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Xuan
Les journées d’action doivent être jugées sous leurs différents aspects. Outre ceux que tu dis, il y aussi la volonté des masses d’y participer et le contexte global.

L’an dernier les premières grèves et manifestations étaient largement suivies et rencontraient un écho favorable dans la population. Le contexte était favorable à un développement national, si les directions syndicales ne s’étaient pas activement employées à l’empêcher.
De sorte que dès le 1er mai la participation à ces actions n’était plus justifiée.

Un autre aspect est la signification politique de la grève nationale. J’avais participé dans les années 70 à une grève nationale contre le racisme : à part moi, les seuls français à débrayer dans l’atelier étaient un italien naturalisé et les antillais. Tous les immigrés de l'atelier étaient sortis.
Les autres suivaient la consigne de la CGT c’est-à-dire rester au boulot. Et on ne peut pas dire qu’ils en étaient fiers.

Une grève légitime peut avoir beaucoup de portée, même si elle n’est pas suivie majoritairement.
Finimore
Finimore a écrit :

Ce débat est intéressant à plusieurs titres. Dans ce message du blog ouvalacgt, je relèverai 3 points :

1 -sur les journées nationales d'actions (et je ne parle pas des manifs européennes sur la base de la fumisterie réformiste de l'Europe sociale). Les journées d'actions "saute-mouton" à répétition (que les travailleurs ont rejetés)

2 -sur les mots d'ordres et à qui ils s'adressent : "Il ne suffit pas d'en appeler à la coordination des luttes, à la grève générale "Tous ensemble" (...) "on ne pourra rien faire avec ces dirigeants complètement englués dans la cogestion conflictuelle avec Sarkozy.
Il ne sert à rien d'en appeler aux dirigeants, on sait ce qu'ils valent, il faut s'organiser, en toute indépendance, sur des positions de classe."

3 -la manif du 23 "on voit arriver celle du 23 mars sur les retraites"

Je développerai dans un autre message ses 3 points.


--1) - Les journées d'action
Les questions se posent : faut-il y participer ? Si oui comment ? La participation peut-elle être sans cautionner la logique des directions syndicales ? Doit-on intervenir et sous quelle forme (orga ou syndicat) ? Peut-on par notre participation permettre la défiance ou la rupture avec les réformistes et les révisionnistes ?

--2) - Les mots d'ordre et à qui ils s'adressent
Les mots d'ordre doivent être différents et ils ne s'adressent pas forcément aux mêmes travailleurs ou ouvriers (conscients, avancés, d'avant-garde, ou encore plus ou moins influencés par le réformisme et les illusions qui vont avec).
A mon avis, dans certains cas une dénonciation radicale des directions des organisations syndicales (mais aussi des orgas se disant de gauche) est nécessaire mais n'est pas forcément opérante sur des travailleurs ou des ouvriers qui ont encore des illusions sur la gauche (P"C"F, PG, NPA, PS...), la question est bien de voir comment permettre une rupture plus ou moins rapide avec le réformisme et le révisionnisme et que cela débouche sur un rejet politique conscient allant dans le sens de l'organisation (et du futur Parti).
Comment susciter et accompagner les travailleurs sur la voie de la rupture, sans se lancer dans des pratiques avec des mots d'ordre sectaires ?
Quand l'intervenant du blog ouvalacgt dit " Il ne sert à rien d'en appeler aux dirigeants, on sait ce qu'ils valent, il faut s'organiser, en toute indépendance, sur des positions de classe. "
Il prend ses désirs pour des réalités, il confond les étapes. Si nous voulons réellement avoir un poids dans la classe ouvrière, nous ne devons pas nous contenter de dénoncer ou d'en appeler aux dirigeants (syndicaux ou politiques) mais d'utiliser politiquement les deux possibiltés. C'est pourquoi ne s'adresser qu'aux travailleurs ou aux ouvriers "qui savent" et dire "il ne sert à rien d'en appeler aux dirigeants" me semble être une position gauchiste.
Concernant plus précisément celui qui (J-P Delannoy) lors du dernier congrès CGT à été mis en avant par divers courants d'opposition, je ne suis pas du tout convaincu de sa rupture complète avec le réformisme.

