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 La lutte de classe en Chine

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Xuan
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   Posté le 20-03-2012 à 14:15:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Il faut utiliser la table des matières : j'ai mis des liens pour chaque tête de chapitre.

Par exemple 3. Développer les services sociaux et d'un développement équilibré économique et social

Les situations ne sont pas comparables et on voit que beaucoup de chemin reste à faire mais l'évolution de la protection sociale y suit un chemin exactement opposé à celui de notre pays.

Pour ce qui concerne la peine de mort des aménagements ont été apportés pour en limiter le nombre mais elle existe toujours et il n'y a pas de courant d'opinion important pour s'y opposer.

Quant au contrôle des naissances, depuis Mao Tsé toung la loi est un enfant par couple pour empêcher l’explosion démographique.
A la campagne si le couple a une fille il peut avoir un second enfant.
Si le mari est étranger la loi ne s’applique pas.
Pour les ethnies minoritaires la loi est assouplie aussi.
En 2008 84,6% des femmes en âge d'avoir des enfants en Chine utilisaient des mesures contraceptives. La pilule est en vente libre comme la pilule du lendemain et les préservatifs.
Mais le manque d’information dans les campagnes fait que l’avortement remplace parfois la contraception.

La propriété existe sous diverses formes : d'Etat, collective, privée et mixte.
La propriété d'Etat est dominante. Il en est question comme des réformes en cours dans le document.

Dans ses relations d'Etat à Etat, la Chine reconnaît tous les pays qui admettent le principe d'une seule Chine.
Par conséquent "le gouvernement de la République populaire de Chine refuse de reconnaitre le Vatican et pose deux conditions préalables à l'établissement de relations diplomatiques. Le Saint-Siège devrait d'abord rompre avec le gouvernement dissident de la République de Chine à Taïwan. Il devrait ensuite renoncer à toute ingérence dans les affaires intérieures chinoises. Ce dernier point met en cause la nomination des évêques en Chine." [Wikipedia]

J'ai trouvé un lien sur le sujet : http://www.bbc.co.uk/blogs/thereporters/jamesreynolds/2008/05/chinavatican_relations.html

Ceci ne répond pas à toutes tes questions et on n'est pas tenu de souhaiter les mêmes orientations pour notre pays, mais elles concernent la Chine et elles appartiennent au peuple et aux communistes chinois.
Je ne glane pas ces infos sur la Chine pour y chercher un modèle. Notre pays n'a pas la même histoire ni les mêmes contradictions à résoudre.
Mais la Chine est en passe de devenir une puissance de rang mondial et pour savoir si c'est "du lard ou du cochon" comme on dit, on n'a pas d'autre choix que de fouiller sa presse ou les témoignages qu'on peut trouver.

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Finimore
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Finimore
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   Posté le 24-03-2012 à 07:24:43   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lu sur blog du Monde Diplomatique :

Dans le chaudron politique chinois
par Martine Bulard

Une croissance qui s'essouffle, des mouvements sociaux qui prolifèrent, un parti qui se divise au grand jour... Commencé sous le signe de la stabilité, le règne du président Hu Jintao et du premier ministre Wen Jiabao, qui quitteront leurs fonctions en octobre prochain, lors du XVIIIe congrès du Parti communiste chinois (PCC) , risque de se terminer dans l'agitation, pas forcément contrôlée. Toutes proportions gardées, il faut remonter à 1989, à la veille des événements de la place Tiananmen, pour trouver un tel cocktail, même si les questions du pouvoir d'achat étaient alors plus fortes et les exigences d'ouverture politique plus prégnantes. En tout cas, on comprend l'étrange atmosphère qui régnait lors de la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale (APN), réunie du 5 au 14 mars - la dernière séance pour MM. Hu et Wen.

Certes, l'APN est restée assez éloignée du vent de fronde, à la différence d'une précédente réunion, en mars 2009. A l'époque, les dirigeants craignaient un effondrement économique dans la foulée de la crise occidentale. La vaste assemblée s'était même fait l'écho des protestations : « Nous devrions réparer la maison avant qu'il ne pleuve », avait lancé M. Li Yuquan, maire de Dongguan, dans la province exportatrice du Guangdong . Rien de tel en 2012.

Signe des temps, c'est plutôt l'étalage de richesses des députés qui a retenu l'attention. Nombre d'internautes chinois ont comparé la session à « un défilé de mode d'une grande maison de haute couture, vu le nombre de costumes griffés et de sacs à main de marque qui s'y exhibent », rapporte l'Agence France-Presse (5 mars), quelques questions des bloggeurs en plus : « Est-ce que ces délégués représentent vraiment le peuple, notre pays est-il vraiment devenu si riche ? » ; ou encore « Qui donc défendra les droits et allocations des pauvres ? »

Ceux des grandes fortunes, eux, semblent avoir quelques avocats dans la place. Comme le souligne le magazine américain Business Week (5 mars), « la richesse des soixante-dix membres les plus prospères du Parlement chinois [sur 2 985 délégués] a augmenté davantage que la somme des patrimoines des cinq cent trente-cinq membres du Congrès, du président, de son cabinet et de l'ensemble de la Cour suprême des Etats-Unis. (...) Les ressources cumulées de ces députés chinois se sont élevées à 90 milliards de dollars en 2011 ». Il est vrai que ces derniers n'ont quasiment aucun pouvoir (contrairement aux élus du Congrès américain) et qu'ils peuvent tomber en disgrâce du jour au lendemain ; il est non moins vrai qu'une partie de ces grandes fortunes ont leurs petites et grandes entrées dans le cénacle pékinois et pèsent sur les décisions des dirigeants (...)

Lire la suite de cet article de Martine Bulard :
http://blog.mondediplo.net/2012-03-22-Dans-le-chaudron-politique-chinois

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Xuan
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   Posté le 30-03-2012 à 00:17:42   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un article du Quotidien du Peuple paru le 25.03.2012 fait un examen critique de la situation économique en Chine :

Regards sur le futur ralentissement économique de la Chine


La décision prise par le Gouvernement chinois de ralentir la croissance économique a suscité l'inquiétude dans le monde entier. On pourrait dire que quand la Chine s'enrhume, le monde éternue... La clé est de trouver dans quelle mesure le ralentissement aura une incidence sur la Chine et le reste du monde.

La Chine, à tous points de vue, est un pays unique. Ses trente années de réforme économique ont créé un nouveau modèle de croissance, quand bien même il peut ne pas être applicable à tous les autres pays en développement.

