| | | | | | | | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
|  Posté le 25-01-2012 à 22:31:27   
| Le PRCF a lancé le 4 décembre un appel à l’action commune des communistes de France.
Nous publions cet appel visible également en ligne ici.
Ce texte est suivi de notre réponse, celle des Editions Prolétariennes.
APPEL de la CONFERENCE NATIONALE du P.R.C.F.
AUX COMMUNISTES DE FRANCE - 4 décembre 2011, Malakoff.
Face à l’offensive générale du capital contre les peuples, face à la crise explosive de l’U.E. et aux attaques frénétiques de Sarkozy, engageons l’action commune des communistes de France !
A la faveur de la crise aiguë du capitalisme et de son U.E. de malheur, la réaction passe à l’offensive générale contre les acquis et la souveraineté des peuples. Après la guerre impérialiste imposée à la Libye sous l’égide de l’OTAN et de Sarkozy, la guerre a commencé de fait contre la Syrie et l’Iran, non pour apporter à ces pays la « démocratie », mais pour leur faire subir le sort terrible du peuple irakien. En Europe, l’UE, pilotée par l’impérialisme allemand secondé par Sarkozy, impose une austérité géante et met en place ses proconsuls d’Athènes à Rome en attendant que vienne le tour d’autres pays. Chacun le sait : une fois passées les présidentielles, un terrible plan d’austérité va venir s’ajouter en France même aux incessantes mesures antipopulaires prises par le fascisant régime UMP.
Or, qui peut croire que le PS de Hollande (capitale : Maastricht) soit porteur de la moindre alternative progressiste ? Par son alignement sur l’Europe et sur le SPD, le PS creuse chaque jour un peu plus le lit de la droite dure et du FN. Celui-ci récupère le rejet légitime du « libre échange » cher aux monopoles capitalistes pour courtiser la classe ouvrière.
On ne peut davantage compter sur la direction du PCF. Chaque jour, reniant la juste campagne pour le « non » menée en 1992 par G. Marchais et H. Krasucki, Pierre Laurent, - qui préside à la fois le PCF et le PGE -, se fait l’avocat de l’euro.
Derrière Mélenchon, il répand le mensonge de l’ « Europe sociale » et de l’« euro mis au service des travailleurs » : comme si cette UE conçue pour briser le socialisme d’hier et pour interdire le socialisme de demain n’avait pas été programmée de A à Z pour casser, non seulement les avancées historiques résultant d’Octobre 17, de Stalingrad et de l’action du P C F dans la Résistance, mais aussi des Lumières, de la Révolution française… et de la Grèce antique, créatrice des premières formes de citoyenneté.
Dans ces conditions, les organisations communistes qui, à l’intérieur ou à l’extérieur du PCF, se réclament toujours de l’indépendance nationale et du socialisme, ne peuvent continuer à s’ignorer avec pour seul horizon une ruineuse « concurrence libre et non faussée » entre militants du drapeau rouge. Pour reprendre espoir, les communistes, les travailleurs, les républicains progressistes, ont besoin que ceux qui refusent la « mutation » et qui restent fidèles au combat de classe, PARLENT D’UNE SEULE VOIE dans les manifestations populaires et à la porte des entreprises.
Certes il n’est guère possible dans un premier temps de fusionner les organisations communistes existantes dont chacune porte une part de légitimité. Mais étant donné les grands affrontements de classes qui s’annoncent, les travailleurs ne comprendraient pas que les communistes ne travaillent pas ensemble sur des points où ils sont déjà largement d’accord. Et c’est possible. Déjà le PRCF a signé des textes communs avec l’URCF et le RCC. Il a agi en commun avec des camarades de Réveil communiste et de Rouge Vif Paris. Il a d’excellentes relations avec la section PCF de Douai et a mené une action commémorative commune avec le PCF 62. A bien des endroits « en bas », la barrière artificielle entre communistes cartés au PCF et communistes écartés du PCF, est tombée : on se parle et on agit ensemble quand on peut. C’est nécessaire car sans unité d’action, soit nous sommes inaudibles, soit nous risquons d’être instrumentés au sein des alliances plus larges que nous essayons de construire les uns et les autres.
