Sujet :

Après la fin de DAESH

Xuan
   Posté le 02-11-2017 à 10:37:49   

La diplomatie chinoise au cœur de la paix en Syrie



Ramil Sitdikov

Sur Sputnik

18:41 31.10.2017
Louis Doutrebente


Drôle de coïncidence? Ce 30 octobre, Pékin aurait fait un don conséquent à la Croix rouge Internationale à Damas, le jour même de l’ouverture du septième round des discussions d’Astana pour la résolution de la crise syrienne. La Chine s’affirmerait-elle comme un acteur de premier ordre dans la diplomatie internationale au Moyen-Orient?

«La Chine est tous azimuts et avec prudence, parce que ce n'est pas forcément sa tasse de thé le Moyen-Orient, mais elle est présente sur tous les terrains de négociations internationales.»


Pierre Picquart, docteur en géopolitique et spécialiste de la Chine, confirme le nouveau rôle de la Chine et de sa diplomatie. Alors que les Américains ou les Russes sont depuis des années au centre du conflit syrien, que la France tente de se tailler une place dans ce grand jeu, Pékin souhaite affirmer sa puissance au Moyen-Orient et notamment en Syrie. Cependant, son modus operandi diffère de celui des autres grandes puissances.

«C'est tout à fait nouveau et logique, à savoir qu'avec la montée en puissance de la Chine en tant que futur leader mondial, même si la Chine ne veut pas avoir comme la Russie une position hégémonique dans une région, elle tient à jouer un rôle déterminant dans les pourparlers, quels qu'ils soient».

Pierre Picquart définit la diplomatie chinoise actuelle et future autour de trois axes majeurs: la lutte contre le terrorisme, la stabilité territoriale et le progrès économique et humain.

Alors certes, la Chine refuse de prendre directement part aux conflits armés en envoyant des troupes ou des armes, contrairement aux Russes et aux Américains, mais elle s'implique dans le conflit syrien tout d'abord pour lutter contre l'État islamique et plus directement pour éviter l'expansion du terrorisme sur son territoire, notamment via la population ouïghoure. Cette population majoritairement musulmane est une cible politique de Pékin, car elle est devenue une actrice de déstabilisation du pouvoir chinois. En effet en février dernier, l'État islamique a menacé directement la Chine en diffusant une vidéo appelant la population ouïghour à lutter contre Pékin et a promis à l'Empire du Milieu de «verser des rivières de sang» sur son territoire.

«Elle-même (la Chine), de par ses frontières à l'Ouest, est impliquée pour des questions de terrorisme et cela représente un véritable enjeu. Donc le terrorisme au niveau international —et la lutte contre ce terrorisme- est une des priorités de la politique internationale et de la diplomatie chinoise.»

L'intérêt chinois dans la région est aussi économique. Anticipant la fin du conflit armé en Syrie, Pékin entend bien être un acteur majeur de la reconstruction du pays en signant de juteux contrats. De plus, la stabilité de la Syrie (et de l'Irak) représente un enjeu stratégique de premier ordre pour que le président Xi Jinping. En effet, ces deux pays sont sur le trajet du titanesque projet de «nouvelle route de la soie». Cette voie terrestre devrait en effet traverser le nord de la Syrie, où un «hub» économique est prévu, avant de rejoindre l'Europe.

«La Chine souhaite jouer un rôle de plus en plus important dans la région, notamment parce que la future route de la soie "one belt, one road", va également passer par le Proche-Orient. [La région, ndlr] est concerné directement par ces voies d'échanges économiques.»

Le journaliste George Malbrunot tweetait hier que Pékin aurait fait un don d'un million de dollars à la Croix-Rouge internationale à Damas, ce qui marquerait une première pour cette organisation. Ce geste exprime la vision chinoise du progrès humain évoqué par Pierre Picquart et s'inscrit dans la politique humanitaire internationale de la Chine.

«Les dirigeants chinois ont vraiment une vision de l'humanité et donc du progrès humain, puisqu'ils savent qu'on ne peut pas résoudre un conflit en deux coups de baguette magique et du jour au lendemain.»