Après une période d'examen pragmatique de la croissance du pays, les dirigeants chinois ont décidé de réévaluer son modèle de croissance et de se concentrer davantage sur l'amélioration du niveau de vie de leurs citoyens. En effet, du Gouvernement Central chinois au grand public, chacun a compris depuis longtemps que le système économique actuel de la Chine n'est ni durable, ni sain. Certains chercheurs soutiennent que la Chine va détrôner les États-Unis comme superpuissance mondiale, mais les Chinois sont la plupart d'entre eux plutôt raisonnables quant aux perspectives de leur pays.

Le « Made in China » a été pendant des années le slogan du moteur de la croissance économique de la Chine – une main d'œuvre bon marché et un environnement sacrifié. Mais aujourd'hui, l'ère de la main-d'œuvre à faible coût tire à sa fin. Les patrons des usines du « Made in China » souffrent de pénurie de main d'œuvre depuis 2008, et les organisations de défense de l'environnement redoublent d'efforts pour contrôler les polluants dans l'eau et sur la terre. De ce point de vue, le ralentissement de l'économie chinoise est un bon signe. Cependant, on peut que se permettre de douter que le ralentissement économique permette de restaurer un environnement déjà dévasté. En outre, dans quelle mesure le Gouvernement chinois peut-il traiter de manière efficace ces problèmes, tant aux niveaux local que provincial ?

A l'extérieur, parce que la Chine perd ses avantages en matière de main d'œuvre à bon marché, les exportations chinoises sont confrontées à des difficultés extrêmes face à un rétrécissement de leurs marchés à l'étranger. A l'intérieur, les exportateurs traversent un moment difficile dans leur recherche d'un appui financier de la part des banques d'État. Les derniers rapports économiques montrent que les exportations chinoises ont diminué de façon spectaculaire au cours des deux premiers mois de l'année, ce qui a eu pour conséquence le premier déficit commercial de la Chine en une décennie. Sa balance commerciale pourrait même bien connaître une glissade supplémentaire pour le reste de cette année. Après s'être longtemps appuyée sur ses exportations, la Chine est plus sensible que jamais à la demande extérieure, en particulier la reprise économique aux États-Unis et dans l'UE.

Pendant de nombreuses années, la Chine a été riche de capitaux et d'investissements suffisants. Avec des réserves en devises de 3 200 milliards de Dollars US, on pouvait croire que le Gouvernement chinois pourrait investir généreusement dans quasiment tous les projets qu'il souhaite et cela dans le cadre de tout plan de relance prévisible. Malheureusement, la richesse apparente de la Chine est superficielle, et elle risque de pâtir d'une mauvaise gestion de ses actifs.

Prenons les chemins de fer, par exemple. Pour stimuler l'économie, le Gouvernement chinois a investi des centaines de milliards de Yuans dans les trains à grande vitesse. Toutefois, les opérateurs financiers ont surestimé les capacités de dépense des consommateurs chinois lors du processus de tarification des billets, et le volume de voyageurs enregistré dans les trains à grande vitesse a été bien en deçà de leur capacité.

Par rapport à d'autres pays, le Gouvernement chinois a reçu un pouvoir d'achat quasi-illimité, mais les contribuables n'ont guère leur mot à dire sur la façon dont le Gouvernement dépense leur argent provenant des impôts. Néanmoins, en ce qui concerne le rôle du Gouvernement dans l'économie, la capacité énorme d'investissement du Gouvernement a été perçue comme le cheval de bataille de la stratégie de relance de l'économie chinoise.

Il est temps que les choses changent. La Chine a besoin de faire passer son économie d'une économie caractérisée par les investissements du Gouvernement à une économie centrée sur la consommation intérieure. Avec un peu de chance, une croissance économique inférieure mais ciblée permettra aux gouvernements locaux de travailler plus efficacement au soutien du bien-être social, comme l'aide aux familles et aux personnes à faibles revenus.

Promouvoir la croissance dans les régions rurales est une autre clé de la poursuite du succès de la Chine. La Chine a une longue histoire de préjugés à l'encontre de la vie rurale et les agriculteurs. Avec l'urbanisation, qui fait partie de sa stratégie de développement, la Chine est de plus en plus urbaine et de moins en moins agricole. L'agriculture chinoise a été laissée un peu à l'abandon dans les efforts de mondialisation de l'économie de la Chine, et le prix de cet oubli pourrait être beaucoup plus élevé que le Gouvernement ne l'a anticipé. Les approvisionnements en maïs et en soja de la Chine s'appuient largement sur des importations en provenance des États-Unis, et il est difficile d'imaginer comment un pays qui a une population énorme puisse survivre avec une dépendance aussi élevée envers des denrées alimentaires et des céréales importées.

En outre, les partenaires commerciaux clés de la Chine n'apprécient guère la puissance croissante de la Chine. Il y a quelques jours, le Président américain Barack Obama a promis de s'opposer avec résolution à la Chine au sujet des « produits de terres rares ». A ce moment précis, à quelques mois des élections présidentielles, d'autres politiciens américains seraient également plus qu'heureux de tomber à bras raccourcis sur la Chine sur toutes les questions qui touchent aux intérêts des électeurs américains. Mais qu'on se le dise, il y aura pas de gagnants dans une guerre commerciale bilatérale. Si la croissance de la Chine ralentit, les Etats-Unis en souffriront plus que ses politiciens ne peuvent s'y attendre.

La Chine traverse des moments difficiles. Les signaux de ralentissement sont autant de défis qu'il faudra relever, tant pour la Chine que pour le reste du monde.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

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marquetalia
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   Posté le 23-04-2012 à 13:12:56   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

en 2016,la chine aura officiellement le statut d "économie de marche";donc elle ne sera plus socialiste?

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Xuan
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   Posté le 26-04-2012 à 23:31:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

L’expression « économie de marché » recouvre des significations assez diverses, la plus généralement admise est que la loi de l’offre et de la demande s’applique librement.
Or cette loi n’est pas réservée au système capitaliste, c’est une loi générale de l’échange commercial.
Mais les idéologues bourgeois interprètent cela comme un capitalisme libre et sans entraves.

Cette étiquette permet d’accéder au commerce international dominé par les pays impérialistes.
De fait la chine pratique un contrôle macro économique sur cette « économie de marché », de sorte que le statut d’« économie de marché » lui est toujours refusé par certains pays occidentaux.
La date qui est avancée est parfaitement fantaisiste, le statut d’économie de marché est déjà attribué par plusieurs pays à la Chine et se généralisation est avant tout un rapport de force économique.