L’union est nécessaire également car sans elle, les syndicats, -y compris ceux qui ont une tradition de lutte -, peuvent devenir une proie facile pour la collaboration de classes qui plus que jamais mène à la défaite. L’union est nécessaire car la décomposition de la nation va un rythme tel (industrie, agriculture, services publics, école, laïcité, langue et culture, recherche, Sécu, retraites…) que les grands acquis que le PCF et la CGT ont conquis sous le Front populaire et à la Libération, seront tous liquidés très rapidement si nous ne réagissons pas dès maintenant, fortement et ENSEMBE.
C’est pourquoi face à la dictature de l’UE et du CAC 40, nous proposons de mettre en place, formellement ou pas, une Convergence d’Action Communiste qui mènerait de front trois campagnes :
- la première vise à faire front ensemble contre les guerres impérialistes présentes et à venir ;
- la seconde vise à combattre la criminalisation du communisme et de son histoire en montrant qu’elle va de pair avec la montée en puissance des fascistes et de la fascisation ; si ce mot ne convient pas à tous, - bien qu’à nos yeux il s’avère plus juste de jour en jour - trouvons d’autres expressions, mais ne reculons pas devant la tâche car à terme c’est notre liberté d’expression en France qui est menacée ; à l’heure où arborer l’effigie du Che coûte deux ans de taule en Pologne, où le gouvernement PASOK-fascistes grec cible le KKE, où Obama met la pression sur Cuba et l’ALBA, agir sur ce terrain relève autant pour nous de l’internationalisme prolétarien que de l’autodéfense
- la troisième vise à conduire ensemble une campagne sur le thème : sortons la France de l’UE ET de son maudit euro afin de restaurer l’indépendance nationale et les acquis du CNR, de promouvoir la coopération internationale, de créer les conditions d’un rassemblement populaire isolant le grand capital et rouvrant à notre peuple la voie du socialisme.
Ces tâches sont incontournables et à lire les textes des uns et des autres, elles font déjà l’accord général ? Alors pourquoi ne pas « marcher côte à côte et frapper ensemble », comme disait Lénine ? Le PRCF ne propose pas que nous nous retrouvions sur SES bases mais sur celles qui, en l’état, semblent les plus consensuelles. Et le PRCF, - qui ne croit pas au possible redressement du PCF mais admet parfaitement que d’autres y croient ou que, sans y croire, ils pensent utile de militer au PCF -, ne met pas en préalable l’appartenance ou pas au PCF. Ayant l’honneur de compter dans ses rangs nombre de vétérans incontestables, notamment deux députés historiques dont l’un est adhérent au PCF, et plusieurs figures des FTPF et des FTP-MOI, le PRCF demande simplement que chaque organisation ETUDIE sa proposition collectivement et sereinement. Car si nous ne parvenions pas à nous UNIR DANS LA LUTTE dans les graves circonstances présentes, nous finirions par nous rendre aussi coupables que la direction du PCF de la destruction finale du parti communiste, avec tout ce qu’elle signifie de malheurs passés, présents et A VENIR pour notre pays. Nous demandons donc que chacun veuille bien répondre avec bienveillance à notre demande, si possible avant la fin de l’année.
Nous publierons les réponses et si possible, nous proposerons une date commune (1) pour que chaque organisation puisse dire son mot lors d’une rencontre que tous les vrais communistes appellent de leurs vœux.
Avec nos fraternelles salutations.
Au nom de la conférence nationale :
Georges Hage, président d’honneur du PRCF, député honoraire du Nord ;
Léon Landini, a. officier FTP-MOI, président-délégué du PRCF,
Jean-Pierre Hemmen, président du CPN du PRCF, fils de Jean Hemmen, fusillé au MontValérien ;
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF,
Antoine Manessis, responsable du PRCF aux relations unitaires,
Daniel Antonini, responsable du PRCF aux relations internationales
Pierre Pranchère, a. FTPF, a. député.
