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Xuan
Voir le très intéressant reportage vidéo sur CCTV en correspondance avec Maxime Vivas, interrogé sur son article "pourquoi Ursula Gauthier a dû quitter la Chine et pourquoi on s'en fout", paru sur "le Grand Soir".


Edité le 25-02-2016 à 09:16:01 par Xuan


Xuan
Cet article a été signalé par Hervé Fuyet sur l'Humanité, en commentant l'article crapuleux "Chine Les syndicats français de journalistes indignés par Pékin"

___________________


Celle qui appelle gentiment « minorité remuante » les auteurs d’attentats aveugles
Pourquoi Ursula Gauthier, de l’Obs, a dû quitter la Chine et pourquoi on s’en f...


Maxime VIVAS


Pour lire sans a priori ce qui va suivre, il faut avoir remarqué que l’auteur d’un article sur les USA (un film, un livre, des inondations, le Grand Canyon du Colorado...) n’a jamais à préciser au préalable qu’il se démarque du génocide des Peaux Rouges ou des massacres de l’armée US au Vietnam (ou en plein d’autres endroits, il n’en manque pas).

De même, il devrait être possible d’écrire sur l’engagement russe en Syrie sans commencer par une longue dénonciation du goulag. Par conséquent, il devrait être admis d’écrire sur un événement précis survenu en Chine sans être obligé de prendre ses distances avec la Révolution culturelle, Mao, le culte de la personnalité, le système politique, médiatique, policier, judiciaire chinois, sans jurer que l’auteur n’y voit pas un modèle dont il souhaiterait l’importation en France.

Oui, il devrait être permis d’éviter pareil préambule mais, en vérité, il est préférable d’y faire une halte, faute de quoi les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs attaquent sur une étiquette, sur une supposée allégeance politique, pour ne pas avoir à contre-argumenter sur le fond.

Parlons maintenant d’Ursula Gauthier.

Le 18 septembre 2015, des extrémistes ouïgours (que le ministre sarko-socialiste Kouchner appela les « Yoghourts » ) habitants du Xinjiang, République autonome chinoise « géographiquement plus proche de Kaboul que de Pékin » , armés de couperets et autres armes blanches, ont assassiné une cinquantaine de mineurs Han travaillant dans une mine de charbon. La chasse policière aux terroristes s’est soldée par la mort de 28 d’entre eux.

Alors que la Chine est sous le choc, Ursula Gauthier, correspondante de L’Obs à Pékin, nie le caractère terroriste du pogrom anti-mineurs puisque, à ses yeux, ce qui s’est passé au Xinjiang n’avait rien de commun avec les attentats parisiens de janvier et novembre : il s’agissait d’une réplique à la politique de la Chine qui brime ses minorités ethniques.

Le monde entier a exprimé son émotion après les attentats du 13 novembre à Paris. La Chine aussi, mais Ursula Gauthier décèle dans ce pays (et dans lui seul) une « arrière-pensée » . Arrière-pensée qui vise ici à créer « un amalgame entre la lutte contre le terrorisme international et la répression contre la minorité ouïgoure, dans le Xinjiang » .

Ces partis pris de la journaliste ont indisposé les autorités de Pékin et le visa de presse d’Ursula Gauthier ne lui a pas été renouvelé. Elle doit quitter la Chine.

L’immuable ONG pro-américaine Reporters sans frontières dénonce le « lynchage médiatique » et la « campagne de diffamation et d’intimidation » visant la journaliste. Son patron, Christophe Deloire (un Ménard-bis, à croire qu’ils en font l’élevage, à RSF) demande au gouvernement français « une défense ferme » , etc.

La plupart des médias hexagonaux se déclarent solidaires de la journaliste de l’Obs, mais se gardent de publier l’article qui a ulcéré Pekin.

Le magazine Challenge ici s’étonne de l’adhésion du peuple chinois à la réaction chinoise :

« Chine : 95% des internautes "soutiennent l’expulsion" de la journaliste française Ursula Gauthier, selon la presse officielle.
Selon un pointage réalisé lundi soir, 202.318 votes sont en faveur de la décision d’expulsion, soit 94,4% du total.
La plupart des internautes chinois n’ont cependant pas pu lire l’article de la journaliste, non traduit intégralement en mandarin et désormais inaccessible dans sa version française sur le web en Chine, où les autorités maintiennent une stricte censure des contenus en ligne. »


La plupart des citoyens français ne l’ont pas lu non plus. Il n’est même pas sûr que tous les journalistes qui font corps l’ont lu. Probablement des extraits. Pour combler cette lacune, LGS vous invite donc à lire l’article dans son intégralité : ici

A présent, nous allons en examiner quelques détails ensemble.

Ursula Gauthier : « Or, aussi sanglante qu’elle ait été, l’attaque de Baicheng [le 18 septembre 2015] ne ressemble en rien aux attentats du 13 novembre [en France]. Il s’agissait en réalité d’une explosion de rage localisée » . En effet, « Poussé à bout, un petit groupe de Ouïgours armés de hachoirs s’en était pris à une mine de charbon et à ses ouvriers chinois han, probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation ... »

Traduire « s’en était pris » par « ont massacré plusieurs, dizaines de... ». Comprendre dans le « probablement » que la journaliste n’en sait rien, mais il importe de nous persuader que les tueurs répondaient à une possible agression antérieure sur laquelle les historiens nous en diront plus un de ces quatre, mais dont il semble établi que les ouvriers saignés à l’arme blanche n’étaient pas responsables.

Et encore : « Mais pour Pékin qui refuse de reconnaître sa propre responsabilité dans la montée de l’exaspération de ses minorités, la multiplication récente des incidents sanglants au Xinjiang ne peut être que l’œuvre d’une organisation djihadiste internationale. »

Si vous êtes joueur, remplacez dans la phrase ci-dessus, Pékin par Paris, Xinjiang par Bataclan et calculez à quelle heure le RAID va débarquer chez vous, vous plaquer à terre et vous déboiter l’épaule devant vos enfants.

Et encore : « Le hic, c’est que de nombreux experts doutent que l’ETIM [mouvement terroriste ouïgour] soit ce groupe cohérent et dangereux décrit par la Chine. Certains vont même jusqu’à douter de son existence. Après les attentats du 11 septembre, George Bush, désireux par dessus tout de nouer une alliance avec Pékin, avait accepté d’inscrire l’ETIM sur sa liste des organisations terroristes. Aujourd’hui, il ne figure plus sur cette liste » .

Notez : de « nombreux experts » (Lesquels ?) doutent de l’existence de ce groupe naguère inscrit sur la liste des organisatioins terroristes par G. W. Bush dont on connaît la faiblesse, la naïveté et le refus de créer une CIA ou une NSA pour lui ouvrir les yeux.

Ursula Gauthier invoque aussi comme explication « la radicalisation de jeunes poussés à bout par la répression impitoyable qui écrase tous les aspects de la vie des Ouïgours : culture, langue, religion, accès à l’éducation, au travail, voire à un simple passeport » .


