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Xuan
L'exploitation capitaliste est inséparable de la paupérisation, "plan pauvreté" selon l'expression gouvernementale.
Les statistiques montrent que la pauvreté grandit dans notre pays.

Ceci doit être mis en parallèle avec l'accroissement des profits : Les Echos du 21 août annonçaient des "dividendes records" pour les entreprises dans le monde et en France, "des montants inédits".
Parmi les dix dividendes les plus élevés : Sanofi (4e), BNP (5e), Total (10e).

[A noter China Mobile arrive en 8e position - actionnaire : le Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine.]

La France a distribué 50,9 milliards de bénéfices au deuxième trimestre. En Europe les dividendes ont particulièrement augmenté en France, en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas, et en Belgique.

On peut lire aussi que dans le même temps le PIB français qui a reculé à la 7e position, est détenu à hauteur de 30 % par les 500 plus grandes fortunes :


"Le montant cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a été multiplié par trois en dix ans, atteignant un record de 650 milliards d'euros, selon le classement 2018 du magazine Challenges à paraître jeudi, et encore dominé par Bernard Arnault.
La fortune cumulée des plus riches de France représente ainsi près de 30% du PIB du pays en 2018, contre 10% en 2009, après la crise financière.

Les 650 milliards représentent «un plafond jamais atteint encore», note l'hebdomadaire, qui précise que ce montant «a progressé de 13% en un an».

En tête du classement, on retrouve pour la deuxième année de suite Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, et sa famille. Leur fortune de 73,2 milliards d'euros est la première d'Europe et la quatrième mondiale.

Avec 40 milliards d'euros, Alain et Gérard Wertheimer, les deux propriétaires de Chanel, passent de la 6e à la 2e place après la révélation récente des résultats consolidés du groupe qui, après des années de discrétion, a annoncé avoir réalisé des ventes de 8,3 milliards d'euros l'an dernier."



___________________



Les Français les plus pauvres ont du mal à manger sainement et suffisamment, selon le baromètre du Secours populaire


L'association publie la 12e édition de cette enquête, mardi, soit deux jours avant la présentation par le gouvernement du plan pauvreté.

Près de la moitié des Français les plus pauvres ont du mal à se procurer une alimentation saine leur permettant de faire trois repas par jour.Près de la moitié des Français les plus pauvres ont du mal à se procurer une alimentation saine leur permettant de faire trois repas par jour.
Mis à jour le 11/09/2018 http://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/les-francais-les-plus-pauvres-ont-du-mal-a-manger-sainement-et-suffisamment-selon-le-barometre-du-secours-populaire_2933659.html

"Mangez cinq fruits et légumes par jour." Si le slogan des autorités sanitaires françaises n'est pas facile à suivre pour un certain nombre de Français, il reste lettre morte pour les plus pauvres, comme le révèle le 12e baromètre annuel du Secours populaire sur la pauvreté, dévoilé mardi 11 septembre, soit deux jours avant la présentation du plan pauvreté par le gouvernement.

L’alimentation est "un poste de dépense problématique pour une proportion significative de Français" , relève l'association qui s'est penchée cette année sur la précarité alimentaire. Le Secours populaire, qui a mené cette enquête auprès de 1 016 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française, en ressort plusieurs enseignements.

Les plus démunis peinent à manger équilibré
A la question "rencontrez-vous des difficultés financières" pour "consommer des fruits et légumes frais tous les jours" , un quart des sondés répondent "oui". Cette proportion monte à 31% pour les femmes. "Elles sont souvent le chef des familles monoparentales" , explique à franceinfo Richard Béninger, secrétaire national du Secours populaire.

La situation se corse un peu plus pour les foyers les plus modestes. Ceux qui gagnent entre 1 200 et 2 000 euros par mois sont 39% à ne pas réussir à manger des fruits et légumes quotidiennement. Quand les revenus sont inférieurs à 1 200 euros mensuels (le Smic est à 1 173 euros), 53% de personnes sont dans cette situation.

Pour ces Français, consommer du poisson et de la viande au moins une fois par semaine est également très difficile. Quand les revenus se situent entre 1 200 et 2 000 euros, ils sont 25% à ne pas manger de la viande une fois par semaine et 35% du poisson. En deçà de 1 200 euros, ils sont 36% et 46% dans ce cas de figure.