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
| Posté le 25-01-2012 à 22:41:11
| A propos de l'appel à l'unité d'action du PRCF :
Le point de vue des Editions Prolétariennes
L’unité d’action que propose le PRCF sur quelques points précis est tout-à-fait nécessaire.
« faire front ensemble contre les guerres impérialistes présentes et à venir » .
Lors de la guerre impérialiste en Libye, le ROCML, la JCML et nous-mêmes avons lancé plusieurs appels à des organisations qui se réclament du marxisme-léninisme, dont le PRCF.
Mais nous avons rencontré très peu d’échos et le PRCF ne nous a pas répondu.
Souhaitons que ceci ne se reproduise pas si la paix était de nouveau menacée, en particulier par notre pays, et que nous opposerions un vrai front commun à l’impérialisme.
« combattre la criminalisation du communisme et de son histoire en montrant qu’elle va de pair avec la montée en puissance des fascistes et de la fascisation »
C’est aussi un de nos objectifs essentiels.
« conduire ensemble une campagne sur le thème : sortons la France de l’UE ET de son maudit euro afin de restaurer l’indépendance nationale et les acquis du CNR, de promouvoir la coopération internationale, de créer les conditions d’un rassemblement populaire isolant le grand capital et rouvrant à notre peuple la voie du socialisme. »
En ce qui concerne l’Europe, elle n’est pas « pilotée par l’impérialisme allemand secondé par Sarkozy » mais dominée conjointement par les impérialismes français et allemand.
La France n’est nullement assujettie à une Europe supranationale et n’en subit aucune dictature mais elle en est un des deux oppresseurs .
En conséquence l’ indépendance nationale de la France n’est en aucun cas menacée à l’heure actuelle. Au contraire c’est notre pays qui impose son diktat à d’autres pays européens tout en se disputant avec l’Allemagne le leadership.
Les guerres d’agression et la subversion au sud de la Méditerranée ainsi que les polémiques autour de la Turquie et du génocide des Arméniens illustrent cette guerre des chefs.
Le FN préconise de sortir de l’Euro dans le cadre du capitalisme, ce qui aboutirait à une baisse historique des salaires. Reprendre une telle revendication ne ferait pas avancer d’un pouce la révolution socialiste.
Mais nous nous opposons sans réserve aux règlements antipopulaires imposés aux peuples européens par les monopoles et les banques franco-allemands, en promouvant l’unité entre les peuples et l’internationalisme prolétarien.
Dès la prise du pouvoir, nous devrons procéder à la dénonciation des accords réactionnaires comme celui de Maastricht, à la sortie de l’Union Européenne et de l’OTAN.
Dans le cadre du socialisme, la France devrait proposer des rapports d’égalité à l’ensemble de ses voisins au lieu de vampiriser leurs dettes.
Mais à l’heure actuelle il importe d’ établir une ligne de conduite commune envers les partis bourgeois qui défendent les intérêts des monopoles et du CAC 40.
Nous devons rejeter toute forme de chauvinisme et d’Union Sacrée autour de ces intérêts et défendre exclusivement les intérêts des masses contre l’austérité, le chômage, la baisse des salaires, la suppression des protections sociales, du droit à la retraite, à la santé, à l’éducation…
Nous devons soutenir et populariser la lutte classe contre classe et toutes les formes de résistances à l’oppression et à la fascisation.
Nous devons dénoncer la collaboration de classe et les diverses « solutions » réformistes à la crise du capitalisme, telles que le financement public des entreprises privées sous ses différentes versions de « pôle public de financement » .
En particulier il est nécessaire que les communistes se prononcent définitivement sur la nature réactionnaire du parti socialiste.
Si ce dernier était présent en second tour face à Sarkozy, l’occasion nous serait donnée de manifester nos positions communes en refusant toute forme de soutien à l’austérité de droite comme « de gauche » , de rejeter l’une et l’autre sous l’étiquette « bonnet blanc et blanc bonnet » , et de déposer par exemple dans l’urne un bulletin portant l’inscription « je vote communiste » .
