Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
Xuan
L'agence Xinhua signale le discrédit croissant du PS :


L'image du parti au pouvoir en France se dégrade globalement, selon un sondage

Publié le 2016-08-21

PARIS, 20 août (Xinhua) -- L'image du parti au pouvoir en France, le Parti socialiste (PS), s'est détériorée globalement depuis un an , selon un sondage réalisé par l'institut Ifop rendu public samedi.

Seuls 23% des Français interrogés considèrent que le PS a un projet pour la France, soit un recul de quatre points par rapport à l'édition dernière de l'année 2015, alors que 22% des interrogés estiment que le parti est proche des préoccupations des Français, soit un recul de cinq points, indique le sondage.

D'après la même enquête, seuls 19% des interrogés, soit un recul de cinq points que l'année dernière, estiment que le parti socialiste a "des dirigeants de qualité" et 29%, soit un fort recul de 14 points considèrent que le parti "soutient suffisamment le gouvernement".

Auprès des proches du PS, les taux des interrogés qui considèrent que le PS a des dirigeants de qualité et que le PS est proche des préoccupations des Français ont baissé respectivement de quatre points et cinq points jusqu'à 56% et 58%, selon le sondage.

Par ailleurs, seuls 41% des proches du PS considèrent que le parti soutient assez le gouvernement, soit un recul de 14 points, alors que les 66% des interrogés sont pour que le parti a un projet pour la France, selon la même source.

La dégradation globale de l'image du PS est causée par "l'impact des débats autour de la loi travail, l'affirmation de la fronde au sein du PS et l''usure' de l'exécutif au cours de l'année écoulée", a indiqué Ifop.

Ce sondage a été effectué en ligne du 9 au 11 août auprès de 1.003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Xuan
La France, médaille de bronze de la finance

l'Humanité

CLOTILDE MATHIEU
LUNDI, 22 AOÛT, 2016


En 2016, les actionnaires devraient se partager quelque 1 028 milliards d’euros, soit la moitié de la richesse produite dans l’Hexagone. Championne d’Europe, la France se distingue.

Nausée matinale, après la publication des dividendes versés dans le monde au cours du deuxième trimestre de cette année. Selon Henderson Global Investors, les actionnaires des 1 200 plus grosses entreprises du monde se sont partagés entre avril et juin 372 milliards d’euros. 8,6 milliards de plus qu’au deuxième trimestre 2015 (+ 2,3 %). Si bien que l’année en cours devrait rapporter au total quelque 1 028 milliards d’euros de dividendes partout dans le monde, soit près de la moitié des richesses produites en France.

Un chiffre toutefois décevant pour ce cabinet, qui tablait sur des dividendes atteignant 1 046 milliards d’euros en 2016. Pourtant, aucune Pamela Anderson à l’horizon pour dénoncer le gavage.
Les actionnaires se goinfrent en toute impunité. Infâme quant on sait que 239 milliards d’euros par an d’investissement pendant les quinze prochaines années permettrait d’éliminer la faim dans le monde d’ici à 2030, dixit l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et qu’en 2015, 700 millions de personnes vivaient avec moins de 1,70 euro par jour.

Dans son rapport publié en début d’année, l’ONG Oxfam démontrait que seules 62 personnes détiennent autant que la moitié de la population, alors qu’en 2010 ils étaient 388. De telle sorte que la moitié la plus pauvre a bénéficié de moins d’1% de l’augmentation totale des richesses mondiales depuis 2000.

Et, une fois n’est pas coutume, c’est en Europe que les actionnaires se goinfrent le plus avec 124,1 milliards d’euros accumulés en seulement trois mois, en hausse 4,1 % par rapport au deuxième trimestre 2015.
Un pays se distingue particulièrement, celui où la finance n’a plus rien à craindre : les dividendes français « ont augmenté de 11,2 %, pour atteindre 40 milliards de dollars (35 milliards d’euros - NDLR), un résultat que seuls les Pays-Bas et la Corée du Sud ont réussi à surpasser, même si la contribution de ces derniers au total général mondial a toutefois été bien inférieure à celle de la France » , affirme Henderson Global Investors.
Xuan
Sous le titre Salaires : Hollande a fait pire que Sarkozy, l’Humanité tire le bilan de la baisse des moyennes salariales depuis l’arrivée de Hollande au pouvoir et la compare avec celles de la présidence Sarkozy. L’article relève aussi que la loi travail aggravera cette tendance, notamment par la précarisation des jeunes.
S’appuyant sur les chiffres de l’INSEE, l’article ne précise pas s’il s’agit des salaires nets, bruts ou bruts totaux (avec les cotisations patronales).
Or les salaires ont été gravement amputés de ces cotisations durant le gouvernement Hollande de sorte que la baisse réelle des salaires est beaucoup plus grave qu’il n’y paraît.

