Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Xuan
Les 19 et 20 octobre 2016 à Amiens :
Obtenons le retrait des poursuites et la relaxe des 8 Goodyear


Cher(e) ami(e)s,
Cher(e)s camarades,
Nous avons créé avec vous des comités de soutien, nous nous sommes rendus à plus de 30 collectifs, nous avons parcouru la France et à chaque fois nous avons pu constater une totale implication des comités pour développer les initiatives pour exiger la relaxe des 8 Goodyear.
Nos 8 camarades seront jugés en appel à Amiens les 19 et 20 octobre 2016. Il nous reste donc 6 semaines pour préparer une mobilisation sans précédent afin de réclamer le retrait des poursuites et la relaxe des 8 Goodyear, condamnés en première instance à 24 mois de prison, dont 9 fermes!!!!
Dans cette dynamique nous proposons à tous les comités de soutien d’organiser une projection/débat du film « Liquidation » sur la fermeture de l’usine Goodyear d’Amiens (pour obtenir le DVD du film Liquidation en vue d’une projection comité de soutien envoyer un mail à contact@images-contemporaines.com en indiquant une adresse postale d’envoi). Cette réunion permettrait aussi à tous ceux qui le souhaitent de s’inscrire pour :
• des initiatives de distributions et de collages du matériel commun (une affiche commune et des flyers sont en préparation),
• un départ collectif le jour du procès vers la Cour d’Amiens.
Afin de faciliter le partage des informations sur la mobilisation en vue des 19 et 20 octobre 2016 nous avons décidé de généraliser l’utilisation de la page Facebook de Mickael WAMEN via une page dédiée à la Mobilisation des 19 et 20 octobre 2016.
Vous pourrez y poster les comptes-rendus des réunions et des initiatives, les informations pratiques concernant les déplacements à Amiens ....

Dans un contexte où la volonté du gouvernement de criminaliser les luttes et l’action syndicale est encore plus forte qu’avant l’été (arrestation des camarades du Havre, poursuite des salariés d’Air France...), notre capacité à mobiliser en vue du procès en Appel des Goodyear est un enjeu crucial. Non seulement parce que c’est la première fois depuis un demi-siècle que des salariés qui se sont battus pour garder leurs emplois écopent d’une lourde peine de prison ferme, mais aussi parce nous savons tous qu’Hollande et Valls veulent faire des Goodyear un exemple pour intimider tous ceux qui luttent.

Apportons-leur une réponse à la hauteur de leur attaque contre les libertés. Les 19 et 20 octobre 2016, soyons des centaines de milliers à pour exiger le retrait des poursuites et la relaxe des huit de Goodyear.

Nous vous informons aussi que nous lançons à cette occasion la nuit 19 et 20 octobre 2016 « RELAXE DEBOUT ».

Les 19 et 20 octobre 2016, faisons TOUS ENSEMBLE d’Amiens la capitale de la lutte !
La CGT Goodyear
Xuan
Soutien aux 8 Goodyear



Rassemblement national le 12 mars à 11h30 à la bourse du travail de Paris


Cher(e) ami(e),
nous vous rappelons que ce samedi 12 mars à 11h30 à Paris se tient le rassemblement national de l'ensemble des comités locaux de soutien aux 8 Goodyear.

Ce rassemblement se déroulera à partir de 11h30 à la Bourse du travail de Paris : 3, rue du Chateau d'eau 75010 Paris (Métro : République).

A cette occasion, nous ferons le point sur les actions des comités locaux de soutien et préparerons la journée nationale de mobilisation pour exiger le retrait des poursuites contre le 8 Goodyear.

Fraternellement,
La CGT Goodyear
[email]comitedesoutienauxgoodyears@gmail.com[/email]
Xuan
Gilbert Par Nicolas L.
Ex-salarié Goodyear

LE PLUS. Neuf mois de prison ferme : c’est la condamnation dont a écopé Nicolas L., ancien salarié de l’usine Goodyear d’Amiens, le 12 janvier dernier. Lui et sept de ses camarades étaient poursuivis pour la "séquestration" de deux cadres de l’entreprise en janvier 2014, en plein conflit social*. Une sanction inédite qui empêche pour l’instant Nicolas, âgé de 33 ans, de se reconstruire. Témoignage.
Édité et parrainé par Sébastien Billard


Nicolas L. dans les rues d'Amiens, le 24 février 2016 (S. BILLARD).

