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gorki
Finimore a écrit :

La aussi dans le terme "travailler" (dans des Comités anti-libérales) est fonction des forces, des moyens et des buts que l'on assigne. Mais cela peut aussi être un travail politique sous forme d'enquête, justement pour voir qui est qui ?, qui dit quoi ?, qui fait quoi ? dans ces comités. De voir s'il est possible de dégager une ligne contre le réformisme etc...
Et oui, ce n'est pas facile et le risque de cautionner indirectement la démarche union de la gauche (antilibérale) existe. Il faut simplement être clair et se donner des limites, ce qui permet par exemple de critiquer et de dénoncer par exemple la ligne du P"C"F au sein de ces comités et d'avancer des positions rééellement communistes.



Bonsoir à tous.

Cette question posée comme cela, peut paraître réjouissante de perspectives, car, il n’est pas un compartiment de la confrontation des classes qui ne doit échapper à la présence des militants ML, qui y apporte le point de vue de l’avant-garde ouvrière organisée en parti (le parti communiste).

Mais comme il fut simple pour Sti et Oppong de vite s’apercevoir, du contenu idéologique, petit-bourgeois de ces dits comité anti-libéraux, comme il le dirent eux même, il ne leur à pas fallu longtemps, non plus, pour se rendre compte de l’absence remarqué d’éléments d’avant-garde de la classe ouvrière, jeune ou moins jeunes hommes ou femmes, ou tout simplement spectateurs ouvriers. (Par ailleurs il me parait important de signaler que les responsables de ces comités le reconnaissent eux-mêmes qu' après l’euphorie de la victoire du 29 mai les effectives « toutes » couches sociales confondus ont considérablement dégonflées)

Aussi, nous ne pouvons pas faire comme-ci cela était nouveau, le mouvements marxiste-léniniste en France a vu son histoire traversé d’initiatives identiques affirmant la pensée petite bourgeoise radicalisée, pénétrant même les mouvements de « chômeurs » souvent conduites par les trotskistes, comme tu le répétais récemment : « tout ce qui bouge n’est pas rouge. »

Nous ne pouvons pas faire comme-ci des expériences de pénétrations ni furent pas menées par les ML (canal historique) et qui d’ailleurs continue dit être menée, par exemple, par le P«CO»F au point ou il est légitime de se demander qu’entre le « Marxiste-léniniste » et la représentation idéologique petite bourgeoise qui a déteint sur l’autre.

Bien sur qu’un jour échoira aux communistes de chercher à rallier les éléments hésitant de la petite bourgeoisie. Mais sommes nous historiquement dans cette situation ?

Les question préalables qui se poses à tout ML conséquent, elles sont entre autres

Sommes nous le détachement authentiquement communiste prolétarien, idéologiquement et solidement armée pour mener la confrontation ?
Avec quelle ligne politique sous la conduite de quel état-major ?
Avec quelle objectif de recrutement, (de qui, élément prit isolément, et de quoi organisations présentes et proches, etc.) ?
Et surtout cette représentation est-elle prête à accepter de se placer sous la direction politique des éléments avancés de la classes ouvrière. Qui de toute manière ont comme tâche immédiate l’organisation de leur propre unité, sans tutelle idéologique de classe d’aucune sorte. Hors de cela point de salut .


Bien entendu la voie à suivre parait ardue, encombrer de multiple pièges, mais nous ouvriers communistes ne pouvons plus nous contenter de la réédition de pratiques passées qui ont conduit à notre isolement, parce que nous aussi nous avons nos propre bilans a tirer.

Une chose est claire nous ne pourrons plus nous contenter de phrase stéréotypé comme celle qui nous a été servi très récemment : du genre :


Le rôle des communistes est de faire fusionner la théorie révolutionnaire et le mouvement ouvrier en faisant pénétrer cette théorie dans la classe ouvrière. La classe ouvrière, que cela donne des boutons à monsieur Gorki, qu'importe ..! N’est pas spontanément consciente de ses objectifs historiques. C'est le B-A BA du léninisme !

Car, pour qui voudra bien s’intéressé à l’histoire du mouvement communiste et plus prés de nous à l’histoire du mouvement ML en France il peut être assuré de là retrouver multiplier, affirmer, faisant même l’objet de débats approfondis au sien des partis et organisations. Aussi, avec un peu de vigilance, il arrivera peut-être à s’apercevoir, de même, quelle fut toujours est reste le support idéologique sacerdotale des militants issue de la petite bourgeoisie, ayant réussi à s’emparer de la direction des organisations où étant à l’origines de regroupements, comme c’est encore le cas pour mon « sympathique Fantômas » provocateur, ici, qui bien entendu de par sa condition sociale, n’a pas d’autre choix idéologique que de nous la représenter.

