| Dernières réponses | |  C'est pas moi, c'est l'humeur des salariés !
"par erreur, j'ai utilisé le mot 'mode' qui était la traduction du mot mood (humeur) en anglais. Je m'excuse d'avoir fait ça"
Voilà tout ce que ce sombre pitre trouve pour sa défense. Après la mode, l'humeur. En tous cas, ce n'est pas lui le responsable.
Est-ce qu'un seul des journaleux à la solde de la bourgeoisie osera dire que le roi est nu ?
Est-ce qu'un seul d'entre eux ignore la responsabilité de l'employeur envers l'intégrité physique de ses salariés ?
Mais la liste des suicides s'allonge et tout ce que ce beau monde trouve pour y remédier, c'est d'en rechercher la cause parmi les victimes, et non chez celui qui a mené les restructurations à la hussarde et dressé ses cadres dirigeants à faire régner un climat de terreur. |
| | Lombard devant Darcos : « il faut un point d’arrêt à cette mode du suicide qui évidemment choque tout le monde »….
C'est crapuleux.
Il faut un point d'arrêt au foutage de gueule.
Selon la loi bourgeoise, et le Code du Travail en particulier, son cas relève de la mise en danger de la vie d'autrui.
Edité le 16-09-2009 à 00:06:58 par Xuan
|
| | | 23e suicide à France Télécom
Depuis février 2008, 23 suicides sur 100.000 employés. Les conséquences de la recherche du profit maximum ne peuvent plus être dissimulées.
Les causes sont clairement dénoncées :
Christian Mathorel de la CGT estime que «rien de ce qui arrive n’était imprévisible, ce sont les choix stratégiques tournés vers la recherche obsessionnelle du profit qui sont en cause» .
Depuis plusieurs années, les syndicats signalent le malaise au travail et la pression sur les salariés, notamment pour les inciter à partir dans le cadre d'un plan de départs volontaires qui a permis de se séparer en trois ans de 22.000 salariés (pour 5.000 embauches).
Il a fallu un 23e suicide pour que France Télécom annonce jeudi la suspension de ses restructurations.
Ce n’est que partie remise. Olivier Barberot, directeur des ressources humaines de France Télécom, prétend qu'il faut "améliorer les dispositifs d'accompagnement des réorganisations" , mais juge "inenvisageable" l'arrêt des restructurations dans l'entreprise.
Xavier Darcos a proposé au PDG de France Télécom, Didier Lombard, "que le Directeur général du travail, Autorité centrale de l'inspection du travail en France, assiste à une prochaine réunion du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)" .
Sa mission serait "d'engager les négociations avec les représentants du personnel de l'entreprise, pour transcrire au niveau du groupe, l'accord interprofessionnel sur la prévention du stress au travail conclu de manière unanime par les partenaires sociaux en novembre 2008" .
On connaît bien la manière dont ce genre de procédure noie le poisson :
Les risques psychosociaux sont enregistrés dans le Document Unique, les cadres ne sont pas mis en cause, les suppressions de postes non plus, et…ça continue.
Selon la psychanalyste Marie Pezé, spécialiste du stress au travail. "On aura des suicides de cadres, et même des meurtres, les couteaux sont sortis" , dit-elle, tant les mesures envisagées par la direction sont "insuffisantes" voire "délétères" . |
|
|
