Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Xuan
La haine de classe côté bourgeoisie.


Commentaire de Gilbert Remond :

"il y a deux niveau de lecture dans ce placard c'est a dire deux informations qui sont solidaires et se complèteraient sauf que ce qui ressort en premier rouge sur noir ,c'est l'avis de recherche et donc d'une certaine manière l’appel a la délation et aux chasseurs de prime c'est a dire si ma culture en western est bonne au meurtre du dit personnage et en tout cas au lynchage, le médiatique étant déjà largement commencé.Oui il y a dans ce placard une prise de position inquiétante et si ça ce n'est pas jeter aux chien quelqu'un je ne sait pas ce qu'écrire et publier veut dire"

Xuan
L'unité avec les réformistes s'est reconstituée en 36, et malgré tous les déboires et couleuvres avalées ensuite, elle a perduré et s'est accentuée.
Il a fallu que la "gauche" arrive au gouvernement pour en mesurer encore une fois la nocivité.
Sur le plan syndical il existe une différence avec le PS, c'est la présence d'ouvriers et d'employés à la CFDT et FO.

L'unité doit se faire avec la base chaque fois que c'est possible, mais il est absolument indispensable qu'elle serve la critique des directions syndicales jaunes.
Ici c'est l'UNSA qui lâche et trouve un "a priori favorable"
http://www.lejdd.fr/politique/reforme-de-la-sncf-la-cgt-extremement-decue-par-la-reunion-tripartite-3683504

Mais trop souvent la CGT ne dit rien quand la CFDT signe des accords de trahison, pourtant elle ne s'est jamais privée d'attaquer la CGT.
pzorba75
Au Congrès de Tours, personne ne parlait d'union avec les réformistes présentés pour ce qu'ils étaient et sont restés.
L'honnêteté pour un dirigeant communiste est de revenir aux sources et de casser une fois pour toutes ce mythe de l'union de la gauche, le socle de tous les reculs après des trahisons au sommet.
Aux militants de prendre position et d'éliminer leurs dirigeants complices et corrompus.
Applicable prioritairement à la SNCF et partout où le peuple grogne contre l'exploitation de l'homme par l'homme.
Xuan
Je crois que Laurent Brun ne se fait pas d'illusion sur la CFDT voire sur les autres syndicats réformistes, mais il est normal de chercher l'unité syndicale, tant qu'il existe des syndiqués chez eux.
En dernier ressort c'est de l'action unie à la base que tout dépend.

Mais évidemment la bourgeoisie n'a pas manqué de souligner :

"l'unité syndicale s'évapore" Les Echos
http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0301830514222-sncf-la-greve-se-poursuivra-en-juillet-lunite-syndicale-sevapore-2184533.php
"L'unité syndicale se désagrège" L'Express
http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/reforme-du-rail-negociations-sur-la-convention-collective-greve-en-vue-en-juillet_2017493.html

Manoeuvres habituelles, mais tu as raison, les cheminots se battent pour tous.

Ceci dit il ne faudrait pas oublier une des 21 conditions du congrès de Tours :
"10. Tout Parti appartenant à l'Internationale Communiste a pour devoir de combattre avec énergie et ténacité l'« Internationale » des syndicats jaunes fondée à Amsterdam. Il doit répandre avec ténacité au sein des syndicats ouvriers l'idée de la nécessité de la rupture avec l'Internationale Jaune d'Amsterdam. Il doit par contre concourir de tout son pouvoir à l'union internationale des syndicats rouges adhérant à l'Internationale Communiste. "