Pour conclure, par une première approche bilan de cette démarche stéréotypé il est que la sentence ne c’est jamais faite attendre, et je suis sur que le militants les plus honnêtes issues de la petites-bourgeoises en conviendrons, à savoir, qu’il reste enfantin de faire la démonstration de ces évidences qui conduisent à observer que sous la conduite d’une interprétation non matérialiste de l’histoire de ce concept, les ML ne réussirent jamais à pénétrer durablement la classe ouvrière, et que les éléments les plus à l’avant-garde les ayant rejoint un moment, ont fini par vite « déserter leurs rangs » tout au moins sur le plan organisationnelle. Comparativement il peut-être fait le constat contraire, celui des adhésions plus nombreuses d’éléments petits bourgeois aux organisations se réclamant du ML, donc : comme rien ne vient de rien, chercher L’erreur.

Pour conclure il serait judicieux que tout ces soupirants petits bourgeois, « auprès »de la classe ouvrière, enfin s’interrogent sur ce que représente idéologiquement l’application abstraite aujourd’hui d’un tel concept. S’ils ne veulent pas en arriver, un moment, pour les plus honnêtes d’entre-deux, à la situation des parti sociaux démocrate, qui pour intégrer des femmes à leur états-majors, en arrive a parler de discrimination positive, avec tout ce que ce concept renferme comme mépris, etc. etc.


Leçon d’humilité pour notre Fantômas

Engels écrivait en 1888

[. . .] L’histoire du manifeste reflète notablement celle du mouvement ouvrier contemporain : à l’heure actuelle, il est incontestablement l’œuvre la plus répandue, la plus internationale de toute la littérature socialiste, le programme commun de millions d’ouvriers, de la Sibérie à la californie. Cependant, au moment où nous l’écrivons, nous ne pouvions toutefois l’intituler Manifeste socialiste. En 1847, on donnait le nom de socialistes, d’une part, aux adeptes de divers systèmes utopiques : les Owenistes en Angleterre et les fouriéristes en France, et qui n’étaient déjà plus, les uns les autre, que de simples sectes agonisantes ; d’autre part, aux méticastres sociaux de tout acabit qui promettaient, sans aucun préjudices pour le capital et le profit, de guérir toutes les infirmités sociales au moyen de toutes sortes de replâtrage. Dans les deux cas, c’étaient des gens qui vivaient en dehors du mouvement ouvrier et qui cherchaient plutôt un appui auprès des classes « cultivées ». (1) Au contraire, cette partie des ouvriers qui, convaincue de l’insuffisance de simples bouleversements politiques, réclamaient une transformation fondamentale de la société, s’était donné le nom de communiste. C’était un communisme à peine dégrossi, purement instinctif, parfois un peu grossier, mais cependant il pressentait l’essentie l et se révéla fort dans la classe ouvrière pour donner naissance au communisme utopique : en France celui de Cabet et en Allemagne, celui de Weitling. En 1847, le socialisme signifiait un mouvement bourgeois, le communisme, un mouvement ouvrier. Le socialisme avait, sur le continent tout au moins « ses entrées dans le mondes », pour le communisme, c’était exactement le contraire. Et comme depuis toujours, nous étions d’avis que l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes, nous (2) ne pouvions hésiter un instant sur la dénomination à choisir. Depuis il ne nous est jamais venu à l’esprit de la rejeter.[/g]

(1) note perso (sûrement, les ancêtre des comités anti-libéraux)
(2) ici Engels Parle de marx

Message édité le 15-11-2006 à 21:53:43 par gorki
sti
Donc tu n'entrevois pas le travaille dans le comité mais travailler comme militant ML en dehors de la structure du comité.
Si c'est cela, je pense que nous le faisons tous mais par expérience (moins importante que la tienne bien sûr) c'est qu'en général, notre présence ne dure que trés peu de temps car il n'y a que quelques égarer qui puissent intéresser notre action.
La base du regroupement étant pourrie (il faut être clair là-dessus), les présents sont en général ceux qui y trouvent quelques intérêts.