Ce n’est pas le principal reproche qu’on pourrait faire à cet article, qui « oublie » le soutien du pcf à la candidature de Hollande.

Si l’on s’interroge sur les causes réelles de la baisse des salaires organisée conjointement par le patronat et l’Etat, il est clair que la démobilisation des masses face à un gouvernement dit « de gauche » est le principal obstacle à la lutte de classe et à la riposte.

Depuis plusieurs mois les masques sont tombés aux yeux du plus grand nombre. En quelques semaines la jeunesse a fait l’expérience du caractère bourgeois du PS, de sa proximité avec le grand patronat, de la nature de classe de l’Etat, de sa police, de la presse et des médias, du syndicat jaune CFDT… et l’Humanité serait mal venue d’atténuer les critiques.

Les dirigeants révisionnistes ont prétendu que Hollande a tourné sa veste et trompé ses électeurs.
Non, c’est l’Humanité qui a trompé ses lecteurs sur la nature réactionnaire et nullement « de gauche » du Parti Socialiste.

_______________________



Salaires : Hollande a fait pire que Sarkozy

GÉRARD LE PUILL
MARDI, 28 JUIN, 2016
HUMANITE.FR




Photo Mychele Daniau / AFP
L’INSEE vient de publier une étude consacrée au revenu salarial des Français en 2013. Une autre étude, sous embargo jusqu’à ce soir, aborde le revenu et le patrimoine des ménages. Nous y reviendrons demain. S’agissant des salaires, leur pouvoir d’achat a reculé de 0,7 point en 2013, du fait de la précarité de l’emploi pour l’essentiel.
Alors que se déroule aujourd’hui une nouvelle journée d’action contre la loi El Khomri conçue par le gouvernement pour précariser le travail et le salaire qui va avec , une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques(INSEE) montre, en creux, à quel point les Français ont raison de se battre contre cette loi. L’étude porte sur l’année 2013. Mais elle nous apprend aussi qu’après avoir augmenté en moyenne de 0,7% par an entre 1995 et 2009, le salaire moyen a diminué en moyenne de 0,2% par an jusqu’en 2012 et de 0,4% en 2013. Dit autrement, la première année pleine du quinquennat de François Hollande à l’Elysée a été plus néfaste aux salariés que les années Sarkozy.
Plus grave encore pour le président socialiste, « cette baisse est plus marquée dans le secteur public : pour les salariés y travaillant principalement, le revenu salarial moyen diminue de 0,7% en 2013 après moins 0,5% par an entre 2009 et 2012. Là encore, la présidence de François Hollande est pire que celle de Nicolas Sarkozy. L’INSEE précise que « le revenu salarial est calculé à partir du « Panel tous salariés», issu des déclarations annuelles de données sociales, des fichiers de paie des agents de l’Etat et du système d’information des agents su service public».

Cette étude montre aussi à quel point la précarisation de l’emploi touche d’abord les jeunes, ce que la loi El Khomri veut imposer à tous les salariés avec la redoutable inversion des normes, la primauté sur les accords de branche donnée aux accords d’entreprise souvent imposés par le chantage à la fermeture d’établissement. Un graphique nous montre que le salaire moyen annuel était de 20.350€ en 2013. Mais ce salaire annuel moyen tombait aux alentours de 7.000€ pour les moins de 25ans qui travaillent. Il était d’environ 18.000€ en moyenne pour les 25 à 39 ans des deux sexes, mais seulement de 17.500€ environ pour les femmes, toutes catégories d’âge confondues contre environ 24.000€ pour les hommes.
Notons encore que la moyenne nationale de 20.350€ de revenu salarial pour l’année 2013 cache d’importantes disparités selon la profession et les horaires effectués. Un ouvrier n’a gagné que 15.500€ en moyenne cette année là, un employé autour de 14.000€. Le salaire annuel moyen du cadre était de 40.000€ mais les 10% de cadres les moins bien rémunérés n’avaient perçu que 11.730€ dans leur année contre 67.900€ pour les 10% les mieux payés. L’étude note à ce propos que « la moitié haute de l’échelle de revenu salarial est plus dispersée chez les cadres que chez les autres catégories ».

