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 Femmes algériennes

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Finimore
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   Posté le 12-03-2008 à 15:19:37   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

Le livre "Femmes algériennes
de la Kahina au code de la famille" de Baya Jurquet-Bouhoune et Jacques Jurquet -disponible depuis janvier 2008-
Editions le Temps des cerises

La présentation de l'éditeur

Femmes algériennes est le reflet d'une lutte acharnée contre les traditions de mépris des femmes, aux racines si profondément ancrées dans les masses qu'elles font partie intégrante de leur pensée et de leur être. Ce livre est un défi à tous les textes de loi qui justifient l'humiliation (tel le Code de la famille, pour lequel une femme ne vaut que la moitié d'un homme).



Femmes algériennes milite pour la libération des femmes. Il brise les liens infernaux de l'asservissement. À chaque moment de l'histoire de l'Algérie, des femmes, engagées dans la lutte pour l'indépendance ou simples patriotes anonymes, ont combattu pour leur terre et leur pays Ce livre leur rend hommage.



Femmes algériennes se veut aussi une arme pour toutes les jeunes filles d'aujourd'hui. En Algérie, et dans toutes les nations où on ose encore les opprimer. À toutes celles qui n'osent encore s'exprimer, le livre de Baya et Jacques dit qu'elles ne sont pas seules. Que tout n'est pas permis. Comme l'a dit un vieux sage chinois : «Les femmes sont la moitié du ciel». Qu'elles osent s'y épanouir. En commençant par se battre contre tous les textes archaïques qui mutilent leur existence. Et en arrachant leur abrogation.



Baya Jurquet-Bouhoune n'en est pas à son premier livre. L'Oued en crue, ou la vie d'une mère algérienne, a été loué et primé par Kateb Yacine. Ce second livre, Femmes algériennes, est écrit avec son mari, Jacques, lui-même auteur anticolonialiste et antiraciste.



Extrait de la préface de Fatima Brahmi

Les premières lignes

Extrait de l'introduction :

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, cinquante-sept Etats appartenant à l'Organisation des Nations unies, l'ONU, adoptèrent à l'unanimité, le 10 décembre 1948, une nouvelle Déclaration universelle des droits de l'homme. Dans le texte de ce document historique de trente articles ne figura point le mot «femme», mais ce sexe se trouva plusieurs fois concerné, avec les hommes, dans le terme «être humain».

L'article 2 indiquait : «Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclara­tion, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, déforme, de naissance ou de toute autre situation».

L'article 5 stipulait : «Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants».

Ces décisions, qui entendaient engager le monde dans son ensemble, furent très vite bafouées et violées. L'histoire en témoigne.

Le processus de décolonisation qui se développa par la suite fut l'occasion pour les grandes puissances impérialistes et colonialistes de s'engager dans des guerres où réapparut le re­cours à des massacres et à des tortures.

Les conditions d'existence des femmes, par-delà quelques progrès imposés par la victoire sur le fascisme, ne bénéficièrent pas non plus de l'égalité annoncée de tous leurs droits avec ceux des hommes. Même dans les pays où les femmes furent considérées comme libres, la mentalité masculine ancienne continua à les maintenir, en différents domaines, dans des positions inférieures. En Europe occidentale, on utilise fréquemment un mot familier pour désigner ce comportement : les hommes se conduisent comme des «machos».

Les 7 et 8 décembre 2005, se trouva réuni à La Mecque, en Arabie Saoudite, le IIIe sommet exceptionnel de l'Organi­sation de la Conférence islamique (OCI). Cinquante-sept Etats, de Constitutions laïques ou religieuses, y participèrent.

En sortirent plusieurs déclarations et documents officiels, notamment sur «les droits de l'homme et la bonne gouver­nance», «sur les droits de la femme», «sur ceux de l'enfant», «sur la lutte contre le terrorisme et l'islamophobie, et d'autres sujets».

Il convient de remarquer que ce texte mentionne les «droits des femmes» en les distinguant des droits des hommes. Il est intéressant de se pencher sur les droits de ces dernières, justement dans la mesure où ils reçoivent un régime spécial.

D'éminentes personnalités islamiques avaient indiqué, comme «recommandation de la commission de l'OCI», que «les femmes aient des droits égaux avec les mâles». Mais ces propositions se fondaient sur une déclaration, publiée en 1990 au Caire sur «les droits de l'homme en Islam».

Or la Déclaration du Caire était précise : elle fixait aux femmes d'avoir à jouer leur rôle dans la société musulmane «conformément aux valeurs islamiques d'égalité et de justice». De la sorte, la reconnaissance de droits pour la femme des pays islamiques n'était conçue que du point de vue de la religion, mais nullement du point de vue de leurs droits civils, réels et quotidiens. Toutefois, quelques promesses renvoyaient à plus tard de nouvelles mesures concernant les femmes.

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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO)
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