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Fidel Castro, le père de la révolution cubaine

Xuan
   Posté le 26-11-2016 à 18:04:29   

Décès à 90 ans de Fidel Castro, le père de la révolution cubaine


le Quotidien du Peuple en ligne - 26.11.2016 14h49




Fidel Castro, l'ardent apôtre de la révolution qui amena la guerre froide dans l'hémisphère occidental en 1959, qui défia les États-Unis pendant près d'un demi-siècle en tant que chef suprême de Cuba, vu passer pas moins de 11 présidents américains et poussant brièvement le monde au bord de la guerre nucléaire, est décédé vendredi. Il avait 90 ans. Sa mort a été annoncée par la télévision d'État cubaine.

D'une santé déclinante depuis plusieurs années, M. Castro avait orchestré ce qu'il espérait être la continuation de sa révolution communiste, quittant le pouvoir en 2006 quand il fut terrassé par une maladie grave. Il avait provisoirement cédé une grande partie de son pouvoir à son frère cadet Raúl, maintenant âgé de 85 ans, et deux ans plus tard, avait officiellement démissionné de son poste de président. Raúl Castro, qui avait combattu aux côtés de Fidel Castro dès les premiers jours de l'insurrection et qui resta ministre de la défense et le plus proche confident de son frère, qui gouverne l'île depuis lors, bien qu'il ait dit au peuple cubain qu'il avait l'intention de démissionner en 2018.

Fidel Castro s'était maintenu au pouvoir plus longtemps que n'importe quel autre chef d'Etat vivant, sauf la Reine Elizabeth II. Il était devenu une figure internationale imposante dont l'importance au XXe siècle a dépassé de loin ce que l'on pouvait attendre du chef de l'Etat d'une île de 11 millions d'habitants. Il avait dominé son pays avec force et symbolisme depuis le jour où il était entré triomphalement à La Havane le 8 janvier 1959 et réussi son renversement de Fulgencio Batista en prononçant son premier discours important dans la capitale devant des dizaines de milliers d'admirateurs au siège militaire même du dictateur soutenu par les Etats-Unis, vaincu et en fuite.

Fidel Castro fut peut-être le chef le plus important à émerger en Amérique latine depuis les guerres d'indépendance au début du 19e siècle. Il fut également sans conteste le facteur le plus influent de l'histoire de Cuba depuis que son propre héros, José Martí, lutta pour l'indépendance cubaine face à l'Espagne à la fin du 19e siècle. La révolution de Castro a transformé la société cubaine et a eu un impact plus durable dans toute la région que celle de toute autre insurrection latino-américaine du 20e siècle, à l'exception peut-être de la Révolution mexicaine de 1910.

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Le dirigeant cubain légendaire Fidel Castro décède à l'âge de 90 ans


French.xinhuanet.com Publié le 2016-11-26 à 20:31


Photo d'archives (Xinhua/Cubadebate)

LA HAVANE, 26 novembre (Xinhua) -- Le dirigeant révolutionnaire cubain Fidel Castro est décédé vendredi à l'âge de 90 ans.

"C'est avec une grande tristesse que j'annonce au peuple cubain que notre dirigeant bien-aimé Fidel Castro est décédé ce vendredi à 22h29 (03h29 samedi GMT)" , a déclaré le président Raul Castro dans un communiqué diffusé sur Radio Reloj.

Son corps sera incinéré comme indiqué dans son testament. Le comité d'organisation de ses obsèques fournira davantage de détails sur le deuil.

M. Castro a dirigé Cuba pendant presque 50 ans avant de prendre sa retraite en 2006 pour des raisons de santé. Son frère Raul Castro a succédé à son poste.

Fidel Castro a passé les dernières années de sa vie loin des yeux du public, écrivant des éditoriaux sur les affaires mondiales pour le quotidien officiel cubain Granma et recevant des dignitaires à sa maison de La Havane.

Sa dernière rencontre avec un dirigeant étranger a eu lieu le 15 novembre avec le président vietnamien Tran Dai Quang.

Le décès de Fidel Castro a choqué le peuple cubain, dont la tristesse peut être ressentie dans les rues de La Havane, où les gens se sont réunis pour pleurer leur dirigeant révolutionnaire.

David Matinez, 19 ans, a retrouvé ses amis tôt samedi matin sur la fameuse Avenue des présidents, dans le centre de La Havane. Il a déclaré avoir entendu la nouvelle d'un policier, qui lui a demandé de diminuer le volume de leur musique en signe de respect.

"C'est une nouvelle choquante. Même si Fidel avait 90 ans, cela reste une surprise pour tout le monde. Fidel a toujours représenté une figure paternelle pour tous les Cubains. Nous n'aurions rien de ce que nous avons maintenant sans lui" .

