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Xuan
Le point de vue du ROCML :


37ème CONGRES DU PCF: QUELLES PERSPECTIVES POUR CE PARTI ? QUELLE TACHE POUR LES COMMUNISTES ?



Le Parti Communiste Français réunit son 37 ème Congrès du 2 au 5 juin 2016. Auparavant, a eu lieu une consultation de ses adhérents pour choisir entre 5 textes pour retenir celui qui serait la base de discussion au cours de ce congrès. Cette pré-consultation a montré un parti affaibli, démoralisé, divisé, et sans boussole.

Un parti affaibli , d’abord : 52933 adhérents. Le PCF a rassemblé plus de 400000 membres.

Un parti démoralisé : sur Les 52933 adhérents, seuls 30000 ont participé au vote.

Un parti divisé et dirigé par une minorité : Sur les 52933 adhérents, le texte du Conseil National a réuni 14942 votes, soit 51% des votants, c’est-à-dire 28% des membres. Parmi les cinq textes proposés aux votes des adhérents, deux sont dans la ligne directe de la politique de liquidation social-démocrate du parti : celui de la majorité du Conseil National et un autre, minoritaire. Ce qui les distingue, c’est que le premier veut poursuivre la politique d’alliance avec le PS avec une participation à des primaires de la gauche pour le premier tour des présidentielles de 2017, le deuxième proposant un accord du type Front de gauche avec le Parti de Gauche de Mélenchon, EELV, le NPA …

Les trois autres textes alternatifs se caractérisent par la volonté de s’opposer à la dissolution (et parfois la liquidation) politique et organisationnelle du PCF dans une alliance (sous une forme ou sous une autre) avec le PS, le Parti de Gauche, EELV, le NPA, etc etc…

Ces textes présentent des critiques parfois justes à la direction du parti : l’affirmation que le parti communiste est le parti de la classe ouvrière, la nécessité d’une rupture avec le système capitaliste, l’affirmation du socialisme comme alternative à ce système, et des positions plus radicales dans les luttes de classes.

Tous affirment vouloir remettre sur pieds et renforcer le PCF, reconstruire son unité…

Le grand problème, c’est que leurs critiques portent principalement sur les causes tactiques du recul électoral du PCF, et non sur les causes idéologiques, théoriques et politiques qui sont plus profondes et plus anciennes.

Ainsi, les signataires et les soutiens des trois textes se gardent bien de mettre au jour les abandons historiques successifs qui ont transformé le PCF en parti révisionniste puis réformiste social démocrate. Au mieux, leurs critiques commencent au PCF d’après Georges Marchais, c’est-à-dire au parti de Robert Hue, MG Buffet et P Laurent.

Or, la dégénérescence idéologique, théorique, politique et organisationnelle a débuté bien avant.

Pour rappel : le 18 novembre 1946, dans une interview au journal anglais « Times », Maurice thorez avance la thèse selon laquelle il est permis « d’envisager pour la marche au socialisme d’autres chemins que celui suivi par les communistes russes » : pour parler clair, la voie pacifique et parlementaire. Au 22 ème congrès en 1976, le PCF abandonne le concept de dictature du prolétariat. Au 23ème congrès, en 1979, c’est le marxisme-léninisme comme base doctrinale qui passe à la trappe. C’est l’eurocommunisme qui prend la relève. En 1994, au 28 ème congrès, exit le centralisme démocratique. En 1996, le 29 ème congrès bazarde « la lutte pour le socialisme ». Et au 33 ème congrès, le concept de « lutte des classes » n’est plus décliné qu’au passé. Les mots « lutte », « classe » et « prolétariat » sont complètement absents du programme de MG Buffet aux élections présidentielles de 2007 ! Tous ces reniements théoriques ont été accompagnés dans la pratique par l’établissement d’alliances électorales avec le PS délétères et contraires au marxisme léninisme et ont mené à la décrépitude actuelle du PCF.

