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 Après la fin de DAESH

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Xuan
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   Posté le 09-02-2018 à 19:26:28   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

"Les Etats-Unis ne s'engageront pas dans la guerre civile syrienne" (Pentagone)


WASHINGTON, 8 février (Xinhua) -- Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré jeudi que les Etats-Unis "ne s'engagera pas dans la guerre civile syrienne" , peu après que la coalition dirigée par les Etats-Unis a mené des frappes aériennes meurtrières qui ont fait une centaine de morts dans le camp des forces favorables au gouvernement syrien.

"C'était de l'auto-défense. Il est bien évident que nous n'allons pas nous engager dans la guerre civile syrienne" , a-t-il répondu à des journalistes lors d'un point de presse au Pentagone.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), milices rebelles soutenues par Washington, ont fait savoir jeudi que la coalition avait frappé la veille des forces soutenant le gouvernement syrien dans la province de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, pour défendre ses partenaires.
Ces frappes ont été menées en représailles à une attaque des forces favorables au gouvernement syrien ciblant les milices soutenues par Washington dans la région, selon les FDS.
Qualifiant l'attaque d'" incident curieux ", le chef du Pentagone a ajouté qu'il ne pouvait fournir " aucune explication sur la raison " pour laquelle le quartier général des FDS avait été bombardé.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a lourdement condamné les frappes aériennes américaines, accusant les avions de guerre américains d'avoir " commis un massacre " contre les forces soutenant le gouvernement.
Celles-ci avaient attaqué des combattants de l'Etat islamique (EI) " qui se trouvent sous la protection " de la coalition américaine et des forces alliées des FDS, a-t-il ajouté.
Le gouvernement syrien a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à condamner le massacre et à tenir la coalition américaine responsable de ses "crimes et agressions qui ont fait des milliers de morts et de blessés parmi la population civile" , a-t-il poursuivi.

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
DUROC
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   Posté le 10-02-2018 à 16:17:25   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Qu'y a t-il de crédible dans ces communiqués de propagande contradictoires?
Je ne pense pas que les accumuler serve à éclairer les intérêts qui sous-tendent les évènements sur le terrain.
duroc

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Xuan
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   Posté le 10-02-2018 à 18:23:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

On ne peut pas parler de "propagande contradictoire" à moins de s'imaginer en face d'un conflit inter-impérialiste. Mais encore une fois il y a agresseur et agressé.
Comment peut-on justifier une intervention de l'armée US contre les forces syriennes ?

L'article de Xinhua montre que la communication US se prend les pieds dans le tapis en relevant ses incohérences.
Après avoir instrumentalisé les bandes terroristes les impérialistes occidentaux tombent le masque. D'un côté l'exfiltration de Daech et de l'autre l'agression ouverte.

Il est clair que ce sont les USA qui ont agressé la Syrie, tout aussi clair que l'agression israélienne d'aujourd'hui, qui s'est soldée par la perte d'un avion F-16.


Les restes d'un avion de combat israélien de type F-16, dans le village de Alonei Abba, le 10 février 2018 en Israël. Photo REUTERS/ Ronen Zvulun - L'Orient Le Jour

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Les principaux raids israéliens en Syrie depuis 2013


Yahoo
Beyrouth (AFP) - Israël, qui dit avoir mené samedi une attaque de "grande envergure" en Syrie, y compris contre des cibles "iraniennes", a effectué ces dernières années de nombreuses frappes contre le régime de Damas ou le Hezbollah libanais, allié de Bachar al-Assad dans le conflit syrien.

- 2013 -
- 30 jan: L'aviation israélienne bombarde près de Damas un site de missiles sol-air et un complexe militaire soupçonné d'abriter des produits chimiques, selon un responsable américain. Israël confirme implicitement le raid et réaffirme qu'il ne permettra pas que des armes soient transférées de Syrie au Hezbollah libanais.
- 3 et 5 mai: Deux raids près de Damas. Un centre de recherches scientifiques à Jamraya, ainsi qu'un dépôt de munitions et une unité de la défense antiaérienne, sont visés, selon un diplomate à Beyrouth.

- 2014 -
- 31 août: L'armée israélienne annonce avoir abattu au Golan un drone venu de Syrie. Le 23 septembre, un avion militaire syrien est abattu au-dessus du Golan, selon Israël.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan, annexés en 1981, décision non reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien. Israël et la Syrie sont techniquement toujours en guerre.
- 7 déc: La Syrie accuse Israël d'avoir mené deux raids contre des secteurs près de Damas, Dimas (nord-ouest) et l'aéroport international.

- 2015 -
- 18 jan: Un raid sur le Golan tue six membres du Hezbollah ainsi qu'un général des Gardiens de la Révolution, armée d'élite du pouvoir iranien (sources proches du Hezbollah et iranienne).
- 19 déc: Samir Kantar, figure du Hezbollah longtemps incarcérée en Israël, est tué dans un raid dans la banlieue de Damas, selon le mouvement chiite.

- 2016 -
- 13 sept: Israël frappe des positions syriennes sur le Golan.
- 7 déc: Plusieurs missiles israéliens frappent les environs de la base militaire de Mazzé (périphérie de Damas).

- 2017 -
- 13 jan: Damas accuse Israël d'avoir bombardé l'aéroport de Mazzé, qui abrite les services de renseignements de l'armée de l'air.
- 17 mars: Israël affirme avoir ciblé des armes "sophistiquées" destinées au Hezbollah près de Palmyre (centre).
- 27 avr: La Syrie accuse Israël d'avoir provoqué une énorme explosion en tirant des missiles sur une position militaire, près de l'aéroport de Damas. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) indique qu'un dépôt d'armes, vraisemblablement appartenant au Hezbollah, a explosé.
- 7 sept: Frappes aériennes faisant deux morts sur un site militaire dans l'ouest de la Syrie, où le régime est accusé de développer des armes chimiques.
- 22 sept: Des avions israéliens tirent des roquettes sur un dépôt d'armes du Hezbollah près de l'aéroport de Damas.
- 16 oct: L'armée israélienne annonce avoir détruit une batterie de missiles à l'est de Damas, répondant à un tir de missile syrien en direction d'appareils israéliens en reconnaissance au-dessus du Liban.
- 19 et 21 oct: Israël annonce avoir bombardé des positions syriennes, répondant à des tirs sur le Golan.
- 23 oct: Au moins dix membres d'une faction jihadiste liée au groupe Etat islamique (EI) sont tués dans des raids présumés israéliens dans le sud de la Syrie, selon l'OSDH.
- 1er nov: Israël bombarde un dépôt d'armes au sud de Homs, selon l'OSDH.
- 2 et 4 déc: Des avions israéliens visent des cibles près de Damas, selon l'OSDH.

