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Xuan
La rébellion syrienne évacue Homs sans être inquiétée

Par RFI Publié le 09-12-2015


Ce 9 décembre a débuté l'évacuation par la rébellion du quartier d’al-Waer dans la ville de Homs.

C'est l'aboutissement d'un processus amorcé depuis plusieurs semaines : l'évacuation par la rébellion du quartier d’al-Waer, dans la ville de Homs. Les combattants de la rébellion et leurs familles ont commencé à quitter le quartier dans la matinée. En échange, le régime s'est engagé à ne pas les arrêter et doit leur permettre de se rendre sans être inquiétés, dans le nord du pays, dans les zones encore tenues par la rébellion.

Ce sont plusieurs centaines de personnes, des combattants mais aussi des civils, qui ont commencé mercredi matin à évacuer le quartier d’al-Waer le dernier tenu par la rébellion dans la ville de Homs. Au total, quelque 2 000 rebelles et leurs familles auront quitté le quartier à la fin de la semaine prochaine, si tout se déroule comme prévu.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ils devraient se rendre dans le nord du pays, dans la région d'Idleb, qui est toujours sous le contrôle de la rébellion.

Aide humanitaire

L'accord supervisé par les Nations unies prévoit que les rebelles, avant de quitter Homs, remettent leurs armes lourdes aux autorités syriennes. Un échange de prisonniers est également prévu. Enfin, les civils restés dans le quartier évacué auront désormais accès à une aide humanitaire qui leur manquait cruellement puisque le quartier était assiégé depuis des mois par le régime.

Avec cette évacuation c'est une page qui se tourne, puisque le quartier d’al-Waer était la dernière position tenue par la rébellion dans cette ville de Homs - on se souvient qu'en 2014 un accord similaire avait permis à l'armée syrienne de reprendre position dans la vieille ville de Homs.

Victoire symbolique pour le régime

La ville, au terme de ce processus d'évacuation, sera donc désormais totalement contrôlée par le régime de Bachar el-Assad. Le régime syrien qui ne manquera pas d'en faire une victoire symbolique, puisque la ville de Homs a longtemps été considérée comme le foyer de la révolution syrienne, et l'une des villes emblématiques de la rébellion. Homs avait même été surnommée la capitale de la révolution, au début du conflit en Syrie.
Xuan
Poutine et Khamenei s'entendent sur la Syrie


Le président russe et le guide suprême d'Iran rejettent tous deux toute "tentative extérieure de dicter" son avenir à la Syrie.

SOURCE AFP
Publié le 23/11/2015 à 21:51 Le Point.fr


Le président russe Vladimir Poutine et le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Khamenei, deux grands alliés du régime syrien, ont affiché lundi à Téhéran leur entente parfaite pour rejeter toute " tentative extérieure de dicter " son avenir à laSyrie. Au terme d'une rencontre de plus d'une heure et demie, "les deux parties ont souligné l'unité de points de vue entre Moscou et Téhéran concernant le caractère inadmissible des tentatives extérieures de dicter les scénarios du règlement politique" du conflit en Syrie, a affirmé un porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Selon des images retransmises par la chaîne de télévision Rossia-24, le président Poutine a déclaré lors de la rencontre que " personne ne peut et ne doit imposer de l'extérieur au peuple syrien des formes quelconques de gouvernance de leur État ou dire qui doit le diriger. Ce n'est qu'au peuple syrien d'en décider. "
Il s'agit clairement d'une fin de non-recevoir à la demande des États-Unis, de la France, de l'Arabie saoudite et de la Turquie qui exigent à terme le départ du président Bachar el-Assad.
Pour sa première visite en Iran depuis huit ans, Vladimir Poutine s'est rendu dès son arrivée à la résidence du guide. Il lui a remis en cadeau un des plus anciens manuscrits du Coran. L'ayatollah Khamenei est la plus haute autorité politique et religieuse d'Iran, mais également chef suprême des armées. Les deux dirigeants ne s'étaient pas revus depuis 2007.

