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Dernières réponses
Xuan
Ben non, pas de contrainte sti bien au contraire, mais c’est mieux en le disant parce que je ne voyais pas bien le rapport.
Stai fermo compagno
sti
http://humaniterouge.alloforum.com/sujet-19525-0-1037-0-0-1-2142-2.html

Moi je suis fils d'immigré, et ca commence à me saouler les revendications foireuses alors quand elles sont celles de ML, là ca m'fou les nerfs ...

10 ans ? C'est ce que la bourgeoisie donne toute seule sans contrainte aucune. C'est lamentable !
Même du point de vue des revendications immédiates, c'est triste à en pleurer !

De plus, segmenter les débats fini par cloisonner les raisonnements. Donc si on admet une discussion sur la repression des sans papiers, j'imagine qu'il n'y a pas de contrainte quant à la discussion, plus vaste, de la place du travailleur étrangé en france ...

Pour les nerfs, ca va me passer, juste le temps de digérer les dernieres conneries des ML en france ...
Xuan
sti a écrit :

Pas de soucis camarades !!!
Tous ensemble pour leur donner la possibilité de se faire exploiter légalement pendant dix ans !
EN AVANT .... MARCHE !


Que les immigrés avec ou sans papiers soient exploités, personne ici ne s'en désintéresse sti.
Il s'agit d'une rafle policière contre les sans-papiers, effectuée avec une rare violence à la sortie d'une école maternelle. C'est normal de la stigmatiser.
Maintenant si tu fais allusion à RESF que j'ai cité :
http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article5
c'est une organisation de masse qui se bat sur le terrain de la démocratie bourgeoise contre la reconduite à la frontière des sans-papiers.
On peut discuter de notre position envers ce type d'association ou envers les revendications qu'elles défendent, ou bien avancer d'autres revendications. Tu as un avis là-dessus ?
sti
Pas de soucis camarades !!!
Tous ensemble pour leur donner la possibilité de se faire exploiter légalement pendant dix ans !

EN AVANT .... MARCHE !
Xuan
La Directrice de l'école maternelle Rampal qui s'était opposée à la rafle avait été interpellée et gardée à vue au commissariat du 19e.
Elle a été relâchée vendredi soir à la suite des manifestations de protestation des parents d'élèves et de Réseau Education Sans Frontières.
Membre désinscrit
La police peut faire des rafles, tabasser des jeunes, des arabes, des noirs, violer des filles de l'est, tout le monde s'en fout ou presque... L'important c'est de ne pas le faire à la vue de tout le monde. Quand ça se passe devant des écoles, ça indispose certaines personnes. Alors OK c'est positif qu'il y ait des gens qui résistent physiquement, le problème c'est que ces personnes ont certainement dans leur majorité une certaine conscience et que la "morale" de l'histoire qui tourne ensuite à la TV (on laisse les flics faire ce qu'ils veulent, en contre-partie ils s'engagent à ne pas le faire devant les écoles) ne me paraît pas vraiment à la hauteur de leur résistance et au final dessert plutôt la cause.

Pas de gaz lacrymogènes à la sortie des écoles

"L'UNSA Education dénonce les opérations de police visant à arrêter des personnes sans-papiers qui ont eu lieu à la sortie d'écoles du 19ème arrondissement de Paris les 19 et 20 mars. Tenter d'arrêter des personnes venues chercher des enfants à la sortie de l'école est une méthode condamnable. Utiliser des gaz lacrymogènes contre des militants de RESF et des parents d'élèves l'est tout autant. L'UNSA Education demande la fin de ces arrestations et rappelle son soutien au réseau RESF dont elle fait partie."

Communiqué de l'UNSA Education du 22 mars 2007.

à rapprocher également de...

Les CRS priés d’éviter certaines banlieues?

Charlotte Menegaux (lefigaro.fr) avec AFP et AP. Publié le 22 mars 2007

Selon des notes révélées par un syndicat de police, les CRS auraient reçu des consignes pour éviter certains quartiers avant la présidentielle. La direction générale de la police nationale dément.

En pleine période électorale, les CRS auraient reçu l’ordre d’éviter d’effectuer des contrôles dans des endroits sensibles de banlieue, selon le syndicat UNSA Police , classé à gauche et majoritaire chez les gardiens de la paix et les CRS. La radio RTL avait évoqué jeudi matin l’existence de deux notes émises par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l’Essonne et de la Seine-Saint-Denis, inscrivant noir sur blanc ce type de consigne aux policiers.

Interrogé par lefigaro.fr, le secrétaire général du syndicat, Joaquin Masanet, parle lui, de plusieurs notes : «Quatre notes du 7 et 20 mars demandent qu'aucun contrôle ne soit fait autour des gares SNCF du département de l’Essonne, ainsi que dans le secteur des Bosquets, rue Cézanne, Picasso et Pitriot notamment, en Seine-Saint-Denis». Et de raconter comment il a «récupéré ces documents que personne ne voulait nous montrer». Joaquin Masanet «ne comprend pas comment on peut empêcher les CRS de faire leur travail, d’assurer la sécurité des citoyens ». «Il ne peut pas y avoir de zones de non-droit, surtout quand les violences physiques continuent à augmenter» tempête le syndicaliste.