- 2018 -
- Nuit du 8 au 9 jan: Plusieurs frappes aériennes et tirs de missiles près de Damas. Des dépôts d'armes syriens et du Hezbollah étaient visés selon l'OSDH.
- 7 fév: La défense syrienne annonce avoir détruit des missiles israéliens visant une position militaire près de Damas. D'autres missiles visaient un dépôt d'armes près de Jamraya, selon l'OSDH.
- 10 fév: Israël annonce une attaque "de grande envergure" en Syrie, frappant 12 objectifs, après avoir intercepté un drone venu de Syrie. Il dit ouvertement, pour la première fois, avoir visé des cibles iraniennes.
Après avoir essuyé des tirs de la défense antiaérienne syrienne, un F-16 israélien s'écrase dans le nord de l'Etat hébreu. Un des deux pilotes est gravement blessé, selon l'armée.


Edité le 10-02-2018 à 18:48:18 par Xuan




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DUROC
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   Posté le 10-02-2018 à 20:30:17   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Alors, à quoi bon "débattre", du moment qu'on a décidé qui est "l'agresseur " et qui est " l'agressé " ?
Qui est 'agresseur et qui et l'agressé à Afrin ? Que fait Assad à Afrin et dans Idlib envahis par l'armée turque et ses supplétifs islamistes avec l'accord des russes et des US ? Que fera -t-il demain quand Kobané sera envahi ?
Franchement, des mecs comme toi, des géostratèges d'internet ça me dégoûte.

duroc

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DUROC
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   Posté le 10-02-2018 à 20:36:40   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Je vais rajouter quelque chose: Il fut une époque, où suivant la politique chinoise, Xuan a soutenu l'alliance de la chine avec les USA . Aujourd'hui, il défend les USA contre la Russie. Au nom de la lutte contre un ennemi principal. Les Marxistes-Léninistes affirment qu'entre divers impérialismes, il n'y en a pas un qui est principal. Les maoïstes ne sont pas des marxistes léninistes.
Duroc

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Xuan
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   Posté le 11-02-2018 à 00:03:15   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

DUROC a écrit :

Je vais rajouter quelque chose: Il fut une époque, où suivant la politique chinoise, Xuan a soutenu l'alliance de la chine avec les USA . Aujourd'hui, il défend les USA contre la Russie. Au nom de la lutte contre un ennemi principal. Les Marxistes-Léninistes affirment qu'entre divers impérialismes, il n'y en a pas un qui est principal. Les maoïstes ne sont pas des marxistes léninistes.
Duroc


Je ne défends pas les "USA contre la Russie", et je trouve que ta conception du marxisme-léninisme est plutôt surprenante.
Je te rappelle que pour les marxistes-léninistes comme Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Tsétoung il existe dans toute contradiction un aspect principal et un aspect secondaire, définis dans des conditions données.
Et de même il existe toujours une contradiction principale et des contradictions secondaires dans des conditions données, lesquelles peuvent se transformer l'une en l'autre dans d'autres conditions. Ceci vaut tant pour les sciences naturelles que pour l'économie politique et la lutte des classes.

Lors de la Commune de Paris, la ville était assiégée par les Prussiens. Mais c'est lorsque la bourgeoisie française s'est alliée à eux en livrant les canons de la garde nationale que la lutte des classes a pris le dessus.

Lors de la première guerre mondiale, ni la France ni l'Allemagne ni la Russie n'étaient occupées et les peuples servaient de chair à canon pour les intérêts impérialistes.
Dès que la révolution russe a éclaté, la guerre a cessé et les puissances impérialistes se sont retournées contre la Russie soviétique.

Lors de la seconde guerre mondiale la contradiction principale à l'échelle mondiale opposait le fascisme au front uni mondial antifasciste. Ceci n'excluait pas les contradictions secondaires qui ont existé tout au long de la guerre y compris dans les pays occupés, et qui sont redevenues principales à la fin du IIIe Reich, voire au cours des libérations nationales, parce que les conditions se transformaient de nouveau.

Nous avons considéré à une époque que l'impérialisme le plus agressif des deux superpuissances était le social-impérialisme russe.
Après la chute de l'URSS les conditions se sont transformées et ce sont les USA qui sont devenus les gendarmes du monde, tandis que le COMECON a été dépecé.
Existe-t-il un débat là-dessus ? ce sont des faits incontestables.

Ceci ne supprime pas les contradictions entre des bourgeoisies nationales et leurs peuples, ou entre des bourgeoisies compradores et leurs peuples, ou entre les prolétariats et leurs bourgeoisies, ou encore entre deux pays émergents.
A l'échelle nationale ou locale ces contradictions prennent le pas comme c'est le cas à Afrin depuis l'agression turque.
Et dans notre pays qui n'est ni agressé ni occupé par qui que ce soit, la contradiction principale oppose le prolétariat à la bourgeoisie.
Des contradictions opposent aussi les monopoles français à l'hégémonisme US mais ce n'est pas la contradiction principale dans notre pays.

Mais dans les anciennes colonies les luttes de classe sont systématiquement exploitées, instrumentalisées, détournées par l'impérialisme US et ses alliés, afin de subvertir les régimes en place et d'installer des gouvernements "amis".
Ce sont des faits de notoriété publique et non des spéculations.
Au Moyen Orient l'hégémonisme US a déjà mis à feu et à sang plusieurs nations et poursuit cette démolition en Syrie.

Pour cela les USA constituent l'agresseur des peuples du monde d'une manière générale et tout particulièrement dans ces régions.

S'il y a débat sur ce sujet c'est que, depuis que les USA sont devenus une superpuissance hégémonique, il est de bon ton de mesurer la critique envers eux, ou de les mettre dans le même sac que les "régimes totalitaires", ou mieux de critiquer d'abord les nations qui en sont victimes.
Cette attitude est aussi naturelle que la domination de l'anglais compte tenu de la domination économique et commerciale anglo-saxonne.
Lorsque les USA seront définitivement à terre il sera de bon ton de crier haro sur le baudet comme ce fut le cas pour les nazis et pour l'URSS.

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Finimore
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   Posté le 11-02-2018 à 12:36:10   Voir le profil de Finimore (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Finimore   

DUROC a écrit :

Qu'y a t-il de crédible dans ces communiqués de propagande contradictoires?
Je ne pense pas que les accumuler serve à éclairer les intérêts qui sous-tendent les évènements sur le terrain.
duroc


DUROC a écrit :

Alors, à quoi bon "débattre", du moment qu'on a décidé qui est "l'agresseur " et qui est " l'agressé " ?
Qui est 'agresseur et qui et l'agressé à Afrin ? Que fait Assad à Afrin et dans Idlib envahis par l'armée turque et ses supplétifs islamistes avec l'accord des russes et des US ? Que fera -t-il demain quand Kobané sera envahi ?
Franchement, des mecs comme toi, des géostratèges d'internet ça me dégoûte.

duroc


DUROC a écrit :

Je vais rajouter quelque chose: Il fut une époque, où suivant la politique chinoise, Xuan a soutenu l'alliance de la chine avec les USA . Aujourd'hui, il défend les USA contre la Russie. Au nom de la lutte contre un ennemi principal. Les Marxistes-Léninistes affirment qu'entre divers impérialismes, il n'y en a pas un qui est principal. Les maoïstes ne sont pas des marxistes léninistes.
Duroc


Ces "échanges" montrent :

1 - Que Duroc maitrise mal le débat. D'où l'utilisation de termes agressifs.