--3) La manif du 23
Cette manif concentre les questions du point 1 et 2 et de plus s'inscrit dans un contexte précis.
Comte-tenu des éléments mis en avant par l'intersyndicale (les directions syndicales) l'appel et les thèmes des manifs du 23 mars 2010 (de la journée nationale d’action interprofessionnelle), confirment qu'il s'agit d'une journée bidon, d'une duperie totale.
Dans l'appel à une journée de mobilisation le 23 mars 2010, "POUR L’EMPLOI, LES SALAIRES, LES RETRAITES" il est clairement indiqué que les directions syndicales se placent sur le sujet des retraites dans la démarche du dialogue, de la table ronde avec le gouvernement " Les rendez-vous fixés par le Président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l’occasion d’apporter des solutions favorables aux salariés. " et " Concernant les retraites, avec un projet de loi annoncé dès septembre 2010, le calendrier reste très serré. Les organisations syndicales affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites prenne en compte l’ensemble des questions, tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’âge d’ouverture des droits à la retraite, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités. ".
La démarche de toutes les directions syndicales s'inscrit dans le consensus et le débat avec Sarkozy. Il ne peut pas y avoir le moindre doute cette soit-disante "journée d'action" est une escroquerie et pour ma part je n'y participerai pas.


Edité le 11-03-2010 à 08:52:17 par Finimore


Finimore
ouvalacgt a écrit :

Là, c'est trop fort ! On en arrive au bout du bout de la logique des journées d'action à répétition : non seulement elles sont sont bidon, mais encore elles sont soumises à l'agenda des chefs d'Etat !!! Comme si l'emploi, les salaires, la retraite dépendaient de cet agenda...
On se fout de notre gueule, et il serait un peu temps que les yeux s'ouvrent.

Depuis le début de l'année, on a vu se multiplier les journées thématiques, plus ou moins hasardeuses, voire parfaitement désorganisées (celle du 4 mars sur l'emploi industriel en est l'illustration...), on voit arriver celle du 23 mars sur les retraites, et en fait on navigue à vue, sans perspective, juste quelques coups de soupape de temps en temps.

Il ne suffit pas d'en appeler à la coordination des luttes, à la grève générale "Tous ensemble" comme certains camarades le font, avec d'ailleurs d'une sacré détermination. Il faut comprendre qu'on ne pourra rien faire avec ces dirigeants complètement englués dans la cogestion conflictuelle avec Sarkozy.

Il ne sert à rien d'en appeler aux dirigeants, on sait ce qu'ils valent, il faut s'organiser, en toute indépendance, sur des positions de classe.
Le 23 mars peut effectivement être une opportunité, voyons ce qu'on peut faire ensemble !

paru dans ouvalacgt


Ce débat est intéressant à plusieurs titres. Dans ce message du blog ouvalacgt, je relèverai 3 points :

1 -sur les journées nationales d'actions (et je ne parle pas des manifs européennes sur la base de la fumisterie réformiste de l'Europe sociale). Les journées d'actions "saute-mouton" à répétition (que les travailleurs ont rejetés)

2 -sur les mots d'ordres et à qui ils s'adressent : "Il ne suffit pas d'en appeler à la coordination des luttes, à la grève générale "Tous ensemble" (...) "on ne pourra rien faire avec ces dirigeants complètement englués dans la cogestion conflictuelle avec Sarkozy.
Il ne sert à rien d'en appeler aux dirigeants, on sait ce qu'ils valent, il faut s'organiser, en toute indépendance, sur des positions de classe."

3 -la manif du 23 "on voit arriver celle du 23 mars sur les retraites"

Je développerai dans un autre message ses 3 points.
Xuan
Mercredi 3 mars 2010
Une journée disparue, dix de retrouvées...



