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marquetalia
les USA préparent aussi la guerre contre le Soudan,en vue de dépecer ce pays http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/07/14/soudan-du-sud-barack-obama-envoie-des-soldats-pour-proteger-l-ambassade-americaine_4969269_3212.html
marquetalia
https://histoiresdefrance.wordpress.com/2014/08/15/5-partis-pour-sauver-la-france
marquetalia
il faut s allier aux gaullistes,les vrais,pour faire sortir la France de l Otan,comme le prone le Prcf.


Edité le 13-07-2016 à 00:56:55 par marquetalia


marquetalia
les Etats Unis auront du mal à mener une guerre impérialiste contre la Chine Populaire tant le peuple d Okinawa leur donne du fil à retordre en exigeant le retrait de la soldatesque yankee qui y est positionnée- plus de la moitié de toutes les troupes américaines déployés au Japon est positionnée dans les iles japonaises du Sud.et le Japanese Communist Party joue un role exemplaire dans cette lutte.


Edité le 12-09-2016 à 19:57:36 par marquetalia


Xuan
L’arbitrage sur la mer de Chine méridionale par Ruolin ZHENG



Histoire et société
le grand soir

12
JUIL


Les USA arborent leurs forces en mer de Chine méridionale avec des bâtiments de guerre et des avions militaires

Ces derniers mois, tous mes amis français me posaient des questions sur la Mer de Chine méridionale, alors que les Philippines viennent d’intenter un procès à la Chine auprès du Tribunal international d’arbitrage de La Haye. Il est à noter que l’affaire sera traitée non pas par la Cour internationale de Justice (CIJ) qui constitue l’organe judiciaire principal de l’ONU, mais par le Tribunal international d’arbitrage qui siège à La Haye et qui ne dépend d’aucune organisation internationale et qui n’est donc pas transparent. Le verdict de ce tribunal sera bientôt rendu public.

Par ailleurs, les multiples apparitions des forces navales américaines dans les eaux de la mer de Chine méridionale donnent lieu de temps à autre à des rencontres impromptues avec la marine chinoise, accroissant considérablement les risques d’incidents. La situation tendue en mer de Chine méridionale aiguise l’appétit des médias du monde entier.

Ce que je regrette profondément, c’est que comme sur bien d’autres questions, la Chine se retrouve sur le banc des accusés. C’est toujours elle qu’on qualifie dans les médias français de « provocatrice » dans la question relative à la mer de Chine méridionale. Lorsqu’ils analysent cette question, les chercheurs français font toujours un choix sélectif : ils prêtent l’oreille aux arguments américains, japonais, philippins et vietnamiens, mais n’écoutent jamais les explications de la partie chinoise, n’en demandent jamais, ne s’y intéressent pas. D’autres fois, ils prennent les faits historiques et l’actualité décrits par la Chine pour des « déformations », qualifient de « sophisme » les explications chinoises, et, lorsque la Chine émet une protestation, ils la rebaptisent « menace. »

En réalité, le fond de la question de la mer de Chine méridionale n’est pas difficile à comprendre. Jusque dans les années 1970, il n’existait aucun conflit concernant les eaux territoriales en mer de Chine méridionale. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon, pays envahisseur vaincu, a restitué à la Chine les territoires et les eaux territoriales qu’il avait illégalement occupés, et la Chine a rendu publiques les lignes discontinues à neuf sections délimitant ses eaux territoriales au sud de la mer de Chine méridionale, affirmant explicitement sa souveraineté sur cette zone de la mer de Chine méridionale. À cette époque, la souveraineté de la Chine sur la mer de Chine méridionale a été largement reconnue sur le plan international et ne faisait pas l’objet de conflits internationaux, ni avec les États-Unis, ni avec les pays limitrophes. Certains des pays qui avancent aujourd’hui des prétentions sur une portion de ces territoires avaient porté sur les cartes géographiques publiées dans ces mêmes pays les lignes discontinues à neuf sections dessinant les limites des eaux territoriales chinoises. Cependant, dans le contexte de la guerre civile qui opposait la partie continentale et Taiwan qui s’est prolongé pendant une longue période, la partie continentale de la Chine s’est trouvée dans l’incapacité d’exercer un contrôle effectif sur certaines îles de cette zone, ce qui a permis à certains pays d’en tirer l’argument de futures revendications territoriales.