Nous ne sommes pas exactement dans la même situation, mais il faut dénoncer avec netteté les syndicats jaunes, c'est le rôle des communistes. Nous devrions viser un syndicat unique de lutte de classe.
pzorba75
La CGT ferait bien de se méfier des syndicats compréhensifs avec lesquels elle passe beaucoup de temps et laisse beaucoup d'énergie pour maintenir une unité qui n'existe pas réellement. Il suffit d'écouter, entendre convient mieux, L. Berger expliquer que les demandes de son syndicat ont été prises en compte pour améliorer la loi qui vient d'être votée pour voir le creux de ce genre de position unitaire et qu'il fallait maintenant négocier la convention collective nationale, histoire de faire bien avec le "sac à dos social".
Les syndicalistes combatifs n'ont que la lutte, contre les directions de SNCF réactionnaires par nature, contre les élus régionaux qui veulent casser les foyers de résistance en découpant la SNCF en rondelles et en jetant ses conducteurs et agents d'exploitation chez les privés, marchands d'esclaves.
Les agents compréhensifs, cadres et maîtrise SNCF en grosse part, souvent adhérents aux syndicats du consensus, feraient bien de se méfier, leur avenir sera vite menacé quand SNCF n'aura plus de guère de conducteurs, plus d'ateliers de maintenance et que l'entretien des lignes sera sous traité, et ce jour là, il n'y aira personne pour les défendre, même s'ils sont restés au statut.
La défaite annoncée du syndicalisme cheminots annonce d'autres défaites, pour toutes les catégories de salariés, les prochains à passer au broyeur social libéral risquent d'être surpris par la violence des coups que l'équipe Macron - Philippe, l'ensemble de la fonction dite publique est la prochaine cible. C'est très clairement le programme européiste de destruction de tous les services et emplois publics qui se met en place.
Le syndicalisme de lutte a déjà connu des défaites, souvent sous les coups de son propre camp avec les politiques d'union à direction socialiste et sociale démocrate, il n'a pas disparu pour autant.
Comme le dit Nicolas, La commune n'est pas morte, ni l'idée communiste.
Xuan
ON CONTINUE !



la cgt cheminots http://www.cheminotcgt.fr/espace_presse_accueil/on-continue/

Malgré le vote de la loi et le matraquage médiatique, les cheminots se sont à nouveau mobilisés fortement ce 12 juin.

Avec une remontée à plus de 20% de cheminots grévistes au 29e jour de grève, dans le conflit le plus long de l’histoire récente de la SNCF, les cheminots démontrent leur détermination.

La CGT considère que la réunion tripartite du 15 juin 2018 doit être le début de véritables négociations pour répondre aux revendications des cheminots et doit donc avoir des suites.

Alors que la direction SNCF annonce 2 000 à 3 000 suppressions d’emplois au Fret, consécutives à la filialisation, que SNCF Réseau annonce la mise en concurrence des cheminots pour l’exécution des manoeuvres sur 13 bases Infrarail, la CGT mesure l’importance d’arracher des garanties pour les cheminots et un changement d’orientation de la politique publique et de la direction SNCF.

Dans cet esprit, la Fédération CGT des Cheminots proposera à l’interfédérale du 13 juin, de renforcer la grève sur le calendrier unitaire défini et de proposer de nouvelles dates de mobilisation au-delà du 28 juin 2018, conformément au mandat donné par sa Commission Exécutive fédérale.
Xuan
Pour suivre l'actualité de l'action des cheminots : http://www.cheminotcgt.fr/
Xuan
CGT Bourgogne-Franche-Comté

http://www.cgt.fr/Les-cheminots-repoussent-l-ouverture-a-la-concurrence-et-la-suppression-des.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

Les cheminots repoussent l’ouverture à la concurrence et la suppression des guichets
jeudi 31 mai 2018
La convention TER Bourgogne-Franche-Comté vient d’être adoptée par le Conseil Régional. Elle exige une productivité importante et confirme la politique de la Région et de la SNCF en matière de suppression des contrôleurs dans les trains.



Pour autant, les multiples actions menées localement sur le terrain depuis décembre 2016 ont fait bouger les lignes et les cheminots ont obtenu que la la suppression des guichets dans les gares soit validée par les mairies concernées, ainsi que le retrait de l’article 19 de la convention qui prévoyait l’ouverture à la concurrence de la ligne Dijon/Besançon ou Dijon/Belfort et le transfert possible des agents, du matériel roulant et des centres de maintenance.