Le problème est que ce genre d’affirmations a déjà été avancé pour le Tibet et que les observateurs pour qui le goût de la vérité journalistique l’emporte sur la sinophobie ont démontré qu’elles étaient fausses (Voir mon livre : « Le dalaï lama pas si zen » , éditions Max Milo, 2011). Elles entrent en contradiction avec d’autres informations. Par exemple, dans son livre publié chez Denoël, « Les Chinois sont des hommes comme les autres » , Zheng Ruolin, grand ami de la France où il a vécu une vingtaine d’années, révèle que dans le Xinjiang, quand l’assemblée des élus se réunit il faut 5 interprètes pour qu’ils se comprennent. Cinq langues pratiquées, donc.

L’article d’Ursula Gauthier est un article à charge contre le gouvernement chinois . Et pourquoi pas ? C’est son droit. Il n’a jamais été exigé (et c’est heureux) aux correspondants de presse occidentaux d’adhérer au PCC.

Cette correspondante de l’Obs a même le droit (tenez-vous bien), de trafiquer un peu la réalité, de manipuler le lecteur, de parer des atours de l’information un texte de propagande que des terroristes ne renieraient pas. En France, on est habitué à ça. Le Grand Soir, Acrimed, Investig’action (pour ne citer qu’eux) en font régulièrement la démonstration.

Mais dans ce cas précis se posent trois problèmes spécifiques :

1- Ursula Gauthier escamote la réalité d’un terrorisme ouïgour . Les autorités chinoises, en butte à une minorité de Ouïgours musulmans contaminés par les propagandistes d’Al Qaida à travers leurs centaines de kilomètres de frontière poreuse avec le Pakistan (et une autre, plus courte, avec l’Afghanistan) doivent faire face à un terrorisme réel, sanglant, appuyé depuis l’étranger.
Les USA déploient (financent), via la National Endowment for Democracy (NED) plusieurs programmes en direction du Xinjiang (comme en direction du Tibet d’ailleurs, ces deux régions voisines étant chacune un talon d’Achille de la Chine).
La plupart des figures historiques de la CIA ont siégé un jour ou l’autre au Conseil d’administration ou à la direction de la NED, dont John Negroponte, nommé ensuite ambassadeur en Irak occupé, puis, de retour aux USA, big chief de tous les services de renseignements US (à ce titre, c’est lui qui avait la charge de nommer le directeur de la CIA).

>La responsabilité d’un commando ouïgour est établie dans l’attaque d’un poste de police le 4 août 2008 au moment des jeux Olympiques de Pékin dans le Xinjiang : 16 morts.
Le 28 octobre 2013, un commando ouïgour commet un attentat sur la place >Tian’anmen à Pékin : 5 morts et 40 blessés.
>Le 1er mars 2014, un commando ouïgour commet un attentat à la gare de Kunming, capitale du Yunnan : 29 tués au couteau et 130 blessés.
>Le 18 septembre 2015 donc, c’est l’assassinat d’une cinquantaine de mineurs.

Policiers, touristes et promeneurs, voyageurs, travailleurs , telles sont les catégories de victimes dont on serait étonné d’apprendre qu’elles ont commis un abus, une injustice, une expropriation au Xinjiang avant d’être rassemblées par pas-de-chance sur le lieu de leur mort.

2- Dans une vidéo, Ursula Gauthier se défend ici en disant qu’à aucun moment elle n’a approuvé le terrorisme. Certes, mais à aucun moment elle ne l’a dénoncé, à aucun moment elle n’a exprimé de la compassion envers les victimes, à aucun moment elle n’a eu une once de compréhension pour le gouvernement chinois qui prend des mesures (trop nombreuses, trop tatillonnes, trop brutales ?) pour préserver sa population des attentats et massacres aveugles contre des innocents.

A aucun moment elle n’a des mots d’amitié pour le peuple chinois, sentiment qu’elle revendique un mois après son article militant, à quelques jours de l’expiration de son visa.



Comment croire en effet à la sincérité de son amour (tardif et brisé ) qu’elle clame dans une vidéo (ci-dessus) sous l’avalanche des reproches et dont les mots sont en contradiction avec le ton de son article, lequel est consacré à trouver, sinon des excuses, tout au moins des « justifications » aux actes sanglants ? Comment parier un yuan sur son objectivité quand pas un mot de son article n’est de nature à irriter les tueurs ?

Si les mots « terroristes » ou « terrorisme » reviennent 17 fois dans son article, c’est toujours, entre guillemets.

Et qui se douterait, à la lire, que des combattants Ouïgours ont rejoint Daesh en Syrie ?
Pour y retrouver leur langue et la maison dont ils ont été expropriés ? Par horreur de l’autorité, poussés à bout par l’impossibilité d’obtenir un passeport ? C’est cela-même ; évitons, avec l’Obs, de les confondre avec les terroristes qui ravagent la Syrie et qui envoient en Europe leurs métastases.

3- Si Ursula Gauthier avait écrit sur les attentats terroristes de Paris (janvier et novembre) ce qu’elle a écrit sur les attentats au Xinjiang, elle aurait eu à en répondre devant la Justice française et elle aurait été licenciée par son journal, avec l’approbation des médias et dans le silence de RSF.

Car, rappelons-nous Charlie Hebdo, ce n’est pas si vieux

Des fous du même métal que les fanatiques ouïgours se sont livrés à un massacre odieux à Charlie Hebdo. Et, dans la France saisie d’effroi et de pitié, pas une seule Ursula Gauthier ne s’est avisée d’écrire ce qu’elle écrit des massacres aveugles en Chine. Pas un seul journaliste n’a mis alors des guillemets à terroristes !

En janvier 2015, le gouvernement français a demandé qu’une minute de silence soit observée dans les écoles. Les cas de non respect ont été signalés. Ecoutons la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, le 14 janvier 2015, à l’Assemblée nationale (Questions au gouvernement) : ici :

« S’agissant de la minute de silence elle-même c’est une centaine d’incidents qui nous ont été remontés. Les jours qui ont suivi nous avons demandé la même vigilance, et c’est une nouvelle centaine d’évènements et d’incidents qui nous ont été remontés. Parmi eux une quarantaine ont d’ailleurs été transmis aux services de police, de gendarmerie, de justice, parce que pour certains il s’agissait même d’apologie du terrorisme. Nous ne pouvons pas laisser passer cela. »

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a publié une circulaire demandant aux procureurs de la République de faire preuve d’une « extrême réactivité » et de « fermeté ».

> Un enfant de 8 ans a été conduit au commissariat pour ne pas avoir voulu « être Charlie » et pour avoir parlé de terroristes, mot dont il s’est avéré qu’il ne connaissait pas la signification.
> Un basketteur professionnel, Akin Akingbala, pivot nigérian de l’équipe de Rouen, a été mis à la porte de son club sportif le 17 février pour un message privé repris sur le réseau social Twitter. Celui-ci, écrit à l’origine par un journaliste britannique, disait en anglais « Je ne suis pas Charlie, je suis Ahmed, le policier mort.... ».