250 000 morts depuis 2011

La Russie et l'Iran ont permis à l'armée syrienne de reprendre du terrain face aux rebelles. La Russie mène depuis le 30 septembre une campagne aérienne contre les groupes rebelles en Syrie et a intensifié récemment ses bombardements contre des positions de l'organisation djihadiste État islamique (EI).
L'Iran apporte pour sa part au régime Assad une assistance militaire, notamment par l'envoi de "conseillers" et de "volontaires" sur le terrain, dont une cinquantaine sont morts depuis plus d'un mois.

Le conflit en Syrie a fait depuis 2011 quelque 250 000 morts. Réunies à Vienne mi-novembre, une vingtaine de puissances dont la Russie, les États-Unis et l'Iran se sont fixé comme objectif ambitieux de parvenir à des pourparlers de paix avant le 1er janvier, mais demeurent divisés sur le sort de Bachar el-Assad.
Selon Ali Khamenei, "le plan à long terme des Américains est de dominer la Syrie et ensuite prendre le contrôle de la région" . C'est, selon lui, "une menace (...) en particulier pour la Russie et l'Iran ".

Il a estimé que Bachar el-Assad "est le président légal et élu par le peuple syrien " et "les États-Unis n'ont pas le droit d'ignorer ce vote et ce choix" . Si "les terroristes ne sont pas anéantis (...) ils vont étendre leurs activités destructrices en Asie centrale et dans d'autres régions ", a-t-il conclu sur son site officiel.
L'EI, qui occupe de vastes territoires en Syrie et en Irak voisin, a également revendiqué de nombreux attentats meurtriers à l'étranger, dont ceux de Paris le 13 novembre (130 morts) et celui contre un avion russe qui s'est écrasé dans le Sinaï égyptien le 31 octobre (224 morts).

Étroite coopération militaire

Après son entretien avec le guide suprême, M. Poutine a participé à Téhéran au sommet des pays exportateurs de gaz auquel ont assisté huit autres présidents et chefs de gouvernement. La Russie et l'Iran ont resserré leurs liens ces dernières années avec une importante coopération économique et militaire, comme en témoigne le récent contrat sur la livraison d'ici la fin de l'année par la Russie à l'Iran de systèmes de missiles de défense antiaérienne S-300.

Avant sa venue à Téhéran, Poutine a également levé l'interdiction de vente et de livraison de matériel technologique lié au nucléaire, notamment pour les sites nucléaires iraniens de Fordo et d'Arak, conformément à l'accord nucléaire de juillet entre l'Iran et les grandes puissances, dont la Russie.
L'Iran et la Russie ont aussi en commun d'être parmi les principaux producteurs de gaz au monde. "Le gaz est le carburant le plus accessible, le plus avantageux du point de vue économique et le plus pur du point de vue écologique" , a déclaré le président russe dans son intervention devant le sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG, douze pays membres).

À l'issue d'une rencontre avec son homologue iranien Hassan Rohani, le président Poutine a confirmé que la Russie était "prête à accorder un crédit de cinq milliards de dollars à l'Iran" pour développer les relations commerciales entre les deux pays
marquetalia
selon l Urcf,la Russie ménage l Etat d Israel,dont elle assure la perennité de sa domination dans la région. http://urcf.fr/spip.php?article829
Xuan
La Tribune

WASHINGTON (Reuters) - Le chef d'état-major des forces armées américaines, le général Joseph Dunford, a déclaré mardi que l'équilibre des forces en présence en Syrie était désormais à l'avantage du régime du président Bachar al Assad...
Xuan
Ce que signifie la visite de Bachar el-Assad à Moscou


le Quotidien du Peuple en ligne 22.10.2015 15h36



Le 20 octobre, le Président russe Vladimir Poutine a rencontré le Président syrien Bachar al-Assad à Moscou. Dans les images de la rencontre diffusées par les médias, on voit les deux hommes souriants, se serrant la main. Ces informations ont été publiées le 21 octobre, et à ce moment-là, Bachar el-Assad avait déjà quitté Moscou pour retourner à Damas.

