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Xuan
DUROC a écrit :

il faut être bien naïf pour croire que ceux qui, dans le P"C"F, ont défendu ou accompagné la trahison révisionniste de ce parti, peuvent jouer un rôle dans la construction du parti communiste marxiste léniniste.
Miser, comme tu le fais sur les contradictions inter-révisionnistes est stérile.


Nous ne sommes pas d'accord sur ce point. Je suis bien conscient que le révisionnisme moderne s'appuie aussi sur des éléments petits-bourgeois, bobos, catégories intermédiaires pétries d'humanisme bourgeois, agents territoriaux dont une part a bénéficié de sinécures de la République dans le cadre des calculs électoralistes de la clique dirigeante, etc. Mischi décrit ça très clairement.

Différemment du parti socialiste le parti révisionniste compte encore dans ses rangs des militants prolétariens qui souhaitent le socialisme et veulent adhérer au marxisme-léninisme.
Nous avons avec eux des points d'accord et de désaccord, ils ont défendu et défendent encore des théories que nous critiquons, restent souvent attachés au souvenir de G. Marchais et à l'URSS de Brejnev. En même temps ils sont conscients du processus de restauration du capitalisme en URSS et des conséquences négatives de l'Union de la gauche. Ce sont des contradictions et les contradictions sont à la source des transformations.

Sur le fond, leurs intérêts de classe identiques aux nôtres font que ces contradictions sont "au sein du peuple", et ils joueront un rôle indispensable dans la reconstruction du parti communiste.
Cela dépend d'eux pour l'essentiel, mais pour une part de notre capacité à comprendre les contradictions au sein de ce parti, à impulser la construction du parti communiste à l'intérieur et à l'extérieur du pcf, à soutenir ce qui va dans ce sens et à combattre ce qui s'y oppose.


Edité le 08-07-2017 à 00:05:35 par Xuan


DUROC
Il n'est pas question, Xuan de chercher qui est plus communiste qu'un autre.
Parmi ceux qui ont rompu avec le révisionnisme dans la deuxième moitié des années 60, la plupart sont morts et dans ceux qui vivent encore, une bonne partie ont déserté le combat révolutionnaire.
Mais il faut être bien naïf pour croire que ceux qui, dans le P"C"F, ont défendu ou accompagné la trahison révisionniste de ce parti, peuvent jouer un rôle dans la construction du parti communiste marxiste léniniste.
Miser, comme tu le fais sur les contradictions inter-révisionnistes est stérile.
Xuan
Le texte cité par Jo confirme la nécessité pour le parti communiste de se lier aux masses. Par contre la notion de parti de masse a servi à faire du pcf une auberge espagnole, où il n'est pas demandé aux militants d'adhérer au marxisme-léninisme.

Ceci dit la reconstitution du parti communiste et l'unité des communistes sont aussi un processus idéologique qui se prolongera même à l'intérieur de ce parti. Ses futurs adhérents ne seront pas d'accord sur tout et n'auront pas une identité totale de pensée, c'est parfaitement normal.
L'unité se fera sur les questions essentielles, pratiques et indispensables à la création de ce parti, pas sur toute l'histoire du mouvement ouvrier.
Le fait est que la discussion sur les causes de la dérive et de la liquidation du pcf aboutit à remettre en question des lignes élaborées il y bien plus de 20 ans évidemment, par exemple le soutien à Mitterrand dès 1958.

De même il ne faut pas considérer que ceux qui ont quitté le pcf et créé le PCMLF il y a cinquante ans, ou ceux qui l'ont liquidé, soient des communistes "plus communistes" que ceux qui participeraient demain à la reconstitution du parti en ayant milité des dizaines d'années durant dans le pcf.