Près de la moitié des Français les plus pauvres (48%) ont, par ailleurs, du mal à se procurer une alimentation saine leur permettant de faire trois repas par jour. "Il y a des conséquences qualitatives, les gens ne se nourrissent pas correctement, mais aussi quantitatives, ils sautent parfois un repas", observe Richard Béninger, soulignant que les jeunes et les étudiants sont particulièrement concernés.

Les parents ont du mal à payer la cantine

S'agissant des parents, près de 20% des sondés affirment avoir du mal à payer la cantine pour leurs enfants. Ce chiffre monte à 34% pour les foyers gagnant entre 1 200 euros et 2 000 euros et à 58% pour les foyers percevant moins de 1 200 euros. Or, pour certains, "c'est le seul repas équilibré de la journée", souligne le secrétaire national du Secours populaire.

Une mauvaise alimentation est un marqueur de pauvreté

Pour une majorité des personnes interrogées, avoir des difficultés régulières à se procurer une alimentation saine est "tout à fait" le signe d’une situation de pauvreté. Le Secours populaire tenait à attirer l'attention sur ce "marqueur", dont les conséquences sanitaires ne sont pas négligeables.

Selon cette enquête, les Français sont ainsi massivement convaincus de "l’importance de la préservation de l’aide alimentaire aux plus démunis" .

Sur les 3 millions de personnes qui ont poussé la porte du Secours populaire en 2017, 1,8 million ont d'abord bénéficié d'une aide alimentaire.
Richard Béninger, secrétaire national du Secours populaire
à franceinfo


Plus globalement, le Secours populaire s'alarme du sentiment de paupérisation au sein de la population, qui gagne du terrain à chaque baromètre. Cette année, près de 60% des personnes interrogées indiquent qu'il leur est déjà arrivé de se dire qu'elles étaient sur le point de basculer dans la pauvreté, soit 2 points de plus qu'en 2017. Et 81% pensent que leurs enfants seront plus exposés à la pauvreté.

Méthodologie : Enquête menée du 22 au 26 juin auprès de 1 016 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.


Lire aussi Précarité : un français sur cinq a des difficultés pour se nourrir
Xuan
Après la baisse des retraites par la CSG la bourgeoisie s'en prennent à la retraite par répartition : la réforme des retraites est en préparation.
Casser le principe des retraites par répartition : c'est une condition nécessaire, un préalable à l'évolution vers la capitalisation par des fonds de pension. Un article de L'humanité



Macron lance le chantier du big-bang des retraites


SÉBASTIEN CRÉPEL
VENDREDI, 1 JUIN, 2018

L'HUMANITÉ


Lydie Lecarpentier/REA

L’exécutif a donné le coup d’envoi, jeudi, à la réforme qui doit être présentée à la mi-2019, et selon laquelle « chaque euro cotisé doit donner les mêmes droits » à pension pour tous. Derrière se profile un régime par points qui prépare l’éclatement du système solidaire. Décryptage.

Emmanuel Macron en avait fait un de ses slogans de campagne pour l’élection présidentielle « Un euro cotisé (doit) donne (r) les mêmes droits» à la retraite pour chacun. La formule, séduisante car elle renvoie à une apparence d’égalité parfaite, a été explicitée par Jean-Paul Delevoye à l’occasion du lancement, hier, d’une «consultation citoyenne» sur la future réforme des retraites, qui doit être présentée à la mi-2019. Le haut-commissaire nommé pour préparer ce chantier confirme qu’il s’agit bien de passer à un «système par points». «L’objectif est qu’à carrière identique, revenu identique, la retraite soit identique» , a-t-il déclaré dans un entretien publié dans le Parisien-Aujourd’hui en France. L’égalité, à revenus et carrières comparables, donc.

Mais comme, dans la vie, les carrières et les salaires ne sont pas les mêmes pour tous – et encore moins pour toutes –, les capacités contributives de chacun, dans ce nouveau système «à la carte» , seront très différentes d’un individu à l’autre. «Dire que pour un euro, on aura la même valeur de retraite, c’est passer outre le fait que certain-es gagnent beaucoup d’euros et d’autres beaucoup moins», a fait ainsi valoir le syndicat Solidaires.
Quant à la CGT, elle a réagi hier en estimant que «les problématiques et les questions posées (dans la consultation – NDLR) sont orientées et les réponses attendues téléphonées», et en dénonçant une volonté de «casser notre système de retraite par répartition et solidaire» et de «poursuivre la baisse des pensions» .