Goodyear… Huit lettres jaunes dessinées sur un panneau bleu rectangulaire. Cette longue pancarte, disposée sur un bâtiment de briques rouges, a longtemps marqué l’entrée dans l’usine où j’ai passé douze années de ma vie.

Ce panneau, aujourd’hui, n’existe plus. L’usine non plus. Enfin presque plus. Peu de temps après sa fermeture, en janvier 2014, son démantèlement a commencé. Il se poursuit depuis. Cette fermeture a fait basculer ma vie, et celle d’un millier de salariés. Car cette usine, elle était presque tout pour moi. J’étais fier d’y travailler, elle était la garantie d’un avenir pour moi, ma femme et mes trois filles.

Des années de lutte sociale, et puis plus rien. Deux ans après mon licenciement, je ne m’en suis toujours pas relevé. Ma vie reste suspendue, comme mise entre parenthèse. La page a bien du mal à être tournée…

Je suis entré à Goodyear à 19 ans

Goodyear et moi, au départ, c’est une belle histoire. Nous sommes en 2002, j’ai 19 ans, et je franchis pour la première fois la grille de l’usine, dans la peau d’un intérimaire.

Bosser en usine, c’est alors tout nouveau pour moi. À 15 ans, j’ai mis un premier pied dans le monde du travail. J'ai d'abord été couvreur avant de tout arrêter pour travailler, un peu plus tard, comme chauffeur-livreur… Des métiers qui se sont imposés à moi un peu par hasard, mais qui ne m’ont jamais permis de gagner suffisamment bien ma vie pour m'en sortir.

Cette année-là, je franchis donc le seuil de la porte d’une agence d’intérim qui fait face à l’usine Goodyear d’Amiens, dans l’espoir de trouver un boulot qui me permette enfin de m’en sortir vraiment. Ça tombe bien, l’usine Goodyear marche bien, l'entreprise a besoin de bras, on me propose tout de suite une première mission là-bas.

Je découvre un univers tout nouveau : un site gigantesque, des conditions de travail dures, très dures. Mais ça me plaît. Je me donne à fond et, six mois après, je suis engagé.

Il ne fallait pas avoir peur de suer, de souffrir

Entrer à Goodyear, quand on habitait Amiens, c’était quelque chose à l’époque. Goodyear, c’était l’avenir, l’assurance d’un salaire correct. Entrer à Goodyear, c’était une formidable opportunité de pouvoir construire une vie, de fonder une famille sereinement. J’étais si fier que je me rappelle avoir pas mal fêté ça avec les copains…

Car avant d’entrer dans cette entreprise, c’était loin d’être simple. Je gagnais rarement plus de 4.000 francs par mois (environ 600 euros). Trop peu pour fonder une famille, trop peu pour croire en l'avenir. En entrant à Goodyear, je suis passé à 11.000 francs (environ 1.700 euros). C’était énorme pour le jeune homme que j’étais. Et ça a tout changé.

D’un seul coup, je me suis vu un avenir. J'avais le sentiment d'être lancé. Quatre ans après mon embauche, ma première fille est née. Deux autres ont vite suivi. C’est certain, sans ce job, je n’aurais pas pu avoir des enfants aussi vite…

On n’était pas malheureux chez Goodyear : un 13e mois, une bonne mutuelle, des primes de vacances… J'ai longtemps pu emmener mes enfants en vacances chaque été grâce à tout ça. Mais c’était du donnant-donnant. Il ne fallait pas avoir peur de suer, de souffrir, quitte à flinguer son dos, ses bras et sa santé.

Des lumbagos, des brûlures et deux hospitalisations

J’ai commencé ma carrière "aux tracteurs". Ma mission ? Mettre les bandes de roulement dans des chariots. Les bandes de roulement, c’est la couche de gomme du pneu qui est en contact avec le sol. Pour un tracteur, ça représente quand même un poids de 20 à 25 kilos par "pièce". Et en huit heures de travail, c’était 3.000 à 4.000 bandes qu’il fallait porter.

Pendant ces douze années, je suis passé par à peu près tous les postes, toutes les horaires – j’ai fait les 3x8, j’ai bossé le weekend... Et j’ai pas mal souffert physiquement aussi, comme un peu tout le monde


L'usine Goodyear d'Amiens, le 26 janvier 2013 (F. LO PRESTI/AFP).

