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Xuan
Pour VP la Chine est impérialiste et Staline n'est pas une figure historique parmi les dirigeants marxistes-léninistes. Donc il existe des contradictions. Elles ne sont pas plus insurmontables qu'avec d'autres organisations.

Il n'y a pas de "souche" marquetalia, il existe des organisations différentes dont aucune ne peut prétendre constituer le futur parti.
Il est nécessaire d'instaurer un débat et de parvenir à une unification jusqu'à un certain point pour créer les conditions de la constitution de ce parti.

Nous avons lancé l'appel "pour un parti communiste des temps d'orage" en mars 2013, dans ce but.
marquetalia
Vp-Partisan ne se mouille pas avec le Front de Gauche,et est également un détracteur du néo-colonialisme;il faut oublier les"querelles partisanes" à propos de divergences d analyses de conflits,cette organisation marxiste-léniniste n appelle pas à voter Mélenchon;Vp-Partisan peut il devenir la souche du parti communiste marxiste léniniste?
Xuan
Rien ne permet d'affirmer que le PCOF doit être la souche du parti communiste marxiste leniniste . Je te rappelle que :

Dans le numéro 522 de la Forge, le PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France) annonce qu’il rejoint le Front de Gauche.

Voici les arguments :

« Au terme d’une discussion cordiale avec les représentants des six organisations du Front de Gauche, notre parti a intégré ce front. […] La participation au Front de Gauche place notre parti devant de nouvelles tâches, de nouvelles responsabilités et de nouveaux combats. […] La première, c’est de gagner les travailleurs, les masses […] c’est faire en sorte qu’elles s’emparent des mots d’ordre, de la perspective de rupture avec la politique néolibérale et avec le système […]. Les obstacles ne manquent pas. La perte de confiance dans la volonté des forces de la gauche de vraiment vouloir s’engager dans ce combat, « jusqu’au bout », c'est-à-dire, qu’elles continuent le combat après les élections, qu’elles ne cèdent pas sur leurs engagements […]. C’est pourquoi, nous pensons […] que les collectifs du Front de gauche, ou les « assemblées citoyennes » doivent être les instruments de mobilisation, de lutte. […] Ce n’est pas contradictoire non plus avec la campagne pour les présidentielles et les législatives […]. C’est la condition pour que le candidat du Front de Gauche, J.L. Mélenchon, fasse le résultat le plus élevé possible et que, dans la foulée, il y ait des candidats du FdG aux législatives qui soient élus. […] Mais il faut aussi que les forces du FdG convainquent de leur détermination à réaliser les ruptures nécessaires, à « faire payer le capital », à refuser de faire payer la crise aux travailleurs, aux chômeurs, aux masses. »

« Le programme du Front de Gauche – Ce programme est le socle politique sur lequel les forces qui composent ce front sont prêtes à se battre ensemble. Ce socle est forcément le fruit de compromis entre les positions des différentes composantes du front. C’est le propre même d’un « programme partagé ». »

« Notre parti milite depuis plusieurs années pour l’unité politique de la gauche de transformation sociale autour d’axes de rupture avec la politique néolibérale. […] [La crise] pose avec acuité la nécessité de construire une alternative de rupture sur tous les fronts avec cette politique et avec le système qui la sous-tend. […] Le Front de Gauche propose une démarche ouverte et insiste sur la nécessité de gagner les masses à ses propositions politiques. […] Avec la plupart des composantes du Front de Gauche, notre parti a déjà mené des campagnes politiques, notamment celle des régionales. Nous nous retrouvons ensemble sur de multiples fronts de la lutte politique et sociale, dans le cadre de collectifs. […] Notre souhait est que le Front de gauche s’élargisse encore à d’autres forces politiques, sociales, aux associations, aux militants du mouvement syndical, aux organisations qui luttent pour le droit des femmes, aux organisations de la jeunesse… »


Le 3 octobre 2011, sa candidature est acceptée et il devient membre à part entière du Front de gauche. Il soutient à ce titre la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle française de 20127.
Encore un front purement électoral. On se doute que Mélenchon a tout à gagner à récupérer les voix du PCOF en échange de rien.
Un parti "marxiste-léniniste" qui commence par se noyer dans le front de gauche et qui donne ses voix à Mélenchon, ça n'augure rien de bon.

Sur le fond c'est encore le charabia de l'axe de rupture , des "ruptures nécessaires" , de l'alternative de rupture , sans qu'il ne soit jamais question de la révolution prolétarienne et du socialisme.

Le PCOF écrit Le Front de Gauche propose une démarche ouverte et insiste sur la nécessité de gagner les masses à ses propositions politiques. sans le moindre commentaire sur ces propositions, en l'occurrence celle purement réformiste de la 6e constitution.


Edité le 02-11-2015 à 00:44:26 par Xuan


marquetalia
L urcf denonce également la francafrique ainsi que vp.partisan
marquetalia
Le pcof critique avec virulence l impérialisme français,qui doit être le principal ennemi du parti que nous devons construire.il ne fait pas faire éternellement dans le "révolutionnaire romantique"et rêver de l Amérique latine en lisant le "monde diplomatique",il se trouve que le néocolonialisme ne se limite pas aux usa dans sa chasse gardée traditionnelle.


Edité le 28-10-2015 à 11:26:03 par marquetalia


Xuan
marquetalia a écrit :

Le prcf ne condamne pas le néocolonialisme français,contrairement au pcof,qui doit être la souche du parti communiste marxiste leniniste que nous devons créer.


