Sujet :

la Chine est rouge

Xuan
   Posté le 03-02-2018 à 19:24:12   

extrait de la brochure "contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit" - chapitre VII - absolu, universel et spécifique. Texte intégral téléchargeable sur le site des Editions Prolétariennes :

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La Chine est rouge


Enthousiasmé en son temps par la révolution culturelle, la décision de Mao Tsé-toung d’y mettre fin, puis les réformes de Deng Siao ping m’avaient comme beaucoup décontenancé. La Chine donnait alors une image de la condition ouvrière et de l’industrialisation qui rappelait l’Angleterre victorienne.

Je lus au hasard des recherches sur la toile une
interview de Jacques Jurquet par les Editions Prolétariennes fin novembre 2004, qu’il concluait en parlant de la Chine Populaire :

« Ici on la présente comme capitaliste -la bourgeoisie de tous les pays ne peut pas accepter de reconnaître que l'essor de la Chine s'effectue sous la direction du PCC, alors elle dit " c'est le capitalisme ! "- mais c'est une manière de contester ses résultats spectaculaires. Le premier rôle de la chine reste de sortir de la précarité des centaines de millions de chinois(e)s. Le socialisme doit-il perpétuer la pauvreté ou la combattre ? Bien sûr que non. »

Jacques Jurquet me semblait alors le dernier des Mohicans face au concert de dénigrement du socialisme chinois, qui couvrait presque tout l’horizon politique, de l’extrême droite jusqu’aux marxistes-léninistes. Mais je savais qu’il maintenait des contacts avec des officiels chinois, après avoir rencontré des dirigeants du PCC, dont Chou En Laï et Mao Tsé-toung, lors de plusieurs invitations en Chine Populaire (1). Au cours de ces visites il avait pu constater l’inégalité du développement dans ce pays immense (2) et le retard séculaire par rapport à nos pays industrialisés, alors que la plupart d’entre nous avions idéalisé la Chine, sans tenir compte de la situation des pays tout juste issus du féodalisme et de la colonisation, du fossé immense qui sépare le confort relatif du monde impérialiste et la pauvreté actuelle du monde émergent, que souligne justement Jean-Louis Aubert :
…Sur toutes les plages y a des p'tits garçons
Qui fixent l'horizon …
Et si pour toi, là bas c'est l'paradis
Dis-toi qu'dans leur p'tite tête l'paradis
C'est ici oui, c'est ici…


Le 19e congrès du PCC a redéfini la contradiction principale de la société chinoise :
« La principale contradiction dans la société chinoise s'est transformée en celle entre l'aspiration croissante de la population à une vie meilleure et le développement déséquilibré et insuffisant de la Chine »

La caractérisation du stade actuel du socialisme à la chinoise a donné lieu à des explications théoriques sur l’unité contradictoire du développement remarquable de l’économie chinoise et de la persistance du stade « primaire du socialisme » :

« Le rapport du 19e Congrès national du PCC a fait une dissertation de la transformation de la principale contradiction dans la société de notre pays, tout en soulignant que « bien que la principale contradiction sociale ait changé, notre affirmation sur la phase historique où se trouve le socialisme en Chine n'a pas changé : notre pays se trouve et se trouvera encore longtemps dans le stade primaire du socialisme, et cette réalité fondamentale n'a pas changé ; la Chine demeure le plus grand pays en développement dans le monde, et ce statut international n'a pas changé. »
Quand nous apprenons et comprenons le grand jugement politique de la transformation de la principale contradiction dans la société, il faut faire des réflexions et des études tout en combinant la transformation de la principale contradiction et le non-changement du stade primaire du socialisme, il faut comprendre et saisir les deux dissertations de la « transformation » et du « non-changement» d’une manière unifiée.
Le «non-changement» , c’est-à-dire que notre pays se trouve et se trouvera encore longtemps dans le stade primaire du socialisme, et cette réalité fondamentale n'a pas changé ; la Chine demeure le plus grand pays en développement dans le monde, et ce statut international n'a pas changé. C’est parce que la mission de la modernisation du socialisme de la Chine n’a pas été achevée.
Depuis la réforme et l’ouverture, quand nous avons compris que notre pays se trouve dans le stade primaire du socialisme, et que c’est la réalité fondamentale de la Chine, nous avons souligné que la connotation du stade primaire du socialisme est le socialisme sous-développé.
La raison de cette situation réside dans ce que le socialisme de notre pays est né de la société semi-coloniale et semi-féodale, les missions de l’industrialisation et de la modernisation ne sont pas terminées. Il faut réaliser dans la condition socialiste ces missions qui sont terminées dans beaucoup d’autres pays dans la condition capitaliste. Tant que ces missions ne soient pas terminées, notre pays se trouvera toujours dans le stade primaire du socialisme, et la Chine demeurera toujours le plus grand pays en développement dans le monde, ce statut international ne changera pas. »(3)


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(1) Il décrit ces visites en Chine Populaire dans « A contre-courant » .
(2) Dans son discours « sur les dix grands rapports » (1956) Mao Tsé-toung citait « le rapport entre l’industrie côtière et celle de l’intérieur » . Lors du 19e congrès du PCC, Xi Jin-ping relève que « La principale contradiction dans la société chinoise à la nouvelle ère est celle entre l'aspiration croissante de la population à une vie meilleure et un développement déséquilibré et insuffisant » , et annonce une stratégie de « redressement des régions rurales.»
(3) Article intégral : « Compréhension approfondie sur la grande signification de la transformation de la principale contradiction dans la société chinoise » par Li Junru - Theorie Chine 06/12/2017 – source le Quotidien du peuple 16/11/2017


Edité le 03-02-2018 à 19:41:22 par Xuan


Xuan
   Posté le 03-02-2018 à 19:26:53   

Il existe en France une tendance à juger les communistes des autres pays en fonction de nos bons principes, et à donner des leçons aux peuples qui édifient le socialisme dans les plus grandes difficultés, et qui progressent en terre inconnue, en tâtant les pierres pour traverser le ruisseau. Il y a là quelque chose qui rappelle le colon dispensant la civilisation aux indigènes . On dirait que les Lumières de la Révolution de 1789 nous autorisent à éclairer le monde entier comme le fanal du Midnight Special les barreaux des prisons. On oublie que ces Lumières sont celles de la démocratie bourgeoise, qu’elles ont légitimé les conquêtes africaines, et qu’en matière de révolution prolétarienne, depuis la Commune de Paris ce sont les autres qui pourraient nous en donner. Mais justement les autres peuples sont plus modestes et s’en abstiennent.

Trois ans plus tard je trouvai une confirmation du jugement original de Jacques Jurquet, lorsque le Dalaï Lama organisa des troubles à Lhassa. Des bonzes émeutiers, et des voyous saccagèrent et incendièrent des immeubles et des magasins, où plusieurs employées de commerce furent brûlées vives. Aucun document ne vint étayer la « répression » chinoise, malgré la présence de centaines de touristes, alors que les émeutiers causèrent 18 morts, dont un bébé de huit mois, et un policier.
Ceux qui étaient avertis depuis fort longtemps des crimes monstrueux perpétrés contre les serfs par les seigneurs féodaux tibétains, sous l’autorité spirituelle et temporelle du Dalaï Lama, ne furent nullement déconcertés par le déchaînement haineux de la quasi-totalité des médias, qui présentaient ce dernier comme un saint homme démocrate et compassionnel.

L’objectif de boycotter les JO de Pékin – qui se déroulaient pour la première fois dans un pays du Tiers Monde - apparut rapidement derrière le matraquage orchestré par un tout petit nombre de pays impérialistes, et tout particulièrement en France derrière le trio improbable de Pieds Nickelés qui associait un socialo, un anarchiste-libéral et un néo fasciste ex-trotskiste décoré de la légion d’honneur par Sarkozy : Bertrand Delanoë, Daniel Cohn-Bendit et Robert Ménard. Cette campagne fut relayée au plus haut niveau par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et sa secrétaire d'Etat au Droit de L'Homme Rama Yade. Enfin Sarkozy fit un chantage à la participation de la France aux JO.
L’hystérie antichinoise fut en France et à Paris pire que partout ailleurs. On vit des fanatiques défenseurs des « droits de l’homme » agresser l’athlète chinoise Jing Jing sur son fauteuil roulant parce qu’elle portait la torche olympique, ou encore Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, qui crut confondre publiquement le représentant de l’ambassade de Chine en montrant des images de brutalités « tournées au Tibet » , mais où les policiers portaient l’uniforme népalais. Mon oncle simple ouvrier et avec qui j’avais beaucoup de complicité, mourut à ce moment-là, « dégoûté de tout » . Comme je m’en suis voulu de ne pas lui avoir téléphoné alors pour lui dire la vérité !
Il ne s’agissait pas dans cette campagne d’une rivalité « inter-impérialiste », mais d’un anticommunisme viscéral au nom des « droits de l’homme ». En juillet, Dany le rouge implorait encore au Parlement Européen un geste de son ami Sarkozy . Mais face aux protestations dans le monde entier, et aussi parce que les entreprises françaises craignirent d’en faire les frais, le boycott des JO de Pékin fut un fiasco, probablement un des premiers revers de l’hégémonisme US et de ses satellites.
Xuan
   Posté le 03-02-2018 à 19:27:54   

Un mois à peine après la cérémonie de clôture éclata le volet bancaire d’une crise mondiale financière et économique inégalée du système capitaliste, enfonçant des milliers des travailleurs américains dans la pauvreté, et ruinant la thèse de Fukuyama « La fin de l’histoire et le dernier homme » , qui prophétisait la victoire finale de la démocratie libérale. Mais la Chine continue d’entrainer l’économie mondiale en absorbant la surproduction et en aidant les pays pauvres à s’industrialiser.
Les experts bourgeois de l’économie prévoient la fin inévitable de la croissance chinoise, avec à la clé un effondrement catastrophique. Parmi eux Mylène Gaulard, économiste « marxiste » annonce régulièrement cette chute finale depuis sa soutenance de thèse en 2008. Complaisamment la presse bourgeoise lui ouvre ses colonnes, puis elle se fait oublier, puis elle recommence. L’économie chinoise continue de progresser, développe son commerce intérieur, les échanges sud-sud, et transforme qualitativement son économie pour la rendre plus propre et plus technologique. Seule la direction macroéconomique de l’Etat et du Parti communiste permet ce développement coordonné, à l’opposé de l’anarchie du système capitaliste.
Xuan
   Posté le 03-02-2018 à 19:30:29   

L’aspect général de la révolution prolétarienne tient au fait qu’elle est dirigée par la classe ouvrière alliée aux masses exploitées, elle réside dans sa direction, le parti communiste, et dans sa forme révolutionnaire. Son aspect spécifique provient des caractéristiques propres à chaque pays et à chaque période historique, qui se manifestent dans l’ampleur et la rapidité des mesures d’expropriation des capitalistes, dès lors que la base socialiste de l’économie est établie pour l’essentiel, c’est-à-dire pour les banques, les grandes entreprises, les services, etc.
Ces mesures dépendent en grande partie du degré de développement des forces productives. L’expérience de la dictature du prolétariat montre qu’en URSS comme en Chine, c’est-à-dire dans des pays durement frappés par la guerre et l’encerclement, ou encore peu ou très peu industrialisés, il fut nécessaire, sur la base de la propriété socialiste dominante des moyens de production, de laisser une part de l’économie se développer sous une forme individuelle ou capitaliste, ou mixte, dans la mesure où le capitalisme peut encore contribuer au développement des forces productives, sous l’autorité de l’Etat prolétarien.
Le socialisme de marché est lié à ce degré de développement, particulièrement dans un pays essentiellement agricole comme la Chine. Le marché et la loi de la valeur sont des marques du capitalisme mais ne se réduisent pas à lui car ils l’ont précédé. Dans « les problèmes économiques du socialisme » (bien que dans des conditions encore différentes de celles de la Chine), Staline rejette l’abandon de la production marchande et de la loi de la valeur sous le socialisme :
« On dit que la production marchande doit néanmoins, en toutes circonstances, aboutir et aboutira absolument au capitalisme. Cela est faux. Pas toujours ni en toutes circonstances ! »
[…] Tous ces faits pris ensemble font que la sphère d'action de la loi de la valeur est strictement limitée chez nous, et que la loi de la valeur ne peut, sous notre régime, jouer un rôle régulateur dans la production.
C'est ce qui explique d'ailleurs ce fait " stupéfiant " que malgré la montée incessante et impétueuse de notre production socialiste, la loi de la valeur n'aboutit pas chez nous aux crises de surproduction, alors que la même loi de la valeur, qui a une large sphère d'action sous le capitalisme, malgré les faibles rythmes de croissance de la production dans les pays capitalistes, aboutit à des crises périodiques de surproduction.
[…]La valeur, ainsi que la loi de la valeur, est une catégorie historique liée à l'existence de la production marchande. Avec la disparition de cette dernière disparaîtront aussi la valeur avec ses formes et la loi de la valeur. Dans la seconde phase de la société communiste, la quantité de travail dépensé pour fabriquer les produits ne se mesurera plus par des voies détournées, au moyen de la valeur et de ses formes, comme c'est le cas pour la production marchande, mais directement et immédiatement par la quantité de temps, la quantité d'heures dépensées pour fabriquer les produits. »


On lira un extrait de ce texte important en Annexe de la brochrue dans « production marchande et loi de la valeur en URSS », extrait de « les problèmes économiques du socialisme en URSS » (1951). L'extrait est reproduit plus bas.


Edité le 05-02-2018 à 20:01:18 par Xuan


Xuan
   Posté le 03-02-2018 à 19:38:08   

La phrase du Manifeste :

« Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production dans les mains de l'Etat, c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter aussi vite que possible la quantité des forces productives »

prend un relief particulier dans le cadre d’un pays à peine issu du féodalisme, marqué d’un retard séculaire par rapport aux pays impérialistes, une page blanche où le plus beau poème peut être écrit selon l’expression de Mao Tsé-toung.

Une formation sociale ne meurt jamais avant que soient développées toutes les forces productives auxquelles elle peut donner libre cours [Contribution à la critique de l'économie politique (1859)]

Ceci nous dit qu’en Chine (mais il en est de même dans tous les pays émergents), où le colonialisme et l’impérialisme occidental ont entravé par tous les moyens le développement industriel capitaliste, celui-ci ne peut suivre son cours naturel qu’en s’opposant à la domination impérialiste. L’expérience historique montre que ces pays ne peuvent sauter du féodalisme au socialisme sans utiliser les ressources de la révolution industrielle capitaliste. Mais dans l’environnement impérialiste, seul le socialisme peut conduire définitivement ces pays à l’indépendance. Le socialisme « à la chinoise » (1) présente cette spécificité qu’une partie capitaliste de l’économie permet encore le développement des forces productives. Que ce développement s’effectue sous la contrainte de l’Etat de dictature du prolétariat constitue son caractère universel propre à l’ensemble des révolutions prolétariennes.

On a affirmé que le mouvement de réforme lancé par Deng Siao-ping après la mort de Mao Tsé-toung aurait réintroduit le capitalisme privé en Chine. Quelques mois avant la prise du pouvoir le 1er octobre 1949, Mao Tsé-toung indiquait de façon assez précise dans cet extrait (2) la conduite à tenir avec l’industrie capitaliste privée et la structure économique de la démocratie nouvelle :

« 4… L'industrie capitaliste privée de la Chine, qui occupe la seconde place dans notre industrie moderne, est une force qu'on ne doit pas ignorer. Opprimés ou limités dans leur activité par l'impérialisme, le féodalisme et le capitalisme bureaucratique, la bourgeoisie nationale de Chine et ses représentants ont souvent participé aux luttes de la révolution démocratique populaire ou sont restés neutres dans ces luttes. Pour ces raisons, et du fait que l'économie chinoise est encore retardataire, il sera nécessaire, pendant une période assez longue après la victoire de la révolution, d'utiliser autant que possible les facteurs positifs du capitalisme privé des villes et de la campagne dans l'intérêt du développement de l'économie nationale. Pendant cette période, il faudra permettre à tous les éléments du capitalisme urbain et rural qui sont profitables et non nuisibles à l'économie nationale d'exister et de se développer. Ceci est non seulement inévitable, mais encore économiquement indispensable.
Cependant, le capitalisme n'existera ni ne se développera en Chine de la même façon que dans les pays capitalistes, où il peut déborder librement sans être endigué. Le capitalisme sera limité en Chine de plusieurs façons : par la restriction de son champ d'activité, par la politique fiscale, par les prix du marché et par les conditions de travail. Nous adopterons une politique appropriée et souple pour limiter le capitalisme de plusieurs façons, selon les conditions spécifiques de chaque lieu, de chaque branche et de chaque période. Il nous est nécessaire et utile de nous servir du mot d'ordre de Sun Yat-sen "contrôle du capital »(3).

Cependant, dans l'intérêt de l'économie nationale tout entière et dans l'intérêt actuel et futur de la classe ouvrière et de tout le peuple travailleur, nous ne devons absolument pas limiter l'économie capitaliste privée d'une manière excessive ou trop rigide, mais lui laisser du champ pour qu'elle puisse exister et se développer dans le cadre de la politique économique et de la planification économique de la république populaire. La politique de limitation du capitalisme privé se heurtera inévitablement, à des degrés différents et sous des formes différentes, à la résistance de la bourgeoisie et surtout des grands propriétaires d'entreprises privées, c'est-à-dire des gros capitalistes. La limitation et l'opposition à cette limitation seront les formes principales de la lutte de classes dans l'Etat de démocratie nouvelle.
Estimer qu'à l'heure actuelle nous n'avons pas besoin de limiter le capitalisme et que nous pouvons rejeter le mot d'ordre de "contrôle du capital" est tout à fait faux ; c'est de l'opportunisme de droite. Estimer au contraire que nous devons imposer des limites des plus restreintes ou des plus rigides au capital privé, ou que nous pouvons même éliminer le capital privé très rapidement, est tout aussi faux ; c'est de l'opportunisme "de gauche" ou de l'aventurisme. […]
5 … L'économie d'Etat, de caractère socialiste, l'économie coopérative, de caractère semi-socialiste, plus le capitalisme privé, l'économie individuelle et l'économie du capitalisme d'Etat, gérée en commun par l 'Etat et le capital privé, seront les secteurs principaux de l'économie de la république populaire et constitueront la structure économique de démocratie nouvelle. […] »


Il n’y a donc pas eu de restauration du capitalisme dans la révolution chinoise comme ce fut le cas en URSS. La Chine Populaire traine le boulet du capitalisme et utilise en même temps sa capacité à développer l’économie socialiste. Cette contradiction prendra fin lorsque ce mode de production aura épuisé ses ressources, qu’il deviendra lui-même un frein au développement des forces productives et que les rapports de production socialistes pourront et devront le remplacer dans tous les domaines.

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(1) Voir l’interview de Ziouganov, président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie : « la Chine est capable d’accomplir toutes les tâches qu’elle s’est fixée »
(2) Rapport à la 2e session plénière du CC issu du VIIe congrès du PCC – chapitre 4 (5 mars 1949 – Tome IV des Œuvres choisies),
(3) Le "contrôle du capital" était un des célèbres mots d'ordre de Sun Yat-sen. Le manifeste, publié le 23 janvier 1924, du 1er Congrès du Kuomintang, marqué par la coopération entre le Kuomintang et le Parti communiste, interpréta ce mot d'ordre comme suit: "Toute entreprise, appartenant aux Chinois ou aux étrangers, ayant un caractère monopoliste ou dépassant, par son envergure, les possibilités d'un particulier, comme la banque, les chemins de fer et la navigation, doit être administrée par l'Etat, afin que le capital privé ne puisse contrôler la vie économique du peuple."


Edité le 03-02-2018 à 19:38:39 par Xuan


Xuan
   Posté le 05-02-2018 à 19:59:24   

Ci-dessous l'extrait cité plus haut.
En ce qui concerne le « socialisme de marché », Staline explique que le marché est à la fois indépendant du capitalisme et lié à lui. C’est-à-dire qu’il subsiste dans la période de transition du socialisme, en fonction des conditions propres de chaque pays, du développement de ses forces productives, de leur degré de socialisation.
Il faut préciser que la Chine Populaire est encore différente de l’URSS du temps de Staline parce qu’elle est issue du féodalisme et que le capitalisme peut encore jouer un rôle dans le développement des forces productives.
Parler de la NEP, comme le fait Peter Franssen dans la Revue n° 78 d'Etudes marxistes (2007-11-19), est une approximation mais les conditions sont différentes. Il faut ajouter que le développement de la Chine y compris commercial, s’oppose aussi à l’impérialisme.


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Production marchande et loi de la valeur en URSS
(1)

[…]
2. De la production marchande sous le socialisme

Certains camarades affirment que le Parti a conservé à tort la production marchande après avoir pris le pouvoir et nationalisé les moyens de production dans notre pays. Ils estiment que le Parti aurait dû à ce moment éliminer la production marchande. Ce faisant, ils se réfèrent à Engels, qui dit :

" Avec la prise de possession des moyens de production par la société, la production marchande est éliminée, et par suite, la domination du produit sur le producteur ." (2)

Ces camarades font une erreur grave.
Analysons la formule d'Engels. On ne peut la considérer comme parfaitement claire et précise, puisqu'elle n'indique pas s'il s'agit de la prise de possession, par la société, de tous les moyens de production ou d'une partie seulement, c'est-à-dire si tous les moyens de production ont été remis en la possession du peuple ou seulement une partie. Donc, cette formule d'Engels peut être comprise de deux manières.

Dans un autre passage de son Anti-Dühring , Engels parle de la prise de possession de " tous les moyens de production ", " de la totalité des moyens de production ". Engels entend donc dans sa formule la nationalisation non pas d'une partie, mais de la totalité des moyens de production, c'est-à-dire la remise en la possession du peuple des moyens de production non seulement dans l'industrie, mais aussi dans l'agriculture.
Par conséquent, Engels a en vue les pays où le capitalisme et la concentration de la production sont suffisamment développés non seulement dans l'industrie, mais aussi dans l'agriculture, pour rendre possible l'expropriation de tous les moyens de production du pays, et en faire la propriété du peuple entier. Engels estime donc que dans ces pays il conviendrait, parallèlement à la socialisation de tous les moyens de production, d'éliminer la production marchande. Cela est, bien entendu, très juste.

A la fin du siècle dernier, à l'époque de la parution de l'Anti-Dühring , seule l'Angleterre était ce pays, où le développement du capitalisme et la concentration de la production, tant dans l'industrie que dans l'agriculture, avaient atteint un degré tel que la possibilité s'offrait, en cas de prise du pouvoir par le prolétariat, de remettre tous les moyens de production du pays en la possession du peuple et d'éliminer la production marchande.

Je fais abstraction ici de l'importance qu'a pour l'Angleterre le commerce extérieur avec sa part énorme dans l'économie nationale britannique. Je pense que c'est seulement après avoir étudié la question qu'on pourrait définitivement décider du sort de la production marchande en Grande-Bretagne au lendemain de la prise du pouvoir par le prolétariat et de la nationalisation de tous les moyens de production.
Du reste, non seulement à la fin du siècle dernier, mais aujourd'hui encore, aucun pays n'a atteint le degré de développement du capitalisme et de concentration de la production agricole que nous observons en Angleterre. Pour les autres pays, malgré le développement du capitalisme à la campagne, il y a là encore une classe assez nombreuse de petits et moyens propriétaires-producteurs, dont il importerait de déterminer le sort au cas où le prolétariat accéderait au pouvoir.

Mais la question se pose : Que doivent faire le prolétariat et son parti dans tel ou tel pays, y compris le nôtre, où les conditions sont favorables à la prise du pouvoir par le prolétariat et au renversement du capitalisme, où le capitalisme dans l'industrie a concentré les moyens de production au point qu'on peut les exproprier et les remettre en la possession de la société, mais où l'agriculture, malgré le progrès du capitalisme, est émiettée entre les nombreux petits et moyens propriétaires-producteurs au point que la possibilité ne se présente pas d'envisager l'expropriation de ces producteurs ?
A cette question la formule d'Engels ne répond pas. Du reste, elle ne doit pas y répondre, puisqu'elle a surgi sur la base d'une autre question, celle de savoir quel doit être le sort de la production marchande après que tous les moyens de production auront été socialisés.
Ainsi, comment faire si tous les moyens de production n'ont pas été socialisés, mais seulement une partie, et si les conditions favorables à la prise du pouvoir par le prolétariat sont réunies, — faut-il que le prolétariat prenne le pouvoir et faut-il aussitôt après supprimer la production marchande ?

On ne peut certes pas qualifier de réponse l'opinion de certains pseudo-marxistes qui considèrent que, dans ces conditions, il conviendrait de renoncer à la prise du pouvoir et d'attendre que le capitalisme ait pris le temps de ruiner les millions de petits et moyens producteurs, de les transformer en salariés agricoles et de concentrer les moyens de production dans l'agriculture; qu'après cela seulement on pourrait poser la question de la prise du pouvoir par le prolétariat et de la socialisation de tous les moyens de production. On comprend que les marxistes ne peuvent accepter pareille " solution " sans risquer de se déshonorer à fond.

On ne peut pas non plus considérer comme une réponse l'opinion d'autres pseudo-marxistes qui pensent qu'il conviendrait peut-être de prendre le pouvoir, de procéder à l'expropriation des petits et moyens producteurs à la campagne et de socialiser leurs moyens de production. Les marxistes ne peuvent pas non plus s'engager dans cette voie insensée et criminelle qui enlèverait à la révolution prolétarienne toute possibilité de victoire et rejetterait pour longtemps la paysannerie dans le camp des ennemis du prolétariat.
Lénine a répondu à cette question dans ses ouvrages sur " l'impôt en nature " et dans son fameux " plan coopératif ".
La réponse de Lénine se ramène brièvement à ceci :

a) ne pas laisser échapper les conditions favorables à la prise du pouvoir ; le prolétariat prendra le pouvoir sans attendre que le capitalisme ait réussi à ruiner les millions de petits et moyens producteurs individuels ;
b) exproprier les moyens de production dans l'industrie et les remettre en la possession du peuple ;
c) pour les petits et moyens producteurs individuels, on les groupera progressivement dans des coopératives de production, c'est-à-dire dans de grosses entreprises agricoles, les kolkhoz ;
d) développer par tous les moyens l'industrie et assigner aux kolkhoz une base technique moderne, celle de la grande production ; ne pas les exproprier mais, au contraire, les fournir abondamment de tracteurs et autres machines de premier ordre ;
e) pour assurer l'alliance économique de la ville et des campagnes, de l'industrie et de l'agriculture, on maintiendra pour un temps la production marchande (échange par achat et vente), comme la forme la seule acceptable — pour les paysans — des relations économiques avec la ville, et on développera à fond le commerce soviétique — le commerce d'Etat et le commerce coopératif et kolkhozien —, en éliminant du commerce tous les capitalistes.

L'histoire de notre édification socialiste montre que cette voie de développement, tracée par Lénine, est entièrement justifiée.
Il ne peut faire de doute que pour tous les pays capitalistes qui possèdent une classe plus ou moins nombreuse de petits et moyens producteurs, cette voie de développement est la seule qui soit possible et appropriée pour la victoire du socialisme.

On dit que la production marchande doit néanmoins, en toutes circonstances, aboutir et aboutira absolument au capitalisme. Cela est faux. Pas toujours ni en toutes circonstances ! On ne peut identifier la production marchande à la production capitaliste. Ce sont deux choses différentes. La production capitaliste est la forme supérieure de la production marchande. La production marchande ne conduit au capitalisme que si la propriété privée des moyens de production existe ; que si la force de travail apparaît sur le marché comme une marchandise que le capitaliste peut acheter et exploiter pour la production ; que si, par conséquent, il existe dans le pays un système d'exploitation des ouvriers salariés par les capitalistes. La production capitaliste commence là où les moyens de production sont détenus par des particuliers, tandis que les ouvriers, dépourvus de moyens de production, sont obligés de vendre leur force de travail comme une marchandise. Sans cela, il n'y a pas de production capitaliste.

Eh bien, si les conditions pour une transformation de la production marchande en une production capitaliste ne sont pas réunies, si les moyens de production ne sont plus une propriété privée, mais la propriété socialiste, si le salariat n'existe pas et la force de travail n'est plus une marchandise, si le système d'exploitation a été depuis longtemps aboli, qu'en est-il alors : peut-on considérer que la production marchande aboutira quand même au capitalisme ? Evidemment non. Or, notre société est précisément une société où la propriété privée des moyens de production, le salariat et l'exploitation n'existent plus depuis longtemps.
On ne peut pas considérer la production marchande comme une chose se suffisant à elle-même, indépendante de l'ambiance économique. La production marchande est plus vieille que la production capitaliste. Elle existait sous le régime d'esclavage et le servait, mais n'a pas abouti au capitalisme. Elle existait sous le féodalisme et le servait, sans toutefois aboutir au capitalisme, bien qu'elle ait préparé certaines conditions pour la production capitaliste.

La question se pose : pourquoi la production marchande ne peut-elle pas de même, pour un temps, servir notre société socialiste sans aboutir au capitalisme, si l'on tient compte que la production marchande n'a pas chez nous une diffusion aussi illimitée et universelle que dans les conditions capitalistes ; qu'elle est placée chez nous dans un cadre rigoureux grâce à des conditions économiques décisives comme la propriété sociale des moyens de production, la liquidation du salariat et du système d'exploitation ?

On dit que depuis que la propriété sociale des moyens de production occupe une position dominante dans notre pays et que le salariat et l'exploitation ont été liquidés, la production marchande n'a plus de sens, qu'il faudrait par conséquent l'éliminer.

Cela est également faux. A l'heure actuelle, il existe chez nous deux formes essentielles de production socialiste: celle de l'Etat, c'est-à-dire du peuple entier, et la forme kolkhozienne, que l'on ne peut pas appeler commune au peuple entier. Dans les entreprises d'Etat, les moyens de production et les biens produits constituent la propriété du peuple entier. Dans les entreprises kolkhoziennes, bien que les moyens de production (la terre, les machines) appartiennent à l'Etat, les produits obtenus sont la propriété des différents kolkhoz qui fournissent le travail de même que les semences ; les kolkhoz disposent pratiquement de la terre qui leur a été remise à perpétuité comme de leur bien propre, quoiqu'ils ne puissent pas la vendre, l'acheter, la donner à bail ou la mettre en gage.
L'Etat ne peut donc disposer que de la production des entreprises d'Etat, les kolkhoz bénéficiant de leur production comme de leur bien propre. Mais les kolkhoz ne veulent pas aliéner leurs produits autrement que sous la forme de marchandises, en échange de celles dont ils ont besoin. Les kolkhoz n'acceptent aujourd'hui d'autres relations économiques avec la ville que celles intervenant dans les échanges par achat et vente de marchandises. Aussi la production marchande et les échanges sont-ils chez nous, à l'heure actuelle, une nécessité pareille à celle d'il y a trente ans, par exemple, époque à laquelle Lénine proclamait la nécessité de développer par tous les moyens les échanges.

Certes, lorsqu'au lieu des deux secteurs essentiels de la production, le secteur d'Etat et le secteur kolkhozien, il se formera un seul secteur universel de production investi du droit de disposer de tous les produits de consommation du pays, la circulation des marchandises, avec son " économie monétaire ", aura disparu comme un élément inutile de l'économie nationale. D'ici là, aussi longtemps que les deux secteurs essentiels de la production existeront, la production marchande et la circulation des marchandises resteront en vigueur comme un élément nécessaire et très utile dans le système de notre économie nationale. Comment sera-t-il procédé à la formation d'un seul secteur universel ? Par simple absorption du secteur kolkhozien dans le secteur d'Etat — ce qui est peu probable (ceci pouvant être considéré comme une expropriation des kolkhoz), ou par la constitution d'un seul organisme économique national (avec des représentants de l'industrie d'Etat et des kolkhoz), ayant le droit d'abord de recenser tous les produits de consommation du pays et, avec le temps, de répartir la production, par exemple, sous forme d'échange des produits ? C'est là une question spéciale qui demande un examen à part.
Par conséquent, notre production marchande n'est pas une production marchande ordinaire, elle est d'un genre spécial, une production marchande sans capitalistes, qui se préoccupe pour l'essentiel des marchandises appartenant à des producteurs socialistes associés (Etat, kolkhoz, coopératives), et dont la sphère d'action est limitée à des articles de consommation personnelle, une production marchande qui ne peut évidemment pas se développer pour devenir une production capitaliste, mais doit aider, avec son " économie monétaire ", au développement et à l'affermissement de la production socialiste.

Aussi ont-ils absolument tort, ceux oui prétendent que, du moment que la société socialiste maintient les formes marchandes de la production, il y a lieu de rétablir chez nous toutes les catégories économiques propres au capitalisme: la force de travail comme marchandise, la plus-value, le capital, le profit du capital, le taux moyen du profit, etc. Ces camarades confondent la production marchande avec la production capitaliste et estiment que, du moment qu'il y a production marchande, il doit y avoir aussi production capitaliste. Ils ne comprennent pas que notre production marchande se distingue foncièrement de la production marchande sous le capitalisme.

Bien plus, je pense qu'il faut renoncer à certaines autres notions empruntées au Capital, où Marx se livrait à l'analyse du capitalisme, — et artificiellement accolées à nos rapports socialistes. Je veux parler entre autres de notions telles que le travail " nécessaire " et le " surtravail ", le produit " nécessaire " et le " surproduit ", le temps " nécessaire " et le " temps extra ". Marx a analysé le capitalisme, afin d'établir l'origine de l'exploitation de la classe ouvrière, la plus-value, et de fournir à la classe ouvrière privée des moyens de production une arme spirituelle pour renverser le capitalisme. On comprend que Marx se sert ici de notions (catégories) qui répondent parfaitement aux rapports capitalistes. Mais il serait plus qu'étrange de se servir actuellement de ces notions, alors que la classe ouvrière, loin d'être privée du pouvoir et des moyens de production, détient au contraire le pouvoir et possède les moyens de production. Les propos sur la force de travail comme marchandise et sur le " salariat " des ouvriers sonnent d'une façon assez absurde sous notre régime :
comme si la classe ouvrière, qui possède les moyens de production, se salarie elle-même et se vend à elle-même sa force de travail. Il n'est pas moins étrange de parler aujourd'hui du travail " nécessaire " et du " surtravail ":
comme si le travail des ouvriers dans nos conditions, donné à la société en vue d'élargir la production, de développer l'instruction et la santé publique, d'organiser la défense nationale, etc., n'était pas aussi nécessaire à la classe ouvrière, aujourd'hui au pouvoir, que le travail dépensé pour subvenir aux besoins personnels de l'ouvrier et de sa famille.

Il est à noter que Marx dans sa Critique du programme de Gotha , où il analyse non plus le capitalisme, mais entre autres la première phase de la société communiste, reconnaît que le travail consacré à la société pour élargir la production, pour l'instruction et la santé publique, pour les frais d'administration, pour la constitution de réserves, etc., est aussi nécessaire que le travail dépensé pour subvenir aux besoins de consommation de la classe ouvrière.

Je pense que nos économistes doivent en finir avec ce défaut de concordance entre les vieilles notions et le nouvel état de choses dans notre pays socialiste, en substituant aux notions anciennes des notions appropriées à la nouvelle situation.
Nous avons pu tolérer ce défaut de concordance jusqu'à un certain temps. Mais l'heure est venue où nous devons enfin y remédier.

3. De la loi de la valeur sous le socialisme

On demande parfois si la loi de la valeur existe et fonctionne chez nous, sous notre régime socialiste.
Oui, elle existe et fonctionne. Là où il y a marchandises et production marchande, la loi de la valeur existe nécessairement.

La sphère d'action de la loi de la valeur s'étend chez nous tout d'abord à la circulation des marchandises, à l'échange des marchandises par achat et vente, à l'échange surtout des marchandises d'usage personnel. Dans ce domaine, la loi de la valeur conserve, bien entendu, dans certaines limites, un rôle régulateur.

L'action de la loi de la valeur ne se borne pas cependant à la sphère de la circulation des marchandises. Elle s'étend de même à la production. Il est vrai que la loi de la valeur ne joue pas un rôle régulateur dans notre production socialiste, mais elle agit néanmoins sur la production, et on ne peut ne pas en faire état en dirigeant la production. Le fait est que les produits de consommation, nécessaires pour compenser les pertes en force de travail dans le processus de la production, sont fabriqués chez nous et sont réalisés en tant que marchandises soumises à l'action de la loi de la valeur. Là précisément la loi de la valeur agit sur la production. Ceci étant, l'autonomie financière et la rentabilité, le prix de revient, les prix, etc. ont aujourd'hui une importance d'actualité dans nos entreprises.

C'est pourquoi nos entreprises ne peuvent ni ne doivent se passer de la loi de la valeur.
Est-ce un bien ?
Ce n'est pas un mal. Dans les conditions où nous sommes aujourd'hui, ce n'est vraiment pas un mal, puisque le résultat en est de former nos dirigeants des affaires économiques à la conduite rationnelle de la production, et de les discipliner.
Ce n'est pas un mal, puisque nos dirigeants des affaires économiques apprennent ainsi à évaluer le potentiel de production, à l'évaluer avec exactitude et à tenir compte aussi exactement des réalités de la production, au lieu de perdre leur temps à bavarder sur des " chiffres ctimatifs " pris au hasard.
Ce n'est pas un mal, puisque nos dirigeants des affaires économiques apprennent ainsi à chercher, à trouver et à exploiter les réserves latentes, tapies dans les profondeurs de la production, au lieu de les fouler aux pieds.
Ce n'est pal un mal, puisque nos dirigeants des agraires économiques apprennent ainsi à améliorer systématiquement les méthodes de fabrication, à réduire le prix de revient, à pratiquer l'autonomie financière et à réaliser la rentabilité des entreprises.
C'est la une bonne école pratique, qui hâtera la montée de nos cadres chargés des affaires économiques pour en faire de vrais dirigeants de la production socialiste à l'étape actuelle du développement.

Le malheur n'est pas que la loi de la valeur agit chez nous sur la production. Le malheur est que nos dirigeants des affaires économiques et nos spécialistes de la planification, à peu d'exceptions près, connaissent mal l'action de la loi de la valeur, ne l'étudient pas et ne savent pas en tenir compte dans leurs calculs. C'est ce qui explique la confusion qui règne encore chez nous dans la politique des prix. Voici un exemple entre tant d'autres. Il y a quelque temps, on avait décidé de régler, dans l'intérêt de la culture cotonnière, le rapport des prix du coton et des céréales, de préciser le prix des céréales vendues aux cultivateurs de coton et de relever les prix du coton livré à l'Etat.

Dès lors, nos dirigeants des affaires économiques et nos spécialistes de la planification apportèrent une proposition qui ne pouvait que surprendre les membres du Comité central, puisque cette proposition établissait un prix à peu près égal pour une tonne de céréales et une tonne de coton ; au surplus, le prix d'une tonne de céréales était le même que celui d'une tonne de pain cuit. Les membres du Comité central ayant fait remarquer que le prix d'une tonne de pain cuit devait être supérieur à celui d'une tonne de céréales, en raison des frais supplémentaires nécessités par la mouture et la cuisson ; que le coton en général coûtait bien plus cher que les céréales, témoin les prix mondiaux du coton et des céréales , — les auteurs de la proposition ne purent rien dire d'explicite. Force fut au Comité central de prendre la chose en mains propres, de diminuer les prix des céréales et de relever ceux du coton. Que serait-il advenu si la proposition de ces camarades avait reçu force légale ? Nous aurions ruiné les cultivateurs et serions restés sans coton.

Est-ce à dire que la loi de la valeur s'exerce chez nous avec la même ampleur que sous le capitalisme, qu'elle est chez nous régulatrice de la production ? Evidemment non. En réalité, la loi de la valeur, sous notre régime économique, exerce son action dans un cadre strictement limité. On a déjà dit que la production marchande, sous notre régime, exerce son action dans un cadre limité. On peut en dire autant de l'action exercée par la loi de la valeur. Il est certain que l'absence de propriété privée des moyens de production et leur socialisation dans la ville comme à la campagne ne peuvent que limiter la sphère d'action de la loi de la valeur et le degré de sa réaction sur la production.

C'est dans le même sens qu'intervient dans l'économie nationale la loi du développement harmonieux (proportionné), qui a remplacé la loi de concurrence et d'anarchie de la production.
C'est dans le même sens qu'interviennent nos plans annuels et quinquennaux et toute notre politique économique, lesquels s'appuient sur les exigences de la loi du développement harmonieux de l'économie nationale.
Tous ces faits pris ensemble font que la sphère d'action de la loi de la valeur est strictement limitée chez nous, et que la loi de la valeur ne peut, sous notre régime, jouer un rôle régulateur dans la production.

C'est ce qui explique d'ailleurs ce fait " stupéfiant " que malgré la montée incessante et impétueuse de notre production socialiste, la loi de la valeur n'aboutit pas chez nous aux crises de surproduction, alors que la même loi de la valeur, qui a une large sphère d'action sous le capitalisme, malgré les faibles rythmes de croissance de la production dans les pays capitalistes, aboutit à des crises périodiques de surproduction.
On dit que la loi de la valeur est une loi constante, obligatoire pour toutes les périodes d'évolution historique ; que si la loi de la valeur perd sa force comme régulatrice des rapports d'échange dans la seconde phase de la société communiste, elle maintiendra dans cette phase de développement sa force comme régulatrice des rapports entre les diverses branches de la production, comme régulatrice de la répartition du travail entre les branches de la production.

Cela est tout à fait faux. La valeur, ainsi que la loi de la valeur, est une catégorie historique liée à l'existence de la production marchande. Avec la disparition de cette dernière disparaîtront aussi la valeur avec ses formes et la loi de la valeur. Dans la seconde phase de la société communiste, la quantité de travail dépensé pour fabriquer les produits ne se mesurera plus par des voies détournées, au moyen de la valeur et de ses formes, comme c'est le cas pour la production marchande, mais directement et immédiatement par la quantité de temps, la quantité d'heures dépensées pour fabriquer les produits.
En ce qui concerne la répartition du travail, celle-ci ne se réglera pas entre les branches de production par la loi de la valeur qui aura perdu sa force à ce moment-là, mais par l'accroissement des besoins de la société en produits. Ce sera une société où la production se réglera par les besoins de la société, et le recensement des besoins de la société acquerra une importance de premier ordre pour les organismes de planification. Il est de même absolument faux de prétendre que, dans notre régime économique actuel, à la première phase du développement de la société communiste, la loi de la valeur règle les " proportions " de la répartition du travail entre les diverses branches de production.
Si cela était juste, pourquoi ne développerait-on pas à fond nos industries légères comme étant les plus rentables, de préférence à l'industrie lourde qui est souvent moins rentable et qui parfois ne l'est pas du tout ?

