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 GREVE OUVRIERE POUR LA REGULARISATION

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Finimore
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Finimore
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   Posté le 11-10-2006 à 05:14:29   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

vu sur Zpajol

PREMIERE GREVE OUVRIERE POUR LA REGULARISATION DE SANS PAPIERS EMBAUCHES :

L'EXEMPLE DE MODELUXE DANS L'ESSONNE DOIT FAIRE TACHE D'HUILE !

Les ouvriers de la société Modéluxe à Chilly-Mazarin dans l'Essonne ont déclenché une grève avec occupation de leur entreprise.

Les travailleurs de l'entreprise français, immigrés en situation régulière et sans-papiers avancent la revendication de la régularisation des sans papiers embauchés dans par la société Modéluxe. Les travailleurs sont au total 150 dans cette société dont 22 sont sans papiers. Certains sans papiers y tarvaillent avec fiche de paie depuis plusieurs années.

Cette grève de tous les ouvriers sur une telle revendication est une
première dans l'histoire sociale exemplaire de la France. Et la CGT première organisation syndicale du pays prend entièrement ses responsabilités conformément à son histoire et à ses valeurs historiques en organisant le combat social pour l'égalité de statut entre les travailleurs sans discrimination sur ethnique, raciale ou sur l'origine.

Avec ou sans papiers nous sommes tous des travailleurs telle est la devise fondement de l'unité et de la solidarité ouvrière que la classe ouvrière de Modéluxe traduit dans la vie.

L'entrée en scène du mouvement ouvrier organisé dans les entreprises par la grève solidaire est un début, un commencement, une première, un tournant important et décisif dans le combat des sans papiers pour la régularisation globale. Mais nous ne sommes nullement surpris, même si nous savons parfaitement à la CNSP que ce n'est pas chose aisée et facile. Nous ne pouvons que rappeler qu'un aspect fondamental de notre ligne politique stratégique à la CNSP a toujours été de définir la lutte des sans papiers pour les papiers pour tous comme entièrement partie prenante du mouvement
social de France.

Comme nous n'avons cessé de l'écrire depuis 10 ans, l'émergence de la lutte des sans papiers le 18 mars 1996 doit beaucoup au mouvement gréviste de novembre/décembre 1995. Peu se rappelle aujourd'hui que lors de cette formidable lutte sociale gréviste, la classe ouvrière cheminot, puis les autres secteurs du monde du travail qui se sont remorquer à la locomotive des ouvriers du rails ont posé lors des grandes manifestations d'alors dans différentes villes de France des actes de solidarité en direction des sans papiers. C'est ainsi que les ouvriers d'EDF actuellement en voie de privatisation ont d'autorité rétabli le courant dans des squats où des sans papiers et sdf s'étaient réfugiés ou encore des manifestations se sont
opposées à l'arrestation et l'expulsion de sans papiers. De telles actions ont tout simplement donné du courage aux sans papiers.

C'est de là selon nous après une longue période de clandestinité forcée les réduisant à des numéros de dossiers en Préfecture ou à des faits divers dans les journaux, les sans papiers ont pris le relais de la lutte le 18 mars 1996 au moment même où les derniers bastions de lutte du mouvement gréviste de classe de novembre/décembre 1996 s'arrêtaient vers fin janvier et début février 1996.

Ce rappel est important pour bien montrer que le 20 juillet 1996 lors de l'Assemblée Générale constitutive de la CNSP cette donne était fortement présente dans l'esprit des délégués constituants.

Depuis selon les réalités militantes de chaque collectif de sans papiers des efforts solidaires en direction des autres travailleurs en lutte ont marqué la longue marche des sans papiers pour la régularisation globale.

L'exemplaire grève des Modéluxe vient aussi prolonger la formidable
mobilisation du Resf contre la chasse à l'enfant sans papiers et l'action
des associations partenaires du réseau « Uni(e)s contre l'immigration
jetable », des parrainages républicains de sans papiers à travers tout le territoire hexagonal.

Le Modéluxe prolonge aussi la solidarité exprimée par les personnalités du sport, de la musique, du cinéma, des religions, des universitaires avec la résistance digne et brave des 1000 de Cachan.

L'égalité de statut légal est le fondement indispensable de l'unité et la
solidarité entre tous les travailleurs. La participation des travailleurs à
statut légal, français ou immigré en situation régulière, à la lutte des
travailleurs à statut illégal et vice versa brise la division du front des
travailleurs et démasque la stratégie patronale et gouvernementale de diviser pour mieux régner.

L'unité et la solidarité ouvrière entre tous les travailleurs à statuts
légaux différents, d'origines différentes, de nationalités différentes est
un rempart absolu contre l'instrumentalisation idéologique de la prétendue question de l'immigration, des sans papiers à des fins électoralistes.