2 - Que Duroc a une conception totalement fausse de la question des contradictions. Ce qui évidemment se retrouve dans une vision fausse du marxisme-léninisme que l'on trouve en grande partie dans Enver Hoxha.

Ce type de débat n'est pas vraiment nouveau.

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Ni révisionnisme, Ni gauchisme UNE SEULE VOIE:celle du MARXISME-LENINISME (François MARTY) Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots (MAO)
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   Posté le 11-02-2018 à 16:54:49   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Au moins Duroc reste fidèle à ses convictions,le fait qu il fasse référence aux Albanophones s explique par son attachement à Enver Hoxha,qui a dirigé le premier État athée au monde.je suppose qu il peut nous expliquer si le Pcof est encore hoxhaiste,ou s ils ont retourné leur veste pour mieux se rapprocher du Npa,avec lequel ils sont bien engagés dans la lutte contre le néocolonialisme français en Afrique,dans la zone Cfa.


Edité le 28-04-2018 à 17:05:12 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 11-02-2018 à 18:39:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

marquetalia a écrit :

Au moins Duroc reste fidèle à ses convictions,le fait qu il fasse référence aux Albanophones s explique par son attachement à Enver Hoxha,qui a dirigé le premier État athée au monde.je suppose qu il peut nous expliquer si le Pcof est encore hoxhaiste,ou s ils ont retourné leur veste pour se mieux se rapprocher du Npa,avec lequel ils sont bien engagés dans la lutte contre le néocolonialisme français en Afrique,dans la zone Cfa.

c'est pas vraiment le sujet ici.

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   Posté le 11-02-2018 à 23:40:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La Chine aspire à jouer un rôle plus important dans la reconstruction et le développement de la Syrie


Par : french.china.org.cn - 12/2/2018

La Chine souhaite jouer un rôle plus important dans le processus de reconstruction et de développement de la Syrie, en renforçant notamment son aide à ce pays ravagé par la guerre, a affirmé dimanche Qi Qianjin, ambassadeur de Chine en Syrie.
" Je pense qu'il est temps de concentrer nos efforts sur le développement et la reconstruction de la Syrie, et je pense que la Chine jouera un rôle accru dans ce processus, en apportant davantage d'aide au peuple et au gouvernement syriens" , a déclaré l'ambassadeur à Xinhua, au cours d'une visite de l'Hôpital universitaire al-Muwasat de Damas.

La Chine a effectué plusieurs donations pour soutenir le secteur de la santé en Syrie. La dernière de ces donations a notamment permis la rénovation du département des urgences de l'hôpital al-Muwasat.
En janvier 2017, le gouvernement chinois avait déjà donné 1 million de dollars américains à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) afin de soutenir un projet humanitaire visant à répondre aux besoins des Syriens en matière de santé.
Ce projet comprenait notamment des soins médicaux aux réfugiés syriens, et l'amélioration des soins de base et de l'accès aux services de santé en Syrie.
M. Qi a espéré que les donations chinoises permettraient d'améliorer la qualité des services médicaux offerts au peuple syrien.

" Nous espérons que nos donations à cet hôpital et à d'autres organisations permettront d'offrir les meilleurs services possibles aux Syriens, et notamment aux malades. Ces donations sont en outre une preuve très claire de la profonde amitié qui unit les gouvernements et les peuples de Chine et de Syrie" , a-t-il ajouté.
Esam Ameen, directeur de l'Hôpital universitaire al-Muwasat, a quant à lui exprimé sa gratitude envers la Chine pour son soutien.

" Le soutien de la Chine n'est pas seulement politique, mais aussi pratique. La Chine nous a beaucoup aidé, en contribuant notamment à la rénovation du département des urgences, qui offre des services vitaux au peuple syrien" , a-t-il déclaré.
Elizabeth Hoff, représentante de l'OMS en Syrie, a elle aussi souligné la générosité de l'aide chinoise.
"Je voudrais remercier le peuple chinois par l'intermédiaire de son ambassadeur pour cette généreuse contribution, qui a permis de rétablir des services efficaces dans le département des urgences" , a-t-elle déclaré. F


Edité le 11-02-2018 à 23:40:58 par Xuan




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   Posté le 13-02-2018 à 20:22:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Un autre article sur les frappes de la coalition contre la Syrie. Il est signé Bill Van Auken (candidat aux élections US) sur le site trotskiste WSW.

Le massacre américain des troupes syriennes menace de déclencher une guerre plus large

Par Bill Van Auken
Mondialisation.ca, 10 février 2018
wsws.org 9 février 2018

Sur
mondialisation.ca


Les avions de combat et les batteries d’artillerie américains ont perpétré un massacre non provoqué de jusqu’à 100 soldats pro-gouvernementaux dans la province de Deir Ezzor, au nord-est du pays, marquant le début d’une nouvelle étape beaucoup plus dangereuse de l’intervention directe en Syrie de l’armée américaine qui dure depuis plus de trois ans.
Le gouvernement syrien a dénoncé l’attaque comme un « crime de guerre » et un « soutien direct au terrorisme » , insistant sur le fait que ses forces ont subi une attaque américaine alors qu’elles menaient une opération contre des éléments du groupe État Islamique (ÉI) entre les villages de Khasham et al-Tabiya sur la rive orientale de l’Euphrate.
Alors que le Pentagone affirmait fièrement avoir tué 100 combattants pro-gouvernementaux, Damas a avoué que les frappes américaines avaient coûté « la vie à des dizaines de personnes, et en blessant de nombreux autres, et causant des dégâts considérables dans la région. »

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, quant à lui, a déclaré qu’il n’avait confirmé que 20 morts parmi les forces pro-gouvernementales.
Quel que soit le nombre exact de victimes – les chiffres du Pentagone sont suspects étant donné que les bombardements et les barrages d’artillerie n’ont été suivis d’aucune attaque au sol – l’agression américaine contre la Syrie a été amplifiée, éclipsant le tir de 59 missiles de croisière américains en avril dernier, en réaction à une allégation non étayée d’une attaque à l’arme chimique dans la province d’Idlib.
La seule attaque américaine précédente ayant donné lieu à un bain de sang comparable a été l’attaque aérienne américaine du 17 septembre 2016 contre une position de l’armée syrienne près de l’aéroport Deir Ezzor, qui a tué 62 soldats et en blessé une centaine d’autres. Le Pentagone a prétendu que l’attaque était le résultat d’une « erreur involontaire, regrettable » .
Cette fois-ci, l’armée américaine a déclaré qu’elle exerçait son « droit naturel de légitime défense » en attaquant les forces d’un gouvernement dont les troupes américaines occupent le territoire sans son consentement ni mandat de l’ONU.

Le récit officiel du Pentagone est qu’une colonne de 500 combattants pro-gouvernementaux, y compris des chars et de l’artillerie, avait tenté de prendre le contrôle du territoire à l’est de l’Euphrate qui avait été pris par les « Forces démocratiques syriennes » (FDS), la force terrestre par procuration des États-Unis qui est largement dominée par les milices syriennes kurdes YPG. Il a accusé les forces gouvernementales d’avoir lancé « une attaque non provoquée contre une position bien établie des FDS » , où étaient déployés des « conseillers » des Forces spéciales américaines qui dirigent les combattants kurdes.

