Sujet :

Sur les élections régionales

Xuan
   Posté le 14-08-2015 à 14:08:35   

Elles n'auront lieu qu'en décembre, mais déjà les prises de position se succèdent. Ci-dessous celle de Communistes :

Elections régionales du 6 décembre
Ils parlent tous d’autre chose !


C’est ainsi qu’on opère quand on prépare un mauvais coup. Les affrontements interminables sur l’étendue de ces nouvelles régions, le choix de leurs capitales (Toulouse ou Montpellier, Strasbourg ou Nancy, Rouen ou Caen etc… etc…) ont été présentés si lourdement par le gouvernement socialiste et les dirigeants de tous les partis politiques pour camoufler ce qu’ils sont en train de mettre en place très activement : des régions plus étroitement adaptées, plus étroitement soumises à la main- mise du pouvoir à la fois économique et politique des grands groupes capitalistes qui dirigent la France et l’Europe capitaliste.

Quand il s’adresse au peuple Hollande lui dit : « Nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques qui redoutent d’être délaissés par l’Etat… » .Le même Hollande dévoile son véritable objectif dans la presse spécialisée du 5 mai 2014 : » Demain les grandes régions de taille européenne seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises. Elles auront en charge l’aménagement des grandes infrastructures. Pour remplir leur rôle elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Elles porteront les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges » .
Parallèlement les intercommunalités jugées trop petites seront étendues. Que la disparition des départements soit reportée n’est pour le pouvoir qu’une question tactique, elle se fera.

A son tour le journal financier « Les Echos » écrit : « Les régions montent en puissances sur le plan économique et social… parce que c’est à ce niveau que se joue la compétition internationale ».
Cette réforme était déjà l’objectif affirmé au sommet européen de Lisbonne en 2002 par Chirac et Jospin ensemble. C’était aussi l’objet du rapport de la commission Balladur » remis à Sarkozy le 5 mars 2009. Hollande poursuit et met en oeuvre avec l’accord des partis politiques.

Naturellement, dans les autres pays européens les réformes territoriales sont aussi en cours pour adapter les pays aux exigences du capitalisme européen.
L’UMP et leurs alliés Centristes de l’UDI sont tout à fait d’accord avec cette réforme, qu’ils ont portée quand ils étaient au pouvoir. Le FN dans un communiqué de M. Le Pen camoufle l’objectif politique de cette réforme qui est de renforcer l’emprise du capitalisme et l’exploitation du peuple. Une preuve de plus que le FN est lui aussi au service du capitalisme.
Le Front de Gauche estime que « l’aspect démocratique ne semble pas avoir été la priorité de l’Elysée ». Il se tait sur le fond.

Dès semaine prochaine nous vous transmettrons de nouveaux éléments sur cette question.
Xuan
   Posté le 19-09-2015 à 20:51:34   

Le PS voudrait le soutien du "peuple de gauche"



Le PS voit la terre s’ouvrir sous ses pieds et tente de récupérer les partis qu’il a repoussés avec dédain, en manipulant le désir d’unité du « peuple de gauche ».

Ainsi Cambadelis veut lancer un référendum pour « l’unité du peuple de gauche » :
"La question sera assez simple, vous le verrez dans quelques jours: elle portera sur 'oui ou non à l'unité dès maintenant pour les élections régionales?’"

Or la politique réactionnaire du PS aliène l’électorat et décompose tous les partis et formations politiques qui l’ont soutenu de près ou de loin. Que leur coûterait maintenant un nouveau rapprochement ?

Il y a fort à parier qu’à l’exception de quelques dirigeants essentiellement soucieux de leur fromage, le « peuple de gauche » enverra à Cambadelis et ses comparses une fin de non recevoir.
marquetalia
   Posté le 21-09-2015 à 00:09:47   

il faut faire attention à la volonté de certains marxistes de voter pour le Front de Gauche,les députés de cette formation ont,à l Assemblée ce mardi,voté en faveur des crédits de guerre financant l agression prochaine de l impérialisme Français en Syrie,dans la plus pure tradition du P"C"F révisionniste,qui se prononca en 1956 pour l envoi de troupes coloniales en Algérie-et il n y a pas que Lepen qui ait flingué une paire de fellaghas,des membres proches des dits"socialo-communistes" se sont également livré à des tueries de l autre rive de la Méditerranée.


Edité le 21-09-2015 à 00:16:03 par marquetalia


Xuan
   Posté le 22-09-2015 à 17:20:57   

Les dirigeants révisionnistes : un OUI qui n'ose pas dire son nom


Je souligne l'essentiel de cette bouillie.

Régionales : Le PCF appelle tous les communistes à amplifier la campagne


DECLARATION DU Comité exécutif du PCF

Réuni le 21 septembre, le Comité exécutif national du PCF appelle tous les communistes du pays à amplifier leur engagement dans la campagne des élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. Comme l'a souligné Pierre Laurent lors de la fête de l'Humanité, ces élections auront une grande importance pour l'avenir des régions aux pouvoirs renforcés, et pour l'avenir politique du pays, au moment où le gouvernement Valls-Macron intensifie son offensive contre les droits du travail.

Les objectifs fixés par le Conseil national de juin sont plus actuels que jamais. Nous voulons écarter le risque grandissant d'une victoire généralisée de la droite et de l'extrême-droite, dont les conséquences seraient désastreuses pour le pays et les politiques publiques en région. Nous voulons, d'un même mouvement, contribuer à l'élection de majorités régionales porteuses de choix de gauche pour des politiques publiques sociales, solidaires, écologiques, résistant aux logiques d'austérité et les faisant concrètement reculer. Il y a beaucoup à perdre si nous ne menons pas la bataille. Il y a beaucoup à gagner si nous la menons : des élus utiles aux populations, des mesures concrètes qui amélioreront la vie au quotidien, des forces supplémentaires pour reconstruire une alternative politique dans le pays.

Ces objectifs sont à nos yeux indissociables. Ils seront rendus possibles à la condition que des listes du Front de gauche, associées au maximum de citoyens et de forces partout où c'est possible, réalisent des percées significatives au premier tour, et marquent de leur empreinte les fusions auxquelles les listes de gauche devront procéder entre les deux tours pour l'emporter.

Les possibilités de réaliser de telles percées sont réelles, mais il ne doit y avoir de temps perdu. C'est donc une campagne active et rassembleuse des communistes et du Front de gauche qui est maintenant urgente.

La victoire face à la droite et à l'extrême-droite, la mobilisation et le rassemblement du peuple de gauche ne passent pas par le référendum artificiel imaginé par Jean-Christophe Cambadélis pour éviter le débat sur le contenu des politiques régionales et nationale. Elles passent par l'unité populaire la plus large possible pour que l'argent, dans les régions, serve à répondre aux besoins populaires et que reculent les politiques d'austérité qui les entravent. Nous voulons aussi réorienter l'argent des régions pour permettre les politiques de gauche en direction des quartiers populaires et des villes et villages en difficultés. Le bon résultat de nos listes est le meilleur chemin vers l'unité qui battra la droite et l'extrême-droite.

Le CEN invite les communistes, leurs directions départementales et régionales à intensifier leurs efforts dans les jours qui viennent pour que toutes les listes dans lesquelles nous nous engageons soient au plus tard en ordre de bataille et présentées publiquement dans la semaine du 5 octobre.

D'ici là, les orientations, les choix d'alliance, l'architecture des listes doivent être partout arrêtés, en organisant les consultations nécessaires des communistes.
Dans toutes les régions, à l'exception de deux où le PG a choisi un accord séparé derrière EELV et où les communistes continuent à bâtir une liste du Front de gauche la plus large possible, les forces du Front de gauche travaillent à finaliser des listes communes. Dans plusieurs régions, des accords entre le Front de gauche et EELV sont en discussion, et dans deux régions, PACA et Midi Pyrénées Languedoc Roussillon, en voie d'être finalisés. Dans d'autres régions, le MRC est partie prenante.

Dans tous les cas de figure, là où des blocages persistent, nous appelons les communistes à travailler à les lever, en veillant au respect de tous les partenaires et à la place des communistes dans ces listes. Partout, une grande attention doit être portée à l'implication citoyenne dans ces listes.

Nous avons une grande ambition. Partout nous voulons gagner des élus et contribuer à diriger des régions pour être utiles aux populations, faire barrage à l'austérité, mettre l'argent au service de la formation, de l'emploi, de la réponse aux besoins sociaux. Nous voulons faire de ces élections une étape dans la construction d'un mouvement majoritaire pour sortir de l'austérité et mener des politiques de progrès. Le pays en a besoin. C'est possible, c'est urgent : ne perdons plus de temps !
L'objectif est maintenant d'être en campagne le plus vite possible, le plus rassemblés possibles, le plus à l'offensive possible.

Comité exécutif du PCF,
source:http://www.pcf.fr/75041


Edité le 22-09-2015 à 17:36:19 par Xuan


Xuan
   Posté le 22-09-2015 à 18:52:00   

Frappons ensemble !


Décidément la direction révisionniste du PCF est coutumière du grand écart ; à ce sport il arrive un jour où on ne peut plus se relever.

Fusionner avec un gouvernement qui intensifie son offensive contre les droits du travail, voilà le fond du sac de cette campagne , un OUI qui n’ose pas dire son nom.
Il va sans dire que l’expression critique du Front de Gauche, et quel que soit son score, ne changera pas d’un iota cette offensive qui traite déjà ses propres frondeurs comme des faire-valoir.

Faisons un bien pour un mal. Voilà une excellente occasion d’avancer dans notre unité et dans la reconstruction du parti communiste, mais aussi de faire savoir aux masses que l’opposition à la dictature capitaliste n’est pas davantage dans le souverainisme et la xénophobie que dans la « droite » et dans la « gauche ».
D’ores et déjà le premier parti de France est celui des abstentionnistes, mais leur silence ne signifie pas explicitement le refus.
Combien d’ouvriers, d’employés, de gens modestes, ceux que des sociologues appellent « la France périphérique », tellement déçus et désespérés d’avoir tant été trompés et bafoués, n’aspirent qu’à exprimer leur colère, avant d’aller plus loin dès qu’une nouvelle société pourra se concevoir ?

Frappons ensemble :

Concertons-nous pour exprimer collectivement notre rejet de tous les plans réactionnaires, et tout particulièrement au second tour.
Appelons ouvertement à une abstention communiste, ou à un vote rouge, comme déposer un bulletin frappé de la faucille et du marteau.
marquetalia
   Posté le 22-09-2015 à 18:58:49   

le ralliement des communistes décus de la collaboration de classes au marxisme léninisme se fera bientôt,ne serait ce que après le black out total sur la Fete de l Humanité par les médias,ou par la présence de Macron"un homme issu de la droite",au sein du gouvernement "socialiste".c est pourquoi il ne faut pas vouloir enterrer le Pcf,mais récuperer ses militants déboussolés qui ne se reconnaissant pas dans le bellicisme néocolonialiste de Hollande et Le Drian.


Edité le 22-09-2015 à 18:59:35 par marquetalia


Finimore
   Posté le 27-09-2015 à 07:51:38   

marquetalia a écrit :

c est pourquoi il ne faut pas vouloir enterrer le Pcf,mais récuperer ses militants déboussolés qui ne se reconnaissant pas dans le bellicisme néocolonialiste de Hollande et Le Drian.