Un parti sans boussole :
malheureusement, la majorité des membres du parti, et la quasi-totalité de ses dirigeants et de ses intellectuels, par conscience aveugle dans leurs dirigeants, ont soutenu ou accepté toutes les dérives. Certains même ont combattu parfois grossièrement et violemment les communistes qui avaient eu le courage de s’y opposer. Prenons Danielle Bleitrach, par exemple (mais elle n’est pas la seule !), l’une des porte-parole emblématique du texte alternatif 3 « unir les communiste ». Avec tout le respect qui lui est dû, cette militante née en 1938 a adhéré au PCF en 1953, l’année de la mort du camarade Staline. Elle fut membre du Conseil National de 1981 à 1991. Elle a démissionné du parti en 2003, puis a repris sa carte en 2016… Elle a accompagné tous les abandons théoriques et politiques du PCF. Elle était sans doute parmi ceux qui ont soutenu le révisionnisme moderne kroutchévien contre le mouvement marxiste léniniste international. On ne l’a pas entendu parler contre l’ « eurocommunisme »… En absence de reconnaissance de leurs erreurs passées et d’une autocritique approfondies sur les causes idéologiques de ces erreurs, ces communistes qui critiquent la direction actuelle du PCF n’ont pas la capacité de reconstruire un véritable parti communiste.

Sans nier l’honnêteté des militants, leur volonté de durcir la lutte anticapitaliste et de changer la société, il est prévisible que leurs efforts pour ramener leur parti dans la voie révolutionnaire n’aboutiront pas et qu’ils se retrouveront devant une grosse désillusion. Le PCF poursuivra son déclin idéologique et politique et n’aura d’autre perspective que de s’accrocher encore plus aux basques de la social-démocratie, quelle que soit la forme que cela prendra.

Les militants communistes membres du PCF doivent avec courage regarder les choses en face. Leur parti ne redeviendra pas un véritable parti communiste. La tâche à laquelle ils doivent s’atteler est de construire un nouveau parti communiste, avec une stratégie et une pratique politique révolutionnaire fondées sur la théorie marxiste-léniniste. Car c’est l’abandon de cette théorie qui a mené inexorablement son action politique dans le sillon de la social-démocratie.

Comment avancer concrètement dans cette perspective ? Il n’y a pas de recette magique. Il y a une voie à ouvrir et du travail à mener. Le nouveau Parti Communiste sera le produit de la rencontre et de la fusion du mouvement ouvrier (en commençant par son avant-garde), avec le socialisme, c’est-à-dire l’organisation communiste et son programme politique. Cette fusion se construira dans un échange dialectique entre les éléments avancés du prolétariat, eux-mêmes portés par les luttes de classe, et les communistes organisés. Dans cet échange, la conscience politique des éléments avancés du prolétariat progressera, en même temps que l’organisation communiste se liera à la classe et accumulera des forces révolutionnaires ouvrières nouvelles, construisant ainsi progressivement le nouveau parti communiste.

C’est le seul processus possible. Pour le ROCML, il passe prioritairement par le travail politique quotidien des communistes dans la classe ouvrière.

Camille Deroubaix


Edité le 06-07-2016 à 14:05:48 par Xuan


Xuan
Tu connais cette histoire mieux que moi.

Concernant notre pays je ne vois guère d'obstacle excepté l'esprit de clocher.
Nous avons déjà pris des positions communes mais ça ne suffit pas. Une signature unique aurait davantage d'impact, c'est clair.

Je me demande par contre si l'unité n'était pas alors plus avancée sur la question des pays socialistes et sur l'impérialisme.
Les cercles se sont constitués à partir de la lutte entre les deux voies dans le mouvement communiste international. Mais aujourd'hui la réforme en Chine et le décollage économique des anciennes colonies nous obligent à reconsidérer la situation mondiale. Nous ne sommes plus à l'époque de la révolution culturelle ni des guérillas.

