| | | | | | | | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18377 messages postés |
|  Posté le 06-10-2012 à 00:04:34   
| D’âpres négociations sont toujours dans l’impasse sur la gouvernance de ce futur géant.
La fusion d’EADS et de BAE Systems annoncée par ces deux groupes le 12 septembre 2012 a pour but de faire plier l’américain Boeing.
Son chiffre d’affaire serait de 23 milliards d’euros avec 225 000 employés.
Le communiqué des deux entreprises précise que le nouvel ensemble serait détenu à 60% par les actionnaires d'EADS et à 40% par ceux de BAE. Les trois gouvernements français, allemand et britannique disposeraient d’un droit de veto sur l'ensemble du capital.
Ce nouveau groupe illustre parfaitement l’ambition des monopoles européens à détrôner les USA .
Mais l’Europe est elle-même un nœud de contradictions entre le nord et le sud, et entre la France et l’Allemagne en particulier, le tout sur fond de corruption, d’enveloppes et de pots-de-vin versés à la famille royale d'Arabie Saoudite entre autres.
Le désaccord porte évidemment sur la répartition des parts.
En vertu d'un pacte d'actionnaires, la France détient 15% du capital d'EADS (Lagardère 7,5%) et sa part serait ramenée à 9 % dans le nouvel ensemble.
L’Allemagne voudrait une part équivalente à celles de la France, soit 9 %.
La Grande Bretagne réclame un engagement écrit de la France à ne pas racheter les parts du groupe Lagardère.
Pour l’instant elle pourrait bien être le premier cocu du ménage à trois, entérinant sur le plan politique la prise de contrôle de BAE par EADS.
L’enjeu se trouve donc être à la fois le leadership européen dans les domaines de l’aéronautique et de la défense et à plus long terme la domination impérialiste mondiale.
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
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