Si, il faut en finir avec le P"C"F !!! Les militants du P"C"F qui restent, tout au moins ceux qui veulent s'appuyer sur le marxisme-léninisme vont devoir s'impliquer dans la construction d'un authentique Parti Communiste...
Xuan
   Posté le 19-10-2015 à 00:35:41   

Référendum du PS
Cambadélis crie victoire : le référendum auquel les militants PS ont répondu avec un bel enthousiasme, au point de voter plusieurs fois, est majoritairement favorable à l'unité autour du PS ! Etonnant, non ?
250 000 réponses auraient été recensées et pour une fois les chiffres de l'Etat confirment ceux des organisateurs.
Cette espèce de petite manipulation destinée à infléchir des alliés que le PS traite à coup de pied au cul en dehors des périodes électorales, ne risque pas de modifier l'opinion du peuple sur la politique réactionnaire du PS.
A l'inverse l'explosion des verts montre que tous ceux qui collaborent avec ce parti sont déconsidérés et finissent mal.
Il en sera de même avec le Front de Gauche et le parti révisionniste, qui persistent à soutenir ce parti réactionnaire "pour faire barrage à la droite et à l'extrême droite" .
Le chantage au Front National n'aboutit qu'à le renforcer et ne prend plus.
Xuan
   Posté le 23-10-2015 à 09:37:25   

La réflexion du jour : moi ce que je vous en dis… D. Bleitrach


Histoire et société
23
OCT

Alexis Tsipras, François Hollande et Jack Lang en Egypte le 6 août 2015.

A propos de la complicité entre Hollande et Tsipras, je voudrais amicalement faire souvenir à ceux, qui l’ont probablement oublié, le temps où ils chantaient, je crois que c’était à la République: « Il a de la classe notre Tsipras ».

..

Les faire souvenir non par méchanceté mais pour tenter d’éviter, si faire ce peut, qu’il prennent les canards sauvages pour des enfants du bon dieu. Parce que sur le fond moins l’individu peut agir plus il veut croire.Je me souviens de cette amie avec qui je me suis fâchée parce que j’osais mettre en doute son dieu de l’époque ce Tsipras qui avait tant de classe…

Autre souvenir aussi totalement oublié, ceux et celles qui m’insultaient quand je protestais contre l’intervention en Libye et qui dénonçaient « mon amour des dictateurs » sans mettre en doute leur propre propension à l’aliénation médiatique et leur courte vue sur les conséquences… Mais remontons encore plus haut dans le temps quand je tentais de leur expliquer qui était Robert Ménard… Ou encore quand en 2003, je protestais quand Cirera, responsable de la politique étrangère du PCF, disait que l’Europe empêcherait la guerre en Irak…






Brecht disait que les masses étaient comme les éléphants, grises, massives, n’oubliant jamais rien (et ajoutait-il faisant quelque chose pour l’art donnent ses défenses d’ivoire)… On perd peu à peu de sa crédibilité devant l’éléphant en acceptant d’être sans cesse trompé et en revenant toujours avec les mêmes naïvetés emberlificotées dans des phrases creuses… Par exemple en proclamant que l’on votera pour le PS au deuxième tour pour éviter le FN… Alors que la dernière mascarade de Pujadas prouve à quel point le monstre est fabriqué de toute pièce…Depuis ce matin BMTV et toute la radio, presse, bruisse d’un seul nom « Madame Le Pen »… Le tout dans un contexte de désespoir social devant l’injustice qui cherche une perspective, un exutoire à la colère.Est-ce que vraiment vous pensez lutter contre le fascisme en soutenant des politiciens qui en créent les conditions matérielles et morales ? Se prononcer déjà pour un second tour où on ira à Canossa, sans rien attendre d’autre (peut-être néanmoins un poste de sénateur) que ce cri au loup par lequel ils tentent leur propre survie, c’est créer les conditions d’une débâcle …




Mais le pire sans doute c’est de croire que spontanément un peuple en colère deviendra révolutionnaire dans un tel contexte… Il est bien de dire des choses justes sur les travailleurs d’Air France, il est bien d’avoir parmi ses candidats des travailleurs en lutte, des combattants, le PS aussi sait faire et les priver d’eux-mêmes parce que l’essentiel est de donner une organisation politique à cette colère… Pas seulement des gens pour distribuer des tracts pour les élections, non une organisation permanente de solidarité et de formation qui recrée partout une tissu social sur des bases de lutte. Ceux qui aujourd’hui s’attellent à cette tâche sont des héros…


Moi ce que je vous en dis c’est plutôt pour vous aider parce qu’il n’y a rien d’autre…


Danielle Bleitrach
Xuan
   Posté le 01-12-2015 à 13:37:54   

Gattaz à nouveau sur le FN


Gattaz critique de nouveau le FN et lui reproche la même chose qu'aux municipales : de pomper le programme commun.
Il en ressort que le programme du FN n'intéresse par le medef, principalement à cause du rejet de l'Europe.
Mais également les revendications populistes ne passent pas.

On remarquera que les monopoles sont farouchement attachés à l'Europe et aux facilités de commerce international.
Apparemment le "malentendu" n'est pas réglé


Gattaz fustige le programme économique du Front national



A ses yeux, le programme économique du FN, qui « n’est ni tourné vers l’avenir, ni vers la compétitivité ». - AFP1 / 1

Dans une interview publiée dans "Le Parisien", le président du Medef qualifie d'" irresponsable " le programme économique du parti d'extrême droite.
Après les journalistes de la «Voix du Nord» , c’est Pierre Gattaz qui s’en prend au Front national. Dans une interview publiée ce mardi dans « le Parisien », le président du Medef met en garde contre le programme économique «irresponsable » du parti d’extrême droite, donné vainqueur dans plusieurs régions pour le scrutin qui démarre ce dimanche.

Le patron des patrons a précisé d’emblée ne pas s’exprimer « sur la politique » pour éviter d’être accusé de prendre parti par la présidente du Front national. « Je dis attention, car il me rappelle étrangement le programme commun de la gauche de 1981 », a-t-il prévenu.

Un programme irresponsable
« Retour de la retraite à 60 ans, augmentation de tous les salaires avec notamment une hausse du SMIC de 200 euros, retour au franc, augmentation des taxes d’importation... c’est exactement l’inverse de ce qu’il faut faire pour relancer la croissance économique du pays » , poursuit-il. « L’économie a besoin de pragmatisme, de lucidité. »

A ses yeux, le programme économique du FN, qui « n’est ni tourné vers l’avenir, ni vers la compétitivité » , n’est pas « responsable ». « On ne peut pas fermer les frontières. Le monde attend la France et ce n’est pas en nous recroquevillant sur nous-mêmes que nous allons y arriver », dit Pierre Gattaz. « Il s’agit de ne pas confondre les problèmes sécuritaires avec les problèmes économiques ».
Le président du Medef en a profité pour dénoncer un "programme qui ressemble à celui d'extrême gauche ", avant d'affirmer : "extrême droite, extrême gauche, c'est la même chose : Mélenchon-Le Pen, même combat ".

"Badge un million"
Le numéro deux du Front national, Florian Philippot, n’a pas tardé à répondre mardi. Sur son compte Twitter, il a interpellé Pierre Gattaz au sujet du « badge 1 millions d’emplois ». « Gattaz, représentant de la politique infâme du « mort aux pauvres » donne des leçons d’économie ? Après tant d’échecs ? On rit ou on pleure ? »


Le parti a lui réagi en publiant un communiqué et en demandant à Pierre Gattaz de débattre des questions économiques. "Dans notre programme, il n’y a pas de retour de la retraite à 60 ans mais une retraite pleine lorsqu’on a cotisé 40 ans. Il n’y a pas non plus de hausse de 200 euros du SMIC mais une baisse des cotisations sociales des bas salaires compensé par une hausse de 3% des taxes à l’importation. Monsieur Gattaz se réjouit à chaque baisse des cotisations des entreprises mais ne semble pas apprécier une baisse des cotisations pour les salariés" , se défend le parti.

Source : Les Echos


Edité le 17-12-2015 à 19:18:34 par Xuan


marquetalia
   Posté le 02-12-2015 à 20:31:07   

je suis un communiste orthodoxe,pour moi,le fascisme est le dernier recours du système,il faut faire barrage à l Est à phili-pol pot!
Xuan
   Posté le 02-12-2015 à 20:36:16   

Tu vas voter socialo pour faire barrage ?
marquetalia
   Posté le 02-12-2015 à 22:14:14   

Xuan a écrit :

Tu vas voter socialo pour faire barrage ?


j hésite,les "socialos" mènent une politique antisociale et ultralibérale-loi Macron- et belliciste-en Afrique et au Moyen Orient.
Xuan
   Posté le 02-12-2015 à 23:33:04   

La présidente du MEDEF régional en position éligible sur la liste « SOCIALISTE »






Élections régionales en Midi-Pyrénées-Languedoc Roussillon :

La présidente du MEDEF régional en position éligible sur la liste « socialiste »
Le MEDEF dans la corbeille de la mariée.

La liste héraultaise est enfin dévoilée, après son dépôt en préfecture et les militants pourront apprécier toute l’importance de leur vote du 9 juillet !

Car elle réserve bien des surprises.
On connaissait les accords léonins passés avec le PRG local, pour cause de rotatives (la Dépêche du Midi, Midi libre). On ignorait que le MEDEF se trouvait aussi dans la corbeille de la mariée !

Ainsi, sous couvert de société civile, on découvre la présence de la présidente du MEDEF héraultais Marie-Thérèse Mercier sur la liste du PS. Celle qui est pudiquement présentée comme « présidente d’un syndicat patronal » se retrouve en 7° position, donc très éligible ! On comprend mieux les remous au sein de la liste qui ont amené certains à quitter la chaloupe. On imagine d’ores et déjà la difficulté des négociations avec la liste d’Onesta (Front de gauche) pour le second tour !

Liste du PS aux élections régionales en Midi-Pyrénées.

« 7- Marie-Thérèse Mercier 51 ans Expert-comptable. Présidente d’un syndicat patronal, ancien membre du Bureau du Centre des Jeunes Dirigeants - Pignan (Société Civile) ».

Voir ici : http://partisocialistebezierscentre.midiblogs.com/media/02/01/1015027323.pdf

__________________


Vu sur le site du MEDEF (25 janvier 2012) :

« Marie-Thérèse MERCIER, nouvelle présidente du MEDEF Montpellier-Sète-Centre-Hérault.
Faisant suite au Conseil d’Administration du 16 janvier, Madame Marie-Thérèse MERCIER, a été élue Présidente du Medef MONTPELLIER-SETE-CENTRE-HERAULT.
Elle succède ainsi à André DELJARRY, à la tête du syndicat patronal.
Né à NARBONNE il y a 47 ans, diplômée de Sup de Co Montpellier, mariée et mère de trois enfants, Marie-Thérèse MERCIER dirige le Cabinet ERNST & YOUNG à Montpellier spécialisé dans les métiers de l’audit et du Conseil.
Membre du Medef depuis plusieurs années, elle a été membre du bureau et vice présidente de André DELJARRY et administrateur du MEDEF depuis 2009.
Elle est également référente EGALITE dans le cadre du projet EQUILIA, représentante du MEDEF auprès du Préfet dans le cadre du Comité de Suivi du Financement de l’Economie, participe à de nombreuses commissions du MEDEF et ancienne membre active du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) de Montpellier.
Elle devient de fait, membre du bureau et administrateur du MEDEF Languedoc-Roussillon »
.

http://www.medef-languedocroussillon.com/marie-therese-mercier-nouvelle-presidente-du-medef-montpellier-sete-centre-herault.html

La candidate PS/MEDEF a prévenu : « Je me mets en retrait du Medef, mais je ne démissionnerai que si je suis élue » .

Si elle est battue, elle continuera à aider Gattaz dans sa guerre contre les salariés, les retraités, les chômeurs...

Contre tout ce qui ressemble à des « sans dents ».

