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Xuan
La Russie envisage "d'aider" la Grèce dans le domaine énergétique


Sur Challenges

Selon le ministre de l'Energie, Alexandre Novak, la Russie envisage de livrer directement des combustibles à la Grèce afin de l'aider à faire repartir son économie

Engagé dans des négociations chaotiques avec les créanciers de son pays, le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'est rendu deux fois en Russie en l'espace de trois mois, pour des entretiens avec le président Vladimir Poutine. ALEXANDER ZEMLIANICHENKO / POOL / AFP

"La Russie a l'intention de soutenir la reprise économique de la Grèce en élargissant sa coopération dans le secteur de l'énergie. Nous sommes donc en train d'examiner la possibilité de commencer bientôt à livrer directement des sources d'énergie à la Grèce" , a-t-il déclaré aux journalistes, selon l'agence d'Etat RIA Novosti. Alexandre Novak a déclaré que son ministère comptait sur la conclusion d'un accord "dans quelques semaines" . Il n'a pas précisé quel type de combustible la Russie envisageait de livrer à la Grèce.

Engagé dans des négociations chaotiques avec les créanciers de son pays, le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'est rendu deux fois en Russie en l'espace de trois mois, pour des entretiens avec le président Vladimir Poutine. La Russie a exprimé à plusieurs reprises son soutien à la Grèce.

La Russie soutient la Grèce

Les deux pays ont conclu le 19 juin un accord de principe sur la prolongation d'un gazoduc russe en Grèce pour deux milliards d'euros, essentiellement financés par la partie russe.

Athènes se fournit également en pétrole russe, notamment à partir du port de Novorossiisk, sur la mer Noire.
Xuan
Spoutnik continue d'envoyer de discrets messages en direction de la Grèce :

Pour soutenir l'économie grecque, Moscou veut organiser des livraisons directes de matériaux énergétiques dans ce pays.

La Russie examine la possibilité de livraisons directes de matériaux énergétiques à la Grèce afin de soutenir la restauration de son économie, a déclaré dimanche aux journalistes le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.

"La Fédération de Russie veut soutenir la restauration de l'économie grecque par voie de l'élargissement de la coopération dans le domaine énergétique. A cet égard, nous examinons la possibilité d'organiser des livraisons directes des matériaux énergétiques adressées à l'Etat grec très prochainement" , a indiqué le ministre.

"Nous travaillons sur ce sujet et espérons conclure un accord ad hoc au bout de quelques semaines" , a-t-il précisé.
marquetalia
bientot,l apprentissage de la langue chinoise s imposera outre-rhin.
Xuan
On sait que l'Allemagne est liée à la Russie par des accords commerciaux. Elle a aussi établi des liens avec la Chine avec la Route de la Soie.
Ces relations se renforcent.


Beijing et Berlin se rapprochent malgré la distance qui les sépare


French.xinhuanet.com Publié le 2014-07-06 à 16:51

BEIJING, 6 juillet (Xinhua) -- Beijing et Berlin, malgré les milliers de kilomètres qui les séparent, défient la distance géographique pour forger des liens plus étroits.

Après près d'une demi-journée de vol entre les deux capitales, la fatigue ne peut pas empêcher Angela Merkel de se lancer dans son septième voyage en Chine en tant que chancelière allemande ce week-end.

Au cours de cette visite de quatre jours, Mme Merkel rencontrera le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang, qui ont tous deux effectué une visite à Berlin après leur prise de fonctions l'année dernière.

La fréquence des visites mutuelles de haut niveau est un bon indicateur de la proximité entre Beijing et Berlin et du niveau d'importance que les deux pays accordent l'un à l'autre.

Il est raisonnable de dire que les relations sino-allemandes sont meilleures que jamais, grâce à la coopération pragmatique entre les deux poids lourds économiques.

Il convient de noter quelques chiffres de base. L'Allemagne est maintenant le plus grand partenaire commercial de la Chine en Europe, tandis que la Chine est le plus grand partenaire commercial de l'Allemagne dans la région Asie-Pacifique. Le volume des échanges commerciaux bilatéraux a atteint 161,6 milliards de dollars l'année dernière, ce qui représente près d'un tiers du volume total des échanges commerciaux entre la Chine et l'Union européenne (UE).