Ma derniére expérience au sein d'un comité de chomeurs et précaires (dont j'ai parlé ailleur il me semble) me l'a encore prouvé. Si au début, quelques vrais précaires et chomeurs ouvriers sont venus, au bout de 4 àn 5 réunions il n'en restait plus aucun, déçu par le travail de sape du syndicat CGT chomeur, de la CNT et des petit bourgeois (fonctionnaires de l'anpe plein de "bone volonté, travailleurs sociaux,profs etc ...) qui faisaient des bons de trois metres quand je proposais la diffusion de tract dans les quartiers hlm, le rapprochement d'avec la classe ouvrière en gréve à droite et à gauche etc ...
J'ai quand même eu un peu l'impression de perdre mon temps, temps trop court pour garder quelques contacts sérieux avec des gens intéressant. (faut dire que je suis pas encore le militant aguéris et j'ai raler de n'avoir pas fait mon job correctement et d'avoir raté des occasions, j'en ai tiré de bonnes leçons)
Maintenant, les regroupements de luttes sont rares et ils sont souvent l'occasion d'aller prendre le poul de la lutte de classe.
Présent, oui, en agitation
participant direct je dis non...
Finimore
Finimore a écrit :

Oui il y a peu d'ouvriers, mais ils y en a quand même et les ML ne soivent pas se dérober, mais plutôt utiliser tous ce qui est possible, pour expliquer leur position. Cela aussi permet comme le dit justement Maarnaden de se confronter, de se former et que cette participation utile est loin d'être suffisante.


sti a écrit :

Ok, pourquoi pas. Ce n'est pas "militer" que faire cette démarche. Ca peut être intéressant, du débat, des gens qui disent des trucs justes etc.


Le militantisme peut prendre des formes multiples et varièes.

sti a écrit :

Mais là je ne suis pas sûr de te comprendre:
Y travailler sans se faire aucune illusions, sans s'y noyer
Travailler dans ces comités c'est participer à la propagande, distribuer des tracts, participer à l'élaboration des réunions, discuter des mots d'ordre etc.
Sinon qu'entends-tu par "travailler" ? On se comprend peut être mal.


La aussi dans le terme "travailler" (dans des Comités anti-libérales) est fonction des forces, des moyens et des buts que l'on assigne. Mais cela peut aussi être un travail politique sous forme d'enquête, justement pour voir qui est qui ?, qui dit quoi ?, qui fait quoi ? dans ces comités. De voir s'il est possible de dégager une ligne contre le réformisme etc...
Et oui, ce n'est pas facile et le risque de cautionner indirectement la démarche union de la gauche (antilibérale) existe. Il faut simplement être clair et se donner des limites, ce qui permet par exemple de critiquer et de dénoncer par exemple la ligne du P"C"F au sein de ces comités et d'avancer des positions rééellement communistes.
gorki
Excuse sti j'ai un peu masqué ton poste, mais je ne l'ai vu qu'aprés avoir posté moi même.

Message édité le 10-11-2006 à 22:19:04 par gorki
gorki
Décryptage ! de la prose VP

« LE CHEMIN PARCOURU. On n'est donc pas très loin partis avec cette "nouvelle gauche" qui a toutes les caractéristiques du réformisme petit-bourgeois, exprimant les intérêts de couches intermédiaires qui ont besoin des voix des travailleurs pour gérer le libéralisme. Mais il faut aussi mesurer le chemin parcouru et tout l'intérêt des questions posées : Comment changer vraiment la société ? Comment ne pas renouveler l'échec de la gauche qui, entre 1981 et 2002, n'a rien changé du tout ? Quel terme employer pour désigner "notre utopie commune" ? Et surtout, que faire ? Ce sont là de bonnes questions.
La gauche anti-libérale déclare s'appuyer sur les luttes et les mobilisations. Faisons l'inverse: appuyons-nous sur les débats et le remue-ménage électoral pour faire avancer nos intérêts, notre politique et nos organisations ouvrières ! Comment mettre fin aux licenciements et à la précarité, au racisme et aux guerres, à la course aux profits et à la destruction de la planète ?
Si ce n'est en défendant pied à pied nos intérêts de classe dans la perspective du socialisme véritable. Si ce n'est en rejetant toutes "nouvelles" gestions du capitalisme ! »




Quelques réflexions !

