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Xuan
Pas de commentaire sur cet article du Dauphiné Libéré, les faits parlent d'eux-mêmes

Une caissière blâmée pour avoir fait une fausse couche au travail



C'est la deuxième fois que le magasin Auchan de Tourcoing est mis en cause cette année. Capture GSV

Le magasin Auchan de Tourcoing est de nouveau pointé du doigt pour ses méthodes de management.

L'histoire se passe dans le même magasin qui avait licencié une caissière pour une erreur de caisse d'un montant de 85 centimes, en avril.

Cette fois, elle concerne une jeune employée en tant que caissière, 23 ans, en contrat de professionnalisation. Régulièrement prise de malaise, elle découvre lors de son arrêt de travail d'une semaine qu'elle est enceinte de deux mois.

De retour à sa caisse, elle demande à son supérieur une dérogation pour des pauses toilettes plus fréquentes, notamment parce qu'elle est prise de nausées. Refusé : son employeur lui "dit qu'il ne peut pas me répondre tout de suite, raconte-t-elle, car s'il fait ça pour moi il doit faire ça pour tout le monde", rapporte France Inter.

Fausse couche en plein travail

Après un nouvel arrêt d'une semaine, elle retourne au travail. Assise en caisse, elle ressent de fortes douleurs, mais ne peut quitter son poste ; la jeune femme est en train de faire une fausse couche, sur son siège.

A l'arrivée des pompiers, elle leur explique qu'elle a demandé à aller aux toilettes 3 heures plus tôt, mais que cela lui a été refusé. A l'hôpital, son employeur ne se manifeste pas pour prendre des nouvelles ; en revanche, le lendemain, il demande à la caissière un justificatif pour avoir quitté le travail en avance, et lui demande si elle peut reprendre le travail le jour même.

Y a-t-il un problème dans le magasin de Tourcoing ?

La CGT de Tourcoing assure qu'elle a en plus reçu un avertissement. Et tire la sonnette d'alarme : "C’est un magasin où, de notre point de vue, les salariés sont en danger. On dépasse la question syndicale ou même juridique. Elle a été confrontée, chaque jour, à un encadrement qui n’a tenu aucun compte de sa personne."

La direction d'Auchan City a fait parvenir à France Inter un communiqué, dans lequel elle exprime "sa tristesse et regrette l'enchaînement malencontreux des faits".

Elle "s'indigne de l'instrumentalisation des faits" et parle d"'allégations totalement infondées". La jeune caissière sera reçue, précise le communiqué, par le directeur des ressources humaine dès son rétablissement.


________________




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Courrier de la caissière mis en ligne par CGT Publicis :






Edité le 26-12-2016 à 23:21:57 par Xuan


Xuan
Pas de commentaire sur cet article du Dauphiné Libéré, les faits parlent d'eux-mêmes

Une caissière blâmée pour avoir fait une fausse couche au travail



C'est la deuxième fois que le magasin Auchan de Tourcoing est mis en cause cette année. Capture GSV

Le magasin Auchan de Tourcoing est de nouveau pointé du doigt pour ses méthodes de management.

L'histoire se passe dans le même magasin qui avait licencié une caissière pour une erreur de caisse d'un montant de 85 centimes, en avril.

Cette fois, elle concerne une jeune employée en tant que caissière, 23 ans, en contrat de professionnalisation. Régulièrement prise de malaise, elle découvre lors de son arrêt de travail d'une semaine qu'elle est enceinte de deux mois.

De retour à sa caisse, elle demande à son supérieur une dérogation pour des pauses toilettes plus fréquentes, notamment parce qu'elle est prise de nausées. Refusé : son employeur lui "dit qu'il ne peut pas me répondre tout de suite, raconte-t-elle, car s'il fait ça pour moi il doit faire ça pour tout le monde", rapporte France Inter.

Fausse couche en plein travail

Après un nouvel arrêt d'une semaine, elle retourne au travail. Assise en caisse, elle ressent de fortes douleurs, mais ne peut quitter son poste ; la jeune femme est en train de faire une fausse couche, sur son siège.