En douze ans, j’ai dû cumuler pas loin de deux ans d’arrêts de travail après des accidents à l'usine : quatre ou cinq lumbagos, des brûlures, et surtout deux hospitalisations. L’une d’entre elle m’a valu une anesthésie générale. À force de porter et de manipuler des pneus, des filaments s’étaient infiltrés sous la peau de mes avant-bras. Ca s’était infecté et ce n'était pas beau à voir…

Il fallait faire aussi avec des chefs qui n’hésitaient pas à mettre la pression : postés "en bout de ligne", certains chronométraient notre travail, contrôlaient la cadence, se focalisaient sur le nombre de "pièces" qu’on sortait…

Pendant ces douze années, le corps a pris cher. Mais pour rien au monde je n’aurais cherché du travail ailleurs. J’étais attaché à cette boîte, à ces murs, aux collègues. J’étais heureux, j’éprouvais de la fierté à faire partie de cette entreprise. Je n’avais pas encore 30 ans, je n'étais qu'au début de ma carrière, mais je me voyais déjà y rester pour la vie.

Un combat social long et éprouvant

Le vent a commencé à tourner en 2007 : une production qui chute, une direction qui se montre brutalement beaucoup plus distante et méfiante.

Très vite, un projet de réorganisation est annoncé, il prévoyait des suppressions de postes et le passage au 4x8 (deux jours de travail le matin, deux jours l'après-midi, deux jours de nuit, une journée et demie de repos... à salaire égal). Puis un premier plan social tombe quelques mois après. Les premiers mouvements de grève se mettent alors en place.

Çà fait mal, très mal. La situation, dès lors, n'a cessé de se dégrader. L’ambiance a changé, elle s'est détériorée. La méfiance s’est installée entre chefs et ouvriers, on a commencé à nous "fliquer" de plus en plus. Tout le monde a vite compris que l’issue pourrait bien être fatale et qu'on cherchait à nous pousser à la faute.

C’était la fin d’une certaine innocence après de belles années où la solidarité était forte, où il nous arrivait de tutoyer certains membres des ressources humaines. Tout s'est brutalement tendu et un combat qui s’avérera long et éprouvant a alors débuté.

Après des mois de lutte, le couperet est finalement tombé en février 2013 : Goodyear annonce la fermeture prochaine de l’usine (bien que l’entreprise fasse d’importants bénéfices). Malgré cette décision, on n’a jamais rien lâché. Je n’ai jamais été syndiqué mais j’étais de toutes les luttes.


Les salariés de Goodyear manifestent devant l'usine d'Amiens, le 26 février 2013 (P. HUGUEN/AFP).

Arrive ce jour de janvier 2014 où j’ai participé, avec d’autres collègues, à ce que la justice qualifie de "séquestration" de deux cadres de l’entreprise, pendant 36 heures. Un acte qui me vaut aujourd’hui une condamnation à neuf mois de prison ferme, et dont j'ai fait appel.

À aucun moment, je me suis battu pour de l’argent. Je me suis battu pour un boulot, une usine, ce qu’elle représentait pour moi. On s’est battus pour un travail, et parce qu’on avait peur. Il faut savoir que nous avions tous un lien affectif avec Goodyear. C’était plus qu’un boulot, plus qu'une simple entreprise. Nous avons tous construit notre vie autour.

En fermant cette usine, on m’enlevait ma fierté, ma dignité.

Après la fermeture de l’usine, des mois de déprime

Cela fait un peu plus de deux ans, maintenant, que j’ai été "officiellement" licencié, que l’usine a fermé. Deux ans que je n'ai plus de travail. La lettre, je m'en souviens je l'ai reçue juste après Noël, en janvier. Pendant ces deux ans, qu’est-ce que j’ai fait ?

Rien, ou presque... La vie est comme "suspendue", au point mort. C’est le vide.
Les mois qui ont suivi la fermeture de l’usine, ça a été la grosse déprime. C’était la première fois depuis mes 15 ans que j’étais sans activité. Je ne dormais pas, je passais mes journées à ruminer, je n’arrivais pas à me lever le matin. J’avais perdu plus qu’un job.

La décision de justice rendue il y a un mois m’a fait replonger encore un peu plus alors que je commençais à relever un peu la tête. Passer par la case prison parce que j’ai lutté pour garder mon emploi ? C’est dur à digérer, à comprendre. Et c’est une épée Damoclès qui plane au dessus de moi, ça me paralyse complètement.