> Le mensuel Le Monde Diplomatique de Janvier 2015 signale que la répression va de « l’inculpation de jeunes pour des dessins (oui !) à la condamnation à Grenoble à six mois de prison ferme d’un déficient mental »
> Un homme de 28 ans qui avait crié à l’adresse de policiers : « Ils ont tué Charlie, moi j’ai bien rigolé », a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu, en Isère.
> Le quotidien Ouest France du 14 janvier 2015 nous apprend que « Plus de cinquante procédures pour apologie du terrorisme ont été ouvertes en France depuis l’attentat à Charlie Hebdo il y a une semaine, d’après le ministère de la Justice ».

Les rigolos, les ivrognes, les bravaches, qui se défoulent avec des plaisanteries de mauvais goût sur le sujet sont jugés sans tarder. Une dizaine de condamnations - plutôt lourdes - sont prononcées dans les jours qui suivent.

C’était la France traumatisée de janvier 2015 , celle qui sentait le Patriot act, celle où un message privé, un mot dans la rue, un article pouvaient vous conduire devant un tribunal.

Pour Ursula Gauthier , si la Chine « une société qui n’éprouve que peu de sympathie pour le reste du monde » (mais qu’elle adôôôre, découvre-t-elle en bouclant ses valises) s’est associée en novembre à la douleur de la France c’est pour obtenir « en retour le soutien de la communauté internationale dans ses propres démêlés avec sa minorité la plus remuante : les Ouïgours du Xinjiang ».

D’où le titre de l’article d’Ursula Gauthier dans l’Obs : « Après les attentats, la solidarité de la Chine n’est pas sans arrière-pensées » .

A croire que le rassemblement des chefs d’Etat pour Charlie Hebdo à Paris était dépourvu d’arrière-pensées.

Si la presse française traverse une crise grave , si elle est obligée pour subsister de se vendre à des industriels et à des banquiers, de solliciter des aides financières importantes de l’Etat, la conjoncture n’explique pas tout : la profession est largement discréditée et nous venons de mieux comprendre pourquoi, grâce à Ursula Gauthier. Le péché mortel d’un journaliste est de croire qu’il est intellectuellement supérieur à tous ses lecteurs, que ceux-ci n’ont aucun moyen de vérifier ce qu’il écrit ni de sentir, sous la présentation partielle et partiale des faits, un discours engagé et un coeur froid.

Et ces silences !

Comment faire comprendre au lecteur la nervosité de Pékin face aux terroristes islamistes et aux séparatistes si l’on ne lui dit pas que le Xinjiang est la seconde région productrice de pétrole du pays, qu’il fournit un tiers de la consommation nationale en gaz naturel, qu’il est le premier producteur de charbon avec 40% des réserves nationales. On y trouve le plus grand gisement d’uranium du pays. Ajoutez à cela les passages de gazoducs et d’oléoducs et vous en saurez plus sur le Xinjiang.

Ah, vraiment, il n’est pas besoin d’avoir la nostalgie de la Révolution culturelle, du Grand Timonier, Grand Commandant en Chef et Grand Pilote, de vouloir importer en France le système politique, médiatique, policier, judiciaire, culinaire (je fais référence aux insectes grillés et aux brochettes de scorpions, pas à la Tsingtao) chinois pour se démarquer de cette journaliste et pour ne pas rejoindre la meute qui regrette son expulsion alors qu’il urge surtout de dénoncer ce qu’elle écrit et son manque de probité qui est pointé par une grande partie des Internautes... sur le site de l’Obs.

Ah, madame Gauthier, comme vous nous dites bien que vous vous en f... des 50 mineurs massacrés à la machette, 50 prolos qui travaillaient pour nourrir leur famille, mais qui, aux yeux « d’assassins que craignent les panthères et dont tremble un poignard quand leurs mains l’a touché » (Aragon) présentaient les défauts rédhibitoires qui attisent les haines et qui leur ont été signifiés par des cris : « On est chez nous ! » et « Allahou akbar ! ». Probablement, comme vous diriez.

Maxime Vivas

PS. Il y a quelque chose de glaçant dans le raisonnement d’Ursula Gauthier pour qui des ouvriers chinois qui extraient du charbon au Xinjiang sans être originaires de cette région chinoise ne méritent pas plus de compassion (ou alors, qu’elle l’exprime enfin !) que celle que manifestait chez nous l’extrême droite dans les pogroms meurtriers anti-italien de 1893 à Aigues-Mortes, ou dans le racisme anti-polonais dans le Nord ou dans les récentes exactions corses contre les lieux de culte musulmans.

Malgré une hostilité envers la Chine que ses articles précédents attestent, Ursula Gauthier aurait sans doute obtenu une fois de plus la prolongation de son visa, si elle ne s’était avisée de tracer les frontières de la Chine, de délivrer des droits du sol, d’insinuer qu’il y a des Chinois moins Chinois que d’autres (les Han) et qui feraient bien de rester chez eux, de déguiser en patriotes (jusqu’à les absoudre) des terroristes vérolés par le nationalisme, le racisme, l’intégrisme religieux, la sauvagerie, le mépris de la vie des autres Chinois.

Mais, puisqu’elle rentre en France, je conseille à l’Obs (par gentillesse) de ne pas lui commander des articles sur le terrorisme, calqués sur sa vision pékinoise du problème.

URL de cet article 29780
http://www.legrandsoir.info/pourquoi-ursula-gauthier-de-l-obs-a-du-quitter-la-chine-et-pourquoi-on-s-en-f.html


Edité le 03-01-2016 à 18:20:19 par Xuan


Xuan
La liberté de la presse n'est pas une excuse pour défendre le terrorisme

French.china.org.cn Mis à jour le 28-12-2015

Les jours sont comptés pour la journaliste française Ursula Gauthier : elle devra quitter le pays avant la fin de l'année pour avoir refusé de s'excuser pour un article fallacieux sur la Chine, empli de sympathie pour les terroristes dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang (ouest de la Chine).

Dans cet article paru le 18 novembre, seulement cinq jours après les odieux attentats de Paris qui ont fait plus de 130 morts, Gauthier s'interroge sur les "arrières-pensées" de la Chine qui venait d'exprimer sa solidarité avec la France après ces attentats.
L'article ignore des faits basiques et qualifie une récente attaque terroriste sanglante au Xinjiang de révolte contre une "répression impitoyable".

Si Gauthier avait daigné examiner de plus près ce massacre, elle aurait découvert qu'il comportait tous les éléments d'une attaque terroriste : les agresseurs ont massacré des dizaines d'innocents avant de tendre une embuscade aux policiers venus en renfort. Il existe aussi des preuves qu'ils avaient contacté des groupes extrémistes étrangers et reçu des instructions opérationnelles avant de lancer leur attaque.

Cette tuerie de masse planifiée et très coordonnée est un acte de terrorisme, où que l'on se trouve dans le monde.

Que Gauthier veuille l'admettre ou non, son article déformant les faits équivaut à une justification des attaques terroristes au Xinjiang. Une chose particulièrement bienvenue par ceux qui complotent la terreur en Chine et sans doute dans d'autres parties du monde.