Ce don confirmerait aussi la volonté chinoise d'être réellement acteur des résolutions de Paix en Syrie. En effet, Pékin prend part aux réunions qui s'organisent depuis de nombreux mois à Genève et à Astana et souhaite faire entendre sa voix:

«La Chine est pragmatique en termes de diplomatie. Ses prises de position étaient à la fois prudentes sur le plan international, elle respectait les gouvernements en place, mais maintenant elle n'entend plus se laisser dicter sa politique sur de grands dossiers, de grands conflits, de grands pays.»

La réaction de Pierre Picquart sur le nouveau positionnement international de Pékin est significative. Présent dans les pourparlers de paix de Genève, la Chine essaye d'imposer sa politique de non-ingérence: «elle ne souhaite pas intervenir au niveau des dirigeants en place ni des régimes politiques», à l'inverse de celle des Américains et des Européens. Alors que les présidents Macron et Trump ont respectivement qualifié Bacha el-Assad de «criminel» et de «boucher» et que les négociations à Genève ne peuvent donner aucun résultat probant parce que le sort du dirigeant syrien est un préalable non négociable pour Paris et Washington, Pékin se distingue clairement de cette ligne:

«Elle est fidèle à sa diplomatie multilatérale, qui fait qu'elle ne souhaite pas intervenir au niveau des dirigeants en place ni des régimes politiques. […] La Chine va privilégier un pouvoir stable et elle ne va certainement pas laisser autour de la table des négociations les Américains ou les Européens décider seuls.»

Cette diplomatie multilatérale qu'évoque Pierre Picquart s'exprime clairement par l'engagement chinois dans l'autre processus de paix en Syrie, les discussions d'Astana. Ces réunions sont organisées sous l'égide de la Russie et de l'Iran —alliés du régime syrien- et de la Turquie, soutien des rebelles armés en Syrie. Contrairement à Genève, l'influence occidentale est toute relative à Astana et c'est plutôt celle de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui se fait sentir. Le lieu de ces discussions n'est pas non plus un hasard: d'un côté, on trouve Genève, symbole de l'ONU et de l'autre Astana, capitale du Kazakhstan, pays proche de Moscou et de Pékin et dernier hôte de l'OCS.

Alors qu'on peut douter des résultats des négociations de Genève, les discussions d'Astana ont déjà enregistré plusieurs succès, notamment sur les questions humanitaires, en s'accordant sur des cessez-le-feu et une désescalade du conflit dans des régions importantes de la Syrie.
Confirmant une rivalité entre Genève et Astana, Pierre Picquart préfère rester prudent quant aux succès à venir de ces discussions et considère la Chine, avec se deux fers au feu, comme un futur vainqueur de ces négociations:

«Il y a effectivement une forme de rivalité, mais les vainqueurs seront ceux qui vont tirer profit de la situation, quelle qu'elle soit. On ne sait pas aujourd'hui si d'Astana ou de Genève, il va en ressortir des points forts d'un côté ou de l'autre. Le fait d'être présent dans ces négociations produira un effet plus favorable pour les pays qui participeront aux deux réunions plutôt de ceux qui vont se contenter d'être présents soit à Genève, soit à Astana.»

À l'instar des Américains et de l'ONU, peu présent dans les réunions d'Astana, l'Union européenne et la France semblent bien en retard comparée à la Russie et à la Chine dans la résolution du conflit syrien:

«La division (des Européens) créait le succès des autres. L'Europe, jusqu'à présent, n'a pas toujours très bien joué, donc elle est en recul par rapport à des nations, que ce soient Russie ou la Chine. L'Europe est en perte de vitesse sur ce dossier-là, et quand on dit l'Europe, c'est la France.»