LGS et MAC *

*http://moissacaucoeur.elunet.net/le-medef-dans-la-corbeille-de-la-mariee/

Sources :
Le Grand Soir
El Diablo
Réveil Communiste


Edité le 02-12-2015 à 23:49:30 par Xuan


Xuan
   Posté le 03-12-2015 à 00:36:46   

Pierre Laurent : rabatteur pour le PS


Sur Europe 1 (bande vidéo sur le site) :

Pierre Laurent : si le PCF n'était pas là, "les gens n'iraient pas aux urnes"


Publié à 22h20, le 02 décembre 2015
Par Emmanuel FAUX

Interrogé dans Europe Nuit, Pierre Laurent, tête de liste Front de Gauche en Ile-de-France, a soutenu la nécessité d'une liste d'extrême gauche aux régionales.

INTERVIEW - A quatre jours du premier tour des élections régionales, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), était l'invité d'Europe Nuit mercredi. La tête de liste Front de Gauche en Ile-de-France a insisté sur sa volonté de faire barrage au Front national. "La priorité, c’est surtout de veiller à ce que ces pouvoirs régionaux soient mis au service d’une république solidaire. [...] Pour moi, ça passe par écarter de la prise de pouvoirs la droite et le Front national" .

A gauche, l'union, c'est pour plus tard.

De là à s'allier dès le premier tour à la liste PS, portée par Claude Bartolone, il y a un pas.
"Nous exprimons une voix qui est absolument nécessaire. Si elle n’existait pas, les gens n’iraient pas aux urnes" , a-t-il martelé. Pour le candidat, beaucoup de Franciliens "veulent affirmer un cap à gauche franc et massif, pas un cap qui accepte l’austérité gouvernemental" .
Un tâcle directement adressé au président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, déjà en difficulté dans les sondages en Ile-de-France.

C’est parce que notre liste existe que nous allons avoir un deuxième tour disputé

"Si notre liste n’avait pas été là, la région serait déjà perdue" et gagnée par la tête de liste Les Républicains, Valérie Pécresse.
"C’est parce que notre liste existe que nous allons avoir un deuxième tour disputé" , a-t-il affirmé.
L'union des trois listes de gauche (PS, Front de Gauche et Europe Ecologie-Les Verts) se fera probablement au second tour des Régionales.
"On sera probablement dans la situation où aucune des listes de gauche présentes au deuxième tour ne peut l’emporter seule, a admis Pierre Laurent. Nous discuterons d’un possible rassemblement de ces listes, si cela est nécessaire pour battre Valérie Pécresse ".

Air France, l'incompréhension .
Présent mercredi lors du rassemblement de soutien aux salariés d’Air France, devant le TGI de Bobigny, Pierre Laurent a estimé qu'il était "absolument incompréhensible qu’ils soient menacés de peine de prison quand on sait ce qui s’est passé ces dernières semaines. Tout cela parait invraisemblable et dérisoire" . Le secrétaire national du Parti communiste français a plaidé pour que les salariés accusés soient "relaxés immédiatement" .
Xuan
   Posté le 03-12-2015 à 23:49:33   

Un petit coup de pouce pour la planète :

Faites tourner l’économie circulaire : au lieu de jeter l’enveloppe des professions de foi électorales, imprimez vous-mêmes votre bulletin de vote dessus !

Xuan
   Posté le 04-12-2015 à 16:03:16   

A la veille des régionales, Hollande s'envole :

marquetalia
   Posté le 05-12-2015 à 20:29:25   

la prise du pouvoir par le Front National n est pas dans les intérêts de la classe dirigeante francaise,les entrepreneurs s appuient sur la social-démocratie,qui,depuis sa prise du pouvoir en 2012,a largement investi en Algérie;Lepen et Philippot ruineraient les efforts d Hollande pour s approvisionner depuis le Maghreb,et les ressentiments se feraient sentir contre la petite communauté francaise d outre mediterranée,qui subirait les coups des islamistes,qui renverseraient le régime f.l.n pro-occidental.
marquetalia
   Posté le 05-12-2015 à 20:37:53   

Adolphe Hitler a pris le pouvoir dans un contexte de péril soviétique contre les bourgeoisies européennes,alors que,80 ans après,l Urss,dirigée de surcroit par "le petit père des peuples",n existe plus,et a laissé place à un régime nationaliste russe,qui est sur la défensive face à son encerclement par les Etats Unis,qui s appuient sur des nostalgiques de l occupation allemande,des Pays Baltes-au Caucase,vous verrez,l état fantoche géorgien russophobe ne tiendra pas jusqu à la fin de la décennie.
Xuan
   Posté le 06-12-2015 à 00:33:04   

Hitler a pris le pouvoir dans le contexte de la très grave crise qui a frappé l'Allemagne et des conditions draconiennes imposées après guerre de 14.

Ce n'est pas le sujet, la question est : faut-il soutenir le gouvernement actuel qui intervient illégalement en Syrie, met en place l'état d'urgence et brandit l'épouvantail du FN ?

Nous défendons l'abstention dès le premier tour, ou bien des bulletins comme celui plus haut.
marquetalia
   Posté le 07-12-2015 à 01:14:44   

Tiens,ca me rappelle des souvenirs,les analyses de Maurice Lionnet et sa revue Regroupement Communiste....
marquetalia
   Posté le 07-12-2015 à 10:25:34   

Et,de plus,l otan va bombarder la Libye afin de sécuriser les voies d approvisionnement en hydrocarbures de l ancienne colonie italienne.
Xuan
   Posté le 07-12-2015 à 13:37:30   

Si tu as des propositions pour le second tour ne t'en prives pas ... je te rappelle que c'est le sujet.
Xuan
   Posté le 07-12-2015 à 14:11:51   

La réflexion du jour: A chaque élection je dois répéter qu’Hitler n’est jamais parvenu au pouvoir pour avoir été majoritaire aux élections


05 Décembre 2015 - sur PCF bassin d'Arcachon


NON Hitler n’a pas été élu, arrêtez vos conneries et préocuppez vous de la réalité de ce que veut le capital…

J’en ai marre de ces cons incultes qui ne cessent de balancer l’idée qu’Hitler aussi aurait été élu pour nous inciter à voter socialiste ou Républicain, voire pour un quelconque partisan de l’état d’urgence, qu’ils manipulent l’Histoire pour leur médiocre visée politicienne, qu’ils nous mentent passe encore mais certains sont décérébrés de bonne foi et vont répétant ce qu’on leur met dans la tête…

Ainsi, je reçois périodiquement des panneaux sur lesquels est écrit HITLER AUSSI aurait été ELU.

C’est totalement faux, arrêtez de répéter des imbécilités. Dans les élections législatives de la fin 1932 il a perdu plus d’un million de voix. C’était la ruine et Hitler envisageait le suicide… En revanche les communistes avaient augmenté leurs scores et avec la social démocratie ils avaient la majorité. Mais la social démocratie sous pretexte de lutter contre Hitler avait fait élire aux présidentielles précédentes, le vieux maréchal Hildenburg.

Celui-ci avec accord des junkers, des forces conservatrices de l’armée et des barons de la Rhur inquiets devant l’échec de leur protégé Hitler l’ont appelé comme chancelier flanqué de Von Papen qui était sensé le surveiller… Alors je le répète qu’il avait pris une déculottée…

Vous savez pourquoi ils nous ont persuadé de cette fable? Parce que les peuples doivent être coupables de leurs crimes, ceux du capital…

Après on connait la suite, la provocation du Reichstag … l’interdiction des communistes… Puis celle des syndicats le 2 mai, l’ouverture du camp de Dachau où ceux qui résistaient étaient envoyés… jamais les nazis n’ont eu la majorité en Allemagne, même les élections complétement fraudées par les nazis au pouvoir de mars 1933 ne leur ont pas donné la majorité absolue. Alors par pitié arêtez de répéter votre inculture historique crasse et au contraire intéressez vous à la manière dont le capital impose son système autoritaire… Y compris aujourd’hui, ça vous évitera de vous précipiter vers les urnes comme des dindons…

Réfléchissez, renseignez vous et après agissez en conscience…

Danielle Bleitrach


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VOILA LES JEUX SONT FAITS, JE PEUX DIRE CE QUE JE PENSE


07
DEC Histoire et société


M le maudit

Bon maintenant je peux dire ce que je pense, je ne nuirai plus à des gens que j’estime et qui se battent comme ils peuvent dans le cadre d’une catastrophe annoncée. Certains se sont étonnés de ma colère devant la référence à la prise de pouvoir d’Hitler par les élections.

Oui cette analogie, ce négationnisme historique est insupportable au moins pour deux raisons. La première c’est qu’à force d’entendre des bobos irresponsables jouer à se faire peur avec cette référence pour mieux sauver le PS menant la politique de la droite et courant derrière le sécuritaire et la guerre, ils ne font plus peur qu’à une poignée… A force de faire monter le FN pour prétendre effacer la politique au service du patronat et contre les petits ; à force d’ignorer les chômeurs, les gens qui n’ont plus de quoi vivre le 15 du mois, à force de substituer les mœurs à la question sociale, on se dit que leur dénonciation devient une recommandation, A force de voir les mêmes prôner la guerre et l’atlantisme et les médias se battre les flancs pour défendre l’indéfendable, ils ne croient plus ni aux médias, ni à la classe politique. Ils ont essayé la droite, puis la gauche, ça a été la même chose alors il reste à essayer la solution de désespoir, le FN ou l’abstention. On ne peut les en féliciter, mais que dire de ceux qui conscients de ce que représente ce parti s »ingénient à l’utiliser pour garder le pouvoir ou le copient pour le conquérir., le Front National repoussoir et éclaireur pour vendus au patronat et à l’impérialisme. La référence à Hitler n’est plus qu’un voile que l’on jette là-dessus pour culpabiliser l’électorat au lieu de dénoncer les politiques et ceux qui les inspirent, le MEDEF, les marchands d’armes.

Cette analogie est également insupportable parce qu’il y avait alors un parti communiste combatif, qui se battait et qui avait le vent en poupe contre Hitler. Ce fut la trahison de la social-démocratie appelant à la présidence les forces conservatrices qui livrèrent l’Allemagne à Hitler. Aujourd’hui il n’y a plus de parti communiste, il y a un abandon total de sa politique, un terrain totalement livré au simulacre FN qui peut paraître défendre les petits, les humbles, la classe ouvrière et l’indépendance nationale puisqu’il n’y a plus personne depuis les années 1990 pour le faire, que ceux qui tentent d’agir autrement sont isolés, décriés. Il y a à la place du parti, la division entre groupuscules qui du nord au sud adoptent des stratégies divergentes, présentent un front désuni et des slogans faussement humanistes et creux… Alors même qu’ils ont des complaisances soit avec le PS, soit avec des partis pro-européens et pro-guerre, une stratégie ou plutôt une débâcle tactique qui manque totalement de visibilité au plan national, et in fine les députés ne craignent pas de voter l’état d’urgence.

