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 Le PC brésilien soutient les mouvements de masse

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Xuan
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   Posté le 19-06-2013 à 13:28:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sent: Tuesday, June 18, 2013 3:39 PM
Subject: Tr : Coordination de l'Union Nationale de la Jeunesse communiste du Bresil


Occupons les rues! Soutien total aux manifestations populaire contre la hausse des billets !


17 JUIN 2013



Au cours des dernières semaines, les travailleurs brésiliens, surtout les jeunes, sont en vedette dans une série d'actes contre l'augmentation des tarifs de bus. Que serait une série de manifestations locales transformées en une vague de protestations populaires au Brésil. L'Union de la jeunesse communiste et supports, a participé à toutes les manifestations, au coude à coude avec les jeunes, les classes ouvrières et de leurs différentes formes d'organisation.
La réponse des gouvernements et des monopoles des médias est la tentative systématique de criminaliser les mouvements afin de justifier la répression des manifestations populaires. Cette répression était tellement absurde que même les journalistes ont été attaqués arbitrairement pendant les actes. Dans un délai d'organisation de grands événements internationaux au Brésil, ce type d'action de la police, si commun dans les quartiers tous les jours, est juste un échantillon voies revendications politiques des travailleurs sont-ils en fonction des intérêts des monopoles et de l'accumulation capitaliste.

Les chefs des différents partis politiques afin de tenter de transmettre l'idée que les manifestations seraient seulement contre une augmentation négligeable de 0,20 cents. Ils disent aussi que les manifestations sont le produit de l'action de certaines organisations et de partis qui tentent de perturber l'ordre du pays avant que les effets minimes de la crise mondiale. Toutefois, ces règles liées au projet bourgeois pour le pays, qui sont partis comme le PT, PSDB, DEM, PMDB et leurs forces auxiliaires, oublier qu'environ 40% des travailleurs domestiques du budget sont destinés à payer ces tarifs de transport . Une qualité de service gratuit, dans lequel les jeunes et les travailleurs sont traités comme du bétail - ou pire. Ce service vise à promouvoir uniquement des profits élevés pour les compagnies de bus, principaux bailleurs de fonds des campagnes politiques de ces partis l'ordre.
Alors, ce combat contre la hausse et un transport public de qualité est une exigence dans la peau ressenti par des millions de Brésiliens. A la demande de meilleures conditions de vie pour la population. Et comme les gouvernements et les partis se sont engagés à les intérêts des entrepreneurs répondent à cette demande? Réprimer, criminaliser et de rabaisser la lutte de ce mouvement.

Nous avons de l'Union de la jeunesse communiste, nous n'avons aucun doute de quel côté de la tranchée sont ces combats. Nous sommes à côté de la jeunesse et les personnes travaillant dans le mouvement. Nous devons approfondir non seulement les mobilisations, mais l'organisation permanente des exigences de ces manifestations. Dans la situation actuelle, face à l'augmentation des passages et amélioration des transports publics est de lutter contre la marchandisation de la vie et de la nature contre la privatisation d'un droit humain fondamental que le capitalisme nous nie: le droit d'aller et venir.

Ce combat montre pour les travailleurs qui, en dépit de la «démocratisation» de la consommation via exigences structurelles de crédit pour la classe ouvrière (comme l'état de la santé publique, l'éducation publique de qualité, la réforme agraire et la qualité des transports publics urbains et la réalisation des droits sociaux de base) ne sera pas gagnée par les partis et les gouvernements qui tolèrent avec l'ordre capitaliste actuel. Nous sommes convaincus que la lutte pour la défense de la vie humaine est plus importante que la préservation des intérêts de l'accumulation capitaliste. Donc occuper les rues! La vie est plus importante que les profits des grandes entreprises!

