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gorki
gorki a écrit :

[citation=gorki][citation=oppong]Réaction du PCF


Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran ou au respect dû à leur familleque de considérer que l’heure est à l’histoire et que la justice a passé .





gorki
gorki a écrit :

[citation=oppong]Réaction du PCF


Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran ou au respect dû à leur familleque de considérer que l’heure est à l’histoire et que la justice a passé .



:berk:[/citation]
gorki
oppong a écrit :

Réaction du PCF


Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran ou au respect dû à leur famille que de considérer que l’heure est à l’histoire et que la justice a passé .



Membre désinscrit
D'une manière générale, les pseudo-communistes qui s'opposent à toute violence et militent pour la prise de pouvoir par les urnes considèrent tous les camarades qui pratiquent (ont pratiqué ) la lutte armée, au moins en Europe, comme des flics, des fascistes, des nihilistes etc... C'est le discours classique de nomreux PC en Europe, alors que la seule attitude responsable est bien évidemment d'adhérer au PC et de consacrer toute son énergie à la préparation des différentes échéances électorales.
Paria
A la fac de Bordeaux pendant le blocage dû au CPE, certains militants avaient renommé un amphithéatre "Joëlle Aubron", suite à son décès. Certains UEC/JC avait alors traité les militants qui avient pris cette décision de "fasciste".
Membre désinscrit
Réaction du PCF

Jean-Marc Rouillan, ancien membre du groupe Action directe, vient de bénéficier d’une mesure de semi-liberté. Il avait été condamné en 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité pour les assassinats du Général Audrant et de Georges Besse, PDG de Renault. Ces actes ont été une tragédie pour les victimes et leurs familles et ils se sont révélés une impasse pour leurs auteurs et la cause qu’ils croyaient porter.

A nos yeux, aucune raison ne peut justifier l’assassinat et le terrorisme comme méthode politique.

Après 20 ans de prison, la loi prévoit et permet la libération ou la semi liberté dans un souci d’apaisement et de réinsertion des condamnés : c’est ce que nous souhaitions et avons défendu depuis plusieurs années.

C’était une décision attendue pour Jean-Marc Rouillan. Nous la trouvons légitime.
Elle fait suite à la libération conditionnelle de Nathalie Ménigon.

Ce n’est pas attenter à la mémoire de Georges Besse et du Général Audran ou au respect dû à leur famille que de considérer que l’heure est à l’histoire et que la justice a passé.

Nicole Borvo, Membre du Comité exécutif national du PCF
Présidente du groupe communiste au Sénat

Paris, le 26 septembre 2007
Membre désinscrit
ACTION DIRECTE: AMENAGEMENT DE PEINE ACCORDÉ À JEAN-MARC ROUILLAN

Le Collectif « Ne laissons pas faire ! » prend acte de la décision de la cour spéciale d’accorder à Jean-Marc Rouillan, militant d’Action Directe en prison depuis plus de vingt ans, un régime de semi-liberté. C’est une première étape imposée par les lois « antiterroristes » avant d’accéder à une liberté conditionnelle.

Comme pour Nathalie Ménigon, cette semi-liberté qui reste une semi-détention est assortie de contraintes exceptionnelles.

Il serait incompréhensible que Georges Cipriani n’obtienne pas lui aussi un aménagement de peine.

Parmi tous les prisonniers relevant de cette juridiction, Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste arabe emprisonné depuis 1984 et libérable depuis 1999, attend le 10 octobre une réponse à sa septième demande de libération conditionnelle.

Pour la libération de tous nos camarades, le combat continue !

Collectif « Ne laissons pas faire ! »
26 septembre 2007

http://nlpf.samizdat.net
http://www.action-directe.net
Membre désinscrit
Et de 2

Un régime de semi-liberté accordé à Jean-Marc Rouillan (PAPIER GENERAL)
PARIS, 26 sept 2007 (AFP) - Par Matthieu DEMEESTERE

Après Nathalie Ménigon cet été, le tribunal d'application des peines de Paris a accordé mercredi un régime de semi-liberté à l'ancien membre du groupe armé d'extrême gauche Action Directe (AD) Jean-Marc Rouillan, incarcéré depuis vingt ans, mais la décision est encore susceptible d'appel.
Le parquet n'avait pas communiqué en début d'après-midi sa décision sur un éventuel appel, qui semblait "certain" selon Me Jean-Louis Chalanset, l'avocat de Jean-Marc Rouillan.

Comme pour Nathalie Ménigon, la compagne du cofondateur d'AD en semi-liberté depuis août dans la région toulousaine, le tribunal d'application des peines est allé à l'encontre des réquisitions de parquet qui prônait le maintien en détention.
Dans l'hypothèse d'un appel, la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris aura deux mois pour infirmer ou confirmer la décision de première instance.