J’ai bien essayé de devenir autoentrepreneur, un temps, en créant une société de revente de voitures d’occasion. Mais ce fut un échec. Le cœur n’y était pas. C’était trop tôt, je n’avais pas la niaque nécessaire, j’avais encore l’esprit ailleurs. Et envie de rien. Mon "deuil" n'était pas fait.

La détestable impression de n’être plus rien

Aujourd’hui encore, c'est dur. Mes journées ne sont rythmées que par mes trois filles. Je me lève pour les amener à l’école, puis je rentre me coucher. Je sors juste pour aller les chercher.

Je n’arrive pas à tourner la page. L’avenir me terrifie. Que va-t-il arriver à mes filles et ma femme si je vais en prison ? Pour l’instant, j’ai caché à mes enfants que papa pouvait terminer derrière les barreaux... Que vont-elles penser de moi ? J’ai le sentiment d’avoir perdu toute dignité et estime de moi-même.

Il m’a fallu pas mal de temps pour revoir l’usine, pour revenir sur les lieux. J’y suis retourné deux ou trois fois dernièrement, après de longs mois où je m’en suis tenu éloigné. Je suis resté sur le parking, seul assis dans ma voiture, pendant 20 bonnes minutes. Et j’ai pleuré.

Le panneau Goodyear, les huit lettres jaunes sur fond bleu, ne sont plus là, mais les souvenirs, eux, ne se sont pas envolés. Désormais, quand je vois ce qu’il reste du site, ce ne sont plus les belles années qui me reviennent en tête. Je ne vois plus dans Goodyear l’usine de mes débuts mais une sorte de fossoyeur. Quand j’y repense, j’ai la boule au ventre. Et la détestable impression de n’être plus rien.

* Le 12 janvier 2016, Nicolas L. et sept autres salariés ont été condamnés à neuf mois de prison ferme pour la "séquestration" de deux cadres de l’entreprise. Nicolas est également poursuivi pour "violences", "pour avoir notamment tiré l'oreille" d'un des directeurs. Les huit ex-salariés ont fait appel de cette décision.
Xuan
Succès de la mobilisation du 4 février


Extrait du n°13 de la VDC

ROCML cellule de Pau

80 initiatives et par milliers, les travailleurs sont sortis de leurs lieux de travail jeudi 4 février en solidarité avec les 8 de Goodyear et tous les autres militants syndicaux réprimés par le patronat ou l’Etat capitaliste. 10 000 personnes en Ile de France, 1 000 à Toulouse et Bordeaux, 600 à Pau. Clairement au vu du contexte dans lequel nous nous trouvons (reflux depuis 2010 du mouvement, état d’urgence, « unité nationale »), cette initiative est un succès. Est-elle à la hauteur des enjeux, de l’offensive de l’Etat et du patronat ? Bien sûr que non, il reste encore à faire. Mais c’est un vrai succès dans la mesure où les militants syndicaux se sont mobilisés et ont mobilisé autour d’eux : de nombreux travailleurs ont fait grève, non pas pour eux directement, mais en solidarité avec leurs camarades, pour dénoncer la répression de l’Etat. Il s’agit véritablement d’un acte de classe : ce 4 février, ceux qui se sont mobilisés ont scandé: une attaque contre un membre de la classe ouvrière est une attaque contre toute la classe ! La grève de solidarité s’est étendue dans tout le pays et a touché notamment le RER qui s’est arrêté en « solidarité avec le mouvement social ». Cette grève du RER a montré la force de la classe ouvrière qui, si elle s’unit, se fortifie, peut paralyser le pays pour faire entendre ses intérêts et revendications. Aussi la conscience de classe se développe puisque le lien est fait entre les luttes partielles, la répression et l’état d’urgence. De plus en plus de militants syndicaux ont conscience que l’Etat n’est pas leur allié et qu’il est un ennemi de classe. C’est très positif.