1 Un principe faussement juste et inégalitaire

De fait, dans le système à points, quand certains gagneront à peine de quoi cotiser à un taux minimal, d’autres pourront y consacrer une large part de leurs revenus. En clair, plus on est aisé, plus on pourra partir plus tôt à la retraite et avec une meilleure pension. Ce nouveau système va donc en réalité reproduire, voire amplifier, les inégalités au détriment des salaires les plus faibles et des parcours professionnels les plus chaotiques.
Les femmes, les ouvriers, les chômeurs, les malades en seront les premières victimes. «L’argument d’un euro cotisé donne les mêmes droits et va à l’envers du principe qui veut que la retraite compense un peu les inégalités de salaires et de carrière, relève Henri Sterdyniak, membre des Économistes atterrés. Dans le système actuel, quand vous ne cotisez pas parce que vous êtes malade ou au chômage, vous avez quand mêmes des droits.»
Prévenant les critiques, Jean-Paul Delevoye le promet: «Cette réforme maintiendra et consolidera les solidarités qui seront les piliers du nouveau système.» La majoration pour enfants, la prise en compte des périodes d’invalidité et de chômage, les minima contributifs et la pension de réversion (pension du conjoint décédé versée au conjoint survivant) seront donc conservés dans le nouveau système, mais ces correctifs pourraient être financés par l’impôt, c’est-à-dire par la «solidarité nationale» et non par les cotisations.
À l’instar de «la majoration pour enfants (qui) est une politique de caractère familial», prévient Jean-Paul Delevoye: logique, d’une certaine manière, puisque ces politiques de solidarité contredisent le principe posé des «mêmes droits pour chaque euro cotisé» . Ce qui réintroduit un peu de justice dans des carrières fondamentalement inégalitaires pourrait ainsi ne plus relever de la responsabilité sociale des entreprises, à l’exemple de certains avantages sociaux «déjà payés par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV), donc en partie par la CSG qui le finance, souligne Henri Sterdyniak, et par l’excédent de la branche famille» , dont les ressources sont à 40 % fiscalisées (CSG et autres impôts et taxes) en 2018.

2 la retraite à 62 ans réservée aux plus aisés ?

Jean-Paul Delevoye abat franchement ses cartes sur un aspect: «Dans un système à points, la notion de durée (de cotisation pour partir à la retraite – NDLR) disparaît. C’est votre nombre de points qui vous permet un arbitrage personnel.» Adieu, les 43 annuités exigées pour des générations nées à partir de 1973. Désormais, chacun fera «un arbitrage personnel» en fonction du nombre de points collectés. Dans les faits, ce choix sera là encore réservé aux plus aisés, qui auront les moyens de cotiser vite et beaucoup. Les autres devront arbitrer entre une pension réduite ou la poursuite du travail… à condition d’être épargnés par le chômage. Conséquence, fixer un âge de la retraite n’aura plus de sens. «L’âge actuel de 62 ans devrait être conservé», prétend pourtant Jean-Paul Delevoye. Mais il s’agit surtout d’un «seuil en dessous duquel (les gens) ne peuvent pas partir pour éviter que cela pèse» dans les comptes, précise le haut-commissaire. «C’est injuste pour les travailleurs manuels aux carrières longues et pénibles qui ne peuvent pas se maintenir au travail jusqu’à 60-62 ans» , estime Henri Sterdyniak. Pour tous les autres, cet âge légal «ne garantit aucunement qu’on parte à 62 ans» , souligne encore l’économiste.