Vous vous rappelez du tabac en fin de Congrès à Nantes ? L'annonce de la mobilisation générale de toute la CGT pour la grande journée européenne du 24 mars ? Vous ne vous rappelez pas de la résolution d'actualité en fin de Congrès ? Journée qui devait "qui porter haut et fort, en France et en Europe, notre volonté de changement. Cette journée de mobilisation sera un moment de tous ensemble dans la campagne pour l’emploi, les salaires, et la retraite."

Pourtant, elle était bien venue cette résolution, pour répondre aux inquiétudes de nombre de congressistes, à ces militants qui voulaient en découdre face aux attaques de Sarkozy... Pour bloquer aussi les effets de la candidature de Jean-Pierre Delannoy qui proposait d'organiser la mobilisation générale, cette fois avec un "Tous ensemble contre le capital".

Et bien, on vient d'apprendre (journal "Ensemble", février - voir ci-contre), discrètement, que la journée européenne a purement et simplement été annulée... Sous l'en-tête "Belgique", carrément mort de rire !

Et plus que l'annulation, ce qui est amusant, c'est les motifs de l'annulation : "changement d'agenda des chefs d'Etat européens".. .
Là, c'est trop fort ! On en arrive au bout du bout de la logique des journées d'action à répétition : non seulement elles sont sont bidon, mais encore elles sont soumises à l'agenda des chefs d'Etat !!! Comme si l'emploi, les salaires, la retraite dépendaient de cet agenda...
On se fout de notre gueule, et il serait un peu temps que les yeux s'ouvrent.

Depuis le début de l'année, on a vu se multiplier les journées thématiques, plus ou moins hasardeuses, voire parfaitement désorganisées (celle du 4 mars sur l'emploi industriel en est l'illustration...), on voit arriver celle du 23 mars sur les retraites, et en fait on navigue à vue, sans perspective, juste quelques coups de soupape de temps en temps.

Il ne suffit pas d'en appeler à la coordination des luttes, à la grève générale "Tous ensemble" comme certains camarades le font, avec d'ailleurs d'une sacré détermination. Il faut comprendre qu'on ne pourra rien faire avec ces dirigeants complètement englués dans la cogestion conflictuelle avec Sarkozy.

Il ne sert à rien d'en appeler aux dirigeants, on sait ce qu'ils valent, il faut s'organiser, en toute indépendance, sur des positions de classe.
Le 23 mars peut effectivement être une opportunité, voyons ce qu'on peut faire ensemble !

paru dans ouvalacgt
Xuan
La ligne du 49e congrès maquille la nature de classe de l'Etat bourgeois et encourage le chauvinisme dans la classe ouvrière au lieu de l'internationalisme prolétarien.




Je ne saurais trop conseiller l'article Molex : avec la crise, le consensus national se renforce, publié dans le blog ouvalacgt .

Malheureusement - parce que ce sont finalement les salariés qui trinquent - , en s'en remettant à l'arbitrage de l'Etat bourgeois, la classe ouvrière se trouve à la merci des capitalistes.


Sud Ouest écrivait le 10 septembre :
"[...]Bernard Thibault n'est pas arrivé les mains vides face aux ouvriers, qui savent de moins en moins de quoi leur avenir sera fait. Il a annoncé que les négociations ont repris entre Molex et le gouvernement pour accepter un repreneur. Avec les représentants de l'Union départementale 31, il a mis en place un plan d'action. Une réunion à Bercy qui comprendrait les représentants syndicaux, le repreneur potentiel et les clients actuels de l'usine, Renault et Peugeot, va être demandée. Une façon de repousser la date couperet du 15 septembre, inimaginable si une autre piste se dessine. Enfin, en attendant la décision des prud'hommes, il va être proposé à l'État qu'il prenne un relais temporaire de paiement des salaires. « Le problème politique du gouvernement, c'est qu'il va falloir qu'il montre une cohérence entre son discours et ses actes » , assure Bernard Thibault. Le secrétaire général dit sa satisfaction d'avoir pu influer dans les plus hautes sphères concernant le sort des Molex. « Je me suis entretenu à plusieurs reprises avec le président de la République et lui ai signifié les dérives de ces dirigeants américains, qui bafouent le droit du travail français. Je lui ai également expliqué que l'activité industrielle se retrouvait à son niveau d'il y a douze ans. Nicolas Sarkozy a été obligé de reconnaître le bien-fondé de nos analyses» . [...]"