Le gouvernement, la justice ne sont pas neutres ! Ils défendent le capital ! La bourgeoisie ne s’y est pas trompée : elle craint par-dessus tout que les luttes partielles, isolées et locales ne se transforment en un grand torrent national qui emporte tout sur son passage. Elle a donc mobilisé ses médias pour dénoncer cette « prise d’otage ». Les spécialistes réactionnaires ont aussi été invités pour expliquer que les grèves de solidarité seraient interdites (Le Figaro). Le porte-parole du gouvernement, Le Foll y va de son discours de classe, abject : « Je demande à ce que la CGT ait la mesure des décisions qu’elle prend. Parce que soutenir les salariés de Goodyear pour mettre des milliers de gens et de salariés dans la difficulté, je ne vois pas comment on peut expliquer ça » (Le Monde). C’est vrai qu’il s’y connait lui en difficultés puisqu’il est le porte-parole de l’impuissance des capitalistes à sortir de la crise, il est l’annonceur de l’augmentation du chômage, de la pauvreté et des guerres qui assassinent les peuples du monde. Aucune déclaration de ces représentants ne saurait effacer le courant de sympathie et de soutien envers les travailleurs de Goodyear. 160 000 personnes ont d’ores et déjà signé la pétition réclamant le retrait des poursuites et ce mouvement ne cesse de s’amplifier. Comme l’a signifié le représentant des Goodyear, « arrêtons de reculer, (…) Ne lâchons rien, faisons plier ce gouvernement » (vidéo du rassemblement à paris, site du ROCML).

Les mobilisations doivent s’amplifier et surtout gagner en coordination. Le point de départ pour qu’un mouvement national de classe ait lieu pourrait bien être les luttes des Air France et des Goodyear. D’ailleurs le procès des Air France du 27 mai sera une bonne occasion pour faire une démonstration ouvrière ! Préparons partout où nous sommes ce futur succès !
Xuan
Comité de Lille de soutien aux 8 condamnés de Goodyear : compte-rendu de la réunion du 25 février 2016


Cher(e) ami(e),
le jeudi 25 février à Lille, la salle de l'Espace Marx était pleine à craquer pour venir soutenir Mickael WAMEN, un des 8 salariés de Goodyear condamné à de la prison ferme pour avoir défendu, avec d'autres salariés, son outil de travail.
Ils sont venus nombreux, plus de 250, pour écouter cette histoire et montrer leur solidarité: de la métropole lilloise mais aussi du douaisis, du valenciennois et même de Belgique avec une délégation de la FGTB. On y retrouvait de nombreux militants syndicaux, qui se sentent tous concernés par cette incroyable atteinte à la liberté de défendre son travail face à la machine de guerre patronale. Des militants syndicaux issus de différents syndicats d'ailleurs, signe que ce combat rassemble largement. Il y avait aussi des élus communistes dont le maire de Lewarde et Michelle DEMESSINE, sénatrice du Nord.

Après avoir été accueilli par Fabien ROUSSEL, secrétaire de la fédération du Nord du PCF qui a mis l'accent sur le poids de l'industrie dans la région et l'urgence que nous avons à la défendre, Mickael WAMEN s'est exprimé pour faire prendre conscience de l'importance de ce combat pour l'avenir de notre pays. "Unité", "action", "mobilisation", "justice de classe" sont des mots qui ont résonné plusieurs fois durant cette soirée pour montrer tout l'enjeu de cette bataille.

Fabien ROUSSEL et Fiodor RILOV, l'avocat des Goodyear ont annoncé ensuite la création d'un comité départemental dans le Nord pour organiser cette lutte.
Près de 170 000 signatures ont été recueillis en France pour soutenir les Goodyear. Il faut aller plus loin, rassembler encore plus de monde.

Dans le Nord, une adresse mel spécialement dédiée au comité local de soutien dans ce département a été créée. Nous invitons tous ceux qui souhaitent nous contacter à écrire à l'adresse suivante :
• [email]lille.soutienauxgoodyears@gmail.com[/email]

En outre, il est plus que jamais indispensable de continuer à faire signer le plus largement possible la pétition nationale en continuant à diffuser l'adresse suivante : http://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear (participation gratuite)

Nous réunirons l'ensemble des signataires pour organiser la suite de ce combat qui pourrait se traduire par une manifestation à Paris prochainement. Alors renvoyez vite votre adresse mel à l'adresse ci-dessus pour que nous puissions vite vous informer de la suite !
Concernant la presse, seul Liberte Hebdo était présent. Ni la Voix du Nord, ni la radio, ni la TV n'avait fait le choix de couvrir cette soirée très émouvante. Nous pourrons bien sûr compter sur Liberté Hebdo, le journal de la région qui porte une voix différente pour animer, dans le Nord et le Pas de Calais, cette campagne. Achetez, lisez ou abonnez vous à Liberté, c'est le moment !

