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 Il y a 50 ans : la Libération du Tibet

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Xuan
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   Posté le 20-03-2009 à 23:29:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La province autonome du Tibet fête le cinquantième anniversaire de la libération des anciens serfs


A cette occasion, voici trois articles sur le passé du Dalaï Lama publiés dans Le Quotidien du Peuple en ligne.

La famille du Dalai Lama avait 6 000 serfs

Quelle propriété possédait le 14ème Dalai Lama avant de fuir le Tibet en 1959 ?

Elle était assez importante, selon un document intitulé Cinquante ans de la réforme démocratique au Tibet, qui a récemment été publié par le Bureau d'information du Conseil d'Etat. Voici un article paru dans le Quotidien du peuple le 19 mars, en réponse à questions des lecteurs.
En 1959, le Dalai Lama possédait 160 000 liang (une unité de poids chinois, égale à 50 grammes) d'or, 95 millions de liang d'argent, plus de 20 000 pièces de bijouterie et jade. Par ailleurs, il possédait 10 000 morceaux de tissu de soie et de satin et de rares vêtements en fourrure, dont plus de 100 robes incrustées de perles et de pierres précieuses pour une valeur de dizaines de milliers de yuans.
Avant la réforme démocratique qui a été lancée par le gouvernement central en 1959, le peuple tibétain avait été dominé système de servage féodal qui avait placé le pouvoir entre les mains des dirigeants religieux et politiques.
Cette classe esclavagiste, composée de trois principaux détenteurs du patrimoine, à savoir, les autorités locales, les aristocrates et les lamas des monastères des classes supérieures, exerçait une répression politique et économique extrêmement brutale et exploitait les serfs et les esclaves.
Près de 90% de la population du Tibet ancien était composée de serfs, appelés en tibétain tralpa (littéralement, les personnes qui cultivent des parcelles de terre qui sont mises à leur disposition et qui étaient sujettes aux corvées de leur propriétaires) et duiqoin (littéralement, des petits ménages avec des cheminées émettant de la fumée). Ils ne possédaient pas de moyens de production ou la liberté personnelle, et vivaient seulement de la culture de leurs parcelles pour leurs propriétaires pour survivre.
Par ailleurs, les nangzan, près de 5% de la population de l'ancien Tibet, ont été des esclaves héréditaires qu'on surnommait "des outils parlants".
Des statistiques publiées pendant les premières années du règne de la dynastie des Qing (1644-1911) au XVIIème siècle indiquent que le Tibet avait alors plus de 3 millions de mu (20 millions de hectares) de terres agricoles, dont 30,9% était détenue par le gouvernement féodal local, 29,6% par des aristocrates, et 39,5% par des lamas des monastères du rang supérieur.
Le monopole des moyens de production détenu par les trois principales tranches de la société est resté inchangé jusqu'à l'adoption de réformes démocratiques en 1959.
Selon les statistiques, la famille du 14ème Dalai Lama possédait 27 manoirs, 30 pâturages, et plus de 6 000 serfs. Près de 33 000 ke (un ke équivaut à 14 kg) de qingke (orge de montagne), 2 500 ke de beurre, deux millions de liang d'argent tibétain, 300 têtes de bétail, et 175 rouleaux de pulu (étoffe de laine fait au Tibet) ont été fabriqués par ses serfs chaque année.
Il est connu que chaque Dalai Lama avait deux organismes d'usure. L'argent du Dalai Lama était accordé à des taux d'intérêt exorbitants.
Selon les données incomplètes des livres de comptes de ces deux organismes, ils ont prêté 3 038 581 liang d'argent en 1950, et recueilli 303 858 liang d'usure de la même année. Les gouvernements à des divers niveaux dans le Tibet ancien avaient également un grand nombre de ce genre d'organismes ; prêter de l'argent et récupérer les intérêts était devenu un devoir des responsables locaux.
Une enquête réalisée en 1959 a montré que les trois grands monastères, à savoir Drepung, Sera et Ganden, à Lhassa, ont prêté au total de 22 725 822 kg de grains et ont recueilli 399 364 kg d'intérêts.
Par ailleurs, un total de 57 105 895 de liang d'argent a été prêté pour 1 402 380 de liang d'intérêt.
Les statistiques montrent que des revenus des prêts usuraires représentaient 25 à 30% des revenus totaux des trois monastères.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

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Xuan
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Quel sens revêtent les « offrandes d'anniversaire » au Dalai Lama ?