Bien que la diffusion de ces nouvelles ait été lente, leur diffusion n'a cependant pas manqué de susciter des interrogations dans le monde. Cela s'explique parce que, depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011, Bachar el-Assad n'était jamais allé à l'étranger. Cette visite hautement médiatisée du Président syrien à Moscou, outre qu'elle avait pour but de remercier la Russie de son soutien constant à son propre propre pays, avait naturellement d'autres sens aussi.

Tout d'abord, Bachar el-Assad souhaitait exprimer, par ce voyage, le fait que son régime et lui sont sortis de la phase difficile du conflit interne. Dans la lutte contre l'Etat islamique, grâce aux raids aériens russes menés dans le cadre d'une puissante coopération, l'armée syrienne a repris des mains des forces terroristes de nombreuses zones naguère perdues ; de nombreuses lignes de ravitaillement des militants extrémistes ont également été coupées par les forces gouvernementales, provoquant la fuite d'un grand nombre de terroristes qui, sans aide extérieure, ont été pris de panique. Tout cela montre une tendance à des contre-attaques à grande échelle des troupes gouvernementales sur le champ de bataille. Ce que veut précisément démontrer la visite de Bachar el-Assad à ce moment, c'est que l'ensemble de la Syrie est sous son contrôle, et que l'élimination de l'État islamique et d'autres organisations terroristes est juste une question de temps.

Deuxièmement, l'invitation de Bachar el-Assad en Russie avait aussi pour but de montrer au monde la faillite des manœuvres de l'Occident visant à le faire tomber. Qu'on se souvienne de l'ingérence flagrante de nombreux pays occidentaux, dirigés par les Etats-Unis, dans les affaires intérieures de la Syrie, ne cessant de dire « Bachar doit démissionner » . Ils comptaient sur le prestige du « printemps arabe » pour reproduire à l'identique le soi-disant « modèle libyen » en Syrie, et laisser le régime s'effondrer rapidement.
Mais, ce faisant, non seulement ils n'ont pas réussi à faire tomber le régime légitime syrien, mais le conflit s'est même intensifié, entraînant la mort de 250 000 personnes, et déclenchant également une vague de réfugiés, qui a sérieusement ébranlé le continent européen.
Dans le même temps, l'Etat islamique, représentant des forces de la terreur, en a profité pour s'étendre, plongeant non seulement la Syrie dans le désordre, mais étant également à l'origine d'attaques terroristes dans les pays occidentaux, avec pour résultat plus de morts encore. Du fait de cette situation, les pays occidentaux ont compris que leurs manœuvres pour faire tomber Bachar el-Assad étaient une impasse, et ils ont dû admettre que la Syrie devait prendre le chemin d'une « solution politique », et renoncé à leurs illusions de voir Bachar el-Assad démissionner immédiatement.

En outre, Bachar el-Assad a voulu profiter de l'occasion pour montrer que la Syrie a réussi une percée diplomatique. En effet, parce que l'Occident l'a diabolisé et sanctionné son régime, les activités de la diplomatie publique syrienne sont, depuis plusieurs années, limitées. Du fait de la guerre civile, Bachar el-Assad a également eu les plus grandes difficultés à sortir de Syrie pour se rendre en visite dans d'autres pays.
Mais aujourd'hui, la situation est différente. Son action contre l'Etat islamique et d'autres organisations terroristes est soutenue par de plus en plus de pays.
Dans l'avenir, Bachar el-Assad pourrait également apparaître dans les capitales d'autres pays, peut-être même dans certaines conférences internationales. Parce que même l'Occident a commencé à réaliser que si l'on veut trouver une solution politique en Syrie, Bachar el-Assad est un personnage incontournable.