Le président Macron avait confirmé cette théorie lors de son discours devant les Nations unies en septembre dernier, en reconnaissant que les pourparlers de Genève étaient à l'arrêt et que celles d'Astana portaient des fruits. Et avait ajouté: «ça n'est donc pas une grande réussite pour le monde occidental, que ce soit pour l'Union européenne ou les États-Unis» .
Xuan
   Posté le 02-11-2017 à 10:40:14   

Assad a fait une déclaration sur la transition politique en Syrie


30.10.2017
Sur Sputnik

L'envoyé spécial du Président russe pour la Syrie a profité de son discours lors des pourparlers de paix d’Astana pour assurer que Damas était prête à entreprendre des démarches concrètes en vue d’obtenir la réconciliation nationale.
Le chef d'État syrien se prononce en faveur du processus politique et se dit prêt à négocier une réforme constitutionnelle, a assuré ce lundi l'envoyé spécial du Président russe pour la Syrie, Aleksandr Lavrentiev.

«Le Président syrien a fait le 26 (octobre, ndlr) une déclaration importante. Il a confirmé sa disposition à lancer une réforme constitutionnelle. Ceci prévoit, bien entendu, la préparation d'une nouvelle Constitution et la tenue à la base de celle-ci de nouvelles élections législatives et présidentielles. Et ce, à ce que nous estimons, sous l'égide de l'Onu», a-t-il indiqué prenant la parole lors d'un point presse à Astana, où se déroule de nouveaux pourparlers sur la Syrie.


Dans une interview accordée à RT à l'approche des pourparlers, M. Lavrentiev a affirmé qu'une délégation russe s'était rendue une semaine plus tôt à Damas, où les responsables ont pu s'entretenir avec Bachar el-Assad. Selon l'envoyé russe, il était indispensable de «vérifier si l'engagement pris par Damas de respecter ses obligations précédentes était toujours en vigueur» , notamment en ce qui concerne la transition vers un règlement politique à la fin de la phase principale de la lutte antiterroriste à l'échelle internationale.

Le processus de paix d'Astana se concentre sur les questions militaires et techniques et se déroule en parallèle à celui, politique, de Genève. Il vise à mettre fin à un conflit qui a fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés en six ans.
marquetalia
   Posté le 09-11-2017 à 20:43:48   

La guerre en Somalie a fait plus de morts que celle de Syrie,sans que personne n en fasse écho sur ce forum-excepté moi.
marquetalia
   Posté le 11-11-2017 à 19:44:07   

Daech a encore des capacités de nuisance,par exemple en s invitant au grand jeu libanais pour combattre le Hezbollah au pays du Cèdre pour le plus grand plaisir de Benjamin Chetanyahu....


Edité le 19-11-2017 à 18:45:34 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 11-11-2017 à 20:29:19   

les terroristes de Daech sont les mercenaires de l entité sioniste.
Xuan
   Posté le 29-12-2017 à 20:08:21   

Nouveaux défis pour dénouer le noeud de la crise syrienne


GENEVE, 28 novembre (Xinhua) -- Un nouveau cycle de pourparlers de paix sur la Syrie, huitième du genre, débute mardi à Genève, sous l'égide des Nations Unies, mais sans la présence de l'un des principaux acteurs, la délégation du gouvernement syrien.

Lors d'une vidéo-conférence avec le Conseil de sécurité de l'ONU lundi à Genève, l'envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a révélé que le gouvernement syrien "n'avait pas encore confirmé sa participation" aux négociations qui doivent commencer mardi. "Nous avons reçu un message nous indiquant que le gouvernement n'allait pas se rendre à Genève aujourd'hui (lundi). Bien évidemment, nous espérons et nous nous attendons à ce que le gouvernement se mette en route très bientôt. Si les deux parties viennent à Genève, nous allons pouvoir mener des discussions de fond" , a ajouté l'envoyé spécial de l'ONU.

Heureusement, lors d'un point de presse mardi dans le Palais des Nations à Genève, les journalistes ont appris que la délégation du gouvernement syrien devrait venir à Genève mercredi, un jour de retard pour un nouveau round de négociations comme prévu.

Un début difficile des négociations intersyriennes n'était pas rare pour le dialogue sur la Syrie dans le passé, ce qui s'explique par la complexité du conflit syrien.

Bien que sept séries de discussions se soient tenues à Génève depuis début 2017, peu de progrès ont été obtenus en raison des graves divergences entre les parties rivales de la Syrie.