La Chambre des représentants du Congrès américain et le Parlement européen ont adopté successivement récemment une proposition au sujet du problème du Tibet : d'un côté, elle couvre d'éloges le Dalai Lama de façon écœurante et répugnante, de l'autre côté, elle condamne la Chine quant à sa note des droits de l'homme au Tibet et demande au gouvernement chinois de protéger les particularités typiques tibétaines.

Parmi les parlementaires qui ont ou bien présenté ou bien soutenu la proposition, la grande majorité n'ont jamais foulé le sol tibétain, c'est pourquoi ils n'ont aucune ou très peu de connaissance sur l'histoire et la réalité actuelle au Tibet. Les informations qu'ils ont obtenues proviennent principalement des rumeurs et des ouï-dire infondés et contraires à la réalité ou de la propagande malveillante de la clique du Dalai Lama. La connaissance sur le Tibet de ces gens-là vient de deux principales sources : l'une, ce sont les reportages faux et déformés publiés par des médias occidentaux qui envisagent les choses sous une optique tendancieuse ; et l'autre, celle qui influence le plus l'opinion publique occidentale, c'est la propagande mensongère, hypocrite et fallacieuse du Dalai Lama lui-même, du TYC (Tibetan Youth Congress) et du TWC (Tibetan Women Congress). Les médias et les politiciens américains et européens hostiles à la Chine, harcelés de préjugés à l'encontre du système socialiste et du pouvoir communiste, ne font aucune confiance aux publications d'autorité du gouvernement central chinois, du gouvernement local tibétain et même des institutions de recherches scientifiques, dont les études tibétologues. Ils savent parfaitement que la propagande de la clique du Dalai Lama et les reportages des médias occidentaux sont remplis de mensonges et d'inepties absurdes, mais ils préfèrent quand même les citer et les utiliser dans leur but de dénigrer et de contrer la Chine. Cette façon de faire leur permet d'un côté d'atteindre leur but politique de s'opposer à la Chine et d'empêcher son développement, et de l'autre côté, cela contribue à relever leur réputation et leur renommée.


Par exemple, le Dalai Lama a dit récemment que le peuple tibétain vit actuellement dans l' « enfer de la terre », les médias et les politiciens antichinois constatent tout de suite que c'est une aubaine pour eux et s'emparent vivement de ce propos pour le répandre partout de manière à ce que tous ceux qui ne sont jamais allés au Tibet croient que c'est la vérité et exprime leur indignation à l'égard du gouvernement chinois. En fait, tous ceux qui sont allés au Tibet et qui ne sont pas nourris de préjugés, ils comprennent que c'est un mensonge entièrement contraire à la vérité fabriqué de toute pièce par le Dalai Lama pour pouvoir obtenir le soutien de l'Occident. La vérité c'est qu'après la fuite du Tibet de ce dernier et de son exil à l'étranger, le peuple tibétain a été réellement libéré et les serfs émancipés et sauvés de l' « enfer de la terre ». En réalité, les « particularités typiques tibétaines » qu'à l'époque le Dalai Lama souhaitait préserver leur « invariabilité constante, durable et éternelle » et qu'il déclare aujourd'hui vouloir protéger à tout prix sont justement le système théocratique de servage féodal qui était alors l' « enfer de la terre » le plus le plus, sauvage, le plus cruel, le plus barbare, le plus impitoyable, le plus inhumain et le plus arriéré du monde, alors qu'il était lui-même le plus haut dominateur et le représentant en chef de ce système.

Quel est le vrai visage du Dalai Lama et qui est-il en fait ce quelqu'un qui prétend être un chef religieux ? On n'a qu'à remémorer le passé et à se rappeler un « petit souvenir » ayant rapport avec lui. Au début des années 50 du siècle dernier, les autorités concernées du gouvernement local tibétain dominé par le Dalai lui-même a publié, à l'occasion de l'anniversaire de naissance de celui-ci, un avis demandant aux sujets subordonnés et subalternes de lui présenter les « offrandes d'anniversaire » suivantes : un gros intestin tout frais, deux têtes, du sang de divers types et une pièce de peau humaine ». Ce quelqu'un qui parle à tout bout de champ de l'humanité et de la pitié, pourquoi a-t-il besoin de ce genre d' « offrandes » pour fêter le jour anniversaire de sa naissance ? Qu'a-t-il à répondre quant à son besoin cruel, impitoyable et inhumain ?