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Finimore
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Finimore
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   Posté le 01-05-2012 à 17:26:00   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lu sur le site http://www.michelcollon.info/L-affaire-Bo-Xilai-et-le.html

L’affaire Bo Xilai et le libéralisme au sein du Parti communiste chinois
Peter Franssen le 26 avril 2012

En Chine, les esprits ne sont pas encore apaisés. Plus d’un mois après la suspension du dirigeant Bo Xilai de toutes ses fonctions, le public chinois continue à suivre avec stupeur l’évolution de l’affaire, dont les éléments clés sont : abus de pouvoir, corruption, homicide et espionnage. Le dossier Bo Xilai montre qu’il y a quelque chose de fondamentalement faussé dans l’idéologie, la discipline et le contrôle au sein du parti communiste chinois.

L’affaire a démarré le 6 février, lorsque Wang Lijun a demandé l’asile au consulat américain de la ville de Chengdu. Wang Lijun était le chef de la police de la municipalité de Chongqing, qui compte aujourd’hui plus de 32 millions d’habitants. Le chef du Parti communiste, dans cette ville, était Bo Xilai, étoile montante du firmament politique chinois, membre du Bureau politique à la tête du Parti communiste chinois (PCC) et personnage le plus en vue de la section la plus à gauche du PCC.

Pour décider les Américains à lui accorder l’asile, Wang Lijun leur fournit des informations confidentielles à propos de Chongqing et de la cuisine interne du Parti communiste. Mais les Américains lui refusaient l’asile, sans doute parce qu’ils étaient persuadés que, de la sorte, ils allaient infliger plus de dommages au PCC et à la Chine. Quand Wang quitta le bâtiment, les services de sécurité de la capitale l’appréhendèrent et le transférèrent à Beijing. Bo Xilai prit ses distances vis-à-vis de Wang et déclara qu’il avait commis une erreur, à son sujet.

À Beijing, Wang raconta aux autorités qu’il était allé chez les Américains parce qu’il craignait pour sa vie. Le 18 janvier, il s’était rendu auprès de Bo Xilai avec des preuves que la femme de ce dernier, Gu Kailai, était impliquée dans la mort du Britannique Neil Heywood. En première instance, Bo Xilai aurait dit à Wang qu’il pouvait poursuivre l’enquête criminelle lancée contre sa femme. Mais, plus tard, il allait revenir sur sa décision. Le 2 février, Bo Xilai limogeait le chef de la police et le mutait au poste de maire adjoint responsable de l’enseignement, de la culture et de la science.



Gu Kailai, Bo Xilai et leur fils Bo Guagua

L’épouse, Gu Kailai, est une avocate qui, ces dernières années, ne s’est plus occupée de son bureau d’avocats, mais de toutes sortes de tractations commerciales. L’un de ses partenaires en affaires n’était autre que le Britannique Neil Heywood. Il fut retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à Chongqing, le 15 novembre dernier. Mon enquête, déclara Wang Lijun aux autorités de Beijing, indiquait que Heywood avait été empoisonné au cyanure et que Gu Kailai était impliquée de très près dans ce meurtre.

Le mobile du crime aurait été un différend entre Gu et Heywood à propos de tractations économiques financières. La Commission centrale d’inspection du PCC entama dès lors une enquête sur la corruption, en s’intéressant de près à Gu Kailai, Bo Xilai et leur entourage direct. Au cours du mois de mars, Bo Xilai fut d’abord suspendu de ses fonctions de secrétaire du parti à Chongqing et de membre du Bureau politique. Plus tard, il fut également exclu du Comité central du PCC. Sa femme fut incarcérée sur l’accusation du meurtre de Neil Heywood. Les instances du parti accusent Bo Xilai d’abus de pouvoir et d’infractions graves à la discipline du parti. Leur enquête et celle de la justice ne sont pas encore terminées.


Corruption


L’affaire est particulièrement pénible pour le PCC et elle fait beaucoup de tort à la réputation du parti, tant en Chine qu’à l’étranger. Elle dévoile des faiblesses dans l’organisation et la force idéologique du parti et ce, à un moment où les contradictions dans le monde et en Chine même ne cessent de croître et où la Chine devrait disposer d’un parti communiste discipliné et inébranlable afin de pouvoir affronter ces contradictions. Les dirigeants du parti et du gouvernement Hu Jintao, Wen Jiabao et Xi Jinping ont lancé un appel à renforcer la lutte contre la corruption et pour la morale communiste. Toutefois, c’est le genre d’appel que nous avons déjà entendu à de multiples reprises ces trente dernières années et, comme le prouve l’affaire Bo Xilai, ces appels n’ont pas eu de résultat vraiment probant.

Dans les années 1990, Chen Xitong, chef du parti pour la capitale Beijing, a dû abandonner ses fonctions pour corruption.

En 2005, Chen Liangyu, dirigeant du parti à Shanghai, la deuxième ville du pays, s’est retrouvé en prison, lui aussi pour corruption.

Chaque année, pour ces motifs de corruption, on organise des enquêtes contre au moins 20.000 fonctionnaires.

En 2011, la Banque nationale de Chine publiait un rapport dans lequel il est dit qu’entre le milieu des années 1990 et 2008, des fonctionnaires du parti et du gouvernement ont détourné vers l’étranger quelque 800 milliards de yuan (environ 90 milliards d’euros). Des hommes politiques haut placés se servent de leur conjointe, de leurs frères et sœurs, neveux et nièces pour écouler vers l’étranger l’argent de la corruption. L’an dernier, on apprenait que l’ingénieur en chef du ministère des Chemins de fer avait transféré de la sorte quelque 2,3 milliards d’euros vers les États-Unis et la Suisse.

Apparemment, le couple Bo Xilai et Gu Kailai souffre de la même maladie. Bo a entamé son ascension politique en 1992. À l’époque, il était devenu maire de Dalian, dans la province septentrionale de Liaoning. Il allait rester en poste pendant dix ans pour ensuite devenir gouverneur de cette même province de Liaoning. Durant cette période, le couple allait nouer des liens d’amitié avec trois étrangers : le Britannique Neil Heywood, l’architecte français Patrick Henri Devillers et l’homme d’affaires sino-américain Larry Cheng. Avec ou par le biais de ces trois hommes, Gu Kailai allait conclure toutes sortes de transactions commerciales. Entre 2000 et 2003, Patrick Henri Devillers et Horus Kai avaient habité à la même adresse dans la cité balnéaire britannique de Bournemouth, à l’époque où ils se trouvaient en Grande-Bretagne pour affaires. Horus Kai était le nom souvent utilisé par Gu Kailai lors de transactions commerciales à l’étranger.

Le couple s’était également lié d’amitié avec deux hommes d’affaires de Dalian : Xu Ming et Wang Jianlin. Xu est un milliardaire qui dirige le conglomérat Shide Group. De son côté, Wang Jianlin est président de la société immobilière Dalian Wanda Group. Xu Ming a été arrêté le 15 mars pour « crimes économiques ».


