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Finimore
Vous trouverez sur le site de France Culture une reportage sur la CGT et les sans-papiers http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/information/accueil/report_fiche.php?report_id=295010241
Finimore
Lu sur le site paix_socialisme_communisme

La CGT a limogé l’expulseur de la Bourse

Sans-Papiers. Fin juin le syndicat «évacuait» ses locaux parisiens.

Par KARL LASKE

L’expulsion des sans-papiers de la Bourse du travail de la rue Charlot à Paris, le 24 juin, n’a pas été cautionnée par la direction nationale de la CGT, malgré le silence de ses responsables. Dès le 29 juin, le bureau confédéral du syndicat a «démis de ses fonctions» son responsable confédéral chargé de la sécurité pour avoir, entre autres choses, coordonné l’opération d’évacuation de la Bourse...

Lunettes. Ce sont des hommes masqués qui ont fait irruption au siège de la Bourse du travail occupée. Equipés de matraques et de grenades lacrymogènes, ils sont une cinquantaine. Certains d’entre eux ont des lunettes de plongée, pour se protéger des gaz qu’ils ont prévu d’employer contre les sans-papiers. «Le commando du service d’ordre qui nous a gazés, avant même que nous réalisions ce qui se passait, a fait irruption par la première porte à gauche passé le portail d’entrée, la porte qui donne accès aux bureaux que nous n’avons jamais occupés», explique la Coordination 75 des sans-papiers. Après plusieurs charges du service d’ordre cégétiste, dans la cour et dans les bâtiments, la centaine de sans-papiers encore présents se réfugie dans la grande salle, d’où ils tentent de résister, avant d’être évacués par la police.

«Après quatorze mois d’occupation stérile [des sans-papiers, ndlr], la CGT 75 a été malheureusement contrainte de prendre cette décision d’évacuation», a annoncé l’union départementale (UD) CGT de Paris. «Libération de la Bourse du travail», claironne leur communiqué. Mais, sur place, les responsables de l’opération ont quitté leurs masques. Sur les photos et les vidéos, on les identifie. Le responsable confédéral de la sécurité est présent.

Au niveau national, la CGT met plusieurs jours à réagir. Officiellement, elle ne condamne pas l’expulsion. Au contraire, son communiqué du 29 juin, intitulé «La lutte aux côtés des travailleurs sans papiers continue plus que jamais», s’en prend aux «instigateurs de l’occupation de la Bourse du travail» coupables d’avoir fait miroiter une régularisation aux occupants.

Lettre. «A la CGT, les syndicats sont autonomes», lâche pour toute réponse Francine Blanche, responsable confédérale chargée de l’immigration. «Il s’agit d’une décision prise par l’union départementale de Paris, sans nous consulter, explique un permanent confédéral. Mais, statutairement, ils n’ont pas l’obligation de nous demander notre avis.» Treize conseillés fédéraux chargés des questions internationales ont par ailleurs écrit une lettre de protestation à Bernard Thibault. Le syndicat du livre national (Filpac) CGT a demandé qu’on établisse «la responsabilité du ou des organisateurs» de l’opération et signale que des adhérents avaient refusé d’y participer.

De son côté, la CFDT Paris, qui poursuit en justice deux intermittents pour une brève occupation de ses locaux, s’est «félicitée» de «la libération» de la Bourse.

Précision : Le texte d’Emmanuel Terray sur l’évacuation de la Bourse (Libération d’hier) n’était pas cautionné par le collectif Uni(e)s contre une immigration jetable mais écrit à titre personnel.
Xuan
Nous sommes plusieurs militants de la CGT de Limoges à avoir été révoltés par l'expulsion des sans papiers de la bourse du travail de Paris et nous avons décidé d'écrire ce texte pour faire connaître notre indignation.
Nous avons milité ensemble en interpro, et même si nous ne sommes pas d'accord sur tout entre nous, nous sommes tous critiques vis-à-vis de l'orientation de notre confédération que nous combattons dans nos discours, mais surtout dans notre pratique.

Que ce soit sur la sécurité sociale professionnelle, le travail décent, la précarité, la régularisation des sans papiers, le travail militant auprès des immigrés dans les quartiers, les journées d'action espacées et à répétition, nous avons toujours défendu les intérêts de notre classe et refusé de cautionner la position de la confédération et de collaborer avec ceux qui nous exploitent!