Des responsables du Pentagone s’exprimant sous couvert d’anonymat ont déclaré aux médias qu’ils pensaient que des contractants militaires russes opérant avec les forces gouvernementales syriennes figuraient parmi les morts.
Le ministère russe de la défense a indiqué qu’il n’avait pas de personnel militaire dans la région. Il a également indiqué qu’il n’était au courant que de 25 membres des milices syriennes blessés dans les frappes américaines.

Le ministère russe de la défense a ajouté que l’attaque américaine « montre à nouveau que les États-Unis maintiennent leur présence illégale en Syrie non pas pour combattre le groupe Daesh [ÉI], mais pour saisir et détenir des actifs économiques syriens » .
La zone où les combats ont eu lieu est un centre des champs de pétrole et de gaz de la Syrie. Le village d’al-Tabiya est le site de l’usine à gaz de Conoco, qui était auparavant dirigée par ConocoPhillips jusqu’à ce que la société d’énergie l’ait confié au gouvernement syrien en 2005. Après la prise de contrôle de l’ÉI, la milice islamiste a utilisé des exportations de gaz et de pétrole pour assurer une grande partie de son financement.
Washington est déterminé à empêcher le contrôle du gouvernement syrien sur ces ressources et, à cette fin, a cherché à se doter d’une zone de contrôle américaine couvrant environ 30 % du pays, tout en coupant ses frontières avec la Turquie et l’Irak.
Le ministère russe des Affaires étrangères a soulevé des questions pointues sur la version américaine des événements, en particulier la grande disparité entre l’affirmation de 100 soldats gouvernementaux syriens tués et, de l’autre côté, un seul combattant du FDS blessé au total.

« Tout d’abord, comment une unité de 500 hommes peut-elle attaquer un quartier général avec le soutien de chars et d’artillerie et infliger des blessures à seulement un contre-attaquant ? » , a demandé Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des affaires étrangères. Comment est-ce que ceux qui étaient dans ce quartier général pouvaient-ils rester dans ces conditions pour la demi-heure ou plus nécessaire pour appeler et assurer le soutien aérien ? »
« Comment, dans un laps de temps aussi court, une décision aurait-elle pu être prise pour ouvrir un feu massif sur les forces armées syriennes ? » a-t-elle poursuivi. « Pour clarifier toutes ces questions et obtenir une image complète de ce qui s’est passé, des informations pertinentes sont actuellement en train d’être recueillies, à la fois par nos experts militaires et aussi par le biais du ministère des Affaires étrangères. »

Malgré les protestations de Moscou, le Pentagone a indiqué qu’il avait utilisé sa deconfliction line (ligne téléphonique pour l’élimination des conflits) avec les militaires russes pour informer à l’avance de sa frappe contre les forces gouvernementales syriennes et est resté en contact pendant et après l’attaque. « Nous avons eu une conversation très productive » , a déclaré Dana White, porte-parole du Pentagone. « […] nous le leur avons dit, ils savaient ce qui se passait. Ils ont convenu de ne pas attaquer les forces de la Coalition. Donc, de ce point de vue, c’était réussi. »

L’attaque contre Deir Ezzor fait partie d’une escalade constante du conflit multilatéral en Syrie, provoqué en grande partie par la décision annoncée par Washington de maintenir une occupation militaire permanente du pays par les États-Unis et de poursuivre une politique « post-ÉI » centrée sur les objectifs américains initiaux de changement de régime syrien et de recul de l’influence iranienne et russe dans la région.
Avant de lancer la campagne anti-ÉI en 2014, Washington avait cherché à renverser le gouvernement du président Bachar al-Assad en soutenant et en armant les milices liées à Al-Qaïda, d’où le groupe État islamique a lui-même émergé. Cela a déclenché la sanglante guerre de sept ans qui a coûté la vie à quelque 350 000 Syriens, tout en en déplaçant des millions d’autres.

Depuis qu’elle a envahi le pays il y a plus de trois ans, l’armée américaine s’est principalement appuyée sur les YPG kurdes comme force terrestre par procuration, mais continue également d’armer et de former des groupes de milices islamistes. Pendant le siège de Raqqa soutenu par Washington et d’autres villes anciennement occupées par l’État islamique, l’armée américaine et ses auxiliaires kurdes ont organisé l’évacuation d’un grand nombre de combattants de l’ÉI et leur redéploiement vers Deir Ezzor pour les opposer aux forces gouvernementales syriennes qui avançaient vers les champs de pétrole et de gaz stratégiquement vitaux de la province.

À l’ouest, l’invasion turque de l’enclave d’Afrin contrôlée par les Kurdes, en réponse aux plans américains d’organiser une « force de sécurité frontalière » de 30 000 hommes basée en grande partie sur les YPG kurdes et de créer ce que Ankara considère comme un État kurde de facto sur sa frontière, menace d’escalader en un conflit direct entre les États-Unis et la Turquie, alliés ostensibles de l’OTAN.

Mercredi, le commandant en chef des forces américaines en Syrie et en Irak, le lieutenant général Paul Funk, a visité Manbij, la ville syrienne située à l’ouest de l’Euphrate, qui a été occupée par les YPG et les forces spéciales américaines qui les commandent. La visite est survenue juste un jour après que le président turc Recep Tayyip Erdogan a exigé que les forces américaines se retirent de Manbij, jurant que l’armée turque étendrait son offensive dans la ville.
Lorsqu’on lui a demandé s’il était inquiet à propos de la menace turque, le général Funk a répondu :
« Ce n’est pas dans ma fiche de poste de m’inquiéter ; mon travail c’est de me battre. »

Pendant ce temps, les gouvernements américain et français ont publié des condamnations de Damas sur les bombardements dans la province d’Idlib et dans la Ghouta orientale, ainsi que des allégations non vérifiées d’utilisation de gaz chloré contre les populations civiles. Le Département d’état a publié une déclaration disant que les attentats « doivent cesser maintenant ».
Les médias occidentaux hypocrites, qui sont restés silencieux alors que les États-Unis ont tué des dizaines de milliers de civils et rasé des villes entières lors des sièges de Mossoul en Irak et de Raqqa en Syrie l’année dernière, se sont soudainement réveillés pour dénoncer les pertes civiles occasionnées par les bombardements faits par les avions syriens et russes. Une fois de plus, ils répandent de la propagande pour préparer une escalade militaire qui pourrait déclencher un affrontement militaire direct entre les deux principales puissances nucléaires du monde, les États-Unis et la Russie.

Bill Van Auken

Article paru en anglais, WSWS, le 9 février 2018
La source originale de cet article est wsws.org
Copyright © Bill Van Auken, wsws.org, 2018

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DUROC
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   Posté le 13-02-2018 à 20:46:16   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Pouah... Tu feu de tout bois, Xuan ! Ne va pas fouiller dans les poubelles !!!

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DUROC
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   Posté le 13-02-2018 à 20:48:40   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Bon, j'ai dit " tu feu". J'ai oublié un mot: il faut lire "tu fais feu". Aller à plus !

