: Zhou Yongkang, l'ex-chef des puissants services de sécurité, et Ling Jihua, ancien chef de cabinet de l'ex-président Hu Jintao.m

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Les médias occidentaux refusent de comprendre la loi chinoise dans l'affaire Meng


Source: Global Times Publié le 2018/10/8 23:13:40

http://www.globaltimes.cn/content/1122170.shtml________________________________________
Meng Hongwei, vice-ministre du ministère de la Sécurité publique , fait actuellement l'objet d'une enquête par la Commission de surveillance nationale de Chine pour violations présumées de la loi, selon un communiqué officiel publié dimanche par la commission. Une réunion convoquée tôt lundi matin par le comité du parti communiste du ministère de la Sécurité publique a révélé des informations selon lesquelles Meng aurait reçu des pots-de-vin et aurait été victime de violations de la loi.

Depuis vendredi, les médias étrangers ont commencé à rapporter que Meng, président d'Interpol, était porté disparu en Chine et que son épouse avait signalé l'affaire à la police française. Il y a de nombreuses suppositions qu'il pourrait faire l'objet d'une enquête. Mais les médias occidentaux ont délibérément utilisé des termes tels que "disparaître" et "faire disparaître" pour attaquer le système politique chinois. Ils utilisent encore ces mots même après la publication de la déclaration officielle.

Meng, en tant que haut responsable du ministère chinois de la Sécurité publique, est soumis au contrôle de la Commission de surveillance nationale. Il est tout à fait conforme à la loi que la commission enquête sur ses violations présumées graves de la loi. Sa position à Interpol n'est pas un bouclier pour échapper au droit chinois.

En 2011, Dominique Strauss-Kahn, alors directeur général du Fonds monétaire international (FMI), a été arrêté par la police américaine pour avoir agressé sexuellement une femme de chambre dans un hôtel du centre-ville de Manhattan. Kahn étant alors considéré comme un candidat fort à la présidence française, l'affaire a même affecté les élections de cette année-là. La police américaine l'a arrêté sans tenir compte de sa position de haut rang au FMI.

Imaginez si le président d'Interpol était un Américain et qu'il ait été arrêté par la police pour violations présumées de la loi à son retour aux États-Unis, y aurait-il un problème?

Le brouhaha des médias occidentaux découle de leur manque de respect pour la loi chinoise et de leur incompréhension de la campagne anti-corruption de la Chine. Partout où le système juridique de la Chine diffère de celui de l'Occident, ils considèrent avec arrogance ces différences comme des "défauts".

La promotion globale de l’état de droit est une politique nationale établie depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois. Depuis lors, la Chine a lancé une vaste campagne anti-corruption, apportant de grands changements à l'exercice du pouvoir. La campagne anti-corruption, un travail difficile, est une étape importante en Chine. La campagne s’appuie sur certains concepts de la gouvernance occidentale mais a été menée sur la base des réalités chinoises dans le but d’instaurer un environnement stable et propre pour l’exercice du pouvoir public.

Malheureusement, l'opinion occidentale applaudit rarement à la campagne de lutte anti-corruption menée par la Chine. Au lieu de cela, elle hurle et vitupère contre elle ou même brutalement l’interprète mal. Si les médias occidentaux attaquent la Chine pour son élimination des responsables corrompus, quelle justice peut-elle attendre de la part de la Chine dans leurs reportages?

L'enquête de Meng menée par la Commission de surveillance nationale de Chine adhère strictement à la loi de surveillance adoptée par la législature nationale du pays au début de cette année. Comme Meng occupait un poste à Interpol, son cas implique des communications et une coordination entre les organes de contrôle et les organes diplomatiques. Les médias occidentaux savent comment faire valoir cet aspect particulier et c’est ainsi qu’ils exercent leur rhétorique hégémonique.

Meng est le plus haut responsable sur lequel enquêter depuis l'entrée en vigueur de la loi sur la surveillance. Nous pensons que la nouvelle application de cette nouvelle loi aura un effet dissuasif magnifique sur d’autres responsables potentiellement corrompus.

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572 fonctionnaires punis lors de l'inspection de la répression des gangs



Source: Xinhua Publié le: 2018/11/4 10:57:21
http://www.globaltimes.cn/content/1125752.shtml

Au total, 572 fonctionnaires ont été sanctionnés lors de la première inspection par les autorités centrales chinoises de la répression nationale des crimes liés aux gangs.

Dix équipes d’inspection ont été envoyées dans 10 régions de la province en Chine pour effectuer l’inspection qui a duré un mois.

Grâce aux travaux des équipes d'inspection, un total de 1 791 affaires de corruption liées à des gangs et à des crimes organisés ainsi que les "porteurs de parapluie" derrière ces crimes ont été soumis à enquête, selon les statistiques du bureau du groupe principal de l'inspection .

En outre, au cours de la période d'inspection, les 10 régions inspectées ont démantelé 96 gangs et des actifs d'une valeur de plus de 5 milliards de yuans (726 millions de dollars) liés à de tels crimes ont été scellés ou saisis.

Les deuxième et troisième séries d’inspections devraient avoir lieu l’année prochaine afin d’inspecter toutes les régions au niveau provincial.

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