Quant à Vladimir Poutine, son invitation à Bachar el-Assad à ce moment-là avait pour but de montrer son soutien clair au Président syrien lui-même et à son gouvernement. Il souhaitait également saisir cette occasion pour envoyer un message à l'Occident :
avec le bon déroulement de la lutte contre l'Etat islamique en Syrie, le règlement politique de la question syrienne devrait être mis à l'ordre du jour. Et, dans une « solution politique », le rôle de Bachar el-Assad est également incontournable.
Vladimir Poutine a réitéré lors de cette réunion que « c'est seulement avec l'implication de toute une variété de forces religieuses, ethniques et politiques » qu'il sera possible de trouver une solution politique au conflit. Il a également souligné que la décision finale « appartient au peuple syrien ». Et ces remarques n'ont pas complètement exclu la possibilité que Bachar el-Assad participe au processus de transition.

En fait, si l'on veut vaincre complètement l'Etat islamique en Syrie et même en Irak, les seuls chasseurs russes et forces terrestres syriennes ne suffiront pas. Les États-Unis doivent également coopérer activement avec la Russie et le gouvernement syrien afin de faire face conjointement aux forces terroristes internationales, qui sont l'ennemi le plus féroce de la race humaine.
Les États-Unis devraient persuader l'opposition armée syrienne modérée de ne plus lutter contre le gouvernement, mais d'établir un front uni commun avec lui contre l'État islamique» et d'autres organisations terroristes. Une fois que ce front sera formé, il n'y aura plus besoin de se poser des questions sur la fin de la guerre en Syrie. Et une fois la paix rétablie en Syrie, les réfugiés syriens déplacés reviendront certainement dans leurs foyers.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Yin GAO)
Xuan
La Russie prête à coopérer avec l'opposition patriotique en Syrie, selon Lavrov


2015-10-13 xinhua

"Nous sommes prêts à coopérer avec de tels groupes patriotiques de l'opposition armée, à la fois en coordonnant la lutte contre le terrorisme sur le territoire syrien et dans un effort pour préparer le terrain pour un processus politique" , a expliqué M. Lavrov aux journalistes.

Le processus devrait commencer aussitôt que possible et devrait mener à une réconciliation du peuple syrien, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, M. Lavrov a également exprimé la volonté de la Russie de coordonner ses actions en Syrie avec la coalition menée par les Etats-Unis, dont le chef de la diplomatie russe a dit qu'elle n'y semblait pas prête actuellement.

"Nous sommes favorables à l'établissement d'une coordination avec la coalition, qui est menée par les Etats-Unis et inclut les pays du monde arabe et du golfe persique... afin de coordonner des actions conjointes" , a-t-il assuré.

La coalition a jusqu'ici refusé de fournir à la Russie des renseignements sur les bases terroristes ou les bases de l'opposition patriotique, a-t-il rappelé.
"Nos collègues de la coalition ne sont pas prêts à cela pour l'instant" , a-t-il ajouté.

L'aviation russe lance des frappes aériennes contre l'Etat islamique (EI) et d'autres groupes terroristes depuis le 30 septembre, suite à une demande du président syrien Bachar al-Assad. Mais Moscou a exclu l'hypothèse de l'envoi de soldats pour des opérations au sol en Syrie.

Les avions russes ont détruit lundi 25 positions des groupes jihadistes situées dans la ville côtière de Lattaquié en Syrie, a rapporté l'agence de presse officielle SANA.  
Xuan
L'intervention militaire russe en Syrie remporte ses premiers succès


Xinhua 12.10.2015 09h00


L'intervention militaire lancée récemment par la Russie en Syrie afin de soutenir le gouvernement du président Bachar al-Assad dans sa lutte contre l'Etat islamique (EI) a remporté ses premiers succès.