Au final, cette étude devrait sensibiliser tout un chacun sur les dangers du projet de loi El Khomri que le Sénat vote ce 28 juin avant qu’il ne revienne à l’Assemblée pour une seconde lecture, avec un probable recours à l’adoption sans vote avec le 49-3. Avant de se prononcer sur cette loi, chaque parlementaire devrait lire ce que dit encore l’INSEE à propos des salaires versés en 2013 : « L’écart de revenu salarial moyen entre femmes et hommes s’explique pour plus des deux tiers par des écarts et moins d’un tiers par le volume de travail. Les écarts entre salariés à temps plein et à temps partiel ou entre salariés du public et du privé reflètent, eux, surtout des écarts de volume de travail, liés notamment aux périodes de non travail (chômage ou inactivité ) des salariés du privé : les différences de volume de travail expliquent plus de 80% de l’écart entre salariés à plein temps et à temps partiel et la totalité de celui entre salariés du public et du privé ». Voilà tout ce que le projet El Khomri promet d’aggraver !
Xuan
Zéro charge : le patronat compte les billets ....

Sur l'Entreprise : conseils aux RH pour calculer l'application de la loi Macron.

extrait :

Prenons un exemple: un salarié d'une entreprise de moins de 20 salariés, rémunéré à 9,80 euros de l'heure et ayant effectué dans le mois 10 heures supplémentaires (rémunérées de fait à plus 25%).
Procédons par étapes :

1/ Calcul de la rémunération mensuelle brute:
(9,80€ x 151,67h) + (9,80€ x 10h x 1,25) = 1486,37€ + 122,5€ = 1608,87€

2/ Calcul du Smic mensuel à prendre en compte:
(9,61€* x 151,67h) + (9,61€ x 10h) = 1457,55€ + 96,1€ = 1553,65€

3/ Calcul du coefficient:
(0,2795/0,6) x ((2485,84€/1608,87€ ) -1) = 0,4658 x 0,5451 = 0,254

4/ Calcul de la réduction de charges:
1608,87€ x 0,254 = 408,65 euros

* Le smic sera de 9,61 euros en 2015


Le salarié a perdu plus de 400 € de salaire différé. 400 € de moins pour payer son chômage, sa sécu et sa retraite.

Tel est le bilan de l'Union de la Gauche, portée aux fonts baptismaux par les dirigeants révisionnistes.

Il faut rendre grâce à François Hollande qu’en ne faisant rien d’autre que prendre des saucées au garde à vous et regarder les monuments aux morts à travers des hublots trempés, il est parvenu en quelques mois à convaincre des milliers de communistes de l’échec décisif de l’Union de la Gauche et de la vacuité du passage pacifique au socialisme.
Alors que nous nous étions escrimés vainement à le faire pendant cinquante ans.

On lira également sur le blog d'O. Berruyer l'analyse du projet Macron par Gérard Filoche


Edité le 05-01-2015 à 23:24:33 par Xuan


Xuan
Tandis que les hausses annoncées vont frapper prioritairement les bas salaires, la taxe super riches est enterrée et les castes privilégiées touchent des rallonges.

Hausse du prix du gasoil de 4,8c / litre sur le diesel soit 2,4 € pour 40 l
Fiscalité alourdie de 4,4 c/l
Redevance TV passe de 133 à 136 €
Timbre + 15 % 0,76 €
Billets SNCF + 2,6 %
Transports Île de France +2,9%
Assurance habitation +2 à 5 %
EDF non encore défini
Gaz + 2 %
Mutuelles : compter 5 %

Deux articles complètent le tableau : l'enterrement en catimini de la taxe super riches et les rallonges exorbitantes des notables de l'enseignement.
Je ne commente pas le ton de ces articles. Il est évident qu'un salaire ouvrier de 1200 € est indécent et que la journaliste s'en contrefout.
N'empêche que les rallonges de ces messieurs aux mains blanches valent bientôt un an de salaire et que les petites jalousies de ces mandarins sont à vomir.

