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Xuan
Economie chinoise : il est temps d'abandonner le fétichisme du taux de croissance


http://french.xinhuanet.com/2019-03/05/c_137871039.htm
BEIJING, 5 mars (Xinhua) -- Depuis nombre d'années, le taux de croissance est le sujet dont on parle le plus lorsqu'il s'agit de l'économie chinoise.
Probablement en raison du "miracle" que le géant asiatique a accompli avec une croissance moyenne du produit intérieur brut (PIB) de 9,5% au cours des 40 dernières années, dépassant de loin la croissance de 2,9% de l'économie mondiale au cours de la même période.
Cependant, il ne faut pas faire de la croissance un fétiche. De plus, un ralentissement économique n'est pas forcément un sujet d'alarme, sans même parler de frein à la croissance mondiale.

Pour 2019, la Chine a fixé son objectif de croissance entre 6% et 6,5%, a annoncé mardi le Premier ministre Li Keqiang en présentant le rapport d'activité du gouvernement à l'ouverture de la deuxième session de la 13e Assemblée populaire nationale (APN), l'organe législatif suprême du pays.
L'économie chinoise a progressé de 6,6% sur un an en 2018, dépassant l'objectif d'"environ 6,5%" fixé par le gouvernement, mais inférieur à la croissance de 6,8% enregistrée en 2017.
Certains craignent que la deuxième plus grande économie du monde ne connaisse un "atterrissage brutal", mais les arbres ne cachent pas la forêt en ce qui concerne la santé de l'économie chinoise.

Malgré un ralentissement, la croissance de la Chine maintient un rythme moyen-élevé, affichant en 2018 un PIB de 90.000 milliards de yuans (13.300 milliards de dollars), une performance impressionnante au vu de la conjoncture économique mondiale.
Ce ralentissement s'explique par le choix du gouvernement chinois de transformer son modèle de croissance, qui était autrefois axé sur l'investissement et les exportations, vers un modèle tirant sa force de la consommation, les services et l'innovation.
C'est la conséquence naturelle de l'auto-ajustement et du choix volontariste de créer une économie forte, saine et durable qui profite à la fois au pays et à sa population.
Ce changement a déjà produit des résultats tangibles avec la croissance stable de nouveaux moteurs économiques. L'an passé, l'industrie tertiaire a représenté 52,2% du PIB chinois et les dépenses de consommation ont contribué à 76,2% à la croissance économique, selon le Bureau national des statistiques de Chine.

Poursuivant des réformes structurelles pour un développement à long terme, la Chine a également mis en œuvre des politiques budgétaires et monétaires anticycliques pour faire face à une pression à la baisse à court terme.
La Banque populaire de Chine, la banque centrale du pays, a réduit le taux de réserves obligatoires quatre fois en 2018 et a annoncé le 4 janvier une nouvelle réduction de ce taux de 100 points de base afin d'élargir les circuits financiers pour les entreprises.

Ces politiques, dont la réduction du taux d'imposition pour le secteur privé et la diminution des lourdeurs bureaucratiques pour les entreprises, stimuleront également l'investissement et favoriseront un climat des affaires plus favorable aux investisseurs.
Par ailleurs, Beijing a suivi une politique monétaire prudente en maintenant une régulation macro-économique appropriée visant à chercher un équilibre entre les multiples objectifs visés.
Le gouvernement garde à l'esprit la nécessité de maintenir un élan économique plutôt que de recourir à une relance économique massive, appelant à stabiliser davantage des secteurs tels que l'emploi, les marchés financiers, le commerce extérieur, les investissements étrangers et domestiques.

Mais l'économie chinoise n'est pas exempte de défis à relever.