Espion


En 2005, lorsque Bo Xilai fut promu ministre du Commerce, le couple alla s’installer à Beijing. Le Britannique Neil Heywood y emménagea aussi. Il occupa une villa dans un quartier chic de la capitale.



L’espion britannique Neil Heywood. Ami durant vingt ans du couple Bo Xilai et Gu Kailai.

La relation d’amitié entre le couple Bo et Gu et Heywood a duré vingt ans. Durant tout ce temps, Heywood travailla pour le service de renseignement britannique Secret Intelligence Service, mieux connu sous l’appellation de MI6. D’abord directement pour le MI6 puis, lorsque la firme Hakluyt & Company fut fondée à la fin des années 1990, par le biais de cette firme. Hakluyt est un service d’espionnage privé mis sur pied à l’initiative du MI6 et avec des officiers de MI6. Au Bureau des conseillers de la maison mère de Hakluyt siègent l’ancien patron de l’Otan, Javier Solana, l’ancien chef d’état-major de l’armée britannique, Lord Linge, l’ancien président de Shell, Peter Holmes, et Frank G. Wisner, l’ancien ambassadeur des États-Unis et grand ami de l’ancien dictateur égyptien Hosni Moubarak. Hakluyt n’est pas du petit fretin, mais du très gros gibier. Via le couple Bo et Gu, l’espion Heywood était très profondément infiltré au sein du PCC. Gu est la marraine de l’un des enfants de Heywood. À son tour, Heywood avait fait en sorte que Bo Guagua, le fils de Bo et de Gu, pût s’inscrire au prestigieux Balliol College de l’université d’Oxford.

Il est particulièrement atterrant que les services internes de sécurité du parti et le contre-espionnage de la République populaire aient laissé faire pendant vingt ans. Cela suggère un incompétence totale ou un laxisme très profond.

En octobre 2011, lors de la session annuelle du Comité central, le secrétaire général Hu Jintao tenait un discours dans lequel il mettait en garde contre « les tentatives acharnées de l’Occident en vue d’infiltrer la Chine et notre parti ». Mais quelqu’un du contre-espionnage prête-t-il vraiment l’oreille, lorsqu’on tient de tels propos ?


Offensive néolibérale


Les hautes instances chinoises ne semblent pas vraiment se rendre compte de la façon dont le libéralisme, le laisser-faire et le laisser-aller sont attisés au sein du parti par le néolibéralisme qui, à partir de l’économie privée et de certains milieux académiques et politiques, connaît un succès sans cesse croissant. Le néolibéralisme entend propager une idéologie affirmant que le parti n’est plus en état de poursuivre la réalisation du miracle socioéconomique de ces trente dernières années. L’affaire Bo semble donner raison aux néolibéraux. Là où l’affaire Bo et l’idéologie des néolibéraux se rejoignent, l’autorité du parti s’effondre. Et, malgré cela, les néolibéraux peuvent poursuivre leur action en toute impunité et continuer de faire feu à balles réelles sur le socialisme.

En février était publié un rapport de 470 pages de la Banque mondiale : « La Chine en 2030 – La mise sur pied d’une société moderne, harmonieuse, créative et à hauts revenus ». En voici quelques extraits :

« Le gouvernement doit limiter son rôle dans le marché, dans l’octroi des moyens ainsi que dans la production et la distribution. Il doit se concentrer sur le financement des services publics, la protection de l’environnement et la mise en place d’un environnement propice au développement du secteur privé. »
« La Chine doit adapter sa stratégie de développement, maintenant qu’elle entre dans une nouvelle phase de croissance économique. L’adaptation concerne en premier lieu une modification du rôle vis-à-vis du marché, du secteur privé et de la société dans son ensemble. Le gouvernement doit se retirer de la production, de la distribution et de l’attribution des matières premières et de la main-d’œuvre. Il doit se concentrer sur la création d’un cadre permettant aux autres de prendre les décisions dans le développement économique. »
« Au cours des deux prochaines décennies, la Chine sera confrontée à de nombreux défis. Le principal d’entre eux est la transformation du rôle des autorités : de participant actif à la vie économique vers un cadre institutionnel qui soit au service du marché concurrentiel. »

Le lecteur l’aura remarqué : c’est un plaidoyer pour le capitalisme libre tel que nous le connaissons en Occident, sous lequel les autorités sont les valets du secteur privé tout en tenant la population à la cravache. Le rapport est un long plaidoyer néolibéral. Il dit que la Chine n’aura d’avenir que si elle laisse tomber son modèle actuel pour adopter celui du libre marché. Aujourd’hui que la Chine évolue rapidement d’une société de production de masse de marchandises de faible valeur technologique vers une société innovatrice dans laquelle le secteur des services joue un rôle plus important, « l’intervention de l’État dans l’économie peut entraver la croissance. C’est pourquoi la politique doit être orientée du côté d’un rôle plus important du secteur privé. On doit partir du principe que le marché est suffisamment adulte pour répartir les moyens disponibles de façon efficace et que les firmes privées sont suffisamment fortes et innovatrices pour concourir sur le plan international dans des secteurs technologiquement avancés ».

Ici, nous devons toutefois marquer un temps d’arrêt. Notamment, sur la description « marché adulte ». L’homme qui a influencé le plus ce rapport est Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale. Avant d’être nommé président en 2007, il a été vice-ministre des Affaires étrangères sous Bush père. Mais il a également été directeur général de Goldman Sachs – la banque américaine qui compte encore d'autres anciens serviteurs à des postes politiques aux États-Unis et au sein de l’Union européenne. Zoellick est également un ancien vice-président de Fannie Mae, l’assureur des hypothèques aux États-Unis. Goldman Sachs et Fannie Mae sont deux acteurs importants du « marché adulte » et, en tant que tels, deux détonateurs importants de la crise financière de 2008 qui a abouti à la misère financière et économique qui, aujourd’hui, pousse des gens au suicide en Grèce et qui, selon un rapport récent du journal Le Monde, provoque en Italie une augmentation rapide du travail des enfants. Si Zoellick, rejeton des principaux milieux de profiteurs financiers des États-Unis, donne des conseils économiques et financiers aux décideurs politiques chinois, une certaine prudence est de mise.

Zoellick sort également de l’écurie du PNAC. C’est l’abréviation de Project for a New American Century (Projet pour un nouveau siècle américain), une société fondée en 1991, qui a œuvré en faveur de l’hégémonie des États-Unis dans le monde et qui a donné forme à la politique belliciste de Bush père et fils. Voilà donc l’homme qui se trouve derrière le rapport de la Banque mondiale sur la Chine. Un bourgeois ultralibéral et agressif prêt à asséner le coup du lapin au socialisme chinois et le plus tôt serait même le mieux, à ses yeux, du moins. Et pourtant… Et pourtant, ce rapport de la Banque mondiale a été corédigé également par le Development Research Center (DRC) of the State Council, le Centre de développement et de recherche du Conseil d’État, une commission d’experts du gouvernemen chinois. Pardon ?, allez-vous demander.