______________


24h

La France enterre en silence sa taxe sur les super riches

Mis à jour à 08h53

La France s'apprête à enterrer sans bruit la «taxe à 75%» sur les très hauts revenus. Cette mesure de François Hollande aura suscité plus de polémiques que rapporté d'argent aux caisses en déficit de l'Etat.
Cette «contribution exceptionnelle de solidarité», promise par M. Hollande dans un meeting de campagne en 2012, vit ses ultimes semaines: les entreprises qui la paient ont jusqu'au 1er février pour verser leur dernier écot.
La disparition de ce prélèvement controversé était programmée de longue date. La taxe était prévue dès le départ pour viser les rémunérations des seules années 2013 et 2014, et ne figurait plus dans le budget 2015.

Tensions avec Londres

Le Premier ministre Manuel Valls avait lui-même annoncé dès octobre, lors d'un déplacement à Londres, que cet impôt ne serait pas prolongé. Cette confirmation, dans la capitale britannique, revêtait un caractère symbolique: avant même de se concrétiser, la taxe avait suscité des tensions diplomatiques entre Paris et Londres.

En juin 2012, à l'occasion d'un sommet du G20 au Mexique, le Premier ministre conservateur britannique David Cameron, volontiers provocateur, s'était dit prêt à «dérouler le tapis rouge» aux entreprises françaises visées par le projet, au grand agacement de François Hollande alors au pouvoir depuis un mois et demi.

Dans une France à la fiscalité parmi les plus élevées d'Europe, aucun impôt n'a fait couler autant d'encre depuis les années 80 et l'instauration par un autre président socialiste, François Mitterrand, de l'impôt sur la fortune, jamais remis en cause depuis.

Exils fiscaux

Lancée en février 2012 à la surprise générale, le coup politique de la taxe à 75% avait permis à M. Hollande de doper sa campagne présidentielle, alors menacée sur sa gauche par la montée en puissance de Jean-Luc Mélenchon. Maintenue après sa victoire, la promesse avait suscité dans les mois suivants un tir de barrage des milieux d'affaires.
La polémique s'était enflammée à l'automne 2012 après l'annonce que le milliardaire Bernard Arnault, première fortune de France, avait «sollicité la double nationalité franco-belge». En décembre, Gérard Depardieu claquait la porte en accusant le fisc français de lui prélever 85% de ses revenus et en sollicitant la nationalité russe.

Retoquée fin 2012 par le Conseil constitutionnel, qui avait pointé la menace d'un prélèvement «confiscatoire», la taxe a finalement été validée en décembre 2013 dans une version remaniée, payée par les entreprises sur la part des revenus de leurs salariés excédant le million d'euros, avec un plafond fixé à 5% du chiffre d'affaires.

Parmi ses plus féroces adversaires, les clubs de football professionnel ont bataillé contre elle jusqu'au bout, brandissant même à l'automne 2013 la menace d'une grève des matches. L'initiative avait tourné court, faute de rallier la sympathie du public pour la cause des stars multi-millionnaires.

Tournant réformiste du quinquennat

Selon les projections du gouvernement, la «taxe à 75%» aura rapporté en deux ans un peu plus de 400 millions d'euros, un montant quasi anecdotique au regard des milliards du déficit de la France.

Sa non-prolongation coïncide avec le tournant réformiste pris l'an dernier par M. Hollande, avec une politique axée sur l'allègement des charges des entreprises pour relancer l'investissement et l'emploi dans un pays confronté à un chômage record.

Ironie de l'histoire, le symbole de ce virage, l'actuel ministre de l'Economie Emmanuel Macron avait lui-même brocardé en 2012 la taxe à 75% en affirmant qu'elle relevait de «Cuba sans le soleil».(ats/Newsnet)



Les Echos

La prime des recteurs d'académie fait grincer des dents


MARIE-CHRISTINE CORBIER / JOURNALISTE _ LE 02/01 À 06:00

La prime annuelle des recteurs a augmenté de 10.000 euros pour atteindre 25.000 euros. Faisant grincer des dents au sein de l'Education nationale.

Sur le réseau social Twitter, enseignants et syndicats se déchaînent contre ce qu'ils estiment être un bonus « indécent »pour les recteurs d'académie. Un arrêté ministériel du 23 décembre vient de porter l' « indemnité de responsabilité » annuelle de ces derniers à 25.620 euros. Soit une hausse de 10.000 euros par rapport au niveau précédent, fixé en 2010.