Après les tractations, les discussions entre les négociateurs syriens ont été axés sur quatre principaux sujets, à savoir : la mise en place d'une gouvernance "crédible, inclusive et non-sectaire" ; l'élaboration d'une nouvelle Constitution; la préparation d'élections "sous la supervision des Nations Unies" ; ainsi que la question relative à la lutte contre le terrorisme.

Mais jusqu'à présent, les négociations intersyriennes se trouvent dans l'impasse. Les Syriens doivent relever des nouveaux défis pour trouver une solution à la crise de leur pays qui a déjà duré plus de six ans et fait quelque 330.000 morts.

Primo, la principale pierre d'achoppement est le sort réservé au président syrien Bachar al-Assad, dont le départ immédiat est réclamé par de nombreux opposants. Les principaux opposants au rendez-vous à Genève insistaient sur le départ de l'actuel président syrien pour rétablir la paix dans le pays, ce que a été catégoriquement rejeté par la délégation du gouvernement syrien. Grâce aux victoires militaires sur terrain du gouvernement syrien, sa stature n'a été que renforcée tant en Syrie que sur la scène internationale, face à des rebelles affaiblis. Il est donc difficile d'imaginer le départ de Bachar al-Assad dans les circonstances actuelles. Selon des experts, l'opposition serait obligée de revoir à la baisse ses exigences, notamment le départ immédiat de Bachar al-Assad, une concession refusée jusqu'à présent par les opposants.

Secundo, l'opposition syrienne reste relativement fragmentée. Signe de tensions, plusieurs figures du Haut comité des négociations (HCN), qui représentait jusqu'alors l'opposition à Genève, ont rendu publique leur démission, quelques jours avant la relance de nouveaux pourparlers de paix à Genève. Lors de la récente conférence à Riyad, en Arabie saoudite, les différentes factions de l'opposition, y compris les groupes appuyés par Le Caire et Moscou, se sont mises d'accord pour envoyer une délégation de l'opposition unifiée à Genève, mais une voix unifiée de l'opposition et son poids réel sur la crise syrienne reste discutable.

Par ailleurs, d'autres plate-formes sur le conflit en Syrie restent déjà là, telles que le cadre d'Astana, à quoi s'ajoute la proposition sur la tenue d'"un congrès national syrien" à Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie. Cette idée a été proposée lors d'un sommet trilatéral entre les présidents iranien Hassi Rohani, russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan, tenu le 22 novembre à Sotchi. L'idée d'un "congrès" avait été rejetée par l'opposition et critiquée par les Occidentaux au motif que toute discussion politique doit se tenir dans le cadre du processus de Genève. Mais pour le président russe Poutine, une réunion avec des représentants des forces politiques syriennes peut servir de "stimulant" au processus de Genève.

La crise syrienne est également compliquée par les facteurs de l'extérieur, dont l'implication de puissances mondiales et régionales, ainsi que la question sur les Kurdes. Il reste donc un long chemin à parcourir pour dénouer le noeud du conflit syrien.

Mais une vraie chance de mettre fin à cette guerre civile datant de plusieurs années est apparue, avec la défaite totale des groupes extrémistes, a estimé mardi l'envoyé spécial du gouvernement chinois pour la Syrie, Xie Xiaoyan, à l'issue de sa rencontre avec M. de Mistura. Il a émis le souhait que toutes les parties syriennes puissent adopter des positions souples et faire avancer le processus politique à travers le dialogue, afin de rétablir la stabilité nationale et l'ordre social en Syrie.
pzorba75
   Posté le 30-12-2017 à 05:05:10   

Cette phrase "Mais une vraie chance de mettre fin à cette guerre civile datant de plusieurs années est apparue, avec la défaite totale des groupes extrémistes, a estimé mardi l'envoyé spécial du gouvernement chinois pour la Syrie, Xie Xiaoyan" parait bien imprudente, au regard des attentats et autres tirs d'armes de guerre contre les bâtiments publics à Damas ou contre des équipement militaires russes, sans oublier les hsitoires d'extradition d'opposants terroristes sous protection "internationale", c'est-à-dire américaine. La défaite des extrémistes n'est pas totale, loin s'en faut, et la présence des militaires américains et français aux positions ambiguë montre plutôt le contraire.
DUROC
   Posté le 30-12-2017 à 16:58:16   