Quant l’auteur de l’article, se prend au sérieux pour attirer notre attention sur « le chemin parcouru » et tout l’intérêt des questions posées, moi cela me fais m’interroger sur au moins deux points.

1) De quel chemin parle-t-il ? et par qui fut-il parcouru ? Les chartistes anti-libéraux ? Regroupement disparate de la gente petites bourgeoise qui surf depuis quelques mois sur la victoire du non au référendum sur la constitution européenne, et qui ne manque pas une occasion de nous faire prendre des reculs pour des avancées (CPE entre autre exemple). Au nom de quoi devrions –nous dans la construction de nos organisations prolétariennes céder un quelconque pousse de terrain dans la lutte idéologique posant la problématique très actuelle, d’agir à ce que la classe ouvrière retrouve l’autonomie de ses luttes économiques prenant en charge par sont avant-garde la direction politique des ses combats idéologiques, contre les prétentions de cette petite-bourgeoisie organisée, à conduire à sa destinée.

2) En quoi les questions posées telles que nous les énumère l’auteur, nous offre à nous ouvriers et plus largement toutes les populations les plus exploitées, un quelconque intérêt.

Sommes nous encore en 81 où ces questions fusaient et restaient sans réponses dans la classe ouvrières (rappelez-vous les luttes contre les lois Auroux et l’application des 39 heures) les luttes des sidérurgistes, des cheminots, des routiers opposé au ministre des transports (P«c»F) et je pourrais m’étendre comme cela longuement, pourquoi parler d’échec de la gauche de 1981 à 2002 ? M’était-il pas idéologiquement programmé (sauf bien sur à vouloir chercher à répendre de nouvelles illusions)

Est c’est quoi « l’utopie commune » à la petite bourgeoisie et aux travailleurs, chère à l’auteur, qui ne trouverait pas de terme pour la désigner. ???

Aussi une fraction de la réponse à ces interrogation c’est chez l’auteur de cet article qui nous la trouverons, c’est dans son propos suivant quelle est venue se nicher et cela dans le plus pur style économiste.

« Comment mettre fin aux licenciements et à la précarité, au racisme et aux guerres, à la course aux profits et à la destruction de la planète ?
Si ce n'est en défendant pied à pied nos intérêts de classe dans la perspective du socialisme véritable. »


Mais que font depuis des décennies et des décennies, la classe ouvrière, les travailleurs en générale sinon que de se battrent pied à pied contre tous les fléaux du capitalisme, en défendant leurs intérêts économiques de classe, (aujourd’hui encore dans un petit village ardennais les métalos d’une grosse entreprise à capitaux américains, se défendaient contre les forces de répression de la bourgeoisie venus les déloger) sans jamais les dépasser, parce que justement, « faisant », sous la conduite des réformistes, du socialisme une perspective et non pas leur programme .

Si Beaucoup ici se posaient la question : « pourquoi cette impuissance des organisations « Ml » canal historique a pénétrer la classe ouvrière, et bien vous avez la réponse » !

Entre l’originale des politiques réformistes et ses copies pseudo révolutionnaires, et bien la classe ouvrière « choisi » l’originale celle qu’elle a à porter de main, sur ces lieux d’exploitations et rejette la copie n’offrant pas d’autres perspectives que de proposer la réédition de luttes, entre deux alternances « démocratiques » (où sois dit au passage l’OCMLVP l’invite a marquer le camp des travailleur en déposant un bulletin trotskiste dans les urnes), même améliorées d’un contenu plus radicale, sur lequel de toute manière la classe ouvrière n’a aucune leçon à recevoir.

A plus Gorki

Message édité le 11-11-2006 à 15:12:48 par gorki
sti
Oui il y a peu d'ouvriers, mais ils y en a quand même et les ML ne soivent pas se dérober, mais plutôt utiliser tous ce qui est possible, pour expliquer leur position. Cela aussi permet comme le dit justement Maarnaden de se confronter, de se former et que cette participation utile est loin d'être suffisante.


Ok, pourquoi pas. Ce n'est pas "militer" que faire cette démarche. Ca peut être intéressant, du débat, des gens qui disent des trucs justes etc .