3 Un niveau de pension qui ne sera plus garanti

« Dans le système par points, le niveau des retraites n’est pas garanti par un taux de remplacement (le taux de la pension calculé par rapport au salaire de référence) comme dans le système actuel» , poursuit Henri Sterdyniak. C’est même tout l’inverse: alors que le système actuel est dit à «prestations définies», c’est-à-dire qu’«il garantit un niveau de pension au moment du départ à la retraite», explique la CGT, le système par points renverse la logique, puisqu’il s’agit d’ «un régime à cotisations définies (qui) garantit un plafond de cotisation ».
Dès lors, ce ne sont plus les actifs qui supportent les aléas financiers du système grâce au réglage de paramètres comme l’âge de départ, la durée de cotisation, le salaire de référence ou encore le taux de cotisation, mais les retraités eux-mêmes, pour lesquels «;le niveau des prestations (...) est imprévisible à long terme» , poursuit le syndicat. En d’autres termes, le niveau de pension peut baisser en cours de retraite en cas de choc économique ou démographique. «Dans les systèmes envisagés, on saura ce qu’on paiera chaque année, mais on ne saura qu’à la fin ce qu’on aura comme retraite» , résume l’union syndicale Solidaires.

4 Un système à deux vitesses avec les fonds de pension

Le système à la suédoise qui fait la part belle à la capitalisation, «ce n’est pas du tout notre philosophie» , jure le haut-commissaire, qui se prononce pour le «maintien d’un système de répartition par cotisation couvrant un maximum d’actifs» . En apparence, l’essentiel est sauf, et les fonds de pension ne sont pas pour demain. En apparence seulement… Car «la question se pose pour les plus gros salaires qui excéderaient un certain plafond» , concède Jean-Paul Delevoye. Ceux qui gagnent 120 000 ou 160 000 euros annuels ou davantage pourraient être éligibles à une « épargne individuelle, éventuellement en capitalisation; ». Même si cela ne concerne que «200 000 à 300 000 personnes;» , le problème serait alors que ces très hauts revenus ne voient plus l’intérêt de cotiser au «système universel» à partir du moment où ils tireraient l’essentiel de leur retraite des fonds de pension. «La grande idée, c’est d’attirer les traders de Londres en fixant un plafond au-delà duquel ils seront exonérés de cotisation. Le risque est alors que ne s’instaure un système à deux vitesses, avec l’abaissement progressif de ce plafond, qui permette à de plus en plus de gens de sortir du régime universel» , commente Henri Sterdyniak.

Le medef en renfort de macron, veut «aller vite»
«Il est urgent d’aboutir avant 2019» , expliquait, fin mars, Claude Tendil, vice-président du Medef. En somme, détaillait le Monsieur social de l’organisation patronale, il suffit d’ « inciter les assurés à partir plus tard que l’âge légal » en instaurant « une nouvelle décote suffisamment forte ».De son côté, Jean-Charles Simon, candidat à la succession de Pierre Gattaz, estime qu’il faut carrément supprimer les cotisations Agirc/Arrco au-delà de 3 310 euros de salaire brut mensuel. En clair, exonérer les plus riches de la solidarité et alléger, encore, les entreprises de cotisations. Une «économie» qu’il chiffre à 25 milliards d’euros. Quant aux favoris, Alexandre Saubot et Geoffroy Roux de Bézieux, s’ils entendent conserver le système des complémentaires, ils se laisseraient bien tenter par un financement par fonds de pension.

Sébastien Crépel
journaliste


Edité le 04-06-2018 à 13:34:23 par Xuan


Xuan
Je reviens sur la tendance autocratique des monopoles et la mise au rencart du parlementarisme.
C'est une question de fond qui devrait nous faire réfléchir sur nos propres objectifs.

Les Insoumis de Mélenchon roulent pour une 6e Constitution qui remettrait le parlementarisme sur ses rails. Ce projet s'oppose au présidentialisme de la Ve et à son accentuation actuelle, mais d'un point de vue réactionnaire et non révolutionnaire. Il ne s'agit dans le projet de Mélenchon que d'attribuer davantage de pouvoir aux parlementaires en revenant aux principes d'une république bourgeoise idéale.

Notre objectif n'est certainement pas de revenir au parlementarisme bourgeois mais d'instaurer une république socialiste fondée sur la dictature du prolétariat et la démocratie populaire.
La forme propre à notre pays de cette démocratie ne sortira pas de notre chapeau mais de la lutte des classes, de la même façon que la Commune de Paris a inventé une démocratie d'un nouveau type, des assemblées légiférant et agissant à la fois, contrairement aux spéculations d'un autre âge sur la pseudo "séparation des pouvoirs".
De même dans le premier état socialiste les soviets des ouvriers et des paysans ont inventé et créé une nouvelle démocratie du peuple opposée à la Douma tsariste.
Le peuple de notre pays saura lui aussi inventer la forme la plus appropriée de son expression politique et de l'exercice du pouvoir.