Personne ne résoudra la crise syrienne en laissant de côté la question des droits nationaux des kurdes de Syrie, alliés à d'autres composantes populaires nationales, ethniques et religieuses ( arabes, assyriens, turkmènes, arméniens, Yézidis, syriaques) qui, ensemble, ont reconquis contre Daech la Syrie du nord et de l'est, et qui ont commencé ensemble, à édifier un autre type de société politique et sociale.

BM
prêt à répondre à toute question sur ce problème.
marquetalia
   Posté le 30-12-2017 à 19:07:27   

C est justement cette Rojava qu il faut soutenir.
Xuan
   Posté le 30-12-2017 à 20:35:12   

Les déclarations de Macron montrent que l'impérialisme n'a pas renoncé à démanteler ce pays.

Par contre les attentats et les tirs contre des bâtiments ou des individus isolés traduisent l'échec de Daesh. Il n'y a plus d'état islamique et la reddition de tous les groupes est une question de temps.
Finimore
   Posté le 01-01-2018 à 08:26:47   

marquetalia a écrit :

Ich fehle mich nicht gut und ich mochte zu sterben.


et ça veut dire ?
DUROC
   Posté le 01-01-2018 à 12:39:19   

Pour les participants à ce forum qui s'interrogent sur le conflit syrien et la position des kurdes syriens, je conseille de consulter les deux sites suivants: ANHA et ANF news. Ces deux agences donnent un point de vue interne à la lutte des Kurdes et d'autres composantes nationales, ethniques ou religieuses de Syrie et sur la guerilla kurde PKK de Turquie. Cela aide à briser des schémas...
Duroc
DUROC
   Posté le 03-01-2018 à 10:23:51   

Une précision à propos du site kurde ANHA, ( pour éviter des confusions avec des Agences de l'Habitat... ): il s'agit du site Hawar News Agency. C'est en traduction en anglais
Duroc
DUROC
   Posté le 03-01-2018 à 17:22:03   

marquetalia, t'es vraiment à la masse. Qu'est-ce que soral vient faire là d'dans ?
D'abord, qui c'est, les pershmergas ? ANHA comme ANF n'ont rien à voir avec les "pershmergas" qui sont l'armée du kurdistan irakien de Barzani.
duroc
marquetalia
   Posté le 03-01-2018 à 18:32:36   

DUROC a écrit :

marquetalia, t'es vraiment à la masse. Qu'est-ce que soral vient faire là d'dans ?
D'abord, qui c'est, les pershmergas ? ANHA comme ANF n'ont rien à voir avec les "pershmergas" qui sont l'armée du kurdistan irakien de Barzani.
duroc
. Soral étant très influent auprès de la jeunesse,surtout des quartiers populaires,il faut contrer ses idées.pour cet énergumène,les Kurdes sont un appui des Usa pour déstabiliser la Turquie,l Iran,l Irak et la Syrie,alors qu il s agit d un peuple,pas de mercenaires au service de l Otan!


Edité le 03-01-2018 à 20:52:37 par marquetalia


Xuan
   Posté le 07-01-2018 à 13:43:26   

Le PRCF publie dans initiative-communiste un article relatant la libération de Raqqa :

Libérée de Daech, le drapeau rouge flotte sur Raqqa !

"En première ligne du combat contre les terroristes islamistes : les communistes. En effet, fer de lance de la victoire contre DAECH à Raqqa, les communistes, au sein des brigades internationales du Bataillon International de la Liberté mais également avec l’action du parti communiste kurde l’une des principales forces des YPG...."

également en ligne sur histoire et société
Xuan
   Posté le 15-01-2018 à 23:18:30   

La Syrie réaffirme sa détermination à mettre fin à la présence américaine sur son territoire


DAMAS, 15 janvier (Xinhua) -- Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné lundi la tentative des Etats-Unis de former une milice armée dans le nord de la Syrie, qualifiant cet acte de violation flagrante de la souveraineté de la Syrie et réaffirmant sa détermination à mettre fin à la présence américaine sur son territoire, a rapporté l'agence de presse publique syrienne SANA.

