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Xuan
L'unité syndicale peut se réaliser à la base, il faut apprécier la situation localement, et l'union syndicale au sommet est la pire des choses.

Dans tous les cas notre objectif est un seul syndicat de classe et de masse.
zorba
LA CGT n'a pas à se positionner vis à vis de la CFDT. Elle doit combattre les patrons et leurs serviteurs zélés, les dirigeants de la CFDT et nombre de militants infiltrés pour appliquer le doctrine dite sociale de l'église catholique, doctrine apprise dans les écoles de curés, les patronages, les scouts et qui est le principal vecteur de la soumission aux diktats des impérialistes et des capitalistes.
Assez de discours sur l'union entre centrales syndicales!
Ecrasons l'infâme!
Xuan
Sous le titre " PAS - DE - CALAIS : CONTESTATION DES MILITANTS DE BASE DES UNIONS LOCALES CGT A L'ENCONTRE DES APPARATCHIKS ENBOURGEOISES ET DECONNECTES DES TRAVAILLEURS ",
Jacques Tourtaux publie un article significatif de la Voix du Nord à propos de actions du 18 janvier :


Le pavillon de la révolte flotte sur le mât des Unions locales CGT


samedi 21.01.2012, 05:08 - La Voix du Nord

La base sent se creuser un large fossé entre les dirigeants qui « s'embourgeoisent» et eux.
Que les cégétistes se révoltent et manifestent n'étonnera personne. Mais cette fois, le vent - la tempête même - de la contestation agite la base qui veut secouer les instances du syndicat.

Sinon les ignorer. Mercredi, en cette journée de rencontre des directions syndicales avec le gouvernement, les unions locales réagissent.
Denis Duporge, secrétaire général de l'union locale d'Auchel, Roger Veste de Lillers, Jacques Taillieu de Bruay, (Stéphan Doloy de Béthune est excusé), clament leur désaccord total avec les instances du syndicat. Aujourd'hui, le terme apparatchik s'applique aux têtes du mouvement.

La base sent se creuser un large fossé. « À l'Élysée, on ne devait pas y aller. Les dirigeants de tous les syndicats français ont déjà capitulé avant même le début des discussions.
Pour cette journée de mobilisation, ils sont où nos dirigeants ?
Il est scandaleux de ne pas être aujourd'hui des milliers dans la rue. Les militants de base sont près à bouger, mais nos permanents ne bougent pas.
À quoi servent-ils ? Nos dirigeants n'ont sans doute pas des fins de mois difficiles. Ils s'embourgeoisent et s'attribuent des privilèges. Les départementaux ne bougent pas, nous sommes verrouillés par nos dirigeants. Leur position ne les met plus en contact avec les réalités du monde du travail. Il est temps de revenir aux fondamentaux des combats sociaux.
Thibaut (secrétaire général national, ndlr) n'écoute pas la base. La direction de la CGT n'a pas aidé les ouvriers de Sea-France. Face au désaveu de la CFDT, nous avions notre carte à jouer. »


On l'a compris, le mal est profond, mais les volontés des bases locales sont vives. Une solution : « Nous allons nous désolidariser de nos chefs et permanents pour initier des actions à partir de 7 ou 8 unités locales de la région. Nous sommes capables de réveiller l'ardeur et la révolte des oubliés de la République et, malheureusement aussi, de notre structure qui a pourtant la vocation de les défendre et de les faire respecter !»

Comme première action commune, cette « union d'unions locales » ira manifester à Arras pour défendre Christian Delépine, conseiller prud'homal, « qui subit actuellement des pressions morales et des harcèlements dans l'exercice de sa mission au service des travailleurs. »

À n'en pas douter, la CGT devra connaître une révolution interne en 2012 pour continuer à exercer son action dans la défense des plus modestes des citoyens, actifs ou retraités.
zorba
Le capitalisme ne peut pas résoudre ses problèmes; Sauf s'il se licencie une fois la crise réglée et qu'il sera inutile pour gérer.
Ce qu'il fait à chaque occasion en supprimant les emplois de travailleurs devenus 'inutiles'.
Xuan
Ci-dessous la motion publiée par Educ'action le 13 janvier :

Motion de la CGT Educ'action CNU 11-13 janvier2012



Pas de caution syndicale au sommet « social » des briseurs de grève et d'acquis !
Avec le conflit sur les salaires dans les aéroports, Sarkozy et son gouvernement se sont conduits en briseurs de grève pour aider le patronat à contenir et faire baisser les salaires.
En prononçant ses voeux, sur fond d'austérité généralisée, Sarkozy nous a prévenus: élections ou pas, les sacrifices sont à l’ordre du jour. Des décisions «importantes», seront prises contre la protection sociale et le code du Travail.
Aucun doute n'est possible: une nouvelle phase de l'offensive antisociale se prépare. Dans ce contexte, participer au «sommet social» du 18 janvier à l’initiative de Sarkozy, c’est semer la confusion et faire croire que de réelles négociations vont avoir lieu.