Parce que constituer des cercles sur la base "la Chine est fasciste et impérialiste" et en même temps "la Chine est socialiste" , ça ne marche pas.
Et constituer des cercles sur la base "les pays du tiers monde et émergents s'opposent à l'impérialisme" et simultanément "les pays émergents sont de futurs impérialismes et le Tiers monde est dominé par une bourgeoisie compradore" , ça ne marche pas non plus. C'est ce que j'entends par poursuivre notre unification jusqu'à un certain point , qui ne s'assimile pas à du suivisme ni au soutien inconditionnel aux politiques intérieures des bourgeoisies nationales.

Il est vrai que malgré des points de vue différents sur ces questions, les guerres et la subversion menées par les puissances impérialistes occidentales nous ont amenés à des positions communes, contre l'intervention en Libye, en Syrie et contre le fascisme en Ukraine. Et aussi peut-être contre les opérations du Dalaï Lama en Chine.
Egalement je crois que les tentatives de subversion et de déstabilisation en Amérique du Sud nous trouveront d'accord.
Quelle seront nos positions sur les provocations US en mer de Chine, sur la politique extérieure de Poutine, de l'Iran ? Ce sont des questions sans doute plus délicates à cerner, mais les campagnes de propagande de notre bourgeoisie sont bien présentes et nous nous taisons.
C'est pour une part notre absence et nos silences sur ce terrain qui ont laissé le champ libre aux rouge-bruns et à leur opposition à l'empire .
DUROC
Pour que l'unité idéologique se fasse "dans le cadre du centralisme démocratique", il faut bien un cadre organisé, pour cela ? non ? Alors...?
A mon avis, le concept de fédération des marxistes léninistes de France me semble approprié. La base de départ étant l'application de la théorie marxiste léniniste de la révolution aux conditions concrètes de notre révolution, ici, en France.
Y-t-il une autre voie ou une autre méthode ?
Xuan
La reconstruction du parti est aussi une question idéologique, il s'agit du point de vue de classe sur lequel on se place. Prolétarien ou petit-bourgeois.
Et critiquer les erreurs du passé permet d'éviter de les reproduire.

Sur la situation en France il me semble que nous ayons peu de divergences.
Il en existe sur la situation internationale. J'entends sur la lutte anti impérialiste et qui sont les pays impérialistes. Nous devrons progresser dans ce domaine.
Cela ne signifie pas qu'on doive se mettre d'accord sur tous les sujets au préalable, l'unification idéologique se fait avant tout dans le cadre du centralisme démocratique.

Le fait est que le pcf est empêtré dans des contradictions insolubles et la balle est dans notre camp.
DUROC
salut

Que les albanais aient eu la " tête près du bonnet " ou que les " camarades chinois aient fait preuve de plus de modestie " cela constitue un positionnement subjectif sans intérêt au regard de la question qui nous préoccupe: celle de la reconstruction d' un parti communiste marxiste-léniniste en France. Mettre en avant les divergences passées ( et présentes ) sur ces questions, et ensuite, parler de l'unité, ce n'est pas aller de l'avant.
Questions: qu'est-ce que tu entends par "unification idéologique" ? et comment mesures-tu le "certain point" auquel il faut "d'abord " parvenir pour "s'organiser" ?
Pour moi, appliquer la théorie marxiste léniniste de la révolution (qui est une théorie scientifique) aux conditions concrètes dans lesquelles nous développons notre lutte révolutionnaire est la base de tout processus d'unification. Il n'y a pas de délai pour cela. C'est maintenant qu'il faut le faire. Sans arrières-pensées.
Xuan
Pas mal de choses à discuter quand même mais les sujets que tu soulèves sont tous pertinents, même si la situation a changé.
Les « querelles liées au suivisme par rapport aux partis pères chinois et albanais » ont probablement laissé le plus de traces puisqu’elles ne sont pas closes.
La difficulté d’échapper à ce suivisme résidait sans doute dans le fait qu’il s’opposait aussi au révisionnisme moderne, à la fois en France et dans le monde. Lorsqu’il y a une lutte entre deux voies il est difficile de prendre du recul.