Par conséquent notre opposition à l'autocratie des monopoles devrait montrer la nécessité de remplacer leur dictature par celle du prolétariat, celle de l'immense majorité sur l'infime minorité des exploiteurs.
pzorba75
Bien évidemment Macron ou tout autre pantin passé par les écoles religieuses et/ou patronales fait l'affaire pour appliquer les directives fixées par les détenteurs du capital et des moyens de production et d'information.
Faut être "communiste" français pour s'accoquiner avec une équipe où grenouillent des Macron, Jouyet et autres Attali et promette des changements en rêvant d'un monde meilleur jamais vu au réveil.


Edité le 02-06-2018 à 10:32:42 par pzorba75


Xuan
En effet c'est une bouillie sans saveur qu in'élève en rien la conscience des masses mais se tient au ras du sol de la conscience de classe.
Par contre l'info intéressante est la dérive autocratique de la république bourgeoise et la suppression du parlementarisme suivant les voeux exprimés par Gattaz.
Je pense qu'il faut éviter de personnaliser autour de Macron qui n'est qu'un représentant des monopoles et parler d'un pouvoir autocratique de la grande bourgeoisie.
pzorba75
Je conseille au journaliste de l'Humanité de la fermer sur la politique de Macron et de sa clique réactionnaire. Ce sont aussi les journalistes de l'Humanité qui ont appelé à voter Macron en 2017, comme ils l'avaient déjà fait en 2002. Avec les conséquences qu'ils peuvent pleurer aujourd'hui.
Macron, comme les socialistes avec lesquels il s'est mis au pouvoir, est un réactionnaire au service des banques et des capitaines d'entreprises comme il se plait à le répéter. À la différence des Hollande et Jospin, il va mener frontalement la lutte contre les classes populaires au nom de l'ordre européiste, ses prédécesseurs ayant tergiversé dans la guerre des classes et été plus paillassons que prévu par les élites dominantes.
Xuan
L'Huma publie un article sur "les vrais radicalisés". L'intérêt de l'article est de mettre le doigt sur un autre aspect de la fin du parlementarisme bourgeois

http://www.humanite.fr/les-vrais-radicalises-cest-eux-655868

Les vrais radicalisés, c’est eux !


SAMEDI, 26 MAI, 2018
HUMANITÉ DIMANCHE

Âges : entre 32 et 70 ans. Professions : ministres et président de la République. Dangerosité : très importante. Depuis maintenant un peu plus d’un an, une bande de radicalisés a pris le contrôle du pays. Santé, transports, éducation, logement, travail, institutions… ils sont là pour tout exploser. Et ne se cachent pas pour exprimer le mépris qu’ils ont pour toute opposition. Tour d’horizon des vrais radicalisés.

L’article a fait l’effet d’une bombe : ajouté en catimini au texte de loi sur la réforme des institutions, il prévoit tout simplement d’amputer de deux ans le mandat de la moitié du Sénat, et ainsi de renouveler totalement la Chambre haute en 2021, histoire de disposer d’un Sénat un peu plus macroniste… La manœuvre, totalement inconstitutionnelle (sauf cas exceptionnel, tout mandat est irrévocable), a choqué l’ensemble de la classe politique, y compris les propres soutiens de Macron : le groupe LREM au Sénat n’avait même pas été prévenu. Le chef du groupe, le sénateur ex-PS François Patriat, cité par « le Canard enchaîné », est « tombé du lustre ». D’autant que c’est avec la Constitution que Macron joue : sa volonté de mettre au pas le Parlement est maintenant une évidence, jusque dans les rangs de la droite. Même François de Rugy, président LREM de l’Assemblée nationale, a tonné qu’il refuserait une « réduction des pouvoirs du Parlement ». On ne peut rien lui cacher : le projet prévoit une remise en cause du droit d’amendement.

