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sti
Puis d'autre articles ou il est fais mention qu'une fois pour toute, la solution militaire dois s'arrêter, etc ...

Moi qui suis ce qui ce dit en israël depuis un petit moment, je veux juste dire que les clivages semblent bouger, c'est intéressant pour l'analyse, pour l'action cela ne dois pas détourner les palestiniens des objectifs fondementaux.
sti
Ha'aretz , 31 octobre 2006

Un certain nombre d'étudiants ont hué Peretz pendant son discours en
l'appelant "tueur d'enfants", faisant apparemment référence au nombre
d'enfants tués au cours de la récente guerre au Liban et aux opérations
militaires israéliennes dans la bande de Gaza. Ils ont brandi des pancartes
: "Peretz a promis de l'éducation et des fonds ¬ Tout ce que nous avons eu,
ce sont des tanks et des cadavres" et "A Gaza, on a faim ¬ Arrêtez
l'occupation".

Les manifestants ont accusé Peretz d'avoir "promis une révolution sociale,
mais d'avoir conduit Israël dans une nouvelle guerre financée par un
gouvernement raciste qui s'intéresse plus à la menace iranienne qu'à la
menace socio-économique." Des manifestants se tenaient à l'entrée de
l'auditorium où Peretz devait parler, pour tenter d'empêcher les autres
d'entrer.

Matan Kaminer, étudiant et refuznik, qui se trouvait dans la salle, a dit
que la police a dispersé les manifestants en quelques minutes, usant de
force excessive.

sti
Ha'aretz , 4 novembre 2006

Tel-Aviv : Un "S.O.S. Gaza" pendant l'hommage à Rabin

Des organisations pacifistes israéliennes se préparent à protester contre la
situation à Gaza au cours de la manifestation de samedi (soir) qui marquera
le 11ème anniversaire de l'assassinat d'Itzhak Rabin.

Un communiqué publié par ces organisations explique la situation à Gaza est
d'une extrême gravité, en particulier à cause du manque d'eau,
d'électricité, de médicaments et de produits de première nécessité. Le
communiqué explique encore que cette situation a pour origine le boycott
imposé à l'Autorité palestinienne par Israël et une partie de la communauté
internationale depuis l'élection d'un gouvernement dirigé par le Hamas.

Pendant la manifestation, ces organisations distribueront 2.000 ballons
noirs portant l'inscription "S.O.S. Gaza". Elles comptent former une chaîne
humaine avec les manifestants.

Mercredi, l'armée israélienne a lancé une opération dans la bande de Gaza
autour de la ville de Beit Hanoun pour, dit-elle, faire cesser les tirs de
roquettes Qassam. Depuis le début de cette opération, 36 Palestiniens ont
été tués.


Comme je disais, une évolution de l'opinion publique.
Rien de plus rien de moins.
sti
qu'il n'y ait pas de camps "progressites" je suis d'accord, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire d'ailleur, je me suis peut être mal exprimé.
J'ai bien dit que ce qui représenté "la gauche" en israël (travailliste) montre bien sa véritable nature.
Tout ce que tu reléves dans le texte est écrit par un intellectuel israëlien. Et c'étais cela le sens de mon intervention: la faillite des politiciens israëliens, tous vas-t-en guerre, fascistes, mais que cela soit relever aujourd'hui par un nombre plus important d'intellectuels, que les élections soient peu à peu déserté par les israëliens, qu'une "gay pride" soit soutenu etc ... montre une évolution de l'opinion publique.
Rien de plus, rien de moins
D'autres manisfestations ont lieu aujourd'hui contre l'engagement militaire.

Je pense malgrè tout comme toi que, politiquement, cela ne représente rien qui soit succeptible de relancer un espoir de "négociations" viables pour les palestiniens et qu'ils n'obtiendrons que ce qu'ils prendrons. c'est le message principal que tu as raison de rappeler.
Reste le débat sur la nature de "ce qu'ils obtiendront", vu le niveau de corruption politique des " élites " du coté palestinien. Tous bourgeois, affairistes, avec des billes dans des secteurs clefs de ce que pourrait être un état palestinien viable.
Les ML ont peut être un mot à dire la dessus ? ou alors on appel tout les réfugiers à aller se faire tuer sans conditions ?
armenak
Ha'aretz, 3 novembre 2006

La crise est grave et le silence assourdissant Gideon Samet



Un étrange silence s'est abattu sur la scène politique israélienne. Cettesemaine, nous sommes tombés très bas. C'est difficile à croire, mais cesjours-ci, les pires que nous connaissons depuis la création de l'Etat, seulun pépiement a salué la marche accablante d'Avigdor Lieberman vers les plushautes marches du gouvernement.