Oui ce fut une situation inconnue celle où des élections ont eu lieu dans l’état d’urgence voté par tous les députés communistes et front de gauche. Jamais on a vu d’élections durant un état d’urgence. Un état d’urgence dans lequel n’étaient pas suspendus les marchés de Noël, tout ce qui avait trait au profit mais où seules étaient interdites les manifestations : celles d’écologistes ayant cru que la planète était l’affaire de tous et pas seulement d’une élite incapable d’agir et venue se goberger aux frais du peuple français. Oui mais surtout un état d’urgence contre les revendications salariales, celles de la défense de l’emploi et du service public… Un état d’urgence où la rigueur de la loi s’abattait sur les salariés d’Air France et ceux d’autres entreprises tandis que l’évasion fiscale se poursuivait… Les gens vivent des situations d’urgence que l’on tente de faire oublier avec l’ennemi intérieur et une guerre dont l’ennemi est mal défini… Et pas un parti politique pour organiser un mouvement de la paix, pour dire au plan national d’une seule voix une perspective crédible, un journal qui fut celui de Jaurès et de Marcel Cachin complètement décérébré qui change de ligne au gré des humeurs de son directeur qui n’a plus rien de communiste. Tout a été bradé…

Oui cela n’a rien à voir avec la venue d’Hitler au pouvoir… Il n’y a pas d’intellectuels prêts à s’exiler, à se battre comme Brecht en dénonçant le capital… Ou alors ils n’ont plus le droit à la parole ni dans les médias aux ordre, ni dans l’Humanité, ni dans le parti qu’ils ont déserté. Combien de communistes ont-ils désespéré, ont-ils écarté pour leur substituer des employés des collectivités locales, des attachés parlementaires, tous les gens attachés à un système, les autres étaient accusés de « stalinisme » pour mieux disqualifier leurs propos, pour interdire qu’on les écoute… Plus de formation, plus de débat, des porteurs de tracts pour campagnes électorales menées dans la confusion. Une jeunesse qui ignore l’histoire, la vraie et qui nous condamne tous à la revivre comme le disait Marx, mais qui s’occupe encore de ces vieilles lunes… L’humain d’abord vous dis-je au moment même où on fait le lit à l’inhumanité, à la guerre sans la moindre réaction, se blottir derrière les verts ou des sociaux-démocrates en rupture et ne plus exister en tant que parti, vouer ceux qui au plan local tentent d’être encore communistes au silence et à l’isolement……

Et vous croyez qu’ils ont changé de stratégie? Point du tout, la déclaration du PCF ne fait que confirmer la ligne qui perd, pas la moindre autocritique, la grande peur du Front National tient lieu de tout n’est-ce pas? Quant au PS, tout prouve qu’il ne joue que les présidentielles, on renonce à deux bastions pour mieux tenter de démontrer qu’il est le seul rempart devant le FN, identifié à Hitler… Cambadelis ne l’envoie pas dire… lamentable et l’argument Hitler lui aussi est arrivé par les élections a encore de beaux jours… Une partie de la jeunesse qui a voté massivement pour le FN ne craint plus Hitler, seule l’URSS était coupable …

Y a-t-il encore un espoir? Le seul espoir serait dans l’existence d’un parti capable de résister pas seulement à la montée de l’extrême-droite mais au chômage, aux politiques d’austérité, aux abandons de souveraineté nationale y compris dans la guerre, c’est-à-dire au capital, à l’impérialisme… mais ce parti a été sciemment détruit et je pense que le construire est une entreprise qui réclame d’autres hommes et femmes que ceux qui occupent actuellement la place du colonel Fabien ou les groupuscules qui entretiennent la division au sein du Front de gauche et qui ne veulent écouter personne, confondant l’addition de divergences et d’ambitions personnelles avec un parti capable de se battre aux côtés de ceux qui n’espèrent plus rien d’eux, pas plus que d’une gauche déshonorée. Pourtant il y a eu des communistes courageux pour ne pas renoncer à cette espérance, auront-ils la force d’enfin s’unir pour ensemble travailler à la création de ce parti dont nous avons besoin. Ils existent dans et hors le parti, ils sont la seule perspective pour un pays trahi de toutes parts. Un parti uni autour d’une perspective, privilégiant le contact et le rassemblement à la base, l’intervention des exploités, des rebelles, et de ceux qui n’en veulent plus autant que des intellectuels et des artistes qui veulent être l’expression de cette réalité de notre monde… Pas une alliance de groupuscules avec leurs combats de chefs, une perspective portée par une organisation décidée à changer de système social, à redonner une perspective à une jeunesse individualisée, et entraînée dans de fausses visions identitaires comme réponse à la crise.

Voilà je puis enfin vous expliquer ma colère, la manière dont j’enrage de voir un tel drame dans mon pays… Je n’ai plus envie pour quelques temps d’alimenter ce blog, j’espère que l’on me comprendra… Continuez à vous faire peur pour éviter de changer ou donnez-vous les moyens politiques de ce changement de société, vers la paix, le socialisme, le vrai, la justice sociale, le respect des êtres humains et de leur planète ne pourra exister sans ce choix … …

Danielle Bleitrach

PS. Le système de propagande, c’est-à-dire le capital voire les marchands d’armes avaient choisi, ils avaient fait de cette élection le POUR ou contre le FN, pour mieux préparer les présidentielles et empêcher toute alternative… C’est la seule analogie, mais elle est de taille, le choix du capital, y compris l’intervention de Gattaz…




Edité le 07-12-2015 à 14:46:35 par Xuan


marquetalia
   Posté le 07-12-2015 à 22:35:36   

A Creutzwald le front de gauche est en déclin,il n a obtenu que 2,31 pourcents des voie,cad 73 votants;pour autant un chimériques pc marxiste leninlste ne s y implante pas
Xuan
   Posté le 07-12-2015 à 23:59:05   

C'est assez naturel que le Front de Gauche décline : brailler comme un putois contre les socialos, puis se coucher et voter pour eux au second tour, il y a de quoi décourager les meilleures volontés.
Xuan
   Posté le 08-12-2015 à 09:03:17   

Saluons un accord historique !


Pour sauver sa peau le PS :

Cesse sur-le-champ les bombardements illégaux et le soutien aux groupes terroristes dits « modérés ».
Lève l’état d’urgence, le flicage et les contrôles au faciès, et autorise les manifestations politiques et syndicales
Abandonne le projet de Notre Dames des Landes
Lève toutes les sanctions contre les syndicalistes et les dédommage du préjudice subi
Augmente substantiellement le SMIC et les pensions
Abolit la loi Macron et rétablit les droits aux retraites antérieurs à la réforme Sarkozy
J’en oublie…sortie de l’OTAN, dénonciation des accords de Maastricht, reconnaissance du Donbass, etc.

Bon, y a du taf, il reste quatre jours pour détricoter toutes les mesures réactionnaires accumulées si les socialos veulent qu’on les soutienne…ou pas.
Xuan
   Posté le 08-12-2015 à 14:49:13   

Pour faire barrage au fascisme...


Queyranne promet de ne plus bastonner les colleurs d’affiches du PCF


DUROC
   Posté le 09-12-2015 à 13:23:02   

Entre la peste, le choléra et le typhus, ON NE CHOISIT PAS !
Xuan
   Posté le 09-12-2015 à 13:55:14   

La position du PRCF Nous ne danserons pas la Valls à trois temps des reniements
reproduite ici
DUROC
   Posté le 09-12-2015 à 19:44:57   

Et qu'est-ce que tu penses de ça, Xuan ?
marquetalia
   Posté le 09-12-2015 à 20:16:43   

Le refus du candidat socialiste du Grand Est de se retirer de la campagne annonce une victoire du pd n.s Philippot,qui maintiendra le concordat en Alsace Moselle....mais qui brimera les associations culturelles germanophones.le Front National est jacobin,alors qu un topic de notre forum défend les particularités linguistiques que Paris essaie de gommer.cela ne ferait que diviser les prolétaires allemands et français.


Edité le 09-12-2015 à 20:18:27 par marquetalia


Xuan
   Posté le 09-12-2015 à 20:27:19   

DUROC a écrit :

Et qu'est-ce que tu penses de ça, Xuan ?


Notre position est connue, ce n'est pas celle du PRCF, même s'il existe des aspects que nous partageons comme le titre de l'article, qui rejette toute forme de soutien au PS.

J'essaie de mettre en ligne les positions des marxistes-léninistes y compris avec leurs contradictions. Je suis d'ailleurs loin du compte lorsque les événements se précipitent.
La partie "les positions des marxistes-léninistes" n'est pas destinée à des questions ou des débats mais uniquement aux positions exprimées par les partis ou organisations, afin de pouvoir les comparer. Pour cette raison j'ai retiré ta question, elle est sans objet.
Dans l'ensemble les marxistes-léninistes sont opposés à tout soutien aux socialos. Il est intéressant de voir que la base du PCF s'y oppose de plus en plus.

La situation actuelle - certains camarades disent que "la gauche est morte" - est l'occasion de s'interroger sur la stratégie suivie par le PCF et sur le chemin à suivre maintenant.
Il y a de nombreux débats, nous recevons les uns et les autres des courriers abondants.
Je vais mettre à la suite un article paru dans l'Humanité, qui traduit ces interrogations sans pour autant en chercher la cause dans la ligne révisionniste évidemment.

D'autres sujets apparaissent ou ressortent sur la nature comparée du PS, des républicains et du FN. L'état d'exception n'est pas étranger à ces questions.
Mais aussi sur l'éventualité d'une victoire de Le Pen aux présidentielles, et les conditions requises par le capital monopoliste.


Edité le 09-12-2015 à 20:57:50 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-12-2015 à 20:53:01   

Une position du parti révisionniste.

L'Humanité publie un article de Jean Ortiz intéressant dans la mesure où il ébauche quelques interrogations sur les origines du skyfall de la "gauche".

Ça commence bien mais la dernière phrase ne dit rien. Ortiz n'envisage pas l'abstention, il appelle à voter mais pour qui ?
Ce silence en dit long sur la difficulté de faire avaler le soutien au PS au sein du PCF .

Quelles conclusions tire-t-il au sujet de ceux qui font le lit du fascisme ?
Il parle de responsabilité mais le PS est lui-même un parti social-fasciste.
En visant prioritairement le communisme avec le but déclaré de détruire toute référence à cet idéal, les dirigeants du PS ont fait le lit du fascisme, la propagande du fascisme, et maintenant des lois de fascisation . Ortiz n'en dit pas un mot.

Voilà plus de trente ans qu’ils font ce travail de sape avec tous les moyens que donne le monopole de l’information. Et non seulement contre Staline, contre le communisme, mais contre les cols bleus, méprisés, ridiculisés, « Deschiens », loosers, écartés du champ visuel, vilipendés, rendus honteux de leur propre condition.

Quelques intellectuels progressistes ou non ont remarqué cette fracture entre le peuple et les « élites », entre la France périphérique et les cadres urbains, etc. pour reprendre leur langage : Onfray, Todd, Michéa, Guilluy…Certains sont limite rouge-bruns mais leur constat repose sur des faits.

Les prolos commencent à en avoir ras la casquette maintenant. Le Pen a parfaitement compris tout le profit qu’elle pouvait en tirer alors même que le PCF choisissait la clientèle des cadres embourgeoisés.


Nous ne sommes pas, nous les communistes (historiquement les militants, les combattants de l’antifascisme, le « parti des travailleurs »), perçus comme « différents », « dissensuels », « hors système », « hors arbitraire »,« hors caste », novateurs, porteurs d’avenir, de réponses concrètes, de valeurs humaines et de comportements nouveaux, solidaires, altruistes. Nous n’incarnons pas « la politique autrement ». On nous assimile au « système ». Nous avons donné pour beaucoup l’impression de nous « adapter », de céder à la pression sécuritaire, comme jadis du temps du gouvernement Jospin nous cédions aux privatisations déguisées. Nous avons donné l’impression d’abandonner « le dépassement » du capitalisme, la défense des plus pauvres, des plus précaires, des plus exploité(e)s, l’internationalisme, la convergence des luttes...

Voilà aussi un constat tout-à-fait pertinent, et sans doute la cause principale de l’échec du Front de Gauche.
Il mériterait d’être approfondi pour en trouver les causes, je dirais la stratégie du passage pacifique au socialisme, excluant toute autre solution et conduisant irrémédiablement aux dérives que dénonce Ortiz.
Mais aussi sur le plan idéologique et organisationnel le désarmement de la classe ouvrière, l’appropriation de son parti par une caste de « spécialistes » aisés et non plus issus du rang, au nom de la théorie « la classe ouvrière du manœuvre à l’ingénieur » .

Mais que signifie l'expression abandonner « le dépassement » du capitalisme ?
Sinon qu'Ortiz prolonge l’autocensure des mots tabous : la révolution prolétarienne et le socialisme.
Le fantôme de Robert Hue plane encore place du colonel Fabien.