Editions Prolétariennes
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| | zorba | | Militant de valeur |  | | 366 messages postés |
| Posté le 26-01-2012 à 06:09:29
| C'est le minimum "vital", aucune voix communiste pour un candidat socialiste ayant voté Maasttricht, laissé faire Lisbonne et soutenant les guerres de l'impérialisme en Afghanistan, Irak et Lybie avant d'autres probables.
Sans candidat communiste, pêche à la ligne ou ballade en vélo.
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On se lasse de tout excepté d'apprendre. Virgile |
| | Alex | | " une révolution violente est in&eacut | | Pionnier | | 14 messages postés |
| Posté le 03-03-2012 à 12:38:13 
| Salut,
il serait utile de lire l'analyse critique de ce texte réalisée par l'OCF. (publiée sur ce forum)
Le PRCF et en tout cas ses dirigeants ont découvert la trahison révisionniste lorsqu'ils sont sortis du P"c"F ! dans les années 90.
Ils ne font aucune critique sur l'invasion de la Hongrie, de la Tchéco, de l’Afghanistan. Pour eux la Russie était toujours communiste de 56 à la chute du mur !
Leur but : tenter de réunir les "vrais communistes", c'est leur expression, pour reprendre l'appareil du parti.
Ce sont des opportunistes, qui saupoudrent leur "programme" d'un peu de nationalisme
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Socialisme ou barbarie. |
| | zorba | | Militant de valeur | | | 366 messages postés |
| Posté le 03-03-2012 à 15:13:31
| Découverte de la trahison révisionniste : que des militants communistes aient continuer à défendre l'URSS n'était peut-être pas une erreur quand on voit l'évolution accélérée vers le capitalisme et les dégâts humains qui vont avec.
En attendant le système communiste soviétique a disparu laissant au chômage ses détracteurs de toujours, de ceux qui hurlaient contre le pacte germano soviétique à tous les illusionnistes des droits de l'homme, de Berlin, Hongrie, Tchéquie et Afganistan réunis pour remettre sur rails l'impérialisme et son mode d'exploitation capitaliste, y compris en Chine, pays qui n'a pas été critiqué comme étant révisionniste, serait-il resté capitaliste et respectueux des droits de l'homme.
L'histoire se demandera bien un jour pour quelles raisons.
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| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
| Posté le 04-03-2012 à 00:03:36
| On peut s'interroger sur l'évolution du révisionnisme en URSS. C'est compréhensible quand on ne possède pas d’information de première main et quand l'impérialisme continue de désigner l'URSS comme un ennemi alors que le capitalisme y avait déjà été restauré.
Mais ce fut une erreur de continuer à défendre au nom du socialisme un pays qui pratiquait déjà l'impérialisme.
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| | zorba | | Militant de valeur | | | 366 messages postés |
| Posté le 04-03-2012 à 05:04:07
| La construction de l'URSS était, si l'on regarde les rapports de force des années 20, un impérialisme.
Les peuples passés sous l'autorité russo bolchévique auraient-ils voté pour la privation des libertés religieuses, l'abolition de la propriété privée et l'installation d'un pouvoir autoritaire, doux euphémisme dominical.
Tout système de pouvoir reste plus ou moins impérial, et pour gérer des millions de km^2, il faut aussi des préfets, des militaires et un système répressif. Le régime soviétique n'y a pas échappé et faire croire que tout est possible à la base sans pouvoir central reste utopie sans lendemain.
Pareil pour la Chine, pays qui compte parmi ceux qui appliquent le plus régulièrement la peine de mort.
Ni l'URSS, ni la Chine ne peuvent se tenir à l'écart des moyens de répression, pour protéger leurs frontières avec des militaires, pour encadrer leurs opposants, y compris en les condamnant à mort, et quelques fois bien rapidement.
Comme les pays capitalistes le font dans le plus grand silence.
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| | Alex | | " une révolution violente est in&eacut | | Pionnier | | 14 messages postés |
| Posté le 04-03-2012 à 14:21:58
| Zorba développe les théories classiques de "l'état en soi", de la "répression en soi".
Rien n'est adossé à une analyse concrète et DE CLASSE des situations auxquelles il fait référence.