A l'arrivée des pompiers, elle leur explique qu'elle a demandé à aller aux toilettes 3 heures plus tôt, mais que cela lui a été refusé. A l'hôpital, son employeur ne se manifeste pas pour prendre des nouvelles ; en revanche, le lendemain, il demande à la caissière un justificatif pour avoir quitté le travail en avance, et lui demande si elle peut reprendre le travail le jour même.

Y a-t-il un problème dans le magasin de Tourcoing ?

La CGT de Tourcoing assure qu'elle a en plus reçu un avertissement. Et tire la sonnette d'alarme : "C’est un magasin où, de notre point de vue, les salariés sont en danger. On dépasse la question syndicale ou même juridique. Elle a été confrontée, chaque jour, à un encadrement qui n’a tenu aucun compte de sa personne."

La direction d'Auchan City a fait parvenir à France Inter un communiqué, dans lequel elle exprime "sa tristesse et regrette l'enchaînement malencontreux des faits".

Elle "s'indigne de l'instrumentalisation des faits" et parle d"'allégations totalement infondées". La jeune caissière sera reçue, précise le communiqué, par le directeur des ressources humaine dès son rétablissement.
Xuan
Mort d’un intérimaire embauché par le sous-traitant du sous-traitant de la SNCF.


Ce genre de situation est courant depuis très longtemps déjà. Dans les années 80 EDF employait sur ces chantiers nucléaires ce genre de poupées russes emboîtées les unes dans les autres, les sous-traitants des sous-traitants des sous-traitants, qui embauchaient eux-mêmes des intérimaires, pâtissiers ou plâtriers ou n’importe quoi d’autre, pour câbler des boîtiers électriques. Ces ouvriers n’avaient pas de vêtements de travail et usaient leurs jeans et leurs pulls dans la boue des tranchées. Le vendredi les employés d’EDF venaient visiter les chantiers avec des bleus impeccables au-dessus des caniveaux où ces nouveaux bateliers de la Volga tiraient des câbles de 300 carré.

Maintenant le Parquet va éclaircir les circonstance de sa mort. Tu parles ! Qui est fautif sinon la SNCF qui impose des contrats léonins aux sous-traitants, lesquels exploitent jusqu’au sang leurs salariés et qui s’adressent aux marchands de viande pour répondre aux charrettes du chantier ? Résultat des ouvriers ignorants des risques doivent utiliser des machines dangereuses. Il y a fort à parier que les dirigeants et les cadres de la SNCF ne seront pas inquiétés, et que dans le pire des cas c’est le chef d’équipe de la boite sous-traitante qui sera mis en cause : "l'entreprise qui a obtenu le marché va être questionnée."…circulez y a rien à voir !

Sinon ce sera la faute du mort, ce ne serait pas la première fois non plus.

BFMTV :
"Un homme est mort lundi à Paris 5 broyé par une foreuse, rapporte Le Parisien. Cet ouvrier âgé de 48 ans, "intérimaire pour une société qui travaillait comme sous traitant pour une autre société qui elle-même travaillait pour la SNCF", participait à un chantier de rénovation situé non loin de la gare d'Austerlitz, boulevard de l’Hôpital, lorsque l'incident s'est produit.
L'ouvrier "devait assister le foreur qu’il ne connaissait pas, en remplaçant les mèches dès qu’il le lui était demandé", cite Le Parisien. Alors que la machine bloque, l'homme se penche et coince un coin de sa veste dans la foreuse, qui l'emporte. La scène s'est déroulée devant ses collègues et deux agents de la SNCF.
Le corps de l'homme a été désincarcéré et rapatrié à l'Institut médico-légal, situé dans le 12ème arrondissement, pour y être autopsié. Selon le quotidien, une enquête a également été ouverte par le Parquet de Paris pour éclaircir les circonstance de sa mort. Une source policière a en effet indiqué au Parisien que celles-ci "sont loin d’être claires". La zone de l'accident a ainsi été mise sous scellés.
La SNCF, de son côté, "déplore cet accident" et a indiqué que "l'entreprise qui a obtenu le marché va être questionnée.""
Xuan
La mort d'un cheminot en Eure & Loir n'est pas un accident


Le blog de J. Tourtaux dénonce ce nouveau crime du capital ici, et reproduit l'article de la Nouvelle République :

Mort d'un jeune cheminot : la CGT accuse la SNCF


Après le décès, sur un chantier en Eure-et-Loir, d’un jeune cheminot tourangeau, la CGT dénonce les conditions dans lesquelles ces travaux ont eu lieu.