Si cela était juste, pourquoi ne fermerait-on pas chez nous les entreprises pour l'instant non rentables de l'industrie lourde, où le travail des ouvriers ne produit pas " l'effet voulu ", et pourquoi n'ouvrirait-on pas de nouvelles entreprises de l'industrie légère assurément rentable, où le travail des ouvriers pourrait produire un " plus grand effet " ?
Si cela était juste, pourquoi ne transférerait-on pas chez nous les ouvriers des entreprises peu rentables, bien que très nécessaires à l'économie nationale, vers les entreprises plus rentables, selon la loi de la valeur qui règle soi-disant les " proportions " de la répartition du travail entre les branches de production ?

Sans doute qu'en suivant à la trace ces camarades, il nous faudrait renoncer au primat de la production des moyens de production sur la production des moyens de consommation. Et que signifie renoncer au primat de la production des moyens de production ? C'est rendre impossible la montée incessante de notre économie nationale, car on ne saurait réaliser la montée incessante de l'économie nationale sans réaliser en même temps le primat de la production des moyens de production.

Ces camarades oublient que la loi de la valeur ne peut être la régulatrice de la production que sous le capitalisme, alors qu'existent la propriété privée des moyens de production, la concurrence, l'anarchie de la production, les crises de surproduction. Ils oublient que la sphère d'action de la loi de la valeur est limitée chez nous par la propriété sociale des moyens de production, par l'action de la loi du développement harmonieux de l'économie nationale, — elle est donc limitée aussi par nos plans annuels et quinquennaux qui sont le reflet approximatif des exigences de cette loi.

Certains camarades tirent de là cette conclusion que la loi du développement harmonieux de l'économie nationale et la planification de celle-ci suppriment le principe de la rentabilité. Cela est absolument faux. Il en va tout autrement. Si l'on considère la rentabilité non du point de vue de chacune des entreprises ou branches de production ni au cours d'une seule année, mais du point de vue de l'ensemble de l'économie nationale et au cours de dix à quinze ans par exemple, ce qui serait le seul moyen d'aborder la question correctement, la rentabilité momentanée et fragile des différentes entreprises ou branches de production ne peut soutenir aucune comparaison avec la forme supérieure d'une rentabilité solide et constante que nous donnent l'action de la loi du développement harmonieux de l'économie nationale et la planification de cette dernière en nous débarrassant des crises économiques périodiques, destructrices de l'économie nationale et qui apportent à la société un immense dommage matériel, et en nous assurant le progrès continu de l'économie nationale avec ses rythmes élevés.
En bref : il n'est pas douteux que, dans nos conditions socialistes actuelles de la production, la loi de la valeur ne peut être " régulatrice des proportions " dans la répartition du travail entre les diverses branches de production. […]


____________________


(1)Extrait de J. Staline - « les problèmes économiques du socialisme en URSS » - 1952 – ces « remarques relatives aux questions économiques soulevées à la discussion de novembre 1951 » s’adressent aux participants à la discussion économique « qui s’est déroulée autour de l’appréciation du projet de manuel d’économie politique»
(2) F. Engels : "Anti-Dühring", Œuvres complètes de K. Marx et F. Engels, tome 20.


Edité le 05-02-2018 à 20:00:30 par Xuan


Xuan
   Posté le 08-02-2018 à 18:31:42   

Conférence de Rémy Herrera (durée 1h35)

Chercheur au CNRS (Centre d’Économie de la Sorbonne)
Auteur de : La Maladie dégénérative de l’économie : le néoclacissisme (Delga, 2015)


“ÉCONOMIE CHINOISE : LE SOCIALISME OU… LA CRISE ?”


Pourquoi la croissance chinoise est-elle la plus élevée du monde ?



Edité le 08-02-2018 à 18:34:12 par Xuan


Xuan
   Posté le 04-03-2018 à 00:03:57   

Xin Ming: toujours maintenir l'esprit révolutionnaire des communistes


Maison d'édition populaire www.ccpph.com.cn 2018-03-01 Source: Guangming Daily
TheoryChine


Le secrétaire général Xi Jinping a prononcé un discours important lors de la cérémonie d’ouverture du 19e congrès national du PCC, déclarant : « Nous sommes des révolutionnaires, et nous ne devons pas perdre l'esprit de la révolution. »
L'esprit révolutionnaire est un atout précieux que le Parti communiste chinois a bien préservé, une source d’énergie dans les graves difficultés, l'avantage politique vers la victoire. Pour réaliser la prospérité du parti et du pays et la paix et la stabilité à long terme, les communistes chinois doivent garder au premier plan leur esprit révolutionnaire et leur moral, ne jamais oublier leurs convictions initiales, garder leur mission à l'esprit et s'efforcer de perpétuer la révolution sociale.

1, l'esprit de la révolution vient de la compréhension profonde du concept révolutionnaire marxiste

L'insistance du Secrétaire général Xi Jinping sur l'esprit révolutionnaire est cohérente. Depuis le 18e Congrès national du PCC, des «idéaux révolutionnaires supérieurs au ciel» à «ne jamais oublier le début de la révolution» , la conscience révolutionnaire, les sentiments et les aspirations révolutionnaires n’ont jamais disparu de son langage. En particulier, à la fin de l'année 2016, lors de la réception du Nouvel An du Comité national de la CCPPC, il a clairement déclaré qu’il fallait «poursuivre avec vigueur l'esprit de mener la révolution jusqu'au bout» . L'accent mis avec insistance par le Secrétaire général Xi Jinping sur l'esprit révolutionnaire résume la compréhension profonde, la conformité scientifique et la volonté des communistes chinois d’accomplir le concept révolutionnaire marxiste.

Depuis quelque temps, certains membres de la société chinoise ont simplement assimilé la révolution à des révolutions violentes, à des guerres révolutionnaires et à des mouvements révolutionnaires qui ont eu lieu: ils croyaient que la révolution avait cessé et que la révolution n'était plus nécessaire. Cette compréhension est extrêmement fausse. Bien que la forme ci-dessus soit sans aucun doute une forme révolutionnaire et même la forme la plus directe, la plus réaliste et la plus efficace de la révolution, elle ne peut pas être considérée comme le contenu intégral de la révolution. En ce qui concerne la nature de la révolution, Marx fit une remarque extrêmement concise, scientifique et profonde dans l'article «Les luttes des classes en France de 1848 à 1858» : C'est «la locomotive révolutionnaire de l'histoire» . Plus tard, Marx a également appelé la révolution «un puissant moteur de progrès social et politique»

Le marxisme soutient que l'incompatibilité croissante entre le développement des forces sociales productives d'une société et ses rapports de production se manifeste toujours par de fortes contradictions, crises et spasmes. Ce genre de contradiction, de crise et de spasme ne peut être résolu que par la révolution. Une fois résolue, la société se développera et progressera, et l'histoire ira de l'avant. Par conséquent, dans la longue histoire du développement de la société humaine, la transition révolutionnaire du pouvoir de classe se manifeste directement par la chute d’un système social et l’ascension d’un autre, mais elle est plus fondamentale dans l'émancipation et le développement ultérieurs des forces sociales productives. Le camarade Mao Zedong a fait remarquer que le but de la révolution socialiste était de libérer les forces productives. La productivité est le facteur le plus révolutionnaire. La productivité a toujours été révolutionnaire. La raison pour laquelle Deng Xiaoping a dit que «la réforme est la deuxième révolution en Chine» c’est aussi que «comme les révolutions passées, la réforme consiste aussi à supprimer les obstacles au développement des forces productives sociales et sortir la Chine de la pauvreté et du retard. En ce sens, La réforme peut aussi être appelée un changement révolutionnaire» .

Les conflits sociaux ne disparaîtront pas et la révolution est inévitable et ne disparaîtra pas. Par conséquent, il n'est pas question de savoir si le révolutionnaire aime ou n'aime pas que la révolution soit la nécessité inévitable de l'histoire et la «force matérielle de la nécessité» . En 1851, Marx et Engels écrivaient une lettre: «La révolution a toujours été une façon de changer le système qui n'est pas dominée par la loi qui détermine habituellement le développement de la société, mais plutôt un phénomène purement naturel régi par les lois de la physique. De nouvelles demandes apparaissent progressivement, les vieilles choses s'effondrent, etc. » et l'établissement d'un nouveau système « passe toujours par une véritable révolution » .

C'est précisément à cause de la compréhension scientifique de la révolution que Marx et Engels ont clairement déclaré dans le «Manifeste communiste» : «Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets.» Les communistes sont révolutionnaires et pour faire la révolution il faut un parti révolutionnaire. La révolution que le Parti communiste chinois a menée avec le peuple pour écraser le vieux monde et s'emparer du pouvoir a certainement pris fin : la révolution qui conduit les masses à construire un nouveau monde continue et continuera. D'un point de vue idéologique, le Parti communiste chinois est déjà le parti qui dirige le peuple depuis longtemps, mais par sa nature même, il est toujours le parti révolutionnaire qui conduit le peuple à construire un nouveau monde, un parti révolutionnaire avec un esprit révolutionnaire.

Après la fondation de la nouvelle Chine, le camarade Mao Zedong a exhorté tout le parti à maintenir « jusqu’au bout la même vigueur que dans le passé pendant la guerre révolutionnaire, l'élan de l'enthousiasme révolutionnaire, l'esprit défiant la mort de l'œuvre révolutionnaire » .

Au cours de la réforme et de l'ouverture, le camarade Deng Xiaoping a notamment souligné que l'esprit révolutionnaire est très précieux et qu'il n'y a pas d'action révolutionnaire sans esprit révolutionnaire. En soutenant et en développant le socialisme avec des caractéristiques chinoises dans la nouvelle ère, nous devons, conformément aux instructions importantes du Secrétaire Général Xi Jinping, utiliser notre esprit révolutionnaire énergique pour mener à bien notre propre révolution et promouvoir la grande révolution sociale.

2, pour maintenir l'esprit révolutionnaire il faut constamment promouvoir la grande révolution sociale

Dès la guerre de l'opium, débutait en Chine le mouvement révolutionnaire des Boxers, mais ce n’est qu’après la création du Parti communiste chinois que la révolution chinoise est entrée dans une nouvelle étape. Lla révolution socialiste chinoise était sur la bonne voie. L'expérience historique nous montre que pour qu'une révolution sociale remporte la victoire finale, il faut souvent un long processus historique.
Cette grande révolution sociale dans la Chine contemporaine a traversé trois étapes de l'histoire:

La première étape est la révolution de démocratie nouvelle . A ce stade, le Parti communiste chinois s’unit pour conduire le peuple dans une juste voie révolutionnaire, en encerclant les villes, et s’empare militairement du pouvoir. Après 28 ans de combats sanglants, le peuple chinois a renversé l’oppression de trois montagnes : l'impérialisme, le féodalisme et le capitalisme bureaucratique, et atteint l'indépendance nationale, la libération du peuple, la réunification du pays et la stabilité sociale. Cette révolution met complètement fin à l'histoire de la vieille société semi-féodale de la Chine, à la désunion de l’ancienne Chine, abolit les pouvoirs des traités inégaux imposés à la Chine et tous les privilèges de l'impérialisme en Chine, pour réaliser la dictature démocratique du peuple.

La deuxième étape est la révolution socialiste . Après la fondation de la Chine nouvelle, le Parti communiste chinois s’unit pour amener le peuple à se contribuer à la construction socialiste, sans précédent dans l’histoire chinoise : le Parti communiste chinois établit en peu de temps un système industriel indépendant relativement complet et un système économique national.
La Chine, puissance importante dans les grandes puissances orientales mais avec des forces productives sociales moins développées, a établi le système socialiste de base, a mis en œuvre avec succès la révolution sociale la plus profonde et la plus profonde de l'histoire chinoise et a jeté les bases du développement et du progrès de la Chine contemporaine.
Sur ces prémisses et sur la base de ce système pour le développement d’une Chine riche et prospère, le peuple chinois a jeté des bases solides pour réaliser une vie riche et pour que la nation chinoise fasse un grand bond en avant irréversible vers la prospérité continue.

La troisième étape est la réforme et l'ouverture. A partir des fin des années 1970, le Parti communiste chinois s’unit pour conduire le peuple dans une grande et nouvelle révolution pour la réforme et l'ouverture, se débarrassant de tous les obstacles idéologiques et institutionnels au développement du pays et de la nation, et permettant à la Chine de rattraper son retard.
Cette grande révolution a ouvert la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises, mis en place une théorie du socialisme aux caractéristiques chinoises, établi un système socialiste aux caractéristiques chinoises et une culture socialiste prospère aux caractéristiques chinoises, ce qui a grandement stimulé la créativité des masses populaires, libéré les forces sociales productives, amélioré dans une large mesure la vitalité du développement social, amélioré la vie des masses de manière significative, considérablement renforcé la force de la nation, et accru le statut international, permettant au peuple chinois de devenir riche et fort.
Aujourd'hui, le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère. A cette époque, la Chine a commencé sa transition d'un développement rapide à un développement global et d'une grande puissance à une très grande puissance. En particulier, la transformation des contradictions sociales majeures signifie que le développement de la société chinoise a subi un changement fondamental et révolutionnaire du macro au micro-niveau, de la stratégie à la tactique et du concept au système. Nous ne devons jamais être fiers de la victoire, nous ne devons jamais relâcher nos efforts, nous devons faire des plans stratégiques dans la perspective de promouvoir un développement humain global et un progrès social complet. En réponse, nous devrions ouvrir une nouvelle révolution dans une nouvelle ère avec un esprit révolutionnaire plus vigoureux. Approfondir la révolution sociale à travers l'esprit révolutionnaire et utiliser la révolution sociale pour étancher l'esprit révolutionnaire.

3, maintenir l'esprit révolutionnaire, c’est aussi avoir le courage de mener une profonde autocritique

Le secrétaire général Xi Jinping a souligné: «le courage de l’autocritique, est le caractère le plus distinctif de notre parti, le principal atout de notre parti» . L’atout principal du Parti communiste chinois n'est pas de ne jamais commettre d’erreurs, mais de ne jamais hésiter à se remettre en cause, à oser affronter les problèmes avec courage dans l'autocritique, avec une forte capacité d'auto-guérison.
Pourquoi le Parti communiste chinois peut-il se démarquer des contestations répétées de diverses forces politiques dans la Chine moderne? Pourquoi peut-on toujours marcher à l'avant-garde de l'époque et devenir l'épine dorsale du peuple chinois et de la nation chinoise? La raison fondamentale est que nous avons toujours eu le courage d'admettre et de corriger les erreurs, de reprendre le scalpel encore et encore pour se débarrasser de nos propres maladies et résoudre nos propres problèmes.

Dans les premiers temps de la fondation du Parti communiste chinois, il réalisa l'autocritique sur "l'impureté" des membres du parti et de certaines organisations du parti et sur les erreurs "gauchistes" et "de droite". Pendant la période de Yanan, furent autocritiqués le subjectivisme, le dogmatisme et l'empirisme au sein du parti Après la fondation de la Chine Nouvelle, furent lancées une série de rectifications telles que la lutte contre la corruption et la bureaucratie. C'est aussi dans une telle rectification que le Parti communiste chinois s'est transformé de manière critique d’une crise après l’autre, transformant la crise en opportunité et menant la société chinoise de victoire en victoire

La période de réforme et d’ouverture, est une rectification des communistes chinois contre une compréhension idéologique rigide, dogmatique, unilatérale et immature, de comportements et de modèles institutionnels formés durant le processus de construction socialiste, et prenant la lutte de classe pour objectif principal. La construction économique est prise comme centre, abandonnant l'économie planifiée pour mettre en œuvre l'économie de marché socialiste. C’est aussi à travers une telle rectification profonde que le Parti communiste chinois a entrepris un grand voyage de la société chinoise dans le développement du socialisme avec des caractéristiques chinoises et que le Parti communiste chinois est devenu le noyau du socialisme avec des caractéristiques chinoises.

La réforme est une administration complète et stricte du parti par les communistes chinois. Depuis le 18e Congrès national du PCC, le Comité central avec pour noyau le camarade Xi Jinping, a toujours exercé un contrôle strict sur le parti en incisant avec courage ses éléments infectés, incarnant la détermination et la volonté d’avant-garde du Parti communiste chinois.
Par les huit dispositions du style de travail , la lutte révolutionnaire contre la corruption, le système d’auto surveillance pour maintenir des idéaux et des convictions élevés, une vie politique stricte au sein du parti et le renforcement du contrôle interne du parti, le parti communiste chinois pu renaître comme le Phoenix, et résolu efficacement les problèmes concernant style de travail, l'idéologie, l'organisation, la discipline, il s’est radicalement réformé, a considérablement amélioré son image, ses organismes, et accru ses capacités.

Dans une nouvelle ère, la tâche décisive consiste à construire de manière globale une société modérément prospère, pour atteindre une modernisation socialiste complète, mission historique du grand rajeunissement de la nation chinoise. Ce sont de nouvelles exigences sans précédent pour notre parti. Les «quatre épreuves», les «quatre dangers» et les différents facteurs qui affectent la nature d’avant-garde du parti et affaiblissent sa pureté sont encore plus dangereux et dévastateurs. Afin de ne pas être renversés par ce défi, nous devons courageusement mener à bien une réforme profonde afin de maintenir la vigueur et la vitalité du Parti. Cette réforme s’appuie sur l’estime de soi et la confiance en soi du Parti communiste chinois.

Le Secrétaire général Xi Jinping a souligné: « Notre parti a eu le courage de se révolutionner, parce qu’il n'a pas d’autre intérêt que ceux du pays, de la nation et du peuple » . Le rapport du 19e Congrès du Parti dit : «Empêchez fermement la formation de groupes d'intérêt » . Cette détermination catégorique est également fondée sur le nouvel éveil politique du Parti communiste chinois. L'un des partis politiques les plus grands et les plus puissants du monde ne devrait pas commettre ni permettre une telle erreur subversive. Le Parti communiste chinois s’est renforcé dans la forge révolutionnaire, nous devons continuer d’affiner l'acier dans la grande auto-révolution du contrôle complet et strict du parti.

(Auteur: Xin Ming, Département de l’École centrale du Parti, Xi Jinping nouvelle ère du socialisme idéologique avec le chercheur du centre de recherche sur les caractéristiques chinoises) (Éditeur: Jiang Pingping, Chang Xuemei)
Xuan
   Posté le 22-03-2018 à 00:15:36   

Xinhua



Xi Jinping : le peuple, créateur de l'histoire et véritable héros




BEIJING, 20 mars (Xinhua) -- Le peuple chinois est le créateur de l'histoire et le véritable héros, a déclaré mardi le président chinois Xi Jinping.

"Les efforts du peuple chinois ont conduit à un grand bond de la nation chinoise, passant d'une nation qui s'est relevée à une nation riche, puis à une nation puissante", a noté M. Xi lors de la clôture de la première session de la 13e Assemblée populaire nationale.


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Xuan
   Posté le 28-04-2018 à 00:07:09   

Xi Jinping insiste sur l'importance de l'étude du Manifeste communiste



BEIJING, 24 avril (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a souligné l'importance d'étudier le Manifeste communiste.

Le but de l'étude du Manifeste communiste est de comprendre et de saisir la force de la vérité du Marxisme et d'écrire un nouveau chapitre du socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, a souligné M. Xi en présidant lundi une session d'études en groupe du Bureau politique du Comité central du PCC.
Xuan
   Posté le 28-04-2018 à 23:37:33   

"Etudier le Manifeste Communiste pour la Chine aujourd'hui!": Xi Jinping

Par Dirk Nimmegeers le 26 avril 2018


Xi Jinping a souligné l'importance de l'étude du Manifeste Communiste .
Lundi dernier, le secrétaire général du Parti communiste chinois ( PCC ) a fait une présentation à ses collègues du Bureau politique .

Juste et puissante
Les principaux dirigeants politiques de Chine organisent régulièrement des discussions de groupe et des sessions d'étude, tout comme les cadres supérieurs. Pourquoi doivent-ils étudier le manifeste communiste à maintes reprises? Selon Xi, vous pouvez comprendre à quel point l'analyse du marxisme est juste et puissante. «Il est nécessaire d'écrire un nouveau chapitre en ce moment dans l'histoire du socialisme avec des caractéristiques chinoises» .

Il est également bon pour un parti marxiste de lui donner une conviction solide. Ce parti a besoin de retourner à la source de ses théories pour sa pureté et de continuer à jouer un rôle de pionnier. Dans la pratique de la Chine contemporaine, le parti devrait être capable d'aborder les problèmes encore mieux avec l'aide des principes marxistes élémentaires.

Source scientifique
Xi a appelé le Manifeste Communiste "un monument". Il a expliqué les points de départ scientifiques sur le développement humain qui y est contenu. Selon le chef du parti chinois, le manifeste a été écrit pour le salut du peuple et la libération de l'humanité.

"Le Parti communiste chinois est le fidèle héritier de l'essence du Manifeste communiste" , selon Xi. Puis il a appelé à la confiance dans le socialisme avec des caractéristiques chinoises. «Respectez vos idéaux et votre conviction en tant que communiste. N'ayez pas peur des dangers et ne soyez pas déroutés par les étrangers " , a déclaré M. Xi.

Mission
La mission que le parti avait en tête depuis le début et qu'il doit continuer à remplir est le service au peuple. L'action est engagée dans les intérêts et pour le bonheur du peuple. Elle travaille sur le progrès social et le développement humain dans tous les domaines possibles.

Puis Xi a fait le lien avec des thèmes familiers: le développement de la Chine, l'ouverture au monde. La coopération internationale pour relever les défis de la mondialisation économique a également été examinée. Il a brisé une autre lance pour permettre à différents pays, couches et groupes de la population de partager les bénéfices et les opportunités.

"Propager le marxisme"
Ensuite, le chef du parti est revenu au rôle essentiel de leadership du parti. Selon lui, le marxisme devrait être développé. Il doit donc être préparé pour le 21ème siècle et pour le contexte chinois. Les membres du PCC doivent «étudier, interpréter, populariser le marxisme» . De cette façon, ils veilleront à ce que des centaines de millions de personnes l'adoptent. Certains observateurs en Chine et à l'étranger ont commenté que les nouvelles des déclarations de Xi au sujet du Manifeste du Parti communiste sont apparues sur tous les médias d'état .

Visions occidentales
Le sinologue de Leyde, Rogier Creemers, voit dans le marxisme le fait que le PCC comprend une manière de penser objective et scientifique. Selon lui, cela donne au parti l'opportunité de gérer la société de manière paternaliste et à travers des interventions étatiques. Cependant, il nie également la nécessité d'une représentation politique. Pour un autre observateur respecté de la Chine, l'Américain Bill Bishop, Xi est en effet un marxiste ardent. En tant que matérialiste historique chinois conscient, il voit comment le monde d'aujourd'hui se développe de telle sorte qu'il devient de plus en plus convaincant . Le célèbre économiste britannique et spécialiste de la Chine Peter Nolan a écrit plus tôt dans son livre Comprendre la Chine: la route de la soie et le manifeste communiste (2015). "Si l'Occident veut comprendre la Chine, il doit savoir qu'à l'intérieur du système il y a un débat approfondi sur l'héritage idéologique de Karl Marx" .

Sources: Xinhua, supchina.com, chinaplus.cri.cn

Dans une courte vidéo, vous pouvez voir et entendre Xi vous-même. Des collègues comme Li Keqiang, Li Zhanshu et Wang Yang appartiennent.
http://www.youtube.com/watch?v=PSZDV7I_o5c


Edité le 28-04-2018 à 23:41:16 par Xuan


Xuan
   Posté le 21-08-2018 à 16:35:13   

Le socialisme chinois et le mythe de la « fin de l’Histoire » par Bruno guigues


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AOÛT
En ligne sur le blog de Danielle Bleitrach
http://histoireetsociete.wordpress.com/2018/08/21/le-socialisme-chinois-et-le-mythe-de-la-fin-de-lhistoire-par-bruno-guigues/
Voici un texte de « vulgarisation » qui apporte quelques réponses à l’affirmation : la Chine n’est pas un pays communiste. C’est simple et clair même s’il y a des raccourcis, cela a le mérite de poser les termes du débat, tels que des communistes pourraient l’avoir dans le cadre du Congrès. (note de danielle Bleitrach)


En 1992, un politologue américain, Francis Fukuyama, osait annoncer la « fin de l’Histoire ». Avec l’effondrement de l’URSS, disait-il, l’humanité entrait dans une ère nouvelle. Elle allait connaître une prospérité sans précédent. Auréolée de sa victoire sur l’empire du mal, la démocratie libérale projetait sa lumière salvatrice sur la planète ébahie. Débarrassée du communisme, l’économie de marché devait répandre ses bienfaits aux quatre coins du globe, réalisant l’unification du monde sous les auspices du modèle américain.1

La débandade soviétique semblait valider la thèse libérale selon laquelle le capitalisme – et non son contraire, le socialisme – se conformait au sens de l’histoire. Aujourd’hui encore, l’idéologie dominante martèle cette idée simple : si l’économie planifiée des régimes socialistes a rendu l’âme, c’est qu’elle n’était pas viable. Le capitalisme, lui, ne s’est jamais aussi bien porté, et il a fait la conquête du monde.
Les tenants de cette thèse en sont d’autant plus convaincus que la disparition du système soviétique n’est pas le seul argument qui semble plaider en leur faveur. Les réformes économiques engagées en Chine populaire à partir de 1979, à leurs yeux, confirment également la supériorité du système capitaliste. Pour stimuler leur économie, les communistes chinois n’ont-ils pas fini par admettre les vertus de la libre entreprise et du profit, quitte à passer par-dessus bord l’héritage maoïste et son idéal égalitaire ? De même que la chute du système soviétique démontrait la supériorité du capitalisme libéral sur le socialisme dirigiste, la conversion chinoise aux recettes capitalistes semblait donner le coup de grâce à l’expérience « communiste ». Un double jugement de l’histoire, au fond, mettait un point final à une compétition entre les deux systèmes qui avait traversé le XXème siècle.

Le problème, c’est que cette narration est un conte de fées. On aime répéter en Occident que la Chine s’est développée en devenant « capitaliste ». Mais cette affirmation simpliste est démentie par les faits. Même la presse libérale occidentale a fini par admettre que la conversion chinoise au capitalisme est illusoire. Enfin, les Chinois eux-mêmes le disent, et ils ont de solides arguments. Comme point de départ de l’analyse, il faut partir de la définition courante du capitalisme : un système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production et d’échange. Ce système a été progressivement éradiqué en Chine populaire au cours de la période maoïste (1950-1980), et il a effectivement été réintroduit dans le cadre des réformes économiques de Deng Xiaoping à partir de 1979. Une dose massive de capitalisme a ainsi été injectée dans l’économie, mais – la précision est d’importance – cette injection eut lieu sous l’impulsion de l’État. La libéralisation partielle de l’économie et l’ouverture au commerce international relevaient d’une décision politique délibérée.
Pour les dirigeants chinois, il s’agissait de lever des capitaux extérieurs afin de faire croître la production intérieure. Faire place à l’économie de marché était un moyen, et non une fin.

En réalité, la signification des réformes se comprend surtout d’un point de vue politique. « La Chine est un Etat unitaire central dans la continuité de l’empire. Pour préserver son contrôle absolu sur le système politique, le parti doit aligner les intérêts des bureaucrates sur le bien politique commun, à savoir la stabilité, et fournir à la population un revenu réel croissant et de meilleures conditions de vie. L’autorité politique doit gérer l’économie de façon à produire plus de richesses plus efficacement.

D’où deux conséquences : l’économie de marché est un instrument, pas une finalité ; l’ouverture est une condition d’efficacité et conduit à cette directive économique opérationnelle : rattraper et dépasser l’Occident ».2

C’est pourquoi l’ouverture de la Chine aux flux internationaux fut massive, mais rigoureusement contrôlée. Le meilleur exemple en est fourni par les zones d’exportation spéciales (ZES). Les réformateurs chinois voulaient que le commerce renforce la croissance de l’économie nationale, et non qu’il la détruise », notent Michel Aglietta et Guo Bai. Dans les ZES, un système contractuel lie les entreprises chinoises et les entreprises étrangères. La Chine y importe les ingrédients de la fabrication de biens de consommation industriels (électronique, textile, chimie). La main d’œuvre chinoise fait l’assemblage, puis les marchandises sont vendues sur les marchés occidentaux. C’est ce partage des tâches qui est à l’origine d’un double phénomène qui n’a cessé de s’accentuer depuis trente ans : la croissance économique de la Chine et la désindustrialisation de l’Occident.

Cent cinquante ans après les « guerres de l’opium » (1840-1860) qui virent les puissances occidentales dépecer la Chine, l’Empire du Milieu a pris sa revanche.
Car les Chinois ont tiré les leçons d’une histoire douloureuse. « Cette fois, la libéralisation du commerce et de l’investissement relevait de la souveraineté de la Chine et elle était contrôlée par l’État. Loin d’être des enclaves ne profitant qu’à une poignée de “compradors”, la nouvelle libéralisation du commerce fut un des principaux mécanismes qui ont permis de libérer l’énorme potentiel de la population ».3 Une autre caractéristique de cette ouverture, souvent méconnue, est qu’elle bénéficia essentiellement à la diaspora chinoise. Entre 1985 et 2005, elle détient 60 % des investissements cumulés, contre 25 % pour les pays occidentaux et 15 % pour Singapour et la Corée du Sud. L’ouverture au capital « étranger » fut d’abord une affaire chinoise. Mobilisant les capitaux disponibles, l’ouverture économique a créé les conditions d’une intégration économique asiatique dont la Chine populaire est la locomotive industrielle.
Dire que la Chine est devenue « capitaliste » après avoir été « communiste » relève donc d’une vision naïve du processus historique. Qu’il y ait des capitalistes en Chine ne fait pas de ce pays un « pays capitaliste », si l’on entend par cette expression un pays où les détenteurs privés de capitaux contrôlent l’économie et la politique nationales. En Chine, c’est un parti communiste de 90 millions d’adhérents, irrigant l’ensemble de la société, qui détient le pouvoir politique. Faut-il parler de système mixte, de capitalisme d’Etat ? C’est davantage conforme à la réalité, mais encore insuffisant.

Dès qu’il s’agit de qualifier le système chinois, l’embarras des observateurs occidentaux est patent.

Les libéraux se répartissent entre deux catégories : ceux qui reprochent à la Chine d’être toujours communiste, et ceux qui se réjouissent qu’elle soit devenue capitaliste. Les uns n’y voient qu’un « régime communiste et léniniste » bon teint, même s’il a fait des concessions au capitalisme ambiant.4 Pour les autres, la Chine est devenue « capitaliste » par la force des choses et cette transformation est irréversible.
Certains observateurs occidentaux, toutefois, essaient de saisir le réel avec davantage de subtilité. C’est ainsi que Jean-Louis Beffa, dans un mensuel économique libéral, affirme carrément que la Chine représente « la seule alternative crédible au capitalisme occidental ». « Après plus de trente ans d’un développement inédit, écrit-il, n’est-il pas temps de conclure que la Chine a trouvé la recette d’un contre-modèle efficace au capitalisme à l’occidentale ? Jusque-là, aucune solution de rechange n’était parvenue à s’imposer, et l’effondrement du système communiste autour de la Russie en 1989 avait consacré la réussite du modèle capitaliste. Or la Chine d’aujourd’hui n’y a pas souscrit. Son modèle économique, hybride, combine deux dimensions qui puisent à des sources opposées. La première emprunte au marxisme-léninisme ; elle est marquée par un puissant contrôle du parti et un système de planification vigoureusement appliqué. La seconde se réfère davantage aux pratiques occidentales, qui donnent la part belle à l’initiative individuelle et à l’esprit d’entreprendre. Cohabitent ainsi la mainmise du PCC sur les affaires et un secteur privé foisonnant ».5

Cette analyse est intéressante, mais elle renvoie dos-à-dos les deux dimensions – publique et privée – du régime chinois. Or c’est la sphère publique, manifestement, qui est aux commandes. Dirigé par un puissant parti communiste, l’État chinois est un Etat fort. Il maîtrise la monnaie nationale, quitte à la laisser filer pour stimuler les exportations, ce que Washington lui reproche de façon récurrente. Il contrôle la quasi-totalité du système bancaire. Surveillés de près par l’État, les marchés financiers ne jouent pas le rôle exorbitant qu’ils s’arrogent en Occident. Leur ouverture aux capitaux étrangers est d’ailleurs soumise à des conditions draconiennes fixées par le gouvernement.

Bref, le pilotage de l’économie chinoise est confié à la main de fer d’un Etat souverain, et non à la « main invisible du marché » chère aux libéraux. Certains s’en affligent. Libéral bon teint, un banquier international qui enseigne à Paris I relève que « l’économie chinoise n’est ni une économie de marché, ni une économie capitaliste. Pas même un capitalisme d’État, car en Chine c’est le marché lui-même qui est contrôlé par l’Etat ».6

Mais si le régime chinois n’est même pas un capitalisme d’État, est-ce à dire qu’il est « socialiste », c’est-à-dire que l’État y détient la propriété des moyens de production, ou y exerce du moins le contrôle de l’économie ? La réponse à cette question est clairement positive.

La difficulté de la pensée dominante à nommer le régime chinois, on l’a vu, vient d’une illusion longtemps entretenue : abandonnant le dogme communiste, la Chine serait enfin entrée dans le monde merveilleux du capital. On aimerait tant pouvoir dire que la Chine n’est plus communiste ! Convertie au libéralisme, cette nation réintégrerait le droit commun. Retour à l’ordre des choses, une telle capitulation validerait la téléologie de l’homo occidentalis. Mais on a sans doute mal interprété la célèbre formule du réformateur Deng Xiaoping : « peu importe que le chat soit blanc ou noir, pourvu qu’il attrape les souris ». Cela ne signifie pas que le capitalisme et le socialisme sont indifférents, mais que chacun sera jugé sur ses résultats.

Une forte dose de capitalisme a été injectée dans l’économie chinoise, sous contrôle de l’État, parce qu’il fallait stimuler le développement des forces productives. Mais la Chine demeure un Etat fort qui dicte sa loi aux marchés financiers, et non l’inverse.

Son élite dirigeante est patriote. Même si elle concède une partie du pouvoir économique aux capitalistes « nationaux », elle n’appartient pas à l’oligarchie financière mondialisée. Adepte du « socialisme à la chinoise », formée à l’éthique confucéenne, elle dirige un Etat qui n’est légitime que parce qu’il garantit le bien-être d’un milliard 400 millions de Chinois.
Il ne faut pas oublier, en outre, que l’orientation économique adoptée en 1979 a été rendue possible par les efforts réalisés au cours de la période antérieure. Contrairement aux Occidentaux, les communistes chinois soulignent la continuité – en dépit des changements intervenus – entre le maoïsme et le post-maoïsme. « Beaucoup ont eu à pâtir de l’exercice du pouvoir communiste. Mais ils adhèrent pour la plupart à l’appréciation émise par Deng Xiaoping, lequel avait quelque raison d’en vouloir à Mao Zedong : 70 % de positif, 30 % de négatif. Une phrase est aujourd’hui très répandue parmi les Chinois, révélatrice de leur jugement sur Mao Zedong : Mao nous a fait tenir debout, Deng nous a enrichis. Et ces Chinois estiment tout à fait normal que le portrait de Mao Zedong figure sur les billets de banque. Tout l’attachement que les Chinois affichent encore aujourd’hui pour Mao Zedong tient à ce qu’ils l’identifient à la dignité nationale retrouvée ».7

Il est vrai que le maoïsme a mis fin à cent cinquante ans de décadence, de chaos et de misère. La Chine était morcelée, dévastée par l’invasion japonaise et la guerre civile. Mao l’a unifiée. En 1949, elle est le pays le plus pauvre du monde. Son PIB par tête atteint la moitié environ de celui de l’Afrique et moins des trois quarts de celui de l’Inde. Mais de 1950 à 1980, durant la période maoïste, le PIB s’accroît de façon régulière (2,8 % par an en moyenne annuelle), le pays s’industrialise, et la population passe de 552 millions à 1 017 millions d’habitants. Les progrès en matière de santé sont spectaculaires, et les principales épidémies sont éradiquées. Indicateur qui résume tout, l’espérance de vie passe de 44 ans en 1950 à 68 ans en 1980. C’est un fait indéniable : malgré l’échec du « Grand Bond en avant », et malgré l’embargo occidental – ce qu’on oublie généralement de préciser – la population chinoise a gagné 24 ans d’espérance de vie sous Mao. Les progrès en matière d’éducation ont été massifs, notamment dans le primaire : la part de la population analphabète passe de 80 % en 1950 à 16 % en 1980. Enfin, la femme chinoise – qui « porte la moitié du ciel », disait Mao – a été éduquée et affranchie d’un patriarcat ancestral. En 1950, la Chine était en ruines. Trente ans plus tard, elle est encore un pays pauvre du point de vue du PIB par habitant. Mais c’est un Etat souverain, unifié, équipé, doté d’une industrie naissante. L’atmosphère est frugale, mais la population est nourrie, soignée et éduquée comme elle ne l’a jamais été au XXème siècle.
Cette réévaluation de la période maoïste est nécessaire pour comprendre la Chine actuelle.

C’est entre 1950 et 1980 que le socialisme a jeté les bases du développement à venir. Dès les années 70, par exemple, la Chine perçoit le fruit de ses efforts en matière de développement agricole. Une silencieuse révolution verte a fait son chemin, bénéficiant des travaux d’une académie chinoise des sciences agricoles créée par le régime communiste. A partir de 1964, les scientifiques chinois obtiennent leurs premiers succès dans la reproduction de variétés de riz à haut rendement. La restauration progressive du système d’irrigation, les progrès réalisés dans la reproduction des semences et la production d’engrais azotés ont transformé l’agriculture. Comme les progrès sanitaires et éducatifs, ces avancées agricoles ont rendu possible les réformes de Deng, elles ont constitué le socle du développement ultérieur. Et cet effort de développement colossal n’a été possible que sous l’impulsion d’un Etat planificateur, la reproduction des semences, par exemple, nécessitant des investissements dans la recherche impossibles dans le cadre des exploitations individuelles.8
En réalité, la Chine actuelle est fille de Mao et de Deng, de l’économie dirigée qui l’a unifiée, et de l’économie mixte qui l’a enrichie. Mais le capitalisme libéral à l’occidentale, en Chine, est aux abonnés absents. Il arrive que la presse bourgeoise rende compte avec lucidité de cette indifférence des Chinois à nos propres lubies. On lit dans Les Echos, par exemple, que les Occidentaux ont « commis l’erreur d’avoir pu penser qu’en Chine, le capitalisme d’Etat pourrait céder le pas au capitalisme de marché ». Que reproche-t-on aux Chinois, en définitive ?

La réponse ne manque pas de surprendre dans les colonnes d’un hebdomadaire libéral : « La Chine n’a pas la même notion du temps que les Européens et les Américains. Un exemple ? Jamais une entreprise occidentale ne financerait un projet qui ne serait pas rentable. Pas la Chine qui pense à très long terme. Avec sa puissance financière publique accumulée depuis des décennies, elle ne se préoccupe pas en priorité d’une rentabilité à court terme si ses intérêts stratégiques le lui commandent ». Puis l’analyste des Echos conclut : « Cela lui est d’autant plus facile que l’Etat garde la mainmise sur l’économie. Ce qui est impensable dans le système capitaliste tel que l’Occident le pratique, cela ne l’est pas en Chine ». On ne saurait mieux dire ! 9
Evidemment, cet éclair de lucidité est inhabituel. Il change des litanies coutumières selon lesquelles la dictature communiste est abominable, Xi Jinping est déifié, la Chine croule sous la corruption, son économie est chancelante, son endettement abyssal et son taux de croissance en berne. Enfilade de lieux communs et fausses évidences à l’appui, la vision que donnent de la Chine les médias dominants brille le plus souvent par un simplisme narquois. On prétend comprendre la Chine en la soumettant au lit de Procuste des catégories préétablies chères au petit monde médiatique. Communiste, capitaliste, un peu des deux, ou autre chose encore ? Dans les sphères médiatiques, on y perd son chinois. Difficile d’admettre, sans doute, qu’un pays dirigé par un parti communiste a réussi en trente ans à multiplier par 17 son PIB par habitant. Aucun pays capitaliste ne l’a jamais fait.
Comme d’habitude, les faits sont têtus.

Le parti communiste chinois n’a nullement renoncé à son rôle dirigeant dans la société, et il fournit son ossature à un Etat fort. Hérité du maoïsme, cet Etat conserve la maîtrise de la politique monétaire et contrôle le système bancaire. Restructuré dans les années 1990, le secteur public demeure la colonne vertébrale de l’économie chinoise : représentant 40% des actifs et 50% des profits générés par l’industrie, il prédomine à 80-90 % dans les secteurs stratégiques : la sidérurgie, le pétrole, le gaz, l’électricité, le nucléaire, les infrastructures, les transports, l’armement. En Chine, tout ce qui est important pour le développement du pays et pour son rayonnement international est étroitement contrôlé par un Etat souverain. Ce n’est pas en Chine qu’un président de la République braderait au capitalisme américain un joyau industriel comparable à Alstom, offert par Macron à General Electric dans un paquet-cadeau.
En lisant la résolution finale du dix-neuvième congrès du Parti communiste chinois (octobre 2017), on mesure l’ampleur des défis. Lorsque cette résolution affirme que “le Parti doit s’unir pour remporter la victoire décisive de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance, faire triompher le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, et lutter sans relâche pour réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation”, il faut peut-être prendre ces déclarations au sérieux. En Occident, la vision de la Chine est obscurcie par les idées reçues. On s’imagine que l’ouverture aux échanges internationaux et la privatisation de nombreuses entreprises ont sonné le glas du “socialisme à la chinoise”. Mais rien n’est plus faux. Pour les Chinois, cette ouverture est la condition du développement des forces productives, et non le prélude à un changement systémique. Les réformes économiques ont permis de sortir 700 millions de personnes de la pauvreté, soit 10% de la population mondiale. Mais elles s’inscrivent dans une planification à long terme dont l’Etat chinois conserve la maîtrise. Aujourd’hui, de nouveaux défis attendent le pays : la consolidation du marché intérieur, la réduction des inégalités, le développement des énergies vertes et la conquête des hautes technologies.