Cette décision des Etats-Unis est un acte flagrant d'agression envers l'unité et la souveraineté de la Syrie et une violation du droit international, a déclaré le ministère syrien.

Selon des informations diffusées dimanche, la coalition antiterroriste dirigée par les Etats-Unis aurait annoncé que les Etats-Unis étaient en train de former un groupe armé de 30.000 combattants dans le nord de la Syrie. Ce groupe serait dirigé par les Forces démocratiques syriennes (SDF), une alliance de combattants kurdes, arabes, et assyriens soutenus par les Etats-Unis dans le nord de la Syrie.

"Cet acte fait partie de la politique destructrice des Etats-Unis dans la région visant à diviser les pays et à attiser les tensions afin d'entraver toute solution à la crise" , a déclaré le ministère.

Le ministère a en outre averti que tout citoyen syrien rejoignant cette milice soutenue par les Etats-Unis serait considéré comme un "traître" et serait traité comme tel.

Pour le ministère, il s'agit d'un nouveau "complot" de la part des Etats-Unis, que l'armée syrienne déjouera pour mettre un terme à toute forme de présence américaine en Syrie.

Les Etats-Unis mènent depuis 2014 des opérations militaires en Syrie, au motif de combattre l'organisation terroriste de l'Etat islamique (EI).

La tentative de créer une nouvelle milice armée dans le nord de la Syrie a également été critiquée par la Russie et la Turquie.

Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré dimanche que cette décision était "unilatérale", condamnant cette "approche injustifiée" et affirmant que la Turquie était déterminée à éliminer toute sorte de menace et avait la capacité de le faire.

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé lundi que les Etats-Unis ne souhaitaient pas préserver la souveraineté de la Syrie.
Xuan
   Posté le 23-01-2018 à 23:37:13   

Chaabane : La Syrie œuvre pour un règlement politique global qui réalise l’intérêt de son peuple





Damas agence syrienne Sana/

La conseillère politique et médiatique à la Présidence de la République, Mme Bouthayna Chaabane, a discuté avec le directeur général adjoint du Département des Affaires de l’Asie occidentale et de l’Afrique du Nord, Feng Biao, les développements en Syrie et dans la région et les relations bilatérales, surtout dans la phase de la reconstruction.

Mme Chaabane a souligné les relations solides entre les deux pays amis dans tous les domaines et les positions du gouvernement chinois soutenant la Syrie face à la guerre agressive à laquelle fait face.

Chaabane a indiqué que le gouvernement syrien est soucieux du fait que la Chine, la Russie et l’Iran auront un rôle dans la reconstruction, affirmant que la Syrie est ferme et qu’elle poursuivra sa guerre jusqu’à l’éradication du terrorisme et le retour à la vie normale dans toutes les zones en Syrie.

Chaabane a indiqué que l’agression flagrante turque contre Ifrine n’aurait lieu sans obtenir le feu vert de la part des Etats-Unis.

Haidar reçoit la délégation chinoise
Le ministre d’Etat aux Affaires de la Réconciliation nationale, Ali Haidar, a également reçu la délégation chinoise.

Haidar a affirmé que le projet de la réconciliation locale renforce la cohésion nationale intérieure face à l’intervention étrangère.
«La Syrie a dépassé l’étape la plus difficile dans la guerre terroriste grâce aux sacrifices de l’armée, à la fermeté du peuple syrien et au soutien des forces alliées » , a-t-il fait savoir.
Haidar a ajouté que les réconciliations qui se font au niveau des régions et des banlieues, constituent le noyau d’un mini-dialogue national qui sert de base commune entre les Syriens.
Pour sa part, le chef de la délégation chinoise a affirmé le soutien de son pays à la solution politique en Syrie, précisant que son pays soutient les deux projets de la réconciliation et de la reconstruction.
Xuan
   Posté le 23-01-2018 à 23:40:05   

Miqdad : La Syrie aspire à aller en avant dans ses relations avec la Chine


21/01/2018

Agence sana

Damas/Le vice-ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a reçu aujourd’hui une délégation du ministère chinois des Affaires étrangères, dirigée par le directeur général adjoint du Département des Affaires de l’Asie occidentale et de l’Afrique du Nord, Feng Biao.