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Xuan
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   Posté le 13-02-2018 à 22:35:22   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les poubelles de WSW valent bien celles du New York times

Mettre côte à côte des points de vue opposés n'a guère d'intérêt sauf montrer qu'ils sont opposés. Par contre lorsqu'une information se retrouve de part et d'autre c'est plus instructif.

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Xuan
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   Posté le 15-02-2018 à 19:05:47   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Washington aurait un projet de partition de la Syrie
et Moscou lui posera des questions à ce sujet, d'après Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères.


le 7 février 218
Sputnik REUTERS/ GORAN TOMASEVIC


Les États-Unis se seraient fixé comme objectif la partition de la Syrie, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

«Il semble que les Américains souhaitent diviser la Syrie. Ils ont tout simplement renoncé à leurs déclarations selon lesquelles leur présence en Syrie sans l'accord du gouvernement légitime avait pour objectif de battre Daech et les terroristes. A présent, ils affirment qu'ils y maintiendront leur présence pour s'assurer qu'un processus de règlement politique a commencé en Syrie en vue d'un changement de régime politique [et du départ du président Bachar al-Assad, ndlr] », a indiqué le ministre.

Selon lui, la Russie posera des questions à l'administration américaine concernant ses projets en Syrie.
«Les États-Unis courtisent certaines composantes de la société syrienne, notamment celles qui s'opposent les armes à la main au gouvernement. Cela ne produit que des résultats très dangereux» , a ajouté M.Lavrov.

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a annoncé à la mi-janvier que son pays envisageait de maintenir sa présence militaire en Syrie même après la défaite du groupe terroriste Daech.

Moscou a déjà mis en garde contre la présence ultérieure de militaires américains sur le sol syrien, dénonçant les dangers que cela représentait pour le règlement politique de la crise.

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DUROC
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   Posté le 15-02-2018 à 19:34:47   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

Ben oui, c'est évident que Washington a un projet de partition de la Syrie. Les USA jouent leur "partition". Pas sûr qu'ils réussissent. En tout cas, tel n'est pas le projet de ROJAVA !

duroc

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Xuan
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   Posté le 15-02-2018 à 21:09:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ce projet de partition est lié à la création du Kurdistan à cheval sur la Syrie, l'Irak, (et l'Iran) et ainsi qu'aux contradictions au sein de la communauté kurde.

> Mme Narin Matini, membre de la direction du Mouvement de l’avenir kurde et du Conseil national kurde (CNK), dirigé par M. Massoud Barzani, président du gouvernement régional du Kurdistan irakien, déclarait : « Notre projet est un projet national kurde, un Kurdistan indépendant, dit-elle. Nous n’adhérons pas à celui d’une Fédération démocratique de Syrie du Nord. » [Diplo - septembre 2017]


Le président américain George W. Bush reçoit Massoud Barzani, le président du gouvernement régional du Kurdistan d'Irak, dans le Bureau ovale.

> Il y a quelques années Robin Wright (US Institute of Peace) dessinait une nouvelle organisation des états dans la région dans le Sunday New York Times :
Comment 5 pays pourraient devenir 14 (26 septembre 2013
et Imaginig a remapple Middle East (28 septembre 2013)

> On observe sur cette carte que figure en Syrie un Sunnistan que Daesh a créé en juin 2014 et où il a proclamé le Califat, et le Kurdistan que la France et Israël voulaient créer :




> Cette partition concernait aussi la balkanisation de l'Arabie Saoudite :



Edité le 15-02-2018 à 23:30:29 par Xuan




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   Posté le 16-02-2018 à 22:36:56   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Cuba soutient la Syrie


16/02/2018

site syrien Sana


La Havane/ Le vice-ministre cubain des Affaires étrangères, Marcelino Medina, a réitéré la position de son pays soutenant la Syrie et condamnant toutes les tentatives de l’intervention étrangère dans ses affaires intérieurs.
Rencontrant le ministre de l’Enseignement supérieur, Attef Naddaf, qui est en visite actuelle à Cuba, Medina a, favorablement, accueilli la participation efficace de la Syrie à la 11e conférence internationale sur l’Enseignement supérieur.
Medina s’est dit satisfait de la signature du programme exécutif de l’accord culturel entre la Syrie et Cuba.
De son côté, Naddaf a fait allusion aux derniers développements politiques et ceux sur le terrain en Syrie, mettant l’accent sur les relations de coopération scientifique et culturelle entre les deux pays.

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Les deux ambassadeurs Xiaoyan et Abdel Hadi affirment l’importance de respecter la souveraineté des territoires syriens

Damas /L’ambassadeur de Chine à Damas, Xie Xiaoyan, a examiné avec le l’ambassadeur Anwar Abdel Hadi, directeur du Département politique de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), les derniers développements dans la région et la crise en Syrie.

Lors de la rencontre, qui avait eu lieu au siège de l’ambassade de Chine à Damas, les deux ambassadeurs ont exprimé leur satisfaction quant aux résultats de la conférence du dialogue national à Sotchi, soulignant l’importance de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.

Razane/R.B. Sana

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Lavrov : La présence des forces américaines en Syrie est illégale


Moscou/ Le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov, a réaffirmé l’illégalité de la présence militaire américaine en Syrie.

Dans une interview qu’il a accordée à la chaîne de TV ” Euronews”, Lavrov a fait savoir que la présence des forces spéciales américaines et de leurs autres formations en Syrie est illégale, qu’elle n’avait pas eu lieu sur demande du gouvernement légitime en Syrie ni par une procuration du Conseil de sécurité.

Lavrov a ajouté que les Américains œuvrent pour séparer une grande partie des territoires syriens des autres régions dans le pays afin de violer la souveraineté et l’unité des territoires de la République arabe syrienne.

R.F. / A. Chatta Sana


Edité le 16-02-2018 à 22:41:46 par Xuan




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Xuan
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   Posté le 27-04-2018 à 23:37:57   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Journal de voyage à Damas. Un témoignage intéressant d'un ami du peuple syrien.


Jih Wachill
25 avril, 14:32 ·
JOURNAL DE VOYAGE : DAMAS (JOUR 1)

Nous sommes arrivés en groupe (une quinzaine de personnes) à Damas depuis Beyrouth. Le temps est clément. Le parcours n'appelle pas d'observation particulière, à part qu'il est désormais totalement sécurisé depuis un an environ suite à une opération de fait conjointe des armées libanaise et syrienne pour éradiquer les groupes islamistes armés qui opéraient dans les environs. A Damas, nous logeons dans un hôtel en centre-ville, dans un quartier chrétien de la capitale syrienne.

Nous sommes arrivés avec des médicaments dans les bagages des uns et des autres (et des béquilles pour les blessés, que nous avons réussi quasi-miraculeusement à faire passer) : les "sanctions internationales" contre la Syrie, appliquées ces dernières années par l'Etat français frappent en effet durement la population syrienne en "zone loyaliste" (soit la majeure partie de la population syrienne dans les faits. En particulier justement en créant une pénurie de médicaments.