Qu’en dix années de fonctionnement en Chine, la Banque mondiale ait réalisé de bonnes choses, personne ne le niera. La Banque est à la base de la plantation d’un plateau de Loess désertique aussi vaste que la France. Elle a fourni d’excellents services dans l’éradication de la tuberculose, dans le financement de petites écoles rurales, dans des projets environnementaux. Mais c’est une tout autre affaire lorsqu’une commission d’experts du gouvernement rallie un plaidoyer capitaliste qui ne serait pas déplacé dans un manuel de Friedrich von Hayek. C’est une tout autre affaire aussi lorsque des cadres supérieurs de l’administration gouvernementale signent à deux mains pour l’idéologie néolibérale de la Banque mondiale. En automne dernier, Jin Liqun, cadre du DRC et ancien vice-ministre des Finances, se couvrait à jamais de ridicule en déclarant, lors d’une interview pour la chaîne Al-Jazeera, que la crise financière et économique en Europe occidentale était due à la paresse de la population laborieuse. L’année précédente, il avait expliqué dans une vidéo publicitaire de la Banque mondiale que « les réalisations chinoises n’auraient jamais été possibles sans la Banque mondiale », escamotant ainsi le fait que l’architecte du succès socioéconomique chinois n’était pas la Banque mondiale, mais bien le Parti communiste. Le secrétaire général du DRC, Lu Mai, dit lui aussi : « La Banque mondiale va aider la Chine à devenir une économie de marché qui transformera complètement la Chine. » Lu Mai semble ne pas très bien se rendre compte que la Chine a une économie socialiste de marché et que c’est autre chose qu’une « économie de marché à part entière » (sous-entendez : libre). Dans une économie de libre marché, l’économie et l’État son soumis aux intérêts de plus grosses entreprises privées et l’ensemble de la population doit vivre et travailler pour ce qui est nécessaire afin que les grandes entreprises privées puissent remporter la bataille de la concurrence. Dans l’économie socialiste de marché, l’État et les grandes entreprises d’État dirigent les diverses formes de propriété de l’économie (propriété étatique, collective, individuelle, privée, étrangère) et les autorités stimulent le développement de l’économie privée dans le cadre des objectifs économiques et sociaux établis par les autorités dans des plans à court terme et à long terme. Dans l’économie du libre marché, les crises sont inévitables car chaque capitaliste comprime les salaires de ses travailleurs, ce qui fait que la population finit par disposer d’un revenu insuffisant pour pouvoir acheter les produits qu’elle a fabriqués. D’où le fait que, sous le capitalisme, le taux de croissance a été ramené ces dernières années à environ zéro, alors qu’en Chine, il se situe toujours aujourd’hui entre 8 et 10 pour cent. Il est toutefois pénible de voir à quel point, dans de nombreux milieux intellectuels chinois, une analyse du système fait défaut, tant en ce qui concerne leur propre système que celui du capitalisme en Occident. Cela aboutit à des discours néolibéraux à la Jin Liqun sur la paresse des travailleurs occidentaux.

Les conceptions néolibérales constituent un courant minoritaire. Elles ont toujours existé et ce, depuis le début des années 1980, dans les milieux supérieurs de l’appareil du parti et du gouvernement. Lors de chaque événement crucial, elles reviennent à la surface et essaient de gagner du terrain. Un événement de cette importance est le 18e Congrès du parti, organisé en automne. Aujourd’hui, dans les provinces et les régions autonomes, des congrès locaux du parti se tiennent au cours desquels sont désignés les délégués qu’on enverra au congrès national. Les néolibéraux entendent bien peser sur ce processus. Sur le plan économique, ils ont deux cibles : le rôle de l’État dans l’économie et l’existence même des grandes entreprises d’État.


Avocats du capitalisme


Dans la période de parution du rapport de la Banque mondiale, « La Chine en 2030 », a eu lieu à Davos (Suisse) la grand-messe annuelle du Forum économique mondial, une rencontre élitiste de quelque deux mille personnages éminents des multinationales, des banques et des partis politiques. Cette année, on avait également invité un groupe de Chinois. Lors du déjeuner du 27 janvier, ils avaient organisé une rencontre avec la presse. Le Wall Street Journal (évidemment, qui d’autre ?) rapportait : « Ils ont déclaré d’un ton sévère que les réformes en direction d’un libre marché ont été bloquées et que la part de l’État dans l’économie ne cesse de croître. (…) Une porte-parole bien connue des milieux favorables aux réformes, Hu Shili, a qualifié le fait que ces réformes restaient à la traîne de plus grand danger pour l’économie chinoise. Le professeur Zhang Weiying, de l’Université de Beijing, lui a emboîté le pas en disant : ‘Nous avons besoin d’hommes politiques favorables aux réformes et d’entrepreneurs privés.’ (...) John Zhao, le patron du fonds chinois d’investissements privés, Hony Capital, a expliqué qu’il restait très confiant et espérait que les dirigeants chinois allaient reprendre à nouveau le fil des réformes. La question est de savoir s’ils en auront le courage, a-t-il ajouté. »

Le 25 mars, dans la ville de Guangzhou (sud-est), se tenait le forum annuel de Lingnan. Il s’agit d’une réunion d’économistes organisée par l’université Sun Yat-Sen et le journal Caixin, porte-parole des entrepreneurs privés. Wu Jinglian y avait pris la parole. Wu est un vieillard qui, dans les années 1990, fut le conseiller économique du Premier ministre Zhu Rongji. Il est aujourd’hui conseiller du DRC du Conseil d’État, le même centre qui avait cosigné le rapport de la Banque mondiale. Ces dernières années, Wu Jinglian est devenu un avocat enthousiaste du capitalisme. À Guangzhou, il y est allé d’un plaidoyer pour la mise en retrait de l’État dans l’économie. À ce forum était également présent Xu Xiaonian. Un mois plus tôt, celui-ci avait également pris la parole à Davos. Xu est professeur à la China Europe International Business School de Shanghai. Sa chaire lui est payée par la banque espagnole de Santander. Auparavant, Xu Xiaonian avait travaillé comme économiste en chef de la banque d’affaires américaines Merrill Lynch. À Guangzhou, il déclara : « La chose la plus importante que l’État puisse faire, c’est s’occuper moins de l’économie. »