Ce texte a été soumis à d'autres militants CGT, qui ont refusé de le signer, mais n'ont pas refusé le débat, ce qui est plutôt bon signe!!
Nous ne nous résignons pas, nous continuerons à populariser les luttes, à mener le débat avec ceux avec qui nous militons car nous sommes convaincus que seule la lutte paie!




Il est grand temps de nous réapproprier nos syndicats !



Nous avons pris connaissance de l’expulsion musclée des travailleurs sans-papiers de la CSP 75 qui occupaient la bourse du travail de Paris le mercredi 24 juin.
Cette expulsion a été réalisée par des « militants » CGT, cagoulés, armés de bâtons et de bombes lacrymogènes, et non par des CRS, bien que ceux-ci aient été rapidement appelés à la rescousse.

Nous condamnons sans aucune réserve cette agression brutale faîte au nom de notre syndicat!
Si c'est bien l'UD 75 qui a décidé d'envoyer ce commando déloger les sans-papiers, cette action n'a en aucun cas été réprouvée par la direction confédérale de la CGT qui en avait d'ailleurs été prévenue à l'avance.

Pourtant, ces hommes, ces femmes et ces enfants n'occupaient pas la bourse du travail depuis un an par plaisir, ni pour empêcher les militants syndicaux de mener leur réunions, mais bien parce qu'ils désapprouvaient le choix de la Confédération de négocier la régularisation des sans-papiers sur les critères de la loi Hortefeux, ce qui les excluait de fait.
Cette tactique a amené à sacrifier des milliers de travailleurs, engagés dans une lutte exemplaire, et elle a laissé beaucoup de militants de base, investis aux côtés des sans-papiers, dans un parfait désarroi...
Des militants qui faisaient partie du collectif confédéral "immigration" ont démissionné de leur mandat suite au recul gravissime opéré par la CGT concernant le soutien aux sans papiers.
La régularisation des sans papiers par le travail est absolument contraire à la résolution adoptée lors du 48ème congrès de la CGT, qui était la régularisation de TOUS les sans-papiers!!!!

Que nous importe ce qu'était la CGT par le passé, nous sommes nombreux aujourd'hui à être exaspérés par les prises de positions et l'attitude de notre Confédération et à les dénoncer.
Et cela commence par les journées de manifestation archi espacées et à répétition qui n'ont fait que démoraliser et épuiser les travailleurs, et affaiblit le mouvement au lieu de le renforcer.

Nos dirigeants confédéraux négocient tout, collaborent ouvertement avec ceux qui nous exploitent et nous font croire qu'il n'y a pas d'autre alternative. Ils participent pleinement à l'élaboration des réformes même s'ils ne les signent pas forcément, ils signent des plans sociaux et proposent des contre-plans mais ils ne font rien concrètement pour organiser la solidarité des travailleurs quand les boites sont en lutte, rien pour amener à changer le rapport de force et à renforcer notre camps!!! Voilà pourquoi ils sont considérés par Sarkozy et ses laquais comme des « partenaires sociaux » responsables !

Ne nous laissons pas manipuler davantage, arrêtons d'en appeler aux dirigeants de la CGT en espérant qu'ils comprennent...

Les choses sont claires, il n'y a rien à attendre d'eux car comme nos patrons, ils nous utilisent et en tirent des bénéfices : des postes bien au chaud dans de grands bureaux, des belles voitures, des supers apparts, des restos, des voyages tous frais payés, des chauffeurs, bref, tout ce que nous ne pourrons jamais nous payer en bossant toute une vie!

Aujourd'hui, nous sommes nombreux à en avoir ras le bol, nombreux à subir les licenciements, le chômage, la précarité, nombreux à galérer toujours plus et à ne plus savoir comment nous en sortir. Nombreux à nous retrouver isolés dans nos boites, à attendre une coordination des luttes qui ne vient jamais...Et pour nous le syndicat ce n’est pas un «boulot» c’est une nécessité pour nous défendre.
Malgré notre colère, notre dégoût et la honte que nous ressentons en pensant à nos camarades sans-papiers matraqués en notre nom, l'heure n'est pas à baisser les bras, au contraire.
Ce n'est pas nous, qui luttons au quotidien, qui devons rendre nos cartes, mais bien tous ces dirigeants incontrôlables, qui n'ont rien à faire dans nos syndicats, qui les déshonorent et qui nous déshonorent !
S'ils veulent nous exclure, qu'ils le fassent, mais nous ne partirons pas de notre plein grès.