Les ex-stars du Parti travailliste ont chuchoté leur opposition , laissantainsi la place à un seul homme de bien, Ofir Pines-Paz, qui a démissionné[de son poste de ministre] suite à l'entrée au gouvernement du Raspoutined'Ehoud Olmert. Mais rien de la part de personnalités clés comme AvishaïBraverman ou Ami Ayalon, ni de Matan Vilnaï, sur le sens politique del'ascension météorique de ce politicien quasi fasciste . Leur silence est dû,en grande partie, à ce qu'Amir Peretz a exigé qu'en cas de désaccord public,ils renoncent à leur siège à la Knesset.

(...) Les organisations qui en temps normal se battent pour des normes degouvernement honnêtes, qui se ruent à la Cour suprême pour tout soupçon decorruption, ont délaissé l'espace public alors que la corruption politiquedes plus hauts rangs de l'Etat faisaient une place douillette à Lieberman.
Les seules voix de protestation, à quelques exceptions près, sont venues des médias (responsables de tout, comme chacun sait) et de députés arabes dont Lieberman souhaiterait voir exécuter certains.

Des nouvelles d'Ehoud Barak, de l'autre côté de l'océan. L'homme qui se décrivait comme un coureur de fond voit s'approcher l'occasion d'entrer au gouvernement. Olmert le veut à ses côtés. Pour survivre, Olmert est aujourd'hui obligé d'acheter tout ce qui bouge. Peretz, le rival méprisé de Barak, pèse le pour et le contre. Barak, lui non plus, n'a pas dit un mot sur Lieberman. Pour quoi faire, après tout, alors qu'il touche son but du doigt?

Entre temps, alors que Lieberman a été nommé stratège en chef du
gouvernement, nos dirigeants ont reçu le soutien du vice-ministre
(travailliste) de la défense, Ephraïm Sneh. Lui qui aime tant discourir sur les valeurs n'a rien trouvé à dire sur Lieberman. J'imagine le ministre des menaces stratégiques, qui a rarement tenu un fusil dans les mains, convoquant l'ancien général Sneh pour discuter de la manière d'introduire les méthodes russes en Tchétchénie contre la menace venue de Gaza.

L'autre jour, Lieberman n'a pas dit la vérité quand il a tenté d'expliquer ce qu'il avait voulu dire exactement avec cette comparaison. Il a hurlé sur les journalistes qu'il a accusés de déformer ses véritables intentions : établir un gouvernement différent dans les Territoires palestiniens, tout comme Vladimir Poutine l'a fait dans la province rebelle en tuant des dizaines de milliers de personnes et en détruisant des villes entières. Le président Mahmoud Abbas et le Fatah ne sont pas assez bons pour lui, ni bien sûr le gouvernement élu du Hamas. Alors, qui donc souhaite-t-il y amener?
Qui d'autre Lieberman pense-t-il pouvoir tromper, maintenant qu'il a aveuglé le premier ministre et un Parti travailliste claudiquant ?

La vérité est, évidemment, que cette crise extrêmement grave montre qu'il faut secouer la direction politique du pays, devenue depuis longtemps une sombre farce. Mais tout ce qui reste de ce système branlant et criblé de trous, ce sont quelques has been et quelques-uns qui, comme chez Kafka, se sont réveillés un matin libermanesque pour découvrir qu'ils s'étaient transformés en cafards.

Israël est peut-être pauvre en ressources naturelles, mais on nous a
toujours dit qu'il était riche en ressources humaines. Avec une arrogance colonialiste, Lieberman a dit cette semaine que les Palestiniens devaient trouver un de Gaulle pour que nous puissions leur parler. Ce type a le sens de l'humour. Que dirait-il si leur de Gaulle voulait faire d'Israël une autre Tchétchénie?

Même Yossi Beilin n'a pas parlé trop fort. Le somptueux petit déjeuner
auquel il avait invité il y a 9 mois son rival idéologique, pendant lequel
il avait généreusement chanté ses louanges (dans l'esprit de la gauche chic, mais dans un moment d'égarement), n'a pas été seulement l'une de ses pires erreurs politiques : ce fut aussi une approbation.

Et où est l'ancien premier juge de la Cour suprême Aharon Barak, le gardien de la démocratie? Et où sont les professeurs? Et sur quoi porte la grande manifestation? De la Gay Pride à Jérusalem. Pas de l'anniversaire de l'assassinat d'Itzhak Rabin, tué, dans l'esprit au moins, par la droite renaissante. La seule preuve de courage de la part des députés a été de s'absenter d'une cérémonie à la mémoire de Rabin organisée par un Président accusé de viol.

