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sti
PcMaN a écrit :


Tous les PC sont vendus avec Windows


On le sait bien, on sais aussi que c'est pas "légal", que tu es en droit de demander au marchand de te vendre l'ordi SANS le systéme d'exploitation et de te défalquer le prix de celui-ci du prix de l'ordi.

Aussi on sait que le capitalisme se targe d'avoir de belles lois anti-trust ... et qu'on vie la gloire des quasi-monopoles privé (qui va s'accroissant )

Voilà juste une preuve parmis les milliers d'autres de l'hypocrisie du systéme.
PcMaN
C'est aussi le résultat d'une concurrence déloyale de Micros$ft.
Tous les PC sont vendus avec Windows et la bureautique ne rime qu'avec Office. C'est presque un nom commun.
sti
Il y a des dévellopeurs qui jouent le jeu, indéniablement, et par millier dans le monde. Mais du fait du systéme économique, cela profite toujours en fin de compte au commerce qui utilise leurs travaux.
A chaque logiciel dévellopé sous licence type GNU, il ya son pendent commercialisé, à partir des sources du premier.
L'éducation à la consomation "de masse", le manque d'instruction du "savoir" informatique (connaissance des bases du fonctionement hardware, connaissances du travail de programation logiciel ou des différents standart du web ...) font que les millions de personnes qui peuvent utiliser l'informatique (reste des milliards qui n'y ont pas accés), le font à travers le payant.
Combien d'utiliteurs de word pour les utilisateurs de log gratuit.
Combien d'utilisateurs d'IE pour des utilisateurs firefox
Combien de personnes montent leur PC pour ceux qui achétent montés ...
PcMaN
Je ne jouais pas sur les mots ...
Finimore
PcMaN a écrit :

Par ailleurs je le répète, de dire que Linux adapte ses programmes à Windows ça n'a pas de sens.


rend compatible ....
PcMaN
Que certains en fasse le commerce soit.

Cependant il existe une réelle communauté de développeurs pour lesquels il n'y a aucun intérêt financier derrière à le faire.

Par ailleurs je le répète, de dire que Linux adapte ses programmes à Windows ça n'a pas de sens.
gorki
L'alliance Microsoft-Linux bouleverse l'informatique
LE MONDE | 04.11.06 | 12h44 • Mis à jour le 29.01.07 | 17h00

n concluant un accord technique et commercial inattendu avec l'éditeur Novell, Microsoft fait un virage stratégique à 180 degrés. Il s'incline devant la volonté de ses clients d'utiliser aussi le système d'exploitation libre Linux et permettra à la version commercialisée par Novell (Suse) de fonctionner harmonieusement avec son propre système Windows. Les deux sociétés vont créer un centre de recherche commun.

Cette alliance dévoilée jeudi 2 novembre à San Francisco par le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, et celui de Novell, Ron Hovsepian, durera au moins jusqu'en 2012.
Jusqu'ici, la firme fondée par Bill Gates combattait avec acharnement depuis des années Linux sans réussir à l'empêcher de s'adjuger, grâce à sa fiabilité et sa flexibilité, une part importante du marché des serveurs informatiques. De nombreuses entreprises souhaitent depuis longtemps pouvoir utiliser à la fois cette technologie et celle du numéro un mondial des logiciels. Elles pourront bientôt le faire aisément en faisant fonctionner dans des environnements virtuels Suse Linux Enterprise Server sous Windows Longhorn ou vice-versa.
Aucune des deux entreprises ne commercialisera le produit de son partenaire. "Cet accord va réellement contribuer à réduire la division entre les logiciels libres et ceux dont le code est une propriété intellectuelle. Je reconnais volontiers que Linux joue un rôle important dans le mélange de technologies que nos consommateurs utilisent", a déclaré M. Ballmer. Il a ajouté que Microsoft entendait toujours promouvoir Windows contre Linux, assurant la compatibilité avec Suse seulement si ses clients la demandent. "Cet accord apporte à la fois l'interopérabilité et la tranquillité d'esprit aux consommateurs", résume M. Hovsepian.
PAS UN AVEU DE FAIBLESSE
Pour les analystes, la décision de Microsoft ne doit pas être interprétée comme un aveu de faiblesse pour un groupe qui peine à s'imposer sur Internet face à Google, dans la musique face à Apple, et se trouve même menacé dans son bastion des logiciels bureautiques par une alliance Google, Sun, Oracle.
L'accord avec Novell devrait beaucoup bénéficier aux logiciels pour serveurs de Microsoft en assurant aux entreprises qu'elles peuvent investir sans risques à la fois dans Linux et Windows. Ces deux systèmes n'ont cessé de prendre des parts de marché, pas vraiment l'un à l'autre, mais surtout au détriment des mini - et même des grands - systèmes utilisant Unix.
Les ventes de programmes pour serveurs par Microsoft représentent aujourd'hui 10 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros) par an et leur croissance était de 17 % au dernier trimestre.
En revanche, certains partisans de Linux s'inquiètent des conséquences de l'accord. Microsoft s'est engagé à ne pas poursuivre pour atteinte à la propriété intellectuelle les développeurs et utilisateurs de Suse Linux, mais se réserve le droit de le faire pour les autres versions du système d'exploitation libre. "C'est très dangereux", estime Bruce Perens, expert et promoteur de Linux. "Il y a une menace implicite : vous achetez les licences Microsoft Novell ou vous risquez de vous retrouver devant un juge."
Le premier bénéficiaire de l'accord est clairement Novell. Il y a plus d'une décennie, l'éditeur avait tenté de se poser en rival de la firme fondée par Bill Gates, notamment en achetant les logiciels bureautiques Borland et WordPerfect et en les mariant à son propre système d'exploitation. La stratégie avait totalement échoué. L'alliance avec son vieil ennemi va donner à Novell un avantage considérable sur son concurrent Red Hat, le premier distributeur de Linux. "Novell vient de faire un bond considérable en matière de crédibilité", souligne Stephen O'Grady, analyste de RedMonk. Matthew Szulik, le directeur général de Red Hat, a immédiatement réagi : "Linux est maintenant un composant essentiel de l'infrastructure de la technologie de l'information", a-t-il déclaré, qualifiant aussi Novell de "société fragilisée et vulnérable".
Egalement affaibli par la nouvelle stratégie de distribution d'Oracle, numéro deux mondial des logiciels, Red Hat a perdu près de 15 % à Wall Street depuis dix jours. Dans le même temps, le titre Novell a gagné plus de 14 %. (1) Eric Leser
Article paru dans l'édition du 05.11.06.