Alors partir à la reconquête, d’en bas, sur des positions claires, de classe, offensives, unitaires, sans avoir peur de notre ombre . C’est d’abord mettre sur la table des positions claires et revenir aux principes marxistes-léninistes. C'est tout le sens de notre combat en direction des militants sincères du parti révisionniste.


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Mercredi, 9 Décembre, 2015 - 10:42
La « peste brune » à nos portes ? No pasarán ! Si nous faisons ce qu’il faut...


Ces jours-ci nous mesurons une fois de plus le fort rejet du « système » par des millions d’exploités, le carton rouge aux comportements politiques frelatés,

Combien de fois, nous communistes, l’avons dit et répété : le fascisme -appelons un facho un facho- cela peut commencer par un sourire convenu, un programme faussement « social », une victoire électorale, des frustrations populaires... Et nous savons que cela termine toujours à Buchenwald (pour faire court).
« Comment est-ce possible ? », « en France ? », entend-t-on de la part de beaucoup de ceux qui depuis trente ans ont fait et font joujou avec la « peste brune » pour qu’elle serve ensuite de « repoussoir », d’incitation au vote « utile », « au front républicain » derrière eux. Ils ont créé, en caressant les monstres, un climat haineux (« je suis », « tu hais »), asphyxiant, anxiogène, qui ajouté aux crimes terroristes, a chauffé à blanc une opinion publique déjà fragilisée. Ils ont, par calcul, mis en danger la République, « la gueuse », la République des Lumières, la République sociale, préférant le plus souvent la bonne « droite dure » au mouvement social, à la gauche de rupture. Celle-là il faut la désarmer, la réduire à tout prix, afin de boucher définitivement toute possibilité d’alternative systémique.
Ils sont nombreux ceux qui par intérêt, volonté et haine de classe, préfèrent les fachos aux prolos, au « Front Populaire », au « Frente crapular » comme ils disaient en Espagne en 36. La peste brune est toujours le fruit pourri du capitalisme en crise, l’une de ses bouées de sauvetage, sa « dernière ressource », son arme de destruction massive du mouvement populaire, de la « révolution sociale ». Ceux-là, les nouveaux collabos, comme les classes dominantes, considèrent toujours « ceux d’en bas », les « invisibles », comme une sorte de race inférieure. Chasser dans les marécages pestilentiels de l’extrême droite, reprendre son venin (dans l’espoir de l’assécher), en rajouter dans la surenchère sécuritaire et du mépris, de la peur, d’une prétendue « guerre des civilisations », cela peut faire dans l’immédiat gagner quelques voix, mais à terme rapproché cela entraîne le pire, les monstruosités. Et il n’y a pas de fascisme « à visage humain » !

Lorsque la crise brouille les repères, provoque une abyssale crise des valeurs, un rejet viscéral de la politique politicienne, voire de la politique tout court et des « politiques » (« on a tout essayé »), jouer avec de la dynamite peut provoquer une déflagration civilisationnelle.
La responsabilité écrasante de cette situation noire, très noire, très dangereuse, de ces relents des années 1930 et 1940, incombe fondamentalement aux partis de l’alternance, aux petits soldats du néo-social-ultra-libéralisme. L’histoire nous a appris qu’ils choisissent ou finissent tous par opter pour la gestion enthousiaste, naturelle, brutale ou soft, « loyale », du capitalisme. Et que seul un rapport des forces massif et déterminé peut en « tirer à gauche » quelques-uns, et surtout leurs électeurs. Il ne s’agit pas bien sûr de confondre le « clampin » de base qu’il faut regagner, mais qui en a légitimement ras-le-bol, qui met les pieds dans le plat, qui adhère à des « solutions » simplistes, liberticides, xénophobes, avec les dirigeants du « bi-tri-partisme ». Les appareils, eux, savent ce qu’ils font, et le font à dessein. Pour eux, un seul horizon possible : le capitalisme.

Ces jours-ci nous mesurons une fois de plus le fort rejet du « système » par des millions d’exploités, le carton rouge aux comportements politiques frelatés, l’allergie à l’aliénation de notre souveraineté nationale par l’actuelle construction européenne, l’attachement au « cadre national », le besoin de politique autrement, sans magouilles, sans manœuvres, sans revirements, sans carriérisme, sans opportunisme calculé, (faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait), l’urgence d’une politique éthique et d’un projet de société radical, mobilisateur. Politisons l’alternative, indiquons clairement le cap (socialisme, « écosocialisme », etc.), réinvestissons le rêve, l’utopie, le langage des luttes et la lutte des classes, le débat idéologique, ne lâchons pas (par suivisme ou volonté d’adaptation) sur nos valeurs, pour que revienne le plaisir de militer. Recréons du lien par des pratiques plus ouvertes, plus horizontales...
Nous ne sommes pas, nous les communistes (historiquement les militants, les combattants de l’antifascisme, le « parti des travailleurs »), perçus comme « différents », « dissensuels », « hors système », « hors arbitraire »,« hors caste », novateurs, porteurs d’avenir, de réponses concrètes, de valeurs humaines et de comportements nouveaux, solidaires, altruistes. Nous n’incarnons pas « la politique autrement ». On nous assimile au « système ». Nous avons donné pour beaucoup l’impression de nous « adapter », de céder à la pression sécuritaire, comme jadis du temps du gouvernement Jospin nous cédions aux privatisations déguisées. Nous avons donné l’impression d’abandonner « le dépassement » du capitalisme, la défense des plus pauvres, des plus précaires, des plus exploité(e)s, l’internationalisme, la convergence des luttes...

Et pourtant, s’il y a un parti qui ne mérite pas les caricatures que l’on en fait, c’est bien le PCF et son potentiel humain, politique, moral... Alors, assumons (dialectiquement) notre histoire, tout en nous renouvelant (l’identité est à la fois un héritage et une création permanente), et partons à la reconquête, d’en bas, sur des positions claires, de classe, offensives, unitaires, sans avoir peur de notre ombre. Travaillons à un très large front social, à une structuration souple de cette indispensable Unité P opulaire. La reconquête sera longue, multiforme, douloureuse, patiente, argumentée... La montée de la « peste brune » n’est pas INELUCTABLE ! NO PASARÁN ! Si nous faisons ce qu’il faut. Dans l’immédiat : Aux urnes dimanche !

Jean Ortiz
Universitaire communiste
Pau


Edité le 09-12-2015 à 22:33:05 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-12-2015 à 20:59:36   

Une lettre d'un camarade des EP :

Tout d’abord je comprend tout à fait ce qui relève des craintes, des peurs –réelles ou imaginaires- concernant l’accession du FN à la tête d’une ou plusieurs régions.
Pour justifier le vote (PS ou droite) l’argument massue c’est « avec le FN ça sera pire », il faut « faire barrage au FN) etc.

C’est quand même une musique qu’on a déjà entendu et qui à empêcher tout bilan, toutes réflexions. Cette absence de bilan politique par exemple en 2002, s’est poursuivi et à produit des fiascos de « la gauche de la gauche » en 2007, en 2012, jusqu’à aujourd’hui.

En 2002, je me souviens que sur les forums d’internet, la victoire (prévisible) de Chirac face à Le Pen fut salué par certains comme une victoire sur le fascisme « On à vaincu le fascisme ! », « Il n’y a pas de fascisation » etc.

Pourtant ces affirmations simplistes et fausses ont bien servie à occulter l’analyse nécessaire. Et au lendemain du 21 avril 2002, l’ensemble de la classe politique après une pause rapide, à repris comme si de rien n’était les mêmes discours, les mêmes pratiques, les mêmes méthodes…

Qu'électoralement parlant, Le Pen ait été écarté c'est vrai, mais restait "la lepénisation des esprits", "la fascisation", "la pénétration des idées de l'extrême-droite"... etc... et le fait qu'au second tour, près de 6 millions de voix se soient reportées sur un parti dont les racines anticommunistes, pétainistes et vichystes en sont le ciment idéologique historique.

L'anticommunisme, la défense du capitalisme, le nationalisme, la défense de l'impérialisme français... sont des conceptions du Lepenisme et de la classe politique bourgeoise. En cela le FN en tant que parti, est totalement homogène avec le système politique de la bourgeoisie. C’est bien un parti du système parlementaire et de l’Etat.

Dés cette époque (2002) il était clair (pour une petite minorité ) que le futur gouvernement bourgeois qu'il soit de gauche ou de droite serait incapable d'enrayer, d'endiguer, de faire reculer réellement et de façon durable: la misère, le chômage, la précarité, les conditions de vie déplorables, le racisme, le fascisme...etc...c'est à dire toutes les calamités que produit le capitalisme/impérialisme et son système économique basé sur l'exploitation, l'oppression, la guerre.

Nous voici fin 2015 et comme si nous n’avions rien appris ni compris de 2002, revoilà le vote utile, le barrage au FN pour justifier (alors que le PS s’est vautré dans la défense du système capitalisme et à contribué depuis 1981 à la montée du lepenisme) l’illusion d’une gauche qui serait la solution la moins pire…

Dans le même temps le PS avec le soutien de l’ensemble des députés (sauf 4 ) vote (avec le FN) la mise en place d’un état policier à la mesure des risques sociaux. Le fascisme n'est pas nécessaire. Le choix des monopoles pour la situation actuelle d'après les indications renouvelées de Gattaz, c’est qu’ils n'ont ni envie, ni besoin du FN maintenant. Le PS se charge bien de faire le sale boulot dans la période.

Mettre en avant une sorte de "front républicain" et parler de faire "barrage au fascisme" tout en donnant un blanc-seing aux autres partis en faisant croire que le FN serait le danger immédiat, est une ânerie complète qui sert à masquer ses responsabilités et son incapacité à comprendre le réel.

Dans ce contexte, ne pas être capable de faire la différence entre un parti nazi, fasciste, ou de droite extrême, est particulièrement grave. C’est d’ailleurs sur ça que joue le FN, car en l’amalgamant au nazisme c’est faire son jeu, et de plus c’est totalement inefficace pour endiguer sa progression électorale qui est la conséquence de sa progression idéologique dans la société. Ce n’est pas pour rien par exemple que le FN au second tour des présidentielles de 2012 a plutôt choisi Hollande et pas Sarko, car il savait très bien que la social-démocratie à toujours dans l’Histoire déroulé le tapis au fascisme.

La réponse sur le fond n’est pas dans les tactiques politiques liées au parlementarisme. Le FN est un acteur de ce système, comme le PS, le PCF ou la droite.



Edité le 09-12-2015 à 21:00:47 par Xuan


DUROC
   Posté le 11-12-2015 à 19:27:46   

Bon, mais c'est quoi, la position des EP ( bien qu'on ne sache vraiment s'il s'agit d'une organisation ) sur le deuxième tour des élection régionales ?
J'espère que je suis dans un espace de débat ?
marquetalia
   Posté le 11-12-2015 à 19:45:54   

Pour la région est,il y a des transfuges du Pcf sur la liste des socialos,qui mènent les guerres impérialistes aux côtés des États Unis et ce n est pas nouveau,il y a bientôt 17 ans,Philippe Herzog prit la défense des USA lors de l intervention au Kosovo pour imposer la narcoguerilla de l Uck a Pristina.
marquetalia
   Posté le 11-12-2015 à 19:47:25   

Le principal transfuge est Roger Terlicien
Xuan
   Posté le 11-12-2015 à 23:09:20   

DUROC a écrit :

Bon, mais c'est quoi, la position des EP ( bien qu'on ne sache vraiment s'il s'agit d'une organisation ) sur le deuxième tour des élection régionales ?
J'espère que je suis dans un espace de débat ?