L'article est aussi immoral que sensationnaliste : en décrivant faussement certains groupes ethniques au Xinjiang comme oppressés, l'article risque également d'attiser la haine et la confrontation entre les différents groupes ethniques en Chine.

Gauthier a beau se montrer trop fière pour rétracter son article problématique ou s'excuser, elle n'en est pas moins très heureuse de transformer son expulsion de facto de Chine en un affront à la liberté de la presse.

Toutefois, il est à noter que même la liberté de la presse a ses limites et qu'invoquer ladite liberté pour défendre un papier profondément orienté et potentiellement dangereux n'est pas du tout convaincant.

En vertu de la première loi chinoise antiterroriste adoptée dimanche, il y aura davantage de restrictions pour les médias diffusant des informations liées au terrorisme.
Ces différentes restrictions viseront à empêcher que quelqu'un n'imite ces mêmes crimes, à protéger ceux qui sont en première ligne contre le terrorisme et à empêcher la société d'être en proie aux rumeurs.

C'est au nom de l'intérêt général que les organes de presse étrangers, ainsi que les médias nationaux, respectent ces règles et apportent leur contribution à la lutte mondiale contre le terrorisme.

Il est également recommandé aux médias occidentaux de ne plus avoir deux poids, deux mesures lorsqu'ils parlent des attaques terroristes afin de ne pas donner l'impression qu'ils pensent que les vies fauchées par les terroristes en Occident ont plus de valeur que celles dans d'autres parties du monde.


Edité le 28-12-2015 à 23:45:57 par Xuan


Xuan
Sur Le Point

...
La réaction du gouvernement français "n'est pas du tout au niveau de l'enjeu de ce qui est en train de se produire". Ursula Gauthier, journaliste française en Chinemenacée d'expulsion, s'est exprimée sur France Inter. Elle a également dénoncé une tentative plus globale de la Chine de "museler la presse internationale". "Ce n'est pas que moi qui suis visée là. La Chine ayant le rôle que l'on connaît maintenant, il est très important qu'on ne la laisse pas retomber dans des façons que l'on croyait totalement révolues et qui rappellent la révolution culturelle", a-t-elle ajouté.

Selon Ursula Gauthier, "la liberté de la presse est vraiment en grand danger" en Chine, où "la presse chinoise elle-même a été totalement muselée". "Il y avait encore des franges, en particulier dans les provinces des médias qui avaient une certaine indépendance et qui pouvaient traiter de sujets qui n'étaient pas totalement orthodoxes. Ces médias ne peuvent plus le faire", a-t-elle dit.

95 % des internautes veulent son expulsion


Un quotidien officiel chinois, le Global Times, a réalisé sur son site internet un sondage défavorable à la journaliste. À la question "Soutenez-vous ou non l'expulsion de la journaliste française en poste en Chine qui défend publiquement les terroristes ?", 95 % des internautes ont répondu qu'ils "soutiennent" l'expulsion de Chine de la correspondante de l'hebdomadaire français L'Obs.
Le Global Times est un média au ton habituellement nationaliste et à la pointe des critiques contre Ursula Gauthier. Selon un pointage réalisé lundi, 202 160 votes sont en faveur de la décision d'expulsion, soit 94,5 % du total.

Xuan
Pourquoi Ursula Gauthier n'a pas pu faire renouveler sa carte de presse en Chine?



2015-12-26 22:13:26 xinhua

Les autorités chinoises ont refusé de renouveler la carte de presse de la correspondante à Beijing de l'hebdomadaire français L'Obs, Ursula Gauthier, en raison de ses commentaires sur le terrorisme, a confirmé samedi un porte-parole ministère chinois des Affaires étrangères. Des médias français tels que "Le Figaro" et l'AFP ont rapporté cette "expulsion".
Ce refus est dû à un article publié le 18 novembre par Mme Gauthier, intitulé "Après les attentats, la solidarité de la Chine n'est pas sans arrière-pensées", selon lequel la Chine avait des "arrière-pensées" en exprimant sa sympathie pour les Français.

Après les attentats terroristes du 13 novembre à Paris, le peuple chinois a montré sa solidarité, et les dirigeants chinois ont également envoyé des messages de condoléances au président français tout en condamnant le terrorisme. Mais seulement 5 jours après, Ursula Gauthier a déclaré dans son article que la solidarité de la Chine envers la France était "non dénuée d'arrière-pensées", car le ministère chinois de la Sécurité publique a annoncé quelques heures plus tard avoir capturé les responsables d'une attaque qui avait fait des dizaines de morts dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), et d'ajouter que cette attaque "ne ressemble en rien aux attentats du 13 novembre".

La question clé est de déterminer si l'attaque au Xinjiang était ou non une attaque terroriste. Il faut souligner deux aspects de l'attaque : tout d'abord, les assaillants se sont organisés pour mener une attaque sur une mine de charbon et ont tendu une embuscade contre la police qui était venue en aide, tuant des dizaines de personnes. Ensuite, ils ont communiqué à six reprises avec des groupes extrémistes étrangers avant de mener leur attaque, se sont cachés ensemble dans les montagnes tout en restant en contact avec les groupes extrémistes étrangers pour demander des "conseils tactiques". En effet, ces derniers leur ont donné à plusieurs reprises des instructions opérationnelles. Si ce n'est pas une attaque terroriste, alors de quoi s'agit-il?

En réaction à l'article d'Ursula Gauthier, Mya Told, un internaute, a laissé un message sur le site Internet de l'Obs : "Ces soi-disant 'China Experts' ont toléré et spirituellement soutenu le terrorisme en Chine depuis des décennies".

Phillippe Bérard, un autre internaute, a écrit : "On nous explique gentiment que... c'est juste une 'explosion de colère localisée'... Qui a quand même fait 50 morts! ... Peut-être que pour l'auteur, les attentats de Paris ne sont qu'une 'explosion de colère localisée' par des jeunes français qui viennent se 'venger' d'un abus de la société française???"

Il est à souligner ici que Mme Gauthier, avec ses reportages sans fondements, montre "deux poids, deux mesures" dans la lutte contre le terrorisme et diffame malicieusement la politique ethnique de la Chine, ce qui a suscité une forte indignation de la Chine et a gravement affecté l'amitié sino-française.

Depuis longtemps, Ursula Gauthier a toujours fait preuve de partialité politique sur la Chine, et publie souvent des articles sans fondements. Alors que la Chine soutient pleinement la lutte de la France contre le terrorisme, cet article a abouti aux résultats suivants :

Tout d'abord, cet article justifie les actes terroristes. Concernant les causes de ces attaques, Ursula Gauthier, sans mener d'enquête, a estimé que c'était "probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation", ce qui est extrêmement irresponsable.

Un internaute a laissé un message: la correspondante de L'Obs n'a probablement pas interviewé les proches des victimes de ces attaques terroristes, et elle n'a pas entendu leurs cris après avoir perdu leurs êtres aimés.

