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 les deniers de Judas

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Xuan
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   Posté le 29-12-2009 à 13:28:39   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

recevoir des compliments de la bourgeoisie en dit long sur le degré de connivence auquel sont parvenus les dirigeants de la CGT.

Le blog de J. Tourtaux relève les flagorneries d'Alain Minc envers Thibault et consorts :


ALAIN MINC, UN DES PROCHES CONSEILLERS DE SARKOZY REND HOMMAGE AUX SYNDICATS QUI ONT "COGERE LA CRISE AVEC L'ETAT"! MINC SALUE LE "TALENT DE L'ETAT-MAJOR DE LA CGT"!

Minc salue les syndicats et ironise sur Royal
dimanche 27 DECEMBRE 2009, 13:17 France

Alain Minc, un des proches conseillers officieux de Nicolas Sarkozy, rend hommage aux syndicats qui ont "cogéré la crise avec l'Etat", égratigne le Medef, assure que Ségolène Royal sera candidate en 2012 et juge "très difficile de faire cinq ans avec le même Premier ministre", dans une interview au Parisien Dimanche.

Alain Minc passe en revue dans un entretien au Parisien Dimanche tous les sujets, qu'ils soient économiques, sociaux ou politiques. Le patron d'AM Conseil, qui fut aussi un des conseillers officieux d'Edouard Balladur de 1993 à 1995, décerne un satisfecit aux syndicats: "Je constate qu'au printemps, leur sens de l'intérêt général a été impressionnant pour canaliser le mécontentement. L'automne a été d'un calme absolu. Je dis chapeau bas aux syndicats!", lance Alain Minc. Pour lui, "ils ont cogéré cette crise avec l'Etat. Le patronat, en tant qu'acteur social, a été aux abonnés absents". Et d'asséner: "s'il y avait un dixième du talent de l'Etat-major de la CGT au Medef, les choses iraient mieux".

Alain Minc croit par ailleurs à la candidature de Ségolène Royal à la présidentielle de 2012: "Elle est incapable de gouverner, mais c'est un animal électoral exceptionnel". Cette hypothèse le réjouit pour Nicolas Sarkozy car, dit-il, "l'écart des compétences s'est accru depuis 2007: lui est dans un séminaire de doctorants de Harvard et elle dans un centre d'apprentissage à Niort". Martine Aubry candidate à la présidentielle? "Elle n'en a pas rêvé toute sa vie", répond-il. Un retour de Dominique Strauss-Kahn? "Ce n'est pas facile de partir d'un immense poste international", assure-t-il.

Quant à un maintien de François Fillon à Matignon jusqu'à la fin du quinquennat, Alain Minc juge qu'il "est très difficile de faire cinq ans avec le même Premier ministre", mais estime que changer "en 2010" serait "très prématuré". Enfin, il souligne "l'habileté" du patron des députés UMP, Jean-François Copé, qui, "il y a deux ans, n'existait pas, (était) un ministre licencié". "Aujourd'hui, c'est un personnage majeur", poursuit Alain Minc, observant toutefois, dans la foulée, que "son problème, comme celui de Xavier Bertrand (secrétaire général de l'UMP, ndlr), c'est que si Sarkozy est réélu, comme (il) le souhaite, c'est la gauche qui devrait en toute logique passer en 2017!". (source AFP)

Source : SFR Info

Ci-dessous le commentaire de J. Tourtaux :


Dimanche 27 décembre 2009 7 27 /12 /2009 16:59
APRES L'ODIEUX LEFEBVRE DERNIEREMENT, C'EST AU TOUR D'ALAIN MINC, PROCHE CONSEILLER DE SARKOZY DE DIRE "CHAPEAU BAS" AUX SYNDICATS, EN PARTICULIER A LA CGT A LAQUELLE IL VIENT D'ADHERER !

HONTE A VOUS THIBAULT, LE DUIGOU, LECAILLON !