Les raids aériens et les frappes de missiles russes, qui ont débuté le 30 septembre, ont renforcé le gouvernement syrien, jetant ainsi les bases d'un dialogue entre les pays concernés pour trouver une solution afin de sortir le pays du conflit interne dans lequel il est enlisé depuis plus de quatre ans.

Selon Russia Today, la Russie a débuté sa campagne en Syrie dans le but de fournir un appui aérien aux troupes gouvernementales syriennes dans leur lutte contre divers groupes terroristes, en particulier l'EI.

L'armée de l'air russe a frappé 55 cibles de l'EI en Syrie au cours des dernières 24 heures, a indiqué samedi le ministère de la Défense après que Moscou a accéléré sa campagne militaire dans ce pays déchiré par la guerre.

L'armée de l'air russe a frappé 112 cibles au total depuis le début des opérations militaires.

Jeudi, les troupes du gouvernement syrien ont lancé des offensives terrestres de grande envergure appuyées par l'armée de l'air russe. Parallèlement, la Russie a lancé 26 missiles depuis la mer Caspienne qui ont détruit onze cibles de l'EI.

L'analyste politique syrien Osama Dannura a estimé que la participation de la Russie au conflit syrien avait perturbé les plans des puissances occidentales, qui souhaitaient renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.

Les lacunes stratégiques de l'Occident ont été démontrées par le programme catastrophique de formation et d'armement de rebelles modérés financé à hauteur de 500 millions de dollars, qui n'a formé que quelques combattants, dont la majorité se sont rendus ou ont été capturés presque immédiatement. Le programme a finalement été annulé vendredi dernier.

La raison pour laquelle la coalition sous commandement américain n'est pas parvenue à porter un coup décisif à l'EI est que ses opérations n'ont pas été suivies d'offensives terrestres, selon l'analyste politique syrien Maher Ihsan. En outre, les Etats-Unis ont fourni des armes aux rebelles de l'opposition, dont la majorité ont fini entre les mains des combattants de l'EI.

Dans une interview accordée à la télévision iranienne dimanche, Bachar al-Assad a déclaré que la campagne de frappes aériennes des puissances occidentales et arabes contre l'EI en Irak et en Syrie avait été contre-productive et que le terrorisme avait gagné du terrain et recruté de nouveaux combattants.

Environ 40% de l'infrastructure de l'EI en Syrie a été détruite en une semaine seulement, a indiqué mercredi l'ambassadeur de Syrie en Russie Riad Haddad.
La campagne de l'armée de l'air russe en Syrie a irrité les rebelles et leurs soutiens.
"Les Russes ont déployé une force navale inattendue" , a indiqué Thomas Gomart, président de l'Institut français des relations internationales, avant d'ajouter que la Russie "remet en question la suprématie aérienne de l'Occident" .

Moscou a proposé mardi de reprendre les discussions avec Washington pour éviter tout malentendu sur cette opération aérienne et pour discuter des moyens d'éviter les conflits entre les avions américains et russes en Syrie.

Washington a également indiqué que les Etats-Unis reprendraient les discussions avec Moscou pour éviter tout accident dans l'espace aérien syrien.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
Xuan
Les USA sidérés, même le journaleux des Echos ne trouve rien à dire sinon que les USA auraient des scrupules à faire la guerre à... l'EI.

Les Echos

La marine russe entre en lice en Syrie



L’intervention de la marine russe dans le conflit syrien marque une escalade vers une offensive terrestre. Le survol de l’Irak par ses missiles est un camouflet pour un Washington sidéré et inerte.

Vladimir Poutine pousse ses pions en Syrie devant des Etats-Unis en état de sidération. Le conflit a pris une dimension supplémentaire, mercredi, avec l’entrée en action de la marine russe. Quatre croiseurs ont tiré 26 missiles de croisière, a annoncé le ministère russe de la Défense, qui a diffusé, opération médiatique sans précédent de sa part, De même source, les onze cibles de l’Etat islamique visées, à 1.500 km de là, ont été détruites.