Deuxièmement, son article peut provoquer la haine et la confrontation entre les ethnies Ouïgoure et Han. L'article utilise à plusieurs reprises des mots irritants tels que "répression", "exaspération" et "excentrée", ou encore des phrases telles que "tout barbu est bien entendu suspect d'extrémisme religieux". Ces "exemples" constituent une déformation grossière de la réalité du Xinjiang. Un chercheur ouïgoure du Xinjiang s'est déclaré très en colère contre l'article d'Ursula Gauthier, affirmant qu'elle racontait des énormités. Face à ce genre de provocation, quel pays dans le monde peut rester impassible?

En outre, l'article blesse les sentiments du peuple chinois. Ursula Gauthier a elle-même mentionné dans l'article que de nombreux Chinois ont déclaré : "Aujourd'hui, je suis avec les Français", ou "J'ai deux amours, mon pays et Paris", après avoir appris les attentats terroristes à Paris. Mais son article a humilié ces gens, et a également tiré vers le bas l'image de la France dans leur esprit.

Enfin, l'article risque d'impacter la coopération sino-française dans la lutte contre le terrorisme. Si cet article crée des disputes entre les deux pays, ils seraient tous perdants, et les terroristes s'en réjouiraient. La lutte antiterroriste est une des priorités de la communauté internationale, et toute personne qui entrave cette cause devrait en assumer les responsabilités.

Ursula Gauthier et L'Obs ont déclaré que la Chine "n'a aucune liberté d'expression". Rectification : les correspondants étrangers en Chine jouissent de la liberté d'expression, mais à condition que leurs reportages soient basés sur des faits.

Selon Zheng Liang, chercheur de l'Université du Xinjiang, Ursula Gauthier a fait des reportages sur les positions idéologiques d'extrême-gauche, complètement incompatibles avec les faits, ce qui constitue un acte contraire à l'objectivité du journalisme.
marquetalia
N avez vous pas remarqué que désormais les medias focalisent sur Daech,mais plus sur Al Qaeda,dont les crimes sont passés sous silence des Al Mouranitoune de Molhtar Belmokhtar aux djihadistes somaliens,qui veulent étendre a toute la Corne de l Afrique leur politique d extermination contre les chrétiens?


Edité le 28-12-2015 à 18:29:18 par marquetalia


Xuan
Les articles de l’Obs sur la Chine sont biaisés et non professionnels


Source: Global Times Publié: 26/12/2015 00:58:01

________________________________________


L’hebdomadaire français L'Obs a publié un éditorial mardi disant que son journaliste basé à Beijing, Ursula Gauthier, a été menacée. Tout a commencé après Gauthier ait écrit un article en Novembre dans le sillage des attaques terroristes Paris.

L'article dit que le gouvernement chinois avait tenté de faire usage de la sympathie du peuple chinois envers les victimes à Paris pour ses propres "arrière-pensées", à savoir, pour justifier la répression de la Chine sur la violence dans sa région occidentale du Xinjiang présentée comme une lutte contre le terrorisme.

L'article a critiqué la politique de la Chine au Xinjiang, affirmant que les Ouïghours ont souffert d’une répression impitoyable. Elle a dit que les récentes attaques meurtrières des Ouïghours sur une mine de charbon dans le Xinjiang étaient «probablement pour venger un abus, une injustice ou une expropriation."

Le Global Times a publié un éditorial le 20 Décembre critiquant le rapport biaisé de Gauthier, soulignant que les médias chinois ont condamné les attaques terroristes de l'EI à Paris, tandis que la revue française remerciait la compassion par l’insulte.

Mardi l'éditorial du L'Obs dit que le compte Facebook de Gauthier a été saturé par des commentaires haineux et même des menaces de mort, ce qui est une grave menace pour la liberté de la presse.

Si Gauthier a reçu des menaces de mort sur l'Internet, nous recommandons qu'elle appelle la police.

Mais ce que Gauthier a écrit démontre en effet un soutien au terrorisme dans le Xinjiang.
La communauté internationale a montré un consensus dans la lutte contre le terrorisme.
Gauthier doit payer le prix de son erreur s’opposant au consensus moral.

Cependant, Gauthier et le magazine ne veulent pas l’admettre. Ils se sont plaints qu'elle n'a toujours pas reçu le renouvellement des accréditations de presse par le gouvernement chinois.

Elle a dit à l'AFP que cela est «un prétexte pour intimider les correspondants étrangers en Chine, en particulier sur les questions concernant les minorités."

S’agit-il de fanfaronnade ou d’une incroyable légèreté ? En lisant les articles de Gauthier, un journaliste professionnel peut facilement trouver de nombreuses spéculations émotionnelles et un manque de professionnalisme. Les rapports de Gauthier ne semblent pas provenir d'une personne qui a vécu en Chine pendant des années. Ignorant ce qui se passe réellement en Chine, elle écrit des articles fondés sur des stéréotypes occidentaux tenaces.

Gauthier et les L'Obs sont écartés cette fois, non pas parce que leur critique est féroce, mais parce que leurs articles ont franchi les lignes rouges de l'éthique et du professionnalisme.
Nous espérons que les futurs journalistes de L'Observateur pourront vraiment regarder profondément dans la société chinoise. Nous souhaitons également que la revue cesse ses jugements arrogants et excessifs sur la Chine, comme s’ils détenaient toujours la vérité.
Xuan
La Chine confirme et justifie l'expulsion de la journaliste française


Le Point 26/12/15

Dans un communiqué mis en ligne samedi sur le site du ministère chinois des Affaires étrangères, la Chine a confirmé l'expulsion imminente de la correspondante à Pékin de l'hebdomadaire français L'Obs, accusant Ursula Gauthier de "défendre de manière flagrante" des actes terroristes. Le ministère avait informé la journaliste vendredi que, faute d' "excuses publiques" de sa part à la suite d'un article sur la politique décrite comme répressive à l'égard du Xinjiang, vaste région en majorité musulmane de l'ouest de la Chine, sa carte de presse ne serait pas renouvelée, ce qui l'empêchera d'obtenir le renouvellement de son visa. Ursula Gauthier avait déjà signifié aux autorités que les excuses réclamées par Pékin étaient à ses yeux "hors de question" et "impensables". Le refus de renouveler un visa de journaliste vaut expulsion. L'article d'Ursula Gauthier a "défendu de manière flagrante des actes de terrorisme et des meurtres cruels d'innocents, ce qui a provoqué l'indignation du peuple chinois" , a affirmé le communiqué du ministère.

"Mettre au pas les journalistes étrangers"

Soulignant qu'elle n'avait pas présenté "des excuses véritables au peuple chinois" , le communiqué a affirmé qu'il était par conséquent "inapproprié qu'elle continue à travailler en Chine". "La Chine ne soutiendra jamais la liberté de défendre le terrorisme" , a ajouté le ministère. En poste dans la capitale chinoise depuis six ans, Ursula Gauthier est le premier correspondant étranger en Chine à faire l'objet d'une telle mesure depuis l'expulsion en 2012 de Melissa Chan, qui travaillait pour la chaîne de télévision Al Jazeera. L'article mis en cause – publié sur le site internet de L'Obs et intitulé "Après les attentats, la solidarité de la Chine n'est pas sans arrière-pensées"– se penchait sur la réaction de Pékin après les attaques meurtrières du 13 novembre à Paris.