En devenant la première puissance économique de la planète, la Chine populaire sonne le glas de la prétendue « fin de l’Histoire ». Elle renvoie à la deuxième place une Amérique finissante, minée par la désindustrialisation, le surendettement, le délabrement social et le fiasco de ses aventures militaires. Contrairement aux USA, la Chine est un empire sans impérialisme. Placé au centre du monde, l’Empire du Milieu n’a pas besoin d’étendre ses frontières. Respectueuse du droit international, la Chine se contente de défendre sa sphère d’influence naturelle. Elle ne pratique pas le “regime change” à l’étranger. Vous n’avez pas envie de vivre comme les Chinois ? Aucune importance, ils n’ont pas l’intention de vous convertir. Auto-centrée, la Chine n’est ni conquérante ni prosélyte. Les Occidentaux font la guerre pour enrayer leur déclin, quand les Chinois font des affaires pour développer leur pays. Au cours des trente dernières années, la Chine n’a mené aucune guerre et a multiplié son PIB par 17. Dans la même période, les USA ont mené une dizaine de guerres et précipité leur décadence. Les Chinois ont éradiqué la pauvreté, quand les USA déstabilisaient l’économie mondiale en vivant à crédit. En Chine la misère recule, tandis qu’aux USA elle progresse. Que cela plaise ou non, le « socialisme à la chinoise » met une fessée au capitalisme à l’occidentale. Décidément, la « fin de l’Histoire » peut en cacher une autre.
(La Pensée libre, août 2018)

BRUNO GUIGUE·LUNDI 20 AOÛT 2018
1Francis Fukuyama, La fin de l’Histoire et le dernier homme, 1993, Flammarion.
2Michel Aglietta et Guo Bai, La Voie chinoise, capitalisme et empire, Odile Jacob, 2012, p.17.
3Ibidem, p. 186.
4Valérie Niquet, « La Chine reste un régime communiste et léniniste », France TV Info, 18 octobre 2017.
5Jean-Louis Beffa, « La Chine, première alternative crédible au capitalisme », Challenges, 23 juin 2018.
6Dominique de Rambures, La Chine, une transition à haut risque, Editions de l’Aube, 2016, p. 33.
7Philippe Barret, N’ayez pas peur de la Chine !, Robert Laffont, 2018, p. 230.
8Michel Aglietta et Guo Bai, op. cit., p.117.
9Richard Hiaut, « Comment la Chine a dupé Américains et Européens à l’OMC », Les Echos, 6 juillet 2018.

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On peut lire également http://prototypekblog.wordpress.com/2017/12/15/pistes-de-lecture-le-consensus-de-pekin-le-reve-chinois-et-la-fin-de-lhistoire/


Edité le 21-08-2018 à 19:33:52 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-10-2018 à 08:40:46   

Radio, publicités télévisées à réglementer

Source: Global Times Publié: 2018/10/1 12:17:48

http://www.globaltimes.cn/content/1121573.shtml



L'administration nationale de la radio et de la télévision à Beijing. Photo: VCG


L’Administration nationale de la radio et de la télévision a lancé dimanche une campagne visant à rectifier la publicité afin de créer un environnement sonore pour la radio et la télévision.

Selon une déclaration publiée dimanche sur son compte WeChat, les publicités radiophoniques et télévisées à impact social négatif ou à contenu vulgaire figurent parmi les priorités de la campagne.

Sont également incluses les publicités trompeuses, y compris celles relatives aux investissements et aux collections qui exagèrent les attentes en matière de rendement, ainsi que les publicités pour les médicaments, les produits de santé et les cosmétiques déguisés en programmes.

Les publicités ne devraient pas non plus être trop longues, indique le communiqué. Cependant, il n'a pas détaillé la longueur autorisée pour les publicités.

Les stations de radio et de télévision devraient procéder à des autocontrôles et faire rapport aux autorités avant le 20 octobre. Les autorités renforceront également la supervision et effectueront des inspections, selon le communiqué.

Les publicités qui enfreignent la réglementation seront rectifiées en conséquence. Dans les cas graves, les publicités ou même la fréquence radio et la chaîne de télévision seront suspendues, leurs violations étant exposées à la société, selon le communiqué.

La campagne couvrira toutes les stations de radio et de télévision, chaque fréquence et chaque chaîne et chaque émission et programme en Chine, afin de protéger les intérêts légitimes du peuple et de promouvoir un développement sain de la radio et de la télévision, a-t-il ajouté.

Global Times
Xuan
   Posté le 07-10-2018 à 08:57:29   

Nouvelles règles du PCC pour expulser les membres qui expriment leur soutien à la libéralisation bourgeoise en ligne


Par Cao Siqi Source: Global Times Publié le: 2018/9/25 21:53:39

http://www.globaltimes.cn/content/1120889.shtml

Les membres du Parti communiste chinois (PCC) seront exclus du parti s'ils adhèrent ouvertement à la libéralisation bourgeoise en ligne, conformément à la nouvelle réglementation sur les mesures disciplinaires à l'encontre du parti qui entrera en vigueur en octobre.

Le Comité central du PCC a publié le règlement révisé en août et la plupart des nouvelles dispositions ont ajouté des sanctions pénales pour les violations de la discipline politique, en particulier la déloyauté envers le comité central du Parti et le comportement corrompu.

La circulaire définit non seulement les mesures disciplinaires prises par les membres du parti, mais impose également des exigences plus strictes à leur comportement en ligne.

Ceux qui soutiennent la position de la libéralisation bourgeoise et s'opposent aux décisions du parti en matière de réformes et d'ouverture par le biais de plateformes en ligne seront expulsés du parti.

Pendant ce temps, ceux qui dénoncent les principaux principes du Parti en ligne seront prévenus. Et ceux qui déforment la politique du parti et nuisent à l'unité seront expulsés du parti.

"Pendant longtemps, le cyberespace est devenu le principal champ de bataille de la construction de l'idéologie. Le règlement révisé vise à resserrer la gestion des membres du Parti, dont l'esprit de parti était auparavant lâche" , a déclaré Su Wei, professeur à l'école du Parti du PCC de la municipalité de Chongqing. Comité, a déclaré au Global Times mardi.

La réglementation a également recueilli le soutien de nombreux membres du parti. "Les règles sont nécessaires. Parallèlement au développement rapide d'Internet, la gestion par le parti des points de vue de ses membres devrait également s'étendre à la nouvelle plate-forme", a déclaré mardi au Global Times un membre du Parti basé à Pékin, surnommé Li.

Su a noté que "le dirigeant alors chinois, Deng Xiaoping, s'opposait fermement à la libéralisation bourgeoise.
Certains membres du Parti feraient naître la libéralisation bourgeoise après avoir constaté des problèmes tels que la corruption ou le fossé entre riches et pauvres après la mise en œuvre de la réforme et de l'ouverture"
.

D'autres incluent ceux qui ont trahi leur foi envers le Parti à l'intérieur, mais resteraient réticents à abandonner leur identité en tant que membre du parti, a-t-il déclaré.
La réglementation comportait également des questions en ligne sur les limites à la liberté d'expression des personnes.
En réponse, Su a déclaré qu'il fallait obéir aux règles du Parti s'ils décidaient de rejoindre l'organisation.

"Les membres du parti peuvent poser des questions et exprimer leurs points de vue sur les décisions du parti mais ne peuvent pas chanter un air différent en public. Ceux qui répandent des rumeurs politiques devraient être expulsés de l'organisation" .

Au cours du premier semestre de 2018, 302 000 affaires ont été classées par les organes chinois d'inspection et de surveillance de la discipline et 240 000 personnes ont été sanctionnées, dont 28 responsables provinciaux.

Dans le dernier cas en date, un responsable nommé Yang du district de Dongtou à Wenzhou, dans la province du Zhejiang, a été averti par le Parti pour avoir exprimé des points de vue inappropriés sur le groupe de parents WeChat d'une école en mars 2017, étant le premier membre du PCC à être puni pour ses propos inappropriés en ligne. , selon le site internet du chien de garde disciplinaire du Zhejiang.

Lorsque des membres du parti sont expulsés, ils ne sont pas autorisés à revenir au parti dans les cinq ans.
Xuan
   Posté le 09-11-2018 à 20:53:42   

Quelles est la nature de la réforme, jusqu'où doit-elle aller et en quoi est-elle socialiste ? On peut imaginer que les débats ne sont pas clos dans le PCC car des articles théoriques reviennent régulièrement sur le sujet.
Ci-dessous un article du "réseau théorique" une publicatoin en chinois du PCC - (traduction automatique)

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Perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises dans le processus de réforme et d'ouverture

Ma Fuyun

Maison d'édition populaire www.ccpph.com.cn 2018-11-08 Source: China Education News


■ Célébration du 40e anniversaire de la réforme et de l'ouverture

Point de vue

Adhérer aux "inchangés" du système fondamental du socialisme et à l'unité dialectique d'élimination du "changement" des malversations du système est non seulement une expérience importante dans la promotion de l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture, le maintien de la vitalité du socialisme, mais également dans la création et le développement du socialisme avec les caractéristiques chinoises. Le principe de base pour perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises.

Au cours des 40 dernières années de réforme et d'ouverture, le système socialiste à caractéristiques chinoises s'est constamment amélioré et développé: il est devenu une expression concentrée des caractéristiques et des avantages du système socialiste chinois et est devenu la garantie institutionnelle fondamentale du développement et du progrès de la Chine contemporaine. Cependant, comme Xi Jinping l'a déclaré: "Le système socialiste aux caractéristiques chinoises est distinctif et efficace, mais il n'est ni parfait, ni mature, ni stéréotypé. La cause du socialisme aux caractéristiques chinoises se développe constamment et le système socialiste aux caractéristiques chinoises doit être constamment amélioré." Xi Jinping L’ère du socialisme à caractéristiques chinoises a clarifié l’objectif global de l’approfondissement global des réformes et consiste toujours à améliorer et à développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises. Dans la pratique de réforme et d'ouverture avec "la porte devient de plus en plus grande", l'amélioration et le développement constants du système socialiste à caractéristiques chinoises doivent toujours adhérer aux dirigeants du Parti communiste chinois, adhérer à la direction du socialisme, continuer à approfondir les réformes, à avancer les innovations théoriques et à poursuivre l'absorption. Les résultats bénéfiques du développement institutionnel dans les pays du monde entier.

Soutenir la direction du parti est une garantie importante pour perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises

L’histoire de développement du Parti communiste chinois au cours des 100 dernières années montre que lorsque la direction du parti sera confirmée, la cause du parti et du peuple se développera sans heurts et lorsque la position centrale de la direction du parti sera affaiblie, la cause du parti et du peuple subira des revers. À l’heure actuelle, la réforme et l’ouverture sont entrées dans la période critique et dans les grandes profondeurs: il est plus compliqué de mener de grandes luttes, de construire de grands projets, de faire de grandes entreprises et de réaliser de grands rêves, les tâches sont plus ardues et il est nécessaire d’en accomplir progressivement, sous la direction énergique du parti. Quand Xi Jinping a participé à la réunion sur la vie démocratique du comité permanent du comité du comté de Lankao, il a souligné: "La plus grande condition nationale de la Chine est la direction du Parti communiste. Quelles sont les caractéristiques chinoises? C'est le système socialiste dirigé par le Parti communiste chinois est notre propre système, pas où il se trouve. Les clones ne sont pas les mêmes que les autres, et peu importe le nombre de choses utiles que nous avons absorbées, nous devons finalement localiser. Le vent de la révolution d’Octobre a soufflé, mais nous ne sommes pas devenus un parti de style soviétique; après la fin de la guerre froide, La désintégration de l'Union soviétique et les changements radicaux en Europe de l'Est, mais nous sommes toujours sur notre propre chemin, comme nous pouvons le faire aujourd'hui. "Renforcer le leadership du parti est une garantie importante pour explorer, perfectionner et développer de manière indépendante le système socialiste aux caractéristiques chinoises. Dans le nouveau processus de réforme et d’ouverture, nous devons promouvoir de manière globale le nouveau grand projet d’édification du parti, jouer pleinement le rôle général de notre parti en matière de direction et de coordination et faire en sorte que le parti devienne toujours un processus historique défendant et développant le socialisme aux caractéristiques chinoises. Noyau de leadership fort.

Adhérer à la bonne direction est la prémisse de base pour perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises

Perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises sera finalement obtenu grâce au "changement", qui implique la question du "besoin de changer" et de ce qui "ne peut pas changer". L'adhésion au système «immuable» du socialisme fondamental et à l'unité dialectique d'élimination du «changement» des pratiques du système socialiste à la chinoise est une expérience importante dans la promotion de l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture, le maintien de la vitalité du socialisme, mais aussi dans la création et le développement de la Chine. Le principe de base du socialisme caractéristique, perfectionnant et développant le système socialiste aux caractéristiques chinoises. À cet égard, Xi Jinping a clairement indiqué: "Le problème est essentiellement de savoir ce qui doit changer, certains ne peuvent pas être changés, et cela ne changera pas trop longtemps. Nous ne pouvons pas être un enfant en bas âge. Le monde évolue, la société progresse, et les réformes et l'ouverture ne sont pas mises en œuvre. Un chemin qui mène à la mort, la "réforme et l'ouverture" qui nie l'orientation du socialisme est également une impasse. En ce qui concerne l'orientation, notre esprit doit être très lucide. Notre objectif est de promouvoir en permanence l'amélioration de soi et le développement du système socialiste, au lieu de changer le système socialiste. Yi Zhang. "Comment pouvons-nous changer et réformer nos réformes? Nous devons avoir des principes politiques, des résultats nets et un pouvoir politique." Nous ne pouvons pas copier les théories et les points de vue occidentaux. Seulement "devrait être changé et réformé et ne devrait pas être changé. Pour rester sur le "problème fondamental, il y a une erreur subversive".

Persévérer dans l’approfondissement global de la réforme est le moteur inépuisable du perfectionnement et du développement du système socialiste aux caractéristiques chinoises.

La réforme est non seulement le seul moyen pour la Chine de prospérer, mais aussi un moteur inépuisable pour le développement d'un socialisme aux caractéristiques chinoises. Grâce à la réforme, nous pouvons grandement émanciper et développer des forces productives sociales et surmonter les obstacles institutionnels qui entravent le développement des forces productives. Nous pouvons "mieux consolider et développer notre système socialiste et ouvrir une voie plus large au développement économique et au progrès social de la Chine. Plus de puissance et de garantie. " Avec l’entrée du socialisme à caractère chinois dans une nouvelle ère, nous devons saisir l’occasion pour entamer un nouveau processus de construction globale d’un pays socialiste modernisé, mener à bien les tâches de réforme permettant d’obtenir des résultats décisifs dans des domaines importants et des liens essentiels, et former un système complet, scientifique et normalisé, efficace. Système institutionnel, nous devrions davantage promouvoir et approfondir les réformes, recourir à des réformes globales pour résoudre les problèmes institutionnels et institutionnels qui entravent le développement économique et social et nous efforcer de rendre tous les aspects du système plus mûrs et plus stéréotypés. L’approfondissement approfondi des réformes n’est pas un patch du système et des systèmes d’origine, mais un changement révolutionnaire, comme le disait Xi Jinping: "Nous approfondissons les réformes de manière globale, non pas parce que le système socialiste à caractéristiques chinoises n’est pas bon, mais Mieux, nous disons que nous devons être fermes dans notre confiance en nous, mais nous devons constamment éliminer les faiblesses du système et rendre notre système mature et durable. "

L'adhésion à l'innovation théorique est le lien principal pour perfectionner et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises

Un parti politique doit toujours être à la pointe de l'actualité, et il doit être inséparable des indications théoriques. Pour un parti politique, la maturité de la théorie est le fondement d’une politique de plus en plus ferme; pour un pays, la théorie avance avec le temps est la prémisse de l’action et de la voie à suivre; pour un système, l’innovation continue de la théorie est le leader le plus parfait du système. . Dans la pratique de la construction du socialisme avec les caractéristiques chinoises, si les gens sont autorisés à "hériter de l'inertie" selon la théorie initiale, ils seront stagnants à cause du comportement à l'ancienne mode; si les gens sont autorisés à savoir "accidentellement selon la pensée immédiate" "Il y aura des problèmes pour notre cause parce qu'il n'y a pas de règle. Si les gens sont autorisés à" piloter aveuglément "selon la volonté du chef, il peut y avoir des erreurs de direction qui risquent de faire dévier notre carrière. L’ordre logique qui répond aux besoins des masses devrait être de résumer, d’affiner et de sublimer les nouvelles pratiques, les nouvelles expériences et les nouvelles créations populaires, et de mener à bien une "innovation globale" fondée sur "le monde est fondé sur la situation, les conditions nationales sont la base et le sentiment du parti est la clé". Utilisez les dernières réalisations du marxisme en Chine pour faire face à la nouvelle situation, résoudre de nouveaux problèmes, guider de nouvelles pratiques et ouvrir de nouveaux domaines. De l'histoire du Parti communiste chinois, de la pensée de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping, de la pensée importante des "Trois représentants", de la perspective scientifique sur le développement et de la nouvelle ère du socialisme à caractéristiques chinoises de Xi Jinping. Expansion des routes et amélioration du système.

Insister sur les résultats bénéfiques est le moyen nécessaire pour améliorer et développer le système socialiste avec les caractéristiques chinoises

Au cours des 40 années de réforme et d’ouverture, sur la base de l’absorption des acquis de la construction du système de la Chine ancienne et moderne et des pays étrangers, la connotation du système socialiste aux caractéristiques chinoises s’est continuellement enrichie. Face à l’arrangement stratégique de la nouvelle ère, l’amélioration et le développement du système socialiste aux caractéristiques chinoises doivent permettre de tirer davantage parti des avantages de toutes les institutions bénéficiaires. Deng Xiaoping a un jour souligné: "Notre système sera perfectionné de jour en jour. Il absorbera les facteurs progressifs que nous pouvons absorber du monde entier et deviendra le meilleur système du monde." Et le socialisme doit parvenir à la finale dans la lutte contre le capitalisme. La victoire doit être plus ouverte et plus inclusive que le capitalisme. À cet égard, Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises que "la civilisation est colorée à cause de la communication et que celle-ci est enrichie par l'apprentissage mutuel". "Promouvoir l'échange de civilisations et l'apprentissage mutuel peut enrichir la couleur de la civilisation humaine et permettre aux peuples de tous les pays de jouir d'une vie plus spirituelle et de Le choix du futur "échanges de civilisation et apprentissage mutuel est un moteur important pour le progrès de la civilisation humaine et le développement pacifique du monde". Il a exigé que "pour traiter différentes civilisations, nous avons besoin d'un esprit plus large que le ciel". "Pour développer des changements dans la situation mondiale, de nouvelles choses et de nouvelles situations dans le monde, de nouvelles idées, de nouvelles idées et de nouvelles connaissances émergeant dans divers pays, nous devons renforcer la publicité et les rapports. Afin de faciliter l'utilisation active des résultats bénéfiques créés par la civilisation humaine. " On peut constater que, pour améliorer et développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises, nous devons tirer des enseignements audacieux de toutes les réalisations institutionnelles exceptionnelles créées par la société humaine et les absorber, avec une vision plus ouverte, un esprit plus large et une attitude plus inclusive. Bien sûr, être bon à emprunter ne signifie pas se soustraire aux conditions nationales de la Chine, mais adhérer toujours aux principes fondamentaux du socialisme et abandonner complètement les limitations de classe du système capitaliste.

(L'auteur est le doyen et professeur de l'Institut de marxisme de l'Université normale du Henan)

China Education News (05ème édition, 08 novembre 2018)

Rédacteur en chef: Zhao Chenguang


Edité le 09-11-2018 à 21:02:29 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-02-2019 à 19:01:40   

Lire sur le site du réseau faire vivre le pcf : "La Chine sans œillères"


http://lepcf.fr/La-Chine-sans-oeilleres?fbclid=IwAR3JVbVrY5rPgAIdQ3fg2csDoird1R6Lih613JkUXQ965JpyqGGlpuSYIYk
par Bruno Guigues


Edité le 14-02-2019 à 19:02:42 par Xuan


Xuan
   Posté le 27-02-2019 à 13:27:57   

La nouvelle ère doit encore rendre hommage à Marx


http://www.ccpph.com.cn/ywrd/xxyyj/index_mkszy/201902/t20190221_258114.htm
Maison d'édition populaire www.ccpph.com.cn 2019-02-21 Source: Guangming Net - Theoretical Channel

Note de la rédaction: Afin de commémorer le 200e anniversaire de la naissance de Marx, le réseau Guangming a planifié et enregistré le populaire programme audio théorique "Listen to Marx", a invité l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois (École nationale d'administration), l'Académie chinoise des sciences sociales, l'Université Renmin de Chine, l'Université Shandong, l'Université Liaoning (Shanghai) Des experts et des universitaires des universités et de la Tianjin Normal University vous raconteront des histoires sur des gens exceptionnels, exploreront les traces de leurs succès et hériteront de la richesse spirituelle. Dans cet épisode, Huang Xianghuai, secrétaire général du comité académique du groupe de réflexion national haut de gamme de l'école du comité central du Parti communiste chinois, a déclaré que "la nouvelle ère doit encore rendre hommage à Marx".

Marx est encore largement reconnu comme le "premier penseur du millénaire". Le marxisme a considérablement avancé le processus de la civilisation humaine et reste un système idéologique et un système de discours ayant une influence internationale majeure.
La raison pour laquelle nous disons "Marx pour toujours", c'est parce que l'esprit de Marx dure pour toujours. La chose la plus précieuse dans la vie est la vie: la vie n'appartient aux gens qu'une seule fois. Comment passer une vie significative? C'est une torture fondamentale à laquelle tout le monde doit faire face. Marx a établi la référence et l'exemple de la façon dont nous avons passé notre vie. Xi Jinping a souligné que la vie de Marx est une vie de lutte acharnée pour des idéaux élevés et pour la libération humaine. La vie de Marx est une vie qui ne craint ni les difficultés ni les obstacles, et qui gravit les sommets de la pensée pour la recherche de la vérité. La vie de Marx est une vie de renversement de l’ancien monde et de construction d’un nouveau monde. Marx aime la vie, la sincérité et la simplicité, il est empathique et juste, il est à la fois un grand homme debout sur le sol et une personne ordinaire de chair et de sang. Toute personne qui ne veut pas vivre une vie, toute personne qui veut contribuer à la société peut obtenir la sagesse et l'illumination de la vie de Marx.

La raison pour laquelle nous disons "Marx pour toujours", c'est parce que la pensée de Marx dure pour toujours. Dans l’histoire de l’humanité, aucune pensée n’a une influence aussi large et profonde sur la compréhension et la pratique humaines que le marxisme. La théorie de la pensée de Marx découle de cette époque et transcende cette époque: c'est à la fois l'essence de l'esprit de cette époque et l'essence de l'esprit humain tout entier. Xi Jinping a souligné que le marxisme est une théorie scientifique révélant de manière créative les lois régissant le développement de la société humaine. Le marxisme est la théorie du peuple, il a créé pour la première fois le système idéologique permettant au peuple de réaliser sa propre libération. Le marxisme est une théorie de la pratique qui guide l'action du peuple pour transformer le monde. Le marxisme est une théorie ouverte du développement continu et se situe toujours au premier plan. Toute personne désireuse de comprendre et de transformer scientifiquement le monde, toute personne souhaitant établir une vision du monde et une méthodologie correctes, peuvent être nourries et enseignées à partir de la théorie de la pensée de Marx.

La raison pour laquelle nous disons "Marx pour toujours", c'est parce que la cause de Marx dure pour toujours. Depuis 200 ans, le nom de Marx est respecté dans le monde entier et sa doctrine brille toujours d’une éblouissante vérité et occupe les hauteurs dominantes de la moralité. Marx, en tant que révolutionnaire et penseur, n'a jamais quitté le monde: le marxisme et le communisme, en tant que théories scientifiques et idéaux élevés, ont eu un impact considérable sur le progrès de la civilisation humaine. Marx est le mentor révolutionnaire du prolétariat et des travailleurs du monde entier, le principal fondateur du marxisme, le créateur des partis politiques marxistes et le pionnier du communisme international, et le plus grand penseur des temps modernes. Marx a scientifiquement diagnostiqué le capitalisme, le communisme scientifiquement envisagé, la théorie du socialisme scientifique proposé et la pratique révolutionnaire guidée. Les communistes chinois contemporains brandissent la grande bannière du marxisme et continuent à écrire une nouvelle ère magnifique de poésie humaniste avec des caractéristiques chinoises dans l'histoire de l'humanité, afin que les belles perspectives de la société humaine envisagées par Marx et Engels soient clairement exposées sur la terre de Chine. La preuve la plus puissante.

L'humanité est encore à l'époque indiquée par Marx. Face à des changements sans précédent dans le monde et à des ajustements majeurs, les êtres humains d'aujourd'hui ont besoin de retourner chez Marx, de chérir Marx, de lire Marx, de poursuivre le but de la vie, de rechercher la valeur de la survie et de demander le sens de la vie. (Liming Dan, journaliste de Guangming Net)
Rédacteur en chef: Miyun Port


Edité le 27-02-2019 à 13:29:32 par Xuan


Xuan
   Posté le 15-03-2020 à 09:04:11   

Chine : le renouveau de l'idéal communiste

Sur France 24 l'interview d'Alice Ekman dans l'émission "l'intelligence économique"

https://youtu.be/VczUVyNlack - durée 11'24"

Un point de vue bourgeois sur la question : cette analyste remet en question le point de vue couramment répandu dans son livre "Rouge vif - l'idéal communiste chinois"
Xuan
   Posté le 17-03-2020 à 09:13:41   

Liu Fengyi: nouvelle compréhension du système économique socialiste de base


http://www.cwzg.cn/theory/202003/55957.html
Heure: 2020-03-16 16:55
Auteur: Liu Fengyi
[trad. automatique Google chinois > français : certains passages sont peu clairs mais le sens général est compréhensible]


La 4e session plénière du 19e Comité central du PCC élargira le contenu principal du système économique socialiste de base en trois aspects, à savoir la propriété publique en tant qu'organe principal, le développement commun de l'économie multi-propriété, la distribution selon le travail en tant qu'organe principal, les méthodes de distribution multiples coexistant et les marchés socialistes Système économique. Pour comprendre le système économique de base, nous devons clarifier les attributs institutionnels du système économique de base. Les trois principaux aspects du système économique de base incarnent l'unité interne de la logique théorique, de la logique historique et de la logique pratique. Il s'agit d'un tout organique et a une relation d'unité dialectique. Il ne peut pas être séparé ou simplement juxtaposé. Dans la nouvelle ère, nous devons constamment améliorer et développer les avantages significatifs du système économique de base.
[Cet article est une contribution de l'auteur Liu Fengyi à Chawang]


Liu Fengyi: nouvelle compréhension du système économique socialiste de base

La "Décision du Comité central du Parti communiste chinois sur l'adhésion au perfectionnement du système socialiste aux caractéristiques chinoises et la promotion de la modernisation du système de gouvernance nationale et des capacités de gouvernance" (ci-après dénommée la "Décision" a été examinée et approuvée par la quatrième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois. La principale question politique de ce qui devrait être respecté, consolidé, développé et développé dans le système étatique et le système de gouvernance est un document programmatique marxiste et une déclaration politique marxiste. La "Décision" fournit une nouvelle généralisation du contenu du système économique socialiste de base, c'est-à-dire de la propriété publique d'origine en tant qu'organe principal et le développement commun des économies à multipropriété, à l'expansion de la "propriété publique en tant qu'organe principal et au développement commun des économies à multipropriété. Sujet, plusieurs modes de distribution coexistent, système d'économie de marché socialiste, etc. ". Le système économique socialiste de base reflète non seulement la supériorité du système socialiste, mais est également compatible avec le niveau de développement des forces productives sociales au stade primaire du socialisme chinois, et est une grande création du parti et du peuple. Comment approfondir la compréhension du nouveau résumé de notre parti sur le système économique de base doit être continuellement étudié.Cet article tente de parler de la compréhension préliminaire de l'auteur, afin d'attirer de nouvelles idées.

I. Attributs institutionnels du système économique de base
Il existe un large consensus au sein de la communauté universitaire sur la compréhension du système économique de base dans la << Décision >> de la quatrième session plénière du 19e Comité central du Parti, mais il existe également des divergences de vues. Reconnaissez. Sans une compréhension claire de cette question, il n'y a pas de consensus préalable pour comprendre l'esprit de la plénière. Par exemple, certaines personnes pensent que le système est réglementé artificiellement, il appartient donc à la superstructure, et le système économique de base appartient également à la superstructure. Logiquement, ce type de compréhension est devenu le système déterminant les idées, et le système économique de base est devenu le produit des idées. Ce point de vue est évidemment discutable. De plus, si le système économique est considéré comme une superstructure, qui est le fondement économique? Cela conduit à un paradoxe logique.

Que le système économique soit le fondement économique ou la superstructure, je crains que cela ne puisse être dit en général. Généralement, lorsque les gens considèrent le système comme une règle d'action conceptualisée, le système appartient au produit des idées, c'est-à-dire qu'il appartient à la superstructure, telle que la morale, la culture, les coutumes et les lois. Mais en ce qui concerne le terme système économique, il est nécessaire d'analyser en détail ses attributs institutionnels. Dans le système de discours de l'économie politique, le système économique fait référence aux relations de production (ou la somme des relations de production) .Il est le reflet du mouvement des relations de production, et il peut également être dit comme une expression externe des relations de production. Sans système comme vecteur, les relations de production deviennent invisibles. Marx a souligné dans l'interprétation classique du matérialisme historique dans la «Préface à la critique de l'économie politique»: «Les gens ont certaines relations inévitables qui ne sont pas transférées par leur volonté dans la production sociale de leur vie, c'est-à-dire avec eux Des relations de production qui correspondent à un certain stade de développement de la productivité matérielle. La somme de ces relations de production constitue la structure économique de la société, c'est-à-dire que les superstructures juridiques et politiques y sont érigées et qu'il existe une base réaliste pour laquelle certaines formes de conscience sociale s'y adaptent. . Le mode de production de la vie matérielle restreint toute la vie sociale, politique et spirituelle. Ce n'est pas la conscience des gens qui détermine l'existence des gens. Au contraire, c'est l'existence sociale des gens qui détermine la conscience des gens. "La déclaration de Marx montre que la productivité, La relation de base entre les relations de production et les superstructures. La relation de production étudiée en économie politique est la structure économique d'une certaine société. C'est une relation économique objective qui est basée sur une certaine force productive et qui n'est pas modifiée par la volonté des gens. Cette relation peut être appelée un système économique. Marx a souligné: "Je regarde le système économique bourgeois dans l'ordre suivant: capital, propriété foncière, travail salarié; état, commerce extérieur, marché mondial." Lénine a également souligné: "Marx pense que le système économique est établi par la superstructure politique Par conséquent, il accorde une attention particulière à l'étude de ce système économique. L'œuvre principale de Marx "On Capital" est consacrée au système économique de la société moderne, c'est-à-dire la société capitaliste. "Le" système économique "ici se réfère évidemment au fondement économique, pas à la superstructure .

Lorsque nous parlons de relations de production capitalistes et de relations de production socialistes, nous avons dans nos têtes des formes institutionnelles spécifiques, sinon nous ne serions pas en mesure de reconnaître et de comprendre la forme sociale de ces relations de production. Sous la forme institutionnelle, les relations de production capitalistes s'incarnent dans la propriété privée des moyens de production capitalistes, en interne l'entreprise emploie des relations de capital et de travail, les capitalistes occupent une plus-value et les travailleurs ne peuvent recevoir qu'un salaire équivalent à la valeur du travail; la forme institutionnelle des relations de production socialistes s'incarne dans la production Les données sont la propriété publique, et les travailleurs au sein de l'entreprise ont une relation égale et mutuellement bénéfique et partagent ensemble la richesse restante. Le contenu de ces systèmes est une manifestation extérieure de relations économiques objectives et reflète des relations économiques objectives. Ces relations économiques objectives reflètent le «pouvoir» économique entre les peuples. La nature de la propriété des moyens de production détermine la nature de la relation de production. Le mot "système" dans le système de propriété est ici le "système" et il reflète la relation économique.

Dans une société avec un pays, le système économique est étroitement lié à la superstructure, et le système économique objectif peut être transformé en une superstructure, qui peut être reconnue et protégée par la politique et les lois. Cela contribuera au développement du système économique. À l'heure actuelle, le système économique est stable, Les caractéristiques à long terme et politiques sont une manifestation importante de la réaction de la superstructure au système économique. En ce sens, le système économique est le reflet de la superstructure. Sous le rôle des superstructures, le "pouvoir" économique des gens dans les relations économiques objectives se voit attribuer des "droits" économiques spécifiques accordés par les superstructures. Par exemple, le concept de "droits de propriété" est le plus représentatif. Le droit de propriété est le terme juridique de la relation de production (c'est-à-dire la propriété). La propriété reflète une relation économique objective, tandis que le droit de propriété a une définition claire de la relation économique objective au sens juridique. Autre exemple, au début de la réforme et de l'ouverture de la Chine, un grand nombre d'entreprises de cantons et de villages sont apparues, dont beaucoup étaient des entreprises privées. Ces entreprises privées étaient les principaux acteurs du marché, et leurs organisations et relations internes étaient fondées sur le système d'entreprise, qui reflétait à la fois la productivité et les relations de production. Mais comme notre compréhension et notre exploration de l'économie privée étaient préliminaires à cette époque, il n'était pas clair quel type de position l'économie privée devrait occuper dans la structure de propriété de notre pays. Par conséquent, ces entreprises privées de cantons et de villages n'étaient pas reconnues par des politiques et des lois claires. Ils doivent tous porter des «chapeaux rouges» et apparaître comme des entreprises collectives. Mais objectivement, les relations économiques au sein des entreprises des cantons et des villages existent, c'est-à-dire que les systèmes économiques existent. Jusqu'à ce que notre parti autorise le développement des entreprises privées dans la politique et affirme la légitimité des entreprises privées des cantons et des villages dans le système juridique, les relations économiques de ces entreprises privées des cantons et des villages étaient reconnues et protégées par la superstructure et le "pouvoir" reflété dans ce système économique En "droits" conférés par les superstructures. Ce fait indique qu'il existe une relation économique objective avant l'approbation de la superstructure. L'émergence et le développement des entreprises des cantons et des villages ne sont pas les produits du système juridique, mais les produits de la relation dialectique entre la productivité et les relations de production de notre pays, et les produits des lois d'industrialisation de la Chine. De la même manière, l'article 6 de notre Constitution stipule que: "L'État est au stade primaire du socialisme et adhère au système économique de base dans lequel la propriété publique est le principal organe et les différents types de propriété économique se développent ensemble." L'incarnation de la superstructure, mais on ne peut pas dire que notre système économique de base est stipulé par la Constitution. L'élargissement du nouveau contenu du système économique de base de la quatrième session plénière du dix-neuvième Comité central du Parti est conforme au niveau de développement de la productivité du stade primaire du socialisme dans notre pays. Cela montre que le nouveau résumé de notre parti sur le système économique de base est basé sur l'existence objective de notre société On.

Le système économique est un système institutionnel, comprenant le système de base, le système de base et des systèmes importants à différents niveaux, qui à son tour détermine les différents niveaux de la superstructure. La nature d'un système socio-économique est déterminée par la nature de la propriété, de sorte que la propriété des moyens de production est le système fondamental de ce système socio-économique. La nature du système capitaliste est déterminée par la propriété privée capitaliste, et la nature du système socialiste est déterminée par la propriété publique socialiste. Les changements du système économique fondamental signifient également des changements dans la nature de la société. Le système économique de base détermine le contenu de base des intérêts des personnes dans une société et a un impact important sur les intérêts de divers groupes d'intérêt dans la société. À différentes périodes historiques du même système social, l'accent mis sur le contenu du système économique de base de la société n'est pas Exactement les mêmes, la propriété et le système de distribution correspondant sont généralement le contenu d'un système socio-économique de base. Le système important est la forme concrète de réalisation du système économique de base, comme le système de marché et le système de macro-contrôle, qui sont tous des systèmes économiques importants.

La quatrième session plénière du 19e Comité central du PCC a élargi le contenu du système économique socialiste de base. Ce sont, tout d'abord, le contenu des relations économiques de base, un reflet des lois des mouvements économiques de base au stade primaire du socialisme chinois, ainsi que le contenu des relations de production. La "Décision" a affirmé les trois principaux contenus du système économique de base comme étant les avantages du système chinois et a atteint le sommet de l'innovation théorique de notre parti, indiquant que le contenu de notre système économique de base a été reconnu et protégé par des superstructures, ce qui contribue à maintenir et à améliorer notre pays. Système économique de base. Mais on ne peut pas dire en général que le système économique appartient à la superstructure. Le système économique est le contenu de la relation de production (ou la somme de la relation de production, c'est-à-dire le fondement économique). Après avoir été reconnue par la superstructure, la superstructure protégera à son tour ce système économique de base, mais elle appartient d'abord à la fondation économique. L'objet de recherche de l'économie politique est la société. On peut aussi dire que la loi du mouvement des relations de production est la loi du mouvement du système économique.

Connotation du système économique socialiste de base
Le nouveau résumé du système économique socialiste de base dans la "décision" a été étendu à trois domaines. Certains pensent que notre système économique de base a changé. En fait, ce n'est pas un changement, mais un développement. Parce que ces trois phrases ne sont pas de nouvelles propositions, nous les avons déjà mentionnées dans d'importants documents du Parti, mais nous ne les avons pas toutes mises au niveau du système économique socialiste de base. Le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère et de nouveaux développements ont été réalisés dans le système économique socialiste de base de la Chine. Le système économique socialiste de base comprend principalement trois aspects, qui sont les exigences du développement pratique, et incarnent la relation unifiée inhérente entre la logique théorique, la logique historique et la logique pratique. La relation de production comprend quatre aspects de la production, de la distribution, de l'échange et de la consommation, dont la nature et la structure de la propriété des moyens de production déterminent la nature de la relation de production. La Chine prend la propriété publique comme principal organe, ce qui détermine la nature sociale de notre pays en tant que système socialiste; le développement commun d'une variété d'économies de propriété reflète les caractéristiques multicouches et déséquilibrées du développement des forces productives au stade primaire du socialisme. La pratique a prouvé qu'une telle structure de propriété est propice à mobiliser les polarités de toutes les parties et à mieux libérer et développer les forces productives. La relation de production détermine la relation de distribution et la structure de propriété des moyens de production détermine également la structure de distribution correspondante. La structure de propriété du premier stade du socialisme en Chine détermine que le système de distribution est dominé par le travail et que plusieurs méthodes de distribution coexistent. Par conséquent, l'intégration du système de distribution dans le système économique socialiste de base reflète la relation dialectique inhérente entre la production et la distribution. Tout système économique doit avoir une certaine forme de réalisation et de support, c'est le système économique. L'économie de marché n'est pas abstraite et isolée. En réalité, l'économie de marché ne s'écarte pas du système social spécifique. Le système capitaliste met en œuvre l'économie de marché capitaliste et le système socialiste met en œuvre le marché socialiste. Économie. Notre économie de marché est une combinaison organique du système socialiste et de l'économie de marché, faisant jouer ses deux avantages. Par conséquent, le système d'économie de marché socialiste est devenu une composante du système économique socialiste de base. Ce qu'il faut souligner ici, c'est que l'intégration du système économique socialiste de marché dans le système économique socialiste de base n'est pas due à des facteurs de l'économie de marché elle-même. L'économie de marché ne peut exister isolément. De plus, l'économie de marché n'est pas une invention de notre pays. Elle ne reflète pas nos avantages institutionnels. La combinaison de l'économie de marché et du système socialiste est notre avantage institutionnel significatif. En ce sens, l'intégration du système d'économie de marché dans le système économique socialiste de base doit mettre en évidence la question de l'intégration avec le système socialiste, et non l'économie de marché elle-même.

Depuis théoriquement et logiquement, il n'y a aucun problème à intégrer le système de distribution et le système économique socialiste de marché dans le système économique de base. Pourquoi la vue d'ensemble précédente du système économique de base reposait-elle sur la propriété commune de l'économie publique et le développement d'économies à propriété multiple? Qu'en est-il du sujet, de la coexistence de modes de distribution multiples et du système économique socialiste de marché? Cela doit être compris de l'histoire et de la pratique des 70 ans depuis la fondation de la Nouvelle Chine, et de plus de 40 ans de réforme et d'ouverture, et des exigences du développement de haute qualité de l'économie chinoise dans la nouvelle ère. En d'autres termes, sur la base de la logique théorique, nous devons également comprendre la logique historique et la logique pratique. Après la fondation de la Nouvelle Chine, nous avons connu une courte période de transformation socialiste. En 1956, nous avons établi le système de propriété publique socialiste. Après cela, nous avons exploré tous les aspects de la propriété, le système de distribution et le système économique planifié. Parmi eux, nous avons également fait des détours, comme la mise en œuvre de la propriété. Les «deux grands» et l'égalitarisme dans le système de distribution ont tous freiné l'enthousiasme des travailleurs socialistes. Après la mise en œuvre de la réforme et l'ouverture en 1978, nous avons d'abord entamé des réformes dans le domaine de la propriété, les ménages ruraux ont mis en œuvre le système de responsabilité contractuelle des ménages et les entreprises publiques d'État ont mis en œuvre des réformes telles que le système des contrats, le système des actions communes, le système des entreprises modernes, l'ajustement stratégique de l'économie publique et la réforme à grande et à petite échelle. Ce sont toutes des explorations dans le domaine de la propriété. De la propriété publique en tant qu'organe principal et d'autres composantes économiques en tant que compléments au début de la réforme et de l'ouverture, au développement de multiples composantes économiques sous la propriété publique en tant qu'organe principal, à la propriété publique en tant qu'organe principal et au développement commun de plusieurs propriétés, on peut dire dans le processus ce qui est exactement établi La structure de propriété est plus propice à la libération et au développement des forces productives. C'est un processus d'exploration continue et elle est d'une importance décisive pour l'établissement et le développement du système économique socialiste de base de la Chine. Dans ce processus, le système de distribution et le système d'économie de marché vont de pair avec l'exploration de la structure de propriété, mais sont généralement en position subordonnée.

