| Dernières réponses | |  La solidarité avec les travailleurs des Antilles, c’est dans la lutte de classe ici.
Mais le parti révisionniste est avant tout préoccupé par l’élaboration d’un Front de Gauche anti européen avec Mélenchon, méprisant superbement les critiques de sa base, notamment sur les alliances passées avec le PS.
Bien évidemment tous les jours l’Humanité « soutient » la lutte des travailleurs antillais.
Mais pas une ligne n’appelle les travailleurs de métropole à la solidarité de classe, ni à unir la lutte contre le Medef des deux côtés de l’Atlantique.
De même les centrales syndicales se gardent bien d’appeler à une mobilisation nationale des salariés tant que la lutte du LKP se poursuit.
Ne mélangeons pas surtout, ne mélangeons pas !
Or la classe ouvrière de France et de Guadeloupe, comme de Martinique, subit l’exploitation de la classe capitaliste.
Chaque jour nous apporte son lot de salariés jetés à la rue : 90 000 en janvier. Les intérimaires ne retrouvent plus d’emploi, les entreprises prestataires de services procèdent à des licenciements secs, dont les entreprises utilisatrices se lavent les mains.
Les salaires sont bloqués et amputés par le chômage technique. Les congés et les RTT servent de volant de main d’œuvre pour les patrons.
La guerre de classe du Capital contre le Travail fait rage, et le représentant du Medef en Guadeloupe joue les Caliméro et se plaint d’être insulté et molesté par les grévistes du LKP.
Comment pouvons-nous nous taire, nous qui subissons tous les jours la dictature du Capital ?
Le peuple soutient dans son immense majorité la lutte des travailleurs antillais parce qu’il sait que les békés et ceux qui licencient en France sont le même camp.
Classe contre classe ! Unité de combat avec nos frères antillais !
Paiement à 100% du chômage partiel ! Non au licenciement ! |
| | | Bernard Thibault affligeant
Après le sermon de Sarkozy expliquant - suivant les vœux de Parisot - qu'il ne faut surtout pas augmenter les salaires au risque de mettre les ouvriers au chômage, et faisant l'article pour ses aumônes comme un animateur de télé-achat, le commentaire à chaud de Thibault a été affligeant.
Ce syndicaliste marron n'a même pas osé revendiquer l'augmentation des salaires et s'est contenté de se dandiner d'un pied sur l'autre en admettant que certains salariés pouvaient être satisfaits. En fait il s'est abstenu de s'exprimer nettement, craignant trop sans doute de mettre en question l'"unité syndicale" avec la social-limace Chérèque.
Et surtout, il n'a pas dit un traitre mot de la révolte des Antilles. Du reste ce sujet n'était même pas à l'ordre du jour de la réunion, écarté unanimement par Sarkozy et les dirigeants syndicaux.
Surtout pas un mot qui puisse éveiller la fraternité internationaliste des ouvriers !
Surtout ne parlons pas de ce qui fâche et négocions l'aumône qui coûtera le moins cher aux capitalistes !
Tout ceux qui l'ont vu ce soir à la télé ne peuvent pas juger autrement ce fameux dirigeant national de la CGT : une couille-molle !
Edité le 18-02-2009 à 20:53:05 par Xuan
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| | En cette période où la classe ouvrière subie les attaques les plus dures du capital, devant de surcroit déjouer toutes les manœuvres agissant à sa soumission idéologique et organistionelle visant à la détourner de ses véritables préocupations.
A l’heure où les aspirations des éléments authentiquement ouvriers se reclamant des idéaux communs du communisme cherche vainement en se dispersant à réaliser leur unité de vue et d’organisation... le groupe des ouvriers comuniste marxiste-léniniste lance cette appel.
Plaise à ceux qui aspirent, dans la sincérité de leur attachement à la cause du communisme, à voir la classe ouvrière passer à l’offensive sur la base de ses propres revendications de le relayer
EN AVANT VERS LA CONSTRUCTION D’UNE RIPOSTE GENERALISEE
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Edité le 14-02-2009 à 23:12:33 par gorki
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