Ce court-circuitage de la représentation parlementaire est le versant institutionnel du danger que représentent Macron et son gouvernement. Il s’ajoute à la volonté de contrôler la presse, avec la loi sur le secret des affaires ou bien celle sur les « fake news » – sans aucune définition de ce qu’est une « fausse nouvelle ». Car précisément, le gouvernement est expert en la matière : la campagne de désinformation pour marteler que la CGT a « rejoint la France insoumise » pour la manifestation du 26 mai en est un exemple frappant. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, en a profité pour dénigrer le syndicat, qui « détruit la confiance dans les organisations syndicales ». Alors même que son président, Emmanuel Macron, lors des manifestations contre les ordonnances travail, avait qualifié les militants syndicaux de « fainéants, cyniques et extrêmes », et que le gouvernement méprise les syndicats, au point d’exaspérer y compris ceux dits « réformistes ». Un pouvoir qui traite par l’arrogance toute revendication, fût-elle militaire ! On se souvient de Christophe Castaner, alors porte-parole du gouvernement, traitant le général Pierre de Villiers de « poète revendicatif », lui qui avait le toupet de demander les moyens nécessaires aux missions assignées.

Le vrai mot du radicalisé, le voici : « J’assume. » Prendre aux pauvres, aux retraités, donner aux riches, partir en guerre, casser la SNCF, mépriser le Parlement, réprimer les réfugiés : « J’assume. » Parmi les ministres, Gérard Collomb est clairement celui qui présente le plus de signes de radicalisation. À Calais, il avait enjoint aux associations humanitaires « d’aller exercer leur talent ailleurs » et, après la manifestation du 1er mai, il s’était surpassé : « Celles et ceux qui appellent à l’insurrection doivent être poursuivis et ils le seront. » Un vrai radicalisé, ce Gérard Collomb, qui dénie ainsi toute liberté d’expression. Côté président, accuser des employés en lutte pour leur emploi – en l’occurrence ceux de GM & S – de « foutre le bordel » est révélateur d’une véritable haine. Et les discours de criminalisation de toute opposition, qu’elle soit syndicale ou politique, sont inquiétants. Le macronisme apparaît d’abord comme une radicalisation du libéralisme, qui montre son vrai visage : autoritaire. Ce n’est pas un hasard si 73 % des Français jugent ainsi Emmanuel

Macron.
Benjamin Konig
Xuan
Ce fait ne nous avait pas échappé mais ils méritait quelques renseignements chiffrés pour mesurer l'ampleur du barbotage réalisé par les banques sur les salariés.
De fait les banques ont pratiquement imposé aux salariés le versement de leur salaire sur un compte, et les banques virtuelles sont mises en place par les banques elles-mêmes.
Je cite l'article en entier, la mauvaise foi des intéressés est assez visible pour qu'il ne soit pas nécessaire de commenter.



Les frais de tenue de compte bancaire ont explosé depuis 2013, selon Panorabanques

Le Figaro le 19/03/2018 à 18:180


INFOGRAPHIE - En 2018, les frais de tenue de compte atteignent 18,50 euros en moyenne, contre 6,60 euros cinq ans plus tôt, selon une étude du site Panorabanques.com. Une forte progression que la Fédération bancaire française met en doute.

La facture est de plus en plus salée. Depuis 2013, les frais de tenue de compte ont en effet été multipliés par trois, selon une étude réalisée par Panorabanques.com analysant les tarifs bancaires de 158 banques. Cette année, les frais de tenue de compte prélevés sur l'année s'établissent à 18,50 euros, en moyenne. Soit une hausse modérée de 2,2% par rapport à 2017.

Pour rappel, ces frais se définissent comme les «frais perçus par la banque pour la gestion du compte» , peut-on lire dans le décret n° 2014-373. Ils sont désormais facturés par la quasi-totalité des banques traditionnelles. «En 2018, près de 9 Français sur 10 sont dans une banque qui facture des frais de tenue de compte» , affirme le comparateur. Une exonération des frais de tenue de compte est possible. Les clients peuvent être exemptés de cette prestation dans l'éventualité où leurs revenus sont domiciliés au sein de l'établissement bancaire (NDLR: lorsque le détenteur d'un compte contracte un crédit immobilier, l'établissement bancaire peut exiger que ses revenus d'activité soient domiciliés en son sein, sur une période maximale de dix ans). L'usager peut aussi en être dispensé lorsqu'il souscrit une offre de services groupée, autrement appelée «package».