- Taux réduit maintenant! Pour la nationalisation des compagnies d'autobus, visant à la création du tarif zéro! Les transports en commun et de qualité pour les gens qui travaillent!
- Contre la criminalisation et la répression des mouvements sociaux! Question sociale n'est pas une affaire de police!
- Gratuit passer maintenant! Pour les lycéens, les étudiants et les chômeurs!
- Pour l'organisation de forums populaires dans les transports publics et la mobilité urbaine!les gens du bâtiment de puissance!
- Sous les gouvernements de la grande entreprise! Contre la marchandisation de la vie!

Coordination de l'Union Nationale de la Jeunesse communiste du Bresil

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Le PC brésilien salue les mobilisations historiques dans le pays et appelle « au-delà de l'indignation à changer de système ! »


Le PC brésilien salue les mobilisations historiques dans le pays et appelle « au-delà de l'indignation à changer de système ! »


Le Brésil connaît actuellement des mobilisations inédites depuis plus de vingt ans : plus de 200 000 manifestants dans les rues des plus grandes villes du pays ce lundi 17 juin.

Pourtant, le mouvement est parti d'une simple protestation contre la hausse des tarifs des transports urbains à Sao Paulo, dans un contexte de préparation de la Coupe du monde 2014, avec la Coupe des confédérations, censée occuper le peuple en jouant sur la fibre footbalistico-patriotique.

Mais loin de l'image d'Epinal du pays émergent, le Brésil reste un pays immensément inégalitaire où une fine couche élitiste capte l'essentiel des profits, une forte minorité reste sous l'emprise de la faim, de la maladie et de l'ignorance, et enfin où la majorité subit la montée du coût de la vie, la modération salariale et les privatisations orchestrées depuis dix ans par le gouvernement de « gauche » de Lula puis Dilma.

Voici le communiqué du Parti communiste brésilien face à ces mobilisations :


Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le PCB (Parti communiste brésilien) salue et s'engage de façon militante dans le mouvement énergique né d'une manifestation à São Paulo contre l'augmentation des tarifs des bus.

La violence policière stupide déployée contre les manifestants à Rio de Janeiro, Porto Alegre, Brasília, Belo Horizonte et dans de plus en plus de villes brésiliennes, indépendemment du parti politique du Gouverneur ou du Préfet. Dans la défense des institutions bourgeoises, il n'y a pas de répression plus ou moins « démocratique ».

On peut noter que cette violence est exactement la même dans tous les pays capitalistes où les peuples se soulèvent contre les remises en cause de nos droits et la fascisation de l’État, nécessaire pour les mettre en œuvre. Les mêmes uniformes de gladiateurs, les mêmes armes cyniquement appelées « non-léthales » : balles en caoutchouc, gaz poivre et lacrymogènes.

Au Brésil, la fascisation de plus en plus nette de l’État est conforme au choix du gouvernement de sortir de la crise du capitalisme par plus de capitalisme. Il faut une bonne dose de répression pour approfondir la privatisation de notre pétrole, des ports, aéroports, autoroutes, pour expulser les indiens de leurs terres, « flexibiliser » les droits, adopter un Code forestier pour l'agro-négoce, exonérer et favoriser le capital.

Dans notre pays, l'explosion populaire a fini par se manifester, en proportion aux illusions semées en 10 ans d'un gouvernement qui se dit de « gauche », mais dont la principale préoccupation est le développement du capitalisme brésilien.

Ici, la fascisation de l'Etat s'est accentué afin que le pays puisse accueillir « en paix » le nouveau Pape et les méga-événements (Coupes des confédérations et du monde, Olympiades).

Il est évident que l'augmentation des tarifs ne fut que l'étincelle d'un mouvement qui tend à se développer et qui trouve ses origines dans une insatisfaction systémique. Elle eut le même effet catalyseur que celui des arbres de la Place Taksim, en Turquie. Mais à l'origine de l'indignation, se trouvent le démantèlement de la santé et de l'éducation, les privatisations, la brutalité policière, la corruption, l'injuste répartition des revenus, l'inflation, la précarisation du travail, l'absence de perspectives pour la majorité des jeunes et surtout le sentiment de la trahison de la part du gouvernement et la mascarade de la démocratie bourgeoise.