Le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère et notre structure de propriété, notre système de distribution et notre économie de marché socialiste sont devenus plus matures et stéréotypés. En particulier, le développement économique de la Chine doit adhérer à la philosophie de développement centrée sur les personnes et suivre la voie d'un développement de haute qualité. L'intégration des trois dans le système économique de base en même temps est propice à une meilleure adhésion et à la consolidation des avantages significatifs du système économique de base de la Chine et à l'avancement de la modernisation du système et de la capacité de gouvernance nationale; d'autre part, elle est propice au développement et à l'amélioration du système économique de base. Il convient de noter que la structure de propriété de la Chine est toujours en cours d'optimisation; il y a encore quelques problèmes avec la relation de distribution, et l'écart de revenu est encore relativement important; comment le système d'économie de marché peut mieux servir l'objectif fondamental du socialisme doit être amélioré. La propriété, le système de distribution et le système d'économie de marché sont étroitement liés et tous sont inclus dans le système économique de base, ce qui nous aide à l'appréhender d'un point de vue systémique.

Troisièmement, la relation interne du nouveau contenu du système économique socialiste de base
Le système économique de base est un tout organique, et il existe une relation dialectique et unifiée, qui ne peut être séparée ou simplement juxtaposée. La nature de la propriété détermine la nature de la distribution et la nature de l'économie de marché. Par conséquent, dans le système économique de base, la propriété a un statut fondamental. Dans le système socialiste aux caractéristiques chinoises, la propriété publique en tant que pilier et l'économie multipropriétaire se développent ensemble, ce qui détermine que la distribution selon le travail est le pilier et que plusieurs méthodes de distribution coexistent. Elle détermine également que notre système économique de marché est par nature une économie de marché socialiste. Plutôt qu'une économie de marché capitaliste. Dans la structure de propriété, la propriété publique est le principal organe et a un rôle fondamental. La propriété publique détermine la nature du système socialiste chinois, appartient au système de base du système économique de base et reflète les caractéristiques essentielles du système économique de base. Elle doit être consolidée et développée sans relâche. . L'économie de la propriété non publique est conforme aux caractéristiques du développement des forces productives au stade primaire du socialisme chinois. Par conséquent, nous devons sans relâche encourager, soutenir et guider le développement de l'économie de la propriété non publique.

La relation de distribution est déterminée par la relation de propriété, et la distribution selon le travail en tant qu'organe principal est compatible avec le système économique fondamental de propriété publique en tant qu'organe principal. Afin d'adhérer et de développer le système socialiste aux caractéristiques chinoises, nous devons adhérer et améliorer le principe de répartition selon le travail. Nous devons refléter le respect du travail et l'honneur du travail dans la société, encourager la création de travail et réfléchir à l'importance de travailler ensemble pour construire et partager, afin d'éviter que l'écart entre riches et pauvres ne devienne trop grand. Adhérer et améliorer le statut de sujet de la répartition selon le travail nécessite d'explorer de nouveaux mécanismes et formes de répartition selon le travail dans les conditions d'une économie de marché socialiste. La répartition selon le travail dans l'économie de marché socialiste est plus tortueuse et compliquée que la répartition selon le travail envisagée par des écrivains classiques comme Marx.

Dans l'économie de marché socialiste, la distribution est étroitement liée au mécanisme du marché et le processus de distribution spécifique est souvent le résultat de l'interaction des prix, de l'offre et de la demande et de la concurrence. Dans "Capital", Marx a analysé comment le mécanisme de marché dans l'économie de marché capitaliste alloue la valeur nouvellement créée. Marx estime que sous l'effet de la loi d'égalisation du taux de profit, les propriétaires de facteurs obtiennent des rendements correspondants en vertu de la propriété des facteurs. Par exemple, les capitalistes industriels et les capitalistes commerciaux obtiennent des bénéfices moyens grâce à la loi de péréquation des bénéfices, tandis que les capitalistes emprunteurs ne peuvent gagner des intérêts qu'en dessous du bénéfice moyen. Le profit et les intérêts moyens sont des distributions de la plus-value capitaliste; les travailleurs reçoivent un salaire équivalent à la valeur du travail basé sur la valeur des moyens de vie nécessaires à la reproduction du travail. Les principes de base de l'économie politique marxiste nous disent que la compréhension de la distribution doit distinguer deux niveaux différents: le premier niveau est que la nature de la propriété détermine la nature de la distribution. La propriété privée capitaliste détermine les relations de distribution et les principes de base de la société capitaliste. Dans l'économie de marché capitaliste, les propriétaires de capitaux doivent distribuer la plus-value sous diverses formes et les travailleurs ne peuvent recevoir que des salaires. Il existe un écart objectivement insurmontable entre la classe capitaliste et la classe ouvrière dans la distribution. Le deuxième niveau est la méthode de distribution spécifique déterminée par le mécanisme du marché. Le mécanisme de marché est compliqué et tortueux lorsqu'il joue son rôle dans la distribution, il conduira donc à la diversité et à l'incertitude du résultat de la distribution. La pratique de l'économie de marché capitaliste montre que même parmi les classes capitalistes, il y a instabilité et déséquilibre dans la distribution de la plus-value, et même parmi les classes ouvrières, il y a diversité dans l'obtention de revenus. Outre le mécanisme de marché utilisé pour les relations de distribution, le gouvernement peut utiliser le pouvoir administratif pour la redistribution, et il existe différents types de distribution auto-organisée dans la société, comme la distribution de bienfaisance. Le premier niveau détermine la nature du système de distribution et le second niveau détermine la complexité du système de distribution. Les deux niveaux ne sont pas complètement séparés, mais sont dialectiquement unifiés.

Pour comprendre la relation de distribution dans l'économie socialiste de marché, nous devons examiner deux niveaux de base: un niveau est considéré à partir du niveau de propriété. Comme mentionné précédemment, la propriété publique en tant qu'organe principal et le développement commun des économies à propriété multiple déterminent notre distribution de base La répartition du travail est le principal organisme et plusieurs méthodes de répartition coexistent. L'autre niveau vient du niveau du mécanisme du marché, car dans le domaine économique, la distribution des revenus des personnes se fait par le biais du mécanisme du marché, les formes de réalisation et les méthodes de distribution des revenus sont beaucoup plus compliquées. Par exemple, qu'est-ce qui est raisonnable et qu'est-ce qui est déraisonnable pour participer à la distribution selon des facteurs? À l'ère d'Internet, les données peuvent également participer à la distribution en tant qu'éléments indépendants, et ces relations de distribution doivent être comprises par les systèmes et les politiques. Dans une économie de marché, la réalisation de la répartition selon le travail est plus tortueuse et compliquée. Selon l'imagination de Marx, Engels et d'autres écrivains classiques sur la société future, la répartition selon le travail s'effectue à la condition d'éliminer les relations marchandise-monnaie. Dans l'économie de marché socialiste, nous explorons la combinaison du système socialiste et de l'économie de marché, y compris à la fois la question de la propriété publique des moyens de production et de l'économie de marché, et la question de la répartition selon le travail et l'économie de marché. Dans les conditions d'une économie de marché, le "travail" réparti selon le travail n'est plus la quantité et la qualité réelles du travail des ouvriers dans les entreprises publiques, mais la quantité et la qualité du travail reconnues par la société aux heures de marché nécessaires par le biais des mécanismes du marché. Avec l'émergence de technologies émergentes telles que l'Internet, les mégadonnées, l'intelligence artificielle, etc., la société a besoin et encourage la transition du travail acharné pur au travail riche au travail intelligent au riche. De plus, dans l'économie de marché de la Chine, la relation de distribution change au cours du processus de transformation, comme la relation de distribution des revenus entre les zones urbaines et rurales et la relation des revenus entre les régions, ce qui affectera également le modèle de distribution des revenus. Bien sûr, cela inclut également la relation déraisonnable de répartition des revenus causée par des facteurs institutionnels au cours du processus de transformation. Par exemple, le phénomène de répartition des revenus autrefois inversé des << bombes atomiques n'est pas aussi bon que la vente d'œufs de thé >> n'a pas été complètement éliminé. Outre les relations de distribution déterminées à ces deux niveaux de base, la redistribution de l'État et la redistribution des forces sociales telles que la philanthropie jouent également un rôle important dans les relations de distribution. Dans notre économie de marché socialiste, le développement partagé et la prospérité commune sont indissociables du rôle de ces forces dans la redistribution. Par conséquent, pour comprendre la relation de distribution en Chine, nous devons non seulement adhérer aux principes de base de la propriété pour déterminer le système de distribution, mais également prendre en considération la complexité des mécanismes du marché, l'objet de la distribution et la diversité du système.

Avantages significatifs de l'amélioration et du développement du système économique socialiste de base
Au cours des 70 années qui ont suivi la fondation de la Nouvelle-Chine, le système économique de base de la Chine s'est progressivement formé et développé et a montré d'importants avantages institutionnels. Dans la nouvelle ère, nous devons continuellement améliorer et développer les avantages significatifs du système économique de base.

Tout d'abord, adhérez à la direction du Parti communiste chinois dans le travail économique. "Le développement est la priorité numéro un du gouvernement pour gouverner et rajeunir le pays. En tant que parti au pouvoir, nous devons sérieusement renforcer la direction du parti sur le travail économique et faire un travail solide dans le travail économique." Le Parti communiste chinois, contrairement à tout autre parti bourgeois, ne représente pas la classe capitaliste. Intérêts, mais représentent toujours les intérêts fondamentaux de l'écrasante majorité de la population, adhèrent à l'idéologie de développement centrée sur les personnes, et promeuvent le bien-être de la population, favorisent le développement global de la population et progressent régulièrement vers la prospérité commune en tant que point de départ et point final du développement économique . La cause profonde du succès de l'économie de marché socialiste est que nous adhérons toujours à la direction du parti. Comme l'a souligné le secrétaire général Xi Jinping: "C'est une caractéristique importante du système économique de marché socialiste chinois d'adhérer à la direction du parti, de jouer le rôle global du parti et de coordonner la direction de tous les partis." La pratique a prouvé à maintes reprises que seule la direction du parti peut garantir notre Le développement économique va dans la bonne direction politique. Sans la direction du parti, notre gouvernance économique sera inévitablement perdue et égarée. Bien sûr, il ne sera pas possible d'améliorer et de développer le système économique socialiste de base. Le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère. Pour améliorer et développer les avantages du système économique de base, il est nécessaire que les membres et les cadres de notre parti deviennent des experts économiques, pour comprendre consciemment et mieux suivre les lois du développement économique, et pour améliorer continuellement les réformes et ouvrir et diriger le développement économique et social. 2. Contrôler la capacité et le niveau de l'économie de marché socialiste et jouer pleinement le rôle de premier plan des organisations du parti à tous les niveaux et de tous les membres et cadres du parti sous la direction du parti, et promouvoir la transformation des avantages institutionnels en efficacité de la gouvernance.

Deuxièmement, adhérer à la structure de propriété dans laquelle la propriété publique est le pilier et une variété d'économies de propriété se développent ensemble. Dans le monde d'aujourd'hui, qu'il s'agisse d'un pays capitaliste ou d'un pays socialiste, la structure de propriété est une forme diverse et mixte. Il y a à la fois propriété privée et propriété publique. Il n'y a pas de forme de propriété unique pure et pure. La différence est que dans les pays capitalistes, la propriété privée des moyens de production est dominante dans de nombreuses formes de propriété. L'économie publique n'est qu'une forme supplémentaire de capital privé. Elle produit principalement des produits que le capital privé ne veut pas ou ne peut pas produire, et complète le capital privé. Les conditions générales d'octroi de l'augmentation de capital sont facultatives, plus ou moins. Les lois économiques du capitalisme, telles que la loi de l'accumulation du capital, la loi de la plus-value et la loi de polarisation entre les riches et les pauvres, jouent un rôle dominant dans la vie économique. En revanche, dans l'économie socialiste aux caractéristiques chinoises, une structure de propriété avec une propriété publique comme principal organisme et une économie multi-propriété se sont développées ensemble. En adhérant à la position dominante de la propriété publique et en jouant le rôle de premier plan de l'économie publique dans l'économie nationale, le développement économique a progressé sur la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises et a progressivement réalisé la prospérité commune de tous les membres de la société. L'adhésion au développement commun des multipropriétés a sauvegardé les intérêts des entités économiques, mobilisé l'enthousiasme, l'initiative et la créativité des entités économiques et formé une force conjointe forte pour promouvoir le développement économique. Pour améliorer et développer la structure de propriété, nous devons sans relâche consolider et développer l'économie de la propriété publique et maintenir sérieusement la position dominante de la propriété publique. En approfondissant la réforme des entreprises publiques, en améliorant le système d'entreprise moderne aux caractéristiques chinoises, en renforçant et en optimisant les entreprises publiques et le capital public; en élargissant la fonction du capital public en développant une économie à propriété mixte; et en s'efforçant de développer un nouveau type d'économie collective. Encourager, soutenir et guider sans relâche le développement de l'économie de la propriété non publique, améliorer la construction d'un système politique qui favorise les relations entre le gouvernement et les entreprises, améliorer l'environnement des affaires et promouvoir le développement sain de l'économie de la propriété non publique et la croissance saine des gens de l'économie de la propriété non publique. Exploitez pleinement les avantages de la propriété chinoise et consolidez les fondements économiques du système socialiste aux caractéristiques chinoises.

Troisièmement, adhérez au système de distribution de base où la distribution selon le travail est le corps principal et les méthodes de distribution multiples coexistent. L'économie de marché capitaliste est basée sur la propriété privée, dans le but de maximiser la prolifération du capital. Sous le rôle des forces spontanées du marché, le mécanisme d'accumulation du capital conduira inévitablement à une polarisation de la distribution des revenus. La Chine met en œuvre un système de distribution de base avec une distribution selon le travail en tant qu'organe principal et de multiples méthodes de distribution coexistant, ce qui est propice à la promotion de la gloire du travail, à la promotion de la création de travail, à l'élimination des gains sans travail, à la prévention de la polarisation, à la mobilisation de l'enthousiasme et de la créativité du travail de tous les travailleurs et à la mobilisation de tous les travailleurs. L'enthousiasme des principaux éléments de la catégorie permettra à toute la vitalité du travail, des connaissances, de la technologie, de la gestion et du capital de se précipiter, de permettre à toutes les sources de richesse sociale de circuler et d'utiliser pleinement les différentes ressources. Pour améliorer et développer le système de distribution de base, nous devons adhérer au principe de la distribution selon le travail, travailler dur pour explorer les voies et mécanismes pour réaliser la distribution selon le travail, et jouer le rôle de la distribution selon le travail dans l'économie publique pour encourager la création de travail et motiver les travailleurs. Nous améliorerons le mécanisme de participation à la distribution de la main-d'œuvre, du capital, des terres, des connaissances, de la technologie et de la gestion afin de promouvoir une distribution des revenus plus raisonnable et ordonnée. Nous améliorerons le mécanisme d'ajustement de la redistribution et améliorerons les systèmes et les mécanismes qui répondent aux besoins fondamentaux des résidents. Exploitez pleinement les avantages du système de distribution chinois et résolvez le problème des intérêts matériels dans le système socialiste aux caractéristiques chinoises. Développer vigoureusement l'économie de partage, explorer la forme de réalisation de l'économie de partage et continuer de progresser vers la prospérité commune.

Quatrièmement, adhérer à la combinaison organique du système socialiste et de l'économie de marché. Le problème de la combinaison du socialisme et de l'économie de marché, que ce soit dans les écrivains marxistes classiques ou dans l'économie occidentale, n'a pas de théorie toute faite et, dans la pratique, est sans précédent. Comme l'a souligné le secrétaire général Xi Jinping, "Développer une économie de marché dans des conditions socialistes est une grande initiative de notre parti. Un facteur clé du grand succès du développement économique de notre pays est que nous avons utilisé à la fois les forces de l'économie de marché et de la société. La supériorité du système socialiste. " Pour améliorer et développer le système économique socialiste de marché, nous devons jouer pleinement le rôle décisif du marché dans l'allocation des ressources, mieux jouer le rôle du gouvernement et jouer pleinement les deux avantages. Nous devons << des marchés efficaces >> et des << gouvernements prometteurs >>. Efforts pour résoudre ce problème économique mondial dans la pratique; mettre pleinement en œuvre le nouveau concept de développement, adhérer à la ligne principale de la réforme structurelle de l'offre et accélérer la construction d'un système économique moderne; construire un système de marché de haute qualité et améliorer un système de concurrence équitable; La construction d'un système de marché élimine divers obstacles de système et de mécanisme pour la circulation rationnelle des facteurs et une concurrence loyale; la construction d'un nouveau niveau d'économie ouverte; la pleine utilisation des avantages du système économique de marché socialiste chinois pour mieux contrôler les lois du socialisme aux caractéristiques chinoises.

[Liu Fengyi, professeur d'école de marxisme et d'économie, Université de Nankai. Cet article a été initialement publié dans la "Science sociale des universités chinoises" n ° 2 de 2020, l'auteur a autorisé Chawang à le publier. &#12305;
Xuan
   Posté le 22-03-2020 à 10:54:13   

Trad auto Google - un article qui montre la poursuite de la lutte idéologique contre le libéralisme dans le PCC et dans la société chinoise


Su Jiming: La lutte dans le domaine idéologique est toujours une tâche difficile au stade primaire du socialisme


Heure: 2020-03-21 19:39
Source: Mao Zedong et Deng Xiaoping
TheoryAuteur:
Jiming



Le stade primaire du socialisme est sensible à des facteurs non socialistes tels que le féodalisme et le capitalisme dans le domaine idéologique. Il est non seulement miné par le féodalisme, mais également menacé par des tumeurs idéologiques de la bourgeoisie, telles que le libéralisme et le culte de l'argent. Avec le puissant coup de fouet des camps capitalistes occidentaux, il est devenu de plus en plus le plus grand mal du socialisme: dans le domaine économique, en préconisant les forces du marché, en préconisant l '"universalisme du marché", en préconisant l'absolution des forces du marché; dans le domaine politique, en faisant étalage des systèmes politiques démocratiques occidentaux, Promouvoir la "démocratie constitutionnelle" et la "séparation des trois pouvoirs" et préconiser la mise en œuvre des systèmes politiques occidentaux; dans le domaine culturel, la soi-disant tolérance et le pluralisme des valeurs, la soi-disant liberté de la presse et la liberté d'opinion publique. La lutte dans le domaine idéologique est un problème profond de la grande lutte. À cette fin, nous devons nous opposer à toutes les idées arriérées et en décomposition et consolider la position idéologique du stade primaire du socialisme. Nous devons nous opposer efficacement et efficacement au libéralisme et créer un environnement propice pour éliminer les réalités des dangers du libéralisme. Le système de responsabilité du travail idéologique garantit les résultats de la lutte dans le domaine idéologique par le biais de l'État de droit; apprend activement les leçons de l'échec de l'Union soviétique et d'autres pays socialistes, et gagne l'initiative dans le domaine idéologique avec un sens conscient de la lutte.
Su Jiming: La lutte dans le domaine idéologique est toujours une tâche difficile au stade primaire du socialisme

I. Le stade primaire du socialisme est sensible à des facteurs non socialistes
La Chine est et restera longtemps au stade primaire du socialisme, ce qui est un jugement correct de la position historique du socialisme "inadéquat", immature et imparfait aux caractéristiques chinoises. C'est précisément en raison du faible niveau de forces productives au stade primaire du socialisme, du régime socialiste immature et incomplet, et du manque de compréhension et de capacité des personnes dans la lutte dans le domaine idéologique. Les facteurs laissent place à la reproduction. Divers murmures et turbulences de pensée existent dans notre vie politique, économique et culturelle sous des formes directes ou déformées, et mettent constamment en danger la cause socialiste.

Premièrement, le régime nouveau-né basé sur une société semi-coloniale et semi-féodale a un système immature et est facilement affecté par des facteurs non socialistes tels que le féodalisme et le capitalisme dans le domaine idéologique.

Marx a déclaré:

["Les gens créent leur propre histoire, mais ils ne la créent pas à volonté, non pas dans les conditions de leur choix, mais dans des conditions qui sont directement rencontrées, établies et héritées du passé. Tout La tradition des ancêtres morts emmêle l'esprit des gens vivants comme un cauchemar. "]
Dans la "Préface à l'édition de 1867" de Capital, Marx a souligné une fois de plus:

["En plus des catastrophes modernes, il existe de nombreuses catastrophes héritées qui nous oppriment. Ces catastrophes sont causées par des méthodes de production anciennes et obsolètes et les relations sociales et politiques obsolètes qui les accompagnent. . Non seulement les vivants nous souffrent, mais les morts nous souffrent aussi. Les morts attrapent les vivants! "]
Ces conditions et traditions héritées, tout en étant transformées par la réalité, ont continuellement libéré les forces qui affectent la réalité, qui est devenue le "fardeau de l'hérédité" comme l'a dit Lu Xun. Par conséquent, même si nous renversons les "trois grandes montagnes", avons remporté la victoire de la nouvelle révolution démocratique et établi un nouveau régime dans lequel le peuple est le maître du pays, cela ne signifie pas que le socialisme a remporté une victoire globale dans tous les domaines. Bien que le régime nouveau-né représente une nouvelle direction pour le développement de l'histoire sociale, avant le développement et la croissance, la nouvelle vie est encore petite et vulnérable à l'érosion des vents de travers et des mauvais esprits. Deng Xiaoping a rappelé à tout le parti que "l'ancienne Chine nous a laissé plus de traditions autocratiques féodales et peu de systèmes juridiques démocratiques". Reconnaissant la nature ardue et à long terme de la révolution démocratique chinoise, Deng Xiaoping a affirmé les réalisations historiques de la nouvelle révolution démocratique d'une part, mais a également vu des dangers cachés:

["Le renversement de la règle réactionnaire féodale et de la propriété foncière féodale a été réussi et approfondi. Cependant, la tâche d'éliminer le féodalisme résiduel dans l'idéologie et la politique a affecté cette tâche parce que nous avons sous-estimé son importance et sommes rapidement devenus une société. Révolution, donc elle n'a pas pu être achevée. "]
La raison pour laquelle le nouveau régime socialiste est sensible à des facteurs non socialistes tels que le féodalisme et le capitalisme est principalement due aux trois raisons suivantes: Premièrement, la nature à long terme de la société féodale. La société féodale existe en Chine depuis plus de 2000 ans, et divers facteurs féodaux ont pénétré tous les aspects de la politique, de l'économie et de la culture, et il est impossible de les éliminer à court terme. La seconde est la particularité de l'exploration révolutionnaire des routes et de la construction. Bien que la nouvelle révolution démocratique ait renversé les "trois grandes montagnes", cela ne signifie pas que les tâches historiques d'anti-féodalisme et de capitalisme ont été complètement accomplies. L'élimination des effets de la féodalité et du capitalisme est un processus complet impliquant la politique, l'économie, la culture, la psychologie sociale, etc. Après la fondation de la Nouvelle Chine, l'achèvement des «trois grandes transformations» du socialisme n'a fait que vaincre le féodalisme politiquement et économiquement et n'a pas remporté la victoire globale dans des domaines tels que l'idéologie et les systèmes sociaux. Ces facteurs non socialistes, tant qu'ils auront le bon sol et l'espace, se multiplieront et se répandront. Le troisième est la complexité de la lutte dans le domaine idéologique et l'expérience limitée de la lutte du nouveau régime. Notre parti prête toujours attention à la lutte dans le domaine idéologique, mais la complexité et la pénibilité de la lutte sur le terrain idéologique sont bien au-delà de l'imagination, en particulier les facteurs latents et pénétrants n'ont pas été complètement éliminés dans la nouvelle révolution démocratique, mais dans l'organisation du parti elle-même Les résidus dans le corps, tant que les conditions le permettent, peuvent ressusciter. Par exemple, dans le processus de réforme et d'ouverture, des facteurs tels que le culte de l'argent, le libéralisme et l'hédonisme ont infiltré et attaqué les idées des gens à travers la mondialisation économique. À cet égard, Deng Xiaoping a spécifiquement proposé:

["Tout en poursuivant les effets résiduels du féodalisme dans l'idéologie et la politique, nous ne devons pas relâcher et ignorer la critique des pensées bourgeoises et petites-bourgeoises, la critique de l'extrême individualisme et de l'anarchisme. Ou l'influence de la bourgeoisie est plus grave. Dans différentes régions et départements, sur différentes questions, et à différents âges, expériences et études, la situation peut être très différente et ne doit pas être généralisée. "]
Deuxièmement, après la réforme et l'ouverture, de multiples idées et de multiples systèmes de valeurs ont émergé.

La cognition idéologique est le produit d'un certain fondement social et économique, et est le reflet des relations économiques et des relations de production dans le domaine idéologique. Comme l'a dit Engels,

["Toutes les théories morales précédentes sont, en dernière analyse, les produits des conditions socio-économiques de l'époque." "Les gens consciemment ou inconsciemment, en dernière analyse, obtiennent toujours leurs propres idées éthiques à partir de la relation réelle sur laquelle leur statut de classe est basé - à partir de la relation économique dans laquelle ils produisent et échangent." &#12305;

Par conséquent, nous devons comprendre la base et les racines de l'idéologie du point de vue du fondement économique. Le premier est le féodalisme basé sur l'économie naturelle. Après un développement et une amélioration à long terme, il a formé une structure délicate qui combine étroitement l'éthique patriarcale, hiérarchique et confucéenne, avec une stabilité, une perméabilité et une autorité particulières. Par conséquent, les restes féodaux qui n'ont pas été éliminés se reproduisent à nouveau dans les sols multiples, apparaissant de manière claire ou sombre, ou directe ou déformée. "La Chine a connu plus de cent ans de société semi-féodale et semi-coloniale. Il est infiltré et intégré aux idées du capitalisme et de l'esclavage colonial. En raison de l'augmentation des échanges internationaux au cours des dernières années, le phénomène des affaires étrangères exaltées, qui a été affecté par la détérioration du style idéologique et du mode de vie de la bourgeoisie étrangère, est maintenant apparu et augmentera à l'avenir. " Le second est une structure économique diversifiée, qui a produit une variété de cognitions et de valeurs. La Chine est maintenant au stade primaire du socialisme, mettant en œuvre un système économique de base avec la propriété publique comme organe principal et le développement commun d'économies à propriété multiple. Parmi les éléments des entreprises publiques, collectives, individuelles et étrangères, il existe différents besoins d'intérêt, formant différentes échelles d'intérêt. La force de diverses composantes économiques se reflétera par des moyens idéologiques et autres. Le troisième est que le pluralisme idéologique déconstruira l'identification des valeurs fondamentales. Dans le système socialiste, les intérêts des gens sont fondamentalement cohérents en termes d'objectifs macro-économiques tels que le rajeunissement national et la prospérité nationale. Mais dans le domaine de la micro-économie et de la vie, différents sujets d'intérêt auront des besoins et des orientations d'intérêt différents. Bien que les valeurs fondamentales puissent intégrer les différents intérêts et intérêts dans une certaine mesure, et rassembler un plus grand degré de consensus, elles auront un certain rôle normatif et directeur dans la compréhension idéologique. Mais les entités économiques en plein essor auront sans aucun doute un certain effet sur ce type de rôle normatif et de premier plan. Cette tendance doit être prise en compte, comme l'a dit Marx, "tout ce que les gens recherchent est lié à leurs intérêts". Et "Une fois que la" pensée "aura quitté" l'intérêt ", elle se rendra définitivement laide." Troisièmement, les différentes demandes d'intérêt et expressions d'intérêt de sujets d'intérêt multiples ont un impact négatif sur l'environnement social (situation politique) dans lequel les valeurs fondamentales sont identifiées. Marx a souligné que la compréhension idéologique est «des gens qui développent leur propre production matérielle et leurs échanges de matériaux, tout en changeant leur réalité, ils changent également leur pensée et les produits de leur pensée». Des sujets d'intérêt diversifiés exprimeront des appels d'intérêt à travers différents canaux et méthodes. Dans ce processus, les appels d'intérêt agrégés et leurs méthodes de réalisation deviendront le contenu d'un champ idéologique universel.

Troisièmement, la non-controverse à long terme a entraîné la suspension dans une certaine mesure de la question du bien et du mal. Avec les changements des environnements nationaux et étrangers, il est urgent de vider la source.

Dans la construction du socialisme, en particulier dans le processus de réforme et d'ouverture, en raison de différences d'intérêts, de différences de perspectives d'analyse, de buts différents, etc., différents points de vue et opinions entreront en conflit ou entreront en collision. Face à la controverse, l'attitude de base de Deng Xiaoping est que les différends entre différentes perspectives sont autorisés sur les questions opérationnelles, mais que les "grandes controverses" telles que "le nom et la société du nom" n'ont pas atteint le but d'émanciper l'esprit, mais ont semé la confusion dans l'esprit , Aboutissant à la généralisation de l'idéologie. En réponse, Deng Xiaoping a résolument avancé "aucun argument" dans son discours au sud. En 2008, Hu Jintao a également proposé de "ne pas lancer". Il faut dire que «ne pas discuter» et «ne pas lancer» sont des tentatives audacieuses pour explorer la voie du développement du socialisme avec des caractéristiques chinoises, qui ont réussi à stabiliser l'environnement interne et externe, ont joué un effet pratique d'émancipation de l'esprit et empêchent la rigidité de l'esprit, et ont gagné de précieux Opportunités de développement. Cependant, le «pas d'argument» et le «pas de lancer» à long terme ont amené certaines personnes à mal interpréter cette idée, et certaines idées fausses ont également germé, principalement reflétées dans les quatre aspects suivants. La première est que l'essence du "non-argument" n'a pas été correctement comprise, et le but de ne pas réaliser cette allégation est de réduire l'ingérence des différends "de gauche" et de droite, et de saisir l'opportunité d'exploiter la situation. La critique et l'autocritique sont devenues aliénées, et le style raffiné du parti est devenu une «harmonie», il est devenu «irritant» et se complimentent même mutuellement. "Ne laissez que les mauvaises choses disparaître et ne laissez pas le marxisme combattre", ce qui fait que l'organisation du parti perd l'opportunité de s'améliorer, de se purifier et de se révolutionner, et permet à toutes sortes de pensées vagues et de choses malsaines d'exister et de se propager. Le déclenchement de certains incidents de corruption collective est inextricablement lié à l'émergence de cette atmosphère. Le second est l'incompréhension du contenu de "ne pas discuter", et nous pensons que la proposition est de plaider pour que toutes les questions ne soient pas discutées et ne discutent en aucune occasion. Ce à quoi Deng Xiaoping s'est opposé était la lutte pour discuter de l'idéologie en termes abstraits. Il a estimé que la bannière du marxisme devrait être clairement posée, occupant des positions idéologiques et politiques, et "il y a un problème contre la libéralisation bourgeoise tout au long des quatre processus de modernisation". Libéralisation, je parle le plus et j'insiste le plus. " "La soi-disant réforme de certains devrait être renommée libéralisation, c'est-à-dire capitalisme. Le centre de leur 'réforme' est le capitalisme. La réforme dont nous parlons est différente d'eux, et cette question continuera d'être débattue." Le troisième est de définir incorrectement le champ d'application du "non-argument" et de croire que la proposition est de suspendre toutes les questions controversées du socialisme. Le champ d'application de la "non-argumentation" est une question de principe, les questions spécifiques de l'opérabilité dans la société économique sont toujours discutées. Quatrièmement, le "non-argument" a été incorrectement étendu à la méthode de vérification de la pratique historique. Si vous ne voyez pas «aucun argument», vous devez mettre fin au débat abstrait sur la «théorie pure». Tester par la pratique historique, c'est revenir à «la pratique est le seul critère pour tester la vérité». En décembre 1978, Deng Xiaoping a déclaré dans un discours à la réunion de clôture du Comité central du Parti communiste chinois: "La discussion actuelle sur la question de la pratique comme seul critère pour tester la vérité est en fait un débat sur l'opportunité d'émanciper l'esprit ... un parti, un Un pays, une nation, si tout part du texte, de la pensée rigide et de la superstition prévaut, alors il ne peut pas aller de l'avant, sa vitalité cesse et le parti et le pays sont détruits. "

Quatrièmement, avec l'approfondissement de l'ouverture, la boue et le sable tombent et les turbulences du champ idéologique se poursuivent.

Dans une certaine mesure, la mondialisation économique n'est pas seulement un processus d'intégration économique mondiale, mais aussi «un processus politique accompagné d'un mouvement idéologique». Avec le développement de la mondialisation économique, l'histoire nationale et l'histoire du monde sont progressivement devenues les mêmes, et les échanges mondiaux se sont progressivement formés, ce qui a favorisé la propagation de l'idéologie, des valeurs et des modes de vie dans les pays capitalistes développés occidentaux représentés par les États-Unis. Des concepts tels que la survie, la compétition, le choix personnel, la conscience morale publique et la valeur économique ont donné plus de réflexion, formant une tendance à la diversification de la valeur, qui se reflète principalement dans les quatre aspects suivants. Premièrement, la tendance idéologique sociale diversifiée pose de sérieux défis à la position de leader de l'idéologie socialiste. Dans la société traditionnelle, l'environnement idéologique est relativement fermé et unitaire, et a une forte influence, cohésion et intégration aux membres de la société. La structure des intérêts multiples a rompu ce schéma. L'idéologie dominante et dominante a été "choquée", "fanée" et "dissoute" dans une certaine mesure, et des facteurs non socialistes ont fait rage. On peut dire que le poisson et le dragon sont mélangés et turbulents. La seconde est que la rentabilité du marché a affecté et impacté les valeurs fondamentales du socialisme, et les valeurs dominantes ont été «fanées». L'essence de la mondialisation économique est la "libre circulation des idées et des capitaux". Il s'agit non seulement d'une pure libéralisation économique et d'un phénomène technologique sans frontières, mais aussi de déclencheurs de changements au niveau de la valeur et des institutions. L'érosion, l'élargissement de la cohésion monétaire brouillent les frontières idéologiques, la concurrence et les conflits entre les différents concepts moraux, et la morale traditionnelle a perdu son autorité existante. Troisièmement, la tendance sociale diversifiée de la pensée a déclenché la refonte des valeurs des gens. Dans le contexte de << la mondialisation nous pousse à de violents conflits de valeurs >>, le contexte de la mondialisation a déclenché la refonte des valeurs humaines. D'une part, la mondialisation a favorisé les échanges culturels et l'ouverture, et davantage de croyances politiques, de richesses spirituelles et culturelles et de valeurs ont été adoptées. Diverses méthodes ont pénétré, mais en même temps, avec les échanges culturels fréquents dans le cadre de la mondialisation, le conflit des valeurs culturelles entre les différents groupes ethniques deviendra de plus en plus important. Quatrièmement, la tendance idéologique sociale diversifiée a provoqué une "différenciation" dans le domaine idéologique. La tendance sociale actuelle de la pensée est diverse et diversifiée. Le nihilisme historique profite de nœuds temporels sensibles pour saisir l'opportunité de nier la réforme et d'ouvrir et de déformer l'histoire du parti, l'histoire du pays et l'histoire militaire au nom de la "réflexion". Des cas d'événements ont délibérément pan-politisé et pan-idéologisé certains incidents isolés et des problèmes économiques et de moyens de subsistance, provoquant délibérément des tourbillons et des incidents idéologiques dans le but d'affaiblir la crédibilité du parti et du gouvernement.

Le libéralisme est le plus grand mal dans le domaine de la pensée socialiste
Les risques et les défis rencontrés dans le bouleversement de l'Union soviétique et la construction du socialisme montrent que la cause du socialisme aux caractéristiques chinoises ne peut ignorer la lutte dans le domaine idéologique. Dans le domaine de l'idéologie, il y a à la fois des menaces de féodalisme et des menaces de tumeurs idéologiques bourgeoises telles que le libéralisme et le culte de l'argent, et ces dernières, avec la puissante impulsion des camps capitalistes occidentaux, sont devenues de plus en plus les plus importantes Harm.

(1) La pensée libérale est le plus grand reflet de l'idéologie bourgeoise

En tant que "tendance politique de la pensée et de la tradition intellectuelle", le libéralisme est "une école de pensée unique en théorie et en pratique", apparue au 17e siècle au plus tôt. Dans la Grèce antique, liberté signifiait autonomie ou liberté État de contrôle de l'extérieur; pour les gens modernes, la liberté signifie un espace protégé, libre de toute ingérence ou indépendance en vertu de l'état de droit. Depuis les années 1970, le libéralisme classique s'est transformé en néolibéralisme, le "Consensus de Washington" C'est sa forme achevée. Ce libéralisme préconise de concentrer le pouvoir économique entre les mains d'un petit nombre de personnes, de concentrer le droit de parole entre les mains de quelques-uns et, au final, de servir les intérêts de la bourgeoisie. Il présente essentiellement les trois caractéristiques suivantes: Premièrement, le libéralisme est la proposition d'intérêt du capitalisme après son internationalisation et la formation d'une bourgeoisie monopoliste internationale. La relation d'intérêts reflétée derrière le pouvoir du discours est "essentiellement un droit politique et économique." Mao Zedong a longtemps vu que derrière le libéralisme Facteurs d'intérêt, on voit que le libéralisme est le reflet des intérêts et des besoins bourgeois: "La source du libéralisme réside dans la petite-bourgeoisie De l'égoïsme, d'abord les intérêts personnels, les intérêts de la deuxième place de la révolution, créant ainsi le libéralisme idéologique, politique et organisationnel. On peut dire que le résultat des discours libéralisés des pays capitalistes occidentaux développés est à but lucratif. Il n'est pas difficile de voir que des concepts tels que "liberté" et "marché" ne sont que des outils permettant à la bourgeoisie monopoliste internationale d'intervenir dans d'autres gouvernements et de manipuler les marchés pour obtenir des bénéfices. ; Des concepts tels que "démocratie" et "égalité" jouent aussi glorieusement le rôle de juridiction à bras longs des pays occidentaux. Derrière le discours libéral se trouve la proposition économique et le mécanisme d'extraction des intérêts que les pays capitalistes occidentaux continuent d'exporter. Deuxièmement, le libéralisme est une nation L'histoire évolue vers l'histoire du monde, formant un discours politique selon un nouveau modèle politique international. Les pays capitalistes occidentaux pénètrent la libéralisation, la commercialisation et la privatisation dans les pays en développement sous le couvert de «démocratie», «liberté», «droits de l'homme» et «valeurs universelles». Le but de ce discours libéral est de créer une structure mondiale "intégrée" dominée par les États-Unis. Comme l'a souligné Hifatin, "le capital financier n'exige pas la liberté, mais il gouverne." L'essence de la structure politique et économique internationale est La réflexion et la réflexion dans le droit international du discours, "Le droit du discours est toujours lié au matériel La puissance économique de l'ordre mondial fondamentaliste est liée et les deux sont inséparables. "L'essence de cet ordre est de réaliser sa revendication de profit à travers le capital dominant tous les ordres." Le néolibéralisme a atteint le sommet des forces idéologiques, politiques et économiques mondiales. Ces forces peuvent être mobilisées pour réaliser un plan néolibéral qui obéit au jugement de la capitale et à la morale du monde. "Troisièmement, le libéralisme (en particulier le néolibéralisme) n'est pas productif. Nouvelle voie "d'accumulation par dépossession" vers une "accumulation prédatrice sexuelle". Dans la pratique traditionnelle de production capitaliste, l'accumulation de capital est généralement réalisée par des moyens productifs de production et d'échange de produits spécifiques. Cependant, cette méthode d'obtention de plus-value est devenue de plus en plus difficile. Les capitalistes ont découvert une méthode "d'accumulation d'éviction" sous la bannière du libéralisme, c'est-à-dire l'investissement dans la valeur des actifs (tels que les terres et les biens) et la non-dette comme la dette. Chemin productif. Lors de la crise financière américaine de 2007, derrière les millions de personnes qui ont perdu leur logement, les élites de Wall Street en ont profité.

(2) Le libéralisme est le facteur dissolvant du socialisme

Objectivement, le libéralisme a joué un rôle progressif dans la Chine moderne et a inspiré les gens à avoir le courage de renverser le féodalisme; même pour le socialisme avec des caractéristiques chinoises en construction, la «liberté» est une belle idée politique, une valeur sociale et L'état de vie idéal que les gens recherchent. La liberté a également été inscrite dans le programme de lutte du Parti communiste chinois, et a été préconisée, cultivée et pratiquée comme concept fondamental des valeurs fondamentales socialistes. Cependant, il est paradoxal qu'une fois le beau mot «liberté» lié à «isme», son contenu et sa nature changeront radicalement et deviendront un facteur négatif du socialisme.