Dans les artères principales, le drapeau national syrien et les portraits du président Bachar al-Assad sont très présents (plus qu'il y a un an ou deux, de l'avis général, et moins souvent accompagnés de celui de son père comme c'était souvent le cas). Mais ce sont surtout les portraits des "martyrs" (les soldats de l'armée syrienne, des milices d'autodéfense, mais aussi des forces alliées morts en combat) qui sont omniprésents dans toute la ville. A noter le lourd prix humain payé par les combattants du Hezballah libanais (reconnaissables au drapeau de leur parti figurant sur leur portrait) dans la défense du quartier chrétien de Damas où nous résidons. Un élément qui peut expliquer, entre-autres, la montée en puissance de la popularité de ce parti chiite au niveau des chrétiens du Liban.

Nous avons visité quelques lieux emblématiques de Damas : maison de l'émir Abderlkader ; la mosquée chiite Rouqiyat (tombeau de la petite-fille du prophète Mahomet), à l'architecture très persane ; le tombeau de Saladin (Salah-Eddine al-Ayyoubi), où est aussi enterré le cheikh al-Bouthi (un célèbre théologien sunnite assassiné avec des fidèles en pleine mosquée par les "rebelles syriens" ) ; mosquée de Ommeyades (où se trouve le tombeau de saint Jean-Baptiste, honoré par les fidèles par des dons d'argent), qui était une église byzantine au départ et dans laquelle musulmans et chrétiens ont prié conjointement pendant des siècles, jusqu'à ce que les lieux deviennent trop exigus et qu'une église soit construite spécifiquement pour les chrétiens juste à côté ; soukh de Damas.

A noter qu'où nous logions, la vie nocturne reste assez intense : la vie continue, malgré la guerre et les privations.

J'ai été par ailleurs un peu mal à l'aise en croisant un groupe d'enfants "jouant à la guerre", et poussant loin le réalisme de leur jeu (bouteilles ou canettes vides utilisées en guise de "grenades", les "tireurs" se mettent à couvert, etc.) : malgré les efforts des autorités syriennes pour assurer une certaine "normalité" en matière de scolarisation et de politique de l'enfance (pas "d'enfants soldats" côté "loyaliste" de ce que j'ai observé), la guerre semble les avoir imprégnés malgré tout par la force des choses.

Enfin, des formes de mendicité, directe ou indirecte (vente de sucreries à la valeur en réalité modique à "prix libre" ) me semblent plus présente qu'il y a un an ou deux. Ceci reste toutefois marginal et limité, loin d'être aussi omniprésent et intrusif que dans d'autres pays proches.


Edité le 27-04-2018 à 23:38:28 par Xuan




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marquetalia
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   Posté le 28-04-2018 à 17:03:41   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

L Algérie est le seul pays sunnite a n avoir pas rejoint la coalition anti-houthie et anti-iranienne regroupée autour des Saoudiens;ce qui explique les manoeuvres de déstabilisation du Qatar sur le sol algérien,en soutenant les djihadistes d Aqmi,pour faire tomber le régime Fln issu de la décolonisation,qui est de surcroit proche de la Chine Populaire,ce qui prouve que les terroristes islamistes sont des mercenaires à la solde de l impérialisme américain.

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Xuan
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   Posté le 28-04-2018 à 22:36:38   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ci-dessous la suite du témoignage de Jih en Syrie :

JOURNAL DE VOYAGE : ALEP (JOUR 2)

Nous sommes partis pour Alep tôt le matin pour le second jour de notre périple. Un voyage assez pénible : impossible de trouver un minicar disponible, comme prévu initialement. En effet, beaucoup ont été réquisitionnés par l'Etat syrien pour assurer les besoins en terme de déplacement de ses soldats ou des "rebelles syriens" de la Ghouta orientale, évacués eux et leur famille vers le nord de la Syrie quelques jours avant notre arrivée, après leur reddition et selon les termes d'un accord conclu entre les parties. Ne reste plus dans l'agglomération damascène que Yarmouk (quartier surtout peuplé de réfugiés palestiniens) et ses environs à échapper pour l'instant au contrôle des autorités syriennes, essentiellement au profit de Daesh. Une offensive de l'armée syrienne est toutefois en cours pour reprendre le contrôle de ce secteur aux portes de Damas : nous avons d'ailleurs entendu la veille les avions passer dans le ciel damascène et au loin le bruit des bombardements sur ces positions daeshiennes.

Pour aller à Alep, nous avons donc pris un taxi puis un bus assurant la desserte régulière d'Alep. Un petit tronçon de l'autoroute Damas-Alep étant encore sous contrôle "rebelles" dans la région d'Idlib (dite "Idlibistan"...), le car oblique par des petites routes à partir de Homs. Ce qui rallonge sensiblement le trajet et le temps mis pour l'effectuer. Les traces de combats sont visibles sur le chemin. Il semblerait toutefois que le traffic routier soit en phase ascendante, bien qu'encore modeste par rapport à ce qu'il était.

Nous arrivons à Alep par l'Est de la ville, où nous pouvons constater de visu l'ampleur des dégâts. Mais c'est au centre-ville d'Alep que nous serons confrontés aux destructions les plus spectaculaires, nous y reviendrons.

L'hôtel familial où nous logeons est en centre-ville, dans une aile du soukh d'Alep dans les faits encore plus ou moins fermée. Outre les destructions, le peu d'activité de cette aile du soukh d'Alep s'explique par le fait qu'il assurait le commerce vers la région d'Idlib, toujours aux mains des groupes islamistes armés. D'où le fait que l'activité commerciale avec cette région reste pour l'instant très aléatoire et le volume des échanges très faible. L'hôtel ne semble pas avoir reçu de visiteurs depuis cinq ans et vient de rouvrir pour nous accueillir. Malgré la bonne volonté de la famille tenant l'hôtel, il y a quelques "ratés" : pas d'eau chaude le premier soir, pas d'internet (ou alors de manière très fugace et limitée), coupure d'électricité, etc. Peu de choses toutefois par rapport aux privations qu'a connu la population restée à Alep pendant les années de combats dans la ville.

Le propriétaire de l'hôtel nous fait visiter cette aile du soukh d'Alep, un des plus grands du monde, et qui fut occupé un certain temps par les "rebelles syriens", et était devenu des années durant un lieu d'affrontements. Sachant qu'Alep est la plus importante ville commerciale et industrielle de Syrie (voire du Proche-Orient), et que le soukh en est le coeur, l'arrêt de son activité commerçante a été une catastrophe économique pour la ville elle-même, mais aussi pour tout le pays. Etant donné que le bail des échoppes dans le soukh d'Alep est à un tarif prohibitif, l'interruption de l'activité commerciale pendant des années a en elle-même un coût faramineux pour les commerçants. Il faut ajouter à cela les destructions : de nombreuses boutiques sont ici à reconstruire, partiellement ou totalement, avant d'envisager une reprise de l'activité commerçante en particulier celles qui étaient en bois et sont purement et simplement parties en fumée...