/...

L'échec du recrutement à la direction du pays est grave et profond. Ce ne sont pas les dirigeants actuels qu'il faut blâmer, mais plutôt les électeurs et l'absence de critique au sein des élites. Tout comme le de Gaulle de Lieberman n'est pas près d'apparaître à Gaza, il n'y a aucun signe d'un grand dirigeant sur le point d'apparaître chez nous. D'où ce morne sentiment qui se répand qu'il n'y a rien à faire, parce que certaines crises n'ont pas de solution, au moins pour les décennies à venir. Quelle perspective pour un public qui perd espoir!
[/citation]

cher camarade Sti, je trouve qu'au contraire cet article illustre à sa manière ce que j'affirme : il n'y a pas de camp "progressiste" dans la société coloniale sioniste. De plus, les manifestations d'après la guerre de Juillet contre le Liban ne remettaient pas en cause l'engagement militaire mais étaient ciblées contre les généraux qui "n'avaient pas su remporter la victoire, laissant l'ennemi hezbollah debout".
Armenak
sti
Il semble bien tout de même qu'aujourd'hui, des israéliens manifeste contre l'emploi de la force militaire et policiére, beaucoup d'intellectuels (maintenant écoeurés par le parti travailliste et sa collaboration avec la droite ...) disent haut et assez fort qu'aucune solution militaire n'apportera de "sécurité", qu'elle porte en elle le fruit de l'injustice qui créer un besoin de justice dans le camps palestinien ...
On reste évidement dans l'optique de deux états, on ne parle pas encore de tracé de frontière mais la dernière campagne guerrière d'Israël a été à double tranchant dans l'opinion publique qui de surcroit juge aussi d'une forte corruption dans l'état Israëlien, ses politiques ... ce dont nos médias ne parle jamais ...

Un exemple d'article ci-dessous, des dizaines d'autres dans le même genre fleurissent, comme pour condamner sans nuances aucunes (ce qui est rare dans ce pays traditionnellement rangé derrière toute opinion de soutien inconditionnel à l'action militaire) le dernier raïd sur Beit Hanoun ...

Je ne sais ce que vaut réelement ces réactions israëliennes, elles emanent d'intellectuels sionistes (convaincu d'être à "gauche" ) mais pour le moins cela marque une légére évolution des idées sur le "tout militaire" ...


Ha'aretz, 3 novembre 2006

La crise est grave et le silence assourdissant Gideon Samet



Un étrange silence s'est abattu sur la scène politique israélienne. Cette
semaine, nous sommes tombés très bas. C'est difficile à croire, mais ces
jours-ci, les pires que nous connaissons depuis la création de l'Etat, seul
un pépiement a salué la marche accablante d'Avigdor Lieberman vers les plus
hautes marches du gouvernement.

Les ex-stars du Parti travailliste ont chuchoté leur opposition, laissant
ainsi la place à un seul homme de bien, Ofir Pines-Paz, qui a démissionné
[de son poste de ministre] suite à l'entrée au gouvernement du Raspoutine
d'Ehoud Olmert. Mais rien de la part de personnalités clés comme Avishaï
Braverman ou Ami Ayalon, ni de Matan Vilnaï, sur le sens politique de
l'ascension météorique de ce politicien quasi fasciste. Leur silence est dû,
en grande partie, à ce qu'Amir Peretz a exigé qu'en cas de désaccord public,
ils renoncent à leur siège à la Knesset.

(...) Les organisations qui en temps normal se battent pour des normes de
gouvernement honnêtes, qui se ruent à la Cour suprême pour tout soupçon de
corruption, ont délaissé l'espace public alors que la corruption politique
des plus hauts rangs de l'Etat faisaient une place douillette à Lieberman.
Les seules voix de protestation, à quelques exceptions près, sont venues des
médias (responsables de tout, comme chacun sait) et de députés arabes dont
Lieberman souhaiterait voir exécuter certains.

Des nouvelles d'Ehoud Barak, de l'autre côté de l'océan. L'homme qui se
décrivait comme un coureur de fond voit s'approcher l'occasion d'entrer au
gouvernement. Olmert le veut à ses côtés. Pour survivre, Olmert est
aujourd'hui obligé d'acheter tout ce qui bouge. Peretz, le rival méprisé de
Barak, pèse le pour et le contre. Barak, lui non plus, n'a pas dit un mot
sur Lieberman. Pour quoi faire, après tout, alors qu'il touche son but du
doigt?