Premièrement, le libéralisme est l'aboutissement historique de l'anti-impérialisme et de l'antiféodalisme. Dans les temps modernes, dans la pratique de sauver la nation et le peuple, les gens éclairés ont compris la relation inhérente entre le libéralisme et le développement progressif de l'Occident, et ont vu que la démocratie et la prospérité des pays européens et américains ne pouvaient pas être séparées du soutien inhérent à la conscience de la liberté. J'ai réalisé que nous devons apprendre à la fois la science et la technologie utiles de l'Occident et les systèmes sociaux et les valeurs qui leur correspondent. Pour nous débarrasser de l'esclavage occidental et parvenir à l'auto-amélioration, nous devons nous transformer fondamentalement du système et des niveaux de conscience. En particulier, Yan Fu et Liang Qichao, etc., ont pénétré à travers la science et la technologie modernes occidentales, les ustensiles militaires modernes et autres jusqu'au niveau du système et de la valeur nécessaires pour les pays modernes. Le mouvement du 4 mai a déclenché une vague d'humanisme et de libération individuelle et a favorisé la diffusion des idées libérales à un éventail plus large, ce qui a été accepté par un groupe plus large. Depuis lors, le libéralisme s'est développé politiquement, culturellement et économiquement. Ce n'est pas seulement le fruit de l'exploration de "où va la Chine" à l'époque moderne, mais aussi une arme idéologique contre le féodalisme. Déplacé la roue historique du progrès social. Deuxièmement, bien que la bourgeoisie ait joué un rôle très révolutionnaire dans l'histoire, après tout, le libéralisme est l'incarnation de l'idéologie bourgeoise, et les limites historiques de la classe exploiteuse n'ont pas changé en raison de sa nature progressiste. Par conséquent, la limitation historique du libéralisme est également une nécessité historique. Que ce soit les idées libérales qui ont été introduites dans les temps modernes ou le libéralisme qui a été continuellement importé par l'Occident, derrière cette lutte idéologique brutale se trouve la question fondamentale de savoir s'il faut adhérer à la direction du Parti communiste et à la route et au système socialistes. Concernant le libéralisme, qui dégage constamment des odeurs négatives, "nos luttes et nos combats avec les pays occidentaux sont inconciliables". Nous devons être très attentifs à cela: «Gardez la sobriété stratégique et la fixation stratégique, nous ne devons pas être naïfs et ne jamais avoir d’illusions». En particulier dans le contexte de la mondialisation économique, les pays occidentaux dirigés par les États-Unis poursuivent plus activement une stratégie de valeur dans le monde entier, freiner la Chine et promouvoir la "transition politique" de la Chine sont des objectifs importants. Alors que le développement de la Chine progresse de plus en plus, les pays occidentaux, dirigés par les États-Unis, sont de plus en plus hostiles et vigilants à notre égard. Ils prennent une manière plus directe et plus explicite d'interférer avec et d'affecter le développement économique et social et la stabilité de notre pays, et hésitent même à déclencher la "révolution des couleurs" pour mettre en œuvre la destruction et la division. Ces changements de phase sont étroitement coordonnés et repris par la "connaissance" de certains "principaux partis" en Chine. Xi Jinping a souligné que le risque idéologique serait l'un des principaux risques que nous pourrions rencontrer à l'avenir.

(3) Le grand mal et la manifestation du libéralisme en Chine

Avec l'entrée de la Chine dans l'OMC, la Chine s'est continuellement intégrée au système économique mondial dans la vague de mondialisation économique et est devenue un élément indispensable de la chaîne de production mondiale et de la chaîne industrielle. Dans le même temps, la reprise et l'importation continues du libéralisme ont également gravement nui et affecté la construction socialiste, ce qui se reflète principalement dans les trois aspects suivants.

Premièrement, dans le domaine économique, il préconise les forces du marché, promeut «l'universalisme du marché» et plaide pour des forces absolues du marché. Le libéralisme s'est infiltré par la réforme et l'ouverture, prônant la libéralisation absolue, la privatisation élevée et la pleine commercialisation, et a proposé la "dénationalisation", la "dénationalisation", la "retraite du pays et du peuple", et a même promu les opinions politiques occidentales à travers des propositions économiques. S'attaquant au macro-contrôle du pays, a déclaré que "l'essence de la réforme des entreprises d'État est de changer le capital-actions et le capital supplémentaire de l'entreprise d'État (y compris le capital humain) de l'allocation" plan "(moyens administratifs) d'origine à l'allocation du marché réel" La commercialisation est la voie fondamentale pour la réforme des entreprises publiques. " La première consiste à ouvrir la voie à l'idéologie libérale par le nihilisme historique et à perturber idéologiquement la réforme de l'économie de marché socialiste, la réforme des entreprises publiques et la réforme financière. Ils vendent partout le "fondamentalisme du marché", essayant de "détruire les fondements des grandes puissances du domaine économique", prônant la suppression du contrôle macroéconomique du pays sur l'économie et instaurant un système économique de laisser-faire. Sous l'influence de cette pensée, la privatisation des entreprises publiques s'est intensifiée 2. Les actifs appartenant à l'État ont été vendus à bas prix et la productivité sociale a été gravement compromise. La seconde consiste à démanteler la base idéologique des entreprises publiques et de l'économie publique à travers la théorie de la privatisation occidentale, qui a un impact négatif sur les valeurs collectivistes de la Chine. Les pays capitalistes occidentaux, dirigés par les États-Unis, ont ordonné au monde sous le signe du libéralisme et ont utilisé l'adhésion de la Chine à l'OMC pour se connecter au monde. Sous prétexte de ne pas reconnaître l'économie de marché complète de la Chine, ils ont forcé la Chine dans le piège qu'elle a mis en place. Devenu un piège économique pour mieux comprendre son évolution pacifique. Ce n'est qu'en voyant cela clairement que nous pouvons comprendre que l'essence du libéralisme est de désintégrer la base idéologique de la voie du développement socialiste indépendant. La troisième est de profiter de la tendance à la mondialisation, de prendre le discours des organisations économiques internationales comme "langue officielle" et le respect de soi en tant que défenseurs des intérêts économiques privés. Ils ne font que contribuer à l'économie privée et ne parlent pas de problèmes; << Les entreprises d'État sont une base matérielle et politique importante du socialisme aux caractéristiques chinoises et un pilier important et une force de confiance pour notre parti pour gouverner et rajeunir le pays. Depuis la fondation de la Nouvelle Chine, en particulier depuis la réforme et l'ouverture, le développement des entreprises d'État a fait de grands succès. Le développement économique et social de la Chine, le progrès scientifique et technologique, la construction de la défense nationale et l'amélioration des moyens de subsistance des populations ont apporté des contributions historiques. Ce type de «couture» qui ignore les faits ne sert à rien pour résoudre les problèmes structurels économiques et prévenir les crises économiques. Au contraire, le résultat d'une telle proposition ne fera qu'exercer le laisser-faire économique à l'extrême, trop zélé pour la privatisation, promouvoir radicalement le commerce, l'investissement et la libéralisation financière, et exclure excessivement le rôle du gouvernement dans les activités de gestion économique.

Deuxièmement, dans le domaine politique, il préconise les systèmes politiques démocratiques occidentaux, promeut la "démocratie constitutionnelle" et la "séparation des trois pouvoirs", et préconise la mise en œuvre des systèmes politiques occidentaux. Le libéralisme estime que les mécanismes de libre marché et la démocratie constitutionnelle universelle sont les meilleurs arrangements institutionnels. Plus important encore, la voie du développement et l'orientation institutionnelle du capitalisme occidental constituent une menace énorme pour la confiance en soi et la confiance institutionnelle du socialisme aux caractéristiques chinoises. Son essence nie les trois «négations» de la propriété publique, du socialisme et de l'ingérence de l'État. Certaines personnes comprennent la réforme du système économique socialiste de marché chinois sous une forme déformée, «les droits de l’homme sont inscrits dans la Constitution», la formulation de la «Loi sur le droit réel de la République populaire de Chine» et le rôle décisif du marché dans l’allocation des ressources. Le principe de l'inviolabilité de la propriété privée et de la protection des droits de l'homme dans la réglementation libère les facteurs corrosifs qui sapent le fondement politique du socialisme, et sans vergogne "spécule que la Chine s'orientera vers le capitalisme et mettra progressivement en place un système basé sur les droits de propriété privée". Premièrement, comment définir la nature sociale du stade de développement de la Chine, comment évaluer les revers et les difficultés dans la construction du socialisme aux caractéristiques chinoises, prendre la forme d'explorer des questions théoriques pour promouvoir l'idée de libéralisation bourgeoise et utiliser le "développement de la productivité" pour exiger " "Compléter les leçons du capitalisme", niant ainsi fondamentalement notre système social. La seconde est de déformer l'histoire de millénaires de civilisation, de nier l'histoire de la révolution moderne, de voir l'effusion de sang et les sacrifices de la nation chinoise pour l'indépendance nationale depuis la guerre de l'opium, et les glorieuses réalisations que notre parti a dirigées le peuple chinois depuis la fondation de la Nouvelle Chine. Le troisième est d'essayer d'interférer avec les affaires intérieures de la Chine en provoquant des manifestations de masse et en instituant une révolution des couleurs en incitant au chômage et aux conflits du travail. L'essence est ce que voit Deng Xiaoping: «C'est pour rompre avec la voie du socialisme et de la direction du parti.» «C'est pour nous conduire sur la voie du capitalisme. Fondamentalement, "le libéralisme économique exprime un concept politique libéral conformément à la logique du marché, et ce concept politique libéral est très cohérent et compatible avec la transition de la Chine d'une économie planifiée vers une économie de marché". Dans le contexte de l'économie de marché chinoise, le capital s'aligne sur le pouvoir en train de tout faire. Le libéralisme économique est devenu l'expression théorique de la revendication de la liberté économique.

Troisièmement, dans le domaine de la culture, ce que l'on appelle la tolérance et le pluralisme, la liberté de la presse et la liberté d'opinion publique sont défendues. Le libéralisme est un système de discours construit, dominé et prêché par l'Occident, et une arme utilisée par le monde capitaliste occidental pour dissimuler ses plans économiques. En prônant le pluralisme et la différence, le libéralisme préconise que la société augmente sa tolérance à l'égard de la diversité et de la diversité croissantes, de sorte que les frontières des systèmes de valeurs traditionnels se réduisent et que les valeurs traditionnelles soient diluées. L'adhésion aux valeurs communes que la société progressiste devrait avoir est progressivement affectée, et la capacité de contrôler et de diriger des valeurs multiples est continuellement affaiblie, entraînant la morosité morale globale et la confusion des valeurs dans la société. En l’absence d’une sorte d’énergie positive et de l’ébranlement des idéaux et des croyances au sujet d’une vie meilleure, le tempérament spirituel de la société tout entière est devenu de plus en plus banal. Certaines personnes n’ont ni le courage ni la passion de rechercher le bien, ni le désir de discerner le mal. Vision et ferme conviction contre le mal.

3. La lutte dans le domaine idéologique est une question profonde de la grande lutte
La lutte dans le domaine idéologique consiste à "recréer une véritable société en théorie", et c'est une base importante pour que notre parti révolutionne la victoire "de départ" et le succès "de tête". La lutte dans le domaine idéologique est complexe et sévère. Si ce problème n'est pas bien résolu, il affectera inévitablement la construction socialiste. Dès 1945, Mao Zedong a averti l'ensemble du parti: "La maîtrise de l'éducation idéologique est le lien central pour unir l'ensemble du parti dans la grande lutte politique." Deng Xiaoping attache également une grande importance au travail idéologique et politique et déclare clairement que "les deux mains doivent être dures, les deux mains doivent être dures". Il a rappelé à tout le parti qu'après que le travail se soit concentré sur la construction économique, la mauvaise tendance à "empêcher le travail économique et à ignorer le travail idéologique" devrait être évitée. Jiang Zemin a avancé: "Le champ idéologique est un domaine important dans la lutte pour une évolution pacifique et une évolution anti-pacifique ... des positions de propagande idéologique. Si l'idéologie socialiste n'est pas occupée, l'idéologie capitaliste sera inévitablement occupée." Hu Jintao a souligné: "Le champ idéologique a toujours été Une position importante où des forces hostiles se battent farouchement avec nous. Si quelque chose ne va pas dans cette position, cela peut entraîner des troubles sociaux ou même une perte de pouvoir. "Xi Jinping a souligné que la construction économique est la tâche centrale du parti et le travail idéologique est une tâche extrêmement importante pour le parti Il est nécessaire de se concentrer sur la réalisation des objectifs des "Deux cents ans" et la mission de réaliser le rêve chinois du grand rajeunissement de la nation chinoise, "pour mener une grande lutte avec de nombreuses nouvelles caractéristiques historiques".


Edité le 22-03-2020 à 10:56:26 par Xuan


Xuan
   Posté le 22-03-2020 à 10:56:48   

(1) S'opposer à toutes les idées arriérées et en décomposition et consolider la position idéologique du stade primaire du socialisme

Après la réforme et l'ouverture, Deng Xiaoping a clairement déclaré dans le changement historique centré sur la construction économique que "nous devons saisir les deux mains et être fermes avec les deux mains". Il a souligné: "Après que le travail se concentre sur la construction économique, tout le parti doit étudier comment s'adapter aux nouvelles conditions, renforcer le travail idéologique du parti et empêcher la tendance à s'immerger dans le travail économique et à négliger le travail idéologique." Le résidualisme et l'influence du libéralisme, il a également donné la bonne méthode de travail, "à travers un raisonnement approfondi, des discussions calmes, pour résoudre le problème de l'éducation idéologique de masse", et améliorer constamment la conscience de la nocivité des idées en décomposition, consciemment Accroître la résistance aux facteurs idéologiques non socialistes. Xi Jinping a souligné avec éclat: "Lorsque les immeubles de grande hauteur sont partout sur les terres de notre pays, les bâtiments de l'esprit national chinois devraient également être élevés." À cet égard, nous devons faire ce qui suit. Tout d'abord, construire un système idéologique indépendant, inclusif et innovant. Consolider la position idéologique dominante. Mettre en jeu la fonction principale de la conscience dominante: << maintenir l'intégrité et l'innovation, l'intégration et la cohésion, diriger et améliorer >> et améliorer constamment le consensus social et la cohésion du << temps, degré, efficacité >> pour assurer la vitalité et l'ordre de la propagation de l'idéologie. Deuxièmement, approfondir les nouvelles caractéristiques du travail idéologique à l'ère des médias et améliorer la capacité de mener à bien un travail idéologique. Dans la «constante» et le «changement» du champ idéologique, nous devons faire face à la stabilité de la structure et l'ouverture du contenu, la fermeté de la position et la flexibilité de la stratégie, l'unité de l'esprit et la diversité des formes, le caractère avancé de la pensée, et La relation telle que l'étendue de l'influence n'est pas seulement "cent fleurs qui fleurissent et cent écoles de pensée rivalisent", mais aussi une position ferme et un fond clair, formant un effet de travail idéologique qui est flexible dans l'expression, plein de contenu et positif. Troisièmement, mettre en œuvre et mettre en œuvre la pensée centrée sur les personnes et se soucier des intérêts des personnes. Depuis la réforme et l’ouverture, nous avons réussi à résoudre le problème du "sous-développement", et nous avons progressivement surmonté le défi du "développement inadéquat". Résoudre le problème du "développement de l’instabilité" est important pour répondre aux attentes des gens et les inspirer, et pour forger un consensus social. Signification réaliste.

(2) L'opposition au libéralisme doit être effective et efficace, et créer un bon environnement pour éliminer les dangers réels du libéralisme.

Le libéralisme a un effet permanent sur la grande pratique du socialisme aux caractéristiques chinoises. Comment reconnaître, surmonter et résoudre les effets négatifs du libéralisme est un problème difficile et réaliste. Dès le 7 septembre 1937, Mao Zedong a publié l'article << Anti-libéralisme >>. D'un point de vue national et stratégique global, il a avancé << l'anti-libéralisme >> comme une proposition importante pour la construction du parti et son renforcement théorique. Cet article contient une profonde sagesse révolutionnaire et un esprit de lutte, et a une inspiration vivante pour savoir comment utiliser pleinement l'essence de l'esprit marxiste et lancer une lutte contre le libéralisme dans le contexte de la nouvelle ère.

Premièrement, l'histoire doit être utilisée pour compacter la responsabilité historique et briser les fausses promesses irréalistes du libéralisme. En dernière analyse, le libéralisme est encore une question de compréhension idéologique: si quelque chose se passe mal, l'action s'écarte naturellement du cours. Par conséquent, pour surmonter les effets négatifs du libéralisme, il est nécessaire de faire un gros essai sur l'idéologie. Avec l'ouverture des portes du pays et le développement continu du modèle de communication dans le monde, des tendances idéologiques telles que le libéralisme ont également afflué, ce qui aura sans aucun doute des effets néfastes sur les groupes politiquement flous, un sentiment politique réduit, une évaluation politique réduite et des croyances politiques ébranlées. Deuxièmement, faire des efforts du côté de l'offre de l'idéologie pour fournir des œuvres culturelles plus positives et de meilleure qualité, menant et consolidant les valeurs dominantes. "Si les gens éloignés refusent de l'accepter, alors ils ont pratiqué les vertus" ("Les Analectes de Confucius Ji"). Pour éveiller la vitalité inhérente de la culture locale et montrer continuellement la connotation riche et le charme durable du mode de vie local, nous devons activement plaider et promouvoir le traditionnel Valeur positive, fournissant plus de produits culturels de haute qualité pour répondre aux besoins spirituels et culturels croissants des gens. Troisièmement, développer et consolider le statut et le rôle des entreprises publiques et élargir et approfondir le fondement économique des facteurs socialistes. Le libéralisme découle de «l'égoïsme de la petite bourgeoisie», qui est la racine économique. Pour éradiquer fondamentalement le libéralisme, il est nécessaire de consolider et d'élargir la position de l'économie publique depuis la fondation, afin de garantir que le socialisme aux caractéristiques chinoises ne dégénère pas et ne se déforme pas. "Le socialisme a deux aspects très importants: le premier est la propriété publique En tant que corps principal, le second n'est pas de polariser. " Xi Jinping a déclaré lors de la Conférence nationale sur les travaux de construction du parti tenue en 2016: "Les entreprises publiques sont un fondement matériel et politique important du socialisme avec des caractéristiques chinoises, et sont un pilier important et une force de confiance pour notre parti pour gouverner et rajeunir le pays." "Hautement résumé le statut et le rôle des entreprises publiques, en utilisant deux" cohérent "pour guider le développement des entreprises publiques. Quatrièmement, l'original est clair et les frontières entre le libéralisme frais comme discours académique et discours idéologique sont tracées. Dans la diffusion du discours libéral, il est souvent renforcé par ses attributs économiques. Il ressemble à du discours économique, mais il s'agit en fait d'une infiltration idéologique dans les pays occidentaux. D'une part, les indicateurs économiques sont la seule manifestation des réalisations de la Nouvelle Chine Les indicateurs économiques, "expliquent tout par la réforme et l'ouverture", et ignorent les facteurs supérieurs du système derrière le développement économique et social; d'autre part, par "l'intégrisme du marché", préconisent fortement la commercialisation de toutes les ressources sociales, tout en ignorant l'économie de marché socialiste. L'économie de marché "à quatre persévérances" sous la direction du Parti communiste chinois. L'objet et la méthode de la "commercialisation" doivent être clarifiés et clarifiés, et la motivation politique derrière la soi-disant libéralisation économique doit être considérée. "Le non-libéralisme en tant que théorie académique ne peut être politisé et paradigmatique. Le néolibéralisme est équivalent. »En fait, Deng Xiaoping a souligné il y a longtemps:« Où est la supériorité d'une économie de marché socialiste? Juste quatre insistance. Les quatre insistances se concentrent sur la direction du parti. "En fait, l'économie de marché socialiste de la Chine est un processus d'exploration continue de la manière de combiner organiquement le mécanisme du marché avec le système socialiste et de libérer en permanence l'efficacité de l'allocation des ressources du marché et la vitalité des entreprises.

(3) La lutte idéologique doit mettre en œuvre le système de responsabilité et les résultats de la lutte idéologique doivent être garantis par l'état de droit.

Les luttes dans le domaine idéologique sont complexes et diverses. La clé pour assurer la victoire est de perfectionner et de mettre en œuvre les responsabilités. Utilisation complète des moyens économiques, administratifs, juridiques, techniques et autres pour refléter les exigences du travail idéologique dans la gestion administrative, la gestion de l'industrie, la gestion sociale et former une responsabilité de mise en œuvre idéologique rigide de «garder un bon canal» et «domaine de responsabilité optimiste» Système. Premièrement, utilisez le système pour réguler les limites du comportement et éliminer l'influence des facteurs non socialistes. Deng Xiaoping a résumé l'expérience et les leçons de l'histoire et a souligné

["Les diverses erreurs que nous avons commises dans le passé sont bien sûr liées aux pensées et au style de certains dirigeants, mais les problèmes du système organisationnel et du système de travail sont plus importants." "Nous devons sérieusement établir un système socialiste démocratique et un système juridique socialiste. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons résoudre le problème." "Cela doit résoudre le problème du côté institutionnel ... Nous étudions actuellement pour éviter ce phénomène et nous préparons à commencer à réformer le système." &#12305;
Par conséquent, l'objectif et la clé de l'élimination des effets résiduels du féodalisme ne peuvent être que "continuer à formuler et à améliorer divers systèmes et lois conformément aux principes socialistes pour éliminer ces effets". Deuxièmement, le travail idéologique devrait renforcer la responsabilité du sujet et former un modèle de travail en grille. La lutte idéologique n'est pas la seule responsabilité du département de propagande ou du système éducatif, mais plutôt l'effort concerté de toute la société. En renforçant le sens de la responsabilité et la responsabilité des cadres dirigeants à tous les niveaux, les départements et lignes fonctionnels favorisent la mise en œuvre rigide des responsabilités des sujets et forment un schéma de travail en grille à travers le schéma de travail consistant à `` combiner des bandes avec des sujets doubles et des liens de haut en bas ''. Interface de responsabilisation. Troisièmement, renforcer la pertinence des travaux et former un mécanisme d'inspection et de supervision en boucle fermée pour la mise en œuvre des responsabilités. La principale responsabilité de la lutte idéologique est de savoir quoi saisir, qui le fera, comment la saisir. À travers la liste des problèmes et la liste des problèmes, la mise en œuvre systémique, intégrée et ciblée de la responsabilité du sujet de la lutte idéologique sera renforcée pour former une boucle fermée de mise en œuvre de la responsabilité. Mécanisme de gestion. Quatrièmement, former un système de responsabilité et consolider le système de responsabilité idéologique. La lutte idéologique est une tâche sérieuse dans une situation grave et ne peut être négligente. Grâce au système de responsabilisation, chaque poste est assuré de faire de son mieux et de remplir ses fonctions, plutôt que superficiel. Les conséquences des luttes idéologiques sont souvent irréversibles et il faut veiller à ce que la lutte dans le domaine idéologique ait un avantage écrasant.

(4) Apprendre activement des échecs de l'Union soviétique et d'autres pays socialistes

Pour construire un socialisme aux caractéristiques chinoises, nous devons non seulement faire face à l'impact et à l'érosion de l'idéologie occidentale, mais aussi empêcher la résurgence ou la détérioration des facteurs non socialistes qui se produisent dans le socialisme. Nous devons également tirer des enseignements de la désintégration de l'Union soviétique et lutter consciemment et consciemment. Prenez l'initiative dans la lutte dans le domaine idéologique. Premièrement, nous devons être attentifs aux dangers réels du nihilisme historique. Xi Jinping a résumé les leçons historiques du développement du mouvement communiste international, en particulier la désintégration de l'Union soviétique, et a profondément démontré que la raison de la désintégration de l'Union soviétique était la prévalence du nihilisme historique dans le domaine idéologique, l'abandon du marxisme, et ainsi la désintégration de la direction du Parti communiste. Lors de la commémoration du 200e anniversaire de la naissance de Marx, Xi Jinping a souligné:

["Le Parti communiste chinois a tout à fait raison d'écrire le marxisme sur sa propre bannière. Il est absolument correct d'adhérer aux principes de base du marxisme combinés avec les réalités spécifiques de la Chine et de continuer à faire avancer l'ère de la sinisation du marxisme!"]
Deuxièmement, nous devons faire de bonnes préparations et compétences pour adhérer à la lutte dans le domaine idéologique. Le libéralisme est un facteur idéologique important pour le progrès historique en Occident, et a une relation substantielle et continue avec le pouvoir de l'Occident. Mais cette valeur n'est pas universelle. La «nouvelle pensée» transplante directement les valeurs libérales occidentales sans y penser, et indépendamment des différents systèmes sociaux et des conditions nationales, ses mauvaises conséquences peuvent être imaginées. Troisièmement, nous devons exploiter pleinement la nouvelle mission de la culture révolutionnaire dans la construction sociale et stimuler l'attrait et la cohésion de la culture socialiste avancée. En raison de l'influence du nihilisme historique, les pays socialistes, tels que l'Union soviétique, ont renoncé à l'idéologie sur laquelle ils avaient insisté et ont finalement provoqué la confusion de l'idéologie. Xi Jinping a souligné:

["Pourquoi l'Union soviétique s'est-elle désintégrée? Pourquoi le PCUS est-il tombé? Une raison importante est que la lutte dans le domaine idéologique est très féroce, niant l'histoire de l'Union soviétique, l'histoire du PCUS, niant Lénine, niant Staline, s'engageant dans le nihilisme historique et falsifiant des idées. L'organisation du parti n'a presque pas de rôle et l'armée n'est plus sous la direction du parti. "]
Quatrièmement, nous devons traiter correctement "le socialisme souffre de revers", renforcer les "quatre confidences de soi" et établir davantage la ferme conviction du peuple en l'avenir de la nation. Tout en tirant les leçons profondes des bouleversements de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, nous devons également voir que, même si le socialisme mondial a également ses revers dans son développement, la tendance générale du développement social humain n’a pas changé et ne changera pas. Surtout au moment historique où la nation chinoise est plus proche que jamais de la réalisation de l'objectif d'un grand réveil, nous devons maintenir la conviction de la victoire et de la détermination stratégique, et continuer de progresser régulièrement vers l'objectif historique.

[Su Jiming, professeur agrégé de l'École de marxisme, Université normale de Chine orientale. Cet article contenait à l'origine "Recherche théorique sur Mao Zedong et Deng Xiaoping", n ° 11, 2019, et a été autorisé à être publié par Chanet. &#12305;
Plaristes
   Posté le 02-06-2020 à 06:08:59   

J.Jaurès a écrit :

« Le socialisme d’État accepte le principe même du régime capitaliste : il accepte la propriété privée des moyens de production, et, par suite, la division de la société en deux classes, celle des possédants et celle des non possédants. Il se borne à protéger la classe non possédante contre certains excès de pouvoir de la classe capitaliste, contre les conséquences outrées du système. Par exemple il intervient par la loi pour réglementer le travail des femmes, des enfants, ou même des adultes. Il les protège contre l’exagération de la durée des travaux, contre une exploitation trop visiblement épuisante. Il organise, par la loi, des institutions d’assistance et de prévoyance auxquelles les patrons sont tenus de contribuer dans l’intérêt des ouvriers. Mais il laisse subsister le patronat et le salariat. Parfois, il est vrai, et c’est une tendance croissante, il transforme en services publics, nationaux ou communaux, certains services capitalistes. Par exemple, il rachète et nationalise les chemins de fer, il municipalise l’eau, le gaz, les tramways. […] Ce qu’on appelle socialisme d’État est en fait, dans les services publics, du capitalisme d’État. »


J.Jaures a écrit :

« Le socialisme d’État, impuissant à faire de la justice le ressort interne de la société, est obligé d’intervenir du dehors sur l’appareil capitaliste pour en corriger les pires effets. Au contraire, ce n’est pas par l’action mécanique des lois de contrainte, c’est par l’action organique d’un système nouveau de propriété que les collectivistes et communistes prétendent réaliser la justice. »


Il va falloir faire travailler les concepts.

2. Le socialisme conservateur ou bourgeois


K.Marx a écrit :

Une partie de la bourgeoisie cherche à porter remède aux anomalies sociales, afin de consolider la société bourgeoise.

Dans cette catégorie, se rangent les économistes, les philanthropes, les humanitaires, les gens qui s'occupent d'améliorer le sort de la classe ouvrière, d'organiser la bienfaisance, de protéger les animaux, de fonder des sociétés de tempérance, bref, les réformateurs en chambre de tout acabit. Et l'on est allé jusqu'à élaborer ce socialisme bourgeois en systèmes complets.

Citons, comme exemple, la Philosophie de la misère de Proudhon.

Les socialistes bourgeois veulent les conditions de vie de la société moderne sans les luttes et les dangers qui en découlent fatalement. Ils veulent la société actuelle, mais expurgée des éléments qui la révolutionnent et la dissolvent. Ils veulent la bourgeoisie sans le prolétariat. La bourgeoisie, comme de juste, se représente le monde où elle domine comme le meilleur des mondes. Le socialisme bourgeois systématise plus ou moins à fond cette représentation consolante. Lorsqu'il somme le prolétariat de réaliser ses systèmes et d'entrer dans la nouvelle Jérusalem, il ne fait que l'inviter, au fond, à s'en tenir à la société actuelle, mais à se débarrasser de la conception haineuse qu'il s'en fait.

Une autre forme de socialisme, moins systématique, mais plus pratique, essaya de dégoûter les ouvriers de tout mouvement révolutionnaire, en leur démontrant que ce n'était pas telle ou telle transformation politique, mais seulement une transformation des conditions de la vie matérielle, des rapports économiques, qui pouvait leur profiter. Notez que, par transformation des conditions de la vie matérielle, ce socialisme n'entend aucunement l'abolition du régime de production bourgeois, laquelle n'est possible que par la révolution, mais uniquement la réalisation de réformes administratives sur la base même de la production bourgeoise, réformes qui, par conséquent, ne changent rien aux rapports du Capital et du Salariat et ne font, tout au plus, que diminuer pour la bourgeoisie les frais de sa domination et alléger le budget de l'Etat.

Le socialisme bourgeois n'atteint son expression adéquate que lorsqu'il devient une simple figure de rhétorique.

Le libre-échange, dans l'intérêt de la classe ouvrière ! Des droits protecteurs, dans l'intérêt de la classe ouvrière ! Des prisons cellulaires, dans l'intérêt de la classe ouvrière ! Voilà le dernier mot du socialisme bourgeois, le seul qu'il ait dit sérieusement.

Car le socialisme bourgeois tient tout entier dans cette affirmation que les bourgeois sont des bourgeois - dans l'intérêt de la classe ouvrière.



La Chine n'est pas exactement dans du socialisme bourgeois, mais vous voyez où vous voulez en venir.


Edité le 02-06-2020 à 06:09:25 par Plaristes


Xuan
   Posté le 03-06-2020 à 08:07:18   

Plaristes a écrit :

La Chine n'est pas exactement dans du socialisme bourgeois, mais vous voyez où vous voulez en venir.


On voit exactement que tu en viens encore une fois à l'insinuation, sans référence à la situation réelle en Chine ni au texte qui précède et que tu n'as pas lu :
"Troisièmement, développer et consolider le statut et le rôle des entreprises publiques et élargir et approfondir le fondement économique des facteurs socialistes."

Dans tous les cas il devient impossible de débattre avec quelqu'un qui s'oppose d'un côté à la lutte de classe et de l'autre prétend orienter le mouvement afro-américain vers la lutte de classe, ne répond aux arguments qu'en parlant d'autre chose, et affirme pour terminer qu'il joue et s'amuse.
Xuan
   Posté le 03-06-2020 à 18:30:21   

Plaristes a écrit :

...P.S : Oui je suis dans l’insinuation, car n'étant pas dans la demie mesure de votre côté, j'essaye d'avancer à pas de loups.


Puisque tu es dans l'insinuation et que nous ne somme pas dans la demi mesure, ton post est supprimé.
Plaristes
   Posté le 04-06-2020 à 06:34:48   

Ce qui m’empêchera pas de considérer que vous l'avez lu.
Et que la stratégie du colonel Qiao Lang est comprise.
#Communisme de guerre !


Edité le 04-06-2020 à 06:35:20 par Plaristes


Xuan
   Posté le 23-06-2020 à 13:17:54   

Eh bien le communisme de guerre répond à la guerre par la guerre, sinon il n'y a plus de communisme.

Voici un exemple de l'application de la dictature du prolétariat.


______________________


Du socialisme de marché avec dictature du prolétariat



https://histoireetsociete.com/2020/06/22/du-socialisme-de-marche-avec-dictature-du-proletariat/?fbclid=IwAR1BH0I2r391pnNtUr5udYAhfIkv_MeMbW-g-n_xokeZZXoTl9eO7IjxFv4
DANIELLE BLEITRACH 22 JUIN 2020

Deng Xiao Ping disait il ne faut pas étrangler l’oiseau capitaliste mais il faut le laisser voler dans une cage…

La Chine condamne à mort un banquier pour détournement de fonds de 110 millions de dollars

L’entité qu’il dirigeait, la Hengfeng Bank, est l’une des trois banques régionales secourues par Pékin en 2019 et qui possède des actifs d’une valeur de 1400 milliards de yuans (180,281 milliards d’euros).
Jian Xiyun, ancien président de la Hengfeng Bank, une banque régionale qui a dû être secourue l’été dernier par le gouvernement chinois, a été condamné à mort pour un délit de détournement de fonds, bien que la peine soit suspendue pour deux ans. Des délais après lesquels, la peine maximale est généralement commuée en une peine d’emprisonnement à perpétuité, selon le Financial Times.

Le banquier, accusé d’avoir détourné environ 110 millions de dollars (99 millions d’euros), a également été condamné par le tribunal populaire intermédiaire de Yantai pour la destruction illégale de documents financiers.

La banque Hengfeng est la plus grande des trois banques régionales secourues par Pékin en 2019, avec des actifs d’une valeur de 1,4 billion de yuans (180,281 milliards d’euros). Outre cette entité, le gouvernement chinois est également intervenu auprès des entités Baoshang Bank et Bank of Jinzhou.


Edité le 23-06-2020 à 13:18:17 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-07-2020 à 09:15:11   

Cruelle désillusion pour les Think Tank US

https://histoireetsociete.com/2020/06/30/et-si-on-voulait-comprendre-la-chine/

Et si on voulait comprendre la Chine

DANIELLE BLEITRACH30 JUIN 2020

encore un texte de mon sinologue capitaliste mais qui nous invite à travers les mécomptes des USA à nous interroger : et si le pouvoir chinois était tout simplement communiste? (note de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)
Certains passages du discours de Robert C. O’Brien du 24 juin, conseiller à la Sécurité Nationale à la Maison Blanche, m’ont fait sourire. Faucon parmi les faucons, il est venu remplacer Bolton qui compte les millions de dollars sur son compte après la parution de son livre, The Room Where it Happened.
Si on avait voulu comprendre la Chine, « on n’en serait pas là? »

Doux optimisme

Ces lignes me rappellent ce doux optimisme occidental qui croit souvent avoir tout compris en Chine et qui veut enseigner à la Chine comment il faut faire. O’Brien reconnaît la naïveté américaine face à la Chine, le plus grand échec dans la politique étrangère américaine depuis 1930 et l’incompréhension sur la véritable nature du gouvernement chinois.


Fast food et démocratie

Les Etats-Unis pensaient que la démocratie américaine allait s’exporter avec l’ouverture économique. Oui, Monsieur, exporter une démocratie à l’américaine en Chine n’est pas la même chose que de développer un réseau de fast food ! Ne rions pas des Américains, les Européens ne sont pas plus clairvoyants.
Je ne reprends pas le reste du discours qui est une charge dans la ligne des sorties de Pompeo et Pence. Autre propagande, cette fois américaine, répétée des dizaines de fois ces derniers mois !

Volonté de comprendre?

Au-delà de l’aspect politique, cet aveu d’échec permet de rappeler la difficulté occidentale à vouloir comprendre la Chine. On vient avec notre grille de lecture, nos fantasmes et nos désirs et on les applique sur le pays. On n’essaie pas vraiment de se mettre à la place de l’autre. Il y a ce sentiment de supériorité conscient ou inconscient, long héritage de notre histoire économique, culturelle et religieuse. Nous nous prenions pour la civilisation et il était difficile de concevoir qu’il y ait de meilleurs modèles à l’extérieur; les missionnaires avaient bien retenu le « Hors de l’Eglise, point de salut » de Saint Paul. Bien entendu, les mentalités évoluent, les failles du modèle de démocratie occidental obligent à se remettre en question. Les échanges avec la Chine et la connaissance s’amplifient. Fort heureusement, tout bouge! Mais que de temps perdu par manque d’humilité et d’un véritable désir de comprendre!


J’avais écrit un article sur le pari perdu américain ici.
Les passages du texte de O’Brien ci-dessous et le discours sur le site de la Maison Blanche ici.

“As China grew richer and stronger, we believed, the Chinese Communist Party would liberalize to meet the rising democratic aspirations of its people. This was a bold, quintessentially American idea, born of our innate optimism and by the experience of our triumph over Soviet Communism. Unfortunately, it turned out to be very naïve.

Nous n’aurions pas pu nous tromper davantage – et cette erreur de calcul est le plus grand échec de la politique étrangère américaine depuis les années 1930. Comment avons-nous fait une telle erreur? Comment avons-nous échoué à comprendre la nature du Parti communiste chinois?

La réponse est simple: parce que nous n’avons pas prêté attention à l’idéologie du PCC. Au lieu d’écouter ce que les dirigeants du PCC disaient et de lire ce qu’ils ont écrit dans leurs documents clés, nous avons fermé les oreilles et les yeux. Nous avons cru ce que nous voulions croire – que les membres du Parti n’étaient communistes que de nom. »
Xuan
   Posté le 01-07-2020 à 22:41:53   

Le PCC a 99 ans


Deux vidéos :

99e anniversaire de la fondation du PCC : le PCC grandit à travers vents et marées



Robert Lawrence Kuhn démontre la supériorité de l'économie publique en Chine.

Quel sont les avantages du système politique dirigé par le PCC en Chine?

Je suis Robert Lawrence Kuhn et voici ce qui m'inspire : A l'occasion du 99e anniversaire du Parti communiste chinois, (PCC), le secrétaire général du PCC, XiJinping, déclare "Notre plus grand avantage est que dans notre système socialiste, nous pouvons concentrer notre force pour mener de grandes entreprises." Cela signifie que le Parti peut recruter et concentrer des ressources humaines et économiques, mobiliser et organiser des forces sociales, pour mettre en œuvre des projets nationaux de grande envergure,qui nécessitent aussi des engagements à long terme.
Xuan
   Posté le 02-07-2020 à 00:03:42   

Le parti communiste chinois fête ses 99 ans … et J.CL. Delaunay nous parle du socialisme de marché…

DANIELLE BLEITRACH1 JUILLET 2020


https://histoireetsociete.com/2020/07/01/le-parti-communiste-chinois-fete-ses-99-ans-et-j-cl-delaunay-nous-parle-du-socialisme-de-marche/?fbclid=IwAR3AK9-XXFhZcdIWIGF_gfpZKct5CWDEgeUs5AMf3NjLOWo8dbPMGbqV6gI
CRI – China International Radio



Aujourd’hui, 1er juillet, le Parti communiste chinois (PCC) a 99 ans. Au début, le Parti ne comptait que 50 membres, aujourd’hui il a près de 92 millions de membres. De nos jours, c’est déjà le plus grand parti au monde au pouvoir. Rester toujours humble, prudent, pas arrogant et pas impétueux et persévérer dans un travail acharné et l’esprit de réforme et d’innovation sont les secrets du développement et du succès du PCC.

Le 31 octobre 2017, Xi Jinping, accompagné du nouveau groupe de direction du PCC, a visité Shanghai, le siège du premier congrès du parti, et Jiaxing, province du Zhejiang, lieu de naissance du parti, pour passer en revue l’histoire de la construction du Parti et revoir le serment d’adhérer au Parti.

Xi Jinping souligne toujours l’importance de garder à l’esprit l’aspiration et la mission originales du Parti, c’est-à-dire toujours rechercher le bonheur pour le peuple et pour la nation chinoise.

Tout orienter vers le peuple est le principe de gouvernance du nouveau groupe de direction du PCC. Xi Jinping a évoqué l’éradication de la pauvreté pendant six années consécutives dans ses discours du Nouvel An. Malgré les graves répercussions de l’épidémie, le PCC reste sur la bonne voie pour achever l’éradication de la pauvreté dans le pays d’ici la fin de 2020.

Dans la lutte contre Covid-19, Xi Jinping a toujours souligné que la vie des gens était la plus haute priorité.

Depuis le 18e Congrès national, le PCC a mené une lutte sans précédent contre la corruption et a obtenu des succès remarquables. Demain 1er juillet, le parti communiste chinois (PCCh) aura 99 ans. Au début, le Parti n’avait que 50 membres et peu de membres. De nos jours, c’est déjà le plus grand parti du monde au pouvoir. Rester toujours humble, prudent, non arrogant et non impétueux et persister dans le travail dur et dans l’esprit de réforme et d’innovation sont les secrets du développement et du succès du PCCh.


JEAN CLAUDE DELAUNAY REAGIT DEVANT LA SURPRISE DES USA DÉCOUVRANT QUE LA CHINE EST COMMUNISTE

Ces individus estiment que tout est idéologie. Comme ils ont appris, depuis Gustave le Bon, à manipuler avec succès les opinions publiques et les désirs de consommation, ils se croient en mesure de tout contrôler. La science sociale est pour eux manipulation. Elle n’est pas d’abord et fondamentalement observation, repérage des faits, théorisation, contrôle par la pratique. Je crois que nous devons, nous, marxistes, tirer en permanence leçon de leurs erreurs. Le marxisme, c’est sans doute la lecture des auteurs. Mais c’est, à mon avis encore, l’observation simultanée de la société, et la mise en œuvre de tout ce qui en découle au plan de la méthode scientifique. Évidemment, l’observation dont je parle est une forme très pointue de l’observation.

Je vais rappeler deux séries de faits auxquels l’article que publie Danièle Bleitrach me font penser.

La première série, ce sont des dates. Entre 1989 et 1992, soit dans un intervalle de 4 ans, il me semble, a posteriori, que l’histoire du monde contemporain s’est condensée.

1989 : révolte étudiante, surtout à Beijing.
1989 : chute du mur de Berlin
1989-1991 : disparition des démocraties populaires d’Europe centrale
1991 dissolution de l’URSS
1992 réunion du comité central du PCC et promotion du concept “d’économie de marché socialiste”
1992 signature du Traité de Maastricht

Voici mon interprétation des faits de ces 4 années :
1) La grande bourgeoise nord-américaine réussit un “joli coup” (la liquidation de l’URSS et des démocraties populaires),
2) Aussitôt, les grandes bourgeoisies d’Europe se mettent en ordre de bataille (Maastricht), car elles sont alliées et concurrentes de leur homologue américaine,
3) Deng Xiaoping comprend que la Chine socialiste doit vraiment se réformer pour résister et cela non seulement pour des raisons internes (Tian anmen) mais aussi pour des raisons externes (le renforcement de l’impérialisme sous conduite américaine).