Feu vert irakien
Ces missiles apportent une puissance de feu considérable à une aviation russe limitée à 34 chasseurs Sukhoi 24 et 25 et une dizaine d’hélicoptères d’attaque au sol en Syrie. Surtout, la localisation des navires constitue un message fort, un véritable camouflet pour Washington. Les navires en question appartiennent à la flottille de la mer Caspienne, et leurs missiles ont donc dû passer dans le ciel iranien et irakien. Ce qui implique que Bagdad, où est domicilié depuis peu un centre de renseignement conjoint avec la Russie, l’Iran et la Syrie, a donné son feu vert, alors qu’il est théoriquement l’allié et l’obligé de Washington. Un revers pour l’administration Obama : les Etats-Unis, qui ont payé si cher avec l’invasion de l’Irak en 2003 sur le plan humain, financier et diplomatique, pour devenir le parrain de Bagdad, voit aujourd’hui ce dernier se rapprocher substantiellement de Moscou.

Pas de coopération américaine avec Moscou

Les Etats-Unis ont assuré ne pas coopérer avec Moscou sur les raids aériens russes, que le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a qualifiées d’ « erreur fondamentale ». Moscou avait affirmé avoir répondu à une initiative du Pentagone pour coordonner les frappes contre l’EI en Syrie.Ces raids russes, qui visent autant, voire plus, les groupes rebelles soutenus par Riyad et Washington, que l’Etat islamique (EI), semblent plus intenses et efficaces que ceux de la coalition des monarchies pétrolières du Golfe Persique et des pays occidentaux. Il est vrai que les avions russes décollent de Lattaquié, à quelques minutes de vol du front, et disposent des renseignements des services syriens. La coalition menée par les Etats-Unis mène en Syrie en moyenne 50 raids par semaine, contre 15 à 20 par jour pour la Russie, dont des bombardements d’altitude de bombardiers Sukhoi 35. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme, qui dispose d’un réseau de militants et d’observateurs sur le terrain, affirmait, mercredi, que de nombreux combattants de l’EI affluaient dans des hôpitaux de la région et que certains fuyaient Raqqa, leur capitale, en direction de l’Irak.

Offensive terrestre imminente

Ces raids visent apparemment à préparer le terrain à une offensive terrestre imminente, évoquée par Vladimir Poutine, qui a annoncé, mercredi, que les prochaines opérations militaires russes dans le pays seront « synchronisées » avec celles des forces gouvernementales. Des forces syriennes réduites à vrai dire à peu de choses, en raison des pertes et des désertions, comme l’avait reconnu Bachar el Assad cet été quand il avait appelé Moscou à l’aide. En revanche, le régime peut compter sur des milices chiites du Hezbollah libanais, irakiennes ou, surtout, iraniennes. Téhéran appuie Damas depuis le début du conflit avec les forces Al Qods dirigée par le général Qasem Soleimani. De source libanaise, cette offensive porterait sur les régions d’Idlib et d’Hamah, où l’EI est au demeurant peu présent. De source syrienne, l’armée veut couper les lignes de l’Armée de la Conquête, la coalition rebelle qui contrôle la province voisine d’Idleb et cherche à se renforcer dans celle de Hama. L’opération terrestre viserait également à sécuriser un tronçon de l’autoroute stratégique qui relie Damas à Alep, la deuxième ville du pays contrôlée en partie par le régime.

Plus globalement, le manque de réaction sur le terrain militaire ou diplomatique des Etats-Unis depuis l’entrée en lice de Moscou, contraste avec la détermination de Vladimir Poutine. Il est vrai que ce dernier ne doit pas tenir compte d’un Sénat rétif et d’une opinion publique désabusée. Il dispose aussi d’un plan simple : faire la guerre, sans scrupules.