Les salariés de Molex se trouvent bien avancés de savoir que Nicolas Sarkozy a été obligé de reconnaître le bien-fondé de nos analyses .
Le dénouement de cette dure lutte de classe n'a pas tardé à confirmer que la trahison de classe n'a pas d'avenir, en particulier dans les conditions de la crise du capitalisme .

Le vote qui a eu lieu mardi soir a finalement débouché sur une acceptation du plan social proposé par l’équipementier américain Molex, avec 283 licenciements a la clé.

Comme l’a expliqué le délégué CGT Guy Pavan « On en vient à accepter ce qu’on refusait en juillet ».
Xuan
Mise au pas des sections d'entreprises


Le Front Syndical de Classe, dans sa déclaration du 31/08/09 intitulée

Luttes, 49ème congrès de la CGT : militants du terrain, tout dépend de vous

indique notamment :

…« Mais un problème de taille se pose que révèlent les nombreuses prises de position d'organisations et de militants de base CGT. Cette réalité est d'ailleurs confirmée par l'enquête diligentée par la Confédération en juillet auprès des UD et des Fédés et dont les remontées sont très claires : si la ligne est approuvée par l'appareil permanent, elle ne passe pas dans les syndicats : « nous avons du mal à être écoutés », déplorent les cadres intermédiaires.
Rien de plus logique alors pour la direction confédérale : si la base résiste, c'est qu'il y a un problème d'efficacité, c'est que les structures, qui laissaient s’exprimer la base, sont obsolètes. Le document d'orientation propose en conséquence la remise en cause des syndicats d'entreprise et du fédéralisme et programme leur remplacement par de nouvelles structures « à la carte » validées par une commission confédérale d'affiliation en fonction de leur adaptation à la ligne confédérale. Adieu donc à ce qui a fait la richesse de la CGT : la conf' n'est plus la coordinatrice mandatée par la base mais, depuis Montreuil et les bureaux de la CES à Bruxelles, elle dirige, valide ou exclut : la démocratie syndicale est supplantée par le centralisme bureaucratique. »…

En effet, sous couvert d’élargir la section d’entreprise au site industriel pour regrouper les entreprises externalisées, le projet retire progressivement aux sections syndicales d’entreprise leur pouvoir de décision pour le confier aux permanents.

En particulier le chapitre suivant :

III - 140. ORGANISATIONS TERRITORIALES : redéfinir notre présence et notre activité territoriale pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui.
I II - 141. L’entreprise est devenue une entité trop instable pour y assurer, à elle seule, la relation permanente entre la Cgt et les salariés.
III - 142. Notre présence, tout comme notre activité territoriale, prend une dimension nouvelle au regard d’un double enjeu :
III - 143. la capacité de rayonnement et de développement de notre organisation sur les salariés actifs, privés d’emplois et retraités, convient d’être réexaminée en fonction du rôle central des syndicats mais aussi des lieux de concentration des activités humaines tels les bassins d’emplois et les lieux de vie.
III - 144. les territoires sont l’objet d’enjeux structurant non seulement la vie des salariés, mais aussi la place du travail dans notre société : santé, transports, emploi et formation, développement industriel, recherche et développement, logement, développement culturel…
III - 145. Les territoires doivent donc s’affirmer comme des lieux essentiels de construction revendicative pour répondre à ces enjeux.


De fait, c’est la base ouvrière qui est écartée des décisions dans son propre syndicat.