La deuxième série de faits est l’apparition du concept “d’économie de marché socialiste”. C’est “un fait théorique”, ce n’est pas un fait de l’actualité ordinaire. Mais c’est un fait et, à mon avis, quand le PCC l’a adopté, ceux qui en ont défendu la formulation n’ont vraisemblablement pas eu l’intuition complète de ce dont il était porteur.

Je dirai même que, de façon générale, la portée révolutionnaire de ce concept n’a pas été perçue. Les Américains ont seulement vu Tian anmen. Ils se sont alors frotté les mains en se disant : “Chouette, ça va bouillir”.
Quant à nombre de marxistes en France, je crois que la portée, les potentialités, et donc aussi les obscurités, de ce concept leur ont échappé. Mais l’important est que cela ait échappé aux penseurs de la grande bourgeoisie américaine. Pour eux, il n’existe qu’un seul marché, le vrai, le marché capitaliste, en sorte que, quand on met la main dans la machine marchande, c’est le corps tout entier qui s’y engage et cela ne peut être que le marché capitaliste.

Bref, en l’espace de 4 ans, le monde d’après 1917 et 1945 a été refaçonné. L’impérialisme sous conduite américaine a cru que désormais le monde entier était à nouveau sous sa coupe. En réalité, ce n’était qu’une rémission, car il était déjà fort malade.
Cela dit, s’il existe des déterminismes, il existe aussi une liberté humaine. A tout instant, les Hommes peuvent prendre de bonnes ou de mauvaises décisions. En 1992, les dirigeants de la Chine et Deng Xiaoping en premier lieu, ont mis le socialisme sur les bons rails. Pour savoir ce que sont de bons rails, il faut disposer d’un critère dont les idéologues de la grande bourgeoisie américaine sont bien incapables de penser la rationalité et les formes. Ce critère est celui de la satisfaction prioritaire et permanente des intérêts économiques, politiques, et culturels des classes ouvrières et populaires.

Jean-Claude Delaunay
Xuan
   Posté le 15-07-2020 à 20:30:08   

Un article de Contrepoint qui rejoint le livre d'Alice Ekman “Rouge vif – l’idéal communiste chinois” :



« “La Chine n’est plus communiste” : la rumeur s’est répandue, comme une évidence. Mais ne serait-ce pas le plus grand malentendu de notre époque ?

Malgré l’ouverture économique de 1978, les mesures d’internationalisation des entreprises d’État, l’établissement de relations diplomatiques avec les puissances occidentales, la Chine demeure fidèle à ses racines rouges. “Le communisme est un idéal vers lequel nous devons tous tendre” affirment aujourd’hui encore les cadres du Parti.

Renforcé par l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping en 2013, le Parti communiste chinois s’infiltre au quotidien dans toutes les strates de la société : politique et économique, bien sûr, mais aussi culturelle, artistique, éducative, sociale ou religieuse, et ambitionne d’étendre cette influence à l’international.

Il fallait bien sept années d’observation et plus de 400 entretiens menés par Alice Ekman auprès de hauts cadres du Parti et fonctionnaires, diplomates, représentants d’entreprises, chercheurs et étudiants pour parvenir à comprendre la Chine contemporaine, son fonctionnement, ses évolutions récentes et sa stratégie de puissance, dans un contexte périlleux de tensions avec les États-Unis et de rapprochement avec la Russie. Car, alors que l’idéal libéral est de plus en plus contesté, la Chine cherche désormais à s’imposer comme une puissance de référence, une “solution” pour le monde, selon les propres mots de Xi Jinping, pour un jour parvenir à la “disparition ultime du capitalisme et la victoire finale du socialisme”.



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Si certains membres du PCF et de la CGT se trompent sur la Chine, les multinationales savent où est leur devoir…


DANIELLE BLEITRACH 15 JUILLET 2020

https://histoireetsociete.com/2020/07/15/si-certains-membres-du-pcf-et-de-la-cgt-se-trompent-sur-la-chine-les-multinationales-savent-ou-est-leur-devoir/?fbclid=IwAR1MHMmt1sTromrbHmxNl8JjtXOdyeY5iUf9fpaxzpsYzdUSTDFuC9LXZYc


Contrepoints, un site qui ne cache pas ses liens avec le monde de l’entreprise, nous dit ce qu’est la démocratie, celle défendue par eux à Hong Kong. Nous savions déjà que la propagande anti-chinoise était dirigée par une internationale des milliardaires, selon les propres aveux de Guo Wiming sur Arte, le complice de Steve Bannon et de Igor Kolomoiski, l’ukrainien, le tout organisant la secte Falun Gong. La liberté du libre renard dans le libre poulailler. Leur ennemi : Lénine… Et le territoire qui symbolise la guerre de l’opium doit leur revenir… être un pion dans la guerre contre la Chine… (note de danielle Bleitrach)

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LIBERTÉS PUBLIQUES 14 JUILLET 2020

Hong Kong : quand des multinationales défendent la démocratie

Par Lionel Chanel.

Facebook, Twitter et Google se sont érigés contre le pouvoir communiste chinois en défenseurs de la liberté d’expression à Hong Kong.
« Il n’y a pas de liberté politique sans liberté économique. » Jean-François Revel

La loi sur la sécurité nationale qui s’est abattue sur Hong Kong la semaine dernière s’est heurtée à la résistance de quelques géants mondiaux de l’économie, Facebook, Google et Twitter. En effet, suite à l’entrée en vigueur des mesures liberticides de Pékin ces entreprises ont décidé qu’elles « ne répondaient plus aux demandes d’informations sur leurs utilisateurs émanant du gouvernement et des autorités de Hong Kong » , nous apprenait le journal 20 minutes. L’enjeu ? La défense de la liberté d’expression.

LES ORIGINES LÉNINISTES DE LA HAINE CHINOISE POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

C’est une banalité confondante d’affirmer que toute dictature déteste la liberté d’expression. Dans le cas chinois, cette aversion pour la parole d’autrui tire son origine dans la nature même du régime, qui est resté léniniste à certains égards.

On le sait, la Chine de Xi Jinping se caractérise par son parti unique, son idéologie officielle, sa direction unique et sa censure, auxquels s’ajoute, différence par rapport au léninisme pur, un nationalisme décomplexé qui prend pour cible l’Occident et envisage la conquête de territoires qu’il convoite : Hong Kong, bien évidemment, mais aussi Taïwan.

Il faut donc se référer à Lénine et à son Que faire ? paru en 1902 pour comprendre la haine de Pékin pour la liberté d’expression. Dans cet ouvrage, le théoricien russe de la révolution marxiste proclamait que l’avant-garde du prolétariat, constituée en parti, détenait la Vérité qu’il devait se charger de répandre dans la classe ouvrière.

Or, dans cette optique, puisque le parti détient le Savoir absolu, toute critique est non seulement inutile mais représente aussi une hérésie. La parole de l’autre n’a aucune valeur. Le dialogue avec un pouvoir communiste est inconcevable. C’est Lénine qui déclara un jour :

« Les mencheviks me disent : “Permettez-nous de dialoguer avec vous” et moi je leur dis : “Permettez-nous de vous coller au mur.” »

Aussi, le joug que la dictature communiste inflige à Hong Kong s’accompagne d’une tentative de juguler les critiques et les protestations exprimées sur les réseaux sociaux, à laquelle se sont opposés Facebook, Twitter et Google.

Il faut dire que Hong Kong autorise les critiques du régime néo-léniniste à se faire entendre : la liberté d’expression qui y a cours ne permet donc pas de renvoyer une image flatteuse du pouvoir chinois.

En 2011, par exemple, c’est dans un quotidien hongkongais que l’avocat Jiang Tianyong put relater le martyre qu’il endura en raison de son activisme en faveur des droits de l’Homme : torture psychologique, menaces sur sa famille et ses activités, rupture de ses relations professionnelles…

L’ENTREPRISE PRIVÉE, ALLIÉE DE LA DÉMOCRATIE

En principe, la communauté internationale, les pays occidentaux en tête, aurait dû s’indigner vivement contre ce que certains n’hésitent pas à qualifier de coup d’État. Les condamnations furent bien timides.

Ici, il faut souligner que ce sont des entreprises privées — Google, Facebook et Twitter — qui agissent, dans la mesure de leurs moyens, pour la préservation des droits humains. Autrement dit, la liberté économique — dont l’un des critères essentiels est l’indépendance totale des entrepreneurs à l’égard du pouvoir politique — se fait l’alliée de la démocratie.

En réponse à cette assertion scandaleuse, les antilibéraux objecteront certainement que l’adhésion de la Chine au capitalisme, couronnée par son entrée à l’Organisation mondiale du commerce en 2001, n’a nullement apporté la démocratie dans le pays. C’est oublier que capitalisme n’est pas synonyme de libéralisme.

En Chine règne un capitalisme d’État, caractérisé par une mainmise du parti sur une très grande partie du secteur privé, des entraves de toutes sortes aux entrepreneurs étrangers, des mesures protectionnistes adoptées au mépris des règles édictées par l’OMC, la direction de puissantes entreprises publiques par des nomenklaturistes du régime, la soumission des petits entrepreneurs à une association professionnelle acquise au régime, l’interdiction des syndicats et on en passe.

Voilà pourquoi la prétendue libéralisation économique de la Chine n’a pas démocratisé le régime : ce dernier s’appuie sur un capitalisme antilibéral, où le secteur privé est étroitement corseté et surveillé par le parti.

Ce dernier est bien conscient que l’entreprise privée et l’économie de marché est l’une des facettes de l’autonomie de la société civile à l’égard de l’État. Un entrepreneur, c’est d’abord et avant tout un individu libre, autrement dit la hantise de toute dictature.

La résistance de Twitter, Facebook et Google contre les prétentions des communistes chinois à surveiller leurs utilisateurs reflètent cette autonomie, qui représente ainsi un bastion de la liberté face aux exigences d’un État despotique.

OUVERTURE VERSUS FERMETURE

La Chine communiste, malgré son intégration aux circuits mondiaux des échanges, demeure l’incarnation de la fermeture — elle n’a entrepris d’entrer dans la mondialisation que pour servir ses propres intérêts, c’est-à-dire ceux du parti, tout en empêchant ses partenaires de bénéficier en retour d’une vraie liberté économique sur son territoire.

Hong Kong, au contraire, incarne un îlot d’ouverture sur le monde, aussi bien économique que politique, cependant mis à mal depuis au moins une décennie par la Chine. Les Hongkongais sont fortement attachés à l’État de droit, au suffrage universel et aux libertés publiques.

Ce qui se passe, finalement, entre la Chine et Hong Kong, est une illustration du conflit pluriséculaire analysé par Karl Popper entre société ouverte et société close.

Par Lionel Chanel



Edité le 15-07-2020 à 20:42:04 par Xuan


Xuan
   Posté le 23-07-2020 à 10:40:59   

Xi insiste sur la poursuite de la cause socialiste fondée par le PCC
Source: Xinhua Publié: 2020/7/23 10:29:39
https://www.globaltimes.cn/content/1195386.shtml


Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a insisté sur le fait de défendre la grande cause socialiste fondée par le PCC et de la faire progresser de génération en génération.

Xi a tenu ces propos mercredi après-midi lors de sa visite à la salle commémorative de la bataille de Siping dans la guerre de libération du peuple chinois dans la province de Jilin, dans le nord-est de la Chine.
Xuan
   Posté le 26-07-2020 à 10:24:04   

L’Etat chinois garde la main sur l’économie

DANIELLE BLEITRACH 25 JUILLET 2020

https://histoireetsociete.com/2020/07/25/letat-chinois-garde-la-main-sur-leconomie/

Dans la revue Alternative économique, un article bien documenté sur le socialisme de marché chinois et sur l’évolution actuelle qui selon l’auteur renforce à la fois le secteur public et le rôle du parti communiste. Un complément aux textes parus ici, en particulier ceux de J.Cl. Delaunay sur le socialisme en Chine (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société).

MARY-FRANÇOISE RENARD 31/12/2019

https://www.alternatives-economiques.fr/users/mary-francoise-renard

L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping marque le renforcement du poids du Parti communiste à tous les niveaux de prises de décision des entreprises publiques.

L’évolution de l’économie chinoise au cours des quatre dernières décennies interroge les rôles respectifs de l’Etat et du marché dans sa forte croissance. En effet, paradoxalement, après un développement indiscutable des marchés et du poids des entreprises privées, l’Etat apparaît toujours comme un acteur omniprésent.

En 1978, au moment des premières réformes de l’économie chinoise, les entreprises appartiennent à l’Etat. L’objectif des réformes impulsées par Deng Xiaoping est d’introduire des éléments de marché dans une économie centralement planifiée. Pour cela, les prix de marché remplacent progressivement les prix administrés. Des firmes privées se développent dans les services comme les restaurants ou les commerces, mais ce sont de toutes petites entités.

Le secteur privé ne sera officiellement reconnu qu’en 1988. Les entreprises collectives qui apparaissent lors de l’affaiblissement des monopoles d’Etat sont des actrices cruciales de la forte croissance de l’économie chinoise au cours des années 1980 et 1990. Bien qu’elles appartiennent à une collectivité locale, elles sont, par leur statut, soumises à une logique de concurrence et ne survivent que si elles dégagent des profits.

Champions nationaux
Cette expérience assez originale met en évidence le rôle de la concurrence dans la croissance, sans privatisations puisque celles-ci ne se produisent qu’au début des années 2000. En 2003, la Sasac, une commission chargée de la supervision des entreprises publiques, est créée, avec pour mission de faire émerger des champions nationaux. De nombreuses PME d’Etat sont privatisées, entraînant des licenciements importants. Mais les firmes publiques restent dominantes dans les secteurs clés où elles vont pratiquement éliminer les entreprises privées : charbon, pétrole, gaz, électricité…

Pendant dix ans, les concentrations se multiplient, et pour 2014 le classement « Fortune » des 500 plus grandes entreprises mondiales donne trois entreprises d’Etat chinoises parmi les quatre plus grandes en matière de chiffre d’affaires : State Grid (gestionnaire de réseaux électriques), China National Petroleum et Sinopec Group, respectivement aux 2e, 3e et 4e places. Dans le même temps, l’ouverture du capital des firmes publiques au secteur privé, surtout chinois mais pas seulement, est encouragée par les autorités. Elle permet à la fois d’améliorer la compétence en matière de gouvernance et de bénéficier d’un apport de fonds, tout en maintenant le contrôle de l’Etat qui reste majoritaire et garde le pouvoir sur les décisions stratégiques.

Après la crise financière mondiale de 2008, les entreprises publiques sont le vecteur de la mise en place du plan de stimulation décidé par le gouvernement pour faire face à la forte baisse de la demande étrangère. Elles forment le pivot de la politique d’investissement dans les infra­structures qui visent à soutenir la crois­sance économique. En conservant dans leur effectif plus de personnel que ce dont elles ont réellement besoin, les entreprises publiques jouent par ailleurs un rôle central en amortissant les conséquences de la concurrence sur l’emploi.

Ceci n’est faisable que parce qu’elles ont la possibilité d’être renflouées lorsqu’elles sont déficitaires. Les banques, en effet, préfèrent prêter aux entreprises publiques et bénéficier ainsi de la garantie de l’Etat, ce qui pénalise le secteur privé. Les facilités dont bénéficient les entreprises publiques conduisent à un certain nombre de déséquilibres, particulièrement au niveau provincial : surinvestissement pour soutenir la croissance ou surendettement. Cela se traduit notamment par l’existence de « firmes zombies », c’est-à-dire de firmes insolvables, maintenues artificiellement en activité. Par ailleurs, le faible contrôle exercé par l’Etat actionnaire sur les dirigeants des entreprises publiques permet le développement d’une forte corruption.
SUR LE MÊME SUJET CHINE

Chine : les contradictions de l’économie socialiste de marché
La logique politique prime
En 2013, l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping s’accompagne d’une nouvelle vague de réformes visant à améliorer l’efficacité des firmes publiques. Annoncées en 2014, ces réformes ne sont effectives qu’à partir de 2016, sans doute en raison de résistances et de négociations difficiles au sein du gouvernement. Leur objectif est de renforcer la rentabilité des firmes publiques tout en maintenant la primauté de la logique politique sur la logique de marché, le pouvoir décisionnel du Parti communiste chinois (PCC) étant renforcé.

Deux sortes de firmes sont ainsi définies : les firmes dédiées aux services publics et celles dédiées aux activités commerciales. Ces dernières sont elles-mêmes divisées en deux catégories : celles qui sont dans des secteurs appelés à devenir complètement concurrentiels, très ouvertes aux capitaux privés, dans lesquelles l’Etat pourrait devenir minoritaire, et celles situées dans des activités qui peuvent être liées à des secteurs clés ou à la sécurité nationale. Ces dernières doivent servir les stratégies nationales, notamment en matière de politique économique.

Le problème majeur des entreprises d’Etat tient à la multiplicité des objectifs qui leur sont assignés. Elles doivent aujourd’hui soutenir la politique industrielle de développement de l’innovation et de la technologie nationales, tout en améliorant leurs performances et en accompagnant la politique macroéconomique. L’importance de la réforme actuelle dépendra de la proportion d’entreprises publiques affectées à la catégorie « complètement concurrentielle ». Elle dépendra aussi de la latitude laissée aux firmes dans leurs choix de gestion et d’investissement. Si celle-ci est significative, la réforme pourrait conduire à un véritable progrès.

On assiste par ailleurs depuis quelques mois à une « nationalisation » de certaines entreprises privées qui sont en partie rachetées par des firmes publiques, notamment pour bénéficier des avantages de celles-ci, la distinction entre privé et public étant parfois peu claire. Mais dans le même temps, le gouvernement incite les banques à accorder davantage de prêts aux entreprises privées, car la croissance chinoise a aussi besoin de la dynamique du secteur privé.

Si l’Etat s’est bien désengagé depuis 1978, autorisant une économie beaucoup plus fondée sur les mécanismes de marché, et ouvrant les entreprises d’Etat aux capitaux privés, il garde une position stratégique en matière de propriété. Le secteur public est concentré dans les activités intensives en capital (ressources naturelles, industries lourdes, transports), bien sûr dans les services publics, et présent de façon marginale dans l’agroalimentaire, le textile et l’habillement… Mais surtout, il contrôle environ 85 % du secteur bancaire, la majeure partie du réseau de transport et télécommunications et des services liés à l’éducation, à la science et à la technologie. En outre, le PCC possède et contrôle l’ensemble des médias publics.

Ainsi, bien que globalement minoritaires par rapport aux entreprises privées en matière de production, d’emploi et d’investissement, les entreprises d’Etat se trouvent en situation de monopole dans les secteurs centraux de l’économie et ont donc un pouvoir beaucoup plus important que ne le suggère une observation rapide des statistiques. A ceci s’ajoute, depuis la présidence de Xi Jinping, le renforcement du poids du Parti à tous les niveaux des prises de décision des firmes publiques. Le maintien au pouvoir du PCC est l’objectif premier du gouvernement, qui a pour cela besoin de conforter sa légitimité économique, tant aux yeux de la population que des investisseurs, en s’appuyant sur les firmes publiques, tout en soutenant le développement du secteur privé.

Mary-Françoise Renard est professeure d’économie à l’université Clermont-Auvergne et responsable de l’Institut de recherche sur l’économie de la Chine au Cerdi (Centre d’études et de recherche en développement international).
Xuan
   Posté le 16-08-2020 à 23:50:55   

Dans les conditions de la guerre hors limites de Trump contre la Chine, la réponse de la RPC est la plupart du temps asymétrique.
La RPC considère que ce conflit est temporaire et de l'ordre de la tactique, de même que le repli nationaliste qu'on peut observer ailleurs.
Tandis que la tendance générale à la mondialisation multipolaire est irréversible, se poursuivra et relève de la stratégie.

Ainsi Xi Jinping ne s'est pratiquement pas exprimé sur les mesures hostiles des USA et concentre son activité sur l'élimination de la pauvreté, la réorientation économique et l'unité du peuple autour du Parti Communiste.
De même la Chine riposte à certaines mesures des USA mais de façon dosée et non systématique, et ne pratique pas la surenchère.
L'objectif est de marquer les limites à ne pas franchir tout en évitant d'acculer les USA à la guerre ouverte, en appelant régulièrement au dialogue et en rappelant aux USA que leur intérêt n'est pas dans le conflit.

Aujourd'hui Qiushi publie un discours de Xi Jinping prononcé en 2015, qui fait le point sur le marxisme en Chine.
On remarquera que pour l'essentiel il correspond toujours à la réalité actuelle, même si la guerre économique n'était pas encore déclenchée.
On peut penser qu'il s'agit d'un rappel sur les principes, et d'un appel à l'unité du PCC sur les questions fondamentales de la réforme, des types de propriété, de la propriété dominante, du maintien du socialisme, et d'une politique tournée vers les intérêts des masses.


Ouvrir constamment de nouveaux domaines de l'économie politique marxiste chinoise contemporaine

[discours du secrétaire général Xi Jinping lors de la 28e session d'étude collective du Bureau politique du 18e Comité central le 23 novembre 2015.]

Xi Jinping

Aujourd'hui, le Bureau politique du Comité central mène l'étude collective 28. Le contenu de l'étude est les principes de base et la méthodologie de l'économie politique marxiste. Le but de l'organisation de cette étude est de renforcer l'étude et la compréhension des principes de base du marxisme. Auparavant, nous nous sommes arrangés pour étudier les thèmes du matérialisme historique et du matérialisme dialectique. Cette fois, nous approfondirons notre compréhension et notre compréhension des lois du développement économique en examinant l'économie politique marxiste, et améliorerons notre capacité et notre niveau de direction du développement économique de notre pays.

Ensuite, permettez-moi de parler de quelques expériences.
L'économie politique marxiste est une partie importante du marxisme, et c'est aussi un cours obligatoire pour nous pour soutenir et développer le marxisme. Sur la base de la vision du monde et de la méthodologie du matérialisme dialectique et du matérialisme historique, Marx et Engels ont critiqué et hérité des réalisations idéologiques de l'économie historique, en particulier de l'économie politique classique britannique, et ont établi l'économie politique marxiste grâce à une recherche approfondie sur les activités économiques humaines. Il révèle les lois du mouvement économique dans la société humaine, en particulier la société capitaliste. Engels a déclaré que "toutes les théories des partis prolétariens proviennent de l'étude de l'économie politique". Lénine considérait l'économie politique comme «la preuve et l'application les plus profondes, les plus complètes et les plus détaillées» de la théorie marxiste. De nos jours, il existe différents types de théories économiques, mais le fondement de notre économie politique ne peut être que l'économie politique marxiste, pas d'autres théories économiques.

Certaines personnes pensent que l'économie politique marxiste est dépassée et que le capital est dépassé. Cette conclusion est arbitraire et erronée. Pour mettre cela de côté, du point de vue de la crise financière internationale, de nombreux pays capitalistes ont continué de subir des ralentissements économiques, de graves problèmes de chômage, une polarisation accrue et une aggravation des conflits sociaux. Les faits montrent que la contradiction inhérente entre la socialisation de la production et la possession privée des moyens de production existe toujours dans le capitalisme, mais les manifestations et les caractéristiques de son existence sont différentes.
Après la crise financière internationale, de nombreux chercheurs occidentaux réétudient également l'économie politique marxiste et «Das Kapital» pour réfléchir aux inconvénients du capitalisme. L'année dernière, «Le capital du 21e siècle», rédigé par le savant français Thomas Piketty, a suscité de nombreuses discussions dans la communauté universitaire internationale. Il a utilisé des données détaillées pour prouver que le degré d'inégalité aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux a atteint ou dépassé le plus haut niveau de l'histoire. Il estime qu'un capitalisme incontrôlé a exacerbé les inégalités de richesse et continuera de se détériorer. Son analyse a été principalement menée dans le domaine de la distribution et n'a pas impliqué de questions de propriété beaucoup plus fondamentales, mais les conclusions auxquelles il est parvenu méritent notre profonde considération.


Notre parti a toujours attaché une grande importance à l'étude, à la recherche et à l'application de l'économie politique marxiste. Le camarade Mao Zedong a étudié intensivement "Das Kapital" quatre fois et a accueilli plusieurs séminaires sur le "Manuel d'économie politique" soviétique, soulignant que "l'étude des questions d'économie politique a une grande signification théorique et pratique."
Le camarade Mao Zedong a proposé de manière créative le nouveau programme économique démocratique pendant la période de la nouvelle démocratie.
Dans le cadre de son exploration de la voie de la construction socialiste, il a présenté des vues originales sur le développement de l'économie de notre pays, comme la proposition de la théorie fondamentale de la contradiction de la société socialiste, la mise en avant d'une planification globale : prêtez attention aux points de vue importants de l'équilibre global, de l'agriculture comme fondement, de l'industrie comme facteur principal et du développement coordonné de l'agriculture, légère et lourde. Il s’agit du développement créatif de l’économie politique marxiste de notre parti.

Depuis la troisième session plénière du onzième comité central du Parti, notre parti a combiné les principes de base de l'économie politique marxiste avec la nouvelle pratique de réforme et d'ouverture, et a continuellement enrichi et développé l'économie politique marxiste. Après l'adoption de la "Décision du Comité central du Parti communiste chinois sur la réforme du système économique" en octobre 1984, le camarade Deng Xiaoping a commenté: "J'ai rédigé un premier projet d'économie politique, qui est une économie politique qui combine les principes de base du marxisme et la pratique du socialisme chinois."
Pendant plus de 30 ans, avec l'approfondissement continu de la réforme et de l'ouverture, nous avons formé de nombreux résultats théoriques importants de l'économie politique marxiste chinoise contemporaine, tels que des théories sur l'essence du socialisme, des théories sur le système économique de base du stade primaire du socialisme, l'établissement et la mise en œuvre de la théorie des concepts de développement innovants, coordonnés, verts, ouverts et partagés, la théorie du développement d'une économie de marché socialiste, permettant au marché de jouer un rôle décisif dans l'allocation des ressources et de mieux faire jouer le rôle du gouvernement, et la théorie du développement économique de la Chine entrant dans une nouvelle normalité, des théories sur la promotion de la coordination de la nouvelle industrialisation, de l'informatisation, de l'urbanisation et de la modernisation agricole, des théories sur les formes de propriété, les droits de sous-traitance et droits de gestion pour les terres contractées par les agriculteurs, et des théories sur la bonne utilisation des marchés nationaux et internationaux et des deux ressources, des théories sur la promotion de l'équité sociale et de la justice et la réalisation progressive d'une prospérité commune pour tous, etc.

Ces résultats théoriques n’ont pas été discutés par les écrivains marxistes classiques, et nous n’avions pas de pratique ni de connaissances dans ce domaine avant la réforme et l’ouverture. Il s’agit d’une économie politique adaptée aux conditions nationales et aux caractéristiques de l’époque de la Chine contemporaine. Ils guident non seulement puissamment la pratique de développement économique de la Chine, mais s’ouvrent également Le nouveau royaume de l'économie politique marxiste.

Maintenant, dans la marée changeante de l'économie mondiale, savoir si nous pouvons bien diriger le grand navire de l'économie de notre pays est un test majeur pour notre parti. Face à la situation économique nationale et internationale extrêmement complexe et aux divers phénomènes économiques, l'apprentissage des principes de base et de la méthodologie de l'économie politique marxiste nous aidera à maîtriser les méthodes d'analyse économique scientifique, à comprendre le processus du mouvement économique et à saisir les lois du développement social et économique. Améliorer la capacité à contrôler l'économie de marché socialiste et mieux répondre aux questions théoriques et pratiques du développement économique de la Chine.

Le but de l'étude de l'économie politique marxiste est de mieux guider la pratique du développement économique dans notre pays. Nous devons non seulement adhérer à ses principes de base et à sa méthodologie, mais aussi nous intégrer au développement économique actuel de notre pays pour former continuellement de nouveaux résultats théoriques.

Tout d'abord, adhérez à la pensée du développement centrée sur les masses.

Se développer pour le peuple est la position fondamentale de l'économie politique marxiste. Marx et Engels ont souligné: "Le mouvement du prolétariat est un mouvement indépendant pour l'écrasante majorité du peuple et au profit de l'écrasante majorité." A l'avenir, "la production visera la prospérité de tous." Le camarade Deng Xiaoping a souligné que l'essence du socialisme est de libérer les forces productives, de développer les forces productives, d'éliminer l'exploitation, d'éliminer la polarisation et, finalement, d'atteindre la prospérité commune.

La cinquième session plénière du 18e Comité central du Parti communiste chinois a clairement déclaré qu'il était nécessaire d'adhérer au concept de développement centré sur les masses, de promouvoir le bien-être de la population, de promouvoir le développement global de la population et de progresser régulièrement dans la direction de la prospérité commune comme point de départ et objectif du développement économique.
Nous ne devons jamais oublier ce point. Nous devons adhérer fermement à cette position fondamentale lors du déploiement du travail économique, de la formulation des politiques économiques et de la promotion du développement économique.


Deuxièmement, adhérez au nouveau concept de développement.

En réponse aux nouveaux changements dans l'environnement de développement économique de la Chine, les conditions, les tâches, les exigences, etc., la cinquième session plénière du 18e Comité central du PCC a proposé d'établir et d'adhérer au concept de développement d'innovation, de coordination, de vert, d'ouverture et de partage. Ces cinq concepts de développement sont fondés sur un résumé approfondi de l’expérience et des leçons du développement national et étranger, et sur une analyse approfondie de la tendance générale du développement au pays et à l’étranger. Ils reflètent collectivement la nouvelle compréhension de notre parti des lois du développement économique de la Chine et sont similaires à celles de l’économie politique marxiste.
Les vues sont les mêmes. Par exemple, Marx et Engels ont envisagé que dans la société future, «tout le monde partage le bien-être créé par tout le monde», «les gens sont directement des existences naturelles» et «l'histoire naturelle et l'histoire humaine se restreignent» .
En même temps, ces cinq concepts de développement sont aussi une sublimation des connaissances perceptuelles que nous avons acquises dans la promotion du développement économique et un résumé théorique de notre pratique de promotion du développement économique. Nous devons persister à utiliser de nouveaux concepts de développement pour guider et promouvoir le développement économique de la Chine, résoudre en permanence les problèmes de développement économique et créer une nouvelle situation de développement économique.

Troisièmement, maintenir et améliorer le système économique socialiste de base.

L'économie politique marxiste estime que la propriété des moyens de production est au cœur des relations de production et détermine la nature fondamentale et l'orientation du développement de la société.
Depuis la réforme et l'ouverture, notre parti a résumé les expériences positives et négatives, établi le système économique de base au stade primaire du socialisme, souligné l'adhésion à la propriété publique en tant que pilier et développement commun des économies de propriété multiple, et a clairement indiqué que les économies de propriété publique et non publique sont des économies de marché socialistes.

Un élément important du développement économique et social de la Chine est une base importante. Nous devons consolider et développer sans relâche l'économie publique, encourager, soutenir et guider le développement de l'économie non publique et promouvoir divers systèmes de propriété pour compléter les forces de l'autre, qu'elles se promeuvent mutuellement et se développent ensemble.
Dans le même temps, nous devons également être très clairs : le système économique de base de la Chine est un pilier important du système socialiste avec des caractéristiques chinoises et le fondement du système économique socialiste de marché. La position dominante de la propriété publique ne peut être ébranlée et le rôle de chef de file de l'économie d'État ne peut être ébranlé. C'est une garantie institutionnelle pour assurer que les peuples de tous les groupes ethniques de notre pays partagent les fruits du développement, c'est aussi une garantie importante pour consolider la position au pouvoir du parti et adhérer au système socialiste chinois.

Quatrièmement, maintenir et améliorer le système de distribution de base socialiste.

L'économie politique marxiste croit que la distribution est déterminée par la production, et qu'elle est contre-productive, «et ce qui peut le mieux promouvoir la production, c'est le type de distribution qui permet à tous les membres de la société de développer, maintenir et exercer leurs capacités aussi largement que possible» .
Partant de la réalité de notre pays, nous avons mis en place un système de distribution dans lequel la distribution selon le travail est le corps principal et de multiples modes de distribution coexistent.
La pratique a prouvé que cet arrangement institutionnel est propice à la mobilisation des polarités de toutes les parties et est propice à la réalisation d'une unité organique d'efficacité et d'équité. Pour diverses raisons, il existe encore des problèmes en suspens dans la répartition des revenus de notre pays, principalement l'élargissement de l'écart de revenu, la faible proportion de la rémunération du travail dans la distribution primaire et la faible proportion des revenus des résidents dans la distribution nationale des revenus.
À cet égard, nous devons attacher une grande importance aux efforts visant à promouvoir la synchronisation de la croissance des revenus des résidents avec la croissance économique, l’augmentation de la rémunération du travail et l’augmentation de la productivité du travail, continuer d’améliorer les systèmes, les mécanismes et les politiques spécifiques, ajuster le modèle de répartition des revenus nationaux, continuer d’augmenter les revenus des résidents urbains et ruraux et continuer à réduire les revenus. écart.

Cinquièmement, adhérez à la direction de la réforme de l'économie de marché socialiste.

Développer une économie de marché dans des conditions socialistes est une grande innovation de notre parti. Un facteur clé pour le grand succès du développement économique de la Chine est que nous avons non seulement mis en jeu les forces de l'économie de marché, mais aussi les avantages du système socialiste. Nous développons une économie de marché sous la prémisse majeure de la direction du Parti communiste chinois et du système socialiste.
Nous ne devons jamais oublier l'attribut "socialisme". La raison pour laquelle il s'agit d'une économie de marché socialiste est de maintenir la supériorité de notre système et de prévenir efficacement les inconvénients de l'économie de marché capitaliste.
Nous devons adhérer à la dialectique et à la théorie en deux points, continuer à travailler dur sur la combinaison du système socialiste de base et de l'économie de marché, et faire jouer pleinement les avantages des deux aspects. Nous voulons non seulement "un marché efficace", mais aussi "un gouvernement prometteur", et nous efforcer de pratiquer la résolution de ce problème mondial en économie.

Sixièmement, adhérez à la politique nationale de base d'ouverture.

L'économie politique marxiste croit que la société humaine finira par passer de l'histoire de toutes les nations à l'histoire du monde. Aujourd'hui, notre pays entretient des relations étroites sans précédent avec le monde. L'influence de notre économie sur l'économie mondiale et celle de l'économie mondiale sur notre économie sont sans précédent. Dans les conditions du développement en profondeur de la mondialisation économique, nous ne pouvons pas nous engager dans la construction à huis clos. Au lieu de cela, nous devons être doués pour coordonner les situations nationales et internationales globales et faire bon usage des deux marchés internationaux et nationaux et des deux ressources.
Il est nécessaire de suivre la tendance de l'intégration profonde de l'économie chinoise dans l'économie mondiale, de développer une économie ouverte de plus haut niveau, de participer activement à la gouvernance économique mondiale et de promouvoir le développement de l'ordre économique international dans le sens de l'égalité, de la justice et de la coopération gagnant-gagnant. Dans le même temps, nous devons protéger résolument les intérêts de développement de notre pays, nous prémunir activement contre divers risques et assurer la sécurité économique nationale. Il existe de nombreuses questions théoriques et pratiques qui nécessitent une étude approfondie.

En bref, nous adhérons aux principes de base et à la méthodologie de l'économie politique marxiste et n'excluons pas les éléments raisonnables des théories économiques étrangères. Les connaissances de l'économie occidentale sur la finance, les prix, la monnaie, les marchés, la concurrence, le commerce, les taux de change, les industries, les entreprises, la croissance, la gestion, etc., reflètent les lois générales de la production socialisée et de l'économie de marché, nous devrions donc en tirer des leçons.
Dans le même temps, pour l’économie étrangère, en particulier l’économie occidentale, nous devons insister sur la suppression du brut et de l’essence, la suppression du faux et la conservation de la vérité, en insistant pour la prendre comme aspect principal et l’utiliser pour nous.
Pour le contenu qui reflète les attributs et les valeurs du système capitaliste, et pour le contenu qui a la couleur de l’idéologie occidentale, nous ne pouvons pas les copier. Bien que l’économie soit l’étude des problèmes économiques, elle ne peut être séparée de la politique sociale, pure et pure. Dans notre enseignement d'économie, nous devons parler d'économie politique marxiste, nous devons parler d'économie politique du socialisme dans la Chine contemporaine, et nous ne devons pas être marginalisés.

Pour que l'économie politique marxiste ait de la vitalité, elle doit évoluer avec le temps. La pratique est la source de la théorie. Nous avons passé des décennies à achever le processus de développement que les pays développés traversent depuis des centaines d'années. Le processus de développement économique de la Chine est magnifique et ses réalisations ont attiré l'attention du monde entier. Il contient une grande motivation, une vitalité et un potentiel de création théorique.
À l'heure actuelle, tant l'économie mondiale que l'économie chinoise sont confrontées à de nombreux nouveaux problèmes majeurs, qui nécessitent des réponses théoriques scientifiques. Sur la base des conditions nationales de la Chine et de nos pratiques de développement, nous devons étudier en profondeur l’économie mondiale et les nouvelles conditions et problèmes auxquels l’économie chinoise est confrontée, révéler de nouvelles caractéristiques et de nouvelles lois, affiner et résumer les résultats réguliers des pratiques de développement économique de la Chine et mettre à niveau l’expérience pratique vers la systématisation.
La théorie de l'économie en Chine continue d'ouvrir de nouveaux domaines dans l'économie politique marxiste chinoise contemporaine et contribue à la sagesse chinoise à l'innovation et au développement de l'économie politique marxiste.
Xuan
   Posté le 11-10-2020 à 09:11:58   

Discours de Xi aux jeunes cadres [trad automatique].
On remarquera que les directives de Xi Jinping reprennent pratiquement la pensée maotsétoung sur la pratique, l'enquête et la liaison aux masses, le matérialisme dialectique et le matérialisme historique, la direction du parti et l'orientation socialiste.



Xi Jinping: Les jeunes cadres doivent améliorer leur capacité à résoudre des problèmes pratiques et veulent pouvoir bien faire les choses


Source: Xinhuanet 2020-10-10 20:45:18
Xi Jinping a prononcé un discours important lors de la cérémonie d'ouverture du cours de formation pour les cadres jeunes et d'âge moyen à l'École centrale du Parti (École nationale d'administration)

Les jeunes cadres devraient améliorer leur capacité à résoudre des problèmes pratiques

Je veux pouvoir faire des choses

Wang Huning était présent

Agence de presse Xinhua, Pékin, 10 octobre. Le cours de formation pour les cadres jeunes et d'âge moyen à l'École centrale du Parti (École nationale d'administration) pour le semestre d'automne 2020 se tiendra à l'École centrale du Parti le matin du 10 octobre. Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, président de l'État et président de la Commission militaire centrale a prononcé un discours important lors de la cérémonie d'ouverture et a souligné que l'histoire avance toujours dans la résolution des problèmes. Notre parti mène le peuple dans la révolution, la construction et la réforme, tout cela afin de résoudre les problèmes réels de notre pays. Améliorer la capacité de résoudre des problèmes pratiques est un besoin urgent de répondre à la situation complexe actuelle et d'accomplir des tâches ardues, et c'est aussi une condition inévitable pour la croissance des jeunes cadres. Face à des situations complexes et à des tâches ardues, nous devons développer des opportunités en cas de crise et créer de nouvelles opportunités au milieu des changements. Les cadres, en particulier les jeunes cadres, doivent améliorer les capacités politiques, les capacités d'enquête et de recherche, les capacités de prise de décisions scientifiques, les capacités de réforme et les capacités d'intervention d'urgence. , La capacité de travailler avec les masses, la capacité de saisir la mise en œuvre, le courage d'affronter directement les problèmes, de penser et de faire les choses, de bien faire les choses, de résoudre constamment les problèmes et de résoudre les problèmes.

Wang Huning, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et secrétaire du Secrétariat central, a assisté à la cérémonie d'ouverture.

Xi Jinping a souligné que depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois, le parti et le pays ont réalisé des réalisations historiques et subi des changements historiques. L'une des leçons les plus importantes est d'adhérer à l'approche axée sur les problèmes et de considérer la résolution de problèmes pratiques comme une percée dans l'ouverture de la situation de travail. Le monde d'aujourd'hui subit des changements majeurs jamais vus depuis un siècle, et il y a plus d'incertitudes dans l'environnement extérieur. L'année prochaine, nous entrerons dans la période du «14e plan quinquennal» et nous nous embarquerons dans un nouveau voyage de construction globale d'un pays socialiste moderne. En entrant dans une nouvelle étape de développement, en mettant en œuvre de nouveaux concepts de développement et en construisant un nouveau modèle de développement, les problèmes qui doivent être résolus deviendront plus diversifiés et plus complexes. La Chine a de nombreux avantages et conditions pour un développement continu, mais le problème d'un développement déséquilibré et insuffisant demeure important. La lutte contre la nouvelle épidémie de pneumonie à couronne a atteint des résultats stratégiques majeurs. Cependant, nous devons faire des efforts continus pour gagner la construction d'une société moyennement prospère à tous égards, lutter contre la réduction de la pauvreté, faire un travail solide de << six stabilité >>, exécuter pleinement les tâches des << six garanties >> et remporter la victoire générale.

Xi Jinping a souligné que les jeunes cadres doivent améliorer leurs capacités politiques. Parmi les diverses capacités requises pour qu'un cadre fasse un bon travail, la capacité politique passe avant tout. Ce n’est qu’avec une forte capacité politique que nous pourrons consciemment maintenir un haut degré de cohérence avec le Comité central du Parti en termes d’actions idéologiques et politiques, et pouvoir «craindre les nuages &#8203;&#8203;et se couvrir les yeux» et «les nuages &#8203;&#8203;volent à travers le chaos tout en restant calmes» à tout moment et en toutes circonstances. . Pour améliorer les capacités politiques, nous devons d'abord saisir la bonne direction politique et maintenir la direction du Parti communiste chinois et de notre système socialiste. Sur cette question, il ne doit y avoir ni confusion ni hésitation! La pratique de cette lutte contre la nouvelle épidémie de pneumonie à couronne a une fois de plus prouvé que le Parti communiste chinois est l'épine dorsale la plus fiable du peuple chinois lorsque les tempêtes frappent, et le système socialiste chinois est la garantie institutionnelle la plus puissante contre les risques et les défis. Les jeunes cadres doivent s'en tenir à un point et faire tout ce qui est propice au maintien de la direction du parti et du système socialiste chinois, et s'abstenir résolument de faire tout ce qui n'est pas propice au maintien de la direction du parti et du système socialiste chinois! Pour améliorer continuellement la perspicacité politique et le discernement politique, pour observer et analyser la situation, il faut d'abord saisir les facteurs politiques, surtout pour pouvoir voir l'essence à travers le phénomène, afin d'avoir un œil brillant, voir les choses tôt et agir rapidement. Pour améliorer la capacité politique, nous devons être en admiration devant la discipline et les règles politiques du parti. Nous devons consciemment renforcer l'expérience politique, renforcer la maîtrise de soi politique et toujours être une personne «compréhensible» et «honnête» en politique. Nous devons veiller à améliorer le niveau de la théorie marxiste, apprendre profondément et complètement, maîtriser le matérialisme dialectique et le matérialisme historique, maîtriser les points de vue et les méthodes marxistes qui les traversent, maîtriser le marxisme en Chine et être un partisan ferme et fidèle du marxisme. Les pratiquants.