« Crise de recrutement chez les recteurs (humour), l'Etat (augmente) leur prime annuelle » , ironise le principal syndicat d'enseignants du second degré, le SNES-FSU. « La part fixe de la prime est désormais de 25.620 euros pour tout recteur, contre 15.200 euros jusqu'ici, mais la part variable qui s'ajoute est maintenue, pouvant aller jusqu'à 45 % de cette somme, soit 37.140 euros maximum » , tonne le SNES-FSU de Lille sur son site Internet.
Le syndicat relève que cette prime « correspond au salaire annuel d'un certifié/conseiller principal d'éducation/professeur des écoles au dernier échelon de la hors classe » .

Rectifier une anomalie

« Ce n'est ni une fleur ni un cadeau fait aux recteurs, se défend l'entourage de la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem. On rectifie une anomalie, car les recteurs gagnaient moins que leurs subordonnés - inspecteurs d'académie et secrétaires généraux. » Les recteurs avaient été « oubliés » des revalorisations précédentes des autres personnels d'encadrement et subissaient « un énorme retard » .

Le moment de l'annonce était-il opportun, alors que les syndicats n'ont eu de cesse, ces derniers mois, de réclamer la revalorisation de telle ou telle catégorie de personnel ? « Cela aurait dû être fait il y a un an et demi, mais le dossier a pris du retard » , plaide-t-on au ministère.
Où l'on estime problématique qu'un inspecteur général ou un universitaire ayant des responsabilités perde jusqu'à 1.000 euros mensuels en devenant recteur. « La fonction a beau être passionnante, il n'est pas normal de devoir travailler plus, avoir davantage de responsabilités et gagner moins,poursuit cette même source. De même qu'il serait absurde de reprocher à un professeur en fin de carrière de gagner 3.500 euros alors qu'un ouvrier en perçoit 1.200. »

A quand une « revalorisation spectaculaire » pour tous les personnels, interroge néanmoins le SNES-FSU de Bretagne. « Voir les recteurs décrocher dans la hiérarchie de l'encadrement supérieur est une chose. Il n'empêche que la grande masse des crédits catégoriels va aux personnels enseignants et non enseignants, tandis que les recteurs ne sont que trente » ,rétorque-t-on au ministère.

Marie-Christine Corbier, Les Echos
Xuan
Concernant la déferlante de lois anti sociales et l'état de sidération syndical, je cite ici deux documents mis en ligne par oùvalacgt :

Le CE de l'UD CGT 31 du 19 décembre 2014



et l'Analyse du projet Macron : en route pour l’esclavage ? par Richard ABAUZIT, ex Inspecteur du Travail
Xuan
baisse des salaires : ça sent le Sapin

Sapin veut baisser les salaires, principalement les plus bas et poursuivre le versement de cadeaux aux entreprises.


source
Sapin demande aux patrons de ne pas trop augmenter les salaires


Afin de ménager leurs marges, les patrons ne devraient pas faire évoluer les salaires de leurs employés trop rapidement, a conseillé Michel Sapin ce mercredi.
Le ministre des Finances, Michel Sapin, a appelé ce mercredi 17 décembre les chefs d'entreprise à ne pas faire évoluer les salaires trop rapidement afin de préserver leurs marges.
"Les marges ne se calculent pas seulement avec les prélèvements, il peut aussi y avoir des évolutions sur les salaires" , a-t-il déclaré devant des responsables de groupes étrangers et le président du Medef, Pierre Gattaz.
"Et, bien entendu c'est la responsabilité de chaque chef d'entreprise de faire en sorte que les salaires n'augmentent pas considérablement plus que la productivité de cette entreprise, surtout dans des périodes où le taux d'inflation est très faible ou même éventuellement proche de zéro" , a-t-il ajouté.
"Mais je ne me préoccupe pas de ce qui ne me préoccupe pas, c'est à vous de prendre ceci en conséquence" , a-t-il finalement dit.

En avril 2013, le Conseil d'analyse économique, organisme composé d'économistes universitaires et de chercheurs de sensibilités diverses, constatait que depuis la crise de 2008 un écart se creuse en France entre la productivité du travail, qui tend à stagner, et les salaires, qui continuent de progresser. Dans le même temps, le chômage a entre 2008 et 2012 augmenté de trois points à 10,6% de la population active, soulignait-il.