Un peu plus loin, la mise au pas des sections d'entreprises est programmée pour le 50e congrès :

III - 174. Pour autant, la confédération n’est que la résultante des décisions et des moyens que lui donnent les organisations membres. Être exigeants vis-à-vis de la confédération implique donc des exigences de même niveau à l’égard de chacune des organisations qui la composent. C’est ainsi que nous ferons vivre un syndicalisme confédéré dynamique et démocratique au service des revendications de tous les salariés.
III - 175. Dans une organisation confédérée, le tout ne peut être dissocié de ses parties. Chaque organisation confédérée est une partie de la confédération. La vitalité de celle-ci dépend étroitement de ce que lui apporte chacune des organisations qui la composent. Réciproquement, l’apport de la réflexion, des propositions et de l’impulsion confédérale est essentiel à l’activité de chaque organisation.
III - 176. Dans une situation de plus en plus complexe, évolutive et contradictoire, la confédération doit contribuer à anticiper les situations, à mettre en débat les enjeux communs, à favoriser les échanges d’analyses et d’expériences, à co-élaborer les propositions revendicatives et de syndicalisation.
III - 177. Á partir des orientations arrêtées par le congrès, elle doit aussi rendre plus fluides, plus directes les relations entre les organisations de la Cgt et éviter les doublons qui absorbent inutilement une bonne partie des moyens dont nous disposons.
III - 178. Les décisions proposées au 49e Congrès fixent des tâches considérables au Ccn. Elles supposent de lui en donner la capacité : non seulement représenter chaque organisation confédérée dans les débats et délibérations du Ccn mais aussi prendre des décisions à mettre en œuvre par tous et pour tous, à la hauteur, bien entendu, des moyens et des possibilités de chaque organisation.
III - 179. RÉSOLUTION N°7
III - 180. DéCISIONS D’ENSEMBLE
III - 181. Au cours du prochain mandat, le Ccn prendra en compte la mise en œuvre des décisions ci-dessus afin de :
III - 182. mesurer l’impact et les enseignements en termes de vie syndicale dans l’organisation Cgt,
III - 183. réévaluer le rôle et les missions des organisations,
III - 184. examiner l’opportunité de proposer au 50e Congrès confédéral des modifications statutaires de la Cgt pour tenir compte des évolutions décidées par les organisations qui la composent.
III - 185. Le 50e Congrès devra être saisi d’un projet de règlement intérieur pour les organisations de la Cgt, destiné à préciser les règles de vie communes.




Edité le 31-08-2009 à 23:56:51 par Xuan


Xuan
salut camarade, le document préparatoire se trouve ici
hugo
Peux tu donner le lien du document s'il te plaît camarade?
Xuan
Définissons nos revendications à partir des besoins des travailleurs.
Voici une liste soumise à la discussion :

Interdiction des licenciements et des suppressions de postes
Pas de départ en retraite sans remplacement
Remplacement d’un CDI par un autre CDI
Arrêt de tous les plans sociaux
Arrêt des délocalisations
Embauche en CDI des contrats précaires
Interdiction du recours au travail partiel, régie ou délit de marchandage déguisé en « travaux au forfait » au-delà de 3 mois, « prêts de main d’oeuvre», arrêt des externalisations, etc.

Non à l’extension du travail le dimanche dans la grande distribution et du travail posté
Encadrement strict des horaires et volontariat dans le régime des astreintes
Non aux heures supplémentaires
Halte aux cadences infernales, à la « mutualisation des tâches », à la TPM (« total productive maintenance » )
Halte à la responsabilisation du salarié dans les accidents du travail. Les procédures et les EPI ne remplacent pas les protections collectives.

Augmentation générale des salaires de 300 €
Suppression des minima sociaux un SMIC pour tous avec ou sans emploi dès la sortie des écoles à 1800 € nets
Un moratoire sur tous les impayés des travailleurs dans la misère
Interdiction des saisies
Une véritable retraite à 55 ans pour les salariés sans conditions de cotisation et à 50 ans pour les travaux pénibles (dont 5x8, aides-soignants, etc.).
Non à la suppression de la taxe professionnelle, pas de dispense de cotisations sociales pour les entreprises

Régularisation de TOUS les sans papiers
Annulation des sanctions contre les syndicalistes. Halte à la criminalisation de la lutte de la classe ouvrière
Solidarité avec les travailleurs des colonies – libération immédiate de Jodar et de ses camarades
Solidarité avec les petits paysans contre les trusts de l’industrie agroalimentaire français (Lactalis), européens et US et la grande distribution.
Solidarité avec les peuples du Tiers Monde contre l’impérialisme occidental
Adhésion à la FSM


Edité le 27-08-2009 à 06:59:31 par Xuan


Xuan
Le document préparatoire au 49e congrès de la CGT est en ligne.
Les dirigeants révisionnistes n'y manquent pas de s'autoféliciter (mais à part eux-mêmes qui le ferait ?) des journées d'inaction et
de l'unité au sommet, qui ont réussi à décourager les masses et enterrer momentanément la grève générale.