Ursula Gauthier y décrivait les mesures répressives et la politique "antiterroriste" des autorités chinoises au Xinjiang, région en proie depuis deux ans à une recrudescence de violences. Berceau de la minorité musulmane turcophone des Ouïghours, beaucoup y dénoncent des discriminations ethniques, culturelles et religieuses grandissantes à l'encontre de cette communauté. Le texte a suscité la vindicte des autorités chinoises, qui ont considéré qu'il revenait à justifier les violences survenant au Xinjiang, qu'elles qualifient d'"actes terroristes". Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré "regretter" que le visa de la journaliste ne soit pas renouvelé. "Pékin démontre son rêve de mettre au pas les journalistes étrangers comme les reporters chinois" , a réagi pour sa part sur Twitter le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire.
Xuan
La Chine retire son accréditation à la journaliste de l'Obs Ursula Gauthier.
Simultanément un article dénonce la manque de sincérité des USA dans la lutte contre le terrorisme.


Washington manque de sincérité dans la lutte contre le terrorisme en critiquant la loi antiterroriste chinoise


Publié le 2015-12-25 à 16:57
BEIJING, 25 décembre (Xinhua) -- A la veille de Noël, l'ambassade des Etats-Unis en Chine a émis des avertissements de sécurité pour les Occidentaux dans le quartier de Sanlitun, à Beijing, où se trouvent les ambassades et de nombreux lieux de divertissement. Grâce aux forces spéciales déployées par le gouvernement chinois, aucun incident n'a jusqu'ici été à déploré.

Pour faire face aux activités terroristes de plus en plus nombreuses tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses frontières ainsi que dans le cyberespace, la Chine a avancé en urgence sa première loi antiterroriste afin d'établir une plate-forme d'antiterrorisme efficace et systématique.

Cependant, la résolution de Beijing visant à soutenir les efforts antiterroristes mondiaux a été critiquée par Washington, qualifiée d'action "qui ferait plus de mal que de bien dans la lutte contre le terrorisme" et qui "mènera à de plus grandes restrictions" en matière de libertés d'expression, d'association, de rassemblement pacifique et de religion en Chine.

C'est une réponse sans surprise de Washington, qui ne peut tout bonnement pas s'empêcher de considérer la Chine comme le croque-mitaine, comme le méchant des fictions et des films de super-héros qui a toujours des intentions malveillantes.

Il est regrettable que même dans un moment critique comme celui-ci, où le terrorisme et l'extrémisme rampants à travers le monde ont entraîné des pays et des régions dans des conflits meurtriers, l'Oncle Sam est incapable de considérer les mesures antiterroristes de la Chine sans suspicion, égoïsterie et sans ses préjugés habituels.

Cela démontre également le manque de sincérité des Etats-Unis et leur incapacité à consolider les efforts planétaires dans la lutte contre le terrorisme.

Pratiquant une politique partisane sur la scène internationale, différenciant les pays en tant qu'alliés ou ennemis selon leurs propres intérêts et idéologie, et guidés par un esprit de jeu à somme nulle et de deux poids deux mesures, les Etats-Unis ont une grande part de responsabilité dans l'instabilité au Moyen-Orient, la crise des réfugiés en Europe ainsi que dans l'escalade des tensions régionales.

En élevant la liberté d'expression à un droit absolu sans limites, Washington contribue délibérément à l'intimidation et au harcèlement des groupes désavantagés par les parties ayant de l'influence, qui utilisent leurs discours en tant qu'armes.

Les propos tenus par Donald Trump, candidat républicain favori à l'élection présidentielle américaine qui s'est dit vouloir empêcher les musulmans d'entrer aux Etats-Unis, incitent à la discrimination et à la haine, à isoler la population musulmane ainsi qu'à ébranler la liberté de religion.

L'hégémonie du discours mondial, détenue par l'Occident depuis longtemps, a révélé son hypocrisie lors de l'attention tout à fait disproportionnée qu'ont accordée les médias occidentaux aux attaques terroristes de Paris et de Beyrouth en novembre dernier.

Quel est le but de la liberté de la presse si c'est une liberté de choisir quelles vies valent plus que d'autres?

Certains gouvernements et médias occidentaux ont refusé de qualifier les assaillants de la gare de Kunming de "terroristes", bien qu'ils aient brutalement poignardé à mort 31 personnes innocentes et qu'ils en ont blessé 141 autres. Ils n'ont cependant pas perdu de temps pour qualifier l'assaillant de Londres de "terroriste" alors qu'il a poignardé à mort un soldat britannique et a attendu que la police vienne l'arrêter.

L'indifférence accordée aux vies des gens du tiers-monde est choquante, et devrait être un signal d'alarme pour le monde, qui doit se rendre compte que l'Occident ne se tient pas toujours du côté de la morale, et que la liberté de la presse a souvent été utilisée en tant qu'outil pour protéger l'hégémonie du discours mondial.

Ce sont toujours les personnes innocentes qui sont victimes du terrorisme et de l'extrémisme, et c'est pourquoi le gouvernement chinois prend des mesures concrètes pour protéger son peuple, y compris les Américains ordinaires fêtant Noël à Sanlitun.

Mais quand est-ce que les Etats-Unis arrêteront de considérer la Chine comme un ennemi imaginaire et commenceront à prendre pour cible le vrai ennemi, à savoir le terrorisme?

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La Chine critique le "double standard" d'une journaliste française sur le terrorisme


Publié le 2015-12-02 à 23:30

BEIJING, 2 décembre (Xinhua) -- Le ministère chinois des Affaires étrangères a critiqué, mercredi, l'usage du "double standard" de la part d'une journaliste française, à la suite de spéculations émises selon lesquelles, la Chine refuserait actuellement de renouveller sa carte de presse après un reportage controversé.

Ursula Gauthier, qui travaille pour l'hebdomadaire magazine français L'Obs, a publié un article, le 18 novembre, critiquant la politique gouvernementale dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang à propos des attaques terroristes.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hua Chunying a fait savoir, au cours d'une conférence de presse régulière, que l'article avait fortement offensé le peuple chinois.

Elle a noté que sa publication intervenait quelques jours après les attaques de Paris, qui ont été couvertes de manière très différenciée par les médias français.

"Nous ne parvenons pas à comprendre pourquoi le terrorisme est accepté comme tel dans d'autres pays, mais relève d'un problème "ethnique" ou "religieux" quand il se produit en Chine".

"Cette logique ridicule est typique du double standard en occident et d'un parti pris politique"
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Lire aussi:
Le ministre chinois des AE appelle à un front uni pour lutter contre le terrorisme :


ANTALYA (Turquie), 15 novembre (
Xinhua) -- Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a appelé dimanche la communauté internationale à former un front uni pour lutter contre le terrorisme, suite aux attentats de Paris qui ont fait au moins 132 morts et 349 blessés.