Le président mexicain Enrique Pena Nieto a déploré la mort de Fidel Castro, le qualifiant d'un "ami du Mexique" et de "promoteur des relations bilatérales basées sur le respect, le dialogue et la solidarité" .

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a lui fait part sur Twitter de sa solidarité et de son amour au peuple cubain.

Fidel Castro est né le 13 août 1926 à Biran, un village de la province de Holguin. Son père Angel Castro était un migrant espagnol et sa mère Lina Ruz une fermière cubaine.

Il s'est fait connaître mondialement après avoir mené en 1959 la révolution cubaine qui a renversé le dictateur cubain Fulgencio Batista.

Presque immédiatement, les Etats-Unis ont agi pour renverser Fidel Castro, s'inquiétant du fait qu'une révolution socialiste pourrait inspirer le reste de l'Amérique latine.

Washington a bloqué Cuba sur plusieurs fronts, tant économiquement que financièrement, en imposant un embargo commercial en février 1962 qui est encore en place aujourd'hui.

On estime que le courage et la sagesse de Fidel Castro ont inspiré une nouvelle génération de dirigeants politiques en Amérique latine, tels qu'en Bolivie, au Venezuela et en Equateur.

Son héritage et sa vision du monde se rayonnent également dans les systèmes d'éducation et de santé universel de Cuba, ainsi que dans les industries pharmaceutiques et de biotechnologies de pointe du pays, qui rivalisent à armes égales avec celles des pays développés.

En 2014, Cuba a été largement salué pour avoir été l'un des premiers pays du monde à avoir réagi à la crise Ebola en Afrique de l'Ouest.
Xuan
   Posté le 26-11-2016 à 18:10:58   

Sur Global Times


Image provided by Cubadebate on Oct. 21, 2012 shows former Cuban leader Fidel Castro talking in Havana, Cuba. Cuba celebrated the 87th birthday of its revolution leader Fidel Castro Tuesday with concerts, book presentations and other press highlights. (Xinhua/Cubadebate)


Image taken on Feb. 10, 2012, shows former Cuban leader, Fidel Castro attending a meeting in Havana, Cuba. Cuba celebrated the 87th birthday of its revolution leader Fidel Castro Tuesday with concerts, book presentations and other press highlights. (Xinhua/Roberto Chile/Cubadebate)


Archive image taken on Dec. 22, 1961, shows former Cuban leader Fidel Castro, waves to the crowd in Havana, Cuba. Cuba celebrated the 87th birthday of its revolution leader Fidel Castro Tuesday with concerts, book presentations and other press highlights. (Xinhua/Roberto Chile/Archive)


Undated archive image of former Cuban leader, Fidel Castro. Cuba celebrated the 87th birthday of its revolution leader Fidel Castro Tuesday with concerts, book presentations and other press highlights. (Xinhua/Roberto Chile/Archive)


Archive image from 1958 of Raul Castro (front), Fidel Castro (2-R) and Che Guevara (2-L). Cuba celebrated the 87th birthday of its revolution leader Fidel Castro Tuesday with concerts, book presentations and other press highlights. (Xinhua/Roberto Chile/Archive)
Xuan
   Posté le 26-11-2016 à 18:44:53   

Sur Global Times

Fidel Castro: 90 ans d'histoire et de la résistance


Le leader révolutionnaire cubain Fidel Castro est mort vendredi à l'âge de 90, selon les médias officiels vendredi soir.
Il est un symbole de la résistance historique contre les Etats Unis et de la défense des valeurs socialistes qui a conduit cette nation des Caraïbes à un développement sans précédent pour un pays du tiers monde.

Considéré comme un des leaders les plus respectés, admirés et controversés du 20e siècle, Castro est maintenant hors de vue du public après avoir quitté ses fonctions en 2006, mais il est encore très présent dans la vie quotidienne des Cubains .

Fidel Castro est né dans une famille aisée le 13 août 1926 dans la ville de Biran au nord de Cuba.

Fils du propriétaire espagnol Angel Castro et d'une jeune paysanne cubaine Lina Ruz, il a démontré dès son jeune âge ses capacités athlétiques, sa sagesse intellectuelle et la lutte sans compromis pour la justice sociale.

Il a fréquenté des écoles privées dans la ville orientale de Santiago de Cuba et dans la capitale, et en 1945 il entre à l'Université de la Havane pour étudier le droit.
Il obtient son diplôme cinq ans plus tard mais il était déjà une des figures les plus célèbres de l'île.

Au cours de cette période, Castro a été activement lié aux manifestations étudiantes et acquis une conscience politique qui l'a amené à développer des idées révolutionnaires anti-impérialistes, étroitement liées aux valeurs marxistes.

Après le coup d'Etat perpétré en 1952 par le dictateur Fulgencio Batista, Castro a organisé et formé 100 jeunes révolutionnaires et le 26 Juillet 1953, ils ont attaqué la forteresse militaire Moncada à Santiago de Cuba.