Les quelques commerçants présents sont très accueillants, nous offrent le café, et insistent pour nous faire visiter leurs boutiques, dont certaines contiennent voire sont en elles-mêmes de véritables petits trésors de l'artisanat local. Nous finissons par quitter nos nouveaux amis pour poursuivre notre périple.

Au fur et à mesure que nous avançons, les destructions sont de plus en plus importantes : nous approchons de l'ancienne ligne de front. Nous sortons du soukh pour nous retrouver devant une scène quasi-apocalytique. Même à Beyrouth à la sortie de la guerre civile, il ne me semble jamais avoir vu un tel niveau de destructions. Quand ils ne sont pas purement et simplement rasés, c'est à peine si les immeubles tiennent encore debout. A notre grande surprise, nous apprenons que ces immeubles étaient tenus par les soldats de l'armée syrienne, et donc que ce sont les bombardements des "rebelles" qui ont provoqué ce niveau effarant de destruction. Ce qui laisse supposer un armement et une logistique militaire loin d'être aussi sommaires et limités qu'on nous l'a présenté dans nos médias. En remontant cette rue, nous passons devant la mosquée des Omeyyades, qui servait de quartier général aux "rebelles", et dont ils ont miné et détruit le minaret au moment où ils ont été contraints de quitter les lieux.

Nous remontons vers la citadelle d'Alep, qui était un bastion "loyaliste" isolé en territoire ennemi. Assiégée pendant des années, elle était approvisionnée vaille que vaille par l'armée syrienne. La vie reprend doucement dans ce secteur traditionnellement très fréquenté de la ville. Notre groupe est accueilli avec curiosité et bienveillance. De toute évidence, la plupart des passants n'ont plus vu d'étrangers ou presque ces dernières années. Les commerçants nous font visiter leurs boutiques en cours de reconstruction. Les jeunes essaient de communiquer vaille que vaille avec nous. Beaucoup de familles et de groupes de jeunes veulent prendre des photos avec nous. Les sourires nous font chaud au coeur : notre présence semble renforcer l'espoir de ces gens d'un retour à la normale, un espoir de paix, un peu de confiance en l'avenir. Nous sommes tous très émus de cet accueil, d'une simplicité et d'une prévenance presque déconcertantes.

Après un verre à la terrasse d'un café, certains d'entre nous sont interviewés par les correspondants locaux de la chaîne de télévision iranienne sur leurs impressions et quelques considérations politiques sur les positions diplomatiques de la France. Nous repartons ensuite à pied à l'hôtel où nous logeons pour dîner et dormir, refaisant le parcours en sens inverse. De nuit, les destructions qui le jalonnent notre parcours apparaissent irréelles, quasi-spectrales, inquiétantes, oppressantes voire effrayantes parfois.

A suivre...

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Xuan
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   Posté le 29-04-2018 à 23:24:54   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

JOURNAL DE VOYAGE : ALEP (JOUR 3)
par Jih Wachill

Nous sommes donc arrivés la veille déjà à Alep. Ce matin, nous devons rencontrer une délégation de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Alep. Sur place, on nous explique que les locaux où nous sommes reçus sont des locaux provisoires : le siège de la Chambre de Commerce et d'Industrie a en effet été bombardé et en grande partie détruit par les "terroristes" (c'est le terme utilisé unanimement par nos interlocuteurs) quand ils étaient encore présents à Alep. La délégation que nous rencontrons est composée du président-adjoint, du trésorier et de membres du conseil d'administration de la Chambre de Commerce et d'Industrie.

En plus d'être l'épicentre du commerce en Syrie, Alep est la principale ville industrielle du pays. L'agglomération compte 17 zones industrielles. Le tissu industriel alépin est à 90% privé, et souvent familial. L'industrie a été la première cible des "terroristes" en Syrie. Le textile, l'industrie phare de la ville, fut particulièrement touché. Le tissu industriel a été purement et simplement démantelé par ceux qu'on qualifie chez nous de "rebelles syriens", entre logique de pillage et destruction systématique. La majeure partie des machines ont été démontées et transférées en Turquie pour y être revendues à vil prix. Certaines unités ont été utilisées par les "terroristes" pour leurs propres besoins, parfois reconverties à usage militaire. Tout ce qui ne pouvait être revendu ou réutilisé par eux fut systématiques détruit.

Aujourd'hui, l'industrie alépine tente de surmonter ces épreuves, de se reconstruire et de redémarrer. Le redressement est spectaculaire, mais l'ampleur des destructions est tel que la ville n'est encore pour l'instant que l'ombre que ce qu'elle à pu représenter dans l'économie du pays. Deux problèmes surtout se posent, liés à certains égards : les "sanctions internationales" (embargo occidental) et le sous-financement comparativement aux besoins. Nos interlocuteurs espèrent le rétablissement de relations commerciales plus diversifiées avec l'étranger, sans trop y croire manifestement, un peu comme un voeu pieux de convenance. Concrètement, l'embargo occidental pose problème par exemple pour réparer les machines et se fournir en pièces détâchées, sachant qu'une partie de leurs machines industrielles sont de fabrication occidentale.

Sur l'aspect du financement, il a fallu aux industriels alépins "se faire violence" sur un point : solliciter des prêts aux banques locales. En effet, dans la culture locale, l'endettement est vu avec une grande méfiance voire réticence. Toutefois, malgré cela, les banques syriennes sont loin d'avoir la masse critique pour financer un tel effort de reconstruction.

Nous allons ensuite avec nos hôtes dans la principale zone industrielle, au nord d'Alep. Nous passons devant une cité ouvrière en chemin : elle comptait 50 000 habitants avant la guerre, elle en compte aujourd'hui seulement 15 000. A la lisière du quartier kurde d'Alep, nous croisons un bataillon féminin des YPG. Manifestement, les relations entre PYD/YPG et les autorités syriennes sont bonnes ici : l'armée syriennes et les YPG se sont coordonnés ici pour reprendre le secteur aux "rebelles syriens" et les YPG jouent dans le quartier kurde le rôle joué ailleurs par les milices locales d'autodéfense (improprement appelées ici "forces de défense nationale" qui se sont formés dans les quartiers et les villages pour assurer une partie des tâches sécuritaires quotidiennes.

Cette zone industrielle d'Alep de 4 400 ha a été occupée de 2012 à 2014 par les "rebelles syriens", et plus de 90% du potentiel idustriel y a alors été démantelé. Aujourd'hui encore, sur 7 000 unités industrielles en activité avant-guerre, seules 500 ont vraimnt redémarré. Toutefois, 3 500 investisseurs sont sur les rangs dans le redémarrage de la zone industrielles, soit la moitié de ceux qui y étaient initialement présents. Parmi eux, 7% d'étrangers, associés à des Syriens (pour des raisons légales). Le redémarrage se fait donc progressivement, grâce à un important effort ("jihad" financier à cet effet. L'eau a été rétablie (trois mois déjà après la reconquête du secteur), ainsi que 70% de l'électricité. Des admnistrations ambulantes ont été mises en place, les bâtiments administratifs ayant quasiment tous été détruits. Les progrès dans la reconstruction connaissent une avancée rapide.