Vers la précarisation générale.

L'objectif du sommet du 18 janvier est de s'attaquer aux «freins à l'emploi», c'est à dire aux diverses garanties dont bénéficient les salariés.
Les mesures concernant le temps partiel, et les pactes "compétitivité-emploi", dans la lignée de la fléxi-sécurité chère à l'UE et à la CFDT, sont des leurres visant à précariser davantage l’emploi et les travailleurs. L'objectif est de flexibiliser plus encore les travailleurs, de les précariser en exerçant un chantage à l’emploi pour obtenir encore plus de reculs sociaux!

Démantèlement-privatisation de la protection sociale.

Sarkozy & Co ont larmoyé sur la «désindustrialisation» durant les dernières semaines, sur fond de campagnes chauvines.
Désormais, pour défendre «nos» industriels, il serait indispensable de baisser leurs coûts de production, donc les salaires réels.

Avec la «TVA (dite) sociale» ce serait à la masse des salariés, soumise à la TVA, de payer pour ce que les patrons paient actuellement...
C'est toute l'architecture de la protection sociale dont bénéficient les salariés de ce pays depuis l'après-guerre qui serait désossée!
Avec cette loi, un pas décisif vers le démantèlement-privatisation de la Sécu et du reste de la protection sociale serait réalisé. Sarkozy annonce le dépôt d'un projet de loi dès la fin du sommet social.

Attaques contre le droit de grève

Lors de la grève des agents de sécurité des aéroports, Sarkozy annonce l'extension du service minimum (des mesures anti-grève) au secteur du transport aérien.

Résister

Le 18 janvier, le sommet social de Sarkozy n'aura rien d'anodin. Il cherchera à tisser le consensus le plus large possible autour des plans patronaux.
Il est illusoire de vouloir obtenir quoi que ce soit en s’asseyant autour d’une table avec le gouvernement, à froid et sans avoir de rapport de force.

Il n’y a donc rien à attendre de bon de ce sommet social sur l’emploi !
Le recul social ne se négocie pas !
Au contraire, tout devrait être fait pour que le sommet social ne puisse se tenir.


Plus que jamais nos armes sont la lutte, la manifestation, la grève...
Ce n’est pas à nous de payer leur crise!
Nous devons redonner confiance dans la capacité collective des salariés à se battre, résister, changer le rapport de force et refuser dans l’immédiat le chantage capitaliste sur les sacrifices inévitables.

La CGT Educ'action refuse et ne cautionne pas ce « sommet social ».
La CGT Educ'action interpelle la direction confédérale CGT pour qu'elle se retire de ce sommet où il n’y a rien à négocier.
Xuan
Sur le blog de Jacques Tourtaux à propos du sommet social :

Le coup de gueule d'un camarade retraité auxquels s'ajoutent de nombreux autres.
Reçu de Danielle GAUTIER

Fallait-il aller se fourrer dans ce foutoir?
A quoi pouvions nous nous attendre?
A du PIPO, alors que les actionnaires du CAC- 40 viennent d'encaisser 44,6 milliards d'euros !!! La France est dans la crise a répondu Sarkozy à un interlocuteur, les actionnaires du CAC- 40 en pouffent encore de rire .
C 'est la lutte qu'il faut organiser et la coordonner. Je sais, la grève on ne peut plus la faire !!!
Jamais elle n'a été une partie de bonheur! Toujours il a fallut faire d'énormes sacrifices! Mais en fin de compte elle payait.
La misère, on si enfonce chaque jour un peu plus et au sortir de cette "Parodie" de sommet social, nous savons qu'on va nous y enfoncer un peu plus encore au point de ne plus pouvoir nous en relever !!!
Ne pas y aller, c'est déjà nous encourager à passer à l'action !
Y aller, c'est faire croire qu'il pouvait en sortir quelque chose de positif !