Nous avions proposé un bulletin comprenant une faucille et un marteau, afin de marquer une position commune, mais ceci n'a pas suscité d'adhésion. Par conséquent nous appelons évidemment à l'abstention.
Si ce n'est pas assez clair j'en remettrai une couche sur la façade.
Il me semblait pourtant que ceci avait été annoncé depuis un certain temps, avant le premier tour. Pourquoi les numéros d'équilibriste du PS, des républicains, des verts, du Front de Gauche et du PCF y changeraient-ils quelque chose ?
Que Gérard Filoche avale une nouvelle couleuvre ne modifie en rien le paysage politique.

Evidemment tu peux débattre mais de quoi ? Il me semble que tu as déjà préconisé l'abstention. Le débat n'est pas entre nous mais avec les militants du parti révisionniste, dont l'architecture présente de graves et irréversibles désordres.
On constate que la propagande de ce parti reflète d'insurmontables contradictions et c'est le rôle des marxistes-léninistes, dans et hors du PCF, de débattre fraternellement avec les militants qui aspirent au socialisme, et qui constatent que la voie qu'ils suivent est absolument sans issue.
Xuan
   Posté le 11-12-2015 à 23:37:43   

Une déclaration courageuse de la section du PCF Paris 15e :



Elections régionales 2015 – Déclaration de la section du PCF Paris 15 – désaccord avec la fusion avec le PS


PCF Paris 15, 9 décembre 2015

Les résultats du 1er tour des élections régionales traduisent à nouveau le niveau de désaveu de la politique du gouvernement Valls , qui est celui – rappelons-le – qui a opéré le plus grand transfert des revenus du travail vers le profit capitaliste, aux dépens des salaires, de l’emploi, de la sécurité sociale, du droit du travail, des services publics…

Malgré le matraquage légitimiste qui a suivi les attentats du 13 novembre, le parti au pouvoir n’obtient même pas 24% des suffrages exprimés, soit le soutien de moins d’un électeur inscrit sur 8.

L’abstention dépasse à nouveau 50%. Nous considérons qu’elle traduit tout à la fois un phénomène dangereux de désengagement de la vie politique dans la durée et un rejet légitime de l’impasse politique électorale actuelle.

La droite dite « classique » obtient un résultat historiquement mauvais avec moins de 30%, soit moins d’un inscrit sur 6. Ses positions économiques et sociales, pro-européennes, sont identifiées à juste titre à celle du pouvoir en place et logiquement tout autant rejetées. Les récentes sorties aussi bien de Hollande et Valls que des Le Pen lui coupent en outre l’herbe sous le pied sur les questions de société, notamment en matière de démagogie sécuritaire et de sous-entendus xénophobes.

Le FN obtient un résultat jamais encore atteint en pourcentages des suffrages exprimés : 27,8%. Il arrive en tête en tant que parti. Il étend son influence électorale géographiquement et sociologiquement. En voix, il reste en-deçà du résultat de Marine Le Pen en 2012 (6 millions au lieu de 6,5 millions).

Communistes, nous serons toujours au 1er rang pour combattre l’extrême-droite, le fascisme, le racisme et la xénophobie, mais aussi tout ce qui fait leur lit.

Le vote d’extrême-droite se nourrit – pour les dévoyer – des colères et des peurs sociales, de la précarisation de la vie, résultant notamment des politiques de casse sociale. Depuis 30 ans, le vote FN se développe sur la base des politiques menées successivement par la droite et la « gauche » au service de l’exploitation capitaliste. Mais il prospère aussi grâce à leur aide politique directe et délibérée. On se souvient du coup de main de Mitterrand à Jean-Marie Le Pen.

Aujourd’hui, nous dénonçons avec la plus grande force les dirigeants du PS, qui, depuis des mois, derrière Hollande et Valls, se livrent à une promotion calculée et cynique du FN. Nous transmettons le sentiment d’écœurement ressenti par nos camarades à la vue des scènes de joie à la télévision, le soir du 1er tour, chez les cadres du PS au QG de Claude Bartolone. Ils escomptent limiter les dégâts en termes de pertes de régions et d’élus grâce à la poussée du FN et s’en réjouissent. Nationalement, ils font la part du feu dans le Nord et en Provence pour se donner bonne figure. De tels calculs politiciens sont misérables et ils peuvent conduire au pire.

On sait à quoi sert le FN pour les tenants du système.
D’une part, comme dépotoir, il stérilise une partie de la colère sociale, la renvoie vers les seules échéances électorales, la détourne des luttes, vers la haine et le nationalisme. D’autre part, comme repoussoir, il permet à l’idéologie dominante d’enrégimenter le reste de la population vers un soi-disant « moindre mal », une résignation à la politique du pouvoir, aujourd’hui notamment celle de l’Union européenne capitaliste. Il est, à ce titre, particulièrement à remarquer comme le président du MEDEF, Pierre Gattaz s’est lourdement engagé dans la campagne électorale prétendument contre le FN.

Hollande et Valls se sont cyniquement servis des attentats du 13 novembre pour intégrer le FN et les Le Pen dans « l’unité nationale », en validant même certaines de leurs prises de position les plus perfidement xénophobes (déchéance de nationalité). Puis ils ont recommencé à marteler dans les médias la nécessité du « Front républicain » contre ce même FN.

La perspective politique apparaît plus bouchée que jamais. La direction de notre parti, le PCF, porte sa lourde part de responsabilité dans cette sombre impasse.

Elle a choisi de rendre impossible le vote communiste, dans le nom comme dans le contenu , au profit de la recherche d’un regroupement politicien avec des groupes issus du PS et avec EELV, anticipant une recomposition politicienne d’ici 2017.

L’alliance derrière EELV a finalement été scellée dans seulement deux régions du sud, mais l’offre a été maintenue jusqu’au dernier moment ailleurs. Cette alliance donne l’idée du complet contresens politique commis par la direction de notre parti. Outre son insignifiance dans le pays, EELV a été le suppôt des mesures (à grande implication régionale) que les communistes ont le plus fortement combattues, en premier lieu la « réforme » territoriale et la « réforme » ferroviaire. Par ailleurs, la promotion par ces « écologistes » de l’UE du capital, que nous combattons, est constante : elle est inscrite dans leur nom. La tête de liste en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Gérard Onesta, derrière lequel se sont présentés les candidats PCF, a même co-rédigé le projet de « constitution » européenne de 2005 avec Giscard ! Comment les communistes et l’électorat communiste peuvent-ils se reconnaître dans les soutiens de l’ultralibéral anticommuniste Cohn-Bendit ou du marchand de shampoing Hulot ?

La direction du PCF soutenait au 1er tour, dans toutes les régions, d’autres listes que celles du PS mais en quoi étaient-elles « autonomes », émancipées de la social-démocratie au pouvoir ?

En rien ! Car, de surcroît, les élus sortants du PCF seront restés jusqu’au bout dans les exécutifs régionaux, dont ils partagent le bilan, dirigés par le PS, comme caution de gauche à ces relais des politiques nationales d’austérité. En Ile-de-France derrière Jean-Paul Huchon, chantre de la mise en concurrence des services publics…

Les résultats, selon les régions, sont en recul en moyenne d’un tiers par rapport à ceux des listes du Front de gauche en 2010. De plus de la moitié dans les deux régions où elles étaient menées par EELV (par rapport aux voix cumulées EELV/FdG de 2010). Les reculs sont les plus nets dans les zones ouvrières et rurales où le vote communiste était traditionnellement fort. En Ile-de-France, la liste conduite par Pierre Laurent récupère une toute petite partie (0,08%) des 3,13% qui s’étaient portées sur la liste conduite par Besancenot en 2010. A Paris, la ville la plus chère du pays, elle est au-dessus de la moyenne avec 6,81% des suffrages. Mais la liste départementale était conduite par un PG (ex-PS) et le PG seul, sans candidats PCF, a obtenu 4,94% aux municipales de 2014.

Ce vote a encore été plus incapable de porter l’aspiration au changement et de relayer les intérêts et les luttes des travailleurs et des couches les plus victimes de la crise après plusieurs prises de position de Pierre Laurent et des parlementaires du FdG.

Notre section du PCF a exprimé son total désaccord avec leur alignement dans l’union nationale derrière Hollande après les attentats , avec leur soutien à l’état d’urgence et à sa prolongation, avec leur soutien à l’intensification de la guerre impérialiste. Nous n’avons pas été les seuls dans le Parti et dans le syndicalisme révolutionnaire. Les porte-parole du PCF en sont arrivés à reprendre cette position consensuelle, « voter (pour n’importe qui sauf le FN), c’est résister », démobilisatrice pour leurs propres listes.

Par ailleurs, Pierre Laurent continue de prendre pour modèle pour 2017 en France l’expérience en Grèce de Syriza et Tsipras. L’illusion est pourtant tombée depuis longtemps. Tsipras inflige à son peuple le pire plan antisocial d’Europe, dont son ami Hollande n’ose pas rêver et pour lequel son autre ami Netanyahou le félicite.

Nous avons exprimé notre désapprobation totale de la stratégie imposée par la direction du Parti pour les régionales. Depuis les résultats, la révolte gagne de nombreux autres camarades et organisations du Parti. On peut compter sur nous pour tout faire pour mettre en échec la poursuite du processus de mutation réformiste et de disparition du PCF, dans les mois à venir, d’ici le congrès annoncé. Il en va de l’intérêt des travailleurs et de notre peuple.

Avant le 1er tour, nous avions décidé de poursuivre nos actions en soutien des luttes sociales, notamment dans les transports et la santé. Nous continuons.

Nous tenons cependant à faire savoir publiquement notre désaccord, à nouveau, avec le choix de la direction du PCF pour le 2nd tour en Ile-de-France (comme aussi en Rhône-Alpes). Comment être sourd à ce point au message du 1er tour ? La fusion des listes, la campagne commune, bras dessus bras dessous, avec Claude Bartolone montrent des dirigeants du PCF, du PG (ou encore Mme Clémentine Autain) prêts à toutes les compromissions pour quelques bonnes places. L’image est désastreuse pour notre parti. Les gens doivent savoir que les communistes, le PCF, ne se résument pas à ces attitudes.

Nous pensons qu’il reste une différence historique entre la gauche et la droite, même quand la « gauche » mène une politique de droite. Nous pensons qu’il reste une profonde différence entre la droite et la gauche d’un côté et l’extrême-droite de l’autre, même quand des politiciens de droite ou de gauche sombrent dans le populisme fascisant. Mais cela ne peut pas justifier tous les reniements dans la situation actuelle.

Nos camarades dans les régions où le FN risque de l’emporter sont confrontés à un dilemme électoral complexe : tout faire pour contribuer, tout de suite, à empêcher le FN d’accéder à des positions institutionnelles dangereuses mais sans disposer d’autre moyen électoral que le vote pour ceux qui mènent la politique qui, à terme, fait son lit. Aucune des 2 solutions électorales dimanche n’est satisfaisante.

Avec eux, nous jugeons que la priorité est à développer les solidarités de classes, la résistance aux politiques patronales, les luttes dans une perspective de rupture. C’est ce qui permet de démasquer la démagogie sociale du FN, ses contradictions, son rôle au service du pouvoir capitaliste. C’est ce qui permet aussi de lutter contre le racisme, de contrer les tendances à la peur, au repli individuel ou communautariste, faisant le jeu des conservatismes et de la réaction, que le pouvoir s’efforce de favoriser, encore davantage depuis les attentats.