Nous faisons également appel aux bonnes volontés : celles et ceux qui auraient quelques heures à donner pour saisir les adresses mel sur ordinateur sont bienvenus au siège du PCF, 18 rue Inkerman. Merci de téléphoner à René Fleurie au 03 20 63 08 08
Fraternellement,
Le comité de Lille de soutien aux 8 Goodyear



Edité le 01-03-2016 à 14:02:59 par Xuan


Xuan
Comité de Béthune de soutien aux 8 condamnés de Goodyear : compte-rendu de la réunion du 27 février 2016


Cher(e) ami(e),

le 27 février au soir dans les locaux de la Bourse du Travail de Béthune, nous avons vécu une fin de semaine comme on les aime dans notre bassin minier ouest fragilisé par la crise et le chômage de masse. Une UL bondée par plus de 100 militants des entreprises locales et un Mickaël Wamen époustouflant de sincérité, offensif, déterminé et même pédagogue quand il rappelle le déroulement de cette guerre de 7 ans et la situation actuelle des salariés sacrifiés sur l’autel des profits par la multinationale milliardaire Goodyear.

Quelle leçon d’histoire et de dialectique quand Mickaël explique le rôle des politiques asservis à la politique du capital, des « boys » qui emploient toutes les méthodes pour bâillonner la contestation et la résistance, quand il raconte ses moments dans les médias face à des machines à humilier et sa rencontre peu probable avec un Emmanuel Macron blafard et inquiet, quand il détaille les manœuvres des barbouzes, la répression et l’intimidation policière et juridique, mais aussi quand il rappelle la fraternité et la solidarité dans la lutte malgré la colère et la haine des salariés vis-à-vis de leurs dirigeants et chefaillons formatés.

La salle était complétement conquise par le discours de ce militant ordinaire qui n’a rien d’extraordinaire hormis ses convictions et ses valeurs de classe, et qui a su avec ses collègues et son équipe CGT, fédérer et tenir bon durant 7 années face à la puissante firme Goodyear.

Mais aussi quel parallèle entre le vécu des salariés d’Amiens durant ces 7 ans et la réalité d’aujourd’hui des salariés de Bridgestone Béthune confrontés à une menace usante de fermeture et de délocalisation sur fond de baisse de productions volontaire et organisée.

Quant aux Lois Macron, Rebsamen et El Khomry, elles révèlent la dangerosité de ce gouvernement sur les droits des travailleurs et sur leur avenir, et la salle est quasiment debout quand Mickaël dénonce le manque de fermeté de la direction confédérale et le manque de conviction des dirigeants mais aussi les problèmes de communication et d’unification des luttes.

Toute la salle est au tempo quand il annonce qu’il faut, pour ne pas mourir, pour ne pas laisser un champ de ruines à nos enfants, lancer une machine de guerre offensive en s’appuyant sur cette répression des 8 de Goodyear, des militants d’Air France ou de tous les militants attaqués de toute part par un patronat décomplexé et des juges aux ordres des politiques pour faire des exemples, mater et intimider. Fédérer les résistances, fédérer les enragés, fédérer les travailleurs, avec ou sans emploi, du privé et du public, les retraités… et aller au combat pour la victoire et faire que la peur au ventre change de camp.

Voilà, le comité de soutien aux 8 de Goodyear du béthunois est né ce soir du 26 février 2016, et nous sommes fiers de cette création, et nous répondrons à tous les appels et à toutes les luttes, pour renforcer l’action venue de la base, une base qui se prend en charge pour sauver les droits, les acquis, les conquis, mais aussi pour sauver l’outil syndical CGT.

Le comité local de soutien de Béthune s’est doté d’une adresse mail spécifique sur laquelle nous invitons tous ceux qui dans le département souhaitent nous rejoindre à nous écrire :

[email]bethune.soutienauxgoodyears@gmail.com[/email]

En outre, il est plus que jamais indispensable de continuer à faire signer le plus largement possible la pétition nationale en continuant à diffuser l'adresse suivante : http://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear (participation gratuite)

Nous réunirons l'ensemble des signataires pour organiser la suite de ce combat qui pourrait se traduire par une manifestation à Paris prochainement.