Finimore
Nicolas ferait-il du zèle avant de partir ? (et de revenir !)
Paria
Une arrestation musclée de sans-papiers tourne à l’émeute

Nouvelobs.com, 21 mars 2007.

L’arrestation d’un homme en situation irrégulière venu chercher ses deux petits-enfants dans une école du quartier a tourné à l’émeute, mardi après-midi : la police a fait usage de matraques et répandu des gaz lacrymogènes.

Les forces de l’ordre auraient arrêté, avec violence, un homme en situation irrégulière, mardi 20 mars, causant une petite émeute à la sortie de l’école de la rue Rampal, dans le XIe arrondissement à Paris, dénonce le Réseau éducation sans frontières (RESF). Cette interpellation, très musclée, aurait provoqué la panique parmi les habitants du quartier venus chercher leurs enfants aux écoles Lassalle et Rampal.

Mardi, vers 16h30, alors que la police avait déjà arrêté un "fourgon plein" de sans-papiers à la sortie de ces écoles, elle a voulu interpeller un homme qui attendait ses deux petits-enfants, scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville, dans un café situé à l’angle des écoles, témoigne Brigitte Wieser, de RESF-Paris.

"Enormément de policiers"

Les policiers ont alors "assiégé" le café dans lequel le grand-père attendait. Les membres du Réseau et des habitants du quartier ont donc tenté de s’interposer, et se sont placés devant la voiture de police qui allait emmener ce sans-papiers. "Il y avait énormément de policiers", rapporte Brigitte Wieser. "Ils sont devenus fous furieux. Nous voulions faire de la résistance, nous ne recherchions pas l’affrontement". Mais les policiers ont tous sorti leurs matraques, et répandu des gaz lacrymogènes puissants. "J’ai pris un coup de matraque dans le dos. Si nous avions cherché l’affrontement, nous aurions tous fini à l’hôpital", souligne la militante parisienne.

"Entretenir la peur"

A cette heure de sortie des écoles, la rue était pleine de monde, d’enfants, de parents avec des poussettes, explique-t-elle. Les directeurs des écoles ont dû faire entrer les parents et les enfants dans les bâtiments pour les protéger des gaz et de la bousculade.

Une journaliste, qui était présente, a pu filmer la scène. Les policiers lui ont pris ses papiers. Ils lui ont rendu sa carte de presse, mais elle n’a pas récupéré sa carte d’identité. La police voulait aussi se saisir de sa caméra, mais elle est parvenue à s’en débarrasser. "Ils étaient très embêtés, ils ont longtemps cherché la caméra", commente Brigitte Wieser.

Jets de projectiles sur les policiers

Une version que contestent les forces de l’ordre. Selon une source policière, il s’agit d’une opération classique de contrôle, sur réquisition du procureur de la République, dans trois débits de boisson. Cette source confirme que les fonctionnaires ont interpellé un ressortissant chinois en situation irrégulière au "Petit Rampal".

Quand les fonctionnaires sont sortis du bar, une vingtaine de personnes les ont bloqués et ont encerclé le véhicule de police, certains s’allongeant sur la chaussée pour empêcher son départ, selon la source policière. Des coups et des projectiles ont détérioré la voiture de police. Les policiers ont essuyé des jets d’objets et d’un liquide provenant d’un squat d’artistes proche, précise-t-on. Pour se dégager, ils ont dû appeler des renforts et faire usage de lacrymogènes. L’un d’entre eux a été blessé à l’épaule et irrité au visage par le liquide, indique la source policière. Ce fonctionnaire fait l’objet de dix jours d’interruption totale de travail.

"Il est monté d’un cran"

"La préfecture de Paris avait toujours garanti qu’il n’y aurait pas d’arrestation à la sortie des écoles", souligne Brigitte Wieser. "Nous avons demandé aujourd’hui au préfet de nous recevoir, pour lui demander de ne plus céder aux pressions du candidat Sarkozy, qui exige du chiffre de ses préfets".

En même temps que cette "rafle", il y en a eu deux autres, aux métros Goncourt et Stalingrad, et plusieurs arrestations. "On est monté d’un cran dans les rafles", commente Brigitte Wieser.

Cette militante redoute que les parents en situation irrégulière ne scolarisent plus leurs enfants, par crainte d’être arrêtés en allant les chercher à l’école. "Hier soir, dans notre permanence du XIe arrondissement, il y avait beaucoup de monde. Les gens sont venus nous dire qu’ils avaient peur. Ces rafles servent à entretenir la peur", juge Brigitte Wieser.
 
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