La Chine condamne fermement les attaques terroristes survenues dans la capitale française vendredi soir, a déclaré Wang Yi à Antalya, ville balnéaire du sud-ouest de la Turquie, lors d'un déjeuner d'affaire avec ses homologues des membres du G20. Il accompagne le président chinois Xi Jinping à Antalya pour le sommet du G20 qui s'est ouvert dimanche et qui durera deux jours.

La Chine soutient la France dans la sauvegarde de sa sécurité et de sa stabilité nationales ainsi que dans sa résolution de contrer les activités terroristes, a-t-il indiqué.

"La Chine maintient que des forces conjointes devraient être formées pour lutter conte le terrorisme, et que tant les symptômes que les causes premières du terrorisme devraient être traités. Le 'deux poids, deux mesures' ne devrait pas être permis" , a-t-il noté.

"Le rôle de dirigeant que joue l'ONU devrait être utilisé à son maximum pour combattre le terrorisme, et un front uni devrait être formé à cet égard" , a ajouté M. Wang.

Il a également souligné que la Chine est elle aussi victime du terrorisme, et que défaire le Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO), qui figure sur la liste des organisations terroristes de l'ONU, devrait devenir une partie importante de la lutte internationale contre le terrorisme.

Le MITO a lancé une série d'attaques meurtrières ces dernières années dans différentes parties de la Chine, dont dans les villes de Beijing, Urumqi et Kunming.

Un total de 31 personnes ont été tuées et 141 autres blessées par des assaillants au couteau le 1er mars 2014 à la gare de Kunming, chef-lieu de la province du Yunnan (sud-ouest).

Une attaque survenue le 22 mai 2014 sur un marché d'Urumqi, chef-lieu de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), a fait plus de 30 morts et 94 blessés, déclenchant le début d'une campagne d'un an contre le terrorisme.

Les attaques terroristes se sont également répandues dans d'autres parties du pays. Trois personnes ont été tuées et 39 autres blessées lorsqu'un véhicule a foncé dans la foule près de la place Tian'anmen à Beijing le 28 octobre 2013. Le suspect est mort sur les lieux.

Le MITO a revendiqué la responsabilité de ces trois attaques.

A cette occasion, M. Wang a également évoqué la deuxième réunion internationale de Vienne sur la crise syrienne qui s'est tenue samedi et à laquelle ont participé des représentants de 17 pays et d'autres organisations internationales.

M. Wang a indiqué que des progrès majeurs avaient été effectués lors de cette réunion d'une journée, un consensus international ayant été atteint sur un calendrier pour établir un gouvernement de transition en Syrie et tenir des élections d'ici 18 mois.

"La solution politique de la crise syrienne est entrée dans une nouvelle étape" , a-t-il déclaré. "Ce résultat n'a pas été facilement atteint, et sa mise en oeuvre sera déterminante" .

Toutes les parties concernées devraient coopérer pour mener à bien le consensus tout en faisant des efforts pour faire avancer une résolution de la crise syrienne au plus tôt, a ajouté M. Wang.

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Ursula Gauthier avait publié dans l'Obs le 18 novembre l'article ci-dessous, qui nie l'existence du terrorisme en Chine en s'appuyant sur "de nombreux experts" et d'un spécialiste d'Amnesty International . "Certains vont même jusqu’à douter de son existence", mais dont elle signale "le nombre considérable de victimes" .

Ou bien il se limiterait à la radicalisation de jeunes et à des attaques à la machette et "probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation" .
Elle cite également des exemple de "répression impitoyable" .

Depuis de longues années l'Obs, ainsi que le Monde appartenant au même empire de presse, se sont fait une spécialité du dénigrement systématique de la Chine. Il est surprenant que leurs correspondants ne se soient pas fait jeter plus tôt :


Après les attentats, la solidarité de la Chine n'est pas sans arrière-pensées


L'Obs du 18/11/12

Pékin proclame sa solidarité avec la France. Mais demande le même soutien international à sa propre "lutte contre le terrorisme", l’écrasement sans merci de la minorité musulmane Ouïgour.


A Shanghai, la célèbre tour de la télévision s’est affichée en bleu, blanc et rouge toute la soirée du samedi. (AP/SIPA)A Shanghai, la célèbre tour de la télévision s’est affichée en bleu, blanc et rouge toute la soirée du samedi. (AP/SIPA)


Les attentats du 13 novembre ont de toute évidence touché une corde sensible dans le cœur des Chinois. Dans une société qui a tendance à se sentir à part, voire mal aimée, et qui en retour n’éprouve que peu de sympathie pour le reste du monde, la force des réactions d’empathie a surpris les observateurs. " Je n’ai jamais vu ça, confie un diplomate : depuis samedi c’est une procession ininterrompue de Chinois de tous bords, enfants des écoles, étudiants, 'amis de la France' ou passants anonymes, qui se succèdent à l’ambassade de France à Pékin pour y déposer des fleurs et signer le livre de condoléances. "

En bleu, blanc et rouge

Il suffit d’en feuilleter les pages pour entendre un étonnant cri d’amour : " Prière pour Paris, paix sur Paris, amour toujours pour Paris" , clame une inscription ; une autre affirme : " Aujourd’hui, je suis avec les Français ! Il n’y a pas de peur en nous !" ; "A toi Paris, avec mon plus grand amour, vive la France, vive la liberté !", s’exclame une troisième ; "J’ai deux amours, mon pays et Paris" , puis :
Paris est au sommet de la culture, de l’art et de la liberté. Rien n’ébranlera sa position unique dans l’histoire de l’humanité"…

La tribu des tycoons s’est mise au diapason de cette vague populaire. Première historique : une chaleureuse lettre, signée de huit des plus grands patrons chinois – dont le fameux Jack Ma, PDG d’Alibaba et Wang Jianlin, l’homme le plus riche de Chine – a été adressée à François Hollande. A Shanghai, la célèbre tour de la télévision s’est affichée en bleu, blanc et rouge toute la soirée du samedi, tandis que les réseaux sociaux étaient envahis de centaines de milliers de messages bouleversés.

Pourquoi tant d’émotion ? "Parce que Paris est pour nous la plus belle ville du monde, explique un jeune Pékinois, presque une sorte de paradis sur terre. Tous ceux qui ont la chance de connaître Paris l’adorent. Tous ceux qui n’ont pas cette chance rêvent d’y aller un jour."

Arrière-pensées

Les pouvoirs publics n’ont pas été en reste. Xi Jinping a affirmé à François Hollande qu’il se tenait aux côtés de la France dans son "combat contre le terrorisme" . Belle solidarité, mais non dénuée d’arrière-pensées. Car à peine quelques heures plus tard, le ministère chinois de la Sécurité publique, ne reculant devant aucun amalgame, annonçait avoir capturé les responsables d’une attaque, qualifiée également de "terroriste", qui avait fait une cinquantaine de morts deux mois plus tôt à Baicheng, au Xinjiang.

Or, aussi sanglante qu’elle ait été, l’attaque de Baicheng ne ressemble en rien aux attentats du 13 novembre. Il s’agissait en réalité d’une explosion de rage localisée, telle qu’il s’en produit de plus en plus fréquemment dans cette province excentrée dont les habitants, les Ouïgours turcophones et musulmans, subissent une répression impitoyable. Poussé à bout, un petit groupe de Ouïgours armés de hachoirs s’en était pris à une mine de charbon et à ses ouvriers chinois han, probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation (voir l'encadré en bas de l'article).