Hausse de 77% entre 2015 et 2016

Comment expliquer une telle inflation en cinq ans? Dans les faits, les frais de tenue de compte ont explosé en 2015-2016, à hauteur de 77%, selon le comparateur. Objectif pour les banques, «protéger leur rentabilité» dans un contexte marqué par des taux bas, assure Guillaume Clavel, fondateur de Panorabanques.com. L'arrivée des banques en ligne, et la naissance d'Orange Bank en 2017 notamment, semble avoir incité les banques à limiter l'augmentation des frais pour tenue de compte. Et pour cause, ces acteurs misent sur la gratuité de certaines prestations pour attirer de nouveaux clients. «Les banques se sentent très concurrencées, car aujourd'hui la croissance des clients se fait du côté des banques en ligne» , souligne Guillaume Clavel.
En 2018, «cinq banques baissent les frais de tenue de compte, dont deux qui les suppriment totalement, 19 banques ne facturent pas de frais de tenue de compte» , constatent ainsi les auteurs de l'étude.
«Cette hausse modérée marque peut-être une entrée dans la sagesse des banques» , souligne Serge Maitre, président de l'Association française des usagers des banques. «Dans les faits, elle intervient davantage comme une autorégulation des banques, afin d'anticiper une réaction des pouvoirs publics, qu'en réaction à l'arrivée de nouveaux acteurs» .

» LIRE AUSSI - Nouvelle inflation des tarifs bancaires en 2018

De son côté, la Fédération bancaire française met fortement en doute l'étude de Panorabanques.com. « La FBF conteste formellement les chiffres avancés» , assène-t-elle dans un communiqué. «Seul l'Observatoire des Tarifs Bancaires (OTB), qui dépend du Comité Consultatif du Secteur Financier, publie des données impartiales. Cet Observatoire indique, lui, que les frais de tenue de compte, en se basant sur les parts de marchés des tarifs des banques, ont augmenté sur la même période d'un peu moins de 30 points, donc bien loin du triplement annoncé. Par ailleurs, le rapport 2017 de l'OTB rappelle que (...) seuls 20 à 30 % des clients de banques payaient effectivement des frais de tenue de compte, du fait de nombreuses exonérations et réductions pratiquées par les établissements bancaires» .
Xuan
Sous-traitance et délocalisation simultanées dans le bricolage. L'article paru sur Boursorama fait apparaître une évolution de l'action de + 1.36% :

400 suppressions d'emplois chez Castorama et Brico-Dépôt


Reuters le 13/02/2018 à 19:572


LILLE (Reuters) - Le groupe britannique d'enseignes de bricolage Kingfisher a annoncé mardi en Comité central d'entreprise à Templemars (Nord) la suppression de plus de 400 postes dans les magasins Castorama et Brico-Dépôt.

La direction de Kingfisher a précisé le chiffre de 409 postes supprimés, 321 chez Castorama et 88 chez Brico-Dépôt et s'est engagée à proposer à 125 salariés un reclassement dans une enseigne du groupe.

Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion avec les salariés, la direction évoque "la poursuite du déploiement de son programme d'investissements informatiques, la mise en place d'une centrale d'achat unique, des évolutions des métiers du marketing et du commerce, ainsi que la création d'un centre de services partagés en Pologne pour gérer ses activités de transactions financières et comptables" .

Cette annonce n'a pas surpris les syndicats qu ont dénoncé "le flou et l'imprécision des annonces" .

"Ce n'est pas 409 mais 446 postes qui, au total, seront supprimés dans ce que l'on comprend d'annonces très floues et imprécises" , a dit à Reuters Nicolas Euzenot, délégué syndical central de la CGT Castorama.

"La tension est forte car la direction a refusé la venue d'experts et sur chaque question posée, elle a botté en touche" , a rajouté le syndicaliste en précisant que 63 postes seraient supprimés au siège de Templemars à proximité de Lille.

Kingfisher avait annoncé le 8 novembre 2017 le regroupement en Pologne, à Cracovie, de ses services comptables et de gestion, faisant craindre aux syndicats une délocalisation.

(Pierre Savary, édité par Yves Clarisse)


Edité le 13-02-2018 à 23:59:10 par Xuan


Xuan
« Pour l’immense majorité des SDF qui dorment dans la rue, c’est leur choix » , a lâché hier le député LREM du 8e arrondissement de Paris, Sylvain Maillard
 
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