Xi Jinping a souligné que les jeunes cadres devraient améliorer leurs capacités d'enquête et de recherche. L'enquête et la recherche sont les compétences de base pour faire un bon travail. Nous devons apprendre à enquêter et à rechercher, et à améliorer nos compétences professionnelles en matière d’enquête et de recherche. Les enquêtes et recherches doivent être régulières. Nous devons insister pour aller parmi les masses, entrer dans la pratique, écouter ce que veulent les cadres de base et les masses, ce qu'ils sont anxieux et attendus, et comprendre et saisir la situation réelle. Il est nécessaire d'étudier et d'analyser soigneusement la grande quantité de matériaux et de situations obtenus de l'enquête, de l'extérieur vers l'intérieur. Pour les résultats de recherche qui ont fait l'objet de recherches approfondies et relativement matures, ils doivent être rapidement mis à niveau vers des déploiements décisionnels et transformés en mesures spécifiques; pour les résultats de recherche qui n'ont pas fait l'objet de recherches approfondies, les avis doivent être écoutés plus profondément, puis mis en œuvre après amélioration; pour les mesures qui ont été formées, S'il est mis en œuvre, il doit être suivi et évalué dans le temps, ajusté et optimisé en fonction de la situation.

Xi Jinping a souligné que les jeunes cadres doivent améliorer leurs capacités de prise de décision scientifique. Pour parvenir à une prise de décision scientifique, il faut d'abord avoir une vision stratégique, voir loin et réfléchir profondément. Les cadres dirigeants doivent réfléchir aux problèmes et prendre des décisions. Ils doivent avoir une bonne idée des grands dans le pays. Ils doivent faire plus de gros bouliers, calculer les grands comptes et moins petits et petits comptes, et être doués pour intégrer le travail régional et départemental dans le grand jeu du parti et du pays. Atteindre non seulement la gloire d'un domaine, mais aussi ajouter du lustre à la situation générale. Il est nécessaire de mener des recherches approfondies et des analyses complètes pour voir si les choses valent la peine d'être faites et si elles sont conformes à la réalité, etc., peser et prendre des décisions scientifiques de manière exhaustive. Pour prendre des décisions, nous devons mener des études de faisabilité, écouter les opinions de plusieurs parties, émettre des jugements complets et faire des choix scientifiques pour prendre la décision en fonction de la situation réelle.

Xi Jinping a souligné que les jeunes cadres doivent améliorer leur capacité à s'attaquer aux problèmes difficiles de la réforme. Face à l'avenir, nous devons faire progresser globalement le travail du parti et de l'État, en particulier pour mettre en œuvre de nouveaux concepts de développement, promouvoir un développement de haute qualité et construire un nouveau modèle de développement, continuer à être à l'avant-garde du temps et continuer à approfondir les réformes de manière globale pour donner un élan et rechercher des percées. Les réformistes doivent avoir du courage et de la détermination, et maintenir le courage et le courage que plus il est difficile et dangereux, plus il avance. Il faut allier l'enthousiasme des officiers à l'esprit scientifique, pour que les diverses mesures de réforme introduites soient conformes aux lois objectives, aux besoins du travail et aux intérêts des masses. Pour s'attaquer aux problèmes difficiles de la réforme, nous devons avoir des méthodes correctes, adhérer à une pensée innovante, suivre le problème, courir vers le problème, reconnaître avec précision les changements, répondre scientifiquement aux changements, rechercher activement des changements et réaliser des réformes et des innovations sur la base de la compréhension du droit. Il est nécessaire de respecter l'esprit pionnier des masses, d'unifier le renforcement de la conception de haut niveau et la persistance des enquêtes auprès du peuple, et de tirer la sagesse de pratiques vivantes et vivantes de la base. Nous devons nous concentrer sur le renforcement de la systémicité, de l'intégrité et de la coordination, afin que diverses mesures de réforme puissent se coordonner, se promouvoir et se compléter.

Xi Jinping a souligné que les jeunes cadres devraient améliorer leurs capacités d'intervention d'urgence. L'anticipation des risques est la condition préalable à la prévention des risques et la compréhension de l'évolution des risques est la clé pour rechercher une initiative stratégique. Il est nécessaire de mieux prendre conscience des risques, de bien jouer dès le premier pas et d'être prêt à répondre à tout moment à divers risques et défis. Nous devons nous efforcer de devenir un expert dans le domaine du travail, améliorer continuellement nos connaissances et notre courage dans les interventions d'urgence, être conscients des différents risques et défis qui peuvent survenir, mettre en œuvre des politiques classifiées et démanteler avec précision les bombes, contrôler efficacement la situation et résoudre les crises. Il est nécessaire d'intégrer étroitement les pratiques de réponse aux risques, de trouver des lacunes dans le travail, les systèmes et les mécanismes et de les améliorer en temps opportun.

Xi Jinping a souligné que les jeunes cadres devraient améliorer leur capacité à travailler avec les masses. Nous devons insister pour venir et aller vers les masses, et devenir vraiment le peuple attentionné des masses. Nous devons avoir les masses à l’esprit, garder toujours les masses en sécurité et chaleureuses, appliquer sérieusement les politiques du Comité central du Parti au profit du peuple, traiter les petites questions comme des problèmes majeurs et résoudre efficacement les problèmes de «l’urgence et de l’inquiétude» des masses. Il est nécessaire de mettre en œuvre les exigences du Comité central du Parti pour réaliser progressivement la prospérité commune de tous, amener le peuple à travailler dur et à travailler dur pour devenir riche et à obtenir en permanence des résultats tangibles en termes de revenu, d'emploi, d'éducation, de sécurité sociale, d'assurance médicale, de médecine et de santé, et de logement. Une attention particulière devrait être accordée à la publicité et à l'éducation des masses, en utilisant des méthodes que les masses aiment entendre et accepter, pour effectuer le travail, élever la conscience idéologique des masses et leur faire de l'enthousiasme et de l'action. Nous devons consciemment utiliser la pensée et les méthodes de l'état de droit pour approfondir les réformes, promouvoir le développement, résoudre les contradictions et maintenir l'équité et la justice sociales.

Xi Jinping a souligné que les jeunes cadres doivent améliorer leur capacité de mise en œuvre. Vous ne pouvez pas faire les choses comme vous le faites dans votre carrière, vous devez être terre-à-terre et travailler dur pour atteindre le taux ci-dessus et travailler dur. En particulier, les principaux cadres dirigeants doivent amener chacun à mettre le plat, à dégager la voie et à ouvrir les uns les autres les opposants. Ils doivent également déployer personnellement des tâches importantes, vérifier personnellement les liens clés et superviser personnellement la mise en œuvre. Soyez juste en charge et ne sortez pas. Pour faire des affaires, nous devons avoir l'esprit de clouer des clous, de saisir du fer pour faire des marques, de marcher sur des pierres pour laisser des marques, d'avancer régulièrement, de traverser une montagne puis d'escalader un autre sommet, de traverser un fossé et une autre gorge, et de résoudre constamment les problèmes pour créer une nouvelle situation de travail.

Xi Jinping a souligné que nous sommes dans une nouvelle ère prometteuse. Les jeunes cadres doivent prendre l'initiative, assumer de lourdes responsabilités et participer activement à la grande pratique du socialisme aux caractéristiques chinoises dans la nouvelle ère. Les organisations du parti à tous les niveaux devraient renforcer la formation idéologique, l'expérience politique, la formation pratique et la formation professionnelle des jeunes cadres de manière ciblée, clarifier la manière correcte de former les jeunes cadres, surmonter résolument le formalisme dans la formation des cadres et les aider à améliorer et à résoudre des problèmes pratiques. Capacité à leur permettre de mieux assumer les responsabilités et les missions de la nouvelle ère.

Chen Xi a présidé la cérémonie d'ouverture et a souligné qu'il était nécessaire d'étudier en profondeur et de mettre en œuvre les pensées de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises dans la nouvelle ère, de renforcer les «quatre consciences», de renforcer les «quatre confidences», d'obtenir «deux garanties» et de participer activement à une société aux caractéristiques chinoises dans la nouvelle ère. La grande pratique du isme, persévérez dans le renforcement du raffinement idéologique, l'expérience politique, la formation pratique et la formation professionnelle, et améliorez constamment la capacité à résoudre des problèmes pratiques, gardez à l'esprit la mission originale, soyez courageux pour agir, soyez doué pour surmonter les difficultés et assumez consciemment les tâches importantes du temps données par le parti et le peuple.

Ding Xuexiang et Huang Kunming ont assisté à la cérémonie d'ouverture.

Au semestre d'automne 2020, les stagiaires des cadres jeunes et d'âge moyen de l'École centrale du Parti (École nationale d'administration) ont participé à la cérémonie d'ouverture, et les camarades responsables des départements centraux concernés ont assisté à la cérémonie d'ouverture.
Xuan
   Posté le 18-11-2020 à 19:15:48   

Une révolution culturelle anti impérialiste


Sans reprendre la thèse erronée de la « science prolétarienne », la Chine remet en question l’influence occidentale dans le domaine éducatif et culturel, veut siniser sa culture et l’adapter à la société socialiste.
Cette réforme est fondamentalement anti impérialiste et anti hégémoniste, la guerre hors limite des USA et de Trump l'a certainement précipitée.
Trad. auto Google


Trois considérations majeures derrière la poussée du PCC en faveur de "nouveaux arts libéraux"
Chine
Écrit par: Granny Smith
2020-11-15 10:02:02
Date de la dernière mise à jour:2020-11-15 10:02
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Le 3 novembre 2020, l'Université du Shandong en Chine a organisé une «Conférence sur les travaux de construction des nouveaux arts libéraux», qui est une étape dans une série d'actions de construction dites «Nouveaux arts libéraux» actuellement promues par le ministère chinois de l'Éducation. Cette action méconnue en dehors du secteur éducatif est dirigée par les décideurs chinois, et son impact à long terme sur la Chine ne peut être pris à la légère.

Les soi-disant «nouveaux arts libéraux» se réfèrent généralement à la mise en œuvre de nouveaux contenus et méthodes d'enseignement des arts libéraux basés sur les arts libéraux traditionnels existants qui répondent à la pratique sociale actuelle et aux besoins futurs. Cependant, la Chine n'a pas encore formé une compréhension unifiée des «nouveaux arts libéraux», et les attentes de toutes les parties sont également différentes, mais l'impact de cette action ira sans aucun doute bien au-delà de l'éducation. Il y a au moins trois considérations pratiques pour le niveau élevé de la décision de la Chine de réformer l'enseignement des arts libéraux pour développer un «nouvel art libéral».

Inverser l'occidentalisation de l'éducation artistique libérale

Selon le contenu pertinent du "Catalogue professionnel de premier cycle des collèges et universités généraux (2012)" de Chine, en plus de la science, l'ingénierie, l'agriculture et la médecine, la philosophie, l'économie, le droit, l'éducation, la littérature, l'histoire, la gestion, l'art et d'autres disciplines Tous peuvent être inclus dans la catégorie des «arts libéraux».
Les arts libéraux et les sciences dans le système éducatif chinois depuis les temps modernes sont en grande partie les «produits» de la révolution industrielle occidentale. Par rapport à la pratique matérielle sur laquelle repose l'apprentissage des sciences, il existe des points communs: il n'y a pas de distinction entre chinois et occidental, mais les arts libéraux ont toujours eu des attributs occidentaux forts.

Shao Peiren, professeur à l'Institut d'études en communication de l'Université du Zhejiang en Chine, a déclaré: «Les concepts de base de nombreuses matières dans les arts libéraux viennent de l'Occident. C’est une dépendance.»
Il a également souligné que si les chercheurs sont tous occidentaux dans les théories, les méthodes, la pensée et les expressions, et que les documents de référence sont tous occidentaux, cela méritera réflexion et inquiétude.

En fait, l'occidentalisation de l'enseignement des arts libéraux est un phénomène relativement courant en Chine. Puisque la sélection des contenus éducatifs est filtrée et que ceux qui choisissent l’excellence en sont nourris, cela favorise l'Occident. Parmi les générations de Chinois cultivés dans cet environnement éducatif, beaucoup ont formé une manière de penser occidentalisée, utilisant l'Occident comme norme pour juger le bien et le mal, et même adorer aveuglément l'Occident.
Et ce type d’enseignement des arts libéraux occidentalisé, séparé de la réalité sociale de la Chine, aboutit à des situations inadaptées, ce qui non seulement rend l’enseignement des arts libéraux invalide, comme une porte fermée, mais n’est pas propice à l’adaptation des étudiants à la société chinoise après l’obtention du diplôme. Le consensus collectif pro-occidental conduira en outre au déni de la formation sociale et du système étatique chinois.

D'après les informations pertinentes des "Nouveaux Arts Libéraux", il est connu que les "Nouveaux Arts Libéraux" résident d'abord dans la "sinisation", utilisant les conditions nationales réelles et l'expérience pratique de la Chine comme sol, et affaiblissant de manière appropriée la tendance à l'occidentalisation tout en maintenant une perspective ouverte et globale.
La "Nouvelle déclaration de construction des arts libéraux" publiée par la "New Liberal Arts Construction Work Conference" le 3 novembre proposait de "prendre la voie du développement de l'enseignement des arts libéraux aux caractéristiques chinoises" comme ligne directrice, prétendant être "basée sur les conditions nationales" et "garder l'intégrité et l'innovation". C’est le signal de "sinisation".

Changer le dilemme de la faible culture chinoise
Les «Nouveaux Arts Libéraux» sont riches en connotation, et la philosophie occupe la première place, la place fondamentale. Cependant, la philosophie est également une faiblesse de la Chine.
À cette fin, la Chine a organisé un «Forum de travail sur la philosophie et les sciences sociales» le 17 mai 2016. Le président chinois Xi Jinping a déclaré à cinq reprises que «la philosophie et les sciences sociales sont urgentes pour jouer un meilleur rôle» pour expliquer la nouvelle situation actuelle. On sait aussi que la philosophie et les sciences sociales sont encore dans une situation de «quantité mais pas de qualité, d’experts et de maîtres, et leur rôle n'a pas été pleinement utilisé». Xi Jinping a également évoqué certains problèmes urgents dans la philosophie et les sciences sociales chinoises actuelles, tels que "le niveau global du système disciplinaire, du système académique et de la construction du système de discours n'est pas élevé, l'originalité académique n'est pas forte", "la formation en sciences sociales philosophiques et le système éducatif ne sont pas solides".

Lors du «Art Forum» du 14 octobre 2015, Xi Jinping a également fait des critiques similaires: «En termes de création littéraire, il y a aussi des phénomènes de manque de qualité en quantité, et de manque de« highland »et de« pic ». , Il y a le plagiat, l'imitation, il y a le problème de la production mécanisée, de la consommation de restauration rapide. "

Qu'il s'agisse de philosophie, de littérature, d'art ou d'économie, de droit et de gestion, ils peuvent tous être classés dans la catégorie de la «culture». Les problèmes auxquels ils sont confrontés ont des caractéristiques communes. "Qualité", "Il y a un" plateau "et un manque de" pic "".
Alors que la force nationale globale de la Chine s'est considérablement renforcée, le niveau de vie de la population a continué de s'améliorer, offrant des conditions matérielles et techniques suffisantes pour la prospérité du domaine culturel. Cependant, le développement de la culture a sa propre logique: il semble être un peu en retard dans le développement et les changements globaux de la Chine, et il ne peut pas répondre aux besoins culturels du peuple chinois pour un renouvellement rapide.

Le «rajeunissement national» privilégié par les hauts fonctionnaires chinois devrait inclure le rajeunissement culturel. (Agence de presse Xinhua)
Le PCC prend pour mission le «rajeunissement national» et «tout diriger». Dès 2011, il a mis en avant le slogan de «pouvoir culturel». Lors de la cinquième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois, le mot «culture» a été mentionné à plusieurs reprises: «Tant le «quatrième plan quinquennal» que l'objectif à long terme 2035 incluent l'exigence d'une «puissance culturelle», ce qui montre que c'est assez important.
L'éducation artistique libérale est le terreau de la génération de la culture. La cause profonde du retard de développement de la «culture» se trouve souvent dans l'enseignement des arts libéraux. L'éducation aux «nouveaux arts libéraux» peut être le centre d'intérêt du PCC pour stimuler la culture chinoise et promouvoir un «pouvoir culturel».

Construire la théorie et le système de propagande de l'ère Xi
La "culture" fait partie de la force nationale. Il y a toujours eu un dicton de "soft power culturel" en Occident, et cela est également vrai pour la Chine. Le développement de la culture chinoise étant à la traîne, son «soft power culturel» est relativement faible. Cela se reflète non seulement dans les sphères sociale et marchande, mais aussi dans la sphère politique, comme l’involution de la théorie politique par la Chine, le manque de contrôle du discours international et le manque d’idéologie.

La théorie politique chinoise est née du marxisme occidental. Après près d'un siècle de pratique en Chine, un ensemble de systèmes théoriques énormes, systématiques et toujours orientés a été formé, et ils ont ouvert la voie à l'essor et au renouveau de la Chine. Mais d'un autre côté, l'ancien système théorique, rigide et encombrant, est également évident. C'est un résultat inévitable de la maintenance, de l'expansion et de la modification à long terme d'un système théorique. Puisque les dernières théories sont basées sur les théories antérieures, plus il est difficile d'introduire l'ancien et de faire émerger le nouveau, plus il est difficile de lâcher les mains et les pieds pour apporter des changements majeurs.

Par conséquent, bien que la Chine ait réalisé d'énormes progrès en matière de développement et soit même considérée comme un challenger par l'Occident, puisque les théories politiques chinoises ne peuvent pas expliquer avec précision et clairement le système politique chinois, il est naturellement impossible de clarifier les conditions nationales et la politique de la Chine, quel que soit le narrateur. Il est encore difficile pour la personne à qui on dit de croire au système politique chinois. La situation dans laquelle l'Occident domine les récits internationaux est difficile à changer, et les États-Unis, qui ont considéré la Chine comme son «principal concurrent stratégique», peuvent facilement mobiliser l'opinion publique internationale pour former une position d'assiéger la Chine.
Par conséquent, la Chine a actuellement "un besoin urgent" de disposer d'un nouvel ensemble de système de théorie politique qui puisse résumer clairement et clairement la formation politique de la Chine, mais aussi intégrer la Chine et l'Occident, et même le rendre "approprié à tous les pays", avec un certain degré de valeur universelle. Après cela, la génération de la confiance en soi des Chinois et l'amélioration des effets de publicité deviendront une évidence. Cela ne signifie pas que le PCC doit abandonner son «idéologie marxiste» en tant que noyau de la théorie politique, mais la mettre à jour sur la base de la nouvelle situation politique nationale de la Chine, en particulier son cadre théorique externe et son modèle de propagande.
Le 3 novembre 2020, la «nouvelle déclaration de construction des arts libéraux» émise par le ministère de l'Éducation de Chine a de grandes attentes pour les «nouveaux arts libéraux», affirmant qu'elle «promeut l'esprit chinois, rassemble les forces chinoises et pratique la route chinoise» et «soutient Le rêve chinois de prospérité nationale, de rajeunissement national et de bonheur des gens ». Quant à savoir si un objectif aussi ambitieux peut être atteint, il faudra au moins une décennie d'observation pour juger de son efficacité.
Xuan
   Posté le 16-12-2020 à 07:30:50   

La fin de l’engagement


DANIELLE BLEITRACH15 DÉCEMBRE 2020T

https://histoireetsociete.com/2020/12/15/la-fin-de-lengagement/


Chine-USA, ce texte produit par un groupe de chercheurs chinois en occident pour la plupart, est un des plus complets et les plus explicites que nous avons pu lire jusqu’ici. Il mériterait d’être considéré comme étant un des matériaux d’une formation de base pour les militants. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

LE 14 OCTOBREÉCRIT PAR QIAO COLLECTIVE

Les États-Unis ont déclaré la fin du statu quo dans les relations entre les États-Unis et la Chine. L’escalade de ces derniers mois marque un consensus bipartite démocrate-républicain : la stratégie visant à favoriser la dépendance politique par l’intégration économique de la Chine dans un système mondial dirigé par les États-Unis a échoué.

Comme l’ascension de la Chine dépasse les frontières prédéterminées de l’ère de l’engagement, les États-Unis se tournent vers la guerre hybride ce qui montre clairement que le confinement et l’engagement sont des revers du même ordre du jour impérial : l’assujettissement de la souveraineté chinoise aux intérêts américains.

En novembre 1967, quelques mois avant d’annoncer son entrée dans la course présidentielle de 1968, Richard Nixon décrit dans Foreign Affairs ce qui deviendra l’étoile polaire de l’orientation de Washington vers la Chine pour le prochain demi-siècle.

Dans un article intitulé « Asia after Viet Nam », Nixon a soutenu que la guerre au Vietnam avait tellement occupé l’esprit des décideurs politiques américains qu’elle a éclipsé la situation dans son ensemble. Le Vietnam, petit pays au bord d’un vaste continent, aurait pu « remplir l’écran de nos esprits », écrit Nixon, « mais il ne remplit pas la carte ». La vraie baleine blanche, le mastodonte à craindre et à désirer, était la Chine.

« La Chine rouge, a soutenu Nixon, était une trop grande partie du monde pour rester isolée pour toujours. Les États-Unis ne pouvaient pas « se permettre de laisser la Chine pour toujours en dehors de la famille des nations ». Prêchant une voie de « confinement sans isolement » , Nixon a laissé présager la stratégie des États-Unis à l’égard de la Chine pour les cinquante prochaines années : brandir la carotte de l’intégration dans la « famille des nations » et dans le commerce mondial et de l’autre côté brandit le bâton d’un bloc militarisé et industrialisé entre les États-Unis et le Pacifique. De telles mesures, de l’avis de Nixon, suffiraient à « induire le changement… en persuadant la Chine qu’elle doit changer. »

Ce sont ces derniers mots — induire le changement— que le secrétaire d’État Mike Pompeo a persisté à employer lors de discussions sur les récents virages dans les relations entre les États-Unis et la Chine lors d’un discours prononcé en juillet à la Nixon Library dans le comté d’Orange, en Californie. En présentant une évaluation critique de l’ère de l’engagement que Nixon a commencée, Pompeo a décrit le bilan de l’œuvre essentielle de Nixon en matière de politique étrangère comme un exercice noble mais finalement naïf, créant pour des décennies les fondements d’un« engagement aveugle » qui, plutôt que d’induire des changements, a soutenu une Chine « Frankenstein » qui a perpétuellement reporté les espoirs de Washington d’une libéralisation inévitable.

Cette intervention de M. Pompeo n’était qu’un des nombreux discours prononcés en juillet par des responsables de l’administration Trump qui ont déclaré la fin du « statu quo » et vanté le bilan « dur de l’administration à l’endroit de la Chine » . Là où les négociations commerciales prolongées entamées en 2018 étaient fondées sur l’idée que la Chine pouvait être cajolée une fois pour toutes dans le respect de l’hégémonie économique des États-Unis, cette récente série de discours a envoyé un message très différent. Comme l’a dit Pompeo : « Nous ne pouvons pas traiter cette incarnation de la Chine comme nous le ferions d’un pays normal, comme n’importe quel autre. »

En effet, ces derniers mois et ces dernières années, l’administration Trump s’est mise à traiter la Chine moins comme un rival gênant et plus comme le « concurrent stratégique » identifié dans le document de stratégie de sécurité nationale 2017 de l’administration Trump. L’arrestation de Meng Wanzhou, dirigeante de Huawei, au Canada en 2018; la désignation des journalistes chinois comme des« missions étrangères »; les interdictions en cours sur TikTok et WeChat; l’examen et la surveillance des étudiants et des scientifiques chinois d’outre-mer; la sanction des fonctionnaires et des entreprises chinois opérant à Hong Kong, au Xinjiang et en mer de Chine méridionale; enfin, la fermeture forcée du consulat chinois de Houston, la ville qui a accueilli Deng Xiaoping lors de sa visite historique aux États-Unis en 1979, représente une chronologie dense de l’escalade imposée par les États-Unis dans les relations entre les États-Unis et la Chine sous le court mandat de Donald Trump.

Là où Nixon cherchait une intégration stratégique de la Chine dans la « famille des nations » — un euphémisme universalisant pour l’ordre mondial capitaliste dirigé par l’Occident — l’administration Trump dessine de nouvelles lignes de confinement pour arrêter l’invasion supposée du Parti communiste chinois dans le cyberespace, les chaînes d’approvisionnement et les sphères d’influence des États-Unis. En effet, alors que Nixon s’inquiétait d’une Chine isolée à gauche pour « nourrir ses fantasmes [et] chérir ses haines », un sentiment récurrent dans les discours d’été offerts par Pompée, Robert O’Brien, conseiller à la sécurité de la NSA, William Barr, procureur général, et Chris Wray, directeur du FBI, affirment que l’intégration profonde de la Chine dans l’ordre mondial représente la véritable menace, ayant produit non pas la libéralisation de la Chine, mais, comme ils le prétendent, le parasitisme, la subversion et l’acquiescement international (« kowtow », dans le langage des faucons chinois).

Selon Barr, les « nombreux tentacules » du Parti communiste chinois cherchent à « exploiter l’ouverture de nos institutions pour les détruire ». Ici, l’inévitable libéralisation de la Chine après l’intégration dans l’économie mondiale est bouleversée : comme l’a dit Pompeo : « Si le monde libre ne change pas la Chine, la Chine communiste nous changera sûrement. »

La crise du libéralisme occidental, mise sous pression des deux côtés par le brassage de mouvements populistes séparatistes de droite et les abolitionnistes contre le capitalisme racial à gauche, a miné la triomphale « fin de l’histoire » promise par l’effondrement de l’Union soviétique. Aggravées par les contradictions d’une pandémie mondiale largement contrôlée par les États socialistes mais qui a conduit à des flambées prolongées et sans trêve dans une grande partie du monde capitaliste, les craintes occidentales d’un ordre mondial façonné par la « Chine rouge » reflètent les contradictions insoutenables du libéralisme et du capitalisme eux-mêmes.

Les conditions d’engagement

La rhétorique trumpienne sur l’ascension de la Chine désigne des décennies d’ouvertures d’État et d’entreprises américaines à la Chine comme un programme d’apaisement du XXIe siècle, dans lequel la recherche de profits et la naïveté des États-Unis ont miné la main ferme nécessaire pour forcer efficacement le changement dans la structure politique de la Chine. Robert O’Brien, directeur de la NSA, a décrit ce nouveau truisme en matière de politique étrangère comme tel : « Plus nous ouvrions nos marchés à la Chine, plus nous investissions de capitaux en Chine, plus nous formions des bureaucrates, des scientifiques, des ingénieurs et même des officiers militaires, plus la Chine deviendrait comme nous. »

Mais l’apparente dichotomie entre engagement et confinement explique le fait que les deux partagent le même programme impérialiste. Si les États-Unis se sont tournés (ou plus exactement, retournés) vers la guerre hybride contre la Chine, il s’agit d’un changement de tactique plutôt que de résultats souhaités. Pour les stratèges de Washington, un véritable bilatéralisme fondé sur la souveraineté de la Chine et la légitimité de son système politique et économique n’a jamais été sur la table.

En fait, le « bon sens » commun de l’engagement et de l’endiguement est une attitude paternaliste et coloniale selon lequel les États Unis ont le droit et la responsabilité d'”induire des changements” au sein du système chinois. Il n’y a pas de débat sur les fins, seulement sur les moyens: que ce soit par cooptation ou par la force, il s’agit d’un différend sur les outils appropriés nécessaires pour provoquer l’arrivée inévitable de la Chine à la modernité libérale-capitaliste occidentale.

Le « bon sens » commun de l’engagement et de l’endiguement est une attitude paternaliste et coloniale selon laquelle les États Unis ont le droit et la responsabilité d'”induire des changements” au sein du système chinois.

Un retour aux débats de Washington sur la politique chinoise à la fin du XXe siècle clarifie la continuité idéologique entre les cinq dernières administrations présidentielles, démontrant à quel point le chauvinisme américain, la grandeur impériale et l’universalisme occidental ont défini une perspective cohérente, même si la boîte à outils, conduisant la stratégie américaine vers la Chine pouvait changer.

La diplomatie post-Nixon relevait d’une pensée antérieure à l’égard de la Chine. Dans une série de discours prononcés en 1957-1958, le secrétaire d’État américain John Foster Dulles avait proposé une « évolution pacifique» afin de « raccourcir la durée de vie prévue du communisme », en proposant des idées, un mode de vie et une culture comme fronts clés d’une guerre idéologique pour renverser le communisme chinois et soviétique. C’est pourquoi, la perspective d’une évolution pacifique a fonctionné en même temps que la réalité de l’endiguement militarisé. Stupéfait par leur « perte de la Chine », l’establishment de la politique étrangère des États-Unis ont adopté une attitude sévère en instaurant un embargo commercial international sur la République populaire nouvellement établie, en menant d’une guerre chaude en Corée et en menaçant sur le plan nucléaire pendant la première crise du détroit de Taiwan.

Ces premières décennies après la création de la République populaire ont marqué une ère d’incertitude, au cours de laquelle les diplomates de Washington ont lutté pour parvenir à un consensus sur la façon de traiter avec une Chine communiste après avoir versé des milliards de dollars d’aide militaire et de prêts au nationaliste Guomindang. Au contraire, la détente de Nixon, surdéterminée par les opportunismes géopolitiques de la guerre froide et les retombées de la scission sino-soviétique, annonçait ce que Mike Pompeo décrit comme un « âge d’inévitabilité ».

Comme Margaret Thatcher et une idéologie néolibérale ascendante ont déclaré « Il n’y a pas d’alternative » au modèle capitaliste occidental, les cavaliers de la convergence capitaliste avaient raison d’être optimistes. La politique soviétique de perestroïka— libéralisation politique et économique — avait commencé le processus corrosif qui allait conduire à son effondrement. C’est à cette époque que la notion d’« évolution pacifique » de Dulles refait surface en tant que crainte populaire dans les milieux politiques et intellectuels chinois. Comme le reflétait Deng Xiaoping en 1992, « les impérialistes font pression pour une évolution pacifique vers le capitalisme en Chine, plaçant leurs espoirs sur les générations qui viendront après nous » .

Deng reconnaissait depuis longtemps que la réforme et l’ouverture avaient introduit des aspects matériels et idéologiques du capitalisme en Chine. Dans la métaphore préférée de Deng, « ouvrir les fenêtres » aux capitaux étrangers a apporté de l’air frais ainsi que des mouches qu’il faut combattre. C’est la main ferme de la direction du Parti qui a assuré la répression des éléments capitalistes et l’adhésion à la route socialiste. En particulier, les protestations de Tiananmen de 1989 reflétaient les contradictions de la réforme et de l’ouverture, en faisant clairement la démonstration que l’internalisation des idéaux occidentaux du libéralisme bourgeois pouvait envoûter la lente érosion de la voie socialiste chez les jeunes générations.

C’est dans ce contexte que les débats de Washington sur les relations avec la Chine dans les années 1990 ont adopté les visions de Nixon de l’intronisation de la Chine dans la « famille des nations » en les assortissant toujours plus d’une une vision néolibérale de l’intégration de la Chine dans l’échelle du capital et de la consommation mondiaux, avec les États-Unis à sa tête.

La législation annuelle visant à transformer le statut commercial de la nation la plus favorisée de Chine, qui avait été rendue permanent en 2000, a servi de forum récurrent pour débattre de l’efficacité de cette stratégie d’intégration par l’influence. Dans un discours prononcé en 1991, George H.W. Bush invoque la raison « morale » du renouvellement du NPF : « exporter les idéaux de liberté et de démocratie… créer un climat de changement démocratique.

L’optimisme de Bush quant à l’inévitabilité de l’effondrement du régime a sans doute été encouragé par la lumière de la dissolution imminente de l’Union soviétique après une demi-décennie de perestroïka :

« Aucune nation sur Terre n’a découvert un moyen d’importer les biens et services du monde tout en arrêtant les idées étrangères à la frontière. Tout comme l’idée démocratique a transformé les nations de tous les continents, le changement viendra inévitablement en Chine.

La tautologie de la libéralisation économique et politique en tandem témoigne à la fois de la ferveur néolibérale du moment et de la longue histoire de la co-évolution du libéralisme avec le capitalisme. Bush, comme beaucoup d’autres, a lié « la cause de la privatisation et celle des droits de l’homme » en une seule et même chose. De façon libérale classique, le droit à la propriété privée et à l’accumulation du capital a été posé comme le droit fondamental à partir duquel tous les autres droits politiques libéraux procèdent. Comme l’a dit la représentante Nancy Johnson (CT-R) tout en déclarant son appui au statut permanent de NPF en 2000 : « Plus un Chinois se rendra compte qu’il a des droits en tant qu’investisseur que le gouvernement ne devrait pas violer, plus il aura de chances qu’il se rende compte qu’il a d’autres droits en tant qu’être humain.»

Le président Bill Clinton a fait de même pour l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce. Citant les intérêts des missionnaires évangéliques aux côtés de ceux des grandes entreprises, Mme Clinton a fait valoir qu’en adhérant à l’OMC, la Chine acceptait non seulement d’importer des produits américains, mais aussi d’« importer l’une des valeurs les plus chères de la démocratie, la liberté économique ».

Ces proclamations grandiloquentes de la « liberté » bourgeoise enrobées de sucre ont des intérêts économiques américains plus pragmatiques. Un lobby massif d’entreprise soutenant le statut de MFN pour la Chine a encadré la nation comme un marché inexploité de « un milliard de clients.» Dans un discours prononcé en 1997 sur « la Chine et l’intérêt national », Mme Clinton a clairement lié « de bons emplois et des revenus plus élevés dans notre pays » à la capacité de faire de la Chine un « aimant pour nos biens et services ».

Donner la priorité aux intérêts des États-Unis impliquait des dispositions sur l’intégration de la Chine : Mme Clinton a appelé la Chine à « améliorer considérablement l’accès aux biens et services étrangers », à « éliminer les barrières commerciales » et à mettre fin au favoritisme et au protectionnisme à l’égard des entreprises chinoises. Le fait que ces mêmes questions demeurent des points d’achoppement dans la guerre commerciale de l’administration Trump témoigne de la frustration constante de Washington quand leurs visions de la dépendance au libre-échange demeurent entravées par les efforts déployés par la Chine pour conserver sa souveraineté économique au sein d’un système capitaliste mondial.

Loin de chercher l’apaisement, les orientations américaines vers la Chine ont été guidées par une confiance dans l’avenir de la Chine en tant que dépendance de la puissance capitaliste occidentale. Citant la dépendance de la Chine à l’égard de l’investissement étranger, Mme Clinton a fait remarquer en 1997 que la Chine était alors le deuxième plus grand bénéficiaire de l’investissement étranger direct dans le monde — des « liens », a soutenu Mme Clinton, qui « apportent avec eux des forces puissantes pour le changement » .

Exagérer la nature d’un alignement des intérêts entre les États-Unis et la Chine, c’est ignorer les présupposés fondateurs de la stratégie d’engagement des États-Unis : à savoir que l’engagement chinois dans l’ordre mondial occidental par le commerce, l’investissement étranger direct, les prêts du FMI et l’ascension vers les organismes commerciaux et diplomatiques internationaux créerait inévitablement les conditions de l’érosion de la souveraineté, du socialisme et de la direction du Parti communiste lui-même.

Pourtant, certains à gauche ignorent les aspirations coloniales claires des États-Unis derrière l’ère de l’engagement visant à peindre la Chine comme un partenaire junior consentant à l’empire américain, imposant un récit rétroactif de l’alignement idéologique entre les États-Unis et la Chine dans la seconde moitié de la guerre froide. Certes, le rapprochement entre les États-Unis et la Chine a été confirmé par les opportunismes géopolitiques de la guerre froide, en particulier la précarité géopolitique et économique de la Chine à la suite de la scission sino-soviétique. Mais exagérer la nature d’un alignement des intérêts des États-Unis et de la Chine, c’est ignorer les présupposés fondateurs de la stratégie d’engagement des États-Unis : cet engagement chinois dans l’ordre mondial occidental par le commerce, l’investissement étranger direct, les prêts du FMI et l’ascension vers les organismes commerciaux et diplomatiques internationaux créerait inévitablement les conditions de l’érosion de la souveraineté chinoise, du socialisme et du leadership du Parti communiste lui-même. Loin de la convergence idéologique, cette ère d’engagement est décrite avec plus de précision comme la poursuite par les États-Unis du changement de régime par d’autres moyens.

Le développement socialiste rompt le « consensus de Washington »

Beaucoup d’encre a été déversée décrivant le « miracle économique » de la Chine dans les décennies qui ont suivi la levée de l’embargo commercial des États-Unis en 1972 et le rétablissement conditionnel des relations commerciales normales en 1979. En 1980, le produit intérieur brut (PIB) par habitant de la Chine s’élevait à 200 dollars. Aujourd’hui, ce chiffre s’élève à plus de 10 000 $, ce qui signifie que les circonstances matérielles de la moyenne de chaque personne se sont améliorées 50 fois au cours des 40 dernières années.

Alors que les nouveaux tenants de la guerre froide peignent la Chine d’aujourd’hui comme un « Frankenstein » soutenu par les sociétés occidentales et les intérêts commerciaux et dépeignent l’élévation de la Chine comme «preuve» de la supériorité du capitalisme, le développement chinois ne peut pas être décrit comme le produit d’ une étreinte supposée du modèle capitaliste occidental. Tout d’abord, les progrès de l’ère Mao dans l’avancement de la santé, la durée de vie et l’alphabétisation ont constitué le fondement de la main-d’œuvre qui a conduit l’industrialisation de la Chine. Deuxièmement, la nature du socialisme avec des caractéristiques chinoises , à savoir les restrictions au contrôle étranger des industries critiques, un rôle décisif de l’industrie publique, le contrôle politique sur le capital plutôt que le contrôle capitaliste de la politique, et l’accent mis sur la réduction de la pauvreté – a fait de la Chine l’un des rares pays en développement à conserver un semblant d’indépendance politique et économique en cas d’introduction du capital occidental.

Les progrès de la Chine dans la réduction de la pauvreté – avec plus de 80 millions de personnes sorties de la pauvreté depuis 2012 seulement – sont la preuve de la nature unique et centrée sur les personnes de son économie politique. Dans un témoignage historique mondial du succès du modèle socialiste chinois, la pauvreté absolue devrait être éradiquée en 2020. De tels exploits distinguent la Chine de la majorité des pays en développement, où la croissance du PIB ne correspond pas nécessairement à une hausse du niveau de vie des personnes au bas de l’échelle.

Comprendre le développement chinois comme un produit du socialisme de marché plutôt que du triomphe capitaliste contribue à expliquer les frustrations des décideurs politiques occidentaux qui, pendant des décennies, ont cherché à forcer la Chine vers la dépendance politique et la déstabilisation par la libéralisation économique.

Comprendre le développement chinois comme un produit du socialisme de marché plutôt que du triomphe capitaliste contribue à expliquer les frustrations des décideurs politiques occidentaux qui, pendant des décennies, ont cherché à forcer la Chine vers la dépendance politique et la déstabilisation par la libéralisation économique. Il n’est donc pas surprenant que les mesures mêmes par lesquelles le Parti communiste a cherché à sauvegarder sa souveraineté économique et à éviter les pièges de la dépendance au libre-échange soient les mêmes politiques qui ont été obstinément ciblées par le biais de forums commerciaux internationaux et d’agressions commerciales unilatérales des États-Unis.

La cohérence des exigences occidentales sur les termes de l’engagement économique de la Chine décrit l’esprit unique des poursuites occidentales de domination financière sur le légendaire “El Dorado” du marché chinois. Alors que la Chine négociait son entrée à l’Organisation mondiale du commerce en s’engageant à réduire les droits de douane, à réduire le commerce d’État et à ouvrir ses secteurs de services essentiels à l’investissement étranger, les médias occidentaux ont annoncé la «privatisation ultime» de la Chine aux mains des entreprises occidentales.

Pourtant, lorsque Mme Clinton envisageait en 1997 l’extinction de « dinosaures appartenant à l’État » qui n’auraient pas pu être concurrentiels sur le marché mondial, aujourd’hui en 2020, 82 des 119 entreprises chinoises du Fortune 500 étaient toujours sous le contrôle de l’État. Faute de l’effondrement très attendu de l’économie zombie de la Chine, les puissances impérialistes se sont tournées vers l’OMC comme instrument d’un matraquage politique et commercial : entre 2009 et 2015, 90 % des différends de l’OMC entre la Chine, les États-Unis, le Japon et l’Allemagne ont été repris par les trois derniers contre la Chine. La plupart de ces différends reposent sur l’a dénonciation de l’implication de l’État chinois dans l’économie, des plafonds de marché sur la propriété étrangère aux subventions de l’État et aux entreprises d’État.