Edité le 06-07-2017 à 16:19:38 par Xuan


DUROC
C'est un texte de base. Il définit ce qu'est un parti communiste et comment il doit agir pour gagner, selon le niveau de maturation du processus révolutionnaire, l'adhésion de la classe ouvrière à ses objectifs.
Parmi les points importants qu'il souligne: La nécessité du travail communiste dans les syndicats, la question des mots d'ordre ( revendications partielles reliées aux buts révolutionnaires dans la période non révolutionnaire, mots d'ordre transitoire dans la situation de poussée révolutionnaire .
Les communistes doivent connaître et comprendre ces directives de l'Internationale communiste pour les appliquer à la situation concrète actuelle ( niveau faible de la conscience révolutionnaire du prolétariat et absence d'un Parti Communiste marxiste-léniniste avant-garde réelle et non autoproclamée de la classe ouvrière.
Jo Limaille
Programme de l'Internationale Communiste
Adopté par le VIe Congrès mondial le 1er septembre 1928 à Moscou

2. Les tâches essentielles de la stratégie et de la tactique communistes
La lutte victorieuse de l'Internationale communiste pour la dictature du prolétariat suppose dans tous les pays l'existence d'un Parti communiste trempé dans les combats, discipliné, centralisé, étroitement attaché aux masses.
Le Parti est l'avant-garde de la classe ouvrière, avant-garde formée des membres les meilleurs, les plus conscients, les plus actifs et les plus courageux de cette classe.
Il incarne l'expérience de toute la lutte prolétarienne. Étayé par la théorie révolutionnaire marxiste, représentant les intérêts généraux et permanents de l'ensemble de la classe, le Parti incarne l'unité des principes, de la volonté et de l'action révolutionnaires du prolétariat.
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Il constitue une organisation révolutionnaire cimentée par une discipline de fer et par l'ordre révolutionnaire le plus strict du centralisme démocratique ; ces résultats sont obtenus par la conscience de l'avant-garde prolétarienne, par son dévouement à la révolution, par son contact permanent avec les masses prolétariennes, par la justesse de sa direction politique que l'expérience des masses même éclaire et contrôle.
Le Parti communiste doit, pour accomplir sa tâche historique, conquérir la dictature prolétarienne ─ poursuivre et atteindre d'abord les fins stratégiques suivantes.
Gagner à son influence la majorité de sa propre classe, y compris les ouvrières et la jeunesse ouvrière. Il est, à cet effet, nécessaire d'assurer l'influence décisive du Parti communiste sur les vastes organisations de masses du prolétariat (Soviets, syndicats, comités d'entreprises, coopératives, organisations sportives, culturelles, etc.).
Il importe surtout, pour gagner la majorité du prolétariat, de conquérir les syndicats, véritables organisations de masses de la classe ouvrière, liées à sa lutte quotidienne. Le travail dans les syndicats réactionnaires, qu'il faut savoir gagner habilement, l'acquisition de la confiance des larges masses de syndiqués, le remplacement des dirigeants réformistes de ces syndicats, constituent l'une des tâches les plus importantes de la période préparatoire.
La conquête de la dictature du prolétariat suppose également l'hégémonie du prolétariat sur de grandes couches des masses laborieuses.
Le Parti communiste doit, dans ce but, gagner à son influence les masses de la population pauvre des villes et des campagnes, les couches inférieures des intellectuels, les "petites gens" en un mot, c'est- à-dire la population petite-bourgeoise en général. L'action tendant à assurer l'influence du Parti sur les paysans a une importance particulière.
Le Parti communiste doit s'assurer l'appui complet des éléments les plus proches du prolétariat dans les campagnes : ouvriers agricoles et paysans pauvres. La nécessité s'impose donc d'organiser comme tels les ouvriers agricoles, de les appuyer par tous les moyens dans leur lutte contre la bourgeoisie rurale et de poursuivre une action énergique parmi les petits paysans et les paysans parcellaires.
La politique du Parti communiste doit s'efforcer de neutraliser les paysans moyens (dans les pays capitalistes développés).
L'accomplissement de ces diverses tâches par le prolétariat, devenu le représentant des intérêts du peuple entier et le guide des grandes masses populaires dans leur lutte contre l'oppression du capital financier, est la condition préalable nécessaire d'une révolution communiste victorieuse...