Pourtant, c'est justement la même personne qui revêtu de son kasaya (surplis de moine bouddhique) parcourt le monde occidental et déclare partout qu'il n'y a pas des droits de l'homme au Tibet dont le peuple est aujourd'hui le maître. Et certains médias et politiciens occidentaux, pour leurs besoins de s'opposer à la Chine et d'empêcher son développement, souhaitent non seulement ne pas le démasquer, mais au contraire à se servir de lui comme personnalité religieuse, laquelle revêt un caractère trompeur facile à induire les gens en erreur.

En réalité, les politiciens hostiles à la Chine qui activent au sein des parlements américain et européen ont commis de graves erreurs non seulement en préférant utiliser les mensonges fabriqués de toute pièce par la Dalai Lama à leur fin personnelle, ce qui est beaucoup plus absurde, c'est qu'ils le considèrent comme le représentant de l'ensemble du peuple tibétain. La vérité c'est que même avant sa fuite en Inde en 1959, le Dalai Lama représentait seulement les intérêts des trois grandes classes dominantes de la société tibétaine, à savoir, l'aristocratie, le haut clergé et la seigneurie, lesquelles occupaient moins de 5% de la population globale tibétaine. Aujourd'hui, il est le représentant d'un petit nombre d'anciens aristocrates tibétains exilés et de séparatistes tibétains qui activent à l'intérieur du Tibet. Vouloir présenter comme chef de tous les Tibétains un ancien propriétaire de serf en fuite et exilé, n'est-ce pas quelque chose d'absurde, de ridicule et de grotesque totalement et complètement dénuée de bon sens ? Les médias et les politiciens occidentaux, ne tenant aucunement compte des aspirations à la paix et des droits à la vie et au développement du peuple tibétain de plus de 2 millions d'habitants qui vit de façon stable et harmonieuse au sein de la grande famille de la nation chinoise, se démènent au contraire pour préserver les soi-disant droits de l'homme d'un très petit nombre de criminels qui ont commis des actes de violence, de destruction, de pillage, d'incendie et de meurtre. On constate par là les intentions malveillantes, perfides et méchantes de ces soi-disant « représentant de l'opinion publique » des pays occidentaux. Dans le cas où les Etats-Unis sont dans leur droit d'emprisonner et de juger les criminels qui ont tramé l' « incident du 11 septembre », alors pourquoi la Chine ne peut-elle pas capturer les comploteurs et les activistes qui ont déclenché l' « incident du 14 mars » qui vise à diviser la patrie et à séparer le Tibet de la Chine ? Ce genre de crime qui porte atteinte à l'Etat n'est-il pas interdit dans n'importe quel pays ? Il est de toute évidence que c'est une attitude à double critère adopté par des politiciens américains et européens qui agissent toujours en despotes et en tyrans et qui ne renoncent jamais à leur rêve de l'hégémonie et de la domination de l'Occident sur le reste du monde.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

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   Posté le 20-03-2009 à 23:36:00   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La vieille camaraderie du Dalai Lama avec le nazisme et avec « Aum Shinri Kyo »


L'hebdomadaire allemand « Stern » a publié le 28 mai 1997 un article intitulé « Un 'héros' taché de la souillure du nazisme », lequel révèle au grand jour le fichier documentaire sur l'ancien « professeur » du Dalai Lama l'Autrichien Heinrich Harrer Le fichier en question prouve que celui-ci était un nazi qui se cachait depuis plus d'un demi-siècle.

L'article publié par « Stern » dit qu'on a retrouvé dans les archives fédérales de Berlin le dossier original sur Heinrich Harrer. Le dossier qui compte 80 pages comporte les notes suivantes : Heinrich Harrer était né le 6 juillet 1912 et il adhéra au Parti nazi le 4 mai 1938 et son numéro d'affiliation au Parti c'est le n° 6307081. Il est inscrit qu'il appartenait à la brigade 38 du Schutzstaffel (S.S.), numéro d'unité 73896. Il est compris dans le dossier une biographie écrite de la main d'Heinrich Harrer qui indique qu'il servait dans le S.S. à partir du 1er avril 1938 et qu'auparavant en octobre 1933, il travaillait déjà en secret en Autriche pour la « troupe de choc » qui était alors une organisation illégale et la deuxième organisation terroriste d'Hitler. Sur cette fiche biographique était collée sa photo d'identité qui le montrait habillé d'un uniforme dont le col porte un insigne du nazisme.