Les huées qui furent réservés à la Présidente pour l'ouverture de la Coupe des confédérations n'étaient pas gratuites, tout comme l'apparition d'une nouvelle et énergique banderole de soutien aux manifestations. Le football étant un sport populaire au Brésil, la vocation capitaliste de ce gouvernement apparaît encore plus patente, lui qui défend, par un Ministre des sports qui se dit « communiste », [NdT : Orlando Silva Jr, ministre est membre du Parti communiste du Brésil dit PCdoB, issu d'une scission d'une PCB, partisan aujourd'hui d'une ligne de collaboration gouvernement avec les gouvernements de centre-gauche Lula puis Dilma] la privatisation des stades et de la sélection brésilienne elle-même (sponsorisées par une banque et une marque de boissons) et l'élitisation de l'accès aux stades, transformant le football en une marchandise de luxe.


Mais il est important d'attirer l'attention sur l'origine des problèmes qui nous conduisent à nous indigner, et pas seulement les causes. Plus il y a de capitalisme, et plus il y a d'injustice et d'exclusion. Le cœur de la lutte, c'est d'être contre le système capitaliste et pour une société socialiste.

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Xuan
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   Posté le 21-06-2013 à 14:10:57   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Article des JC Paris XVe publié sur solidarite-internationale-pcf

60 lycées et universités occupés au Chili, 100 000 étudiants dans les rues : la lutte continue pour une éducation publique !


Article AC pour http://jeunescommunistes-paris15.over-blog.com/ repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

La lutte continue au Chili pour réclamer une éducation publique, gratuite et universelle. La semaine dernière, ce sont plusieurs centaines de milliers de lycéens et d'étudiants qui ont relancé un mouvement, qui ne faiblit pas depuis ses débuts, au printemps 2011.

Le mouvement d'occupation des lycées et des universités monte en puissance : d'une dizaine d'établissements fin mai, ce sont désormais 24 universités – 17 publiques et 7 privées – et 35 lycées qui sont en grève et occupées, partiellement ou totalement.

Parmi les universités, la prestigieuse Université du Chili est au cœur du mouvement, avec 16 facultés en arrêt total.

Les autres principales universités de la capitale, telle l'Université de Santiago (Usach) ou l'Université technologique métropolitaine (UTEM) ont joint le mouvement, ainsi que les grandes facs des villes de province, dont celle de Concepcion, la doyenne du pays.

Les universités privées ont embrayé, avec des occupations historiques à l'Université de l'Humanisme chrétien ou l'Université autonome du Chili.

Les lycées ( Institutos ) sont également touchés par la vague de blocages, jusqu'au réputé « Institut national » de Santiago, en grève depuis deux semaines. Chaque établissement porte ses propres revendications, tous se rejoignent sur une revendication : le retour à une éducation publique.

Ce mouvement a convergé une nouvelle fois dans une manifestation montre dans les rues de Santiago, convoquée par la Confédération des étudiants chiliens (Confech) et l'Assemblée coordinatrice des lycéens (ACES).

Plus de 100 000 lycéens, étudiants ont demandé ce jeudi 13 juin la fin d'une éducation privée réalisant des profits sur le dos des étudiants, la fin de la municipalisation et de la régionalisation, le retour à une éducation publique, nationale, gratuite et de qualité.

Le désastre de l'éducation privatisée au Chili : une leçon pour nous en France


Un retour sur les origines de la privatisation de l'éducation au Chili, ses conséquences désastreuses qui conduisent à ce rejet aussi unanime est nécessaire, au moment où on désire importer ce modèle en Europe.

La privatisation a commencé sous la dictature de Pinochet, avec la municipalisation de l'éducation primaire et le renforcement de l'autonomie pour les universités tandis que la création d'établissements privés, secondaires et supérieurs, était encouragée.

Dans le même temps, Pinochet instaure la « liberté scolaire » , chaque famille a la liberté de choisir l'établissement primaire, secondaire et supérieur de son choix.