A propos d’Air France, pour une fois, Philippot a réagi spontanément sans réfléchir : il s’est placé dans son camp, celui des DRH, des technocrates, des patrons, des actionnaires.
Face aux tentatives d’intimidation, de répression du pouvoir, face à l’état d’urgence, nous, communistes, nous sommes dans le camp des salariés d’Air France
, des salariés venus les défendre, contre la casse des emplois et des activités de la compagnie, pour la construction de convergences de lutte, pour une alternative politique au capitalisme qui passe, pour nous, toujours par le socialisme.
Xuan
   Posté le 11-12-2015 à 23:57:36   

Un courrier de Gilbert Remond
[mis en ligne sur le réseau faire vivre sous le titre Pour faire tomber la bastille qui nous enferme, la page doit se tourner ]:


"Là où il y a une volonté, il y a un chemin."
Lénine



Au lendemain de ce premier tour, Danielle Bleitrach écrivait dans son blog "histoires et société" : les jeux sont faits.

De nombreux commentaires depuis nous parviennent . De ci de là, Je lis et j'entends des choses sur ce qu'il vient de se passer. Chacun y va de sa petite histoire ou de sa marotte, mais le corps de l'analyse semble sans cesse se dérober. Nous sommes pris nous même dans l'éclatement qui caractérise la situation de la gauche, et nos approches restent parcellaires ou partisanes. Il nous manque l’outil collectif qui nous permettrait de partir du particulier pour aller au général, de prendre le recul nécéssaire sur la partie qui vient de se jouer en replaçant notre analyse des événements nationaux dans un cadre international.

Nous en sommes réduit aux "je vous le disais bien"," il n'y avait rien a attendre de cette donne", "tout était joué depuis longtemps" quand d'autres déjà avaient déclaré forfait disant ne plus vouloir être dans la course.
Pourtant la lecture des uns et des autres pourrait nous permettre de tenir un début d'analyse collective. C'est ce patchwork que je vous soumet au moment ou les états majors de nos organisations veulent remettre le couvert pour le deuxième tours, avec cette fois, les convives détestées hier autour d'eux .

Il serait d'ailleurs plus juste de dire qu'après avoir craché dans la soupe ils viennent à leur table pour la déguster, a moins qu'ils ne savaient pas déjà que tout cela finirait ainsi. Est-ce du masochisme, du cynisme, de l'incohérence où un manque de volonté? Ce dont nous pouvons être sûr, c'est que toutes caractéristiques et leurs conjectures ne sont pas prêtes de ramener les classes populaires dans les bureaux de vote .

Dans ces sphères, dans leurs sphères, l'imagination a perdu le pouvoir depuis longtemps. Pour arrêter les barbares nationalistes, ils nous ressortent les veilles recettes de l'union rancies, celle grâce a quoi nous devons notre déroute, pendant que quelques puristes nous disent pour tout réconfort :" allez vous mettre ensemble depuis le temps que vous glissez sur cette pente! ", ce qui au passage revient au même et n'ouvre pas d'avantage les chemins de l'avenir.

Il n'y a vraiment pas de quoi en rire et encore moins de quoi penser.
Il vient de se passer une chose à laquelle il faudrait cependant pouvoir accorder sérieusement notre attention.

Dimanche la gauche est morte . Devrions nous dire alors, "vive la gauche" comme l'on disait du roi, jadis, dans l'ancien régime, lorsque celui-ci venait a mourir, comme il fallait le dire pour que la comédie puisse repartir pour un tour de scène?
Où ne serait-il pas plus tôt temps de convenir que le jeux d'hier manquait d'atouts, non pas de têtes couronnées, mais de communistes chevronnés?
Ne serait-il pas temps de se dire que la page doit se tourner pour faire tomber la bastille qui nous enferme et permettre d'autres lignes de défenses?
Ce qui a manqué dans cette campagne, c'est un parti communiste qui se présente sous ses couleurs avec ses outils, c'est une perspective qui redonne aux masses de l'espoir et des moyens pour y croire, c'est recommencer la possibilité de dire qu'il ne peut y avoir de solutions durable pour le peuple dans un cadre qui sans cesse remet en selle, le capital et ses mécanismes de destruction massive.


Un journaliste de Marianne cette semaine, se posait la question de savoir si cette situation n'allait pas pousser les alliés du PS (le pcf, le front de gauche les verts) a favoriser une seule candidature aux présidentielles .
Il écrivait en déduction de cette hypothèse que disparaitrait ainsi toute alternative au synthème capitaliste ce qui nous installerait dans un paysage de résignation et de capitula tion idéologique.
En effet "le problème de la gauche est qu'aujourd'hui, on parle pas plus de la question de la déchéance de nationalité pour les bis-nationaux, que de la valorisation du SMIC et de du chômage" .

La bonne aubaine. Voilà qui ravit le MEDF et son aréopage. Nous aurions ainsi perdu la bataille des idées et bien entendu celle des progrès sociaux, tout en nos enlevant toute possibilité de penser un autre monde.
En outre, comme l'a récemment souligné Mélanchon, qui cependant n'est pas de reste dans cette Bérézina politique, la gauche depuis les évènements du 13 novembre vient d'apporter à son tours une "sidérante contribution à l'imaginaire sécuritaire" .
Cette "contribution" vient rappelons le, après l'affirmation dans la législation du tournant social-libéral que le gouvernement de " gauche " concrétisait par la réforme des retraites, le pacte de responsabilité, le travail du dimanche ou la dénonciation des carcans sociétaux que représentent le code du travail, le couple Valls Marcon ne manquant pas une occasion de rappeler comme en leur temps, les Tacher, Barres, Giscard ou Chirac, qu'il n'y avait pas d'autres alternatives. Toute autre politique économique étant une utopie dangereuse.

Ces stratèges du pouvoir reprennent une maxime de Bismarck pour en faire leur machine de guerre politique. Une maxime qui disait:
"dans un jeux a trois, mieux vaut ne pas être le troisième" .
Ils en déduisent la brillante stratégie du front républicain (nous avons déjà appris a nos dépend ce qu'il en pouvait coûter avec l'appel a voter Chirac). ils la maintiennent comme un trait de génie et l'accompagnant du refrain désormais classique "their is no alternative" .
Même s'il est prouvé qu'il s'agit d'une posture suicidaire pour le long terme tenue dans une logique strictement électoraliste a courte vu qui a chaque renforce un peu plus le FN.
Elle lui livre sur un plateau la possibilité de dénoncer l'UMPS et le tous pourri. Les sondages semble dire que pour la PACA et le Nord elle permettra d'interdire la prise de ces régions par le FN . Nous voyons que ces digues prennent de l'eau partout. Pour combien de temps tiendront-elles encore? Tout cela est lamentable et alimente chaque fois un peu plus le raz le bol citoyen.

Non, la solution ne peut se trouver dans d'improbables alliance avec l'UMP et donc avec le PS qui les encourage.
Dans l'attente du rétablissement de ses sinistres services d'actions civiques si nous ne sommes pas sages, la bourgeoisie qui a toujours plus d'un tour dans sont sac est entrain de mettre une dernière main au jeux qu'elle veut nous voir jouer demain.
Il y a longtemps quelle nous y prépare. La condition de cette donne, c'était la destruction du parti communiste, seul garant d'une vrai gauche structurée autour de lui. Il était sa condition de possibilité. On peut même dire que sans le PCF la gauche était une motion impossible.
Mais son éloignement de la classe ouvrière lui a fait perdre ses repères communistes pour finalement lui faire perdre tout bonnement ses repères politiques. Ses dirigeants ne savent plus où ils habitent. ils ont perdu toute forme de réalisme. Sous leur conduite, le PCF est devenu une machine qui tourne a vide et dont les masses se sont détourné.
Pourtant il reste pour l'instant, structurellement, le seul point d'ancrage pour une pratique communiste. C'est dans cette contradiction que nous sommes et dont il nous faut sortir.
C'est aussi la raison pour laquelle tous ceux qui se réclame du communisme doivent chercher a se rencontrer et échanger leurs expériences comme le réclame Francis Arzalier en conclusion de son texte: le ballet des identités agressives (j'entends ceux qui se retrouvent dans celle de la révolution d'octobre, dans l'histoire de la troisième internationale, dans la révolution chinoise et dans celle du mouvement communiste en France ces dernières décennies ).



L'on me dit "le peuple de gauche " s'est abstenu en masse et d'aucun de rajouter " il a dit à Pierre Laurent dégage" .
Déjà ne ne sais pas ce qu'est cette chose étrange que l'on désigne sous le terme de peuple de gauche.
D'autant qu'elle serait si l'on devait s'en tenir a cette notion elle réduite aujourd'hui à peau de chagrin et probablement au chagrin tout court.
Arrêtons de courir derrière les formules des fabricants de fausses nouvelles. Elles ont été fabriquées pour détourner notre pensée de ses véritables objets.
Pour notre connaissance objective, il y a le peuple de France, ses classes sociales qui sont représentées, mais de moins en moins, par des partis politiques, et cela devrait nous suffire pour appréhender ce qui nous intéresse, mais il se trouve que depuis quelques décennies, ces partis politiques ont tendance à se ressembler dans leur programmes comme dans leurs composantes.

Ils sont de plus en plus l'expression d'une sous classe qui ne possède ni les moyens de productions ni n'est l’expression des forces productives.
Il s'agit d'un autre bricolage du vocabulaire libérale qui l'appelle " classe moyenne" . Il s'agit d' une catégorie intermédiaire nourrie par une partie des richesses, utilisée comme faire valoir idéologique, mais aussi comme personnel de fonctionnement du système. elle est de plus en plus perçu par le capital comme "un en trop" couteux, dont il faudrait se séparer. Elle s'est cependant accaparé la représentation politique, oscillant tantôt a gauche tantôt à droite.
Elle était devenue jusqu'à un passé récent, la force courtisée qui fait les élections, sauf que la défection du prolétariat qui lassé d'être dupé, s'abstient ou vote avec les démagogues de l’extrême droite, la remet dans une position d'impuissance ou elle ne compte pour rien. Seule elle devient insuffisante a faire du consensus autour d'un des deux pôles politiques de la situation précédente.
Face a l’extrême droite, droite et gauche doivent s'unir pour garder la main, cette nouvelle donne est a la fois fragile et inespérée d'un point de vu de classe, elle donne au capitalisme mondialisé l'occasion de remodeler l'organisation politique du monde qu'il ordonne.


Cela poser, pour comprendre le cadre dans lequel on voudrait nous forcé d'évoluer, je tiens aussi à dire, qu' il n'est pas vrai que le "peuple" ait dit " Pierre Laurent dégage " et c'est bien le pire que nous aurions a craindre, car monte quelque chose que nous pourrions nommer l’indifférence.
Si nous devions tenter une définition, le peuple de gauche devrait être celui qui montre dans les urnes qu'il est de gauche. En outre la question ne se résume pas a dire a un mec dégage. L'exemple de la Tunisie ou de l’Égypte devraient faire réfléchir. On croit faire le ménage mais l'on ne fait que dégager en touche. D'autres en profitent pour prendre la place qui sont pire que les premiers. De fait une fois les fêtes de printemps passée, chacun des souffleurs devaient se rendre compte qu'il criait pour le compte de la CIA, laquelle depuis longtemps préparait l'arrivée de ses favoris du moment, les islamistes.

Nous devons le dire mais d'abord le comprendre, il s'agit de bien plus qu'un dégage. Hue à dégagé, il est partie en douce au profit de Marie Georges qui a son tour à dégagé au profit du fils Laurent, et alors!
Nous pouvons continuer ainsi pendant des années a organiser des révolutions de palais où des charivaris rythmés par le tonitruant dégage. Il y a encore du stock de telle figures a écouler dans les couloirs de Fabien .

J'ai trouvé dimanche Laurent pitoyable sur les plateaux. Il était inaudible, on le voyait sonné par les résultats. Incapable de prendre une posture forte. J'ai fermé le bouton parce que s'il ne pouvait rien dire qui donne la niaque et n'ouvre une perspective sérieuse ( mais pouvait-il dire quelque chose?) la messe et sa nouvelle liturgie étaient en train de se dire, chacun assumant depuis sa place avec son savoir faire médiatique, un rôle de rabatteur, qui pour le PS qui pour L'Ump.