Dans son rapport d'activité du gouvernement présenté mardi, Li Keqiang a noté que l'économie chinoise était toujours confrontée à des problèmes tels que le ralentissement de la croissance de la consommation, les difficultés financières pour les micro et petites entreprises ou encore la faiblesse dans certaines technologies clés. Il a toutefois exprimé une confiance inébranlable dans la capacité à gérer ces problèmes.
Cette confiance peut trouver ses origines dans la capacité systémique de la Chine à adapter ses politiques économiques et à gérer les risques financiers, ainsi que dans ses fondamentaux économiques stables et ses attentes.
Maintenant que la Chine s'est fixé un nouvel objectif de croissance avec un engagement renouvelé à poursuivre sa politique de réforme et d'ouverture, une économie chinoise de haute qualité est garantie.
Xuan
Au titre des investissements productifs en Chine, une vidéo qui est devenue virale au point d'être reprise par un journal régional :

Les ouvriers chinois construisent une gare en 9 h

"C'est une performance rare... À Longyan, en Chine, le 19 janvier dernier, une gare, et ses chemins de fer d'accès, ont été construits en neuf heures. Commencés à 18 heures, les travaux ont fini avant 3 heures du matin ! Pour y parvenir, il a fallu le concours de 1 500 ouvriers, divisés en sept équipes afin de mener de front les multiples tâches exigées par ce chantier record. À partir de Longyan, la ligne ferroviaire doit relier Nanping, une ville distante de 246 km. Un projet qui devrait s'achever en fin d'année. On peut gager qu'il sera bouclé dans les temps..."
Xuan
La maladie chronique de la surproduction peut menacer la croissance économique durement gagnée de la Chine


Par Xiao Xin Source: Global Times Publié: 2018/1/21 23:28:39


Au milieu des nouvelles encourageantes sur l'économie chinoise, qui a atteint une expansion de 6,9% en 2017, anticipant une hausse des prévisions, des signes indiquent que l'économie souffre toujours d'une maladie chronique: la surproduction.

Les observateurs estiment que la réduction de l'offre excédentaire pour permettre une croissance réelle devrait être une priorité économique à partir de cette année.

Les données de l'Académie chinoise des technologies de l'information et de la communication ont montré que les livraisons de smartphones sur le marché domestique ont enregistré une baisse mensuelle record en décembre, chutant de 32,5% en glissement annuel à 42,61 millions d'unités. La chute a apparemment signifié que le marché chinois des smartphones, qui depuis des années a été salué comme une locomotive de la croissance mondiale de l'industrie, a frappé le mur.

Néanmoins, de nombreux fabricants de smartphones ont continué à produire des produits, et leurs fournisseurs de composants, en particulier les entreprises locales fabriquant des écrans OLED, ont même des plans pour augmenter la production.

En plus de provoquer un changement stratégique pour les principaux fournisseurs de téléphones domestiques qui ont cherché à s'étendre sur les marchés étrangers, ces chiffres en baisse devraient servir d'avertissement aux fabricants de téléphones locaux et aux fabricants de combinés. Tous, en particulier les moins connus, doivent être attentifs au risque d'une surabondance de marché qui pourrait mettre beaucoup de gens en faillite.

Un exemple encore plus flagrant est le secteur du partage de vélos, qui a connu une renommée mondiale dans la mesure où les vélos partagés ont été qualifiés de «quatre grandes inventions nouvelles» par la Chine dans les temps modernes. Mais l'industrie s'est révélée de plus en plus inondée d'offre gonflée qui pèse sur l'économie.

La frénésie de partage de vélo a inondé les rues des grandes villes chinoises avec d'énormes piles de vélos sans dock, posant un problème croissant pour la gestion urbaine et les piétons. Un article publié par le Workers 'Daily en décembre a révélé qu'en raison d'un effondrement du financement qui a conduit à l'échec de nombreuses start-ups de partage de vélos en Chine, les utilisateurs ont été incapables de récupérer plus de 1 milliard de yuans (155,18 millions de dollars) ).

En outre, les producteurs de bicyclettes qui avaient l'habitude de produire des vélos 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour alimenter le boom ont été victimes des malheurs de l'industrie.

Alors que de nombreuses entreprises de location de vélos qui brûlent des espèces et qui subventionnaient leurs déplacements ont fait faillite, elles n'ont pas payé leurs fournisseurs.

Tout ceci illustre de manière dramatique un problème récurrent auquel l'économie chinoise est confrontée: l'émergence d'une opportunité commerciale qui se traduit rapidement par une surproduction. Pour guérir cette maladie chronique, une communauté d'affaires qui a longtemps été habituée à se ruer sur des marchés où des stratégies indifférenciées prévalent a besoin d'être repensée.