Tout Parti communiste doit tenir compte, dans la détermination de sa tactique, de la situation concrète intérieure et extérieure, du rapport des forces sociales, du degré de stabilité et de vigueur de la bourgeoisie, du degré de préparation du prolétariat, de l'attitude des couches intermédiaires, etc.
C'est en s'inspirant de ces conditions générales et de la nécessité de mobiliser, d'organiser les masses les plus étendues au moment le plus aigu de la lutte que le Parti formule ses mots d'ordre et précise ses méthodes de combat.
Lançant des mots d'ordre transitoires au début d'une situation révolutionnaire et formulant des revendications partielles déterminées par la situation concrète, le Parti doit subordonner ces revendications et ces mots d'ordre à son but révolutionnaire qui est la prise du pouvoir et le renversement de la société capitaliste-bourgeoise.
Il serait également inadmissible que le Parti négligeât les besoins et la lutte quotidienne de la classe ouvrière ou se confinât au contraire dans les limites de ces besoins et de cette lutte.
Sa mission est de prendre ces besoins quotidiens comme point de départ et de conduire la classe ouvrière à la bataille révolutionnaire pour le pouvoir.
Lorsqu'une poussée révolutionnaire a lieu, lorsque les classes dirigeantes sont désorganisées, les masses en état d'effervescence révolutionnaire, les couches sociales intermédiaires disposées dans leurs hésitations à se joindre au prolétariat, lorsque les masses sont prêtes au combat et aux sacrifices, le Parti du prolétariat a pour but de les mener directement à l'assaut de l'État bourgeois.
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Il le fait par la propagande de mots d'ordre transitoires de plus en plus accentués (Soviets, contrôle ouvrier de la production, comités paysans pour l'expropriation de la grande propriété foncière, désarmement de la bourgeoisie, armement du prolétariat, etc.) et par l'organisation d'actions des masses, auxquelles doivent être subordonnées toutes les formes de l'agitation et de la propagande du Parti, y compris l'agitation parlementaire.
A ces actions de masses se rapportent : les grèves et les manifestations combinées, les grèves combinées avec les manifestations armées, enfin la grève générale liée à l'insurrection armée contre le pouvoir d'État de la bourgeoisie.
Cette dernière forme supérieure de la lutte est soumise aux règles de l'art militaire ; elle suppose un plan stratégique des opérations offensives, l'abnégation et l'héroïsme du prolétariat.
Les actions de cette sorte sont obligatoirement conditionnées par l'organisation des grandes masses en formation de combat, dont la forme même entraîne et met en branle le plus grand nombre possible de travailleurs (Soviets des députés ouvriers et paysans, Soviets de soldats, etc.) et par un renforcement du travail révolutionnaire dans l'armée et dans la flotte.
Il est nécessaire de s'inspirer, en passant à des mots d'ordre nouveaux plus accentués, de la règle fondamentale de tactique politique du léninisme.
Cette règle veut que l'on sache amener les masses à des positions révolutionnaires, en leur permettant de se convaincre par leurs propres expériences de la justesse de la politique du Parti.
L'inobservation de cette règle mène inévitablement à la rupture avec les masses, au "putschisme", à la dégénérescence idéologique du communisme qui aboutit à un sectarisme de "gauche" et à un aventurisme "révolutionnaire" petit-bourgeois.
Mais il n'est pas moins dangereux de ne pas mettre à profit l'apogée d'une situation révolutionnaire lorsqu'il est du devoir du Parti d'attaquer l'ennemi avec audace et décision. Manquer cette occasion, ne pas déclencher l'insurrection, c'est laisser l'initiative à l'adversaire et vouer la révolution à une défaite.
Quand la poussée révolutionnaire fait défaut, les Partis communistes s'inspirant des besoins quotidiens des travailleurs doivent formuler des mots d'ordre et des revendications partielles en les rattachant aux objectifs fondamentaux de l'Internationale communiste.
Ils se garderont cependant de donner des mots d'ordre transitoires spécialement appropriés à une situation révolutionnaire et qui, en l'absence de celle-ci, se transforment en des mots d'ordre d'intégration au système des organisations capitalistes (exemple : le contrôle ouvrier, etc.).