Mais prenez donc la peine de lire, ça vaut le jus :
"II - 43. Depuis la fin de l’année 2008, le contexte est marqué par le mouvement revendicatif impulsé par les huit organisations syndicales présentes au plan national."

"II - 45. Le caractère à la fois offensif en termes de contenus revendicatifs et d’initiatives de mobilisations à dimension unitaire puisque rassemblant la totalité des organisations syndicales pour la première fois dans l’histoire, a permis de contrecarrer " ...

contrecarrer quoi, les plans du Medef ??? Non, rassurez-vous :

... "les comportements habituellement constatés en période de crise : repli sur soi, oppositions catégorielles, désyndicalisation. Il a contribué à la mise en débat d’un certain nombre de problèmes situés au cœur de la crise : le pouvoir des actionnaires, le partage des richesses, la place du travail, la relance du pouvoir d’achat pour l’emploi, les droits des élus du personnel. Il a permis d’obtenir des inflexions de la politique gouvernementale."

Vous avez vu ces fameuses inflexions de la politique gouvernementale ?

En effet, on a bien remarqué que Sarkozy et ses ministres ont profité des reculades des directions syndicales pour en remettre une couche sur les retraites, la sécu et le travail du Dimanche.

Et pour cerise sur gâteau, le désaveu de la lutte de classe :
"II - 49. Ceci a contribué à un soutien grandissant de la population aux luttes, malgré les tentatives de les discréditer en médiatisant certaines expressions d’indignation des salariés face aux comportements de certaines directions. Le gouvernement n’a pas réussi à obtenir un consensus autour d’une politique de répression."

Le 49e congrès tourne le dos à la classe ouvrière.

D’ailleurs le document préparatoire ignore cette expression.
Le mot « classe » est rayé du vocabulaire et dans plus de 40 pages, le terme « ouvrier » figure deux fois !

Comme tout un chacun l’aura remarqué, la c….. o……. est en tête de liste dans les licenciements.
Normal : on augmente plus vite les profits en supprimant des productifs que des improductifs.
Cherchez donc « la lutte contre les licenciements » dans ce document, vous ne trouverez pas.

Pour Bernard Thibault et consorts, la CGT c’est la voiture balai dans la course aux profits.

Tandis que les capitalistes se font la guerre, les dirigeants syndicaux vendus agitent le drapeau blanc et ramassent les blessés et les morts de la crise économique dans le fourgon de la « Sécurité Sociale Professionnelle ». Voilà le syndicalisme à la Thibault.

Et maintenant, vous voulez une augmentation de salaire ? Combien faut-il réclamer ?
Et combien le salaire minimum ?
Ne demandez pas à Le Duigou, il est bien au-dessus de tout ça.
D'ailleurs " augmentation de salaire " et " salaire minimum " ça ne figure pas non plus dans le document préparatoire.

Voilà ce qu’il vous faut : « la progression des salaires » et « un travail décent » .
Progression des salaires c'est mieux, ça laisse le temps.
Le travail décent ça donne de la souplesse pour les négociations.
Et ne dites pas avec ça que les dirigeants confédéraux ne sont pas à votre écoute !

Il y a beaucoup de choses à dire sur ce document.
Les revendications de la classe ouvrière y sont soigneusement édulcorées, dans une bouillie pour chats inoffensive, au profit de prétendues « avancées », alors que nos acquis sont battus en brèche quotidiennement.

Il est temps que les besoins réels et les aspirations des masses s’expriment net et clair, et balaient ce fatras soporifique de la collaboration de classe.
 
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