Mais là je ne suis pas sûr de te comprendre:
Y travailler sans se faire aucune illusions, sans s'y noyer
Travailler dans ces comités c'est participer à la propagande, distribuer des tracts, participer à l'élaboration des réunions, discuter des mots d'ordre etc.
Sinon qu'entends-tu par "travailler" ? On se comprend peut être mal.
Membre désinscrit
OK sur le côté "formateur" avancé par finimore par la confrontation avec des réformistes.
Pour le reste, il ne faut pas se faire trop d'illusions sur les personnes qui participent à ce genre de réunions. Comme cela a déjà été dit, quasiment aucun ouvrier, énormément de fonctionnaires, ou au moins de membres des "classes moyennes", très peu d'arabes, et en général de non-européens, aucun jeune des quartiers. Il ne faut pas oublier que la plupart des présents, sitôt sortis de la salle, auront même oublié que vous êtes intervenu. Dans le cas d'une participation à un de ces comités et d'une prise de parole, il est préférable de se placer à la sortie de la salle et de distribuer des tracts pour laisser une trace.
Au niveau politique, les représentants de ces comités (largement favorables à un vote PS au 2nd tour) ne sont même pas représentatifs des "spectateurs", en général réticents à cette stratégie... un bien bel exemple de l'aspect "démocratique" de ces comités! Il faut par ailleurs noter que la question de la participation ou non à un nouveau gvt de gauche plurielle est LE point de désaccord entre l'ensemble des formations et la LCR majoritaire, en revanche pas de divergence sur la nécessité du vote utile...

Et je ne parle même pas du lobbying du PC pour que MGB soit désignée, là on frise le ridicule.
Finimore
maarnaden a écrit :

ce que dit Finimore par rapport au PCOF est intéressant: nous suivons aussi les réunions du collectif du 29 mai là où nous sommes; c'est formateur de rencontrer les autres orgas (même non-communistes), de débattre, de prendre la parole (et d'être clairs, sans voiles, les autres participants savent sur quelle ligne est placée le cercle communiste d'Alsace)... il y a des gens du PCOF dans ce collectif et c'est intéressant de discuter avec eux, leurs militants sont sérieux et posés (tout le contraire de la LCR, c'est révélateur)... après, il est évident que soutenir le PS au second tour est une escroquerie (et malheureusement le P"C"F s'y dirige), mais il peut faire partie du travail des ML de dénoncer cela aussi, tout en gardant contact avec des militants de ces collectifs... et puis, c'est faux, il y a aussi des ouvriers, des syndicalistes dans ces collectifs, peu nombreux, mais il y en a... on ne fera pas progresser les idées ML en restant entre ML, je ne me considérais pas du tout comme ML il y a trois ans (je ne savais même pas que ça existait), si personne n'était venu m'en parler... après, je suis loin de dire que ça suffit... mais ça fait partie aussi...


Partisan 206 a écrit :

Il faut se garder de tomber dans une critique sectaire en combattant la dominante réformiste de ces mouvements, et en oubliant ses aspects positifs: révélateurs de questions ou d'enjeux importants, qui entraînent au militantisme une fraction de la jeunesse et mobilise l'intérêt des ouvriers les plus conscients. En effet, on peut débuter en militant dans ces mouvements et en comprendre rapidement les limites réformistes -si des révolutionnaires y défendent leur politique propre.


sti a écrit :

Défendre une politique révolutionnaire dans un amas d'organisation réformistes, trotskistes, révisos ...
Ca veut dire quoi ?
Ce genre d'union n'attire plus les ouvriers révolutionnaire depuis longtemps sauf exeption, personne isolé ... Par rapport à l'enjeu militant ca fait maigre.
Et puis il ne faut pas oublier que noyauter des unions qui ont des mots d'ordre aussi pourri c'est clairement une approche trotskyste de la politique.


Paria a écrit :

Le problème c'est que ces collectifs attirent de plus en plus de monde, certes pas forcement beaucoup d'ouvrier, mais surtout des jeunes, souvent sympathisant de la L"CR" ou du p"C"F.
Je ne pense pas qu'il faille refuser de s'y investirparceque c'est une méthode trotskyste.
Ne pas y participer sa serai se couper de bons nombres de jeunes les plus conscient à qui justement nous pourriont expliquer les limites du réformisme.


sti a écrit :

Partout où il y a default de revendications révolutionnaires ou en tout cas de rupture, les marxistes leninistes doivent être à l'initiative, indépendant ...