L'action a été un échec militaire et Fidel a été condamné à 15 ans de prison, dont il a effectué seulement 22 mois après une grâce présidentielle en mai 1955. Il recouvra la liberté à la suite de fortes pressions et de campagnes populaires.

Son plaidoyer de légitime défense, mieux connu sous le nom "L'histoire m'acquittera", est devenu un document largement popularisé qui l'a projeté comme une figure du mouvement révolutionnaire.

Après sa sortie de prison, il a fondé le mouvement de Juillet 1926, puis a fui au Mexique pour organiser une insurrection armée.

Là il a été rejoint par son frère Raul Castro et d'autres personnalités révolutionnaires, comme Ernesto "Che" Guevara et Camilo Cienfuegos, et se formèrent pendant un an jusqu'en Décembre 1956, avant de retourner à Cuba dans le yacht 'expédition Granma' avec 82 hommes à bord.

Castro navigua sur les côtes est de Cuba où il a été attaqué par les soldats de Batista. Seuls quelques uns de ses hommes ont réussi à se regrouper et prendre pied sur les montagnes de la Sierra Maestra pour continuer la lutte révolutionnaire, donnant ainsi naissance à l'armée rebelle.

Les rebelles ont commencé à se renforcer et gagné en popularité tandis que la guerre commençait à gronder.

En 1958, le mouvement révolutionnaire décida d'accélérer la guerre, ouvrit de nouveaux fronts de guérilla dans d'autres régions montagneuses du centre et de l'ouest de Cuba.

Après que furent vaincues les troupes d'élite de Batista au centre de Cuba, le 1er janvier 1959, le dictateur a fui le pays et la révolution dirigée par Fidel Castro a triomphé.

Un mois plus tard, il a pris ses fonctions de premier ministre et est devenu la principale figure politique de la révolution émergente, qui jouit d'un fort soutien populaire, en particulier parmi les pauvres.

Fidel entreprit une série de changements tels que la réforme agraire, une campagne d'alphabétisation à l'échelle nationale, l'expropriation des entreprises américaines, et la nationalisation des usines de sucre, des usines, des banques et des raffineries de pétrole, entre autres.

Fidel a également dirigé et participé à toutes les actions entreprises pour défendre la souveraineté nouvellement acquise, et proclamé Cuba pays socialiste, en particulier après que les relations furent rompues avec les EtatsUnis.

Il a mené la lutte contre une invasion mercenaire organisée par la Central Intelligence Agency des États-Unis en Avril 1961à la baie des Cochons au sud ouest de Cuba.

Il a commandé à d'autres moments critiques de la lutte socialiste, comme la crise des missiles de 1962, quand le monde était au bord d'une guerre nucléaire entre les Etats Unis et l'Union soviétique, ainsi que la dite période spéciale des années 1990 après la chute du bloc socialiste en Europe orientale.

Depuis le triomphe de la Révolution et tout au long des cinq dernières décennies, Fidel a promu et dirigé la lutte pour la consolidation du processus révolutionnaire de la nation des Caraïbes et ses progrès vers la construction d'une société socialiste avec ses propres caractéristiques.

Comme Premier secrétaire du Parti communiste de Cuba (PCC) et président de la nation, il a travaillé pour fournir une éducation gratuite et les soins de santé à la population, développer le sport, la culture et les sciences.

En outre, le leader cubain a été un pionnier dans la lutte contre l'ordre économique international actuel, en particulier contre le système capitaliste, la mondialisation néolibérale, la dette extérieure et l'exploitation des ressources naturelles.

Entre 1979 et 1983, Castro était président du Mouvement des non-alignés (MNA). Pendant cette période, il a envoyé des troupes cubaines pour soutenir la libération de plusieurs pays africains,jouant un rôle clé dans la défaite du régime d'apartheid.

Il a également été un promoteur actif, aux côtés de feu ledirigeant vénézuélien Hugo Chavez, de la création de mécanismes d'intégration régionale, tels que l'Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA) et l'alliance énergétique Petrocaribe.

Ces accords ont permis aux équipes cubaines médicales, éducatives, sportives et culturelles de travailler dans plus de 120 pays à travers le monde.

Le 31 Juillet 2006, après avoir assisté à un sommet du marché commun Sud (Mercosur), Fidel Castro a dû subir une intervention chirurgicale complexe qui l'écarta de ses fonctions, mais pas avant passer temporairement ses fonctions à son frère Raul.

En Février 2008, le leader historique de la Révolution cubaine a présenté sa démission finale en raison de problèmes de santé et a commencé une nouvelle étape dans sa vie politique, marquée par la publication de ses articles célèbres.

Ses apparitions publiques ont diminué au fil des ans, mais son retour à la notoriété publique est venu cette année le 19 Avril au la séance de clôture du 7e Congrès du PCC.