Enfin, les autorités devraient assumer une plus grande responsabilité dans la protection de l'économie contre les cycles récurrents d'expansion et de récession causés par la production excédentaire.

L'auteur est journaliste au Global Times. bizopinion@globaltimes.com.cn
Xuan
La Chine fixe des objectifs pour la réforme structurelle du côté de l'offre en agriculture " class="p15" target="_blank" rel="nofollow"> La Chine fixe des objectifs pour la réforme structurelle du côté de l'offre en agriculture

2017-09-08
BEIJING, 8 septembre (Xinhua) -- Le Conseil des Affaires d'Etat, gouvernement central chinois, a publié vendredi une directive sur l'accélération de la réforme structurelle en agriculture, spécifiant les tâches et les objectifs importants pour le développement du secteur dans les années à venir.

A l'horizon 2020, la Chine envisage de promouvoir un système moderne pour l'industrie céréalière et augmentera le ratio des céréales de haute qualité d'environ 10 points de pourcentage, selon la directive.

La Chine prévoit également une expansion annuelle moyenne de ce secteur d'environ 7% en valeur ajoutée, avec une augmentation du taux de traitement des céréales à 88%. A l'horizon 2020, il devrait y avoir plus de 50 sociétés céréalières avec un revenu annuel supérieur à 10 milliards de yuans (1,5 milliards de dollars), selon la directive.

Les tâches principales pour le développement de ce secteur incluent le renforcement des entreprises dominantes, de nouveaux modes de croissance innovants, l'accélération de la restructuration et son amélioration afin de promouvoir l'approvisionnement en produits verts et de haute qualité.

Le Conseil des Affaires d'Etat a souligné que plus de financements, d'aides fiscales et de soutiens financiers doivent être offerts à l'industrie, et que des réglementations favorables en termes d'utilisation des terres et de l'électricité doivent être mises en place pour faciliter son développement.

Il a demandé aux autorités locales d'élaborer des projets détaillés adaptés à leurs régions pour un meilleur développement du secteur agricole.

Après des années de récoltes abondantes, la Chine ne subit plus de pénurie alimentaire, mais les problèmes structurels demeurent : certains produits agricoles sont excédentaires et d'autres dépendent toujours largement des importations, alors que les produits nationaux luttent pour faire concurrence aux produits étrangers.

La conférence centrale sur l'activité rurale de Chine a souligné le besoin d'une agriculture plus efficace et de meilleure qualité, en mettant l'accent sur l'amélioration du revenu des agriculteurs et la qualité des produits en 2017.

D'après des données officielles, la production céréalière a baissé en Chine en 2016 en raison de la diminution de la superficie des terres cultivables et de la chute des rendements. La production céréalière nationale a atteint 616 millions de tonnes en 2016, en baisse de 0,8%, par rapport à l'année précédente.
Xuan
Une Chine "plus durable et moins rapide" restera le principal moteur de l'économie mondiale


Publié le 2017-08-18 à 15:36

BEIJING, 18 août (Xinhua) -- L'économie chinoise ne croît plus à une vitesse vertigineuse comme auparavant, mais elle peut offrir aux investisseurs mondiaux de meilleures opportunités, alors que le pays se concentre sur la restructuration, ainsi que sur la prévention de possibles menaces pesant sur la stabilité.

Après un rebond au cours des deux premiers trimestres de cette année, les indicateurs principaux, dont la production industrielle, l'investissement, les ventes au détail et les nouveaux prêts, ont tous augmenté à une vitesse moins rapide que prévue en juillet, troublant ainsi les marchés mondiaux.

Compte tenu du rôle que le pays joue dans l'économie mondiale, la préoccupation est compréhensible. La Chine contribue à un tiers de la croissance économique mondiale, et toutes les fluctuations affecteront les marchés mondiaux.

Néanmoins, il est trop tôt et peu clairvoyant de réagir de manière excessive au ralentissement de ce moteur économique mondial.

Une transition voulue est en cours. L'économie chinoise est en train de passer d'une croissance à vitesse rapide, à une croissance à vitesse moyenne à rapide, tout en optimisant la structure et transformant le modèle de croissance non durable axé sur les exportations et l'investissement en un modèle profitant de la consommation, du secteur des services et de l'innovation.