Trois jours plus tard, le journal Caixin publiait un éditorial non signé disant que, au cas où les grandes entreprises de l’État devaient être proposées à la vente au secteur privé et aux investisseurs étrangers, elles valaient 30.000 milliards de yuan. « Actuellement, cette richesse est aux mains de 200 chefs d’entreprises d’État. (…) Les entreprises d’État ne sont pas leur propriété privée. Les entreprises d’État appartiennent au peuple. La réforme des entreprises d’État doit faire l’objet d’une discussion ouverte et ne peut être rejetée pour des considérations idéologiques. »


Réforme politique


Naturellement, lors du 18e Congrès du parti, la privatisation des entreprises d’État n’aura pas l’ombre d’une chance. Pour des considérations idéologiques. Et parce que, sans les entreprises d’État, le socialisme chinois est menacé de mort. Au sein des cercles dirigeants du parti et du gouvernement, il y a bel et bien une analyse de système fouillée, tant du capitalisme contemporain que du socialisme à caractéristiques chinoises. Cette analyse se traduit selon cette ligne, telle qu’elle est publiée dans Qiushi, le journal théorique du parti : « Les néolibéraux ont placé la main invisible d’Adam Smith à une place si élevée qu’ils croient que cette main peut résoudre tous les problèmes économiques. Ils pensent que l’État n’a aucun rôle économique à jouer. Sauf qu’il doit créer le meilleur environnement possible afin que cette main invisible puisse œuvrer. La crise financière en Occident prouve néanmoins qu’ils ont tort. Il est très important que nous n’abondions pas dans le sens de cette conviction lorsque nous parlons des fonctions du marché. » C’est pourquoi, peut-on lire dans un autre article, « nous avons voté en 2008 la loi sur les entreprises d’État, loi dans laquelle il est stipulé que ces entreprises jouent le rôle le plus prépondérant dans notre économie nationale ».

Le problème, c’est que ces analyses et positions ne se répandent vers le bas qu’au goutte-à-goutte et que, juste en dessous du niveau politique le plus élevé, des positions antimarxistes gagnent déjà en impact sans se heurter à une forte opposition. La direction du parti parle avec de plus en plus d’insistance de réformes politiques, à propos de ce qui suit : Il doit y avoir une plus grande implication des sous-niveaux dans l’élaboration de la politique, de sorte que les éléments de l’analyse marxiste complexe se développent vers le haut et le bas et que le contenu de ce que le parti appelle « modèle scientifique de développement » pénètre jusqu’au fond. Si cela ne se fait pas, on obtiendra, dans l’environnement où se trouve aujourd’hui la Chine, un processus spontané d’embourgeoisement sur le plan des idées et des conceptions politiques et le courant néolibéral gagnera en permanence en force. Et cela, l’Occident va l’encourager en engageant de nombreux effectifs et moyens.

sources http://infochina.be/fr/content/l%E2%80%99affaire-bo-xilai-et-le-lib%C3%A9ralisme-au-sein-du-parti-communiste-chinois

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gorki
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   Posté le 02-05-2012 à 10:14:55   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Peter Franssen a écrit :

Lu Mai semble ne pas très bien se rendre compte que la Chine a une économie socialiste de marché et que c’est autre chose qu’une « économie de marché à part entière » (sous-entendez : libre). Dans une économie de libre marché, l’économie et l’État son soumis aux intérêts de plus grosses entreprises privées et l’ensemble de la population doit vivre et travailler pour ce qui est nécessaire afin que les grandes entreprises privées puissent remporter la bataille de la concurrence. Dans l’économie socialiste de marché, l’État et les grandes entreprises d’État dirigent les diverses formes de propriété de l’économie (propriété étatique, collective, individuelle, privée, étrangère) et les autorités stimulent le développement de l’économie privée dans le cadre des objectifs économiques et sociaux établis par les autorités dans des plans à court terme et à long terme.
.

Il n’a pas fini de bien faire rire, (si ils viennent à le lire) dans les chaumières ouvrières et paysannes en chine, cet économiste spécialiste de la chine.

Certainement qu’il lui a échappé que ces systèmes économiques que lui il voit en différence sont les deux faces d’une même médaille, d’un même mode, celui de l’exploitation de l’homme par l’homme au profit de minorités de nantis plus ou moins visibles selon le degrés de socialisation de ces systèmes et en raison de l’épaisseur de « far démocratique » dont se poudre toujours la face hideuse du capitalisme impérialiste.

Dans tout les cas faudra que cet économiste apparemment défenseur du système d’économie socialiste de marché * nous explique comment... "un ingénieur en chef du ministère des Chemins de fer s’y était pris pour transférer de la sorte quelque 2,3 milliards d’euros vers les États-Unis et la Suisse" ** Déjà parce que c'est la preuve, que la concentration du capital profitant à une poignée de milliardaire est effective en chine, donc que des individus privés peuvent s’en emparer d'autant plus facilement qu'il sont proche du pouvoir, que les mouvements des capitaux devenus privés vers l'étranger c’est une réalité qui ne tient en rien principalement au simple portage de valises par les concubines et autres descendants des familles.

* comme dirait l’illustre comique : « rien que le nom m’amuse »
** j’ai une piste pour lui il devrait penser à la succursale de la BNP Paribas de Shanghai
marquetalia
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   Posté le 10-05-2012 à 23:48:37   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

les etats unis encerclent militairement la chine,et ont fait du tibet un nouvelle terre promise et terre sainte,dans un messianisme,qui aboutira a terme a la secession de cet " israel d extreme orient".c est indéniable,obama veut dresser les puissances capitalistes contre la rp de chine et la disloquer.
marquetalia
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   Posté le 11-05-2012 à 00:10:26   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

le tibet deviendrait une tete de pont des usa pour controler l eurasie,contrer la chine et l iran,au meme moment ou les néoconservateurs revent de créer le kurdistan,le baloutchistan,le grand israel pour garder la mainmise sur l asie du sud ouest.
Xuan
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   Posté le 23-05-2012 à 23:51:05   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Mise à jour 23.05.2012

La Chine autorisera les investissements privés dans davantage de secteurs


La Chine publiera des directives spécifiques pour encourager les investissements privés dans davantage d'industries, alors que le pays a déjà ouvert la voie aux capitaux privés dans les secteurs des chemins de fer et de la santé, a annoncé mardi un responsable économique.

L'ébauche des règlements détaillés pour les investissements privés dans les secteurs étroitement contrôlés par l'Etat et les secteurs monopolisés, tels que l'électricité, le pétrole et le gaz naturel, est en cours, a indiqué un responsable de la Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR), le plus haut organe de planification économique du pays.