"Bientôt je vais atteindre 90 ans. Je ne l'imaginais pas ... C'était purement un caprice du destin. Bientôt je serai comme tout le monde. Tout le monde voit son tour. Mais les idéaux du communisme cubain resteront" a-t-il déclaré lors de la session.

Bien que cela fasse 10 ans qu'il a quitté son bureau, Castro continue d'être une source d'inspiration pour les Cubains, influencer les décisions importantes et stratégiques de la Révolution cubaine, car celle-ci subit des transformations économiques et des réformes pour mettre à jour son modèle économique.
Xuan
   Posté le 26-11-2016 à 18:57:06   

L'héritage durable de Fidel Castro



Source: Global Times Publié: 2016/11/26 18:16:10


Leader révolutionnaire cubain Fidel Castro est mort vendredi soir à l'âge de 90.
Dernier dirigeant de premier plan de la guerre froide, sa mort rappelle les vicissitudes de cette époque, ce qui déclenche de très nomobreux commentaires sur son héritage.

Fidel Castro a transféré progressivement le pouvoir à son frère cadet, Raul Castro, après une maladie grave en 2006. Raúl Castro est au pouvoir depuis de nombreuses années, de sorte que la mort de Fidel Castro n'aura pas d'impact sur la politique cubaine.

Fidel Castro était un homme du 20ème siècle, témoin des hauts et des bas du monde de cette époque. Il a influencé de manière significative et remodelé Cuba, laissant une marque sur l' Amérique latine. Il devait avoir une image publique divisée.

Pour le peuple cubain et même pour les habitants de nombreux pays d' Amérique latine, Fidel Castro est un révolutionnaire, un héros de l' indépendance nationale et un soldat exceptionnel poursuivant la liberté. L'image d'un soldat l'a suivi toute sa vie. Il se révolta contre son milieu familial quand il était un jeune homme, puis il a combattu l'ancien monde, conduisant le peuple cubain à la lutte armée jusqu'à ce qu'ils aient pris le pouvoir et mis en place un système socialiste dans le pays. Dans ses dernières années, il a soutenu le mouvement du pays vers une économie de marché, la réalisation d' un atterrissage en douceur de l'économie du pays et l' établissement d'une position particulière pour Cuba en Amérique latine.

En raison de ses engagements, Fidel Castro, depuis longtemps, avait été considéré par les Etats - Unis comme un ennemi juré. Il a été largement considéré comme un dictateur par les médias occidentaux.
Cependant, dans les décennies de sanctions par les Etats - Unis contre Cuba, Fidel Castro a adopté une approche diplomatique souple et pragmatique, gagnant une large sympathie et le respect de l' Amérique latine et de nombreux autres pays.
Il était un modèle pour les pays pour sa poursuite incessante de l' indépendance nationale et l' intégrité de l' Amérique latine. Après l'effondrement de l'Union soviétique, de nombreux pays socialistes ont connu une transformation spectaculaire. Mais Cuba est resté stable et a pris le chemin de la réforme ordonnée. Cela montre la sagesse et la détermination des frères Castro.

Jusqu'à présent, l' Amérique latine a été largement influencé par le socialisme. Fidel Castro est un symbole dans le continent.
Les États - Unis, indifféremment pendant la guerre froide ou à l'ère de l' après-guerre froide, ont constamment mené des guerres contre les pays petits et faibles à travers le monde et subverti les régimes de nombreux pays.
Mais ils ne pouvaient pas faire quoi que ce soit à propos de Cuba. Des décennies de sanctions n'ont pas réussi à briser la volonté de la société cubaine. En fin de compte , l'administration Obama a adressé une branche d' olivier à Cuba et a rétabli des relations diplomatiques entre les deux pays. Cela reflète le caractère exceptionnel de stratège de Fidel Castro.

En tant que petit État, Cuba n'est pas assez puissant pour faire des vagues dans le monde entier.
Il est même difficile pour lui de rester indépendant et d'être lui - même. Mais Cuba a réussi à tenir sur son chemin. Pendant longtemps, le gouvernement cubain a fait du bien-être de son peuple une priorité de la gouvernance. Le pays est paisible, beaucoup moins infecté par l' abus de drogues et les crimes violents qui sévissent dans de nombreux autres pays d' Amérique latine. Son économie a traversé des moments difficiles après l'éclatement de l'Union soviétique, mais il a réussi à changer de vitesse et mettre en œuvre des réformes.

La machine de propagande occidentale a longtemps diabolisés Fidel Castro. Mais Cuba sous la direction de Fidel n'a jamais été un pays radical. Sa politique étrangère a été largement modérée et ouverte. Le pays n'a jamais voulu faire des ennemis et les relations américano-cubaines hostiles ont dans une large mesure été causés par les États - Unis.