Photo provenant du blog de mon camarade El Diablo :
http://eldiablo.over-blog.org/

Comme des milliers de mes camarades, j'ai honte d'être sali, traîné dans la boue par l'Etat-Major de la CGT, par ces gens sans foi ni loi, qui ont renié l'idéal pour lequel nos aînés et nous-même avons lutté.
Où vont s'arrêter ces leaders mal élus lors du congrès confédéral de la honte tenu ce début décembre 2009 ?
Recevoir la palme de la trahison est un "hommage" rare !
Il n'est pas du à tout le monde de se voir attribuer les "mérites" de l'indignité nationale !
Fort heureusement, dans sa grande majorité, notre CGT compte dans ses rangs une écrasante majorité de camarades intègres, propres, qui refusent de cautionner les magouilles, les grenouillages, qui valent aux dirigeants des hautes sphères de notre CGT et pas seulement d'être intimement proches de ce que notre France des ex-droits de l'Homme possède de plus vil. Ces personnages ont depuis longtemps oublié qui les a faits rois.
Lorsque je dis pas seulement, je veux parler des Fédérations nationales, de la plupart des Unions Départementales, de nombres d'Unions Locales, je vais même aller plus loin au fond de ma colère, de ma tristesse, de ma peine.
La Confédération CGT, mon organisation syndicale, a trouvé la parade pour évincer les Unions Locales rebelles, fidèles aux idéaux de notre CGT du combat de classe et pour ce faire, elle crée des Unions Locales Bis parce qu'hélas il existe des syndicalistes pour entrer dans ce jeu qui n'est autre que celui de la course aux places et aux honneurs.
Je prendrai le triste et malheureux exemple de l'Union Locale LEGITIME de Douai dont le Secrétaire général Jacques Leclercq a été terrassé par une crise cardiaque alors que celui-ci était chaque jour harcelé, non pas par notre ennemi de classe naturel et habituel mais par un ennemi venu de l'intérieur. Des "camarades" ont abattu Jacques Leclercq à son poste de travail militant. L'Union Locale LEGITIME continue sa route, rendant ainsi le plus bel hommage qui soit possible à Jacques Leclercq, son ancien Secrétaire général.
Prenons le détestable exemple des camarades conseillers des salariés de la Côte d'Or qui se sont vus écartés de la mission qui leur tenait tant à coeur, un sacerdoce, sans savoir pourquoi.
Des exemples comme ceux-là sont légion. Le ver est dans le fruit, la course aux places et aux honneurs, voilà ce qui guide ces corrompus.
La confédération CGT a apposée sa signature aux côtés de celle de Chérèque, numéro 1 de la CFDT et carpète préférée du MEDEF et de Sarkozy. Les deux compères ont signé un accord scélérat sur la représentativité syndicale qui pénalise les organisations syndicales ayant moins de 10% des voix aux élections professionnelles, faisant disparaître du même coup de nombreux syndicats.
Cet accord honteux est encore une question de gros sous, les organisations les plus représentatives largement rétribuées par l'Etat, donc par les vaches à lait que sont les contribuables pourront largement vivre sans l'apport des cotisations syndicales de leurs adhérents.
N"est-ce pas une opportunité pour virer les militants de lutte de classe?
Soit on les lourde en les écoeurant et j'en connais quelque uns, soit on les "évite" lors de la remise de cartes.
Alors moi je vous "rassure" tout de suite. Je reste pour vous combattre de l'intérieur, nous allons tous rester pour vous rentrer dedans et ce sera pour nous un jeu d'enfant car les vrais militants de la CGT font leurs preuves chaque jour sur le terrain des luttes. Nos camarades sont à la pointe des combats pour défendre nos acquis sociaux si chérement arrachés par nos aînés et que les générations suivantes ont conservés, voire même ont obtenus par la lutte d'autres acquis.
Certes, la CGT, celle qui défend la dignité des travailleurs et de leurs familles, compte dans ses rangs des milliers de camarades anciens qui, pour certains très âgés, pour d'autres malades ou accidentés du travail, ne peuvent pas donner la pleine mesure de l'engagement qu'ils ont tenu toute leur vie durant, ces camarades restés fidèles à leur idéal d'hommes debouts, aident comme ils le peuvent, chacun à leur manière mais jamais ces camarades ne trahiront la classe ouvrière comme le font les têtes pensantes de la CGT actuellement.
Je dirai simplement ceci aux carriéristes, aux planqués :
Montrez vos états de service militants aux gens qui luttent et qui souffrent terriblement de la politique de la dictature sarkozienne dont vous êtes devenus les anges gardiens et les chouchoux !
Ces "braves gens" vont sans doute tenter de justifier l'indéfendable pour nous dire qu'il ne sont pas des traîtres et bien qu'ils le prouvent !
Lorsque l'on a ainsi les faveurs des pires ennemis de notre peuple qui souffre, on ne peut être que des renégats !
Jacques Tourtaux
Militant CGT
Retraité Cheminot



Edité le 29-12-2009 à 22:40:29 par Xuan




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   Posté le 01-01-2010 à 00:09:56   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cités par le président de la République himself : la consécration !