En 1968, un organisme dépendant de la Commission économique des Nations unies pour l’Asie et l’Extrême-Orient a annoncé, suite à des prospections, l’existence probable de riches ressources d’hydrocarbures en mer de Chine méridionale. La nouvelle a immédiatement suscité l’intérêt de plusieurs pays asiatiques limitrophes. Ce n’est qu’après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) en 1994, convention à laquelle les États-Unis n’adhèrent pas jusqu’à aujourd’hui, que ces pays ont avancé leurs revendications de souveraineté. La partie chinoise a avancé à ce moment-là la proposition selon laquelle « la souveraineté appartient à la Chine, mais les divergences peuvent être laissées de côté pour engager une exploitation commune » des ressources, idée inscrite dans la Déclaration commune publiée à l’issue de la rencontre informelle des chefs d’État Chine-ASEAN de 1997. La Chine est donc parvenue à un accord avec les pays concernés pour une exploitation commune de la mer de Chine méridionale. Un accord qui vide largement de son sens la « question de la mer de Chine méridionale. »
C’est la stratégie de « pivot vers la région Asie-Pacifique » des États-Unis qui a de fait provoqué la crise actuelle.

Les États-Unis s’inquiètent de voir la Chine devenir une nouvelle superpuissance grâce à son industrialisation irrésistible. Bien que la Chine déclare à qui veut l’entendre qu’elle n’a l’intention ni de prétendre à l’hégémonie ni de défier l’ordre international existant, il est peu probable que les États-Unis, soucieux de préserver leur statut de seule hyperpuissance, selon le mot de l’ancien ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, restent les bras croisés devant l’émergence de la superpuissance chinoise. C’est pourquoi les États-Unis ont officiellement annoncé sous le mandat de Barack Obama, leur stratégie de pivot vers l’Asie-Pacifique.

Dans le même temps, l’importance géostratégique de la mer de Chine méridionale s’accroît continuellement pour les États-Unis. Pour certains stratèges américains, l’importance géostratégique des océans asiatiques doit supplanter au XXIe siècle celle que l’on accordait au XXe siècle au Continent européen. La mer de Chine méridionale occupe justement une position centrale dans les échanges maritimes entre la Chine et le monde extérieur. Prendre le contrôle de la mer de Chine méridionale, c’est prendre la Chine à la gorge. L’un des objectifs stratégiques inavouables des États-Unis est justement de préserver leur maîtrise de la mer, notamment en mer de Chine méridionale.

Puissance maritime, les États-Unis ont une sensibilité politique particulière pour la liberté de navigation, et c’est là un autre facteur explicatif de l’ingérence accrue des États-Unis dans les questions relatives à la mer de Chine méridionale. Les États-Unis s’inquiètent que le contrôle renforcé par la Chine de ses eaux territoriales, notamment en mer de Chine méridionale, affecte non seulement la liberté de navigation des flottes américaines dans cette zone, mais encore qu’il ne donne un « mauvais exemple » qui pourrait influencer, puis limiter la libre circulation des forces navales les plus puissantes du monde. De fait, c’est aussi pour cette raison que les États-Unis ont toujours refusé de signer la CNUDM.

Actuellement, les États-Unis travaillent à renforcer sur tous les plans leur déploiement militaire en Asie, poursuivant un objectif stratégique clair et précis. C’est pourquoi leur stratégie de rééquilibrage vers l’Asie-Pacifique est étroitement liée au soutien très actif qu’ils apportent aux revendications territoriales des pays limitrophes sur la mer de Chine méridionale.

En 2010, la secrétaire d’État américaine Hilary Clinton a critiqué ouvertement à Hanoï la position de la Chine sur la question de la mer de Chine méridionale, ce qui a lancé le débat sur la question. Depuis lors, les conflits sino-américains se multiplient à ce sujet. Les États-Unis ont commencé par envoyer directement des bâtiments de guerre en mer de Chine méridionale pour y exercer leur soi-disant « liberté de navigation » ; ensuite, ils ont apporté un soutien actif aux Philippines dans leur tentative d’imposer un « arbitrage international » à la Chine.