La consommation, qui a contribué à 63,4% de la croissance économique au premier semestre, a augmenté de 10,4% pendant cette période, en légère hausse par rapport aux niveaux de la même période de l'année précédente et du premier trimestre de cette année.

L'expansion continue de la demande intérieure deviendra une source de plus en plus importante de croissance axée sur les exportations pour les principaux partenaires commerciaux de la Chine, à condition que ces pays puissent avoir un accès ouvert aux marchés chinois.

Le secteur des services, représentant 54,1% de l'économie, a maintenu une forte croissance au premier semestre. Les industries des technologies de pointe et de la fabrication d'équipements se sont développées plus rapidement que la production industrielle.

Au lieu d'ériger des barrières pour le commerce et l'investissement, la Chine a redoublé d'efforts pour s'ouvrir davantage, signifiant que des investisseurs mondiaux pourraient avoir davantage d'opportunités sur les marchés chinois malgré un ralentissement économique. La Chine a annoncé mercredi une série de mesures pour attirer les investissements étrangers, dont un accès plus facile et une meilleure protection des droits en matière de propriété intellectuelle.

Malgré les difficultés de la restructuration, l'économie chinoise subit également une pression des campagnes en cours, comme par exemple la réduction de la capacité excessive, la maîtrise de l'effet de levier, le contrôle des bulles d'actifs, ainsi que la fermeture des usines polluantes, alors que le gouvernement essaie de sacrifier la croissance à court terme pour le développement à long terme.

Le défi consiste à trouver un équilibre entre la croissance stabilisée et le développement sur tous ces fronts, et le gouvernement a bien géré cette difficulté.

Bien que la croissance doive ralentir au deuxième semestre, le recul sera graduel et ne menacera pas la capacité de la Chine de remplir son objectif de croissance d'environ 6,5% en 2017. Même si un cas extrême se produit, les décideurs politiques ont encore assez d'espace pour stimuler l'activité et empêcher un fort déclin.

Comme le redressement économique mondial est lent et irrégulier, une Chine "plus durable et moins rapide" restera encore le principal moteur de la croissance mondiale.
Xuan
merci de rappeler cet article très documenté, je l'avais mis en ligne ici :http://humaniterouge.alloforum.com/debat-guojinmintui-chine-t3908-1.html, dommage qu'on ne puisse pas reproduire les tableaux.
Jo Limaille
Le guojinmintui : nouvel épisode du débat en Chine sur l’opposition entre propriété privée et d’État

Table des matières: Études marxistes no. 100 Oct. Dec 2012
Auteur: Fusheng Xie, An Li et Zhongjin Li

https://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0ahUKEwjsk8i6sKLUAhVHaFAKHdr8BlkQFggnMAA&url=http%3A%2F%2Fwww.marx.be%2Ffr%2Fcontent%2Fle-guojinmintui-d%25C3%25A9bat-chine-propri%25C3%25A9t%25C3%25A9-priv%25C3%25A9e&usg=AFQjCNGxsApW73m0mwTKI5G2BAUa6H13iA&sig2=Omrrvy5el4k73dG6tlBy9Q


Edité le 03-06-2017 à 21:34:18 par Jo Limaille


Xuan
Chine : un district pauvre visité par le président Xi sort de la pauvreté



Publié le 2017-03-27 à 22:19


Cai Songtao(1ère à droite), secrétaire du Comité du Parti communiste chinois (PCC) pour le district de Lankao prend la parole lors d'une conférence de presse, le 27 mars 2017.(Xinhua/Li Bo)

ZHENGZHOU, 27 mars (Xinhua) -- Le district de Lankao, dans la province chinoise du Henan (centre), a annoncé lundi avoir été retiré de la liste des districts déshérités du pays.

Il s'agit du deuxième district à avoir atteint cet objectif, après celui de Jinggangshan, dans la province orientale du Jiangxi, qui est sorti de la liste fin février.

Un district peut être retiré de la liste lorsque moins de 2% de sa population est catégorisée comme "pauvre", selon un mécanisme national, établi en avril 2016, pour éliminer les régions pauvres.

En 2014, 11,8% de la population de Lankao vivait dans la pauvreté, mais ce taux est aujourd'hui tombé à 1,27%, selon une évaluation menée par l'Institut des sciences géographiques et de la recherche sur les ressources naturelles de l'Académie des Sciences de Chine (ASC).