Le pendant du suivisme est une certaine prétention à placarder des jugements catégoriques sur les partis communistes étrangers, non pas sur leur attitude envers nous, ou sur leur position relative aux questions internationales, mais sur leur propre stratégie nationale.
Il y a dans cette attitude quelque chose qui ressort de l’orgueil de la France des Lumières, une prétention de la petite bourgeoisie intellectuelle française à vouloir organiser le monde à son image, sans s’apercevoir qu’elle a les pieds dans la merde, c’est-à-dire en négligeant les revendications matérielles du peuple.
Ceci relève aussi de l’esprit de « parti père » du PCUS, et traduit au moins un manque de confiance dans les ressources des communistes étrangers, voire un mépris de pays avancé pour les pays arriérés pour ne pas dire colonisateur.

Le suivisme comme les critiques à l’emporte-pièce sont aussi un héritage de la division du mouvement communiste international, du révisionnisme et de la révolution culturelle.

On a noté que le PCC s’est rapproché du PC de Russie, en parallèle avec le rapprochement de la Chine et de la Russie. Ce faisant il a repris son bilan autocritique concernant Gorbatchev, en laissant de côté Khrouchtchev et Cie.[cf Qiushi « vue dialectique sur l’histoire de Lénine et de la Révolution d’Octobre ».]
Je ne crois pas que le PCC ait réellement oublié cette période. Sans doute lui paraît-il plus important de réaliser l’unité sur le bilan actuel du PC de Russie que de poursuivre une polémique sur le conflit sino-soviétique.

Je me souviens d’une anecdote à propos du PTA. J’avais traduit une petite brochure des ml italiens sur la participation de la résistance italienne à celle albanaise.
Une phrase disait textuellement que les partisans italiens « pénétraient dans Tirana libérée » . Les albanais ont alors fait un scandale, nous accusant d’avoir insinué que les partisans italiens avaient libéré Tirana. Or je m’en étais strictement tenu au texte mot pour mot et il fallait être un peu tordu pour y voir autre chose.
André Druesne était très affecté par ces accusations. J’ai compris que les albanais avaient la tête près du bonnet et qu’ils ne faisaient pas preuve de la même modestie que les camarades chinois.

Sur la réforme en Chine, le capital privé s’est largement développé, mais simultanément la chasse à la corruption et la campagne pour l’étude du marxisme, sa diffusion dans les écoles et les universités se sont amplifiées. Ceci n’apparaît pas dans le Quotidien du Peuple ni Xinhua.
Qiushi en français en parle très peu. La version anglaise en signale quelques articles.
A l’inverse Qiushi en chinois http://www.qstheory.cn/ et le site théorique http://www.ccpph.com.cn/ publient presque tous les jours des articles sur le libéralisme, sur le parlementarisme occidental, sur le marxisme, son actualité et sur son application en Chine, sur les rapports entre privé et public, etc. Mais la traduction automatique est très mauvaise.
Il apparaît aussi qu’il existe une gauche, un centre et une droite dans le PCC. Mon avis est qu’il faut faire confiance aux communistes chinois et juger essentiellement leur comportement à l’étranger.

Dans tous les cas ce sont les conditions propres de notre pays et la théorie ml qui doivent servir de base à notre unité. Nous avons peu de divergences sur les principes. Par contre l’analyse des classes en est aux balbutiements.
S'organiser oui, mais notre unification idéologique devrait atteindre un certain point d'abord.