Si vous avez bien écouté le sermon de Sarkozy, vous avez sans doute relevé ses flatteries appuyées aux dirigeants syndicalistes vendus :

(...) "Je veux rendre un hommage particulier aux partenaires sociaux qui ont fait preuve d’un grand sens des responsabilités." (...)

Tu parles ! ils ont ligoté les salariés pendant que le patronat se refaisait sur notre dos !
Ca mérite bien de figurer au tableau d'honneur dans le discours de fin d'année non ?

Thibault se plaignait au 49e congrès de la CGT que certains "visent à instiller le doute sur la loyauté de la direction de la CGT".
A présent nous n’avons plus aucun doute sur sa loyauté ... envers Sarkozy.


Edité le 01-01-2010 à 00:41:58 par Xuan




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   Posté le 16-01-2010 à 21:51:35   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le Monde du 16 janvier reprend ce sujet sous le titre :

Le "continuons ensemble" de M. Sarkozy aux syndicats


(...) "Et, comme en 2009, au plus fort de la crise, le chef de l'Etat espère bien pouvoir compter sur le sens des responsabilités des partenaires sociaux. "Notre pays ne s'est pas déchiré parce que nous avons agi vite, ensemble, avec un sens aigu des responsabilités qui sont les nôtres."

Il n'a pas ménagé les paroles aimables à leur endroit, vantant un dialogue social "fréquent et dense". "Au lieu de souffler sur les braises, leur a-t-il dit, chacun a eu à cœur de trouver des solutions, sans qu'il y ait pour autant de coproduction." Chacun dans son rôle, a-t-il insisté, soulignant les nécessaires désaccords, mais ensemble. "Tout ceci témoigne d'une forme de maturité de notre démocratie" , a-t-il expliqué."

Démocratie plus que mûre, blette même, où les "désaccords" édulcorés des dirigeants syndicaux font tout juste bailler le Medef aux corneilles !

Chacun est effectivement dans son rôle et les dirigeants syndicaux kollabos dans celui de pompiers.

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   Posté le 17-01-2010 à 11:04:34   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les rencontres entre "partenaires sociaux", ça ne transpire pas la haine de classe !





Sous le titre Nicolas Sarkozy soigne les partenaires sociaux , l'Express met les points sur les i, au cas où on n'aurait pas bien compris :

Le président de la République a présenté ce vendredi ses voeux aux "forces vives". Et prêté une attention remarquée au leader de la CGT.

Un cordon rouge tient les journalistes à l'écart. Interdiction de franchir la ligne tant que le président de la République discute avec ses invités, les Thibault, les Chérèque, les Mailly. Ce vendredi, vers midi, l'Elysée bichonne le dialogue social.

Nicolas Sarkozy présente ses voeux aux partenaires sociaux, les syndicats en tête. Au milieu des petits fours se croisent une ribambelle de ministres - de Xavier Darcos à Laurent Wauquiez - ainsi que les transfuges de l'ouverture - Fadela Amara ou Martin Hirsch - et les patrons des patrons - Laurence Parisot (Medef), Jean-Marc Roubaud (CGPME). C'est avec eux, les dirigeants, que Nicolas Sarkozy s'est entretenu le plus longuement. Mais c'est avec lui, Bernard Thibault, le leader de la CGT, que le chef de l'Etat a choisi d'entamer sa tournée de poignées de mains: "Il ne faut pas que je reste trop longtemps avec vous!" a ironisé Sarkozy.



Edité le 17-01-2010 à 20:00:48 par Xuan




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   Posté le 27-02-2010 à 00:27:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les échos publient un article de le Boucher, économiste bourgeois.
Dans sa défense nullement déguisée des intérêts de classe du patronat, il mesure les avantages et les inconvénients de l'alliance entre Sarkozy et la direction révisionniste et réformiste de la CGT.
Je la publie ici sans rien y changer car elle se suffit à elle-même ainsi qu'à notre instruction.