Accuser la Chine de perturber le principe de la liberté de navigation internationale, cela revient à trouver un prétexte pour l’incriminer. La Chine n’a jamais imposé de restrictions à la liberté de navigation, mais n’est-elle pas en droit de poser des questions lorsque les bâtiments de guerre d’un pays étranger arrivent sur son entrée maritime ? Le premier chef d’accusation contre la Chine sur cette question concerne les travaux de remblai et de construction d’îles qu’elle y conduit. Des travaux de remblai et de construction d’îles qui ne sont pas une initiative chinoise, mais bien des Philippines et du Vietnam. Ce dernier a même construit une base de lancement de missiles sur une île artificielle récemment construite. La Chine n’a fait que leur rendre la monnaie de leur pièce, se rendant compte que ses protestations étaient inutiles. Ce qui doit être noté, c’est la vitesse incroyable à laquelle ces travaux chinois ont été menés, prenant de court les autres pays. Il est donc injuste d’accuser la Chine de prendre parti en faveur d’autres pays, cela alors que la Chine a déjà annoncé l’arrêt de ses travaux de construction.

Ceux qui analysent les faits de manière impartiale s’aperçoivent que le processus d’arbitrage sur la question de la mer de Chine méridionale est depuis le début manipulé par les États-Unis. L’acte d’accusation a été rédigé par des Américains, plus de 3 000 documents ont été sélectionnés par des Américains, et le résultat définitif sera bien entendu favorable à la stratégie de rééquilibrage des États-Unis vers l’Asie-Pacifique. Le gouvernement chinois a adopté une position de non-reconnaissance et de non-participation à cet arbitrage parce que le tribunal en question n’a pas de juridiction, ni de neutralité, ni d’impartialité.

Le Tribunal international d’arbitrage prononcera bientôt sa sentence. Dans le cas où le résultat ne serait pas favorable à la Chine, les États-Unis l’interpréteront certainement comme un « arbitrage juridique international » et demanderont ou chercheront à obliger la Chine, par la pression médiatique, à accepter la sentence. Ils menaceront de déclarer que la Chine ne respecte pas le droit international. Certains spécialistes chinois estiment même que, dans le cas où la pression américaine sur la Chine n’aurait pas d’effet dans le domaine diplomatique, la possibilité de sanctions économiques serait brandie par les États-Unis, qui lieraient la position de la Chine sur l’arbitrage à certaines activités économiques sino-américaines, voire s’engageraient sur la voie des sanctions dans une certaine mesure, soutenant autant que possible les Philippines dans leurs machinations à l’encontre de la Chine, peut-être en saisissant par la force des bateaux de pêche chinois. Si l’on se prépare au pire, les États-Unis lanceront probablement des menaces militaires contre la Chine.

Cela me rappelle un autre litige maritime international.
En 2010, le Royaume-Uni a délimité, dans l’archipel des Chagos, dans l’Océan indien, une zone de protection maritime de 1,036 million de km2, suscitant le mécontentement de l’île Maurice. Cette dernière a intenté un procès au Royaume-Uni auprès du Tribunal international d’arbitrage qui a jugé que le Royaume-Uni avait violé la convention sur le droit de la mer. Mais le Royaume-Uni a refusé catégoriquement d’accepter ce verdict et continue, aujourd’hui encore, d’exercer un contrôle sur ces eaux maritimes controversées. La conduite du Royaume-Uni peut-elle servir d’exemple à la Chine ? De fait, jusqu’à quel point un tel verdict peut-il être fiable, étant donné qu’une seule partie concernée était présente, la Chine ayant refusé de reconnaître la compétence de ce tribunal d’arbitrage ? Et de quel droit ce tribunal prétend-il obliger la Chine à accepter son jugement ?
Actuellement, les États-Unis ne cessent d’exhiber leurs forces militaires en mer de Chine méridionale et envoient régulièrement des bâtiments de guerre et des avions militaires exercer leur droit à la « navigation libre ». Ces agissements des États-Unis recueillent bien entendu le soutien de la France et des autres pays occidentaux. La France a récemment envoyé elle aussi des navires militaires en mer de Chine méridionale pour se joindre à cette « navigation libre ». La menace d’employer la force s’affirme chaque jour davantage. La Chine a déclaré de son côté qu’elle ne provoquerait pas de troubles, mais qu’elle ne les craint pas non plus. Cela signifie que la Chine ne cèdera pas d’un pouce sur la défense de sa souveraineté et de son territoire.