La CNSP adresse ses plus vives félicitations, sa grande gratitude au
Modéluxe et à l'ensemble du mouvement ouvrier, syndical.

La CNSP déclare que faire tout pour que l'exemple des Modéluxe fasse tâche d'huile, c'est frapper là où ça fait mal aux patrons profiteurs du travail clandestin et du même coup contraindre les politiciens vassaux du patronat à régulariser, voire à abroger les lois racistes. C'est cela construire un rapport des forces dans l'opposition capital/travail qui soit bâti sur l'unité et la solidarité entre travailleurs.

La CNSP (Coordination Nationale des Sans Papiers) appelle tous les travailleurs, tous les syndicats, tous les
citoyens, toutes les associations à envoyer leur lettre de soutien aux
grévistes de Modéluxe et à Sarkozy pour exiger la régularisation des sans papiers de Modéluxe et la fin de l'apartheid des statuts au sein du monde du travail.

Fait à Paris le 06/10/06

lu sur ZPAJOL


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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO)
sti
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826 messages postés
   Posté le 11-10-2006 à 12:52:39   Voir le profil de sti (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à sti   

Il y a des jours comme ça ou on est pas peu fier d'appartenir à cette classe.
Suivons cette affaire de près ...
armenak
oser lutter oser vaincre
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armenak
295 messages postés
   Posté le 12-10-2006 à 09:49:29   Voir le profil de armenak (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à armenak   

EXEMPLAIRE, CETTE GREVE EST EXEMPLAIRE !

Les ouvriers de cette boite méritent le soutien de toute la classe ouvrière, et de tous les militants marxistes-léninistes!

Armenak
maarnaden
Pionnier
maarnaden
44 messages postés
   Posté le 12-10-2006 à 12:14:31   Voir le profil de maarnaden (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à maarnaden   

y a t-il des "coordonnées" (mail par exemple) pour les grévistes de Modeluxe où on peut leur envoyer des messages de soutien ?
gorki
Les ouvriers n'ont pas de patrie
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gorki
835 messages postés
   Posté le 12-10-2006 à 12:31:57   Voir le profil de gorki (Offline)   Répondre à ce message   http://ouvrier.communiste.free.fr/   Envoyer un message privé à gorki   

Communiqué de l'UL CGT de Massy
From: Martin Zerner <http://gmane.org/get-address.php?address=zerner%2dNXG4oZvSfQjvbFaO%2bnJIS1AUjnlXr6A1%40public.gmane.org>
Subject: Communiqué de l'UL CGT de Massy
Newsgroups: gmane.politics.activism.zpajol
Date: 2006-09-30 20:28:32 GMT

Modeluxe négrier, la Préfecture de l'Essonne complice.

Vingt deux (22) travailleurs « sans papiers » de
la Blanchisserie industrielle Modeluxe à
Chilly-Mazarin dans l'Essonne (91) sont en grève
depuis vendredi 29 septembre.

Ils occupent les « locaux sociaux » de leur entreprise.

Pour la plus part embauchés depuis des années
dans cette blanchisserie, ils travaillent avec
l'autorisation de la Préfecture de l'Essonne.

Depuis décembre 2004, la Préfecture et la
direction de Modeluxe jouent au ping-pong avec
ces travailleurs à propos de leurs papiers,
espérant les lasser et qu'ils quittent la boîte.

Les faits :
Le 13 décembre 2004, la direction de Modeluxe
favorise un contrôle de police dans l'entreprise
voulant se débarrasser de ces (ses) travailleurs
« sans papiers ».

Avec l'aide des syndiqués Cgt de l'entreprise,
l'Union locale fait échouer l'opération. Tous les
travailleurs « sans papiers » restent à leur
poste de travail. Si deux d'entre eux sont
déférés devant le juge du 35bis, ils seront
libérés et réintégreront l'entreprise.

Très vite les contacts sont pris avec la
Préfecture de l'Essonne. Les trois Préfets qui se
sont succédé sur le département depuis fin 2004
ont été saisis. La dernière rencontre en date a
eu lieu le 28 août 2006.

Le 21 avril 2005, la Préfecture avait communiqué
à l'Union locale Cgt de Massy la liste de tous
les travailleurs « sans papiers » de
l'entreprise, recensés par ses services, pour
pouvoir établir leur dossier en vue de leur
régularisation.

Depuis la remise de ces documents, la Préfecture
de l'Essonne s'est empressée de ne rien faire.
D'après elle l'affaire serait entre les mains du
Ministère de l'Intérieur.

Aujourd'hui, la blanchisserie Modeluxe a la «
faveur » d'une « cession 100% du capital et de
ses droits» à la société Finance Conseil et
Stratégie (FCS) et convoque les travailleurs «
sans papiers » de l'entreprise en vue d'un
éventuel licenciement pour faute grave !