Fidel Castro était un vieil ami du peuple chinois. Bien que Cuba et la Chine fussent éloignés pour un temps à cause de l'Union soviétique, Castro avait toujours été respectueux envers les réalisations de la Chine dans la réforme socialiste. Il a grandement contribué à l'amitié de la Chine et Cuba. Le peuple chinois ne l'oubliera pas. Qu'il repose en paix.
Xuan
   Posté le 30-11-2016 à 11:26:27   

communiqué du CC du parti communiste grec

communiqué du secrétaire général du parti communiste portugais

lettre de condoléances de Patrick Köbele, président du Parti communiste allemand

message du parti communiste brésilien

messages du PADS et d'Alger Républicain


Edité le 30-11-2016 à 11:27:39 par Xuan


Finimore
   Posté le 01-12-2016 à 06:06:09   

Sur Castro et le castrisme

http://www.pcmaoiste.org/communique/sur-castro-et-le-castrisme/

par le Parti Communiste Maoïste

30/11/2016

Sur Castro et le castrisme

C’est fini. Fidel Castro, le “Líder máximo” qui dirigeait Cuba depuis 45 ans, s’est éteint paisiblement le 25 novembre.

Héros pour les uns, dictateur sanguinaire pour les autres, qu’en est-il vraiment ? Notre position n’a pas pour but de dresser un bilan définitif de la révolution cubaine, ni de l’histoire récente de l’île. Comme dans tout processus révolutionnaire, il est nécessaire d’adopter un point de vue de classe : oui, pour certaines personnes bénéficiant d’un système politique, le renversement de ce système sera vécu comme une horrible tragédie. Ce qui nous intéresse, ce sont les classes populaires de Cuba : ont-elles bénéficié du castrisme, et quel type de régime a-t-il été ? Communiste ? Socialiste ? Nationaliste ?

Castro dérange jusque dans sa mort. Les chefs d’état se divisent, certains voulant lui rendre hommage, d’autres non. Ainsi, les gouvernements vietnamien, nord-coréen, bolivien ou grec ont envoyé leurs condoléances, certains faisant le déplacement. Cette brochette de régimes n’ayant rien de communistes, ayant chacun à leur façon trahis leurs propres peuples, donne une idée de la situation. Mieux vaut parfois être seul que si mal entouré.

Quant aux régimes de l’OTAN, USA en tête, ils ont pris leurs distances. Si le marché intérieur cubain les intéresse, il faut encore garder les apparences, Cuba ayant longtemps représenté un puissant symbole anti-impérialiste à l’échelle mondiale.

Mais quel est le point de vue des communistes sur la révolution cubaine ? Nous autres maoïstes avons fait le bilan du révisionnisme moderne dans les années 60. Nous n’avons jamais eu d’illusions sur la révolution cubaine, nous n’entretenons pas un mythe comme peut le faire le PCF par exemple. Mais le maoïsme et le castrisme étant tous deux issus de révolutions ayant triomphé à la même période dans des pays semi-coloniaux, certaines personnes confondent ou mélangent les deux théories. Revenons sur quelques éléments historiques pour y voir plus clair.

Nous pouvons découper le castrisme en trois périodes : la révolution cubaine, la construction étatique pendant la guerre froide, et les réformes de la période contemporaine.

La révolution cubaine représente un moment historique héroïque mais très particulier. Castro s’est d’abord politisé dans différents pays d’Amérique latine, dont la Colombie. Dans ce pays comme à Cuba, des régimes autoritaires soutenus par les USA renversent par la force des gouvernements de gauche. Castro comprend que la bourgeoisie soutenue par l’impérialisme américain ne laissera aucune chance à des réformes passant par les élections, et se radicalise. Il est alors un nationaliste qui s’intéresse au marxisme mais ne se définit pas comme communiste. Après un premier échec lui valant un séjour en prison, il rencontre Ernesto « Che » Guevara au Mexique, et les deux révolutionnaires montent une expédition avec seulement 82 hommes et un bateau pour mener la révolution à Cuba. Parmi eux, 66 sont assez rapidement tués ou capturés. Tout semble fini avant d’avoir commencé.

Pourtant, le dictateur cubain Batista ne juge pas utile de traquer les survivants de l’expédition. Castro et ses hommes se replient dans la Sierra Maestra, obtiennent de plus en plus de soutien de la part des paysans, développent des contacts puis des cellules dans les villes, les encerclant par les campagnes. Au terme d’une lutte courageuse (de décembre 1956 à décembre 1958), les révolutionnaires prennent le pouvoir à Cuba. Plusieurs raisons expliquent ce succès : la détermination des combattantes et des combattants, bien sûr, mais aussi la faiblesse du régime de Batista, miné par une corruption généralisée et lâché par les USA, les erreurs stratégiques de celui-ci, ainsi que l’excellente image médiatique dont bénéficient les troupes de Castro.