Heinrich Wilhelm, un historien berlinois connu universellement un spécialiste en matière du problème S.S., a vérifié et examiné, à la demande de « Stern », le dossier d'Heinrich Harrer.

Dès après la révélation du passé nazisme d'Heinrich Harrer, qui était le maître respecté du Dalai Lama et qui l'a initié dans ses idées, la cause de l' « indépendance tibétaine », dirigée par ce dernier, reçu un coup terrible. Bien qu'au courant de cette information embarrassante et gênante, le quotidien étasunien « Washington Post » adopte la politique de l'autruche et refuse fermement de publier un reportage sur cette affaire. C'est seulement plusieurs mois après qu'il a mis un petit article de quelques mots dans une rubrique distractive, lequel article était passé inaperçu.

Tout comme « Washington Post », les autres principaux médias américains ont fait preuve une obstination tenace en gardant le silence et demeurant muets, durant de longues années, sur les événements et les incidents qui compromettent l' « image héroïque » du Dalai Lama : acceptation pendant longtemps de la subvention accordée par le CIA (Central Intelligence Agency) des Etats-Unis ; l'assassinat du Roi de Bhutan auquel a participé en direct le frère du Dalai Lama ; l'amitié entre le Dalai Lama et Asahara Shoko, gourou la secte démoniaque japonaise Aum Shinri Kyo, qui a donné l'ordre de répandre le gaz toxique dans le métro de Tokyo. Ils ont ainsi fait le black-out sur ces affaires afin d'empêcher le public américain d'être au courant de ces événements, d'apprendre la vérité et de connaître le vrai visage du Dalai Lama et en fin de compte pour protéger ce dernier qui est en fait un outil docile pour les Etats-Unis qui désirent toujours s'opposer à la Chine.

Depuis sa fuite de la Chine, le Dalai Lama a fait beaucoup de choses pour séparer et diviser la patrie. Toutes ses paroles et tous ses actes sont enveloppés de deux couvertures hypocrites et trompeuses qu'il se sert à tout moment : la première c'est la religion et la deuxième, ce sont les slogans tels que « liberté », « démocratie » et « droits de l'homme ».

En ce qui concerne les spectacles donnés par le Dalai Lama sur la scène politique international laïque en tant que piètre agitateur et fauteur de troubles, on en a déjà trop parlé. Même dans le domaine religieux qu'il considère occupé une place inébranlable, le Dalai Lama est également quelqu'un de très dangereux, car non seulement il est étroitement lié avec un ancien fasciste, il entretient encore des relations d'amitié serrées avec des sectes religieuses hérétiques, dont la secte Aum Shinri Kyo.

En mars 1995, des adeptes de cette secte religieuse japonaise, qui pratique l'hérésie, ont répandu du gaz toxique à l'intérieur du métro de Tokyo et ont fait plus de cinq mille victimes dont douze ont été tuées. Après cet incident tragique et sanglant, le Dalai Lama a fait une déclaration à l'Agence de presse japonaise « Kyodo News », dans laquelle il a dit qu'il considère Aum Shinri Kyo comme une secte religieuse propagatrice de la doctrine du bouddhisme et que son gourou Asahara Shoko est toujours son « ami ». Ses propos ont suscité une grande effervescence parmi l'opinion publique internationale. Pourquoi a-t-il tenu ce genre de propos malgré l'abominable acte perpétré par Asahara Shoko ? Parce que ce dernier était un de ses « meilleurs disciples » !

Le Dalai Lama avait effectué douze « visites » au Japon. Quant à Asahara Shoko qui est devenu son disciple, il s'est rendu en Inde en 1986, puis dès après son retour au Japon, il fonda officiellement Aum Shinri Kyo. L'année suivante, il se rendit une deuxième fois en Inde où il rencontra le Dalai Lama et c'était lors de cette entrevue que le Dalai Lama l'accueillit avec de l'eau bénite et ils établirent ainsi la « relation de maître-disciple ».