Georges.
marquetalia
l élection de francois hollande -si elle aura lieu-provoquera une joie des exploités,qui seront vite décus quand ils se rendront compte qu ils auront été bernés.
zorba
Je dirai Collaboration. Triste fin pour les militants souvent sincères de la CGT.
Tant que les "leaders" des syndicats et des partis passeront des accords au sommet, que ce soit pour des manifestations dites unitaires ou des programmes pseudo communs de gouvernement, la collaboration sera la vertèbre dominante de ces personnages qui pour sauver leur place n"hésiteront pas à faire accepter des reculs sociaux majeurs.
Non à l'union avec les traitres de la social hypocrite démocratie.
marquetalia
c est ce qui s appelle du syndicalisme d accompagnement,n est ce pas?
Xuan
Les dirigeants de la CGT à la pointe du combat...




Le communiqué de la CGT :

Un scénario écrit d’avance


mercredi 18 janvier 2012

La CGT a été reçue avec l’ensemble des organisations syndicales et patronales par le président de la République pour évoquer la situation économique et sociale ce mercredi 18 janvier 2012.

Le Président a expliqué la nécessité d’aller vite sur des mesures conjoncturelles et structurelles pour répondre aux conséquences de la crise.

Le Président est contraint, face à l’augmentation du chômage et de la précarité, d’apparaître volontariste sur la situation de l’emploi dans cette période préélectorale.

Comme cela était prévisible, l’essentiel de la réunion a porté sur un diagnostic contradictoire s’agissant des causes du sous emploi avec les organisations syndicales.

Si la délégation de la CGT* s’est efforcée de démontrer que les origines de la crise portaient sur un mode de développement donnant la priorité à la valorisation du capital, Nicolas Sarkozy reprend à son compte l’analyse patronale selon laquelle le coût du travail trop élevé est le facteur déterminant de perte de compétitivité des entreprises françaises. La CGT a dénoncé cette campagne de culpabilisation des salariés.

Diverses mesures ou intentions ont été annoncées par le Président en fin de Sommet. Aucune d’entre elles n’est susceptible d’avoir un impact réel sur la situation de l’emploi.

Encore une fois, les employeurs obtiennent immédiatement un nouveau cadeau pour un dispositif zéro charge pour l’embauche d’un jeune dans les petites entreprises.

Une mission a été confiée à Gérard Larcher pour remettre à plat l’ensemble de la formation professionnelle dans deux mois.

S’agissant du chômage partiel dont les modalités devraient être simplifiées, la CGT a exigé – et a priori obtenu – qu’une même entreprise ne puisse alterner des périodes de chômage partiel et des périodes avec des heures supplémentaires défiscalisées.

Quant aux mesures structurelles, TVA sociale ou accord de compétitivité, le chef de l’Etat est resté flou et devrait s’exprimer avant la fin du mois sur ces arbitrages.

L’accord de compétitivité consisterait pour un employeur à négocier un accord collectif autorisant la baisse des salaires ou la révision du temps de travail au nom de la préservation de l’emploi sans que le salarié n’ait plus de recours pour exiger le respect de son contrat de travail.

La tonalité de la réunion et la confrontation des analyses sur la situation confortent l’appréciation de la CGT sur la volonté du pouvoir de faire de la crise un alibi pour une nouvelle offensive s’attaquant aux règles de financement de la protection sociale et à la législation du travail.

La CGT appelle l’ensemble de ses organisations et militants à amplifier la diffusion et arguments de la CGT dans l’intense bataille idéologique actuelle.

Montreuil, le 18 janvier 2012

* Bernard THIBAULT – Mohammed OUSSEDIK – Maurad RABHI



D’abord il est évident que le sommet « social » ne répond pas à la crise mais à la colère populaire à l’approche des élections.

Les chefs de la CGT se félicitent de l’accord supposé sur le chômage et les heures supplémentaires, c’est un peu fort :
Depuis quand accepte- t-on les heures supplémentaires défiscalisées et depuis quand accepte-t-on le chômage partiel ?

L’offensive de la bourgeoisie ne s’attaque pas « aux règles de financement de la protection sociale et à la législation du travail » , mais directement aux salaires.
Et il ne s’agit pas d’une bataille « idéologique » , il s’agit de nos moyens d’existence !
A croire que ces messieurs n’ont aucun problème d’argent !

Dans les circonstances actuelles, et sachant la volonté de la bourgeoisie d'imposer la TVA sociale, la moindre des choses était de ne pas se déranger, au lieu de pleurnicher ensuite que le scénario était "écrit d'avance" !


Edité le 19-01-2012 à 10:58:20 par Xuan


 
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