Un embryon de guerre populaire triomphant dans une situation exceptionnelle est donc transformé en légende révolutionnaire. De cette mauvaise analyse de l’expérience cubaine naîtront des théories comme le castrisme et le guevarisme (ou « foquisme »), qui iront d’échec en échec, conduisant à la mort tragique mais prévisible de Che Guevara en Bolivie.

Néanmoins, des mesures populaires sont mises en œuvre : réforme agraire au bénéfice de la paysannerie par l’expropriation des grands propriétaires terriens ; expropriations des entreprises de la bourgeoisie compradore et des impérialistes américains ; accès gratuit à l’éducation, à la santé, aux transports et à la culture ; tout le monde à accès à un logement et un travail ; lutte contre le machisme et le racisme. Ces mesures améliorent considérablement les conditions de vie de la paysannerie et de la classe ouvrière et constituent une rupture radicale avec les conditions de vie sous Batista. La méthode utilisée est cependant trop bureaucratique, reposant plus sur des décrets que sur la mobilisation des masses populaires pour leur mise en œuvre.

Ensuite vient la période de la guerre froide pour l’île, de la crise des missiles de Cuba et du choix d’une dépendance économique de plus en plus importante vis-à-vis de l’URSS : Cuba produit du sucre pour le bloc soviétique, et plus que du sucre. Des biens de base et des machines sont importées massivement. Mais Castro, s’il se prétend alors marxiste-léniniste pour faciliter son intégration dans le bloc, reste avant tout un nationaliste. Quand l’URSS et la Chine populaire s’affrontent sur la question du révisionnisme, il refuse de choisir un camp : pour les maoïstes, cette position est « centriste », coincée entre deux chaises par opportunisme. Il s’agit bien sûr d’une conséquence de la dépendance économique de Cuba. Che Guevara, peu avant sa mort, avait rendu hommage à la révolution chinoise et les choses auraient pu aller dans un autre sens. Avec sa disparition le soutien cubain aux mouvements de libération en Amérique et en Afrique diminue aussi largement.

Les réformes continuent et se généralisent durant cette période, mais il n’y a pas de direction générale, de stratégie révolutionnaire guidant le pays vers le communisme : n’étant pas autonome, il ne peut pas « marcher sur ses deux jambes » et tracer sa propre voie.

De leur côté, les impérialistes américains ne peuvent tolérer cet état socialiste à leur porte. Ils attaquent Cuba systématiquement, mettant en place un blocus très dur, tentant d’assassiner les dirigeants, sabotant des installations, désinformant massivement et allant jusqu’à organiser une invasion militaire anticastriste se concluant par une défaite lors du débarquement de la Baie des Cochons. Castro construit alors toute sa propagande autour de cette menace impérialiste, bien réelle dans les années 60. L’anti-impérialisme de Castro est donc bancal puisqu’il s’axe sur la menace impérialiste la plus directe mais ne questionne pas le social-impérialisme soviétique ni la base idéologique sur lequel celui-ci s’appuie : le révisionnisme.

Seulement, les choses changent petit à petit, et le monde évolue. Le révisionnisme soviétique finit par s’effondrer. Et la situation de Cuba se détériore. Les travailleurs ne sont plus ou mal payés, les services sont de pire en pire, toute contestation est durement réprimée, et une monnaie réservée aux touristes est mise en place, dont l’économie de l’île devient de plus en plus dépendante. Les politiques sociales se dégradent petit à petit alors que le gouvernement de Castro s’enferme dans sa tour d’ivoire, attribuant tous les problèmes à l’impérialisme américain et au violent embargo que ce dernier impose à Cuba sans reconsidérer sa stratégie.

Nous connaissons ainsi de nombreux révolutionnaires sincères, ayant visité Cuba dans les dernières décennies, pour participer aux brigades de travail ou comme simples voyageurs. Celles et ceux qui ne s’aveuglent pas volontairement sont surpris par la misère, entraînant criminalité, vente de drogue, prostitution forcée et corruption. Si la culture gratuite et populaire est encore une exception cubaine, même le système de santé qui faisait la fierté de l’île est en train de se dégrader. La libéralisation de l’économie que certains anticastristes attendaient ne signifie pas la liberté collective : comme partout, les inégalités s’accordent très bien avec un régime répressif et antipopulaire. Derrière le symbole de résistance, la réalité de l’exemple cubain a fait son temps. Les classes sociales n’ont bien sûr pas été abolies par le révisionnisme. Loin de là. La classe ouvrière et la paysannerie sont aujourd’hui durement touchées par l’ouverture du marché aux capitaux étrangers.