Il est à noter que la Chine, qui connaît une émergence rapide, n’a jamais eu pour habitude de résoudre les conflits internationaux par la force. Elle ne prend jamais l’initiative de régler les conflits internationaux par la voie militaire. Jusqu’à présent, la Chine est toujours parvenue à faire entendre la voix de la raison. Elle cherche à obtenir le soutien international, notamment celui des pays en développement, par des moyens diplomatiques. Dans le même temps, elle travaille à exposer ses points de vue et sa position au monde extérieur. Ce sont les « réponses douces » de la Chine. Cette façon de faire montre pleinement que la Chine respecte le droit international et les intérêts des autres pays et qu’elle s’efforce de régler les divergences par voie de consultations et de négociations.
Bien entendu, je crains que la patience dont fait preuve la Chine ne soit interprétée par certains pays comme une faiblesse et la crainte devant les troubles possibles. Ce serait une erreur d’évaluation qui pourrait conduire à la catastrophe… J’espère que cette crainte s’avérera non fondée.

ZHENG RUOLIN
(Ancien correspondant à Paris du quotidien Wen Hui Bao de Shanghai).


Edité le 13-07-2016 à 00:03:12 par Xuan


Xuan
Des communistes allemands contre la russophobie; la paix, la grande question de l’heure


30 Mai 2016
histoire et société




Les pays de l’UE doivent créer sans tarder un front uni de solidarité avec la Russie

Traduit du russe par Marianne Dunlop pour Histoire et société 28/05/2016

Moscou, refusant de se plier aux plans stratégiques des « maîtres de l’univers »est attaquée « injustement » par les partisans de la guerre froide. Pour les pays de l’UE, il est temps de cesser d’être une « arrière-cour » des Etats-Unis et de créer pour leur propre sécurité un front uni de solidarité avec la Russie, estime Eckert. Les tentatives de l’OTAN pour provoquer la guerre avec la Russie ne sont pas suffisamment dénoncées par les partisans européens de la paix, note avec regret dans les pages de la Neue Rheinische Zeitung, un membre de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, Irène Eckert.

L’objectif N° 1 dans la lutte pour la paix

L’OTAN est sans aucun doute une alliance militaire. Oui, cela fait trop longtemps que notre pays joue le rôle d’un vassal obéissant des États-Unis d’Amérique au service de leur politique belliqueuse, impérialiste de domination. Le 9 mai 1955 – dix ans exactement après la fin de la Seconde Guerre mondiale – le gouvernement [le chancelier allemand Konrad] Adenauer a cédé à la pression et a rejoint l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, scellant ainsi la division de l’Allemagne. Sur le sol allemand à Büchel sont jusqu’à présent stationnés des missiles nucléaires américains, actuellement en cours de modernisation.

Ramstein dans le Palatinat: poste de commandement américain des drones de combat

C’est sur la base de l’OTAN et des Etats-Unis à Ramstein en Rhénanie-Palatinat, à l’ouest de Kaiserslautern qu’est effectuée la planification et la gestion de toutes les opérations « anti-terroristes » avec l’utilisation de drones de combat. Au total, la «garnison» de Kaiserslautern compte 52 .000 citoyens des États-Unis. Il est prévu d’agrandir encore l’immense hôpital de campagne local. Le Pentagone a récemment quadruplé ses dépenses en Europe, afin de repousser une agression russe imaginaire. En comparaison avec le budget militaire de l’année précédente, on assiste à une augmentation de 3,4 milliards USD, soit 3,1 milliards d’euros. Le 2 février [le journal] Handelsblatt en a informé ses lecteurs allemands. Le message, cependant, n’a pas provoqué d’indignation au sein du mouvement de paix en Allemagne. L’appel à « Arrêter le déploiement militaire anti-russe » n’a pas trouvé un écho suffisant lors de la « Marche pascale » pour la Paix. Si vous entrez ce slogan [dans la barre de recherche], le web mondial offrira un seul résultat. Il peut être trouvé sur le site Web du Parti communiste Allemand de la Saxe, dont les membres ont en outre ajouté: «OTAN hors de l’Ukraine! » A la place de ces déclarations énergiques et indispensables contre les tentatives persistantes de l’OTAN pour déclencher une guerre, on a seulement des bavardages sans fin sur « un front uni anti-gouvernement [des forces de gauche et de droite], « et de vagues » proclamations anti-fascistes. »