Selon les termes du projet validé mercredi, M. Rouillan, 55 ans, doit être transféré le 22 octobre de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), où il est actuellement détenu, vers le centre de semi-liberté de Marseille, a expliqué son avocat. Il travaillera la journée à la maison d'édition Agone dans la cité phocéenne et retournera passer la nuit en prison.
"Comme pour Ménigon, il doit s'abstenir pendant un an de donner des interviews ou de publier des ouvrages sur les faits pour lesquels il a été condamné", a ajouté M. Chalanset. "Il devra en outre consacrer 30% de son salaire à l'indemnisation des victimes et du trésor public".

Avec trois autres membres d'AD - dont Mme Ménigon, avec laquelle il s'est marié en 1999 à la prison de Fleury-Mérogis -, M. Rouillan a été condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour les assassinats du PDG de Renault Georges Besse et de l'ingénieur général de l'armement René Audran dans les années 1980.
En 2005, après avoir fini de purger la période de sûreté de 18 ans assortie à sa condamnation, Jean-Marc Rouillan avait déposé une première demande de libération conditionnelle. Elle avait été rejetée, d'abord en première instance puis par la cour d'appel de Pau en février 2006.

Pour cette nouvelle demande "la justice a priori n'a pas été sensible aux pressions du parquet", a réagi Alain Pojolat, du collectif de soutien aux anciens d'AD "Ne laissons pas faire" (NLPF).
Il a toutefois invité à "rester prudent", disant craindre pour M. Rouillan des conditions de semi-liberté "très restrictives" comme dans le cas de Mme Ménigon, selon lui détenue dans des conditions "dignes des longues peines" et toujours interdite de permissions de sortie le week-end.
Le régime de semi-liberté peut être un préalable à une libération conditionnelle dans un délai d'un an, mais le détenu qui en bénéficie peut aussi "être maintenu trois ans sans sortie le week-end", selon une source proche du dossier.
Chez Agone, la perspective de voir arriver Rouillan à un poste d'éditeur "chargé de la préparation de la copie" a été accueillie avec "beaucoup d'émotion", selon Thierry Discepolo, responsable de la maison d'édition.
"On se prépare très concrètement à le recevoir dans nos bureaux, et dans un logement si les week-ends lui sont accordés" par le juge d'application des peines de Marseille qui suivra son dossier, a déclaré M. Discepolo à l'AFP.

Après Ménigon et Rouillan "il serait incompréhensible que Georges Cipriani n'obtienne pas lui aussi un aménagement de peine", a indiqué le collectif NPLF dans un communiqué. Selon M. Pojolat, Cipriani actuellement détenu à Entsisheim (Haut-Rhin) devrait demander sa semi-liberté en novembre.

Semi-liberté accordé à Jean-Marc Rouillan, le parquet fait appel (PAPIER GENERAL)
PARIS, 26 sept 2007 (AFP)

Après Nathalie Ménigon cet été, le tribunal d'application des peines de Paris a accordé mercredi un régime de semi-liberté à l'ancien membre du groupe armé d'extrême gauche Action Directe (AD) Jean-Marc Rouillan, mais le parquet a fait appel de la décision.
Le parquet de Paris, qui avait requis le maintien en détention lors de l'audience le 4 septembre, a confirmé dans l'après-midi qu'il faisait appel, suspendant de fait l'application de la semi-liberté.

La requête de Jean-Marc Rouillan, frappé par une double condamnation à la prison à vie et incarcéré depuis vingt ans, sera donc examinée "dans un délai de deux mois" par la chambre de l'application des peines de la cour d'appel de Paris, a expliqué à l'AFP son avocat Me Jean-Louis Chalanset.

L'appel du parquet a pour conséquence de chambouler le calendrier qui prévoyait que le cofondateur d'AD actuellement détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées) soit transféré le 22 octobre vers le centre de semi-liberté de Marseille, ville où une maison d'édition est prête à l'employer.
Comme pour Nathalie Ménigon, elle aussi ancienne d'AD, en semi-liberté depuis août dans la région toulousaine, l'aménagement de peine accordé à Rouillan devait lui permettre de travailler la journée avant de revenir passer ses nuits en prison.