Nous saluons la Révolution Cubaine et le rôle qu’a joué Castro dans cette révolution anti-impérialiste et démocratique ayant permis l’émancipation de Cuba du contrôle américain et qui fut base de nombreuses avancées sociales. Nous sommes néanmoins critiques de la direction qu’a pris la direction du Parti Communiste de Cuba avec à sa tête Castro de s’aligner derrière l’URSS pour se protéger de la menace d’intervention américaine. Cette ligne erronée a rendu l’économie cubaine déséquilibrée et a empêché le développement du socialisme, conduisant nécessairement à la restauration du capitalisme. Cela a conduit Cuba à se rapprocher des impérialismes russe et chinois après la chute de l’URSS. L’exemple révolutionnaire cubain n’est ainsi pas pour nous le phare de la lutte anti-impérialiste et Cuba, dès sa mise en orbite de l’URSS, ne pouvait plus être considéré comme pays socialiste en raison de la direction stratégique adoptée. Cette lutte est par contre riche d’enseignements pour les révolutionnaires, permettant de comprendre les dynamiques brutales de l’impérialisme et les problèmes stratégiques que rencontrent toute lutte de libération nationale.
Xuan
   Posté le 01-12-2016 à 16:54:45   

Le Vietnam va organiser une journée de deuil national pour Fidel Castro


Courrier du Vietnam

28/11/2016

Le Comité central du Parti communiste vietnamien, l’Assemblée nationale, le président et le gouvernement de la République socialiste du Vietnam, et le Comité central du Front de la Patrie du Vietnam ont décrété un jour de deuil national, le 4 décembre, pour rendre hommage au leader cubain Fidel Castro Ruz.


Le leader cubain Fidel Castro Ruz, un grand ami du Vietnam, est décédé le 25 novembre à l'âge de 90 ans. Photo : Reuters/VNA/CVN

Pendant la journée de deuil nationale, les drapeaux seront mis en berne dans toutes les administrations vietnamiennes et dans tous les organes de représentation du Vietnam à l’étranger, toutes les activités de loisirs seront suspendues.

Fidel Castro Ruz, ancien premier secrétaire du Comité central (CC) du Parti communiste cubain (PCC), ancien président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de Cuba, est décédé le 25 novembre à l’âge de 90 ans.

À Cuba, le Parti et l’État cubains ont décrété neuf jours de deuil national, du 26 au 4 décembre. Les cendres de Fidel Castro, seront enterrées le 4 décembre à Santiago de Cuba, ville de l'est, berceau de la révolution, après une procession de quatre jours à travers le pays.

Un grand évolutionnaire

Né le 13 août 1926, le leader Fidel Castro est un grand évolutionnaire, une des personnalités les plus éminentes du XXe siècle. Triomphant de la dictature de Batista, et fondant un nouvel État cubain qui allait devenir la première république socialiste dans l’hémisphère occidental, le "Lider Maximo" a inscrit son nom dans l’histoire de l’humanité.

Pour les Vietnamiens, Cuba et son leader Fidel Castro ont toujours été un symbole de l’héroïsme révolutionnaire, de l’indomptabilité et de l’aspiration au bonheur et à la liberté. Ils leur vouent une grande admiration, une grande confiance et une grande compassion.

"La relation Vietnam-Cuba est spéciale, sans précédent et exemplaire dans les relations internationales", "Pour le Vietnam, Cuba est prêt à donner son sang" ... Voilà les phrases les plus célèbres de Fidel Castro à propos du Vietnam. Sous sa direction, Cuba a toujours été le pionnier des peuples du monde soutenant la lutte pour l’indépendance nationale et l’édification nationale du Vietnam.

Il a aussi été le premier pays à reconnaître le Front national de libération du Sud Vietnam (décembre 1961), le premier à créer un comité de solidarité avec le Vietnam (septembre 1963), l’unique et premier pays à ouvrir une ambassade auprès dudit front dans la zone libérée (juillet 1967).

Cette année 1967 était appelée à Cuba "l’Année du Vietnam héroïque". En 1972, Fidel Castro a réaffirmé : "Notre solidarité et notre confiance vis-à-vis du peuple vietnamien et de ses dirigeants sont inconditionnelles et absolues" .

En septembre 1973, alors que la guerre n’était pas encore finie, le Premier ministre Fidel Castro était le premier et unique dirigeant étranger à visiter la zone libérée du Sud. L’image du commandant général en uniforme vert olive agiter le drapeau du Front national de libération a constitué une grande source d’encouragement pour les Vietnamiens.

En décembre 1995 et en février 2003, il est revenu au Vietnam. Ses visites ont permis d’approfondir encore l’amitié, la fraternité et la coopération entre les deux peuples. Son affection et sa fidélité envers le Vietnam vivront à jamais dans le cœur des Vietnamiens, pour qui Fidel Castro restera éternellement un grand ami !