Après examen et approbation des résultats d'évaluation par le Bureau du Groupe dirigeant pour le développement et la réduction de la pauvreté du Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central chinois), le gouvernement provincial du Henan a donné lundi son accord concernant le retrait du district de cette liste.

"Il s'agit d'une journée mémorable" , a déclaré Cai Songtao, secrétaire du Comité du Parti communiste chinois (PCC) pour le district de Lankao, lors d'une conférence de presse, ajoutant que "sortir de la pauvreté était le souhait ardent des habitants de Lankao depuis plusieurs décennies" .

En 2014, dans le cadre des efforts pour resserrer les liens entre le PCC et le peuple, Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, a effectué deux visites à Lankao, au cours d'une campagne pour établir un lien direct entre les dirigeants du PCC et les régions défavorisées.

Cette année-là, les autorités de Lankao se sont engagées à sortir les habitants de la pauvreté d'ici trois ans et à parvenir à une prospérité modérée d'ici sept ans.

Afin d'atteindre ces objectifs, le gouvernement du district a fait de la réduction de la pauvreté sa tâche primordiale et prioritaire, a indiqué M. Cai.

"Durant ce processus, nous avons réalisé que la réduction de la pauvreté n'était pas l'objectif principal mais qu'une prospérité modérée importait davantage" , a-t-il ajouté.

Selon les chiffres officiels, les revenus disponibles par habitant dans les zones urbaines et rurales de Lankao ont augmenté respectivement de 7,5% et de 9,6% en glissement annuel, pour atteindre 21.124 yuans (3.072 dollars) et 9.943 yuans en 2016, soit le double des montants par rapport aux niveaux de 2013.

L'économie locale a crû de 9,4% à 25,76 milliards de yuans en 2016, grâce à la modernisation des secteurs agricole et industriel et au développement du tourisme écologique ces dernières années.

Le village de Xuchang, administré par le bourg de Guyang, est riche en paulownias, un arbre dont le bois est idéal pour fabriquer des instruments de musique. En effet, 54 usines de fabrication d'instruments de musique s'y sont installées et ont réalisé un total de chiffres d'affaires dépassant 60 millions de yuans.

Le villageois Xu Erpai, qui ne pouvait pas payer ses propres frais médicaux auparavant, a gagné un revenu annuel de 300.000 yuans ces deux dernières années.

Subventionné par le gouvernement local, M. Xu a appris à fabriquer des cordes pour instruments de musique dans la ville de Yangzhou, de la province orientale du Jiangsu, puis a ouvert sa propre usine à Lankao il y a deux ans.

"Nous ne pouvons pas blâmer le ciel ou le gouvernement pour notre pauvreté. Nous devons nous en sortir nous-mêmes" , a noté M. Xu, qui possède aujourd'hui une maison de deux étages et un véhicule.

Le district de Lankao est devenu célèbre à l'échelle nationale, quand le fonctionnaire modèle Jiao Yulu, un ancien chef du comité du PCC pour Lankao dans les années 1960, a consacré sa vie à l'amélioration de la qualité de vie de la population locale et à la lutte contre les tempêtes de sable, le sol de mauvaise qualité et les inondations.
Xuan
Les priorités des sessions annuelles de l'APN et de la CCPPC en 2017


Publié le 2 mars 2017
source: http://french.cri.cn/621/2017/03/02/443s506168.htm

Les sessions annuelles de l'APN et de la CCPPC se tiendront le 5 mars prochain. Dans le contexte de morosité de l'économie mondiale, la Chine devient le moteur principal de la croissance dans le monde. La réforme du côté de l'offre, la prévention sur les risques financiers et le projet d' "Une Ceinture économique et une Route maritime" seront au coeur des débats des deux sessions de cette année.
Considéré comme une vitrine de l'économie chinoise, l'objectif de PIB qui sera annoncé au cours des deux sessions est très attendu par les Chinois. Ces derniers jours, la Banque mondiale et le FMI ont prévu une croissance chinoise à 6,5% cette année. Selon Lu Shengrong, professeur à l'Université de Xiamen, la Chine fait encore face à la pression du ralentissement de son économie.