Yves Bourdillon
Xuan
Lavrov : l’Armée syrienne libre est une structure fantôme


L’équipe du site

«L'Armée syrienne libre est une structure fantôme. On ne sait rien sur elle» , a affirmé le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov , révélant que les Etats-Unis ont demandé aux Syriens de ne pas occuper les territoires que la Coalition libère de l’emprise de Daesh.

Répondant aux questions des journalistes sur la situation en Syrie et sur les frappes russes contre les positions de Daesh, le chef de la diplomatie russe, a déclaré que la Russie soutenait toujours «ouvertement et honnêtement» l’idée d’une coopération entre toutes les parties qui luttaient contre l’Etat islamique.

Mais en ce qui concerne les Etats-Unis, il a mis en question les actions américaines qui soi-disant fournissent une aide aux rebelles modérés, représentés par l’Armée syrienne libre.

Même si la Russie soutient le gouvernement de Bachar el-Assad, le ministre russe a précisé que Moscou ne cachait pas ses volontés d’établir les contacts avec l’Armée syrienne libre « s’il s’agit d’un groupe patriote composé des Syriens» mais les Américains devraient nous donner plus d’informations sur elle.

«Où se trouve cette Armée syrienne libre ? Qui est son chef ?» , a demandé le chef de la diplomatie russe.

Lavrov a aussi souligné que les USA avaient demandé aux Syriens de ne pas occuper les territoires qu’ils avaient libérés de l’emprise de Daesh. «Cela signifie qu’ils voulaient libérer ces territoires pour quelqu’un d’autre, pas pour l’armée syrienne» , a-t-il mis en évidence.

«Etant donné que les Etats-Unis essayent d’interdire à l’armée syrienne d’occuper ces territoires, ce ne sont que les groupes terroristes qui peuvent en profiter. Je ne vois pas d’autre réponse logique» , a déploré Sergueï Lavrov.


Exiger le départ d'Assad: une violation de la résolution du CS

Concernant les déclarations de la France et des Etats-Unis à propos de l’intervention militaire russe en Syrie au cas où le président Bachar el-Assad ne quitterait pas son poste, le ministre des Affaires étrangères russe a précisé que cette opération serait «une violation grave de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU» qui prévoit «une régulation pacifique, politique et diplomatique de la crise syrienne»

La Russie prête à la guerre de l'information

En ce qui concerne la guerre de l’information, le ministre russe a rappelé les propos du président russe, soulignant que la Russie y était prête. «Nous sommes prêts à opposer des faits concrets aux déclarations vides. Nous avons une série de vidéos avec les cibles frappées par l’armée russe en réponse aux demandes du gouvernement syrien» , a précisé le chef de la diplomatie russe.

Il a enfin précisé que certaines chaînes de télévisions qui respectaient leur réputation avaient falsifié des vidéos à plusieurs reprises. «On a fait passer des vidéos de l’Irak pour celles de la Syrie. On a aussi montré des photos prises soi-disant en Ukraine mais il s’est ensuite avéré qu'elles avaient été prises au Moyen-Orient» , a regretté le ministre russe des Affaires étrangères.

Un centre de commandement de Daesh détruit

Sur le terrain en Syrie, les forces aériennes russes ont détruit un centre de commandement de Daesh dans la zone de Hama, a annoncé le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

Dans la province d'Idlib, des avions russes Su-24M et Su-25 ont attaqué des positions d'artillerie des djihadistes, (en allusion aux miliciens du front al-Nosra) ainsi qu'un dépôt de munitions appartenant à Daesh dont un autre arsenal a été détruit dans la région de Homs, toujours selon le ministère.

Des Su-30 aux côtés des Su 24 et 34, pourquoi?

Par ailleurs, et selobn le site d’information Reseau International, plusieurs avions russes Su-30 SM ont été vus le 3 Octobre, en train d’escorter des bombardiers Su-24M et Su-34, durant leurs missions de frappe sur les dépôts de munitions de l’EI dans l’Est du gouvernorat d’Alep. Les avions Su-30 SM qui volaient à une altitude de 10.000 m et n’étaient pas armés de bombes ont pour mission était d’engager le combat avec les avions de la coalition sous commandement américain si ceux-ci tentaient d’attaquer les bombardiers russes.