Les mots d'ordre et les revendications partielles conditionnent absolument, de façon générale, une bonne tactique ; les mots d'ordre transitoires sont inséparables d'une situation révolutionnaire.
Il est, d'autre part, incompatible avec les principes tactiques du communisme de renoncer "en principe" aux revendications partielles et aux mots d'ordre transitoires, ce serait condamner en réalité le Parti à la passivité et l'isoler des masses.
La tactique du front unique, moyen le plus efficace de lutte contre le Capital et de mobilisation des masses dans un esprit de classe, moyen de démasquer et d'isoler les chefs réformistes, est un des éléments de la tactique des Partis communistes pendant toute la période prérévolutionnaire.
La juste application de la tactique du front unique, et plus généralement la solution du problème de la conquête des masses, suppose à son tour une action systématique et persévérante dans les syndicats et dans les autres organisations de masses du prolétariat. L'affiliation au syndicat, fût-il le plus réactionnaire pourvu qu'il soit une organisation de masses, est de devoir immédiat de tout communiste.
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Ce n'est que par une action constante et suivie dans les syndicats et dans les entreprises pour la défense énergique et ferme des intérêts des ouvriers ─ la bureaucratie réformiste étant parallèlement combattue sans merci ─, que l'on peut se mettre à la tête de la lutte ouvrière et rallier au Parti la masse des syndiqués.
A l'encontre de la politique scissionniste des réformistes, les communistes défendent l'unité syndicale sur la base de la lutte de classes, dans chaque pays, et à l'échelle internationale en soutenant et en affermissant de toutes leurs forces l'action de l'Internationale syndicale rouge.
Prenant partout la défense des intérêts immédiats, quotidiens de la masse ouvrière et des travailleurs en général, exploitant à des fins d'agitation et de propagande révolutionnaire la tribune parlementaire bourgeoise, subordonnant tous les objectifs partiels à la lutte pour la dictature du prolétariat, les Partis de l'Internationale communiste formulent des revendications partielles et donnent des mots d'ordre dans les principaux domaines suivants :
Question ouvrière ─ au sens étroit du mot : questions se rapportant à lutte économique (lutte contre l'offensive du capital trusté, salaires, journées de travail, arbitrage obligatoire, chômage) qui deviennent des questions de lutte politique générale (grands conflits industriels, droits de coalition et de grève, etc.) ; questions nettement politiques (impôts, cherté de la vie, fascisme, répression contre les partis révolutionnaires, terreur blanche, politique générale du gouvernement); questions de politique mondiale (attitude envers l'URSS et les révolutions coloniales, lutte pour l'unité du mouvement syndical international, lutte contre l'impérialisme et les menaces de guerre, préparation systématique à la lutte contre la guerre impérialiste).
Dans la question paysanne, le problème des impôts, des hypothèques, de la lutte contre le capital usurier, de la pénurie des terres dont souffrent les paysans pauvres, du fermage et des redevances, etc., suscitent des revendications partielles du même ordre.
Le Parti communiste partant de là, doit accentuer et généraliser ses mots d'ordre jusqu'à réclamer la confiscation des domaines des grands propriétaires fonciers et le gouvernement ouvrier et paysan (synonyme de dictature du prolétariat dans les pays capitalistes développés et synonyme de dictature démocratique du prolétariat et des paysans dans les pays arriérés et diverses colonies).
Il est également nécessaire de poursuivre une action systématique au sein de la jeunesse ouvrière et paysanne (principalement au moyen de l'ICJ et de ses sections) ainsi que parmi les femmes ouvrières et paysannes, en s'inspirant de leurs conditions d'existence, de leurs luttes, et en rattachant leurs revendications aux revendications générales et aux mots d'ordre de combat du prolétariat.
DUROC
Camarade Jo Limaille,