Nous appelons les syndicats et les syndiqués à se prononcer explicitement et publiquement sur les événements de la bourse du travail et sur l’orientation de la confédération.

Le syndicat CGT doit être l'outil des travailleurs pour se défendre face aux bourgeois, pas le contraire!

Des syndicalistes de lutte de classe/ starter@la poste.net
Xuan
sur le blog ouvalacgt :

http://ouvalacgt.over-blog.com/article-33282414-6.html#anchorComment

Syndicat des Archives de France CGT
56 rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris
téléphone : 01 40 27 63 33 télécopie : 01 40 27 63 66

A PROPOS DE L'EVACUATION VIOLENTE DES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS
REFUGIES A LA BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS (ANNEXE VARLIN)

Le Syndicat des Archives de France CGT condamne avec la plus extrême rigueur les violences physiques qui ont été perpétrées le mercredi 24 juin 2009 à l'encontre des travailleurs sans-papiers qui avaient trouvé refuge dans les locaux de la Bourse du Travail de Paris (Annexe Varlin, dans le 3ème arrdt).
Nous jugeons ces méthodes indignes et contraires au mouvement ouvrier démocratique.
Nous faisons nôtre et relayons ci-dessous le communiqué de nos camarades de la CGT Saint-Gobain.

N.B. : Les travailleurs sans-papiers ont depuis établi un campement de fortune sur les trottoirs du boulevard Beaumarchais (angle rue Charlot/boulevard Beaumarchais). N'hésitez pas à leur rendre une visite de soutien et si vous le pouvez amener leur des bouteilles d'eau, gâteaux secs, fruits secs, chocolat ou bonbons pour les enfants, etc.
Paris, le 1er juillet 2009
Finimore
Lu sur ZPAJOL

A propos de l'expulsion de sans-papiers par le service d'ordre de l'Union
Départementale CGT Paris

Le syndicat CGT de la CNAV Tours condamne fermement l'intervention du
service d'ordre de l'Union Départementale CGT de Paris contre des sans
papiers

Quels qu'en soient les motifs, rien ne peut justifier la violence contre des
femmes, des enfants, des hommes qui vivent déjà dans la précarité et pour
qui l' avenir est borné par le prochain contrôle d'identité avant la
reconduite dans un pays qu'ils ont quitté pour fuir la terreur, la faim, la
mort !

Notre syndicat se désolidarise totalement de telles méthodes qui n'ont rien
à voir avec une action syndicale progressiste et solidaire.

La vraie CGT, c'est celle qui l'an dernier s'est battue aux côtés des
travailleurs sans-papiers pour obtenir leur régularisation. Avec celle là,
oui, nous sommes fiers de nous retrouver dans la même organisation

La CGT CNAV37 réaffirme sa totale solidarité avec les sans papiers


http://www.cgt-cnav-37.com/
Finimore
Lu sur ZPAJOL

vous trouverez ci-dessous trois communiqués reçus:

- du SFA-CGT
- de la CGT Educ'Action Nord
- de la Fédération Syndicale Etudiante

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Communiqué du SFA

Au sujet des évènements à la Bourse de Travail de Paris le 24 juin


Le Syndicat Français des Artistes-interprètes (CGT) dénonce fermement l’expulsion de l’annexe de la Bourse du Travail de Paris des travailleurs sans papiers et leurs familles effectuée mercredi 24 juin par des militants CGT agissant au nom du Bureau de l’Union Départementale. Les militants du SFA et leurs collègues artistes-interprètes, dont bon nombre sont engagés dans le mouvement de soutien aux sans papiers, souvent en coopération entière avec les structures de la CGT, ont été très choqués.
Le SFA ne méconnaît pas les problèmes posés au bon fonctionnement des syndicats par l’occupation entamée il y a plus d’un an par le collectif CSP75, qui a assurément choisi la mauvaise cible, et a pris bonne note de toutes les tentatives de solution proposées, notamment par les organisations de la CGT. Mais la mauvaise décision prise pour résoudre une vraie difficulté n’est pas conforme à notre vision d’un syndicalisme de lutte et de proposition, progressiste et solidaire. Cette initiative et la méthode mise en œuvre sont indignes des fondements de la CGT.
Reste que les vrais responsabilités pour la situation initiale, de sa continuation et de sa dégradation se situent au niveau des pouvoirs publics, qui refusent la régularisation de ces travailleurs. Il faut maintenant tout faire, dans l’unité de toutes les organisations, syndicales et associatives, et de tous les citoyens, pour que toutes ces régularisations soient accordées. Et en attendant, la Préfecture de Police et la Mairie de Paris doivent travailler ensemble pour apporter une aide d’urgence à ces travailleurs fragilisés et à leurs familles.

Le Syndicat Français des Artistes-interprètes (SFA-CGT) représente tous les artistes-interprètes à l’exception des artistes musiciens. Il puise ces racines dans le syndicat de chansonniers fondé par Broca il y a plus d’un siècle. Il est membre fondateur de la Fédération International des Acteurs.
Paris, le 30 juin 2009


Olivier CLEMENT
Délégué national

Syndicat Français des Artistes Interprètes (SFA)
01 rue Janssen - 75019 PARIS
ligne directe : 01 53 25 09 05
fax : 01 53 25 09 01
couriel : o.clement@sfa-cgt.fr / delegation@sfa-cgt.fr

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CGT Educ’Action Nord
Syndicat Départemental de l’Éducation Nationale CGT
Fédération de l’Éducation, de la Recherche et de la Culture (FERC-CGT)
Rue Geoffroy Saint-Hilaire - 59042 LILLE Cedex

Tél : 03.20.52.56.55 – Fax : 03.20.52.76.92
sdencgt@nordnet.fr - http://www.sdencgt59.org
Communiqué
La CGT Éduc’Action Nord condamne l’expulsion des sans papiers de la Bourse de Travail de Paris organisée ce mercredi 24 juin par l’UD CGT 75.
En aucun cas des structures de notre CGT ne doivent avoir recours à des pratiques « policières » à l’encontre de travailleurs, notamment lorsque ceux-ci sont précaires parmi les précaires, c’est-à-dire sans papiers et a fortiori lorsqu’il s’agit de femmes et d’enfants.
Cette action commando risque de coûter cher à toute la CGT et donc à l’ensemble des travailleurs.
L’une des revendications portées par le 48ème Congrès confédéral est parfaitement claire et progressiste : la régularisation de tous les sans papiers, sans exclusive, qu’il s’agisse de femmes, d’hommes, d’enfants, de salariés organisés ou isolés ou privés d’emploi.
Les sans papiers expulsés de la Bourse du Travail étaient tous des travailleurs isolés, placés de fait dans l’incapacité de créer dans leurs entreprises un rapport de force par la grève ; ils avaient donc d’autant plus besoin du soutien de la CGT pour obtenir une régularisation sur les mêmes bases que leurs camarades régularisés depuis le début du mouvement. Or ils ont eu le sentiment d’avoir été laissés de côté, ce qui les a conduits à s’installer à la Bourse du Travail.
Il s’agit maintenant de trouver les voies et moyens de sortir par le haut de cette situation, et en premier lieu parce qu’en ce moment des femmes et des enfants, notamment, sont à la rue. La CGT doit contribuer à réinstaller la visibilité collective des expulsés afin qu’ils poursuivent leur lutte pour la dignité par la régularisation.
C’est une urgence à la fois pour créer les conditions de cette régularisation de tous les sans papiers mais également pour permettre de réunir l’ensemble des travailleurs (avec ou sans papiers, isolés ou non) dans la lutte commune qu’ils ont à mener contre les exploiteurs et les diviseurs du MEDEF et de l’UMP.
La Commission Exécutive, le 26 juin 2009
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communiqué de la FSE (Fédération Syndicale Etudiante)
La CGT au service de l'immigration choisie : solidarité avec nos camarades sanspapiers!
Mercredi 24 juin vers midi, un commando de gros bras (cagoulés et armés de matraques et de bombes lacrymogènes) de l'Union départementale CGT de Paris, a violemment expulsé les travailleurs-ses sanspapiers et leurs familles qui occupaient depuis 13 mois l'annexe de la Bourse du travail de Paris, rue Charlot.
Ces pratiques ne sont pas nouvelles : déjà le SO de la CGT s'en était pris aux travailleursses sanspapiers qui prenaient par à la manifestation du 22 mai 2008 contre la réforme des retraites. Ces actes sont révoltants et intolérables.
Est-ce étonnant ? Non, car la direction de la CGT est hostile au mouvement des travailleursses sanspapiers.
Elle s'est ralliée au concept d'immigration choisie voulue par le gouvernement français, et négocie avec lui son application. Bernard Thibault et ses complices ont choisi leur camp, et ce n'est pas le nôtre, c'est celui de l'impérialisme qui tri les travailleursses selon ses besoins.
Aujourd'hui, un peu partout en France des militants-es cégétistes de base se battent courageusement aux côtés des travailleurs et travailleuses sanspapiers, mais ils ne sont pas soutenus par leur confédération.
La FSE se bat dans les facs pour la régularisation des étudiantes sanspapiers et la liberté d'inscription pour les étrangeres.
C'est donc sans hésiter que nous nous plaçons aux côté des travailleurs-ses sanspapiers pour leur régularisation à tous et toutes, et que nous exigeons la libre circulationdes travailleurs-ses.
Travailleurs-ses avec ou sans papiers: même classe, même combat !
Pour la FSE, le porte parole national,
28 juin 2009.
_____________________________________________
ZPAJOL liste sur les mouvements de sans papiers
Xuan
on lira également la déclaration faite par l’Organisation Communiste Marxiste Léniniste VOIE PROLETARIENNE :
http://www.archive-host.com/compteur.php?url=http://sd3.archive-host.com/membres/up/1451077023/2009bis/DeclarationVPsoutienBdT.pdf
Xuan
lettre de la fédération CGT des services publics à Bernard Thibault :