Ces chiffres reflètent une réalité rarement remarquée, soit que la Chine et l'Allemagne sont des géants de l'industrie manufacturière et des chefs de file mondiaux en matière d'exportations, mais que la plupart du temps, elles ont essayé d'éviter les guerres commerciales et se sont unies en faveur du libre-échange.

Mme Merkel s'est méritée des éloges de la Chine l'an dernier pour son opposition à l'enquête commerciale de l'UE sur les équipements chinois de télécommunication mobile.

Cet appui inhabituel entre les deux puissances exportatrices est profondément enraciné dans leur complémentarité économique.

Lors de sa visite à Berlin en mars dernier, M. Xi avait déclaré que la coopération sino-allemande est un mélange parfait entre le marché chinois et la technologie allemande, et une alliance entre la vitesse chinoise et la qualité allemande.

Alors que les entreprises allemandes sont impatientes de vendre leurs produits sophistiqués sur un marché chinois en forte croissance, la Chine est tout autant intéressée à apprendre la technologie allemande pour sa propre mise à niveau économique.

Au cours de cette visite, Mme Merkel est accompagnée d'une délégation des hommes d'affaires de haut niveau, y compris des cadres de Siemens, de Volkswagen, d'Airbus, de Lufthansa et de Deutsche Bank, toutes des marques très connues en Chine.

Nombreux sont ceux qui espèrent que la chancelière allemande trouvera ce voyage plus fructueux que jamais, tout en rapprochant son pays de la Chine.


Egalement dans le Figaro :

Exportations: la Chine drague l'Allemagne


Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 10/10/2014

La Chine et l'Allemagne, deux champions de l'export, entretiennent des liens commerciaux de plus en plus étroits qui rendent l'économie allemande particulièrement dépendante de la conjoncture chinoise. Leur commerce bilatéral a représenté 140 milliards d'euros en 2013, avec un excédent en faveur de la Chine qui a vendu pour 73 milliards d'euros de marchandises à l'Allemagne, et acheté pour 67 milliards d'euros de produits allemands.

Les deux pays ont longtemps été au coude à coude dans la course au titre de champion du monde des exportations. Celui-ci revient aujourd'hui à la Chine, l'Allemagne étant passée troisième derrière les Etats-Unis. Allemagne et Chine peuvent toutes les deux se targuer de confortables excédents commerciaux, les plus importants du monde (avec l'Arabie Saoudite) et sensiblement au même niveau l'an dernier, autour de 200 milliards d'euros.

L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Chine en Europe, et la Chine le troisième partenaire de l'Allemagne dans le monde (cinquième marché à l'export et deuxième fournisseur). La Chine achète à tour de bras voitures, machines-outils et produits chimiques allemands. Les deux gouvernements se sont fixés comme objectif de porter les échanges bilatéraux à 200 milliards d'euros l'an prochain.

La Chine est le premier marché pour beaucoup de grands noms de l'industrie allemande. Le groupe Volkswagen y vend un tiers de sa production mondiale. L'Empire du Milieu est le premier marché des fabricants germaniques de machines-outils depuis 2009. Cela rend l'économie allemande particulièrement dépendante de la conjoncture chinoise. Le ralentissement actuel en Chine inquiète les milieux économiques allemands, alors que la zone euro patine toujours et que la Russie est un débouché de plus en plus incertain.

Ces dernières années, la croissance des exportations allemandes vers la Chine a fléchi. Elles ont crû de 0,4% seulement entre 2012 et 2013. Cela s'explique aussi par le fait que de nombreuses entreprises allemandes préfèrent fabriquer sur place: Volkswagen veut investir 18 milliards d'euros en Chine d'ici 2018, le chimiste BASF emploie près de 8.000 personnes dans le pays, tendance croissante. Les Chinois investissent aussi de plus en plus en Allemagne, par exemple en reprenant des entreprises familiales. Le rachat début 2012 par le chinois Sany du fabricant de pompes à béton Putzmeister a marqué les esprits.

Les investissements chinois en Allemagne (1,4 milliard d'euros en 2012, dernier chiffre disponible) sont toutefois sans commune mesure avec ceux de l'Allemagne en Chine (44,8 milliards d'euros la même année). Une dizaine d'entreprises chinoises sont en outre cotées à la Bourse de Francfort.


Edité le 10-10-2014 à 20:16:18 par Xuan


 
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