L’Ukraine est une base de l’OTAN pour le déploiement de forces contre la Russie

Autour de ces slogans absolument prématurés et restés sans suite, tels que: «L’Allemagne hors de l’OTAN! – L’OTAN, hors de l’Allemagne! »- se déroulent de nombreuses discussions. Elles sont même présentées comme base pour parvenir à un consensus minimum. C’est oublier que, en réalité, ces slogans peuvent être juste une vaste entreprise de détournement. Un mouvement anti-guerre, qui se batte pour la paix dans le monde et digne de son nom devrait explicitement agir contre la stratégie anti-russe de plus en plus agressive, menée par la force principale de l’OTAN et sa suite soumise. Dans l’intérêt de notre propre survie, il y a un besoin urgent de créer un front uni de solidarité avec la Russie. Toutes les objections de la pseudo-gauche sur ce » pays contrôlé par les oligarques » ne peuvent qu’entraver la prise de conscience que les oligarques n’ont pu être jugulés que grâce à la sagesse pragmatique, à la ligne patriotique de Poutine, et que la Russie fait tout pour sauver de la guerre son pays déjà rudement éprouvé. Par conséquent, notre tâche en tant qu’opposition à la guerre est de montrer que notre grand voisin à l’est se retrouve une fois de plus et de manière tout à fait injustifiée dans le viseur des partisans tant de la guerre froide que d’un conflit militaire ouvert. Tout cela n’a rien à voir avec l’idéologie et l’opposition des systèmes.

La Russie est un partenaire clé dans la lutte pour la paix

La Russie se retrouve dans le collimateur de la puissance hégémonique car elle résiste aux plans stratégiques des maîtres de l’univers et refuse de fournir ses ressources gratuitement. Dans une situation similaire s’est également retrouvé un allié de longue date [de Moscou], la Syrie. Il faudrait remercier la Russie et son intervention militaire dans le conflit syrien pour le fait que jusqu’à présent a été évitée une guerre à grande échelle et endiguée une vague de terrorisme. Pour y parvenir, elle [la Russie], a non seulement dû utiliser toutes ses compétences diplomatiques, mais aussi opérer des frappes aériennes ponctuelles, dans des délais limités, et en conformité avec le droit international. Nous devons aussi être reconnaissants à la diligence de la direction russe pour la résolution pacifique de la question nucléaire iranienne. Les nouvelles internationales et les programmes analytiques sur RT international forment un contrepoids intellectuel important à nos médias, qui sont contrôlées par des cartels. À l’heure actuelle, c’est la Russie – en collaboration avec la Chine et l’Amérique du Sud –qui démontre au monde comment on doit réellement respecter le droit international.

Épaule contre épaule avec la Chine et l’Amérique du Sud: pour défendre la Charte des Nations Unies

Avec Poutine, Lavrov et ses conseillers, nous pouvons réapprendre à respecter la souveraineté des autres pays. Si nous voulons vivre en paix avec nos voisins, nous n’avons pas le droit d’intervenir dans les affaires d’un gouvernement local. Nous devons trouver un terrain d’entente avec les pays voisins, quelle que soit la législation particulière de ces pays. Lorsque vous utilisez une rhétorique soi-disant de gauche pour dénoncer la perte par l’Organisation des Nations Unies de son rôle passé–c’est une tromperie qui ne sert que les intérêts de l’empire [US]. La Charte de l’ONU a été adoptée afin d’assurer la paix dans le monde. Toute personne qui attaque, discrédite et jette le doute sur ce document, est coupable de fomenter la guerre. Ainsi, celui qui recourt à la politique de changement de régime, très bientôt nolens volens [bon gré mal gré] commence à détourner les yeux du financement de mercenaires, qui, depuis les cinq dernières années, sont envoyés en Syrie et continuent de ravager ce beau pays. Celui qui a ce sujet parle toujours de guerre civile, n’a pas le droit de s’appeler un artisan de la paix.