(1) comme quoi on peut être vulnérable mais raporter gros
Les accords passés librement par les gens les plus libre peuvent faire des heureux
Comme par exemple l’annonce de licenciement dans les multi-nationale peux faire gagner de l’argent en bourse (fonds de pension) etc.



Un autre article sur les enjeux financiers des tractations dont sont l’ojet les logiciels « libres » tel que linux.

Après avoir signé un accord controversé avec Microsoft, Novell, éditeur de solutions open source, pourrait se voir interdire par la Free Software Foundation (FSF) la commercialisation d'une nouvelle distribution du système d'exploitation GNU/Linux, rapporte Reuters dans une brève datée du 2 février 2007. En novembre 2006, Microsoft et Novell ont signé un accord visant à améliorer l'interopérabilité entre leurs systèmes d'exploitation respectifs, le très propriétaire Windows et Suse, une distribution commerciale du système GNU/Linux. Peu de temps après, Steve Ballmer, CEO de Microsoft, a déclaré que l'OS libre utilise la propriété intellectuelle de la firme de Redmond. Autrement dit, parmi les distributions commerciales de Linux (Suse, RedHat, Mandriva...), seule celle éditée par Novell serait légale ! Embarrassé, Ron Hovsepian, CEO de Novell, s'est immédiatement désolidarisé des propos tenus par Ballmer, sans rassurer la Fondation pour le logiciel libre.

Cité par Reuters, Eben Moglen, professeur de droit à l'université de Columbia, NYC, et conseiller juridique de la FSF, a déclaré vendredi dernier : « La communauté fera tout son possible pour interférer dans ce contrat et tout autre contrat du même genre. Nous avons de bonnes raisons d'être concernés, c'est le début d'une agression significative autour des brevets par Microsoft ». Fondée par le père du logiciel libre, Richard Stallman, la FSF contrôle une partie des droits de propriété sur GNU/Linux, néanmoins cela ne lui permet pas de s'opposer à l'édition d'une distribution, tout au plus à l'édition de certains morceaux du noyau (kernel). A ce jour, la Fondation n'aurait pris aucune décision, mais devrait se prononcer dans les deux semaines à venir. Si une action est engagée, elle s'appliquerait à de nouvelles versions de solutions basées sur GNU/Linux, vraisemblement couvertes par la licence publique générale 3ème mouture (GPLv3). Interrogé par Reuters, Novell a indiqué étudier la décision finale de la FSF et « réagir en conséquence ».

Vous remarquerez, que l’on retrouve les mêmes noms dans ce petit monde très, très, désintéressé

.

Message édité le 28-02-2007 à 16:06:21 par gorki
Finimore
PcMaN a écrit :

Linux n'a rien de compatible Microsoft c'est un système d'exploitation comportant de multiples distributions à part entière.


Si LINUX adapte ses programmes au standard Windows !!!
PcMaN
Linux n'a rien de compatible Microsoft c'est un système d'exploitation comportant de multiples distributions à part entière.
Finimore
gorki a écrit :

Ensuite ces logiciels ne servent même pas à lutter contre le monopole Microsoft , parce-que la plupart du temps ils sont rendu compatible avec ses systemes d'exploitations.


C'est vrai ! il n'y a qu'a voir le cas de LINUX.
Linux est aux logiciels, ce que Max Havelar est au commerce équitable pour le café...
 
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