Paria a écrit :

Je ne suis pas sur que aujourd'hui, dans la positions où sont les marxiste-léniniste, nous puissiont exclure toute participation à des initiatives réformistes. Sa serai se couper d'un grand nombre d'élément plus ou moin conscient. Même si, et je le redit, il est vrai qu'il n'y a pas foule d'ouvriers dans ces collectifs.
Mais rien ne nous empêche de travailler à la fois dans ces collectifs, sans bien sur se faire d'illusions (au contraire en mettant en avant les limites de "l'anti-libéralisme" ), et dans les "milieux" (désolé pas trouvé d'autre termes) ouvriers/prolétaires.


Y travailler sans se faire aucune illusions, sans s'y noyer. Je suis intervenu lors d'une réunion de l'un de ces Comités et sachant un petit peu d'expérience comment ça se passe, je suis intervenu en premier en axant sur l'illusion d'une union de la gauche, le bilan du 21 avril 2002 -et la critique du soutien à Chirac-, la dénonciation de la tactique du P"C"F vis-à-vis du PS, la condamnation de la politique de la gauche plurielle, le refus d'apporter un soutien quelqconque au PS etc...
Mon intervention à tout de suite cristaliser et orienter le débat, et je dois dire (en pourcentage que 80 à 90% des présents étaient sur une ligne de refus vis-à-vis du PS -ce qui ne veut pas dire que les 80% étaient clairs sur tous les points- ) que le P"C"F était très mal à l'aise et qu'il a fallut que son représentant rame fortement et tourne autour du pot pour expliquer son soutien au vote PS du second tour.

Oui il y a peu d'ouvriers, mais ils y en a quand même et les ML ne soivent pas se dérober, mais plutôt utiliser tous ce qui est possible, pour expliquer leur position. Cela aussi permet comme le dit justement Maarnaden de se confronter, de se former et que cette participation utile est loin d'être suffisante.
Paria
Le problème c'est que ces collectifs attirent de plus en plus de monde, certes pas forcement beaucoup d'ouvrier, mais surtout des jeunes, souvent sympathisant de la L"CR" ou du p"C"F.
Je ne pense pas qu'il faille refuser de s'y investirparceque c'est une méthode trotskyste.
Ne pas y participer sa serai se couper de bons nombres de jeunes les plus conscient à qui justement nous pourriont expliquer les limites du réformisme.

sti a écrit :

Partout où il y a default de revendications révolutionnaires ou en tout cas de rupture, les marxistes leninistes doivent être à l'initiative, indépendant ...


Je ne suis pas sur que aujourd'hui, dans la positions où sont les marxiste-léniniste, nous puissiont exclure toute participation à des initiatives réformistes. Sa serai se couper d'un grand nombre d'élément plus ou moin conscient. Même si, et je le redit, il est vrai qu'il n'y a pas foule d'ouvriers dans ces collectifs.
Mais rien ne nous empêche de travailler à la fois dans ces collectifs, sans bien sur se faire d'illusions (au contraire en mettant en avant les limites de "l'anti-libéralisme" ), et dans les "milieux" (désolé pas trouvé d'autre termes) ouvriers/prolétaires.
sti
Partisan
Il faut se garder de tomber dans une critique sectaire en combattant la dominante réformiste de ces mouvements, et en oubliant ses aspects positifs: révélateurs de questions ou d'enjeux importants, qui entraînent au militantisme une fraction de la jeunesse et mobilise l'intérêt des ouvriers les plus conscients. En effet, on peut débuter en militant dans ces mouvements et en comprendre rapidement les limites réformistes -si des révolutionnaires y défendent leur politique propre.

Ca aussi c'est une vessie !

Défendre une politique révolutionnaire dans un amas d'organisation réformistes, trotskistes, révisos ...
Ca veut dire quoi ?
Ce genre d'union n'attire plus les ouvriers révolutionnaire depuis longtemps sauf exeption, personne isolé ... Par rapport à l'enjeu militant ca fait maigre.
Et puis il ne faut pas oublier que noyauter des unions qui ont des mots d'ordre aussi pourri c'est clairement une approche trotskyste de la politique.
Partout ou il y a default de revendications révolutionnaires ou en tout cas de rupture, les marxistes leninistes doivent être à l'initiative, indépendant ...
Pour l'ouvrier/ouvrière conscient qui vomit le PS et le PC et les autres, appraître avec eux c'est aussi le risque d'apparaître "corompu" et en effet c'en est le chemin.

L'article est pas mauvais mais comme toujours avec VP, on danse sur une jambe, l'autre sert à retomber, au cas ou ...
Dommage.
 
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