Assistance aux réfugiés, en pratique: appliquer les résolutions de l’ONU

Toute personne qui veut aider les réfugiés sur une base permanente, devrait mettre un terme à l’incitation à la guerre et au financement des atrocités commises par les terroristes mercenaires, comme le réclament depuis longtemps les résolutions pertinentes des Nations Unies. Comme précédemment, la majorité des réfugiés sont des réfugiés internes. Afin d’organiser l’acheminement de l’aide humanitaire, comme font les Russes depuis plusieurs années à l’est de l’Ukraine et en Syrie, il faut un soutien international. Il est nécessaire de condamner les Etats-Unis, la récente décision d’équiper les soi-disant rebelles syriens modérés de missiles anti-aériens. Cela vaut également pour les mercenaires saoudiens qui interfèrent avec le processus de négociation à Genève.

Arrêter la démagogie anti-russe

Ceux qui, en revanche, soutiennent la thèse de « l’annexion de la Crimée », qui, non seulement inventent une intervention russe, mais même une menace pour la sécurité de l’Ukraine de la part de la Russie n’apporteront rien la cause de la paix. Tous ceux qui – comme les États-Unis – voient dans la Fédération de Russie la principale menace pour la paix mondiale et minimisent l’ampleur des atrocités commises par les terroristes internationaux, ne font que renforcer l’influence des principales forces de l’OTAN. En tant que secrétaire de presse du complexe militaro-industriel, il sera peut être en mesure d’obtenir une certaine reconnaissance. Les partisans du mouvement anti-guerre, cependant, n’ont rien à faire de ces gens-là. Toute personne qui veut la paix et a l’intention de faire descendre les gens dans la rue pour se battre pour elle, ne devrait pas chercher le plus grand mais le plus petit dénominateur commun. Cela nécessite des slogans tels que:

• bas les pattes de la Russie!

• l’OTAN hors d’Europe de l’Est!
• arrêter le financement du terrorisme, non seulement en Syrie et en Ukraine, mais aussi dans tout autre pays!

• mettre en pratique les résolutions de l’ONU, respecter le droit international, arrêter la persécution des dirigeants des pays étrangers! La coopération plutôt que la confrontation, la diplomatie au lieu d’une course aux armements!
• respecter les traités!


Auteur: Irène Eckert

Irene Eckert est professeur dans un lycée privé, membre du conseil d’administration de l’organisation publique « Comité des politiques de paix – une Europe sans armes nucléaires », ainsi qu’un membre de longue date de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, fondée à La Haye en 1915.

Publication 18 avril 2016.
Photo: Reuters

Sources en russe:
http://www.kpu.ua/ru/84189/neue_rheinische_zeitung_stranam_es_neobhodymo_srochno_sozdat_edynyj_front_solydarnosty_s_rossyej
http://russian.rt.com/inotv/2016-05-26/Neue-Rheinische-Zeitung-Ruki-proch

Texte original allemand :
http://www.nrhz.de/flyer/beitrag.php?id=22760
publié initialement le 18/04/2016 sur Eirenae’s blog


Edité le 13-07-2016 à 00:02:08 par Xuan


Xuan
PTB
8 juillet, 16:47

L’Otan engloutit des fortunes, déstabilise notre voisinage direct et risque d’entraîner la Belgique dans une nouvelle guerre froide.




La Belgique au sommet de l’Otan : cher et dangereux


8 Juillet 2016
auteur:
Isabelle Vanbrabant

Ces 8 et 9 juillet, à Varsovie, les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Otan se réunissent pour le sommet biennal de cette organisation. Notre pays y sera représenté par le Premier ministre Charles Michel et le ministre de la Défense Steven Vandeput. Or l’Otan engloutit des fortunes, déstabilise notre voisinage direct et risque d’entraîner la Belgique dans une nouvelle guerre froide.