Sur Challenges :

Le ministre du Travail a assuré dimanche que "la majeure partie" des baisses de cotisations sociales pour les entreprises interviendrait "dès 2015" .
"Il faut marquer les esprits, que ce soit très significatif dès 2015. Le calendrier sera clairement défini pour ne pas créer d'incertitude. Il tiendra compte des rendez-vous de suivi avec les partenaires sociaux, et des économies dans les dépenses publiques qui financeront le pacte" de responsabilité , a expliqué le ministre dans un entretien au Journal du Dimanche.

Alors que le Premier ministre Jean-Marc Ayraultavait annoncé jeudi que la baisse du coût du travail se concentrerait "principalement" sur les bas salaires, Michel Sapin a fait valoir qu' "en faisant diminuer le coût du travail sur les plus bas salaires, nous irons dans le sens d'un maximum de création d'emplois".
"Il est indispensable, pour que ce chômage recule durablement, que l'économie crée plus d'emplois que les 120.000 nouvelles arrivées chaque année sur le marché du travail"
, a-t-il expliqué.

Vers un maintien du CICE à hauteur de 20 milliards d'euros

Les partenaires sociaux étant arrivés mercredi dernier à un accord sur les contreparties du pacte de responsabilité, "les décisions sont proches" sur la baisse du coût du travail et de la fiscalité des entreprises, a ajouté Michel Sapin.
Il a salué la "bonne approche" du patronat et des syndicats qui ont "prévu d'assurer un suivi de tous les indicateurs: les effectifs, les qualifications, l'investissement, les marges, la rémunération du travail et celle du capital" .

Le gouvernement doit définir les modalités d'allègements fiscaux et de cotisations pour les entreprises. Il penche pour un maintien du CICE, un crédit d'impôt pour les entreprises, à hauteur de 20 milliards d'euros, auquel s'ajouteraient 10 milliards de baisse de cotisations destinées à la branche famille de la Sécurité sociale.


Edité le 18-12-2014 à 16:31:10 par Xuan


Xuan
A lire sur le site de J. Tourtaux :


États généraux du PS : dialogue à coups de taser, 53 arrestations


Le site du CIP-IDF


extrait :

Lors de la manifestation des chômeurs et précaires pour la justice sociale qui a réuni 3000 personnes à Paris [1], une partie du cortège est allée rendre visite aux « états généraux » du parti socialiste.


Le but de cette action était d’intervenir en lisant le texte qui suit.
Décidé à rester muré dans ses certitudes, à n’entendre aucune contestation, le parti socialiste a reçu les 300 manifestants présents avec des crachats et à coups de poings, de pieds, de gaz lacrymogène, de matraques télescopiques et de... taser.
Puis une quantité pléthorique de policiers est très rapidement intervenue en renfort du service d’ordre socialiste.

Ils ont alors interpellé plus de 60 personnes dont 53 ont été conduites au commissariat rue de l’évangile dans le 18e, où un rassemblement de solidarité a eu lieu pour exiger leur libération immédiate et l’abandon de toutes poursuites éventuelles à leur encontre.



Des manifestants solidaires qui scandaient « PS, Medef, même combat » ont par ailleurs été parqués à l’extérieur de l’enclos socialiste, sous la garde de policiers, avant d’être relâchés deux heures plus tard.
Tous les manifestants interpellés ont ensuite été libérés.
Qu’on le sache, désormais, lorsque les socialistes ont affaire à la critique, ils répondent à coups de taser.
Car leur seul allié, celui qu’ils se sont choisi, c’est le Medef, la seule arme dont ils disposent pour tenter de faire accepter leur politique, c’est la répression.
Une intervention qui aurait pu être lue aux « états généraux » du PS [2]


Ne dites plus PS mais précarisation sans scrupules


Aujourd’hui, ici, vous, corrupteurs corrompus, privilégiés exempts de tout souci du commun, vous osez vous présenter comme « unis contre l’injustice et pour le progrès humain » ...
Qui croyez vous berner ainsi ?

Le ministre de l’intérieur l’a admis : un manifestant tué par vos forces de l’ordre, « ce n’est pas une bavure ». Il arrive donc, par exception, que l’un de vous parle vrai et révèle sans fard l’abjection sans limite qui caractérise votre clan de notables repus, de partisans aussi mal dissimulés que farouches de l’ordre social actuel.