Donc Zorba nous sort un bla bla idéologiquement anar, très consensuel, politiquement correct : capitalisme, communisme c'est pareil. Ni Hitler, ni le front populaire etc ....
Rien à dire dans ce type de propos qui relèvent de l'opinion et pas de l'analyse -
On ne discute pas avec les croyants sur le sexe des anges, sauf à se mettre à croire - comme eux - que les anges existent !
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| | zorba | | Militant de valeur | | | 366 messages postés |
| Posté le 04-03-2012 à 15:20:07
| Je n'ai jamais fait l'amalgame "Ni Hitler, ni front populaire", pas d'avantage confondu "Capitalisme et Communisme". Sauf à m'être mal exprimé ce qui peut arriver à tout le monde.
Je n'épiloguerai pas non plus sur l'analyse et l'opinion, c'est un domaine réservé auquel je suis étranger, probablement à cause de mon athéisme héréditaire.
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| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
| Posté le 04-03-2012 à 19:55:30
| zorba a écrit :
La construction de l'URSS était, si l'on regarde les rapports de force des années 20, un impérialisme… |
Dans les années 20 la Russie était menacée par l’Europe et ne dominait aucun pays.
C’est seulement lors du Pacte de Varsovie, conçu par Khrouchtchev, que des relations inégales ont été établies. Ce Pacte faisait pièce à l’OTAN mais il était construit sur le même moule, donnant à la Russie un rôle dominant.
La répression de la contre-révolution n’est pas l’impérialisme, la dictature du prolétariat non plus.
L’impérialisme possède une base économique et son histoire tire son origine du colonialisme, ou dans le cas du social-impérialisme, des rapports inégaux entre la Russie et ses satellites.
Par contre il faut certainement tirer des leçons de la première expérience du socialisme et en particulier de la notion de parti père, qui a perverti l’alliance internationaliste des partis communistes. Les partis communistes de notre époque doivent élaborer leur tactique et leur stratégie en toute indépendance, sans prendre pour modèle tel ou tel parti et surtout sans obéir aveuglément à ses directives.
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| | zorba | | Militant de valeur | | | 366 messages postés |
| Posté le 04-03-2012 à 20:32:41
| Les militants communistes français ont renforcé le mouvement révolutionnaire en France quand l'organisation était basée sur la fidélité à l'Internationale, le PcF n'était que la SFIC. Ce furent les militants les plus déterminés et les plus sévèrement réprimés, aussi bien par les faux alliés du front populaire, que par les pétainistes pendant la guerre.
Dès la fin de la guerre, les partis communistes ont été confrontés à un adversaire aussi dangereux que le nazisme, l'impérialisme américain. Dès le débarquement, les USA n'avaient en tête que l'extension de leur sphère d'influence, la partie occidentale de l'Europe libérée par les troupes américaines mais aussi la partie orientale que la mise en place de l'OTAN et la remilitarisation de l'Allemagne non dénazifiée allaient renforcer pour porter les coups les plus rudes aux pays de la zone occupée par les troupes soviétiques.
En 1949, avec la création de la RFA, suivie de près par les accords de la CECA, les politiques occidentales avaient viré à l'anticommunisme, et elles n'ont jamais varié. Aussi bien avec les partis de droite qu'avec les partis dits de gauche, socialistes ou radicaux.
Les communistes français ont pactisé avec leurs adversaires, l'histoire a montré que c'était une erreur mortelle.
On peut chercher d'autres explications dans les relations entre les partis communistes restés fidèles à l'URSS. Depuis la dissolution du Komintern, abandon de l'internationalisme par les russes, les partis occidentaux n'avaient plus grand soutien ni raison de faire la révolution dans un monde passé officiellement sous tutelle américaine, donc forcément "démocratique" et libéral.
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| | marquetalia | | Grand classique (ou très bavard) | | 10814 messages postés |
| Posté le 04-03-2012 à 21:14:07
| le parti "die linke" en allemagne est bien loin d etre "socialdémocrate",sinon pourquoi les nazillons du lander de la sarre tagueraient ils sur les pancartes de ce parti "die linke=kommunismus"?
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