La Garde, le 29 juin 2009

Au secrétaire général de l’UD 75, Aux administrateurs CGT de la Bourse du Travail,

Chers camarades,

Nous avons appris par les médias que les « sans-papiers » qui occupaient depuis plusieurs mois des locaux de la Bourse du Travail ont été évacués dans la nuit du 24 au 25 juin. Ces mêmes médias imputent la responsabilité de cette évacuation « au service d’ordre de la CGT ». (Libération du 25 juin 2009).

Le secrétaire général du l’UD de Paris a déclaré dans la presse : « Après avoir essayé en vain de négocier pendant des mois, nous avons décidé de mettre un terme à une occupation qui était devenue un squat » (Libération, ibidem)

Une telle information a crée un vif émoi parmi les membres de notre syndicat. D’autant que plusieurs membres de notre syndicat sont ou ont été engagés dans des actions de soutien aux travailleurs sans-papiers. Nous avons lu attention la déclaration de l’UD CGT de Paris concernant cette expulsion.

C’est l’incompréhension et la colère qui dominent : comment des syndicalistes de la CGT peuvent-ils agir ainsi ? Nous nous devons, même si la situation est complexe avec la coordination nationale des sans papiers, même si cette occupation entrave le fonctionnement de la bourse du travail, de protéger ces femmes, ces hommes et ces enfants victimes d’atrocités ou de misères dans leurs pays ! Nous nous devons de les accueillir, de les soutenir et surtout de les défendre. La CGT est là pour protéger les sans-papiers ! La CGT est là pour combattre sans faille la politique xénophobe de Sarkozy, de son ministre Hortefeux et des gouvernements précédents qui ont mené des politiques anti-immigré. L’action du service d’ordre de la CGT est contraire à nos principes de solidarité et de fraternité ! Nous souhaitons que ce débat ait lieu dans les instances de la CGT et qu’une position ferme soit prise pour que de tels comportements ne se reproduisent plus jamais.