En outre, les départements gouvernementaux chargés des logements et de la construction, des ressources en eau, du marché boursier et des actifs d'Etat sont en train de rédiger des règlements visant à renforcer les investissements privés dans leurs secteurs, a noté ce responsable sous couvert de l'anonymat.

La CNDR publiera également une série de règlements en mai ou en juin pour un meilleur contrôle et une analyse plus efficace des investissements privés et pour le renforcement des services d'ingénieurs-conseils à destination de ces investissements, a-t-il ajouté.

Ces décisions interviennent après la publication depuis le mois dernier de directives par les ministères chinois du Transport, des Chemins de fer et de la Santé permettant au capital privé de développer ces secteurs.

Le Conseil des Affaires d'Etat, cabinet chinois, a indiqué en février qu'encourager les investissements privés dans les secteurs auparavant contrôlés par l'Etat devait être une priorité. Ces secteurs comprennent notamment les chemins de fer, l'administration municipale, les finances, l'énergie, les télécommunications, l'éducation et la santé.

Les règlements détaillés concernant les investissements privés doivent être publiés durant le premier semestre de cette année, a déclaré le Conseil des Affaires d'Etat.

Les investissements privés ont représenté 61,9% des investissements en capital fixe en Chine au cours du premier trimestre, en hausse de 4,6 points de pourcentage en glissement annuel.

Source : xinhua

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   Posté le 12-06-2012 à 11:40:29   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

donc,la chine n est plus vraiment marxiste?
Xuan
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   Posté le 16-07-2012 à 23:35:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La centralisation excessive du pouvoir reste un obstacle majeur : le Study Times


La centralisation excessive du pouvoir continue d'entraver le développement de la Chine plus de trente ans après que l'ancien dirigeant Deng Xiaoping eut soulevé ce problème, a rapporté lundi le Study Times, un hebdomadaire de l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois (PCC).
M. Deng a déclaré en 1980 que la centralisation excessive du pouvoir était à l'origine de nombreux problèmes auxquels est confrontée la direction du PCC, comme le manque de démocratie interne et les privilèges excessifs, indique un commentaire publié par l'hebdomadaire.

"Ces problèmes existent encore", affirme le Study Times.
Avec une centralisation excessive, le pouvoir ne pourra jamais être transparent, un fait qui sape l'identité politique commune de la société et porte atteinte à l'image du PCC.
Compte tenu de l'urgence des réformes politiques et d'autres problèmes, la poursuite des réformes est inévitable et reste la seule solution à de nombreux problèmes sociaux, selon le commentaire.

Les réformes doivent être centrées sur les problèmes les plus pratiques qui préoccupent le plus directement les citoyens, comme l'écart grandissant des revenus, la corruption et l'établissement d'un système démocratique pour la supervision et la justice sociale.
La crédibilité publique de certains gouvernements locaux a diminué, ce qui a occasionné une augmentation des dépenses administratives et de la pression pour préserver la stabilité sociale, avertit le commentaire.
Cependant, les réformes doivent être mises en oeuvre de manière ordonnée.

Une liste de points auxquels les autorités doivent porter attention, comme maintenir l'autorité du PCC et éviter de copier les systèmes politiques des autres pays lors de la réforme du système politique fondamental du pays, sont spécifiés dans le commentaire.
Par ailleurs, la nécessité de recueillir les opinions publiques et de bien informer la société des prises de décisions, ainsi que d'apporter des bénéfices concrets et évidents pour gagner le soutien de la population, est soulignée dans le texte.

Agence de presse Xinhua 2012/07/16

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   Posté le 16-07-2012 à 23:41:44   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Chine : le contrôle ferme entraîne une chute spectaculaire des revenus de ventes de terrains


Publié le 2012-07-14 French. News. Cn

BEIJING, 14 juillet (Xinhua) -- La Chine a affiché des baisses significatives des recettes liées à la vente de terrains au cours du premier semestre de l'année, le gouvernement s'étant engagé à ne pas relâcher son contrôle sur le secteur de l'immobilier, selon des données publiées samedi par le ministère des Finances.

Les recettes de ventes de terrains à l'échelle nationale ont chuté de 27,5% sur un an pour atteindre 1 140 milliards de yuans (180,24 milliards de dollars) au cours des six premiers mois, a annoncé le ministère.

Malgré tout, elles ont encore contribué à hauteur de 17,8% aux recettes fiscales nationales pendant la même période, pour un montant total de 6 400 milliards de yuans, soit une hausse de 12,2% en glissement annuel.

Le ministère a attribué cette baisse des recettes à la réticence des promoteurs à acheter des terrains pour de nouveaux projets alors que le gouvernement poursuit ses mesures de contrôle sur le marché de l'immobilier.

"Nous ne devons en aucun cas laisser rebondir les prix des logements", a récemment indiqué le Premier ministre Wen Jiabao dans ses derniers commentaires à propos du marché de l'immobilier. "Nous devons poursuivre sans relâche notre macro contrôle sur ce marché", a-t-il ajouté.

Le gouvernement maintiendra ses mesures pour limiter la spéculation immobilière, telles que la hausse des acomptes pour les emprunts-logement destinés à l'achat d'une deuxième résidence et l'interdiction d'en acheter une troisième, a rappelé M. Wen.

Les investissements dans le secteur immobilier ont grimpé de 16,6% de janvier à juin, contre 32,9% pendant la même période l'année dernière, selon le Bureau d'Etat des statistiques.


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   Posté le 18-07-2012 à 00:43:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Des bibliothèques en libre-service à Beijing




Les bibliothèques en libre-service ne sont plus rares pour les pékinois après l'ouverture de 50 bibliothèques et d'une centaine prévue dans le futur.
Ce service assuré 24 heures sur 24 permet aux lecteurs de choisir parmi plus de 20 000 livres stockés dans les machines.
Il a été constaté que 31,63 % des livres empruntés dans les bibliothèques publiques du district de Chaoyang sont sortis de ces machines installées l'année dernière dans la capitale.

Tao Jun, qui travaille à la bibliothèque du district de Chaoyang, a indiqué que de nombreux habitants bénéficient de ce service.
Selon elle, 100 bibliothèques en libre-service ont été prévues pour des quartiers populaires d'ici à la fin de l'année.
Ressemblant à un distributeur ATM, la bibliothèque en libre-service a la taille de trois voitures. Un emprunt de cinq livres au maximum est possible, pour une période limitée de quatre semaines.