Dans un communiqué, les cheminots CGT de Dijon se félicitent de cette victoire et appellent à continuer la mobilisation nationale pour les séquences de grève des 2 et 3 juin, puis des 7 et 8 juin.
Xuan
JLM a le chic pour casser la baraque, avec ses annonces enflammées, dans le genre
« Jean-Michel Aulas, oh grosse pétasse, on va tout casser chez toi. Jean-Michel Aulaaaas…!» Résultat les manifestants repartent la queue baaaaasse.

C'est une nouvelle version de la social-démocratie à combattre. La difficulté vient de son apparence "plus à gauche" que celle de P. Laurent. Pendant ce temps les élus révisos font "un coup d'éclat au sénat"


Mais l'article de l'Humanité (ci-dessous) ne dit pas grand chose sur le statut des cheminots, ni sur la baisse des salaires prévu, ni sur les départs. En fait c'est le statut de service public qui est au centre des préoccupations. Les intérêts propres aux cheminots sont escamotés.



Réforme ferroviaire. Au Sénat, le plaidoyer des cheminots étrangers
MARION D’ALLARD
MERCREDI, 30 MAI, 2018
L'HUMANITÉ



http://www.humanite.fr/reforme-ferroviaire-au-senat-le-plaidoyer-des-cheminots-etrangers-656063
La lutte des cheminots français a reçu, hier au Sénat, le soutien marqué de leurs collègues étrangers. Jacques Demarthon/AFP


Invitées par les sénateurs du groupe PCF-Verts alors que s’ouvrent les discussions sur la réforme ferroviaire, des délégations de cheminots d’Europe et d’ailleurs sont venues témoigner des conséquences de la libéralisation du rail dans leur pays.

Ils ont donné du grain à moudre aux sénateurs, qui planchent en ce moment sur la réforme ferroviaire portée par le gouvernement. Hier, à l’invitation du groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE), des cheminots allemands, britanniques, espagnols, belges, italiens, luxembourgeois, mais aussi norvégiens ou néo-zélandais sont venus dresser un bilan de la situation du chemin de fer dans leur pays. Parfois totalement privatisé, souvent libéralisé ou en voie de dérégulation, partout le service public de transport ferroviaire souffre de la politique du tout-rentabilité.

Les pourfendeurs du monopole public, gouvernement et direction de la SNCF en tête, dépeignent une concurrence idéale et positive, qui tire les prix vers le bas et garantit la qualité du service rendu aux usagers. "Faux", a répondu hier Oystein Aslaken, cheminot de Norvège et président d’ITF (Syndicat international des travailleurs du transport), qui chapeaute la rencontre. "La libéralisation des chemins de fer est partout négative, c’est l’augmentation assurée des coûts et des tarifs, le tout reposant sur un choix politique délibéré de privatiser l’argent public."

Une libéralisation toujours synonyme de dégradation

Dans une petite salle du deuxième étage du Palais du Luxembourg, les sénateurs, aux côtés des représentants des syndicats français (CGT, Unsa, SUD, CFDT), ont écouté les cheminots étrangers. Tous vont dans le même sens. Tous dénoncent la concurrence. Tous en appellent au développement du rail et tous, surtout, sont venus témoigner leur solidarité à la lutte des cheminots français. "Nous savons bien que, vraisemblablement, la réforme ferroviaire française, si elle va à son terme, inspirera d’autres gouvernements", a pointé Laurent Bour, cheminot luxembourgeois. Libéralisé sur sa partie fret, le réseau ferroviaire du Grand-Duché, qui cumule 275 kilomètres de lignes, reste largement financé par les pouvoirs publics et l’opérateur historique existe toujours. Mais jusqu’à quand ?, interroge Laurent Bour. En Italie, où le transport de marchandises et de passagers a été ouvert à concurrence – comme en Espagne –, "la compagnie nationale Trenitalia a perdu 25 % du trafic local et 15 % du trafic grandes lignes hors grande vitesse", explique Maria Christina Marzola. Résultat, poursuit-elle, "une forte baisse du nombre de trains avec des conséquences indirectes mais évidentes sur les prix. Car, quand on ne peut plus faire une longue distance d’un trait, on additionne les petits trajets et le nombre de billets". Mais la cheminote italienne va plus loin : "L’externalisation des travaux de maintenance a désorganisé profondément les choses, c’est l’anarchie en termes de gestion et en dehors de la baisse de ponctualité, cela entraîne surtout des problèmes de sécurité pour les cheminots et pour les salariés des entreprises prestataires." Finalement, explique Pierre Lejeune, venu de Belgique, "c’est toujours les petites lignes rurales qui subissent le plus durement ces politiques".
Dans son pays, la séparation comptable du gestionnaire d’infrastructures et de l’opérateur ferroviaire est effective depuis 2005. Et "en échange, poursuit le cheminot d’outre-Quiévrain, l’État a repris les 7 milliards d’euros de dette de la SNCB (la compagnie belge – NDLR). Mais malgré les suppressions de postes (4000 depuis 2015 – NDLR), l’endettement atteint de nouveau 4 milliards d’euros cumulés".