Et dans les huit années qui suivirent jusqu'en 1995 lorsque se produisit la tragédie sanglante, le maître et le disciple se sont rencontrés cinq fois, mais ils se communiquaient souvent par lettres. En 1989, le disciple offrit à son maître cent mille dollars US, alors que celui-ci lui donna en retour un « certificat » et une lettre de recommandation. Dans cette lettre de recommandation adressée aux autorités compétentes de la ville de Tokyo, le Dalai Lama fit l'éloge d'Asahara Shoko en certifiant qu'il est un « maître religieux très capable » et il attesta qu'Aum Shinri Kyo est une secte religieuse qui « pratique et propage le bouddhisme » et qui « promeut la charité et la bienfaisance publiques ». Dans la lettre, le Dalai Lama demande en plus aux autorités locales de Tokyo d' « exempter Aum Shinri Kyo des impôts et des taxes ». C'était grâce au « certificat » délivré par le Dalai Lama et sa lettre de recommandation que la secte Aum Shinri Kyo était devenue une organisation religieuse reconnue et acceptée officiellement par le gouvernement japonais. Celle-ci accumula par la suite des fonds considérables qu'elle utilisa pour entreprendre des recherches sur le sarin, un gaz toxique mortel, et pour le mettre en production.

Asahara Shoko reconnaît ouvertement que le Dalai Lama était son apôtre et qui lui a indiqué la voie à suivre. La doctrine et les règlements internes d'Aum Shinri Kyo venaient en grande partie du Dalai Lama.

Pour ce qui est des relations entre Asahara Shoko, l'hebdomadaire allemand « Focus » a fait le commentaire suivant : « Sans le soutien du Dalai Lama, Asahara Shoko ne pourrait absolument pas mettre sur pied son empire sectaire. C'était grâce à l'appui du premier que le deuxième, d'un médecin charlatan et d'un petit escroc criminel, a pu devenir dans le très court délai de quelques années, le chef d'une secte religieuse japonaise. Il n'aurait jamais une ascension aussi vertigineuse comme le lancement d'une fusée et son entreprise ne se déroulerait jamais dans des conditions aussi favorables. Cela est certain. »

Le problème du “Yasukuni Shrine” a été toujours pour les Chinois quelque chose de très sensible, car les extrémistes japonais l'utilisent toujours rappeler la puissance d'antan de l'empire nippone. Les dirigeants des pays amis de la Chine ou des pays qui ont établi des relations diplomatiques avec elle, ainsi que les personnalités politiques éprises de la justice, ne se rendront jamais dans ce sanctuaire dans lequel sont enterrés les restes d'un grand nombre de criminels de guerre japonais qui ont commis des actes sanglants impardonnables à l'égard des autres peuples d'Asie et surtout envers le peuple chinois. Mais, le Dalai Lama a eu l'aplomb en 1980 de visiter “Yasukuni Shrine” et de se prosterner devant les restes des criminels de guerre. On voit par là que les agissements de ce dernier sont tout à fait contraires au comportement qu'un chef religieux doit avoir.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

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   Posté le 27-03-2009 à 23:37:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

l'abolition du servage au Tibet, événement à retenir dans l'histoire des droits de l'homme
Par Chen Yong

Le 28 mars est une date qui mérite d'être retenue dans l'histoire des droits de l'homme du monde.
Le 28 mars 1959, une réforme démocratique a commencé au Tibet, territoire de 120 km2 dans le sud-ouest de la Chine, mettant fin au servage féodal qui existait pendant des siècles sous le régime théocratique, et accordant la liberté au million d'esclaves.

Cette réforme démocratique menée au Tibet il y a 50 ans était l'un des chapitres importants du mouvement mondial de l'abolition de l'esclavage et constituait un progrès historique dans le domaine des droits de l'homme du monde.

La journée du 28 mars mérite d'être commémorée par tous ceux qui se préoccupent des progrès des droits de l'homme.

Sous le servage, les serfs étaient assujettis à leurs propriétaires et soumis à leur exploitation cruelle. Le servage entravait non seulement le développement de la productivité, mais prive également les esclaves de toute liberté.