Edité le 11-06-2016 à 09:53:38 par Xuan


DUROC
L'un des points fondamentaux réalisé par les marxistes-léninistes des années 60, c'est-à dire, en France, la Fédération des cercles marxistes léninistes ( j'ai eu la chance de trouver dans un kiosque le N° 1 de l'HUMANITE NOUVELLE en 1964 ) fut de regrouper les petites forces anti-révisionnistes. Immédiatement, issu d'une famille ouvrière stalinienne, j'ai pris contact avec la FCMLF. et j'ai participé le 31 décembre 1967 au congrès fondateur du PCMLF après (avec d'autres camarades communistes ouvriers de Rx) adhéré au MCF.
La dissolution du PCMLF en 1968, les mesures prises à l'époque pour faire face à cette dissolution ( à examiner...), les adhésions massives de petits bourgeois gauchistes "maoïstes" ( j'ai mis maoïstes entre guillemets, en fait des éléments anarchistes anti
staliniens après 1968, les querelles liées au suivisme par rapport aux partis pères chinois et albanais, etc... l'OPA de fait faite sur la direction du PCMLF par les chefs des courants siscionnistes issus dude l'UJCML ( Cluzot ) et ( ce que j'appellerai l'opportunisme des dirigeants historiques du PCMLF ( cela est discutable ), les unifications (
PCMLF et PCRML ) sur des bases douteuses... et toute la période de liquidation qui a suivi, ont joué un rôle destructeur sur le (ou les)parti(s) marxiste(s) léniniste(s).
Une analyse sérieuse de ces phénomènes est nécessaire pour ne pas commettre à l'avenir les mêmes erreurs.
MAIS, de cette expérience historique, il reste un acquis fondamental: le RASSEMBLEMENT initial des forces marxistes-léninistes pour donner aux ouvriers d'avant garde une perspective politique et organisationnelle. Les formules générales ne font pas avancer le processus de construction du parti. Les communistes marxistes léninistes doivent être ORGANISES DES AUJOURD'HUI ! pour réaliser cet objectif. Il ne se réalisera pas spontanément. Même quand les conditions seront favorables.
Xuan
Entièrement d'accord, c'est ce qu'illustre "du col mao au Rotary".
Il y a des têtes d'affiches connues mais derrière elles tout un courant de pensée.
La publication de "vive le communisme"puis"vive la révolution" sous le titre "ce que nous voulons TOUT!" est emblématique.
Il est certain que le PCMLF et bien d'autres n'ont pas senti ou mesuré le danger qui se profilait derrière la critique légitime de l'URSS et du PCF, et que les premières manifestations de l'anticommunisme déclaré n'ont pas été combattues avec l’énergie nécessaire. Je ne parle pas du pcf qui a fini par se coucher complètement en décembre 97.
La ligne chauvine du IIe congrès du PCMLF est aussi une conséquence de ce manque de discernement.
D'autre part le courant de la "deuxième gauche" issu du PSU notamment, a convergé avec le courant "mao" pour atterrir dans les bras de Mitterrand. Bauby s'est manifesté dans le PCMLF comme son représentant, après un ralliement dont on peut douter de la sincérité.
Mais là encore un manque de discernement probablement.

J'ai adhéré au PCMLF parrainé par Claude Lebrun. Au début des années 70 ceci suivait généralement une activité probatoire dans un comité de défense de l'Humanité Rouge (CDHR) et l'adhésion était individuelle. Il existait aussi une certaine défiance envers les étudiants et intellectuels y compris établis.
Cette pratique de "mise à l'épreuve" datait de la période bolchévique du PCF.
Elle est à l'opposé de la conception du parti "de masse" et à l'adhésion sur simple signature.
Elle est liée aussi à la formation idéologique et théorique dans les écoles du parti.
Cette pratique a été abandonnée depuis longtemps dans le PCF mais il faut reconnaître que le PCMLF ne l'avait pas réhabilitée ou que l'encadrement faisait défaut.
DUROC
Parmi les causes principales de l'éclatement du ( ou des ) Parti marxiste-léniniste, il y a, pour moi, l'invasion d'un courant petit bourgeois révolutionnariste qui, sous l'étendard du "maoîsme" , était fondamentalement anticommuniste.
Xuan
Oui, ce sont deux aspects de cet échec, pas les seuls.
L'établissement du révisionnisme moderne dans le "parti père" a favorisé le développement de plusieurs courants de pensée qui se sont parfois rejoints, de l'anarchisme petit-bourgeois à l'anticommunisme.
On peut observer que d'autres tentatives ultérieures ont échoué aussi, et que nous avons vécu une période de reflux général du mouvement révolutionnaire qui est probablement en train de s'achever.
 
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