Ces travailleurs travaillent ici depuis des
années. La direction de Modeluxe les a embauchés
et les a exploités en toute connaissance de
cause. La Préfecture a autorisé la poursuite de
leur contrat de travail depuis la fin 2004 sans
leur octroyer de titre de séjour : aujourd'hui,
ils doivent être régularisés !

Massy le 29 septembre 2006.

gorki


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L'émancipation des ouvriers sera l'œuvre des ouvriers eux-mêmes
Finimore
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Finimore
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   Posté le 12-10-2006 à 16:39:09   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Lu dans l'huma d'hier

SOCIAL - ECONOMIE

Les Modeluxe toujours en grève

Blanchisserie . Soutien aux ouvriers sans papiers.

L'entrée de la bourse du travail de Massy débordait hier de tout ce que les 22 sans-papiers de la blanchisserie Modeluxe de Chilly-Mazarin comptent de soutiens. L'union locale CGT avait battu le rappel des troupes pour faire témoigner ces ouvriers en situation irrégulière. Leurs collègues ont mené la semaine dernière une grève de solidarité pour obtenir leur régularisation. Ils ont repris le travail lundi, et obtenu le paiement de trois jours de grève. Aujourd'hui, les sans-papiers poursuivent le mouvement, loin de l'usine et sous protection militante. Ils restent sous la menace d’un licenciement pour avoir présenté de faux papiers lors de leur embauche, malgré les négociations menées depuis deux ans par la CGT avec la préfecture pour normaliser leur situation. La tension est montée jeudi dernier, quand la police est intervenue dans l'usine lors de la reprise du travail. La CGT craint des arrestations depuis que la préfecture a annoncé qu'elle ne régulariserait que quatre d’entre eux.
Dans le public, Claire Villiers, conseillère régionale d'Île de France, Marie-George Buffet, Olivier Besancenot, Mouloud Aounit, le secrétaire général du MRAP, de nombreux élus communistes et socialistes, et des militants de la CGT, de AC !, « Il faut casser l'idée que la direction ne savait pas qu’elle employait des sans-papiers », insiste Raymond Chauveau, responsable de l'UL CGT. Officiellement, elle est au courant depuis le 13 décembre 2004. Modeluxe affirme qu'avant cette date, elle a été abusée par les faux papiers présentés par les salariés. « Donc, on est dans une entreprise qui, au 13 décembre 2004, emploie 42 sans-papiers, soit un quart de l'effectif, et qui ne le sait pas ? », ironise le cégétiste. Pour la quinzaine d'ouvriers présents hier à la bourse du travail, la direction et la préfecture ne pouvaient l'ignorer. L'un d'eux affirme que tous les sans-papiers étaient cantonnés aux horaires les plus durs, et accumulaient les heures supplémentaires non payées. Un autre rapporte une discussion avec un cadre en 2003 sur la présence de sans-papiers dans l'usine. « Quand on demande à un salarié de ne pas ramener sa carte de séjour parce qu'on la sait fausse, mais sa déclaration d'impôts et son passeport pour avoir une photo, les choses sont claires », avance un ouvrier. Contactée hier par l'Humanité, la direction de Modeluxe a refusé de réagir à ces mises en cause.
« C’est un cas d'école sur l'exploitation », a estimé Marie-George Buffet, qui a annoncé son intention d’interpeller à l'Assemblée le ministre de l'Intérieur, sur le sort de ces ouvriers. « Le patron savait, le préfet connaissait leur situation, et leur exploitation a continué dans le silence des autorités. C'est un droit pour eux d'être régularisés ».

Lucy Bateman

Article paru dans l'édition du 11 octobre 2006


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Xuan
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   Posté le 17-11-2006 à 18:50:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

extrait du mensuel PARTISAN N° 207(novembre):

ÉDITO : POUR QUE VIVE L’UNITE OUVRIERE

Deux « petites » luttes récentes ont en fait une grande signification politique : celle de l’OSP à Pavillons-sous-Bois (93) en juillet-août et celle de Modeluxe à Chilly-Mazarin (91) actuellement.
L’OSP est une boîte de gardiennage qui travaille surtout pour Monoprix. Modeluxe est une blanchisserie industrielle de taille moyenne. La première est soumise au renouvellement de son contrat de sous-traitance. La deuxième à un rachat pur et simple. Les deux ont tenté de virer leurs travailleurs sans-papiers en prétendant découvrir leur situation administrative. Dans les deux cas, les travailleurs se sont organisés collectivement avec la CGT, réclamant aux Prud’hommes le paiement de leurs heures supplémentaires (OSP), ou se mettant en grève (Modeluxe, voir Partisan n° 206) ; et bien sûr, revendiquant des papiers pour tous. Dans les deux cas, il y a eu des rassemblements devant les préfectures. Seine-Saint-Denis pour OSP, Essonne pour Modeluxe.
Ces deux luttes nous rappellent que les sans-papiers sont avant tout des travailleurs. Les parents des élèves que les flics pourchassent jusque dans les salles de classes, ce sont des travailleurs. Les expulsés de Cachan et d’ailleurs (Toulouse, Saint-Ouen, Aubervilliers, etc) qui n’ont pas accès aux logements sociaux : des travailleurs.
Les immigrés sans-papiers sont une fraction de la classe ouvrière qui vit l’extrême de la précarité et qui pose de manière aiguë la question de la lutte à mener par nous TOUS contre cette précarité et ses conséquences. Les licenciements, expulsions et exclusions que vivent les sans-papiers ne sont que les situations extrêmes d’une dégradation générale des conditions de vie des travailleurs en terme de travail, de
logement, de santé et d’éducation des enfants.