Gilles Marinet et Frédéric Merceron, de la CGT, dénoncent les conditions dans lesquelles ce chantier se déroulait.

Dans la nuit du 8 au 9 mars, vers 23h50, un drame épouvantable s'est produit sur un chantier de la SNCF à Toury (Eure-et-Loir). Un jeune cheminot de 22 ans, originaire de Tours, a trouvé la mort cette nuit-là alors qu'il travaillait au renouvellement des voies sur la ligne Paris - Orléans.
Absorbé par son travail, il n'a pas entendu le signal annonçant l'arrivée d'un train. Le cheminot, récemment embauché par la SNCF, n'a malheureusement pas survécu au choc.

La faute à pas de chance ? Pas du tout, réplique aujourd'hui la CGT qui accuse ouvertement la SNCF d'être responsable du drame.
« La logique de rentabilité a concouru à créer les conditions de cet accident , résume Gilles Marinet, responsable régional de la CGT des cheminots. Ce chantier devait se dérouler au départ sur cinq semaines, uniquement de jour. La durée a été ramenée à trois semaines, puis finalement à deux semaines et entièrement de nuit. Et ce, sans moyens supplémentaires.

« Le tableau de service a été modifié. Et les personnels qui, normalement, ne devaient pas travailler plus de 8h30 la nuit ont atteint des amplitudes allant jusqu'à 11h45. »

Selon les témoignages recueillis par la CGT de la part de leurs collègues qui étaient sur place, au moment de l'accident, les cheminots avaient déjà cumulé 55 heures de travail depuis le début de la semaine. Le drame s'est produit, en fin de semaine, « alors que les salariés avaient déjà la fatigue de plusieurs nuits de travail ».
La tâche nocturne, le bruit important du chantier, le manque d'éclairage… Le syndicat dénonce aujourd'hui les mauvaises conditions dans lesquelles ce chantier s'est déroulé. « Sur place , ajoute Gilles Marinet, il y a eu confusion entre les coups de klaxon des engins et les sirènes d'annonce du passage des trains. C'est ce qui explique probablement que l'agent en question n'ait pas compris qu'un train arrivait. »
Le syndicat pointe aussi du doigt le recours à la sous-traitance sur ce type de travaux. Et l'inexpérience de ce cheminot fraîchement recruté. « Autrefois, précise Frédéric Merceron, responsable régional CGT de l'équipement, avant d'être envoyé sur un chantier comme celui-là, la SNCF vous formait pendant un an. Là, il a été recruté cinq mois plus tôt et, dès le mois de janvier, il était sur le terrain. »

Quatre agents de la SNCF ont, selon la CGT, trouvé la mort sur des chantiers depuis le début de l'année.
[...]
Caroline Devos


Encore une fois on retrouve le mépris des règles des sécurité (comme l'amplitude de la période de travail) dans le cadre de la sous-traitance, qui est de plus en plus encouragée par le capital pour les gains qu'elle procure.
Xuan
Les massacres terroristes de la région toulousaine sont les fruits pourris de l’impérialisme et du sionisme.
zorba
Sarkozy ne mobilise pas ses flics, ni ses médias, quand il s'agit de la mort d'ouvriers, il se réserve pour les enfants des écoles religieuses et les militaires au service de l'impérialisme et du sionisme.
Avec le soutien de Hollande et de Bayrou, les successeurs formés dans les écoles de curés et pour Hollandes dans les écuries du MEDEF.
Prolétaires unissez vous reste la solution d'avenir. N'attendez pas le sauveur suprême.
Xuan
Ci-dessous les articles et les commentaires de Jacques Tourtaux et Patrice Bardet sur le blog de Jacques Tourtaux.