Avec toutes ses grandes contributions, Fidel Castro s’est vu attribuer l’Ordre de l’Étoile d’or en 1982 et l’Ordre de Hô Chi Minh en 1989 par le Parti et l’État vietnamiens.
Finimore
   Posté le 02-12-2016 à 07:38:45   

Le Marxiste-Léniniste -journal du Parti Communiste Marxiste-léniniste du Canada- n°140 -26 novembre 2016-

In Memoriam

¡Hasta la victoria siempre, Fidel!
http://cpcml.ca/francais/Lmlq2016/Q46140.HTM

In Memoriam
• ¡Hasta la victoria siempre, Fidel!
• Message du président Raúl Castro
• Décret du deuil national - Conseil d'État de la République de Cuba
• Note de presse sur les hommages nationaux à Fidel - Commission organisatrice

Événements
• Vigiles en hommage à la vie et l'oeuvre révolutionnaires de Fidel

En souvenir de la vie et l'oeuvre de Fidel Castro
• Déclaration du Réseau canadien pour Cuba
• Les principes valent plus que la vie elle-même - Fidel Castro, 1994
• Cent images de la révolution cubaine - 1953-1996
Finimore
   Posté le 07-12-2016 à 09:17:37   

Un très intéressant document vidéo :

Jean-Edern Hallier chez Fidel Castro
Documentaire Trois jours avec Fidel Castro, suivi de trois promotions pour le livre Conversations au clair de lune
https://www.youtube.com/watch?v=Pa1kM7R161s
Finimore
   Posté le 07-12-2016 à 16:05:32   

Lu sur le site de VP

http://www.vp-partisan.org/article1694.html

Fidel Castro : derrière le mythe, une réalité plus sombre

Fidel Castro est mort le 25 novembre 2016 à l’âge de 90 ans.
En 1959, Fidel Castro et ses camarades renversaient par la lutte armée le régime de Batista, soutenu par les USA. Le régime nouvellement installé sous la direction de Fidel Castro s’est appuyé sur les aspirations et la lutte des masses cubaines contre l’impérialisme américain. Sa volonté d’indépendance et d’autonomie était inacceptable pour les USA qui ont décrété le blocus contre Cuba et ont tenté par tous les moyens de renverser le régime. C’est sous la direction de Castro que Cuba a aidé les mouvements de libération des peuples en Afrique (en Guinée-Bissau, au Congo, en Afrique du Sud) et en Amérique latine, et les a aidés de manière déterminante à se libérer des colonisateurs. C’est également le seul pays de la région à assurer des services sociaux minimaux à sa population, à lui garantir l’éducation et la santé, en montrant qu’un peuple peut compter sur ses propres forces. Tout cela est indéniable et c’est ce qui a fait de Castro un symbole anti-impérialiste pour beaucoup de progressistes.

Mais c’est également Castro qui a volontairement mis le pays sous la dépendance de l’URSS, à l’époque où elle existait, et accepté le développement de la mono-culture de la canne à sucre pour l’exportation, au détriment du reste de l’industrie. En effet, l’URSS a évolué en puissance impérialiste, imposant comme les autres une division du travail aux pays dominés par elle. Une fois l’Union soviétique disparue, Cuba a en fait subit le même type de crise économique que les pays d’Afrique victimes du FMI.

De la même manière, Cuba a apporté un soutien militaire à des régimes véritablement fascistes, comme celui de Mengistu en Ethiopie, ou même à l’Etat péruvien lorsqu’il combattait la guerre populaire dirigée par le Parti communiste du Pérou, cela dans la logique des ambitions soviétiques. Cela était proprement contre-révolutionnaire.

Cuba a longtemps représenté, pour beaucoup au P« C »F ou à la CGT, une sorte d’exemple des « réussites » du bloc soviétique plus facile à assumer, dans son cadre tropical, que les régimes de capitalisme bureaucratique repoussants d’Europe de l’Est. Mais l’opposition à l’impérialisme US et le niveau élevé des services sociaux n’est pas le socialisme, un Etat de pouvoir ouvrier et populaire véritable, de dictature du prolétariat. Le pays est dirigé par une classe bourgeoise bureaucratique. Les entreprises fonctionnent sur le modèle de gestion capitaliste, souvent sous le contrôle de l’armée. Le Parti communiste cubain lui-même n’a pas été forgé dans la lutte de classe, par une avant-garde ouvrière et populaire, mais a été décrété et placé directement en position de parti unique du jour au lendemain.

Nous ne pleurons pas Fidel Castro, comme nous ne nous réjouissons pas de sa disparition. Certes, dans le monde actuel qui semble écrasé par l’impérialisme, il avait acquis une sympathie de masse pour son opposition virulente (au moins en paroles) aux USA. Mais n’oublions pas qu’il a également servi de figure la plus présentable du révisionnisme et du social-impérialisme (socialiste en paroles, impérialiste en fait) soviétique.

« Ni Dieu, ni César, ni tribun » dit l’Internationale. A Cuba comme ailleurs, les prolétaires doivent reprendre le chemin de la révolution.


OCML Voie Prolétarienne, le 29 novembre 2016