Avec la révolution industirelle et le réveil de l'humanisme, le système d'esclavage a été jeté dans la poubelle de l'histoire. Pourtant, il a existé dans certains coins du monde jusqu'à l'époque moderne.
Pendant près de 400 ans, des pays européens se sont livrés à la traite des esclaves depuis l'Afrique vers l'Amérique. Avant le 19ème siècle, il y avait encore des plantations utilisant des esclaves dans le sud des Etats-Unis.
Des savants occidentaux, dont l'Américain Melvyn C. Goldstein, ont présenté un image similaire sur le Tibet avant le 28 mars 1959, affirmant qu'au vieux Tibet, les propriétaires pouvaient obtenir d'énormes bénéfices grâce au servage.

"Au vieux Tibet, tous les paysans étaient des serfs débiteurs à vie et il était difficile d'en trouver un parmi eux qui ait réglé ses dettes" et les serfs perdaient toute leur liberté, a écrit la tibetologue français Alexandra David-Néel dans son livre "Le Vieux Tibet Face à la Chine Nouvelle".

Charles Bell (1870-1945), qui vivait à Lhasa en tant que représentant commercial britannique dans les années 1920, est l'auteur du livre "Portrait d'un Dalai Lama: la vie et le temps du grand treisième".
"Venant d'Europe et d'Amérique au Tibet, vous êtes ramenés à l'époque d'il y a des centaines d'années et pouvez voir un pays encore au temps féodal. Les nobles ont de grandes autorités sur leurs fermiers", a-t-il écrit.

Le 10 décembre 1948, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la "Déclaration universelle des droits de l'homme".
"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits", "tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne", "nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des escalves sont interdits sous toutes leurs formes", peut-on lire dans la déclaration.

Avec cette déclaration, il n'est pas difficile de comprendre que le servage du vieux Tibet allait complètement à l'encontre des principes fondamentaux des droits de l'homme. Les propriétaires de serfs conduits par le Dalai Lama ont pourtant tenté de faire survivre ce système.

Personne ne peut renverser le courant de l'histoire. Le servage féodal et l'esclavage sont voués à être éliminés puisqu'ils entavent la productivité, violent les droits de l'homme et détruire la nature humaine.
En 1803, Haïti a aboli l'esclavage. En 1807, le Parlement britannique a adopté une loi interdisant aux navires britanniques de participer à la traite des esclaves. En 1862, le président américain Abraham Lincoln a publié "La Proclamation d'émancipation ", libérant tous les esclaves des Etats confédéres d'Amérique, à la suite d'une rébellion des propriétaires d'escalves dans certains Etats du sud. En 1888, le Brésil et Cuba ont décidé d'interdire l'esclavage.

En Chine, la réforme démocratique de 1959 au Tibet a été lancée après la rébellion d'un groupe de propriétaires de serfs, et a amené le Tibet dans une nouvelle ère.

L'abolition de l'esclavage était un pas important dans le développement des droits de l'homme du monde. La date de la fin du servage au Tibet doit être commémorée, et ce pour permettre aux gens de distinguer la vérité du faux, et aussi pour honorer la mémoire des victimes de ce système ténébreux.

Le 10 mai 2006, à l'occasion de la journée commémorative du souvenir de l'esclavage et de son abolition, le président français Jacques Chirac a présidé une cérémonie marquant l'anniversaire de la fin de l'esclavage en France, et a déclaré le 10 mai Journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en France. En 2007, les Nations Unies et des pays d'Afrique, d'Amérique et d'Europe ont organisé diverses activités pour commémorer le 200ème anniversaire de la fin de la traite des esclaves transatlantique.

En 2008, le Congrès américain a présenté ses excuses aux Américains d'origine africaine et à leurs descendants pour les souffrances qu'ils avaient subies avant l'abolition de l'esclavage.
Commémorer la fin du servage au Tibet nous rappelle l'importance de sauvegarder les progrès réalisés dans la protection des droits de l'homme.

Aujourd'hui, les ex-propriétaires de serfs ayant Dalai Lama à leur tête rêvent toujours de retrouver leur "paradis" perdu et tentent d'enjoliver le système ténébreux du vieux Tibet avec toutes sortes de mensonges. Leur tentative de faire retourner le Tibet au temps de servage est voué à l'échec.

Source: xinhua

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