J'invite à utiliser le lien ci-dessus afin de lire l'ensemble des commentaires, en particulier la polémique avec un collabo de la direction, qui s'est fait vertement remettre en place.

Rien à ajouter à cet article qui est le reflet exact des sentiments de classe du prolétariat, victime dans sa chair de la recherche du profit maximum.

Encore la sous-traitance comme le souligne Patrice Bardet ; tout cela est la pure vérité.

Seule la révolution prolétarienne peut renverser l'ordre bourgeois.


_________


SUCRERIE DE BAZANCOURT (MARNE) : RETOUR SUR L'ACCIDENT DE TRAVAIL QUI A TUE DEUX OUVRIERS DE 23 ET 33 ANS, ENFOUIS SOUS DES TONNES DE SUCRE, ENIEMES VICTIMES DU CAPITALISME


J'ai lu L'Union que je ne puis publier sans risquer d'être traîné en justice.

L'article de ce quotidien s'interroge sur les raisons qui ont pu causer ce drame.

Dès que j'ai vu le nom de la boîte où travaillaient ces deux ouvriers, mes soupçons sont devenus certitude.

Ma fille aînée a travaillé durant des années dans cette entreprise marnaise qui rayonne aussi sur les Ardennes et sans doute ailleurs.

J'ai du une fois aller choper le cheffaillon qui la faisait trimer sans protection pour ses mains et ses yeux. C'était à Rethel (08). Elle faisait l'entretien à l'usine Brimont, aujourd'hui fermée. Elle avait les doigts mangés par les produits acides. A force d'être au contact de produits corrosifs sans protection, elle avait mal aux yeux.

Il fallait aller vite et partir travailler sur un autre chantier. Elle faisait ainsi plusieurs chantiers différents par jour. J'aime autant vous dire que le morveux en a pris pour son grade et a vite fait fourni les gants et accessoires de protection ainsi que les produits qui convenaient.

Cette boîte s'appelle Carrard. De mon temps, la Section Divers du Conseil des prud'hommes de Rethel, comptait l'entreprise Carrard comme une des plus assidues du Tribunal et ce, jamais à son avantage.

D'après l'Union, le directeur de chez Carrard serait choqué, bientôt plus que les trois rescapés, marqués à vie.
Il y a une paire d'années, un ouvrier qui effectuait des travaux similaires a été grièvement blessé sur un chantier après avoir fait une chute d'au moins 20 mètres de hauteur. Le noeud de la corde de rappel qui le retenait, s'est dénoué. Là encore, la sécurité était sans aucun doute absente.

Les 5 ouvriers qui ont chuté à Bazancourt travaillaient aussi à l'aide d'une corde de rappel.

Mon expérience professionnelle et du militantisme ouvrier, ma camarade Danielle GAUTIER en dirait tout autant, notre expérience d'ouvriers qui avons toujours été en première ligne pour les boulots pénibles et dangereux, nous savons, nous pressentons par instinct, que la sécurité de ces ouvriers n'a pas été respectée.

Le seul nom de l'entreprise suffit à me conforter dans mes certitudes.

Le mot REVOLUTION que nous employons sur nos blogs et qui fait ricaner certains blogueurs qui ne connaissent rien aux réalités de la condition ouvrière, n'est jamais galvaudé. Il a un sens, une signification mais hélas, nous sommes impuissants devant l'adversité qui endeuille les familles.

Comme je l'ai dit à mon camarade Patrice BARDET, ces Accidents du Travail, qui ne devraient jamais arriver, me bouleversent. A chaque fois, j'en ai pour plusieurs jours à penser aux copains cheminots tués au travail et pour lesquels, je faisais les enquêtes en tant qu'élu CGT à la sécurité.