Pour sa part, le syndicat CGT du CNFPT, fidèle à l’internationalisme du mouvement ouvrier, soutient la revendication des travailleurs sans-papiers de leur régularisation sans condition. Il demande l’abrogation des lois anti-immigrés prise au cours de ces dernières années.

Confiant dans l’esprit internationaliste qui anime la CGT depuis sa création, recevez chers camarades, nos sentiments fraternels.

Le Secrétaire général

Copie : Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT Baptiste Talbot, secrétaire général de la fédération CGT des services publics
sti
Xuan l'a déjà mis en actualité
Finimore
Lu sur la liste ZPAJOL liste sur les mouvements de sans papiers :

Déclaration de la CGT Saint-Gobain Aubervilliers (93) suite à
l’expulsion des sans-papiers

Objet : Journées d’action, sans-papiers : déclaration sur l’évolution de
la CGT

Chers camarades, Compte tenu des évolutions récentes, notre syndicat a jugé nécessaire de faire cette déclaration et de la diffuser largement.

Salutations syndicales le syndicat CGT Saint-Gobain Aubervilliers (93)

Aubervilliers, le 26 juin 2009
DECLARATION DU SYNDICAT CGT SAINT-GOBAIN AUBERVILLIERS (93)
A PROPOS DE L¹EVOLUTION DE LA CGT

1) Le syndicat CGT Saint-Gobain Aubervilliers a pris connaissance de la
lettre des camarades de la CGT Goodyear à Bernard Thibault. Il en
partage tous les termes et en assurera la diffusion.
http://www.cgt-goodyear-nord.fr/index.php?news/2009/06/16/425-la-cgt-goodyear-interpelle-bernard-thibault-secretairegeneral
Il est temps de savoir si nous privilégions la discussion dans les
ministères ou la construction d¹un véritable rapport de force de lutte
de classe.

2) Le syndicat CGT Saint-Gobain Aubervilliers a pris connaissance de
l¹évacuation par la force des sans-papiers qui occupaient la Bourse du
Travail depuis le 2 mai 2008.
Evacuation réalisée par un groupe de miliciens armés qui se prétendent nos camarades.
Scandalisé, le syndicat CGT Saint-Gobain Aubervilliers condamne
explicitement et sans aucune réserve cette évacuation.
Si au lieu de négocier avec Hortefeux les critères scandaleux d¹une
immigration adaptée aux besoins du capitalisme, la confédération avait
élargi le mouvement à tous les sans-papiers – les plus précaires des
travailleurs -, si le mouvement avait pris l¹ampleur des espoirs qu¹il
soulevait, si l¹élargissement indispensable et possible n¹avait pas été
purement et simplement enterré par choix délibéré de la Confédération, nous n¹en serions pas arrivés là.
On en arrive aujourd¹hui à à peine 1500 régularisations, les portes
désormais fermées et le mouvement en reflux. Et pourtant, ce n¹est pas l'énergie d'un certain nombre de militants CGT et de structures locales
qui a manqué pour développer et organiser, bien seuls, la lutte de nos
camarades sans-papiers.
Il est absolument normal que le désespoir et le sentiment d¹abandon se répandent chez nos camarades, alors qu¹ils ont vu l¹an dernier,
concrètement, qu¹il aurait été possible de gagner la régularisation pour tous les sans-papiers.
Quant à la méthode employée, elle ne soulève chez nous que dégoût et honte de notre carte syndicale. Nous imaginons désormais sans mal que la même chose se produirait si d¹autres camarades en lutte (les Goodyear, peut-être ?) se mobilisaient d¹une manière qui déplaît à nos dirigeants.

3) Le syndicat CGT Saint-Gobain Aubervilliers appelle l¹ensemble des
syndicats du Verre et de la Céramique d¹une part, de la Seine
Saint-Denis d¹autre part à se prononcer explicitement et publiquement sur ces événements très
concrets. Il est temps d¹en finir avec les protestations de couloir, les
escarmouches d¹appareil. Il est temps de prendre position. A la veille
du 49ème Congrès de décembre, il est temps de savoir qui défend
réellement l¹orientation confédérale actuelle, et qui s¹y oppose.

Pour tout contact : cgt.sgr@gmail.com
Saint-Gobain Recherche
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