« Priorité à la jeunesse » disiez vous, encore fallait-il traduire : tout faire, y compris tuer des opposants, pour préserver le vieux monde.
Le plus souvent, vous ne pouvez communiquer, comme vous dites, c’est-à-dire espérer commander, qu’à la condition de taire ce qui vous motive. À cette fin, vous usez en permanence du même stratagème, répété jusqu’à l’écoeurement : remplacer les choses par des mots, cacher derrière des paroles destinées à les camoufler vos actes et leur signification .

Hier, vous promettiez le changement… Vous avez depuis amplifié démesurément une politique des offrandes aux entreprises et aux actionnaires. Vous parliez pour la montre de justice sociale mais, dans les faits, vous avez augmenté la TVA, cet impôt régressif qui frappe avant tout les bas revenus. Vous vous plaignez du chômage mais vous avez agréé une convention chômage qui va contraindre des millions de personnes à la précarité perpétuelle. Vous faites mine de faire droit à l’altérité avec une loi de modernisation du mariage mais vous poussez les feux de la xénophobie d’état en expulsant plus d’étrangers, en délogeant davantage de Roms que vos prédécesseurs. Vous donnez chaque jour la preuve de votre arrogance et de votre violence décomplexées.

Et pour le grand nombre, quoi ? une survie difficile et la peur du lendemain, les heures sup’ non payés et les horaires en coupure, l’interdiction du revenu minimum aux moins de 25 ans et des incarcérations massives, les courbettes obligées devant les employeurs et la comédie imposée dans les institutions « sociales », l’huissier à la porte et les menaces d’un ministre du travail qui promet de contrôler et sanctionner plus encore les chômeurs, les visites domiciliaires de la CAF et les radiations de Pôle emploi par centaines de milliers, la non indemnisation du chômage et le SMIC horaire en CDD, les morts « de froid » et l’existence asservie, on ne saurait lister ici les violences sociales infligées tant le désastre est multiforme et quotidien.

De votre côté, comme l’ont si bien montré la carrière de votre secrétaire général et quelques démissions au sommet de l’état, non content d’organiser les conditions de l’exploitation et de la concurrence, on multiplie les abus de biens sociaux, les contrats juteux, la prévarication.

Par l’austérité qu’elle cherche à imposer et par l’autoritarisme répressif dont elle use, votre organisation contribue activement à une guerre contre la population . Et cette guerre, vous la conduisez au nom d’une économie qui n’est rien d’autre que la politique du capital . Vous le pressentiez avec inquiétude, nous vous le confirmons : [i]cela commence à se savoir
.

Nul doute, d’autres que nous nous chargerons demain de vous nuire, autant que faire se peut. Apprêtez vous à perdre, préparez vous, l’écart avec votre normalité est appelé à croître et s’organiser. La jouissance perverse que vous éprouvez à dominer vous manquera.

Et dès aujourd’hui cela nous met en joie.[/i]



[1] Et a rassemblé des milliers de manifestants dans diverses villes : Les manifestations de chômeurs et précaires du 6 décembre
[2] États généraux du PS

6 décembre : manifestation des chômeurs et précaires ( vidéo)


Edité le 08-12-2014 à 08:34:50 par Xuan


Xuan


Protestations de chômeurs aux États généraux du PS, 60 interpellations

Soixante personnes, qui participaient à une manifestation contre la précarité et le chômage samedi à Paris, ont été interpellées après avoir tenté de pénétrer de force dans l'enceinte où se tenaient les États généraux du Parti socialiste, a-t-on appris de sources policières. Ces sources n'étaient pas en mesure de préciser dans l'immédiat si les interpellations ont conduit à des placements en garde à vue.

"Le PS a reçu les manifestants avec des crachats"

Les manifestants entendaient intervenir devant les cadres socialistes en lisant un texte critiquant la politique du gouvernement, affirme dans un communiqué la Coordination des intermittents et précaires (CIP) d'Ile-de-France. "Décidé à rester muré dans ses certitudes, à n'entendre aucune contestation, le parti socialiste a reçu les 300 manifestants présents avec des crachats et à coups de poing, de pied, de gaz lacrymogène, de matraque télescopique et de... taser", dit la CIP. Elle a fait état de l'interpellation de "plus de 60 personnes", dont 53 ont été conduites au commissariat...
marquetalia
le mouvement d hostilité aux guerres impérialistes en France n est pas assez dévellopé,il risque d y avoir un génocide des Toubous en cas d intervention militaire au sud de la Libye-ou ce qu il en reste-
 
Retour au forum
 
créer forum