Je connais la sucrerie de Bazancourt, un agréable bourg ouvrier.
Jacques Tourtaux
Militant Ouvrier cheminot retraité CGT



SUCRERIE DE BAZANCOURT (MARNE) : LE CAPITALISME VIENT DE TUER DEUX OUVRIERS DE 23 ET 33 ANS, ENFOUIS SOUS DES TONNES DE SUCRE
Marne : mort des 2 ouvriers enfouis sous le sucre


Deux ouvriers de 23 et 33 ans, ensevelis mardi en fin de matinée sous des tonnes de sucre après avoir chuté dans un silo de la sucrerie Cristal Union à Bazancourt dans la Marne, ont été retrouvés morts par les secours, a-t-on appris auprès des pompiers et du parquet. Les manoeuvres de dégagement des corps coincés au fond du silo et la vidange de la cuve, haute d'une cinquantaine de mètres, étaient toujours en cours en fin d'après midi, ont indiqué les pompiers.

L'accident s'était produit peu avant midi lors d'opérations de nettoyage d'un silo par cinq ouvriers travaillant pour une entreprise extérieure. Pour des raisons encore inconnues, les hommes ont chuté dans le silo. Trois d'entres eux avaient réussi à s'en extraire - dont un avec l'aide des pompiers arrivés sur place - alors que les deux victimes ont été ensevelies sous des tonnes de sucre au fond de la cuve


http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Marne-mort-des-2-ouvriers-enfouis-sous-le-sucre-494133/

Marne-Bazancourt: Deux ouvriers enfouis sous des tonnes de sucre dans un silo de la sucrerie Cristal

Mardi, 13 Mars 2012 17:37 par Actucity

"Cinq hommes sont tombés dans le silo mais trois d'entre eux ont réussi à s'en extraire alors que les deux autres ont été ensevelis sous des tonnes de sucre au fond de la cuve" , a-t-on précisé au Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours de la Marne (Codis). Les cinq hommes effectuaient des travaux de maintenance. Le dramatique accident est survenu dans un silo de la sucrerie Cristal Union à Bazancourt dans la Marne ce mardi peu avant midi lors du nettoyage. Ce début d'après midi, les recherches étaient toujours en cours pour tenter de dégager les deux hommes coincés au fond de la cuve haute d'une cinquantaine de mètres. (source Europe1)


http://www.actucity.com/infos-locales/autres-regions/marne-bazancourt-deux-ouvriers-enfouis-sous-des-tonnes-de-sucre-dans-un-silo-de-la-sucrerie-cristal.html


Commentaire de Patrice BARDET

un ouvrier peut tomber par accident. Mais CINQ ?????

Ce n'est plus du domaine de l'accident, mais du CRIME !


Parions que le patron n'a pas été mis en garde à vue : j'ai cherché, et n'ai rien trouvé de ce genre. ça ne fait même pas les titres des journaux, et c'est évacué comme .... rien, rien de rien.

On nous parle des chutes de neige, du moindre orage, mais là, c'est tellement ordinaire, la mort de quelques ouvriers, que cela ne vaut pas un reportage, et moins encore une enquête d'un quelconque pisse copie ou lecteur de prompteur.

Que de l'ordinaire : le capitalisme les remplacera par d'autres forçats

La mort d'un ouvrier, ça se calcule en terme de coût : en l'occurence, c'est calculable , moins cher que de mettre en place des mesures de sécurité

Comme par hasard, ce sont des sous-traitants, des moins que rien. Le patron "commanditaire", au lieu de prendre les mesures de sécurité élémentaires, peut se reposer sur la "responsabilité" du sous-traitant, pourtant aux ordres

Le sous-traitant invoquera la fatalité, mettra en cause le chef d'équipe.

Dans tous les cas, un ouvrier, c'est pas bien cher....

On ne saurait mettre en prison le patron de la sucrerie, ni celui de la boite de maintenance, pas même les mettre en garde à vue pour l'enquête, pour comprendre

IL n'y a rien à comprendre, d'ailleurs, c'est inhérent au capitalisme qui broie des vies ordinaires

Les patrons verront leur taux de cotisation augmenter, la boite de sous-traitance fera faillite, et le tour est joué


_______________________

Aujourd'hui, dans ma boite, des ouvriers d'une boite de sous-traitance travaillaient à genoux sans genouillères.