Lors du précédent sommet de l’Otan, tous les chefs d’État s’étaient engagés à atteindre d’ici 2024 un budget de la Défense s’élevant à 2 % de leur PIB national. C’est pourquoi le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), a sorti de sa manche une « note stratégique pour l’armée belge en 2030 ».
Le budget de la Défense belge doit augmenter rapidement. On investira surtout dans du nouveau matériel, entre autres par l’achat très controversé d’avions de combat, de préférence à capacité nucléaire. Cette facture s’élève à 9 milliards d’euros. Et, si l’on prend en compte l’achat et l’entretien de ces nouveaux avions de chasse, le coût pourrait monter jusqu’à 15 milliards.

Alors qu’un million et demi de Belges vivent dans la pauvreté, le gouvernement préfère hypothéquer les générations à venir. En effet, ce sont nos enfants et nos petits-enfants qui vont devoir rembourser ces dépenses colossales au cours des prochaines décennies.

Vers une nouvelle guerre froide ?

Le rapport britannique Chilcot sur la guerre en Irak confirme que les très coûteuses interventions militaires au Moyen-Orient (Afghanistan, Syrie) et en Afrique du Nord (Libye) ont constitué une suite de fiascos et de crimes. Avec leurs missions de bombardements, les membres de l’Otan ont semé la destruction et le chaos dans ces pays. Depuis, la situation n’a fait qu’empirer. Les bombes occidentales créent le terreau du terrorisme. L’experte italienne Loretta Napoleoni observe que, pour les groupes de terroristes, « les bombes occidentales sont la meilleure façon de consolider leur pouvoir et d’attirer de nouvelles recrues ». Chaque victime civile crée de nouveaux terroristes potentiels.

Mais les alliés de l’Otan ne se contentent pas de provoquer le chaos au Moyen-Orient. Lors du sommet, de nouveaux accords seront conclus sur le stationnement d’un roulement de troupes de quatre mille hommes en Pologne et dans les États baltes, c’est-à-dire aux frontières de la Russie. L’extension continue vers l’Est et l’accroissement de la présence militaire à cette frontière russe comporte des risques importants. Même le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, souligne que l’Otan risque d’attiser les tensions : « Ceux qui croient qu’une parade symbolique de chars à la frontière orientale de l’alliance peut créer la sécurité se trompent lourdement. » L’expert américain John J. Mearsheimer estime que le rôle russe en Ukraine est précisément une réaction à l’extension provocatrice de l’Otan. Il s’agit donc d’un cercle vicieux. L’alliance militaire joue ici un jeu particulièrement dangereux, auquel la Belgique ne devrait pas prendre part.

La Suède, la Finlande, l’Irlande, l’Autriche... ne font pas partie de l’Otan

La Belgique fait partie des 191 pays qui ont signé la Charte des Nations unies, qui oblige les États membres de l’ONU à rechercher des solutions pacifiques et qui ne tolère les interventions militaires que dans des cas très exceptionnels. S’inscrire dans la logique belliciste de l’Otan, qui inclut les armes nucléaires, est inconciliable avec ce principe. L’Otan devrait en fait être dissoute. D’ici là, notre pays peut limiter sa contribution à l’Otan et à l’Europe militaire au strict minimum, et commencer par passer d’une politique de défense militaire à une politique de défense non militaire. D’ailleurs, pourquoi la Belgique n’opterait-elle pas pour un retrait progressif de cette alliance militaire ? En effet, toute une série de pays européens – la Suède, la Finlande, l’Irlande, l’Autriche, la Suisse – ne sont pas membres de l’Otan. Si c’est possible pour ces pays, pourquoi ne le serait-ce pas pour la Belgique ?

Avec les principes de la Charte des Nations unies et le droit international comme fil conducteur, le gouvernement belge doit changer de cap et désormais mettre en œuvre une politique de paix active. Ce qui sera tout à fait bénéfique pour notre budget, pour notre sécurité et pour les générations à venir.
Xuan
Déclaration du Parti communiste de Grèce sur le Sommet de l'OTAN : Des déclarations en faveur de la paix avec des décisions pour la guerre.