Entre temps, alors que Lieberman a été nommé stratège en chef du
gouvernement, nos dirigeants ont reçu le soutien du vice-ministre
(travailliste) de la défense, Ephraïm Sneh. Lui qui aime tant discourir sur
les valeurs n'a rien trouvé à dire sur Lieberman. J'imagine le ministre des
menaces stratégiques, qui a rarement tenu un fusil dans les mains,
convoquant l'ancien général Sneh pour discuter de la manière d'introduire
les méthodes russes en Tchétchénie contre la menace venue de Gaza.

L'autre jour, Lieberman n'a pas dit la vérité quand il a tenté d'expliquer
ce qu'il avait voulu dire exactement avec cette comparaison. Il a hurlé sur
les journalistes qu'il a accusés de déformer ses véritables intentions :
établir un gouvernement différent dans les Territoires palestiniens, tout
comme Vladimir Poutine l'a fait dans la province rebelle en tuant des
dizaines de milliers de personnes et en détruisant des villes entières. Le
président Mahmoud Abbas et le Fatah ne sont pas assez bons pour lui, ni bien
sûr le gouvernement élu du Hamas. Alors, qui donc souhaite-t-il y amener?
Qui d'autre Lieberman pense-t-il pouvoir tromper, maintenant qu'il a aveuglé
le premier ministre et un Parti travailliste claudiquant?

La vérité est, évidemment, que cette crise extrêmement grave montre qu'il
faut secouer la direction politique du pays, devenue depuis longtemps une
sombre farce. Mais tout ce qui reste de ce système branlant et criblé de
trous, ce sont quelques has been et quelques-uns qui, comme chez Kafka, se
sont réveillés un matin libermanesque pour découvrir qu'ils s'étaient
transformés en cafards.

Israël est peut-être pauvre en ressources naturelles, mais on nous a
toujours dit qu'il était riche en ressources humaines. Avec une arrogance
colonialiste, Lieberman a dit cette semaine que les Palestiniens devaient
trouver un de Gaulle pour que nous puissions leur parler. Ce type a le sens
de l'humour. Que dirait-il si leur de Gaulle voulait faire d'Israël une
autre Tchétchénie?

Même Yossi Beilin n'a pas parlé trop fort. Le somptueux petit déjeuner
auquel il avait invité il y a 9 mois son rival idéologique, pendant lequel
il avait généreusement chanté ses louanges (dans l'esprit de la gauche chic,
mais dans un moment d'égarement), n'a pas été seulement l'une de ses pires
erreurs politiques : ce fut aussi une approbation.

Et où est l'ancien premier juge de la Cour suprême Aharon Barak, le gardien
de la démocratie? Et où sont les professeurs? Et sur quoi porte la grande
manifestation? De la Gay Pride à Jérusalem. Pas de l'anniversaire de
l'assassinat d'Itzhak Rabin, tué, dans l'esprit au moins, par la droite
renaissante. La seule preuve de courage de la part des députés a été de
s'absenter d'une cérémonie à la mémoire de Rabin organisée par un Président
accusé de viol.

/...

L'échec du recrutement à la direction du pays est grave et profond. Ce ne
sont pas les dirigeants actuels qu'il faut blâmer, mais plutôt les électeurs
et l'absence de critique au sein des élites. Tout comme le de Gaulle de
Lieberman n'est pas près d'apparaître à Gaza, il n'y a aucun signe d'un
grand dirigeant sur le point d'apparaître chez nous. D'où ce morne sentiment
qui se répand qu'il n'y a rien à faire, parce que certaines crises n'ont pas
de solution, au moins pour les décennies à venir. Quelle perspective pour un
public qui perd espoir!

armenak
Pour ma part, je ne pense pas que ce soit une question de négociations mais de justice .
Peu importe que la "société israélienne" coloniale soit prête ou non à accéder aux revendications palestiniennes. Les palestiniens n'auront que ce qu'ils prendront .
Le mythe du "camp pacifiste" dans l'entité sioniste s'est effondré depuis longtemps, il s'est révélé tout aussi sioniste que les autres, les différences sont dans le degré de brutalité employé contre le peuple palestinien: on veut bien que vous bombardiez Gaza mais pas avec des armes non-conventionnelles etc...
D'ailleurs, les trop rares militants juifs vraiment anti-sionistes ne sont pas dans le "camp pacifiste" mais appuient la résistance armée ce qui est une attitude internationaliste.
Armenak
Jameul
les deux sociétés (israéliennes et palestiniennes) sont actuellement en pleine "crise" et faudrait vraiment que des deux cotés il y ait un boulversement important pour qu'on se remette à négocier la question
armenak
aucune
Armenak
cccp54
en claire quelle est la solution la plus plosible realiste et non armée possible au jour d'aujourd'hui...
 
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