L'alliance Sarkozy-CGT


[ 26/02/10 ] Par Eric le Boucher - directeur de la rédaction d'"enjeux les Echos"


Relisez toute l'histoire du début du quinquennat et vous verrez en permanence affleurer la trame d'une alliance objective passée entre Nicolas Sarkozy, le président de la République, et Bernard Thibault, le secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT). La pitoyable affaire Total cette semaine, la nomination d'Henri Proglio (le candidat de la CGT) à la tête d'EDF, la réforme des régimes spéciaux de retraite réalisée avec de très avantageux accommodements cédés aux bastions de la CGT, le changement de la représentation syndicale qui favorise les organisations les plus grosses, donc la CGT : la liste des gages donnés est longue.

Il y a beaucoup de raisons de fond qui soutiennent cette hypothèse. Les réflexes idéologiques d'abord. Nicolas Sarkozy donne souvent des signes d'une nostalgie de son enfance sur tout sujet, mais notamment sur l'idée du gaullisme. Son conseiller Henri Guaino vante le programme gaullo-communiste du Conseil national de la Résistance, et une lecture de la politique du Général consiste, en effet, à souligner l'« alliance » conclue entre lui et le PC (dont la CGT était le bras) pour repousser les socialistes et autres « représentants de la IV e ». Une politique couronnée de succès jusqu'à l'arrivée de Giscard en 1974. Nicolas Sarkozy chausserait aujourd'hui les bottes du grand homme.

Le besoin politique ensuite. Ayant fait campagne sur un programme de « rupture » qui insiste sur l'adaptation de la France à la compétition mondialisée, il provoque, sitôt élu en mai 2007, une levée de boucliers des syndicats, qui veulent faire barrage « au passage en force ». Son autre conseiller proche, Raymond Soubie, a précisément pour fonction de déminer l'avancée des réformes en les négociant largement et directement avec les partenaires sociaux. Pourquoi avec la CGT plutôt qu'avec la CFDT, le partenaire précédent du pouvoir de gauche ou de droite ? A cause d'une réelle attraction de fond : le « travailler plus pour gagner plus » est naturellement plus proche de la CGT que de la CFDT.

Cette grande alliance Sarkozy-Thibault est évidemment ni officielle (surtout pas) ni permanente, elle a ses heurts nombreux. Mais elle s'ancre dans la durée car elle est légitime. On l'a vu dans la crise, au cours de laquelle les concessions faites par le gouvernement, il y a un an, en faveur des chômeurs et des démunis ont déminé le terrain social devenu très dangereux. Le dialogue a permis d'éviter des embrasements et, sur le terrain, les SUD et autres représentants de l'extrême gauche ont été repoussés des usines occupées. L'anticapitalisme ne donne pas du travail, la CGT et la CFDT, en position de négociation, si. La crise de 2009 aura été une sorte de 1995 à l'envers, une défaite des thèses de la lutte radicale et la victoire du réformisme. La logique sarkozyenne est de favoriser le réformisme au sein de la CGT, il n'est pas sans y parvenir. C'est, pour la France, à mettre à son crédit.

Reste que cette politique néo-gaullienne présente deux gros désavantages. Le premier est son rapport qualité-coût. La réforme des régimes spéciaux de retraite, c'est maintenant établi, est passée mais elle est ruineuse pour l'Etat tant les concessions ont été trop nombreuses. Il faudra revenir dessus. Non sans grande difficulté, car la CGT se dira légitimement « flouée ». A EDF, on peut se demander si le coût du « deal » avec Veolia n'est pas le maintien en place de la quasi-cogestion avec la CGT.

Le deuxième désavantage est encore plus lourd. Le choix fait de moderniser la France avec le premier des syndicats, et non pas contre, relève d'une tactique légitime, mais elle éclaire aussi un certain type de modernisation que veut engager Nicolas Sarkozy. La CGT occupe des bastions que le président doit forcément ménager quand il faudrait les bousculer. Les raffineries de Total en sont un exemple très malheureux. La campagne pour les régionales ne justifiait pas que la CGT soit défendue sur une ligne aussi archaïque de sauvetage de raffineries surcapacitaires et déficitaires. Sauf à penser que le président est, plus encore qu'on ne le dit ici, d'accord au fond avec la CGT sur l'avenir industriel du pays. Ce serait alors très inquiétant. L'alliance Sarkozy-Thibault ne serait alors pas modernisante mais rétrogradante.


Edité le 27-02-2010 à 00:29:50 par Xuan




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