Bien sûr, l’influence des idéaux néolibéraux et un état d’esprit axé sur la croissance qui a subsumé l’idéologie sous l’économie ont trouvé des bases significatives à la fois dans le Parti et dans la société civile chinoise. Mais si la restructuration d’environ la moitié des entreprises publiques chinoises sous Zhu Rongji entre 1997 et 2003 a marqué le pas le plus poussé vers la privatisation totale, le marché chinois n’a jamais été pleinement «ouvert» au pouvoir monopolistique impérialiste à la manière de la plupart des autres pays « émergents ». Au milieu de l’ascension de la Chine à l’OMC en 2001, les critiques se sont plaint du fait que, malgré la croissance de la Chine en tant qu’économie axée sur les exportations, elle n’était restée « que peu intégrée » dans l’économie mondiale, la propriété de l’État sur des industries essentielles appartenant à l’État telles que les banques, les communications et l’énergie demeurant « à l’abri de la concurrence internationale ». Ce que l’économiste marxiste Samir Amin a qualifié de mondialisation « partielle et contrôlée » de la Chine, en particulier le contrôle de l’État sur ses systèmes bancaires, est au cœur de la lutte de la Chine pour la souveraineté au sein d’un système capitaliste mondial.

« Chimerica » comme parasitisme impérial

L’entrée de la Chine à l’OMC, et son accumulation subséquente des réserves de la dette américaine, annonçaient ce que les experts occidentaux en sont venus à désigner comme une «Chimerica», une bête économique qui représente aujourd’hui 40 % du PIB mondial. Considérant celle-ci à la fois avec crainte et envie, la classe capitaliste occidentale a savouré le rôle de l’intégration de la Chine dans la suppression du taux d’intérêt américain et le subventionnement de la consommation de la classe moyenne par des importations bon marché. Pourtant, les nationalistes économiques se méfiaient de la délocalisation des emplois manufacturiers et de l’abandon des chaînes d’approvisionnement critiques passées sous contrôle chinois.

Alors que l’administration Trump tente de détruire la chimère sous une nouvelle rhétorique de découplage, ces tendances ont trouvé une nouvelle pertinence dans les récentes réévaluations des deux économies. D’une part, des récits tels que l’article de couverture 2019 de Newsweek« How America’s Biggest Companies Made China Great Again » peignent la convergence économique entre les États-Unis et la Chine comme un renflouement d’entreprise américaines par une économie chinoise par ailleurs gonflée et en déclin. D’autre part, la dépendance des États-Unis à l’égard des chaînes d’approvisionnement chinoises a été dépeinte comme une menace économique et sécuritaire dangereuse , langage souligné au milieu de la pandémie COVID-19, ainsi les faucons de la Chine comme Peter Navarro ont insisté sur une désastreuse « American First » de la chaîne d’approvisionnement médicale en dehors du contrôle chinois ostensible.

Pourtant, ni l’un ni l’autre ne saisissent la nature fondamentale de la relation « Chimerica » : celle du parasitisme impérialiste. Comme l’a souligné l’accord sur le statut commercial le plus favorisé des pays et l’ascension de l’OMC, les relations entre les États-Unis et la Chine sont fondées sur un déséquilibre économique dans lequel les entreprises occidentales récoltent les fruits de la main-d’œuvre massive et peu chère de la Chine tout en gonflant la consommation occidentale par l’accès à des importations bon marché. En vertu de ces termes d’engagement, la Chine a toujours supporté le plus gros de l’extraction des ressources extracôtières de l’Occident, de la fabrication sale et des exportations de déchets. Alors que des décennies de politique commerciale américaine ont dénoncé un « déséquilibre commercial » en faveur de la Chine, l’avantage américain est quantifiable: entre 1978 et 2018, en moyenne, une heure de travail américain a été échangée pour près de quarante heures de travail chinois.

L’omniprésence des biens de consommation « made in China » dans les années 2000 , ainsi que la connotation racialisée selon laquelle ces produits étaient nécessairement bon marché, sales ou fabriqués, ont parlé d’une relation économique entre les États-Unis et la Chine qui s’est résume à la maxime « La Chine produit, les États-Unis consomment ». À l’époque des « portes ouvertes » et des guerres de l’opium, l’économiste britannique et critique de l’impérialisme J.A. Hobson a décrit la colonisation imminente de la Chine comme « drainant inévitablement le plus grand réservoir potentiel de profit que le monde ait jamais connu » afin de la consommer en Occident. L’intégration de la Chine au XXIe siècle dans le système économique capitaliste mondial a réalisé, en partie, ce vieux fantasme impérial.

La volonté de la Chine d’entrer dans un te pacte est souvent mal interprétée comme un signe d’un parti au pouvoir chinois qui n’est plus communiste que de nom, tenant d’un « capitalisme d’État » chinois qui a attelé son wagon au commerce capitaliste impérialiste de l’Occident. Pourtant, une compréhension du socialisme avec des caractéristiques chinoises situe l’engagement chinois avec la Capital occidental au lieu comme un marché fondamental de la part de la direction du parti. Depuis les plénières du 11e Comité central entre 1977 et 1982, le Parti a officiellement reconnu la principale contradiction de la société chinoise comme existant « entre les besoins matériels et culturels sans cesse croissants du peuple et la production sociale arriérée ». Dans la formulation de Deng, l’air frais de l’investissement étranger, du transfert de technologie et de l’avancement productif justifiait les mouches qui l’ont accompagné inévitablement.

La libéralisation économique contrôlée a néanmoins créé les conditions d’une influence néolibérale. L’accent mis sur la croissance économique a sans doute créé une incompréhension populaire de la relation entre la politique et l’économie, dans ce que Wang Hui appelle la « politique dépolitisée » de l’ère Deng. Une telle pensée coïncidait également avec l’idéologie pro-américaine et une croyance populaire dans les destins entrelacés de la Chine et des États-Unis. À la suite de la crise financière occidentale de 2008, des slogans tels que « sauver l’Amérique, c’est sauver la Chine » et « Chine-États-Unis ». la théorie du couple » reflétait l’intérêt national perçu d’une Chine cherchant à stabiliser l’économie mondiale capitaliste de l’effondrement interne, et la conviction que les divergences idéologiques et politiques entre la Chine et le monde capitaliste occidental pouvaient être résolues par la seule coopération économique.

Une telle foi dans les destins entrelacés de la Chine et des États-Unis est une sous-estimation critique des conditions préalables à la coopération économique. Bien que dissimulée dans la ferveur de l’idéologie de la guerre froide, l’agression américaine contre la Chine est aussi résolument matérielle. Après tout, l’alignement des aspirations nationales de la Chine au développement avec la soif de la classe capitaliste des États-Unis pour un approvisionnement massif et bon marché en main-d’œuvre a toujours été conditionné à ce que la Chine « connaisse sa place » dans l’échelle mondiale de l’offre.

Dans cette optique, les demandes occidentales récurrentes d’accès aux marchés, de privatisation et de fin de la planification économique de l’État tentent de limiter la croissance de la Chine dans les limites d’un monde unipolaire américain. Les efforts chinois pour sortir de son rôle prédéterminé d’« usine du monde » sont donc nécessairement interprétés comme un défi existentiel à l’hégémonie américaine. Sous le jargon financier des droits de douane, de la manipulation des devises et du statut commercial le plus favorisé des nations, les dispositions américaines sur l’engagement de la Chine dans l’économie mondiale sont fondamentalement une question d’impérialisme, d’extraction des bénéfices et de souveraineté économique.

Sous le jargon financier des droits de douane, de la manipulation des devises et du statut commercial le plus favorisé des nations, les dispositions américaines sur l’engagement de la Chine dans l’économie mondiale sont fondamentalement une question d’impérialisme, d’extraction des bénéfices et de souveraineté économique.

En fait, la restructuration économique en cours de la Chine au cours de la dernière décennie est en grande partie en reconnaissance de sa dépendance accrue à l’égard des capitaux occidentaux, rendue d’autant plus désastreuse par le virage des États-Unis vers le « découplage ». À la suite de la crise financière de 2008, un rapport du ministère chinois du Commerce de 2010 a averti que pour chaque 100 milliards de dollars d’exportations de la Chine vers les États-Unis, les États-Unis captent 80 milliards de dollars de bénéfices pour 20 milliards de dollars de la Chine. Des rapports similaires ont quantifié le « dividende d’hégémonie » produit par les bénéfices des monopoles américains par l’hégémonie en dollars, le seigneuriage de la dette et les dérivés financiers. Cela a conduit la Chine à se recentrer sur les marchés intérieurs, la « qualité et l’innovation » par rapport aux exportations bas de gamme, et la restructuration industrielle dans son 12e plan sur cinq ans (2011-2015). Ce pivot économique s’est consolidé dans le cadre de l’initiative Made In China 2025, qui privilégie l’innovation et les marchés intérieurs mieux décrits comme fabriqués par (et souvent, pour) la Chine.

Dans cette optique, la diabolisation occidentale de Xi Jinping comme la personnification d’une autre « perte » de la Chine a tout à voir avec le fait que sous le mandat de Xi, la Chine a consolidé la défense des principes socialistes de son économie politique, à savoir, l’accent mis sur la direction du Parti sur le secteur privé, une expansion du rôle des entreprises d’État, et une répression contre les fonctionnaires corrompus qui ont exploité l’afflux de capitaux en cours de réforme et d’ouverture pour le gain personnel. Couplé avec le succès de la planification économique de l’État dans la navigation dans la crise de la pandémie covid-19 de la Chine et un plan de cinq ans à venir priorisant la « revitalisation rurale », le virage vers la réinsertion de l’État dans la planification économique et l’autonomie est susceptible d’être encore consolidé. Combinée à une position diplomatique et internationale plus affirmée par le biais d’initiatives internationales telles que la Belt and Road et la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, qui réduisent toutes deux la dépendance de la Chine à l’égard des marchés occidentaux et des institutions internationales contrôlées par l’Occident, la dernière décennie a érodé tout doute quant à savoir si la Chine rejoindrait les rangs du Japon ou de la Corée du Sud en tant que partenaires subalternes d’un système capitaliste impérialiste dirigé par les États-Unis. Au grand dam de l’élite politique occidentale, l’ère du « temps de la dissimulation de la force » semble être passé de façon décisive.

Dans ce contexte historique, la soi-disant « guerre commerciale » entre les États-Unis et la Chine est mieux comprise comme une tentative de dernière heure visant à limiter l’essor économique de la Chine dans les limites prédéterminées de l’ère de l’engagement.

Dans ce contexte historique, la soi-disant « guerre commerciale » entre les États-Unis et la Chine est mieux comprise comme une tentative de dernière heure visant à limiter l’essor économique de la Chine dans les limites prédéterminées de l’ère de l’engagement. L’ancien stratège de la Maison-Blanche Steve Bannon en a présenté une évaluation étonnamment convaincante. Décrivant l’urgence que Pékin a placée derrière Made In China 2025 dans le contexte des sanctions américaines contre ZTE, Bannon a déclaré : « Ils comprennent leur faiblesse, à quel point ils sont inextricablement liés à l’Occident. » En d’autres termes: frapper les sphères restantes de la dépendance chinoise aux capitaux occidentaux, tels que les puces semi-conducteurs et le système de transfert SWIFT – avant la pleine maturation d’une économie chinoise de l’innovation.

C’est exactement ce sur quoi la négociation interminable de la première phase d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, qui s’est terminée en janvier 2020, a fait porter ses efforts. Dénoncée par les net-citoyens chinois et les médias d’État comme un retour aux « traités inégaux » néocoloniaux du XIXe siècle, la première phase a forcé les concessions chinoises sur les questions de transfert de propriété intellectuelle, d’augmentation des achats d’exportations américaines et d’accès aux marchés pour les entreprises américaines de services financiers. Ce dernier point, qui visait à répondre à ce que les groupes d’intérêts commerciaux américains dénonçait comme la part de marché « anémique » en vertu de restrictions stratégiques imposées aux sociétés financières étrangères, a amené le secteur financier américain à saliver sur la perspective d’« ouvrir son industrie financière de 45 billions de dollars ». Les analystes américains optimistes ont promis qu’un accord de phase deux pourrait cibler des fruits plus élevés : subventions de l’État, discrimination à l’égard des entreprises étrangères et Made In China 2025 lui-même. Mais moins d’un an plus tard, la signature de l’accord commercial de phase 1 se perçoit déjà comme une relique d’une autre époque, une dernière tentative de la part des États-Unis de maintenir l’hégémonie vis-à-vis de la Chine par le biais de négociations bilatérales plutôt que l’agression unilatérale de ces derniers mois.

Exemple : quelques semaines seulement après le début de l’accord, le secrétaire au Commerce Wilbur Ross a fait remarquer le « bon côté » des nouvelles d’un groupe inconnu de souches coronavirus à Wuhan – l’épidémie pourrait « contribuer à accélérer le retour des emplois en Amérique du Nord » . Neuf mois plus tard, le nombre de morts en cas de pandémie aux États-Unis s’est élevé à plus de 210 000, avec 20,6 millions de pertes d’emplois. Qui plus est, la Chine est devenue la seule grande économie à afficher une croissance du PIB au deuxième trimestre de 2020, un modeste 3,2 % qui plane néanmoins beaucoup sur le plongeon de 32,9 % des États-Unis.

L’administration Trump a hésité sur la possibilité de négociations de phase deux.

Le pivot bipartite vers l’Asie

Rétrospectivement, la guerre commerciale peut être considérée comme un chant du cygne pour l’ère de l’engagement. Le Covid-19 a mis à nu les vulnérabilités de la grande majorité des Américains sous le néolibéralisme, tandis que la réponse socialiste à la pandémie de la Chine a jeté les bases d’une divergence économique qui définit l’époque. Avec la fenêtre d’opportunité sur la réduction de la montée de la Chine par le bilatéralisme presque fermé, les États-Unis ont pivoté au lieu de sanctions, découplage, et militarisation- la boîte à outils d’une nouvelle doctrine de confinement.

Pourtant, « l’évolution pacifique » présupposée par l’engagement des États-Unis avec la Chine a toujours été surdéterminée par l’ombre de la guerre chaude et de l’encerclement militaire. Comme les érudits marxiens de la théorie des systèmes mondiaux l’ont clairement indiqué, dans le dernier cas, une structure d’hégémonie économique et de dépendance est toujours soutenue par la suprématie militaire.

Après avoir observé deux décennies de belligérance militaire américaine largement sans opposition au Moyen-Orient, l’accent récemment mis par la Chine sur la modernisation militaire est sans aucun doute façonné par la reconnaissance des moyens privilégiés des États-Unis pour faire face à la non-conformité géopolitique.

L’« option nucléaire » de la force létale a donc jeté une longue ombre sur les relations entre les États-Unis et la Chine. Depuis les premières propositions de la guerre froide visant à bombarder les centres d’approvisionnement chinois pendant la guerre de Corée ou à lancer des frappes nucléaires lors de la première crise du détroit de Taiwan jusqu’au bombardement « accidentel » de l’ambassade de Chine à Belgrade par l’OTAN en 1999, la stratégie chinoise a longtemps été avertie par la les actes de ce que les États-Unis qualifient d’« avantage militaire asymétrique » en Asie et dans le Pacifique. Après avoir observé deux décennies de belligérance militaire américaine largement sans opposition au Moyen-Orient, l’accent récemment mis par la Chine sur la modernisation militaire est sans aucun doute façonné par la reconnaissance des moyens privilégiés des États-Unis pour faire face à la non-conformité géopolitique.

Les tentatives des États-Unis de renégocier les termes de l’engagement au cours de la dernière décennie ont également été soutenues par le recentrage silencieux de l’armée américaine vers le « théâtre du Pacifique ». Avec moins de menaces mais sans doute plus de substance, l’administration Obama a réorganisé le militaire « Pivot to Asia » qui a précédé l’étiquette de l’administration Trump de la Chine comme un « concurrent stratégique » en déplaçant 60% de la marine américaine et la capacité de combat aérien sur le théâtre du Pacifique. Cet encerclement militaire a ajouté de l’énergie au partenariat transpacifique de libre-échange d’Obama, qui visait soit à renforcer la puissance économique régionale des États-Unis à l’exclusion de la Chine, soit à intégrer la Chine dans d’autres conditions de libéralisation économique.

La décision rapide de l’administration Trump de retirer les États-Unis du Partenariat transpacifique est souvent citée comme preuve du tournant de la politique chinoise entre les deux administrations. Pourtant, la stratégie militaire de Trump a largement poursuivi le virage initié par le pivot d’Obama vers le théâtre du Pacifique. En 2019, le secrétaire à la Défense Mark Esper a ajouté des fanfaronnades rhétoriques aux calculs discrets de l’administration Obama en déclarant la Chine « priorité numéro un ». Et en 2020, le Commandement indo-pacifique des États-Unis a publié un plan budgétaire intitulé « Regain the Advantage » , demandant 20 milliards de dollars pour conserver la suprématie militaire en Asie-Pacifique grâce à une expansion massive des missiles, des radars et des « réseaux de frappes de précision » à Travers Guam, Okinawa et Hawai’i.

L’unité de la stratégie militaire américaine vis-à-vis de la Chine entre les administrations Obama et Trump reflète un consensus bipartite démocrate-républicain : « L’ascension de la Chine » a dépassé les limites acceptables pour l’hégémonie américaine, créant des rendements décroissants pour les relations parasitaires entre les États-Unis et la Chine.

Aujourd’hui, il est clair que le Parti démocrate n’a pas d’alternative au programme d’escalade unilatérale et de détérioration des relations entre les États-Unis et la Chine. Joe Biden a pris l’option de ridiculiser Trump pour avoir permis à la Chine de perfectionner « l’art du vol » et a condamné Trump pour avoir loué la première réponse covid-19 de Xi Jinping, insistant sur le fait qu’il aurait exigé « des actions de terrain » à Wuhan. En avant-première de son probable programme politique, Michèle Flournoy, la secrétaire à la Défense de M. Biden, a dénoncé ” l’érosion de la dissuasion américaine ” et appelé à de nouveaux investissements et innovations pour ” maintenir l’avantage de l’armée américaine ” en Asie au nom de la ” paix « .

Comme dans l’ancienne formulation néolibérale, « il n’y a pas d’alternative » à un piège Thucydide de la propre fabrication des États-Unis. Au détriment de l’humanité, la vision hégémonique du monde des États-Unis insiste pour déformer les déclarations chinoises de souveraineté, de multilatéralisme et d’« avenir partagé pour l’humanité » en menaces d’agression et d’impérialisme.

La fin de l’engagement marque une réévaluation critique de la part des États-Unis : ce changement en Chine ne peut être « induit » par des moyens de cooptation seuls. Si la guerre chaude est considérée comme hors de la table étant donné les économies entrelacées des États-Unis et de la Chine, alors les efforts des États-Unis vers le découplage économique doivent être compris aussi comme stratégie militaire, ouvrant la porte à toute une série de tactiques d’escalade.

Pourtant, la fin de l’engagement pose également un tournant historique entre les voies de l’unilatéralisme et du multilatéralisme. Contrairement à la crainte du département d’État , la montée de la Chine n’est pas une menace pour l’hégémonie des États-Unis parce que la Chine cherche sa propre hégémonie. La véritable menace pour l’hégémonie des États-Unis est le rôle de la Chine dans la mise en place d’une nouvelle ère de multilatéralisme, dans laquelle des institutions telles que l’ONU autrefois brandies comme les procurateurs d’une hégémonique « Pax Americana » remplissent leur promesse en tant que plates-formes pour la paix et la coopération internationales. Les engagements croissants de la Chine envers les forces de maintien de la paix de l’ONU, l’Organisation mondiale de la Santé et les efforts internationaux de vaccination COVID-19 tels que COVAX parlent tous de l’intérêt de la Chine à renforcer le multilatéralisme fondé sur des règles comme contrepoids à la belligérance continue des États-Unis.

Telles sont les répliques de la Chine à la mentalité de la guerre froide aux États-Unis. Devant l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre, le président Xi Jinping a déclaré que la Chine « n’a pas l’intention de combattre ni une guerre froide ni une guerre chaude avec un pays » , rejetant la géopolitique à somme nulle et appelant à une coopération mondiale pour faire face aux crises mondiales du COVID-19 et au changement climatique.

Que la souveraineté chinoise et la voie socialiste aient été annoncées comme une menace existentielle pour l’alliance occidentale expose beaucoup plus la nature de l’hégémonie américaine qu’elle ne le fait en ce qui concerne la nature de l’ascension de la Chine. Après tout, ce n’est pas la Chine, mais l’empire américain qui insiste pour diviser le monde en camps opposés. En fin de compte, il n’y a que deux côtés à prendre : le côté impérialisme, l’unilatéralisme et l’hégémonie et le côté de l’avenir.

Collectif Qiao

https://fb.watch/2o2VRkTMBy/


Edité le 16-12-2020 à 07:52:15 par Xuan


Xuan
   Posté le 05-03-2021 à 20:02:57   

Un article du Grand Soir qui fait écho au livre d'Alice Ekman, mais pas que :

Renaissance du socialisme ? Ce que nous promet le "siècle chinois"


https://www.legrandsoir.info/renaissance-du-socialisme-ce-que-nous-promet-le-siecle-chinois.html

Christophe TRONTIN

« Seul le socialisme peut sauver la Chine » affirmait le fondateur de la Chine moderne, Mao Zedong, voici maintenant plus de 70 ans. A la vérité le problème, par rapport à 1949, s’est renversé : depuis l’échec de l’URSS, la conversion des démocraties populaires d’Europe au néolibéralisme, la chute de presque tous les régimes socialistes du tiers-monde, ces idéaux égalitaires sont mourants. Il faut dire aujourd’hui : « Seule la Chine peut sauver le socialisme » .

À une époque où les inégalités explosent dans presque tous les pays, où l’on constate partout les impasses du court-termisme et de la démagogie démocratiques, où chacun a pris conscience de l’ampleur de l’effondrement environnemental en cours, le monde a besoin de solutions alternatives au « laisser-faire » capitaliste. Il faut que des formes de planification à long terme, d’allocation plus rationnelle des ressources, de rationnement équitable prennent le relais du catastrophique modèle néolibéral de la croissance sans fin. En un mot, le socialisme doit revenir à l’ordre du jour.

Le socialisme a mauvaise presse. Dans les nombreux pays où l’expérience collectiviste a été tentée, elle a toujours fini par échouer à plus ou moins brève échéance. Il faut se rendre à l’évidence, nous explique-t-on : le socialisme « ça ne marche pas ». C’est oublier un peu vite les succès incroyables de pays sortis en un temps record du sous-développement. C’est oublier, surtout, la guerre totale, le blocus économique et le pilonnage médiatique menés contre eux par « le monde libre ». Aucun pays socialiste n’a eu le loisir de se développer en paix. Reste l’exception chinoise : celle qui confirme la règle. Depuis quarante ans, le socialisme à visage chinois vole de succès en succès.

« Mais la Chine n’est pas socialiste ! » vous rétorquera-t-on. « Depuis la Réforme et l’Ouverture de Deng Xiaoping, la Chine accueille capitaux occidentaux et technologies étrangères, abaissant le pavillon de l’idéologie maoïste, elle a libéralisé son économie, autorisé la propriété privée, orchestré une explosion de la consommation, s’est intégrée au commerce global et à la finance mondiale. Elle n’a plus de socialiste que le nom ! »

Si, répond Alice Ekman, chercheuse au CNRS, dans Rouge vif, l’idéal communiste chinois (2020) un ouvrage qui a le mérite de faire fi des étiquettes superficielles pour s’appuyer avant tout sur des définitions et des constatations ( « renoncer à l’idéologie pour partir des faits » , prônait Deng Xiaoping). Elle fonde sa démonstration sur 10 constats simples. Fondements du communisme toujours présents, symboles du maoïsme toujours là, volonté du PCC de gérer le quotidien des individus, parti unique désireux de renforcer son emprise sur l’économie nationale (au lieu de la réduire, comme le voudrait l’idéal friedmano-hayékien), etc débouchant sur cette conclusion provisoire : la Chine est et reste un pays communiste, c’est-à-dire dirigé par le PC et ayant vocation à exporter ses méthodes et ses approches. Le progressif raidissement des positions chinoises est la conséquence de l’extravagante guerre de propagande que mènent à ce pays les Etats-Unis et qui a culminé avec l’épisode Trump.

L’affrontement sino-étasunien avait commencé sur le terrain relativement inoffensif de la concurrence commerciale, avant de s’étendre à l’économie (part croissante du PIB mondial), à la technologie (part dominante des brevets mondiaux), à la géopolitique (domination de l’espace eurasiatique), déjà nettement plus stratégiques, mais n’excluant pas encore absolument la coopération. Désormais nous assistons à l’ouverture du front idéologique : la Chine veut faire mentir Fukuyama. C’est en soutien à cet effort que la diplomatie chinoise tisse avec des moyens toujours plus importants un « cercle d’amis » appelé à concurrencer l’empire étasunien.

Selon Alice Ekman, « trois développements permettent d’affirmer que la Chine souhaite promouvoir un système politique et économique spécifique dans le monde, qui s’inspire de son système national » . Il s’agit en résumé de sa rhétorique officielle, de plus en plus critique vis-à-vis des modèles occidentaux traditionnels, de l’activisme diplomatique coordonné qu’elle déploie en toute occasion auprès de toutes les institutions internationales, et enfin des grands projets d’infrastructures (routes, ports, chemins de fer, mais aussi banques et institutions internationales) qu’elle conduit aux quatre coins du monde.

On peut ajouter à cela l’exemple récent de la crise mondiale du Covid : alors que la Grèce et l’Italie étaient les premiers pays de l’UE touchés, leurs voisins se barricadèrent chacun derrière ses frontières, tandis que les États-Unis annonçaient à l’avance qu’un futur vaccin serait réservé à leurs ressortissants, et c’est de Chine qu’est venue d’abord l’aide, rapide et efficace. D’où cette constatation, brandie le plus souvent avec horreur par les têtes pensantes de la presse occidentale : le modèle chinois du « destin partagé » commence à séduire une partie de la population mondiale, et notamment (surprise ?) dans des pays de tradition démocratique. Faut-il s’en s’effrayer de ce nouveau "virus chinois" ?

Pour mieux comprendre les « valeurs asiatiques » que voudrait propager la Chine, une analyse intéressante est offerte par Cyrille Javary (Souplesse du dragon, 2002). Il insiste sur le fait que l’on ne peut pas comprendre ni interpréter correctement la culture et l’esprit chinois à partir de référents euro-centrés. Les Chinois, nous rappelle-t-il, ne se sont jamais passionnés comme les Européens sur les questions métaphysiques, celle des origines ou de l’au-delà. Contrairement à ces derniers, les descendants de Laozi et Confucius n’ont pas non plus formaté leur esprit à des raisonnements mathématiques binaires vrai/faux, ouvert/fermé, bon/mauvais. Au lieu d’en conclure (en bon Européen sûr de l’universalité de ses valeurs) qu’ils ont fait historiquement fausse route, Cyrille. Javary explicite la logique « graduée » du Yin et du Yang qui ne sont pas contraires mais complémentaires et comprennent chacun une parcelle de l’autre.

Le Yi Jing (Classique des Changements) abondamment cité, résume tout cela en une phrase : « La seule chose qui ne changera jamais est que tout change tout le temps » . A la question du pourquoi, si européenne, si fertile en théories et en suppositions invérifiables, les Chinois préfèrent celle du comment, tellement plus pragmatique et productive. C’est ici que se trouve peut-être la clé de la différence entre le Consensus de Washington et celui, en gestation, de Pékin.

Le consensus de Washington, on s’en souvient, c’est l’ensemble de recettes de l’orthodoxie économique et financière que l’Occident entend imposer à lui-même et au monde entier. Ouvrir tous les marchés à la concurrence étrangère, privatiser tous les secteurs économiques, lever les barrières tarifaires, accepter l’hyperinflation et/ou le chômage de masse comme les signes avant-coureurs d’un inévitable retour à l’équilibre et à la prospérité... à une échéance non précisée. A ces approches parfois efficaces mais socialement brutales voire contre-productives, la méthode chinoise préfère celle dite « tâter les pierres sous le courant » qui se résume par : la stabilité à tout prix, quitte à avancer lentement ; inventer un cheminement adapté à ses propres conditions et situations ; fixer un cap à long terme. Autant dire le contraire exact de la thérapie de choc du FMI et de la Banque mondiale qui préconise justement, ainsi que l’a parfaitement décrit Naomi Klein (The Shock Doctrine, the Rise of Disaster Capitalism, 2007) (La Stratégie du choc : la montée d’un capitalisme du désastre), la prise aussi rapide que possible de mesures draconiennes et irréversibles.

Que doit-on attendre de ce « siècle chinois » qui s’ouvre, à en croire la majorité des éditorialistes patentés ? Selon eux, bien sûr, l’émergence de la Chine représente une menace terrible. Pourtant il y fort à parier qu’il sera bien plus paisible que le « siècle américain » qui se referme.

Tout d’abord parce que la Chine ne vise pas la domination au sens étasunien. Une puissance insulaire (comme les Etats-Unis) ne se sent ni menacée ni concernée par les malheurs et les calamités qui frappent des pays éloignés. Puissance continentale, la Chine est au contraire historiquement préoccupée de la stabilité de ses voisins, tout désordre d’abord lointain pouvant rapidement se traduire par des menaces sur ses frontières. Et dans le contexte moderne, tous les pays sont voisins. Il est frappant d’observer le contraste qui existe entre l’activisme politique des Etats-Unis, sans cesse occupés à saper les systèmes politiques étrangers par des sanctions économiques et en y fomentant révoltes et soulèvements, et la sage retenue de la Chine qui se borne à d’amicales relations commerciales ou de coopération stratégique avec les pays qui en ont le désir.

Deuxièmement, en contraste avec le riche passé de pillage de ressources et d’aventures militaires intercontinentales des Étasuniens, la Chine est toujours restée concentrée sur ses problèmes intérieurs, les seules exceptions portant sur quelques différends frontaliers assez mineurs. Contrairement aux Etats-Unis qui revendiquent ouvertement un droit d’ingérence dans les affaires du monde entier, quitte à malmener à l’occasion l’ONU et le droit international, la Chine s’engage en toute occasion pour l’égalité des droits entre nations, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et le primat de l’ONU dans le règlement des conflits.

Troisièmement, la Chine est une civilisation historiquement habituée à gérer l’égalité dans la diversité. La Chine a su au cours de son histoire organiser la cohabitation de peuples historiquement divers, contrairement au melting pot étasunien construit sur le génocide de la population d’origine et l’esclavage de populations africaines. Une compétence historique qui pourrait s’avérer cruciale pour l’avenir du monde globalisé.

Quatrièmement, contrairement aux deux millions et demi d’immigrants arrivés d’Europe sur un continent vierge aux ressources illimitées où ils forgèrent leur idéal d’expansion économique infinie, la Chine a de tout temps dû composer avec la surpopulation, le manque de ressources naturelles, la gestion de la pénurie. Une expérience historique qui arrive elle aussi à point nommé dans un monde surpeuplé dont on découvre aujourd’hui la finitude.

Enfin, cinquièmement, le système politique de la Chine, fait de planification et de concertation (aux niveaux district, commune, région, province et national) est le seul capable de s’appliquer dans le long terme à des populations immenses et variées telles que la sienne. A comparer au bilan des « grandes démocraties » : des politiques économiques en permanent affrontement, inféodées aux multinationales qui entraînent désindustrialisation, chômage de masse et mécontentement populaire. Un cirque électoral qui désorganise régulièrement les pays en faisant naître des promesses irréalistes, immanquablement trahies. Et une solidarité de façade du « camp démocratique » qui tourne au sauve-qui-peut à la moindre crise, qu’elle soit financière ou sanitaire.

Tout cela considéré, on se prend à imaginer que le monde dominé par la Chine que nous promettent les prophètes médiatiques ne sera pas forcément si terrible. Dans les années 1990, le monde entier s’était réjoui de voir terrassés les totalitarismes socialistes : on croyait alors la paix et la démocratie universelles à portée de main. La guerre froide appartenait au passé et la bienveillante toute-puissance de l’Oncle Sam allait conduire vers une félicité universelle tous les pays enfin réconciliés. Quelques interminables guerres inutiles, une crise démocratique persistante et des soubresauts économiques mondiaux ont eu raison de nos espoirs irréalistes.

Aujourd’hui, on veut au contraire nous effrayer par une influence chinoise forcément synonyme de terreur et de cauchemar. Les recettes chinoises, qu’il s’agisse de la cuisine, de la gestion de la crise des subprimes en 2008-09 ou de la lutte contre le Covid-19, se sont avérées plutôt plus savoureuses, pragmatiques et efficaces que celles dictées par Washington à ses vassaux. Une dose de sinisme pourrait-elle soulager un peu notre indigestion d’américanisme ?

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Xuan
   Posté le 22-03-2021 à 08:24:11   

Points de connaissance! Le troisième volume de "Xi Jinping sur la gouvernance de l'État" met ainsi l'accent sur les "ressources rouges"

21 mars 2021 16:21:51 Source: Xinhua Auteur: Reporter Zhang Minyan
http://www.qstheory.cn/qshyjx/2021-03/21/c_1127237363.htm

[Pendant que l'apprentissage est en cours] Le troisième volume de "Xi Jinping sur l'administration de l'Etat" mentionnait à plusieurs reprises l'utilisation des ressources rouges et l'héritage des gènes rouges. La colonne originale de la marque "Lectures" de l'agence de presse Xinhua "Learning in Progress" a lancé aujourd'hui un article pour votre interprétation.

Le 20 février, le secrétaire général Xi Jinping a assisté à la conférence sur l'étude de l'histoire du parti et la mobilisation de l'éducation et a prononcé un discours important, soulignant que tout le parti doit être éduqué et guidé pour faire avancer vigoureusement la tradition rouge, hériter du gène rouge, continuer le sang spirituel. des communistes, et maintenez toujours l'esprit intrépide des révolutionnaires., Suscitez l'esprit de marcher dans un nouveau voyage et d'aller de l'avant dans une nouvelle ère.

Le troisième volume de "Xi Jinping pourparlers sur la gouvernance du pays" mentionnait à plusieurs reprises l'utilisation des ressources rouges et l'héritage des gènes rouges. À l'occasion du 100e anniversaire du Parti communiste chinois, relisez le troisième volume de «Xi Jinping sur l'administration de l'État», dans lequel la discussion sur les «ressources rouges» et les «gènes rouges» est plus importante.

"La République est rouge"

—— Peu importe jusqu'où vous allez, vous ne pouvez pas oublier la façon dont vous êtes venu.


Dans le troisième volume de "Xi Jinping sur la gouvernance de l'État", le premier chapitre du dix-neuvième sujet est "Peu importe jusqu'où vous allez, vous ne pouvez pas oublier la façon dont vous êtes venu ", exposant spécifiquement la poursuite initiale du parti. Xi Jinping a souligné que toute l'histoire de notre parti a commencé avec le premier congrès national du Parti communiste chinois, et que nous ne pouvons pas oublier comment nous en sommes venus quand nous allons, peu importe jusqu'où.

Le site de la première rencontre du Shanghai Party et du Red Boat au lac Nanhu, Jiaxing, est le lieu où notre parti rêve de naviguer et le berceau des «ressources rouges».

Le 31 octobre 2017, Xi Jinping a effectué un voyage spécial de Pékin à Shanghai et Jiaxing, Zhejiang, pour rendre hommage au site du premier congrès du Parti communiste chinois à Shanghai et du bateau rouge à Nanhu, Jiaxing, Zhejiang, revoir l'histoire du parti et revoir le serment de se joindre au parti.

Le troisième volume de «Xi Jinping sur l'administration de l'État» contient les principaux points du discours de Xi Jinping en rendant hommage au site du premier congrès national du Parti communiste chinois à Shanghai et du bateau rouge à Nanhu, Jiaxing, Zhejiang. Il a souligné que chaque vestige culturel de la fondation du parti est très précieux, et chaque scène est intrigante. Nous devons toujours nous rappeler et réfléchir profondément pour interpréter l'intention originale de notre parti.

Xi Jinping a dit un jour: "La République est rouge et cette couleur ne peut être diminuée."

Le pays rouge est durement gagné, et nous ne devons pas oublier notre chemin. Il s'agit d'une ligne rouge qui traverse le premier au troisième volume de «Xi Jinping sur l'administration de l'État».

Dans "Xi Jinping pourparlers sur la gouvernance du pays", Xi Jinping a souligné que notre génération de communistes doit hériter du passé, perpétuer le passé, bien bâtir notre parti, unir tous les fils et filles chinois pour construire notre pays, bien développer notre nation, L'objectif du grand rajeunissement de la nation chinoise progresse courageusement.

Dans le deuxième volume de "Xi Jinping pourparlers sur la gouvernance du pays", Xi Jinping a souligné que nous ne devons pas oublier le chemin que nous avons emprunté lorsque nous avançons; peu importe jusqu'où nous allons vers le futur glorieux, nous ne devons pas oublier le passé. nous avons marché, oubliez pourquoi vous avez commencé.

Les ressources rouges sont la source de vie de la République et la source de force pour les siècles de lutte de notre parti.

"Faites bon usage de ces ressources rouges"

——Laissez le gène rouge se transmettre de génération en génération


&#12288;&#12288;Depuis le lieu de départ de la longue marche de l'Armée rouge centrale à Yudu, Jiangxi, jusqu'au mémorial de l'armée rouge des travailleurs et des paysans chinois à Gaotai, Gansu, depuis le cimetière des martyrs révolutionnaires de Chine orientale dans l'ancien quartier de Yimeng De la montagne au Mémorial de l'Armée rouge dans le comté de Jinzhai, l'ancien quartier de la montagne Dabie ... Depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois, Xi Jinping a visité L'ancien lieu de la révolution, la terre rouge.

Partout où il allait, Xi Jinping interrogeait toujours soigneusement les camarades locaux sur les détails, et rappelait avec tout le monde les scènes de luttes ardues lorsque les ancêtres exploraient la voie révolutionnaire. Il a souvent dit que chaque visite du lieu sacré de la révolution est un baptême spirituel et idéologique.

En septembre 2020, Xi Jinping s'est rendu au village de Shazhou Yao, canton de Wenming Yao, canton de Rucheng, ville de Chenzhou, province du Hunan, pour visiter la salle d'exposition sur le thème "La chaleur d'une demi-courtepointe". Xi Jinping a souligné que "l'histoire de la demi-courtepointe" incarne l'intention originale et les vraies qualités des communistes chinois. Aujourd'hui, nous revivons cette histoire et nous sommes toujours très émus. Nous devons faire bon usage de ces ressources rouges, bien raconter des histoires rouges, faire du bon travail dans l'éducation rouge et laisser les gènes rouges se transmettre de génération en génération.

Ce n'est qu'en n'oubliant pas le chemin du passé que les «ressources rouges» peuvent être inépuisables, garder l'intention originelle à tout moment, et les «gènes rouges» seront sans fin.

Comment faire bon usage des ressources rouges? Comment raconter une bonne histoire rouge?

En décembre 2012, lorsque Xi Jinping s'est rendu dans le comté de Fuping, province du Hebei, lorsqu'il a parlé de l'éducation au patriotisme et du développement du tourisme rouge, il a souligné: " Les zones de base rouges, l'éducation au patriotisme, c'est un concept. Le développement du tourisme rouge en est un autre. concept. Deux Il doit être coordonné. La création d'installations commémoratives rouges doit être appropriée, non avide pour les étrangers, et ne pas créer un tas de choses qui n'ont rien à voir avec les monuments commémoratifs rouges, ou même des choses qui affectent la fonction des monuments commémoratifs rouges . "Il a dit, le développement du tourisme rouge, l'idéologie directrice Pour être correcte, la construction des installations touristiques doit compléter les installations commémoratives rouges, prendre l'atmosphère commémorative rouge, et ne pas construire un grand terrain de jeu, ou rester à l'écart de la commémorative rouge. sites, et ne mélangez pas les deux.

"L'idéal révolutionnaire est plus haut que le ciel"

—— Tirez de la nourriture spirituelle et de la puissance vers l'avant à partir des ressources rouges


Dans le troisième volume de "Xi Jinping sur l'administration et l'administration de l'Etat", "Poursuivre la grande lutte avec de nombreuses nouvelles caractéristiques historiques" , Xi Jinping a souligné que nous sommes des communistes et que nous sommes des révolutionnaires. Nous ne devons pas perdre notre esprit révolutionnaire. Il a souligné que tous les camarades du parti doivent maintenir l'esprit révolutionnaire et l'esprit de combat révolutionnaire, et avoir le courage de poursuivre la grande révolution sociale menée par le peuple par notre parti.

Depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois, Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises lors des inspections des sites sacrés révolutionnaires que l'esprit rouge irradie une nouvelle ère de lumière. Il a souligné: "Le monde rouge est durement gagné, et il est le sang de milliers de prédécesseurs révolutionnaires. Nous devons garder à l'esprit d'où vient le régime rouge et nous souvenir toujours de la mémoire des martyrs révolutionnaires. "

2021 est le 100e anniversaire du Parti communiste chinois.

Lors des deux sessions nationales à des moments privilégiés, Xi Jinping a évoqué les récits historiques de «Travailler ensemble pour construire l'acier Baotou » et «Trois mille orphelins entrant en Mongolie intérieure» . Pour ne pas se perdre face à des situations complexes et ne pas rétrécir face à une lutte ardue.

Avec le recul, tous les efforts, toutes les luttes et tous les sacrifices consentis par notre parti au cours des cent dernières années ont été pour le bonheur du peuple et le rajeunissement national.

En regardant vers l’avenir, en puisant une nourriture spirituelle dans la glorieuse histoire et en apprenant la force de l’histoire du parti, nous devons nous engager dans un nouveau voyage de construction d’un pays socialiste moderne de manière globale dans un esprit d’unité et pour aller de l’avant.

Xi Jinping a souvent dit: "L'idéal révolutionnaire est plus haut que le ciel".

Dans le troisième volume de "Xi Jinping sur la gouvernance de l'État", Xi Jinping a souligné que nous devrions garder à l'esprit les nobles idéaux du communisme, renforcer les idéaux communs du socialisme aux caractéristiques chinoises, étape par étape vers un avenir meilleur et les idéaux les plus élevés; restez toujours modeste et prudent, pas arrogant ou impétueux Le style n'a pas peur des épreuves et des sacrifices, et s'efforce sans relâche pour la réalisation des objectifs des «deux centenaires» et la réalisation du rêve chinois du grand rajeunissement de la nation chinoise.

La ressource rouge est une "mine riche".

Lorsque les objectifs des «deux centenaires» convergent, il faut boire de l'eau pour réfléchir à la source, tirer pleinement parti de cette «mine riche», y puiser une puissance déferlante qui ne manque jamais et créer un avenir plus brillant.