Sources: Russia Today, Sputnik, Réseau international
Xuan
Frappes russes en Syrie : les alliés d’Al-Qaïda protestent


Al manar

Ce lundi, l’AFP a publié une dépêche dans laquelle elle signale que 41 groupes rebelles, "parmi les plus puissants en Syrie" , ont affirmé que l'intervention militaire de la Russie rendait impossible une solution politique au conflit.

L’agence cite un communiqué posté sur internet, cosigné entre autre par la milice Jaïch al-Islam, qu’elle qualifie être « le plus important groupe rebelle dans la région de Damas » . Dirigée par Zahrane Allouche, celle milice qui est financée par l’Arabie saoudite n’a de présence que dans la Ghouta orientale, à l’est de la capitale.

L’AFP cite aussi comme groupe la milice Ahrar al-Cham, présente surtout dans le nord-ouest de la Syrie.

Or ce que l’agence ne cite pas est que ces deux milices sont de fidèles alliés du front al-Nosra, et ne s'en cachent pas.

Interrogé sur sa position de la milice d’Al-Qaïda, le numéro un de Jaïch al-Islam n’a pas du tout caché son affinité avec elle.


« Le front al-Nosra est une faction qui combat en Syrie. Nous avons combattu avec lui dans de nombreuses batailles. Nous n’avons vu de leur part que bravoure, persévérance, et combattivité. Nous leur rendons hommage » , avait-il assuré, selon le site de l'opposition syrienne All4Syria, et relayé par Wikipedia en arabe.



Pendant un certain moment, Jaïch al-Islam avait fait front commun avec le front al-Nosra et Ahrar al-Cham, dans le cadre de la coalition qu'il avait fondé, al-Jabhat al-Islamiyyah (le front Islamique)


Quant à Ahrar al-Cham, il est l’allié inséparable du front al-Nosra, avec lequel il participe dans tous les combats, aussi bien dans la province d’Idleb, dans le cadre d’une coalition baptisée Jaïch al-Fateh, que dans le Qalamoune, d’où les miliciens des deux factions ont été délogés par l’armée syrienne et le Hezbollah, que dans le sud syrien où les relations avec l'entité sioniste bat son plein.

Durant les dernières tractations qui ont eu lieu pour un cessez-le-feu dans la localité de Zabadani, non loin de la frontière libanaise, contre les deux localites loyalistes d’Idleb, Fouaa et Kefraya, Ahrar al-Cham avait été chargé par le front al-Nosra de négocier en son nom. Sa co-signature dans le communiqué ne devrait pas non plus être une exception.

L’AFP cite aussi comme groupes ayant cosigné le communiqué, et dont les positions auraient été visées par les avions russes, une milice baptisée Jaïch al-Ezza, que personne ne connait.

Les alliés d’al-Qaïda en Syrie sont donc offusqués par la participation russe aux côtés de l’armée syrienne.

"La Russie a volé au secours du régime d'Assad au moment où celui-ci était cliniquement mort afin de lui éviter une défaite totale" , pretend le texte, qui se lance dans la campagne de rumeurs lancee contre la Russie, en l’accusant d'avoir tué 50 civils dans la province centrale de Homs et commis ainsi " son premier crime de guerre en Syrie" .

Toujours selon l’AFP, ces milices en appellent à la constitution d'une "coalition régionale" pour combattre le pouvoir syrien et ses alliés russes et iraniens.

"La nouvelle réalité rend impératif que les pays de la région, notamment les alliés, se hâtent de former une alliance régionale face à l'alliance d'occupation russo-iranienne" , ont-ils exigé, toujours selon l'AFP.
 
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