Publié le 12 juillet 2016 par anonyme

Publié le 11 Juillet 2016 par Lien-pads in Internationale: Alliances impérialistes

Le Bureau de Presse du CC du KKE se référant au Sommet de l'OTAN à Varsovie a fait la déclaration suivante intitulée: " Des déclarations en faveur de la paix avec des décisions pour la guerre."

"Le Sommet de l'OTAN à Varsovie a montré, une fois encore, le criminel rôle de cette organisation impérialiste, qui a décidé:

La concentration plus avancée et le transfert de forces militaires prêtes au combat dans des pays qui ont une frontière avec la Russie.

L'achèvement de l'installation et de la mise en service du dénommé "Bouclier Missile" avec des bases en Roumanie et en Pologne, avec un soutien naval et plus d'infrastructures générales liées à l'emploi des armes nucléaires dans une confrontation destructrice. Ce n'est pas un accident que la Déclaration du Sommet dans ses conclusions met l'accent sur la préparation de l'OTAN afin d'utiliser les armes nucléaires.

La création et le renforcement d'une présence permanente de l'OTAN en Mer noire, dans la Baltique, le nord de l'Atlantique, la Mer Égée et Méditerranéenne, en utilisant dernièrement le prétexte d'un contrôle des flux de réfugiés causés et renforcés par les guerres impérialistes et leurs douloureuses conséquences au détriment des peuples.

La poursuite de sa présence en Afghanistan et Irak, tout aussi bien dans les Balkans, le Caucase, l'Afrique du nord. Effectivement une plus grande présence de l'OTAN dans ces régions est liée à la continuation des opérations militaires en Syrie, à la préparation d'une nouvelle intervention en Libye.

Les décisions de l'OTAN et l'approfondissement de la collaboration avec l'UE impérialiste, décisions qui sont prises au nom de la "paix" et de la "Sécurité", n' ont évidemment aucune relation avec les intérêts actuels des peuples, mais uniquement pour la "Sécurité" et les profits des monopoles Euro-américains.

Le Parti communiste de Grèce dénonce le gouvernement SYRIZA-ANEL, qui volontiers participe activement dans tous les dangereux plans des USA, de l'OTAN et de l'UE cités ci-dessus, lesquels dans le contexte de leur antagonisme avec la Russie peut causer un réel holocauste pour les peuples d'Europe et plus général.

Ce qui doit être exigé maintenant c'est la vivification des luttes contre l'engagement de la Grèce dans les plans de guerre de l'OTAN, pour la sortie de notre pays de l'OTAN qui met "le feu aux poudres" et de toute alliance impérialiste, afin de réaliser le slogan "Ni terre ni eau aux assassins des peuples".

(Source: Solidnet - traduction de l'anglais par la rédaction du Lien)
source : http://www.lien-pads.fr/2016/07/declaration-du-parti-communiste-de-grece-sur-le-sommet-de-l-otan-des-declarations-en-faveur-de-la-paix-avec-des-decisions-pour-la-gu?utm_source=_ob_share&utm_medium=_ob_facebook&utm_campaign=_ob_sharebar


Edité le 12-07-2016 à 23:41:41 par Xuan


Xuan
L'hégémonie US s'effondre face au développement des pays émergents. Ceci est une forme nouvelle de la lutte anti impérialiste initiée au milieu du siècle dernier, notamment dès la fin de la seconde guerre mondiale.

A présent cette lutte se livre sur le terrain politique, juridique, économique, financier, monétaire, technologique, militaire et scientifique, autant qu'elle se manifestait sur le terrain politique et militaire dans les années 60 et 70.

Pour sauver son empire les USA s'opposent simultanément à la Russie et à la Chine, ce qui n'a fait que renforcer leur alliance.
Ils fomentent aussi la subversion en Amérique du sud et tentent encore de se maintenir au Proche Orient.

Les USA ont encore tenu une conférence de l'OTAN agressive contre la Russie, dans le même temps ils encouragent les pays voisins de la Chine à contester ses frontières (voir manoeuvres d'encerclement de la Chine).

Mais le temps des canonnières est révolu, et une telle dispersion de leurs forces sera préjudiciables aux USA.
 
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