Alors renvoyez vite votre adresse mel à l'adresse ci-dessus pour que nous puissions vite vous informer de la suite !
Fraternellement,
Le comité de Béthune de soutien aux 8 Goodyear
Xuan
Lire le "texto reçu de Mikaël Wamen"
Xuan
Comités locaux de soutien aux 8 condamnés de Goodyear : compte-rendu des réunions de Marseille et Lyon des 18 et 19 février, liste actualisée des réunions à venir et autres infos


Cher(e) ami(e),
jeudi 18 février 2016 s’est tenu la première réunion publique du Comité local de soutien de Marseille aux 8 de Goodyears. Parmi les 300 participants figuraient de nombreux salariés victimes eux aussi de la criminalisation de l’action militante ainsi que des représentants d’organisations syndicales et politiques (CGT, Solidaires, PCF, NPA, Parti de gauche).

De nombreux points de vue et témoignages se sont exprimés autour de deux objectifs à savoir d’une part l’augmentation indispensable du nombre de signataires de la pétition exigeant le retrait des poursuites et d’autre part la préparation d’une grande journée de mobilisation nationale. Il a également été décidé la création d’une adresse mail pour le comité de soutien de Marseille permettant de regrouper toutes celles et tous ceux qui souhaitent participer à ce comité : marseille.soutienauxgoodyears@gmail.com

Le 19 février 2016 s’est tenu la première réunion publique du Comité de soutien de Lyon aux 8 de Goodyears. Tous les 150 participants sont venus sur la seule invitation internet adressée aux signataires de la pétition. Parmi les présents figuraient de nombreux représentants d’organisations syndicales et politiques (CGT, Solidaires, PCF, NPA, Parti de gauche). Les points de vue et témoignages se sont exprimés autour de la préparation d’une grande journée de mobilisation nationale. Il a également été question d’une meilleure organisation de la prochaine réunion du comité de soutien de Lyon qui a été fixée au 10 mars.
La création d’une adresse mail pour le comité de soutien de Lyon a aussi été décidée afin de regrouper plus facilement toutes celles et tous ceux qui souhaitent participer à ce comité : [email]lyon.soutienauxgoodyears@gmail.com[/email]

Ainsi que cela a été souligné lors des réunions des comités locaux de soutien, il demeure indispensable que des centaines de milliers de voix, voire des millions, se fassent entendre en continuant à signer la pétition en ligne. Pour cela, il faut diffuser le plus largement possible l'adresse suivante :

http://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear (participation gratuite)

Nous vous invitons également à rejoindre et à faire rejoindre notre groupe Facebook, où vous trouverez des informations, images et vidéos sur toutes les réunions des comités locaux de soutien : https://www.facebook.com/people/Onesttous-DES-Goodyears/100011090764755?fref=photo

En outre, afin de permettre aux comités locaux de soutien de se coordonner au mieux, il a été décidé de créer pour chacun d'entre eux une adresse mail spécifique. Voir la liste ci-dessous :

• [email]paris.soutienauxgoodyears@gmail.com[/email]
• [email]marseille.soutienauxgoodyears@gmail.com[/email]
• [email]lyon.soutienauxgoodyears@gmail.com[/email]

Enfin, chaque jour, de nouveaux comités locaux de soutien se créent partout en France. Ce mouvement doit s’amplifier encore afin de préparer une grande initiative nationale qui, selon le souhait de nombreux comités locaux, pourrait se tenir le 1er mai 2016 à Paris afin de lui donner le plus grand écho possible.

Une décision définitive quant à la date et au lieu de notre rassemblement national sera prise lors de la réunion de tous les comités locaux le 12 mars 2016 à Paris.
Vous trouverez ci-dessous la liste actualisée des prochaines réunions locales des comités de soutien :

• 24 février 2016 à 18h à Rouvroy : Salle des fêtes - 173 rue de Gaulle 62320 Rouvroy
• 24 février 2016 à 18h30 à Béziers : Bourse du travail - 57 boulevard Frédéric Mistral - 34500 Béziers
• 24 février à 17h à Strasbourg : UD CGT du Bas Rhin - 10 rue de Leicester 67000 Strasbourg
• 25 février 2016 à 18h à Lille : Espace Marx - 6bis rue Roger Salengro 59599 Lille
• 25 février 2016 à 19h à Perpignan : Salle de la Liberté - 3 rue Edmond Bartissol 66000 Perpignan
• 26 février 2016 à 17h à Béthune : Union Locale CGT - 3, place de l'Europe - 62400 Béthune
• 29 février 2016 à 17h30 à Amiens : Salle Valentin Haüy - 93, rue Valentin Haüy 80000 Amiens
• 8 mars 2016 à 17h30 à Beauvais : Maison des syndicats - 28 rue Jean-Baptiste Baillière 60000 Beauvais
• 9 mars 2016 à 18h30 à Gennevilliers : Bourse du travail - 3, rue Lamartine 92230 Gennevilliers
• 18 mars 2016 à 18h à Saint Denis : Bourse du travail - 9 rue Génin 93200 Saint-Denis
• 22 mars à 20h à Toulouse : Parc des expositions - Rond-point Michel Bénech 31400 Toulouse