Le vice-président de la Chambre de Commerce et d'Industrie nous invite à déjeuner dans un grand restaurant en face de la Citadelle. Il semble beaucoup compter sur l'exploitation des réserves de gaz naturel au large du littoral syrien (en cours d'évaluation) pour aider au redémarrage économique du pays. Il affiche par ailleurs un grand otpimisme pour l'avenir.

Nous allons ensuite dans l'Ouest d'Alep, la partie de la ville qui est restée sous contrôle gouvernemental pendant les années de guerre. Nous y visitons l'hôtel Baron, connu pour avoir hébergé quelques personnages connus : "Laurence d'Arabie", Agatha Christie, ou encore Charles de Gaulle. La propriétaire de l'hôtel, une arménienne, nous fait bon accueil. Toutefois, le verni de la légendaire hospitalité syrienne se craquelle par moment pour nous révéler l'ampleur de l'aigreur à l'égard du gouvernement français et de son attitude à l'égard de la Syrie.

Macron subit ses foudres acerbes, et elle nous exprime son incompréhension face à la vision partiale des événements véhiculée quasi-unanimement par les médias français, mais aussi l'apathie du peuple français face à cet état de fait. Nous constatons à quel point, si les dégâts matériels ont été moindres dans cette partie de la ville, et que les stigmates de la guerre n'y sont en apparence plus visibles, les blessures cachées y sont profondes et encore mal cicatrisées. Notre hôte nous fait remarquer à juste titre, à propos de la campagne médiatique en France concernant Alep-Est, que si ce secteur de la ville qui fut sous le contrôle des "terroristes" a été assiégé et bombardé pendant quelques mois avant de capituler, c'est pendant les années précédentes Alep-Ouest qui était assiégée et bombardée, sans eau ni électricité, dépendante des aléas de l'approvisionnement gouvernemental en eau et nourriture pour la subsitance quotidienne, sans que grand monde ne s'en soit offusqué à titre humanitaire en Occident.

A propos des exactions attribuées à l'armée syrienne par nos médias, elle nous exprime sa ferme conviction que l'accusation est diffamatoire. Opinion partagée par l'ensemble des interlocuteurs auxquels nous avons eu à faire. Ainsi, un journaliste syrien avec lequel nous avions dîné à Damas le premier jours nous avait dit à ce propos, qu'il avait fait son service militaire dans les années 80 et participé à l'époque à la reprise de Hama suite à une insurrection islamiste, et que son fils était sous les drapeaux, l'armée syrienne étant une armée de conscription, que lui-même n'avait jamais assisté à quoi que ce soit de moralement répréhensible et qu'il avait bien élevé son fils et le pensait incapable de tels actes, ni lui ni d'ailleurs la majeure partie des conscrits.

Notre hôtesse alépine, elle, nous dit que lors de la prise d'une partie d'Alep par les "rebelles syriens", comme dans beaucoup d'autres villes aussi, les exécutions sommaires ou publiques, emprisonnements arbitraires, pillages, tortures et viols (souvent collectifs) n'ont pas manqué. Des centaines, voire des milliers, d'enfants son ainsi nés de ces viols selon elle. Elle conclut par : "Pour vous, Bachar al-Assad est un assassin. Peut-être aussi pour 10% de la population syrienne. Mais pour nous, c'est notre sauveur."

Nous allons ensuite dans un café d'Alep-Ouest. L'ambiance y est très sympathique et ouverte. On sent à Alep une grande liberté, y compris en matière de moeurs. Nos voisins de table tentent de discuter avec nous, dans un anglais très approximatif. Ils nous montrent une photo de nous mise sur le site de la Chambre de Commerce et d'Industrie. Visiblement, tout le monde a l'air au courant de notre présence à Alep, le bouche à oreille aidant, et nous sommes un peu les curiosités du moment pour ceux qui nous croisent. Nous ne tardons toutefois pas trop à rentrer : nous allons le lendemain dans la région de Hama, le voyage promet d'être encore éprouvant et la fatigue se fait ressentir.

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   Posté le 23-07-2018 à 23:32:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur Global Times :

Poutine et Macron discutent d'une aide humanitaire conjointe en Syrie

Source: Xinhua Publié: 2018/7/23 9:57:22
http://www.globaltimes.cn/content/1111912.shtml

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron ont discuté de la mise en œuvre d'une initiative conjointe visant à apporter des secours à la Syrie par téléphone samedi, a indiqué le Kremlin.

"Une attention particulière a été accordée aux aspects humanitaires du processus de règlement syrien, y compris la mise en œuvre d'une initiative conjointe franco-russe sur l'assistance à la population de Ghouta orientale", a déclaré le Kremlin dans un communiqué.

Plus tôt dans la journée, le ministère russe de la Défense a déclaré qu'un avion de transport militaire russe avait livré 44 tonnes de cargaisons humanitaires de la France vers la Syrie.

Les deux dirigeants ont également discuté d'un certain nombre de questions internationales et régionales à la suite des pourparlers qui ont eu lieu le 15 juillet à Moscou, selon le communiqué.

Le 15 juillet, Poutine et Macron ont discuté des développements positifs des relations russo-françaises lors de leurs discussions au Kremlin. Poutine a confirmé que les mécanismes de coopération entre les deux pays sont en train d'être restaurés.

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A lire sur le blog de Danielle Bleitrach :
The washington post : sur l’affaire Poutine-Netanyahou-Trump sur la Syrie Par Josh Rogin, en lien avec l'exfiltration des casques blancs "secouristes" par Israël, dont certains redirigés en France.


Edité le 23-07-2018 à 23:33:37 par Xuan




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   Posté le 19-08-2018 à 16:19:52   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Washington retire son fonds de développement à la Syrie en appelant les "pays riches" à prendre le relais



WASHINGTON, 18 août (Xinhua) -- Washington a retiré son fonds de développement pour la Syrie, a déclaré samedi le président américain Donald Trump, exhortant aux "pays riches" d'y contribuer.

"Les Etats-Unis ont mis fin au paiement annuel ridicule de 230 millions de dollars pour le développement de la Syrie" , a tweeté le président.
"L'Arabie saoudite ainsi que d'autres pays riches au Moyen-Orient commenceront à payer les frais à la place des Etats-Unis" , a-t-il dit. "Je veux développer les Etats-Unis, notre armée et les pays qui nous aident!"

Plus tôt dans la journée de vendredi, le Département d'Etat américain a déclaré que le fond, qui était destiné à soutenir la stabilisation de la Syrie, avait été réorienté.
L'ancien secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson avait annoncé le 13 février que les Etats-Unis s'étaient engagés à verser 200 millions de dollars pour soutenir la coalition anti-Etat islamique (EI) et la reconstruction de la Syrie.
M. Trump aurait toutefois ordonné en mars une suspension du fonds, demandant davantage d'informations sur la façon dont cette somme était utilisée et exhortant à d'autres pays d'y prendre part et payer plus.
Il a également indiqué que son pays retirerait ses troupes de la Syrie "très bientôt".

Le gouvernement syrien a constamment dénoncé l'action militaire américaine dans le pays comme une agression.

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Syrie la reconstruction :

http://youtu.be/e697GGFl_I8

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
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