Avec une carte de 100 yuans faite dans une bibliothèque publique, vous pouvez emprunter des livres tant dans une bibliothèque traditionnelle que sur cette machine moderne. Les étrangers pouvent s'y inscrire avec leur passeport.
La première ville chinoise où ont été installées les premières bibliothèques en libre-service, Shenzhen, possède 160 machines et 40 autres prévues pour fin de 2012.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne _ 17/07/2012

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   Posté le 23-07-2012 à 22:09:16   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le groupe chinois CNOOC va racheter la société canadienne Nexen


Le groupe pétrolier chinois CNOOC, premier producteur pétrolier offshore en Chine et contrôlé par l'Etat, a annoncé lundi un accord pour racheter le canadien Nexen plus de 15 milliards de dollars (12,5 milliards d'euros).
Ce rachat lui permettra de compléter ses activités de production offshore en Chine avec celles de Nexen, situées dans des régions qui figurent parmi les plus importantes en termes de production pétrolière dans le monde, comme l'ouest du Canada, la mer du Nord, le golfe du Mexique et le large du Nigeria.
CNOOC avait déjà racheté en 2005 16,7% dans le groupe d'exploitation de sables bitumineux MEG Energy pour 120,8 millions de dollars US, puis Opti Canada, société canadienne de sables bitumineux.
Cnooc s’engage à conserver les cadres et les salariés de Nexen, et de renforcer les investissements sur les actifs du groupe canadien.
la transaction sera finalisée au cours du quatrième trimestre 2012.

Les termes de l’accord :
http://www.cnooc.com.cn/data/html/news/2012-07-23/english/324046.html

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   Posté le 03-08-2012 à 16:27:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine a "fondamentalement" établi son réseau de sécurité sociale


La Chine a "fondamentalement" achevé fin 2011 l'établissement d'un réseau de sécurité sociale sur la base de l'assurance, de l'assistance et de la protection sociales, a annoncé jeudi l'autorité de vérification du pays.

En 2011, plus de 1,3 milliard de personnes étaient couvertes par le réseau d'assurance sociale, soit 3,77 fois plus qu'en 2005, a indiqué le Bureau national d'audit dans un rapport publié sur son site Internet.

Un réseau d'assistance sociale, qui comprend principalement les allocations de subsistance pour les populations urbaines et rurales pauvres, couvre désormais tout le pays, présente le rapport.

"La Chine a progressivement amélioré son système de protection sociale qui donne la priorité à l'aide envers les personnes âgées, les handicapés et les orphelins" , ajoute-t-il.

A la fin de l'année dernière, la Chine comptait 42 500 institutions de protection sociale équipées de 3,21 millions de lits, et un total de 2,38 millions de personnes âgées, de handicapés et d'enfants y avaient été acceptés.

Le rapport indique également que les fonds du système de sécurité sociale sont en principe garantis et qu'un système de gestion du filet de sécurité sociale avait fondamentalement pris forme en 2011.

Source: xinhua le 3/8/12

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   Posté le 18-09-2012 à 14:03:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur


Publié le 2012-09-17


BEIJING, 17 septembre (Xinhua) -- La Banque populaire de Chine, la banque centrale, a dévoilé lundi un plan quinquennal portant sur la réforme financière durant la période 2011-2015.

Le plan inclut les réformes concernant la libéralisation des taux de change et des taux d'intérêt et la convertibilité du yuan (monnaie chinoise) au compte de capital, ainsi que des projets pour encourager davantage les investissements privés dans le secteur financier.

L'intervention du gouvernement dans l'activité financière de petite échelle sera réduite. Le rôle du gouvernement sera davantage clarifié dans le processus des réformes.

La libéralisation des taux d'intérêt progressera graduellement, tandis que les réformes concernant le mécanisme de calcul du taux de change du yuan seront mises en oeuvre de manière constante, indique le plan.

Le plan prévoit aussi de nouvelles études sur l'échange direct entre le yuan et d'autres monnaies dans les marchés émergents.

Les autorités autoriseront les flux de capitaux transnationaux à circuler plus librement et promouvront la convertibilité du yuan au compte de capital.
Les autorités encourageront les investissements privés à participer à la réforme des banques, des sociétés de portefeuille et des compagnies d'assurance. Elles orienteront les investissements privés dans les établissements financiers.

Le plan indique que le gouvernement soutiendra les capitaux privés dans la création de banques rurales, de sociétés de crédit et de coopératives de capitaux.

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   Posté le 18-09-2012 à 14:07:19   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

donc,la chine va devenir officiellement capitaliste?les nouveaux dirigeants chinois bientot élus renonceront ils au marxisme,enterrant le marteau et la faucille?


Edité le 18-09-2012 à 14:12:06 par marquetalia




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   Posté le 18-09-2012 à 14:23:15   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

d autant plus qu en 2016 la chine aura le statut d" économie de marché".


Edité le 18-09-2012 à 21:49:43 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 18-09-2012 à 14:34:41   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

marquetalia a écrit :

donc,la chine va devenir officiellement capitaliste?les nouveaux dirigeants chinois bientot élus renonceront ils au marxisme,enterrant le marteau et la faucille?

Tu verras bien, le prochain congrès est pour bientôt.
Je crois que tu n'as pas lu avec attention. La question est toujours de savoir si la propriété publique des moyens des production est dominante ou pas.

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   Posté le 18-09-2012 à 14:43:44   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

s il faut soutenir la chine face au japon,il ne faut pas masquer la restauration du capitalisme dans ce pays,à l heure où l amérique latine devient le nouveau bastion du socialisme scientifique-pas le pseudo"socialisme" de hollande qui expulse les roms,prépare la guerre contre la syrie et cautionne la politique de "notre allié u.s" en faisant arreter des manifestants musulmans à paris.


Edité le 18-09-2012 à 14:54:44 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 18-09-2012 à 15:09:21   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sauf Cuba qui s'en revendique, il n'y a pas de pays socialiste en Amérique du sud, sous la direction d'un parti communiste.

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   Posté le 18-09-2012 à 15:15:43   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

effectivement,mais il faut esperer une radicalisation progressive au nicaragua,en équateur,en bolivie,au venezuela,liés avec des petites iles des caraibes par l Alternative Bolivarienne pour les Amériques à la Revolution Castriste.


Edité le 18-09-2012 à 18:25:00 par marquetalia




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   Posté le 18-09-2012 à 15:26:00   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

la focalisation sur le contentieux territorial avec le japon permettra de faire avaler au peuple chinois la pilule de la restauration officielle du capitalisme-meme si les manifestants antinippons brandissent des portraits de mao....-

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marquetalia
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   Posté le 18-09-2012 à 16:51:18   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

la chine populaire va t elle renoncer officiellement au marxisme léninisme au profit d un nationalisme asiatiste?réponse dans un petit mois,lors du congrès du parti communiste chinois,qui compte autant de membres que toute la population de l allemagne.

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