Voilà du nouveau, tu peux expliquer ?
marquetalia
Et pour cela,le pcof doit clarifier ses liens avec le front de gauche.
marquetalia
Le prcf ne condamne pas le néocolonialisme français,contrairement au pcof,qui doit être la souche du parti communiste marxiste leniniste que nous devons créer.
Xuan
Les objectifs proposés par le PRCF ne nient pas la lutte de classe, mais dans l'ordre des priorités c'est la lutte patriotique et anti fasciste qui l'emporte.

A l'inverse nous affirmons que l'impérialisme français est l'ennemi n° 1 et doit constituer notre cible principale.

Il est erroné d'affirmer que le combat anti fasciste est une priorité. Il existe des groupes fascistes, ils influencent une partie des masses. On constate aussi une fascisation rampante de l'Etat, mais la France n'est pas un pays fasciste.
Dans un pays fasciste l'appel du PRCF est diffusé sous le manteau et non sur internet, et il en est de même pour la critique de cet appel.
Par contre il faut s'opposer au FN et à la fascisation. Pour ce faire c'est essentiellement l'Etat bourgeois qu'il faut combattre. Les faits montrent que le FN progresse avant tout parce qu'il n'y a pas de parti communiste ni d'opposition conséquente à la bourgeoisie.

Il est tout aussi erroné d'appeler à une lutte patriotique , y compris en recueillant tous les signes et manifestations de soumission de l'impérialisme français à l'hégémonie US.
Quant à la soumission de la France à l'Europe, ce n'est pas une réalité scientifique.
La supériorité allemande dans l'UE ne signifie pas que la France soit dominée par l'Allemagne. En fait ces deux pays sont en concurrence pour le leadership et leurs rapports n'ont rien de comparable avec ceux entre l'UE et la Grèce.

Par contre il est indispensable de s'opposer aux règles antisociales européennes parce que notre bourgeoisie les a appuyées et s'en sert contre le peuple aujourd'hui.
De même il faut réclamer la sortie de l'OTAN et l'imposer à la classe dirigeante française.

Dans l'actualité immédiate, il est nécessaire de nous opposer sans aucune ambiguïté à l'Etat et à son gouvernement "socialiste", en appelant ouvertement à l'abstention ou encore à un vote rouge.
Xuan
« Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent à l'idée d'une révolution communiste ! Les prolétaires n'y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner. »

Le programme d'action et en même temps programme constitutif du futur parti communiste présenté par le PRCF ne contient pas une seule fois le mot socialisme , mais évoque une "sortie révolutionnaire du capitalisme sur la base d’un programme progressiste" .
Difficile d'imaginer plus timoré : le programme du PRCF ne remet pas en cause l'abandon de la référence au socialisme sous la férule de Robert Hue au 24e congrès du PCF.

Ce programme insiste systématiquement sur la soumission de la bourgeoisie au pouvoir à l’Union Européenne.
Or cette bourgeoisie n'est pas dominée par l'UE mais constitue la fraction la plus atlantiste de tous les impérialismes européens, en sorte que l'Allemagne manifeste davantage d'indépendance envers l'hégémonisme US.
La crise grecque a d'ailleurs parfaitement illustré ces contradictions puisque c'est la France qui a obtenu le maintien de la Grèce dans l'UE, en faisant valoir qu'il s'agissait d'un enjeu stratégique pour l'OTAN.


Il se trouve là une grave illusion sur la volonté et les impératifs de la bourgeoisie monopoliste et de ses divers clans, qu'ils soient européistes ou souverainistes.
Cette illusion nourrit l'hypothèse qu'il serait plus aisé de sortir de l'UE que de passer du capitalisme au socialisme, parce que l'UE serait un maillon faible du capitalisme français.
Mais rien n'est plus faux. Les monopoles français sont aussi attachés à l'UE qu'à leurs profits, parce que ces profits existent dans le cadre de l'UE.
Les clans bourgeois qui préconisent une "sortie de l'UE" font en fait usage de démagogie et ne songent pas à quitter le cadre européen, pas plus que la Ligue du nord italienne et le Cavaliere Berlusconi ne l'ont fait.
Il suffit pour s'en convaincre de se rappeler la petite polémique entre Gattaz et Le Pen, Gattaz-Le Pen : un malentendu.
Ces différents groupes bourgeois peuvent souhaiter une autre orientation internationale de la France mais aucun d'entre eux ne souhaite remettre le pouvoir dans les mains de la classe ouvrière.
De fait la bourgeoisie française n’a pas besoin de l’Europe pour élaborer et appliquer des lois qu’elle inspire directement à Bruxelles et qui sont le fruit des méditations de ses propres Think Tanks, disons cercles de réflexion pour faire plaisir à Gastaud.
A supposer que la France devienne indépendante de l'UE ses lois seraient-elles moins libérales que celles « imposées » par Bruxelles ?

La question de fond éludée par la "sortie révolutionnaire du capitalisme sur la base d’un programme progressiste" , c'est la nature de classe du pouvoir que prétend établir le Le Front Antifasciste, Patriotique et Populaire.
Ce programme reprend sous une autre forme le Programme Commun, instaurant une étape indéterminée entre capitalisme et socialisme.

Le PRCF appelle les communiste à s'unir pour rétablir l'avant-garde en dehors du parti révisionniste, mais il réduit cette unité à un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire. Peut-on construire un nouveau parti communiste à travers un Front ?
Non, ce sont deux choses différentes car le but du Parti Communiste c'est le communisme et non simplement la lutte Antifasciste, Patriotique et Populaire .
Du reste ce Front s'adresse aux "patriotes républicains " et non aux communistes.
 
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