Mais pour Pékin qui refuse de reconnaître sa propre responsabilité dans la montée de l’exaspération de ses minorités, la multiplication récente des incidents sanglants au Xinjiang ne peut être que l’œuvre d’une organisation djihadiste internationale. Dès le lendemain dimanche, lors du G20 d’Antalya, le N°1 chinois déclarait : "Les attentats de Paris montrent que la communauté internationale doit joindre ses efforts et fonder son combat contre le terrorisme sur une collaboration renforcée" , ajoutant de façon significative :
Il ne devrait pas y avoir deux poids deux mesures."

En clair : si la Chine se déclare solidaire des pays menacés par l’Etat islamique, elle réclame en retour le soutien de la communauté internationale dans ses propres démêlés avec sa minorité la plus remuante : les Ouïgours du Xinjiang.

"Les mêmes problèmes que vous"

Récemment, la vague de violence a même débordé les frontières de cette province excentrée plus proche de Kaboul que de Pékin, pour venir frapper les grandes villes des régions han. Les armes sont toujours aussi rudimentaires – armes blanches, explosifs artisanaux – mais ces embryons de groupes armés commencent à montrer des signes d’organisation plus complexe. Or, malgré le nombre considérable de victimes, l’action de ces commandos ouïgours n'a pas ému la communauté internationale.

Lors du même G20, le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, mettait les points sur les i : "L’ONU doit jouer le rôle de front uni contre le terrorisme international qui s’en prend également la Chine. Le combat contre l’ETIM (mouvement extrémiste ouïgour) est une partie importante de la lutte globale contre le terrorisme."

L’ETIM, c’est précisément l’organisation jihadiste transfrontalière à laquelle Pékin aimerait attribuer tous ses ennuis au Xinjiang. Le hic, c’est que de nombreux experts doutent que l’ETIM soit ce groupe cohérent et dangereux décrit par la Chine. Certains vont même jusqu’à douter de son existence. Après les attentats du 11 septembre, George Bush, désireux par dessus tout de nouer une alliance avec Pékin, avait accepté d’inscrire l’ETIM sur sa liste des organisations terroristes. Aujourd’hui, il ne figure plus sur cette liste.

"En s’entêtant à invoquer le terrorisme international, le gouvernement chinois semble surtout vouloir convaincre sa propre opinion publique et accréditer l’idée que la violence au Xinjiang fait partie d’un problème global, estime Nicolas Becquelin, spécialiste du Xinjiang à Amnesty international. Sans doute essaie-t-il aussi d’obtenir un peu de légitimité vis-à-vis de la communauté internationale, en disant : 'voyez, nous avons les mêmes problèmes que vous'."

Répression impitoyable

Pour les organisations des droits de l’homme, la violence au Xinjiang est plutôt due à la radicalisation de jeunes poussés à bout par la répression impitoyable qui écrase tous les aspects de la vie des Ouïgours : culture, langue, religion, accès à l’éducation, au travail, voire à un simple passeport. Dernièrement, elle s’est encore alourdie.

Quelques exemples :

> une série de prénoms musulmans traditionnels sont désormais prohibés, ceux qui les portent doivent en changer...
> Les restaurants ouïgours sont maintenant tenus d’offrir à leur clientèle de l’alcool et des cigarettes...
> Les fonctionnaires sont tenus de manger publiquement pendant le ramadan…
> Tout barbu est bien entendu suspect d’extrémisme religieux, ainsi que toute femme portant le foulard islamique...
> Et maintenant, est suspecté d’extrémisme tout jeune qui arrête le tabac ou qui refuse de boire une bière…

Il est peu probable que la Chine obtienne de nouveau, comme après le 11 septembre, la coopération des Américains et des Européens. Etant donné le contrôle écrasant exercé par le pouvoir sur la société et le territoire, il est également peu probable que les djihadistes de l’Etat islamique fassent jamais jonction avec les enragés du Xinjiang. Mais tant que la situation des Ouïgours continuera d’empirer, les belles mégapoles chinoises seront toujours exposées au risque d’attaques à la machette.

Ursula Gauthier, correspondante à Pékin



Sept femmes et trois enfants parmi les "terroristes "

L’opération policière qui vient de s’achever au Xinjiang contre les personnes suspectées d’avoir attaqué une mine de charbon il y a deux mois, a entraîné la mort de 17 personnes. "Tous les terroristes ont été tués" a indiqué le Ministre de la sécurité publique, qui a salué cette "grande victoire dans la guerre contre le terrorisme". Mais on apprend de source indépendante que sept femmes et trois enfants en bas âge figuraient parmi les 17 "terroristes" tués. Selon Radio Free Asia (RFA), une radio basée à Washington, il s’agit de membres des familles des trois suspects. Ces trois notables de la préfecture de Baicheng s’étaient en effet enfuis après leur sanglante attaque au couteau contre les ouvriers han de la mine de charbon, et vivaient cachés avec femme et enfants dans les montagnes environnantes. Selon plusieurs officiers de police de Baicheng, joints au téléphone par RFA, ce sont des militaires qui ont fait sauter la grotte où se terraient les fugitifs, tuant non seulement les trois suspects mais aussi leur femme, leurs fils, leurs filles et trois enfants, dont les plus jeunes n’avaient que six et un an. Dans une interview antérieure, un responsable local avait précisé aux journalistes de RFA que les femmes et enfants qui accompagnaient les trois hommes dans leur fuite n’étaient pas impliqués dans l’attaque contre la mine de charbon.
Les autorités chinoises craignant d’alimenter l’hostilité qui règne entre la majorité han et la minorité ouïgoure, les médias fournissent très peu de détails sur les incidents violents qui secouent le Xinjiang. Quant aux opérations de répression, elles ne donnent lieu à aucune annonce et aucune publicité. Selon plusieurs personnes interrogées par RFA, le Ministère de la Sécurité publique a fait cette fois une exception et s’est saisi de l’occasion créée par les attentats de Paris pour publier dès le lendemain les détails de son raid "anti-terroriste". Le but : accréditer la thèse officielle selon laquelle la Chine est elle aussi exposée aux attaques du terrorisme international.
Pour les organisations des droits de l’homme, les incidents violents du Xinjiang sont des réactions de colère contre la politique ultra-répressive que subit la minorité ouïgoure, et ne peuvent être assimilés à l’activité de groupes jihadistes internationaux. Un enseignant de Baicheng a déclaré à RFI : "Comment le gouvernement espère-t-il faire croire au monde que sept femmes et trois gosses étaient des terroristes ? Que l’arrestation de plus de 1000 personnes suite à l’attentat de septembre était une "opération anti-terroriste" légitime ? Et que de contraindre des milliers de paysans à participer à une chasse à l’homme aux côtés des militaires était une procédure normale ?" U. G.

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Edité le 26-12-2015 à 00:25:36 par Xuan


 
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