Je n'ai pas d'idéal "personnel". En tant que communiste organisé dans le ROCML, j'analyse les réalités en me fondant sur le marxisme-léninisme.
Qu'est-ce que c'est que cette notion de parti communiste de masse sinon une conception révisionniste du Parti Communiste ? Comment un Marxiste Léniniste pourrait être "conforme" avec un tel concept ?
Je te signale que j'étais délégué au congrès fondateur du PCMLF. Malgré les revers du mouvement communiste marxiste léniniste, l'expérience a renforcé mes convictions idéologiques et politiques. Repartis de zéro, avec quelques vétérans ( comme moi ) du PCMLF, quelques uns, ouvriers issus du mouvement ML des années 70 et des camarades plus jeunes ouvriers ou intellectuels, le ROCML avance, doucement, mais solidement dans la construction d'un pan du futur Parti Communiste Marxiste Léniniste de France.

camaradement.
Jo Limaille
Salut camarade Duroc
La plupart des PC ont suivi le chemin qui va de Khrouchtchev à Gorbattchev. Et même pour certains jusqu’à Eltsine (PCI).
Tant qu’un regard critique embrassant toute cette période n’est pas envisagé ce sera dur en effet.
Mais le KKE (Parti Communiste de Grèce) s’en est sorti.
Maintenant il ne faut pas non plus exiger d’un parti de masse comme voudrait le redevenir le PCF, qu’il soit en tout point «conforme» à ton idéal personnel.
Bien à toi.
DUROC
" cette longue défaite trouve ses racines dans les choix des congrès depuis plus de vingt ans..." 20 ans ??? décidément, les opposants à Laurent souffrent de myopie et ont la vue courte. Ils s'opposent à la disparition d'un parti qui n'était déjà plus un parti communiste ! Ces opposants ont partagé la longue trahison révisionniste les yeux fermés. Ils sont eux-mêmes les artisans de ce déclin. Même s'ils parviennent à recréer un parti, ce ne sera pas un parti communiste.
Jo Limaille
Xuan a écrit :


cette longue défaite trouve ses racines dans les choix de congrès depuis bientôt 20 ans : le renoncement à notre rôle historique, notre éloignement du mouvement communiste international au profit des partis réformistes de la gauche européenne, la primauté donnée aux institutions sur les luttes et le rassemblement populaire, l’acceptation du cadre de l’Union européenne, le rassemblement de sommet se substituant au combat et étant conditionné par notre effacement…


Oui nous avons un peu dévié du principal du texte.
Et des commentaires très intéressants.


Edité le 03-07-2017 à 21:33:43 par Jo Limaille


Xuan
En ce qui concerne le pcf ce qui importe n'est pas sa délégation de députés, quoiqu'il aurait pu aussi se dissimuler derrière les insoumis...mais Mélenchon ne lui permet pas.

Je relève :

Nous avions dit en 2012 et 2017 que le choix de l’effacement du PCF à la présidentielle hypothèquerait notre avenir et les résultats confirment cette analyse. Ils s’inscrivent dans une suite de revers électoraux depuis 2012, accompagnant un délitement de notre organisation, le renoncement à une bataille idéologique communiste et à notre action autonome.
Pour nous, cette longue défaite trouve ses racines dans les choix de congrès depuis bientôt 20 ans : le renoncement à notre rôle historique, notre éloignement du mouvement communiste international au profit des partis réformistes de la gauche européenne, la primauté donnée aux institutions sur les luttes et le rassemblement populaire, l’acceptation du cadre de l’Union européenne, le rassemblement de sommet se substituant au combat et étant conditionné par notre effacement…
Nous partageons l’exigence des communistes de tout mettre sur la table, depuis la stratégie jusqu’à la composition de la direction et les choix personnels du secrétaire national.
Nous n’avons besoin ni de « révolution de palais », ni de batailles d’appareil, ni des vieilles méthodes qui enferment les discussions dans un seul choix.
C’est aux communistes de décider des étapes et du contenu de ce débat qui doit conduire à un congrès extraordinaire.
Donnons leur les moyens de le faire en convoquant cet automne une assemblée générale des délégués de section, qui fixera la feuille de route. Le Conseil National des 23 et 24 juin doit prendre ses responsabilités.
L’avenir du PCF est en jeu. Les communistes doivent s’unir pour reconstruire un parti, outil de la France populaire.


________________


Ceci ne constitue pas une adhésion aux principes marxistes-léninistes pour autant, par contre les réactions à ce texte sont très intéressantes.
Je vous invite à les consulter sur le site :
http://lepcf.fr/Le-Conseil-national-doit-repondre-a-la-colere-et-l-exigence-des-communistes#comment2486


Edité le 03-07-2017 à 19:38:15 par Xuan


 
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