D'après Me Chalanset, le feu vert donné au projet en première instance a été motivé par "les efforts sérieux de réadaptation sociale" du cofondateur d'Action Directe, dont "le comportement en détention évolue de façon satisfaisante".
"La lutte armée ne semble plus s'inscrire dans son processus de revendication politique", poursuivent les attendus du jugement selon l'avocat.
Membre désinscrit
Pas de pourvoi en cassation contre la semi-liberté de Ménigon

Le parquet général de la cour d'appel de Paris a indiqué mardi 24 juillet qu'il ne ferait pas de pourvoi en cassation contre la mesure de semi-liberté accordée la semaine dernière à Nathalie Ménigon, ancienne militante d'Action directe.
"Il n'y aura pas de pourvoi en cassation du parquet général dans ce dossier", a déclaré le parquet général. La chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris a accordé, le 19 juillet, un régime de semi-liberté à Nathalie Ménigon, condamnée à la réclusion à perpétuité et incarcérée depuis 20 ans.
Préalable à une libération conditionnelle, ce régime doit permettre à l'ancienne militante d'Action directe, à partir du 2 août, de travailler comme agent paysagiste la journée, et de revenir passer la nuit en prison.

oppong a écrit :

Bon faut pas se leurrer, ça ira certainement en cassation, mais comme c'est pas suspensif, ils ne pourront pas l'empêcher de sortir le 2 août...!

Toujours aussi fort en pronostics!!!
Membre désinscrit
Le régime de semi-liberté de Nathalie Ménigon confirmé en appel

(AFP) - La chambre d'application des peines de la cour d'appel de Paris a accordé jeudi un régime de semi-liberté à compter du 2 août à Nathalie Ménigon, ancienne du groupe armé d'extrême-gauche Action directe (AD), condamnée à la réclusion à perpétuité et incarcérée depuis 20 ans.

La juridiction d'appel a confirmé la décision rendue le 10 mai par le tribunal d'application des peines, a-t-on appris auprès du parquet général de la cour d'appel.

Comme le prévoyait le projet avalisé en première instance, la semi-liberté accordée à Mme Ménigon lui impose de "retourner en détention après avoir fini ses activité journalières", a-t-on indiqué de même source.

Il s'agit d'un préalable à une libération conditionnelle, qui d'après son avocat, Me Jean-Louis Chalanset, pourra être réclamée d'ici un an.
L'avocat a précisé que l'ancienne d'Action Directe, actuellement détenue à Bapaume (Pas-de-Calais), serait "transférée le 2 août" au centre de détention pour femmes de Toulouse-Seysses, afin de pouvoir travailler la journée comme agent d'espace vert dans un centre de réinsertion de cette région.
"Elle travaillera de 9H00 à 17H00, pourra prendre son repas de midi librement, et devra être de retour dans le centre vers 18H00", a déclaré Me Chalanset à l'AFP. "Elle pourra demander des permissions de sorties le week-end", a-t-il ajouté.

Comme les autres membres du noyau dur d'AD, Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani et Joëlle Aubron (décédée en 2006), Nathalie Ménigon, aujourd'hui âgée de 50 ans et qui souffre des séquelles d'une hémiplégie, a été condamnée deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour les assassinats du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986, et de l'ingénieur général de l'armement, René Audran, un an plus tôt.

Il s'agissait de la cinquième tentative pour obtenir sa remise en liberté, tous types de demandes confondus (aménagement de peine ou suspension pour raisons médicales). Les quatre requêtes précédentes avaient échoué car il lui a notamment été reproché de n'avoir exprimé aucun repentir pour ses actes.

Finalement, même si sa santé fragile ne lui permettra d'effectuer que "des petits travaux de jardinage" selon son avocat, Nathalie Ménigon a réussi à convaincre du bien-fondé de son aménagement de peine.
En appel le 28 juin, "l'audience s'était bien passée malgré l'intervention de l'avocat de la famille Besse venu s'opposer" à la semi-liberté, a relevé Me Chalanset.

"L'assassinat en politique est absolument inacceptable, sans issue, mais vingt ans après l'heure est venue de tourner la page", a réagi de son côté Henri Malberg, membre de la commission Justice du PCF, qui réclame depuis plusieurs années des mesures de clémence pour les prisonniers d'AD.
"Ce ne sont plus les mêmes personnes vingt après", a souligné M. Malberg, estimant qu'"il faut aussi réfléchir à la libération conditionnelle des autres emprisonnés", MM. Rouillan, Cipriani et Régis Schleicher, détenu lui depuis 1984, trois ans avant l'incarcération des quatre du noyau dur.

En annonçant la prochaine semi-liberté de Mme Ménigon le parquet général a rappelé qu'il s'était opposé à la mesure lors de l'audience et indiqué qu'il n'excluait pas un pourvoi en cassation, procédure qui n'est toutefois pas suspensive de l'arrêt de la cour d'appel.

D'après l'article 568 du code de procédure pénale, le parquet général a la possibilité de se pourvoir en cassation dans un délai de cinq jours "à compter de la signification de l'arrêt".

Bon faut pas se leurrer, ça ira certainement en cassation, mais comme c'est pas suspensif, ils ne pourront pas l'empêcher de sortir le 2 août...!
 
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