LES PAPIERS : UN ENJEU DE LA LUTTE DE CLASSE

La question des sans-papiers, de leur droit au logement, de l’avenir de leurs enfants, c’est d’abord la question du travail irrégulier. Celui-ci joue un rôle-clé, indispensable dans l’ensemble de l’économie par sa présence massive dans certains secteurs : bâtiment, nettoyage, gardiennage, restauration, saisonniers de l’agriculture, etc. Il joue également un rôle économique et social indirect en faisant pression sur les coûts et les salaires. Il est le modèle même de la précarité, de la flexibilité, de l’allègement des charges sociales et du démantèlement complet du Code du Travail rêvés par le patronat.
On comprend alors pourquoi les régularisations, quand elles ont lieu, ne se font qu’avec des autorisations de séjour d’une année. Celles-ci laissent au travailleur tout juste le temps de souffler avant de recommencer la bataille pour le renouvellement. Avec une carte d’un an, comment peut-on se faire respecter d’un patron qui sait que vous ne pouvez pas vous permettre la moindre période de chômage ? Comment obtenir un logement décent auprès d’un bailleur ? Etc...
On comprend aussi pourquoi les dernières lois sur l’immigration cherchent à relier le contrat de travail avec l’autorisation de séjour.
On comprend enfin la raison d’être de la directive Bolkestein, soi-disant repoussée, mais appliquée depuis des années aux chantiers navals de Saint-Nazaire avec les conséquences que l’on sait pour les travailleurs roumains, polonais ou indiens.
La régularisation systématique de tous par une carte de dix ans est donc un véritable enjeu pour tous les travailleurs dans leur lutte contre la bourgeoisie.

SOUTIEN HUMANISTE OU SOLIDARITE DE CLASSE ?

Les luttes autour des élèves étrangers ont fait l’actualité de l’année passée. Elles ont été importantes pour tout le mouvement et ont mis le gouvernement sur la défensive. Mais elles ont, le plus souvent, perdu de vue le caractère ouvrier des familles de ceux qui étaient défendues. On a vu aussi réapparaître des modes d’action comme les parrainages. Ces parrainages ont tendance à renforcer le cas par cas, à mettre les travailleurs à la remorque de « personnalités ».
C’est aussi le cas par cas que défendent les préfets et tous les gouvernements qui se sont succédés. Pour cela, il faut combattre les illusions, de plus en plus présentes dans le mouvement des sans-papiers, comme quoi l’adversaire de Sarkozy, s’il est élu, régularisera massivement les sans-papiers. Rappelons les régularisations de la gauche, fin 97. Elles se sont faites au cas par cas, avec une carte d’un an et les déboutés ont reçu une invitation à quitter le territoire. Sarkozy n’est pas le premier à avoir fiché massivement les demandeurs. La gauche l’avait déjà fait.
Aux parrainages paternalistes, nous opposons la solidarité de travailleurs envers d’autres travailleurs. A la concurrence entre travailleurs et au cas par cas, nous opposons notre unité sur la base de nos intérêts communs face aux capitalistes pour la régularisation de tous. C’est ce qu’ont mis en oeuvre les travailleurs de Modeluxe qui se sont mis en grève avec les salariés sans-papiers de l’entreprise.
C’est de telles solidarités qu’il s’agit de construire. Pour cela il est important d’appuyer les salariés de Modeluxe en lutte contre les licenciements et pour les papiers, et d’appuyer l’Union Locale CGT de Massy qui les organise.

CONSTRUIRE UNE PERSPECTIVE COMMUNE

Travailler à l’unité entre travailleurs avec ou sans papiers, participe à la lutte pour construire l’unité de la classe ouvrière, et, au-delà l’unité de tous les travailleurs. C’est la condition pour résister aujourd’hui aux attaques du capital. C’est la condition pour, demain, reprendre l’offensive jusqu’à renverser la classe des capitalistes et réorganiser la société en fonction de nos besoins.

Carte de dix ans pour tous ! Travailleurs français immigres même combat !



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