La coalition droite gauche prenait forme en directe, avouée, reconnue et même promue, " seul moyen de défendre la république " quand bien même cette promotion lui portait un bien mauvais coup et en faisait un mot creux (Filoche dans son coup de gueule)

Une fois le PCF neutralisé la stratégie que Giscard avait développé dans son livre "démocratie française" devenait possible. Mitterrand plus malin pouvait la développer après s'être hissé au pouvoir grâce à notre naïveté et quelques toilettage de sa biographie passée.
Nous en voyons depuis dimanche dernier la mise en œuvre dans ses derniers actes. Les Valls et autres Raffarins, tous passés par le moule du poste de premier ministre, donc celui du premier des fondés de pouvoir du capital, ne se cachent à peine pour les réciter. Ils nous préparent pour les présidentiels, l'acte final de la Story qui leur permettra de rebondir une fois de plus après avoir embrouillé les esprits au fins de garder leur place avec un semblant de légitimité populaire.
Il vont pouvoir porter sur les fonds baptismaux le grand parti démocrate de leur rêve qui donnera enfin une forme à l'union sacrée dont ils ont besoin.

Nous sommes arrivé dans la deuxième phase de la restructuration politique qu'il fallait au capital et aux tenant de l’Europe fédérale. Mais la fusion des libéraux et la disparition des anti-capitalistes a besoin pour tenir, de désigner un nouvel adversaire pour dévoyer les colères et les peurs qui résultent de la casse sociale pratiquée par les politiques menées depuis trente ans au service de l’exploitation capitaliste ( voir le texte de la section Paris 15è celle de la fusion du PS et de l'UMP avec - article ci-dessus) . C'est à quoi le FN est utile.


La cause est entendu, ou pourrait-on une fois de plus dire " les jeux sont faits ". L'histoire vient en appuie de ce dispositif pour lui donner le crédit dont il a besoin.
Vous le savez, l'histoire de l'idéologie bourgeoise, l'histoire tragique, celle du mythe de Sisyphe qui est condamnée a se répéter si elle déroge a la volonté des Dieux. L'histoire soumise à la lois d'un éternel retour du même.
Elle nous redonne mécaniquement les mêmes circonstances, les mêmes acteurs, les mêmes perspectives. Le texte ne peut en être changé, sauf si nous modifions certaines répliques de l'action, en particulier dans le chapitre de l'unité pour que ne recommence la barbarie.
C'est en tout cas ce qu'ils s'efforcent de nous faire croire, après avoir modifié, le scénario de base et dissimulé les véritables responsabilités des protagonistes, principalement, celle de leurs favoris les socialistes justement et leurs partenaires de la droite libérale. Sauf qu'ils ont sciemment oublié une chose capitale : Hitler et son parti, ne sont jamais arrivés au pouvoir par la voie démocratique.

Il l'a été appelé par ceux là même qui depuis le début les utilisaient et les finançaient, c'est a dire par les représentants du grand capital. Or vous avez entendu ce qu'en la circonstance pensait les nôtres. Ils ne se démontent pas d'ailleurs. Gattaz vient de présenter la note après sa prestation d'avant le premier tour. Il réclame de nouvelles réformes, il réclame toujours et encore la baisse du coût du travail, de la souplesse, d'avantage de souplesse. Il lui faut des gymnastes comme salariés, des baladins qui changent sans cesse de place, des nomades comme nous l'explique avec tellement d'intelligence Alain Badiou dans son texte " penser les massacres de masse ". Pas de frais, pas de charges, pas de salaire minimum.

Il leur faut d'urgence l'institutionnalisation de la bipolarité de la vie politique, c'est a dire, la mise en place d'un synthème d'alternance fictif, écartant une bonne fois pour toute, le retour possible d'une gauche archaïque qui au pouvoir appliquerait son programme où pire encore se trouverait débordée par un mouvement social, comme en 36 ou a la libération avec le front populaire ou le CNR.
Ils pensent enfin pouvoir s'assurer le socle d'une majorité indéboulonnable justifiée et renforcée par la présence d'un croque mitaine qu'il peuvent agiter à chaque fois qu'une partie de l'électorat est tenté de réclamer plus que le raisonnable:
Si vous ne vous contentez pas de ce que nous vous laissons alors vous aurez " la peste ".
Comme le disait encore Alain Badiou dans son intervention au théâtre de la commune, " le but poursuivi par les tenants de la mondialisation capitalistes, n'a rien d'éthique" il s'agit pour eux de déraciner si possible définitivement "l'idée d'une alternative globale, mondiale, systémique au capitalisme" les états ne devenant en définitives que les gestionnaires locaux d'une vaste structure mondiale.Il faut pouvoir enlever toute idée d'un autre chemin possible!

Le PS est redevenu le parti de droite, qu'il avait été avant la signature du programme commun. Il est responsable de la situation politique catastrophique dans la quelle nous nous trouvons. Il est l'un des plus acharnés artisans de la destruction de notre parti. Ce premier objectif atteint il lui restait encore a réduire toute autre forme d'alternative a sa gauche.
Les événements du 13 novembre, leurs gestions et la campagne débouchant sur le scrutin du 6 décembre viennent de lui en donner l'occasion. Voter pour ce parti c'est encore d'avantage s'éloigner des préoccupations des classes populaires et c'est donner au FN la possibilité de progresser d'un degré supplémentaire a l' échéance suivante.
Comme à chaque fois, nous nous effaçons un peu plus en tant que représentation d'une force politique révolutionnaire sur laquelle les classes populaires peuvent compter et c'est son meilleurs aliment.


Je trouve par ailleurs plutôt inquiétant et significatif que l'exécutif d'une région puisse se résumer au nom d'une personne .
Cette personnalisation de la vie politique, concours à la mise en place de clans et d'équipes au service d’intérêts locaux, voir mafieux.
Nous sommes de fait appelé a voter pour les démolisseurs de la république. Queyranne la tête de liste de la Région Rhône Alpes Auvergne le dit clairement dans sa profession de foie du premier tours.
Son objectif est de faire de la région, l'une des premières d’Europe. Il prend position pour le fédéralisme européen et nous engage a le plébisciter dans cette direction. Il a besoin de nous, pour poursuivre son entreprise de démolition.

Son adoubement n'est pas qu'une possibilité de nous donner des élus comme le répandent les cadres du parti pour justifier les fusions que de nombreux militants ressentent comme des trahisons. C'est d'abord et avant tout le baiser qui tue.

Nous ne sommes plus dans l'alternative républicaine des années soixante dix ou nous choisissions au premier tours et éliminions au deuxième. D'abord parce que nous devons en faire le bilan, avons vu a quoi elle nous a conduit, nous faire tondre la laine sur le dos, ensuite parce qu' au final c'est nous faire avaler de force l'austérité que nous refusions comme préalable au l'union du premier tour. II existe une formule qui dit que "le ridicule ne tue pas" et bien je pense que dans ce cas de figure, nous sommes ridicule et que cela nous tue dans l'opinion populaire a force de se répéter.

Il est urgent de se séparer de ces briseurs d'une alternative politique au capitalisme. Il ne s'agit pas de faire dégager quelqu'un, Laurent pas plus qu'un autre. Il s'agit de rompre avec les pratiques institutionnelles qui misent tout sur l'électoralisme, de retourner a la base auprès des gens et mener avec eux la contre offensive, c'est-a-dire reprendre nos outils pour revenir à la lutte de classe qui n'a jamais cessé.
C'est ce que nous sommes entrain de faire en certains endroits et pour cela il faut s'engager et rejoindre les structures que le mouvement ouvrier s'était donnés, pour pousser depuis la base notre avantage. Il n'y a pas d'autres alternatives. jusqu’à présent les courants qui voulaient "réformer" le parti voulaient en fait le détruire. Ils amenaient l'idéologie bourgeoise et ses compromissions au non de la modernité et du réalisme.

Depuis quelques temps une opposition existe dans le PCF. Elle existe sur des bases de classe en s'appuyant sur le marxisme léninisme.
Elle est encore divisée, mais elle a suscité dans les sections du parti de nouvelles pratiques qui renouent avec le travail de masse à la base, avec les gens.
Le PCF ne se transformera pas a partir de longue dissertations sur des motions de principe mais dans les luttes de classes. Il reprendra sa place et un rôle dirigeant a condition de se coltiner avec ceux qui aujourd'hui disent ne plus croire en rien, mais qui en fait attendent des actes et des gages d'engagement a leurs côtés.
Si le début dure longtemps, c'est qu'il y a trop longtemps que cela n'est plus fait. Cela s'appelle s'être coupé de la base. Or les coupures quand elles sont profondes mettent du temps à cicatriser. Il faudra donc du temps, de la constance et de la conviction, avant de recoller les morceaux. Il faudra surtout sortir des coxes de l'individualisme et des petites sectes révolutionnaires qui émiettent le mouvement au lieu de reformer l'unité du parti de la classe. mais "là ou il y a une volonté il y a un chemin"


En attendant nous sommes dans la situation que chacun déplore, nous sommes dans l'éparpillement, l'éclatement, avec plein de petites structures qui s'interpellent et cherche a s'unir sans pouvoir vraiment y parvenir et un parti qui quoi qu'on en dise n'est toujours pas mort.
Nous sommes une mosaïque possible,a qui il manque le ciment, ce qui reste toute fois la possibilité d'une œuvre commune parce que la collection des pièces existe.
Mais il ne faudrait pas attendre trop longtemps. Il existe tout une série de chose qui doivent être irriguées par une pensée neuve écrit Badiou. La France se singularisait par sa tradition révolutionnaire républicaine, d'abord a partir de la révolution de 89 puis de sa tradition socialiste, anarcho- syndicaliste, communiste et finalement gauchiste, elle se manifeste aujourd'hui par" une collection singulière d'intellectuel identitaire" et de loi " ouvertement discriminatoire " qui concerne une partie des pauvres qu'elle a crée nous dit-il encore.
Avec lui je partage l'idée qui il y a urgence de créer une figure qui nous permette "de passer outre la domination du capitalisme mondialisé" . Pour cela "il faut que se crées des alliances particulières, il faut penser à une autre échelle, ils faut que les intellectuels, les travailleurs, la jeunesse dans ses différentes composantes soient organiquement liés par des expériences d'abords locales puis plus générales et que toutes ces composantes sachent faire un geste vers le prolétariat nomade. " c'est un travail de pensée..... c'est aussi un travail de trajet, d'aller voir qui est cet autre dont on vous parle, qui il est vraiment, de recueillir sa pensée, ses idées, sa vision des choses et de l'inscrire lui et vous en même temps, dans une vision stratégique du destin de l'humanité qui essayera de faire que l'histoire de l'humanité oblique, change de direction, s'arrache au malheur opaque où en ce moment elle s'enfonce" [Badiou]

Gilbert Remond

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Revue de presse :

1) voila les jeux sont faits, je peux dire ce que je pense

2) Il ne faut plus tolérer, un tel dévoiement de la politique

3) PCF paris 15è désaccord avec la fusion avec le PS

4) Construire la riposte vite a partir des exigences sociales

5) Alerte des villages Corses a ceux de Picardie de Dresde, à Copenhague, le ballet des identités agressives

6) les inrocks "l’abstention des classes populaires est tout a fait logique avec une introduction de Cyrille Ferro Steyaert

7) Le front républicain une capitulation - G. Filoche

8) Région analyse du tsunami

9) Le grand lâchage de la classe ouvrière

10) Le barrage à l’extrême droite c'est dans les lutes sociales et solidaires

11) la représentation médiatique gonfle artificiellement le poids des partis

12)Christian Estrosi voulait gouverner la région PACA avec le front national


Gilbert remond


Edité le 16-12-2015 à 22:33:13 par Xuan