Nous invitons tous ceux qui le souhaitent à la réunion du comité local de soutien la plus proche de chez eux.

Au fur et à mesure que d’autres réunions seront programmées dans d’autres départements, nous vous adresserons la liste des nouvelles initiatives.

Notez dès à présent qu’afin de préparer une grande mobilisation à l'échelle du pays, une réunion nationale de tous les comités locaux de France aura lieu le 12 mars 2016 à 14h30 à Paris :
Bourse du travail - 3, rue du Château d’Eau 75010 Paris

Par ailleurs, si vous souhaitez contribuer financièrement à notre combat, vous pouvez adresser vos dons par chèque à l'ordre de "Comité de soutien des 8 de Goodyear" : 74, rue Pierre Corneille 80080 Amiens.

Fraternellement,
La CGT Goodyear
Xuan
1ères réunions des comités locaux de soutien aux 8 condamnés de Goodyear


Cher(e) ami(e),
pendant que notre pétition passait la barre des 150.000 signatures, nous avons entrepris de créer dans le pays des comités locaux de soutien aux 8 Goodyear.
Notre ambition est de faire grandir encore davantage l’immense élan de solidarité qui s’est exprimé pour obtenir le retrait des poursuites contre nos 8 camarades et plus largement pour exiger que cesse la criminalisation de l’action syndicale.
Tous les jours se créent de nouveaux comités de soutien avec des réunions ouvertes à toutes celles et ceux qui souhaitent participer à la démarche.
Vous trouverez ci-dessous la liste des premières réunions des comités locaux de soutien avec à chaque fois la date, le lieu et l’heure :

• 16 février 2016 à 18h30 à Paris : Bourse du Travail - 3, rue du Château d'Eau 75010 Paris
• 18 février 2016 à 18h à Marseille : salle du Sporting Club du GPMM - Porte 4 Port de Marseille
• 19 février 2016 à 16h à Lyon : Bourse du Travail - 205 place Guichard 69003 Lyon
• 25 février 2015 à 18h à Lille : Espace Marx - 6bis rue Roger Salengro 59500 Lille
Nous invitons tous ceux qui le souhaitent à la réunion du comité local de soutien la plus proche de chez eux.
Au fur et à mesure que d’autres réunions seront programmées dans d’autres départements, nous vous adresserons la liste des nouvelles initiatives.

Fraternellement,
La CGT Goodyear
Xuan
Un article du réseau faire vivre :

Réunion du réseau FVR du Rhône

La fascisation du régime Intervention de Pietro Brundu
Samedi 23 janvier 2016

Nous assistons à la fascisation du régime. Tout travailleur qui oppose une résistance à son licenciement sera condamné à la prison et financièrement.

C’est le même régime de collaborateurs sociaux-démocrates qui avait interdit en 1931 le PCF parce qu’il dénonçait les préparatifs de la guerre.

La crise continue à faire des ravages chaque jour qui passe. Sarkozy et Hollande ont créé le meme nombre de chômeurs dans le même laps de temps, et ça continuera aussi longtemps que les travailleurs leur laisserons les coudées franches.

Ils sont déçus par le manque de perspective à gauche et notamment au PCF qui reste vague. Tout a été privatisé et mis entre les mains du patronat. Il nous faut un PCF combatif qui incite les travailleurs à se battre pour une société socialiste débarrassée des barons de la finance, pour la nationalisation des secteurs clefs de l’économie, banques, assurances et le CAC 40, et plus s’il le faut.

Il faut sortir de cette Europe supranationale qui menace d’étrangler tous les peuples qui élisent un gouvernement contraire à leur politique comme ce fût le cas pour la Grèce.
 
Retour au forum
 
créer forum