La transition vers la démocratie, loin de revenir sur ces réformes, les a institutionnalisées avec la loi LOLCE de 1991 qui s'inscrit dans un système dual. Ainsi pour l'éducation primaire et secondaire :

d'un côté un réseau privé , bénéficiant de sources de financements variées : les donateurs privés, les parents via les frais de scolarité mais aussi l’État qui les subventionne ;

de l'autre un réseau municipal , en sous-financement chronique, en partie dans les communes pauvres ;

Le résultat, c'est une éducation privatisée, inégalitaire et de piètre qualité, dès le primaire et le secondaire :

une privatisation … soutenue par les deniers publics ! c'est le développement au cours de ces trois dernières décennies des établissements privés : 1 600 établissements d'éducation privés ont ouvert depuis 1990, tandis que 600 établissements publics ont fermé leurs portes.

Seulement un quart des universités sont publiques actuellement au Chili, tandis que l'éducation primaire et secondaire est divisée en deux : 6 000 établissements municipaux et 1,6 millions d'élèves, 5 000 établissements privés pour 1,5 millions d'élèves.

Les chiffres globaux révèlent un financement à 55% public et 45% privé trompeur. En effet, les deux-tiers des dépenses du gouvernement central partent en subventions qui alimentent à 95% le secteur privé .

Le Chili se caractérise donc par une éducation supérieure largement privatisée, un système primaire et secondaire dual où le secteur privé est largement subventionné par l'Etat.

Une éducation de classe , où l'éducation ne fait pas que reproduire les « inégalités », mais instaure une véritable ségrégation scolaire, une éducation de classe, payée par tous mais au service d'une minorité.

L'éducation au Chili est financée à 40% par les familles chiliennes . La part de l'éducation dans le budget des familles devient exorbitante : de 10% pour les familles les plus riches (plus de 2 500 € par mois) à 15% pour les plus pauvres (moins de 200 € par mois).

Selon les chiffres officiels, une famille pauvre dépense 40 € par mois pour payer son éducation, une famille riche 350 €.

Derrière ces chiffres, cela veut dire que l es familles populaires et des couches moyennes sont de plus en plus éloignées de l'enseignement supérieur , mais aussi des établissements primaires et secondaires sélectifs.

La première barrière est économique : dans les universités privées, les frais vont de 300 à 1 800 € par mois. Dès le primaire, les parents doivent prendre en charge en moyenne 30% des frais de fonctionnement de l'école.

La logique de la « liberté scolaire » conduit à une « sélection compétitive » entre élèves , à tout âge, biaisée par avance : les meilleurs écoles sont (censées être) privées, car mieux financées, grâce aux subventions publiques et aux frais exorbitants à la charge des familles.

Hormis une infime minorité détectée tôt, les autres sont condamnés à une éducation au rabais dans le système municipalisé ou un réseau privé de seconde zone ;

une éducation de piètre qualité ;

contrairement au discours des thuriféraires de la libre concurrence, ce système concurrentiel et privatisé a conduit à une dégradation du niveau général de l'éducation au Chili, qui n'est pas seulement un ressenti mais qui se reflète dans les classements internationaux.

Les tests SIMCE en langue et en mathématique montrent que seuls 60% des élèves maîtrisent le niveau exigé en 5 ème, mais seulement 3% pour les élèves des milieux les plus pauvres.

Dans les tests PISA, en comparaison avec les autres pays de l'OCDE, le Chili se classe 33 ème (sur 35) en compréhension écrite, mathématiques et sciences.

Dans ses rapports annuels, l'UNESCO loue régulièrement le modèle cubain , dans l'universalité d'une éducation de qualité, et réserve ses critiques pour le système chilien, fortement inégalitaire.

Concrètement, le système chilien se divise en plusieurs strates, il maintient une petite minorité d'établissements (souvent publics) d'excellence, souvent historiques, basés sur une sélection drastique, sur une base académique.