" Avec l'assimilation de la surcapacité de production dans l'industrie manufacturière et la restructuration des produits du secteur, les valeurs des entreprises industrielles recommencent à être élevées. La proportion du secteur tertiaire augmente, cela a atténué la pression de l'austérité économique sur l'emploi. La croissance chinoise sera de 6,64% en 2017."

L'année 2017 sera une année où la Chine s'engagera en profondeur dans la réforme structurelle du côté de l'offre. Selon Gao Peiyong, directeur de l'Institut sur les affaires économiques dépendant de l'Académie des Sciences sociales de Chine, savoir comment baisser les charges des entreprises et relancer l'économie seront les points les plus importants abordés au cours des sessions annuelles. Gao Peiyong :

"A priori cette année il faudra surtout prêter attention à la restructuration du côté de l'offre. Nous n'avons pas encore fait l'expérience de la réforme structurelle du côté de l'offre au sein de ces nouvelles normes économiques. Nous n'agissons qu'à l'aide d'anciennes méthodes avec lesquelles nous ne pouvons pas résoudre les problèmes nouveaux. Comment effectuer la réforme, comment faire baisser les coûts de revient, c'est à cela que l'on doit réfléchir."

La réunion sur les affaires financières qui s'est tenue ces derniers jours a permi d'établir qu'il fallait prévenir et contrôler les risques financiers, établir un mécanisme de coordination de contrôle et neutraliser les risques financiers.
L'an passé, le gouvernement chinois a rappelé que " le logement était fait pour y habiter, non pour spéculer" , afin de fixer l'orientation du développement du marché boursier et immobilier du pays. Selon Wang Jun, directeur du service d'informations du Centre national sur les communications de l'économie mondiale, la prévention et le contrôle des risques financiers seront vivement discutées au cours des deux sessions annuelles en mars.

" Comment prévenir et neutraliser les risques financiers, y compris les risques dans le marché de la bourse, le marché d'obligations et le marché des devises, comment organiser un système du contrôle, ce sont des questions auxquelles on doit faire face. Par ailleurs, en ce qui concerne la question du marché immobilier, le gouvernement doit se pencher dessus car si ce marché se retrouve en proie à des agitations, le système financier chinois entier pourrait être influencé."

Le Forum sur la coopération internationale dans le projet d' "une Ceinture économique et une Route maritime" se tiendra lui en mai prochain. Comment cette initiative va-t-elle bénéficier à la croissance chinoise et asiatique est un question qui sera mentionnée lors des discussions au cours des deux sessions annuelles.

Selon Wei Jianguo, directeur adjoint du Centre national sur les communications de l'économie mondiale, dans un contexte de défiance face à la mondialisation, l'exportation des pays asiatiques fait face à des pressions en matière de réajustement des chaines d'approvisionnement mondial, d' augmentation des coûts de revient, et au sujet de la ré-industrialisation des pays développés. Les pays asiatiques devront ainsi travailler ensemble pour faire face à ces incertitudes.

" Nous devons améliorer le système de coordination de l'économie asiatique, il faut accélérer le développement des investissements commerciaux, éviter la dévaluation compétitive des monnaies, ains que renforcer les coopérations commerciales entre régions, notamment au sein du Partenariat économique régional global (le projet d'accord de libre-échange entre 16 pays autour de l'océan Pacifique). En parallèle, il faut faire avancer les coopérations dans les domaines de l'infrastructure et du financement, surtout en s'appuyant sur le Forum sur la coopération internationale en mai prochain avec le projet d'"une Ceinture et une Route", afin de promouvoir les échanges financiers, de développer ensemble de nouveaux secteurs, et d'encourager la croissance économique des pays d'Asie."

Au cours des deux sessions annuelles de cette année, les nouveaux responsables des sections économiques de la Commission nationale sur le Développement et la Réforme, du Ministère des Finances et du Ministère du Commerce vont programmer des conférences de presses, afin de dévoiler les dernières décisions prises pour les réformes à venir.
Xuan
Une vidéo interview de Ding Yifang sur le "nouveau départ" de l'économie chinoise :

http://www.youtube.com/watch?v=cQtWLnYTE8I&feature=youtu.be
 
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