Ces genouillères, ça coûte quelques euros, quelques euros de trop.


Les genoux de ces ouvriers, usés à la cinquantaine, ne valent pas ces quelques euros.

Les membres du CHS-CT de ma boite, "solidaires" ou "autonomes" , sont compétents pour la sécurité de TOUS les travailleurs travaillant sur le site.

Ils pourraient faire arrêter le chantier, exiger ces quelques euros pour les genouillères, exiger du commanditaire qu'il les fournisse d'urgence : c'est leur rôle !!!!

Ce pouvoir de protection, ils ne l'exercent pas : les sous-traitants ne font pas partie de "l'entreprise"


Cette "entreprise", c'est la Sécurité Sociale, chargée de la "prévention"......


Cherchez l'erreur ..... ces syndicats "autonomes" qui ne voient pas l'ouvrier parce qu'il ne fait pas partie de la "boite"

La "boite" qui ne voit rien, ne veut rien voir


Pour les uns et les autres, les ouvriers qui tombent, c'est un "risque" parfaitement "calculable", pas bien cher, qui ne mettra pas en cause le "bilan" remis aux "actionnaires" - pas une ligne n'est prévue pour "ça" - , et pour certains "syndicats" assis sur leur cul, des "étrangers" qui n'apportent pas de voix aux élections


Misère ouvrière !!!!!


A quand la révolte ?

Quand mettrons nous à bat ce capitalisme qui broie nos vies ?


Ces deux ouvriers, ce pourraient être mon frère et mon père....ou les tiens, toi qui lis ce commentaire

Ils font partie de notre grande famille ouvrière, irremplaçables

Révolution !



Edité le 20-03-2012 à 23:45:53 par Xuan


Xuan
2 MORTS À LA SUCRERIE DE BAZANCOURT
ARRÊTEZ LE MASSACRE !


Deux salariés sont morts à la sucrerie Cristal Union Bazancourt. Une nouvelle fois, les patrons vont invoquer la fatalité et l’accident malheureux.
Ce n’est pourtant pas la première fois que des salariés meurent dans les mêmes conditions, écrasés par des blocs de sucre alors qu’ils sont à l’intérieur des silos pour décoller des plaques de sucre des parois avec des barres à mine.
Les patrons sucriers connaissent les dangers de procéder ainsi. Ils savent aussi quelles mesures prendre pour permettre aux salariés de travailler en toute sécurité. Mais la sécurité a un coût que les patrons ne veulent pas assumer, préférant prendre le risque d’envoyer des salariés à la mort.

Pour ce travail particulièrement dangereux, ils font appel à la sous-traitance, à l’intérim, aux CDD, alors qu’il faut, comme la CGT le revendique depuis des années, s’appuyer sur des salariés de sucreries expérimentés, formés, avec une qualification d’alpiniste reconnue.
A plusieurs reprises, la CGT a demandé au Syndicat National des Fabricants de Sucre (SNFS), de mettre fin à l’externalisation et à la précarisation des emplois en sucrerie.


Cristal Union et la Chambre patronale portent la responsabilité de ce nouvel accident mortel. Combien leur en faudra-t-il encore pour qu’enfin ils consentent rogner sur leurs profits ?
La Fédération demande que se tienne rapidement une réunion à la Chambre patronale pour prendre les mesures d’urgence qui s’imposent.
Montreuil,
Le 14 mars 2012

Sources :FNAF CGT
et le blog de J. Tourtaux


Edité le 20-03-2012 à 22:44:19 par Xuan


zorba
Je ne m'inquiète pas de la situation de Luc Chatel, c'est un homme qui saura trouver une issue a ses difficultés personnelles et pourra continuer à mépriser ses adversaires comme il le fait depuis qu'il est au pouvoir.
Il reste un valet au service des grandes familles réactionnaires, un ennemi de classe.
marquetalia
"patrons buveurs de sang";ca me fait penser a ce que me disait un ami il y a une quinzaine d années,selon laquelle les capitalistes u.s se livrent a l anthropophagie avec de la chair fraiche importée tout droit d amérique latine...............est ce vrai?
 
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