Restent l’Allemagne et le Royaume-Uni. Cités par le gouvernement, l’une comme exemple, l’autre comme contre-exemple. Collé au "modèle allemand", le pacte ferroviaire d’Édouard Philippe entend libéraliser le secteur sans le privatiser totalement, comme ce fut le cas en Grande-Bretagne. Mais à entendre les cheminots allemands et anglais, les deux options aboutissent au même résultat : dégradation du service, augmentation des coûts et des tarifs. En Allemagne, 19 % du réseau n’est plus exploité depuis 2005, la dette sur l’infrastructure a été reconstituée à hauteur de 18,8 milliards d’euros, les subventions publiques ne cessent d’augmenter, les prix des billets ont augmenté de 50 % – bien plus que l’inflation – et la Deutsche Bahn, la compagnie germanique historique, a perdu sur la période la moitié de ses effectifs, a détaillé Winfried Wolf.

Quant au Royaume-Uni, "où, vingt-deux ans après la dérégulation, 70 % de l’opinion publique est favorable à une renationalisation du rail", précise un cheminot britannique, "les tarifs atteignent des sommes faramineuses". Pour exemple, poursuit-il, "un abonnement annuel à la ligne Manchester-Newcastle – 142 km – coûte 11 500 euros et Manchester-Liverpool – seulement 42 km – 5000 euros par an".

Autant d’arguments qui "renforcent la détermination de notre groupe parlementaire", a résumé sa présidente, Éliane ­Assassi, sénatrice communiste de Seine-Saint-Denis. Une détermination exprimée dans une motion du groupe CRCE qui dénonce non seulement le choix du gouvernement de "passer en force par la voie des ordonnances", mais également un travail parlementaire réduit à "un toilettage à la marge, puisque sur le dur du texte, rien n’est négociable". "Le combat sera difficile", a pour sa part noté Pierre Laurent. "Mais nous voulons rendre ce débat utile, et nous sommes capables de faire bouger les lignes" d’une réforme qui "ne résout aucun des problèmes concernant l’avenir du ferroviaire", a ajouté le secrétaire national du PCF et sénateur de Paris.

Hier, en début d’après-midi, quelques heures avant que ne s’ouvrent les travaux dans l’Hémicycle, des milliers de cheminots sont venus crier leur colère sous les fenêtres du Palais du Luxembourg. Parmi la foule et la fumée, Francis tente de se frayer un passage. Il porte à la veste un badge sur lequel on peut lire "usager solidaire". Parce que "le service public est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas", il encourage les cheminots à poursuivre la lutte. Et à ceux qui considéreraient les usagers comme les premières victimes de ce combat, Francis répond qu’"on ne mesure pas la légitimité et l’importance d’un mouvement aux embarras qu’il peut causer".

Marion d'Allard
journaliste
DUROC
On n'a pas dit grand chose après "la marée populaire" ...
duroc
 
Retour au forum
 
créer forum