Deuxième strate, une poignée d'établissements privés, essentiellement dans le primaire et secondaire, offrant une éducation de qualité, essentiellement par un recrutement sélectif des élèves et enseignants, alors que la « valeur ajoutée » de l'éducation privée est très faible, et dont le critère de sélection est académique mais surtout économique et social.

D'après le dernier test SIMCE, parmi les 10 meilleurs lycées pour leurs résultats en sciences et en langue, 9 sont privés.

Enfin, pour la majorité qui n'a pas les moyens de se payer cette éducation ou d'accéder aux établissements d'excellence : ce sont, pour le primaire et le secondaire, l'éducation municipalisée, sous-financée, délaissée par les meilleurs élèves et enseignants.

Et pour ceux qui veulent échapper à cette éducation municipalisée, ou aux universités publiques déconsidérées, il reste une alternative : les établissements privés à fins lucratives , surtout dans le supérieur, offrant de vaines espérances aux familles des couches populaires et moyennes, mais concrètement une éducation de très faible qualité.

Pas d'illusions sur l'alternance socialiste chez les leaders du mouvement syndical


C'est la fin de cette éducation privatisée, inégalitaire et de piètre qualité que réclament lycéens et étudiants chiliens, et le retour à une éducation nationale, publique et de qualité.

En cette année électorale, les vautours rôdent au-dessus du mouvement étudiant, tentant de le récupérer, alors que le gouvernement de droite du millardaire Pinera continue de vanter les mérites du système éducatif actuel.

En premier lieu, l'ex-future présidente Michelle Bachelet, du Parti socialiste, qui a fait des déclarations retentissantes contre le profit dans l'éducation … avant de signifier que cela ne siginifait ni la fin des écoles privées subventionnées, ni une éducation 100% publique !

Les dirigeants du mouvement étudiant ne sèment aucune illusion sur l'alternance. Ainsi, Andres Fielbaum, président de la Fédération des étudiants de l'Université du Chili (FECh) :

« La politique ne se base pas sur des promesses mais sur des faits concrets. Ainsi, les partis de la Concertacion (PS, Parti chrétien-démocrate) admettent en leur sein des groupes qui font des profits sur l'éducation. »

« Notre génération a appris à ne plus être naïve, et à ne pas plus penser que c'est une victoire que nos propositions soient intégrées dans un programme électoral. »


Pour Diego Vela, président de la Fédération des étudiants de l'Université Catholique du Chili, « les changements ne vont pas dépendre un candidat, mais de la lutte » .

Selon le leader syndical de l'Université catholique, les déclarations de Mme Bachelet ne suffisent pas : « il faut en finir avec la logique du profit et renforcer l'éducation publique comme colonne vertébrale » .

Les deux leaders syndicaux ont rappelé le passage de Mme Bachelet à la présidence du pays, entre 2006 et 2010, qui n'a fait qu'aggraver la situation de l'éducation au Chili. En 2008, sa ministre de l'Education était même tombée sur la question des subventions aux écoles privées.

La figure du mouvement étudiant de 2011, la jeune communiste Camila Vallejo était même allée plus loin au début de l'année quant à la candidature Bachelet :

« Je ne ferai jamais campagne pour Bachelet, je n'appelerai pas les jeunes à voter pour elle. Rien ne m'assure que son programme est représentatif que son programme soit représentatif des idées que j'ai défendu dans le mouvement étudiant »


Comme en France, nous n'avons jamais eu d'illusions sur le gouvernement qui achève l'autonomie-privatisation des universités, nos camarades chiliens n'ont plus aucune illusion sur les socialistes qui ont géré loyalement depuis vingt ans le système hérité de Pinochet.


Les étudiants ont appelé à une grande mobilisation nationale pour le 26 juin. Les syndicats des dockers et des mineurs ont déjà annoncé leur intention de se joindre à cette journée de grève et de manifestation



En France, comme au Chili, seule la convergence des luttes entre travailleurs et étudiants peut mettre en échec les plans du gouvernement et du patronat !


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