Miqdad a remercié la Chine pour son soutien à la Syrie dans sa guerre contre le terrorisme et pour l’aide qu’elle avait fournie au peuple syrien tout au long de la crise. Il a également déclaré que le gouvernement syrien est satisfait du développement des relations bilatérales et qu’il aspire à aller en avant dans ces relations.

Miqdad a informé la délégation des dernières réalisations accomplies par l’armée arabe syrienne et ses alliés, affirmant le rejet par la Syrie de toute présence étrangère illégale sur le sol syrien.

Il a condamné les agressions turques constantes contre la souveraineté syrienne, dont la plus récente à Afrin.

Pour sa part, Feng Biao a affirmé le soutien du gouvernement chinois au gouvernement et au peuple syriens dans leur guerre contre le terrorisme, précisant que la Chine rejette toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie.

Il a indiqué que la Chine veut renforcer ses relations avec la Chine à tous les niveaux, et que sa position est ferme concernant le règlement de la crise en Syrie par les Syriens eux-mêmes sans aucune ingérence étrangère.


R.B.
marquetalia
   Posté le 26-01-2018 à 17:41:10   

Selon le Figaro,l armée turque s appuie sur l État Islamique pour pourchasser Rojava;Daech est donc de retour en Syrie,avec des armes d un pays membre de l Otan-la Turquie!-de l armement fourni par Berlin.les intérêts de l impérialisme allemand sont engages dans le massacre contre les combattants de la liberté de Rojava.


Edité le 30-01-2018 à 21:17:53 par marquetalia


Xuan
   Posté le 30-01-2018 à 13:55:27   

En vidéo : ouverture du Congrès du dialogue national syrien à Sotchi
Xuan
   Posté le 31-01-2018 à 23:13:11   

Participation de la Chine aux négociations sur la Syrie :
http://fr.sputniknews.com/international/201801311034966132-chine-syrie-negociations-participation-dialogue-sotchi/
Xuan
   Posté le 07-02-2018 à 10:34:48   

Sur Wikipedia :

Entre 2010 et 2014, l'économie syrienne s'est rétractée de 62 %, dû à la Guerre civile syrienne, qui a détruit les infrastructures et des lieux de production et empêché les échanges. Une contraction de 12 à 20 % de l'activité économique est attendue pour l'ensemble de 2011. Le chômage a quintuplé et la devise syrienne a perdu les 5/6 de sa valeur.

Avant le début de la guerre syrienne, l'Union Européenne achetait 95% du pétrole exporté par la Syrie, ce qui représentait entre un quart et un tiers des recettes de ce pays. En septembre 2011, pour faire pression sur le régime, l'Union européenne décrète un embargo total sur le pétrole syrien.
En avril 2013, la guerre s'éternisant, l’Europe lève « partiellement » son embargo sur le pétrole syrien : « les ministres européens des Affaires étrangères souhaitant ainsi aider les rebelles syriens, qui contrôlent une partie des champs pétroliers » .
En mai 2013, le ministre syrien du Pétrole Suleiman Abbas révèle que la production de pétrole syrienne a chuté de 95% (à 20 000 barils par jour contre les 380 000 barils par jour) et celle du gaz syrien de 50%, à la suite des combats et des activités terroristes.

De 2011 à 2014, la guerre a coûté 502 milliards de livres syriennes (3 milliards de dollars américains) aux secteurs du pétrole et des mines du pays. En mai 2014, alors que la Russie fournit surtout des armes, l'Iran livre plutôt du pétrole à Bachar el-Assad.
Quant à la manne pétrolière, elle attire nombre de groupes rebelles qui se combattent mutuellement pour la posséder. Les puits de gaz d'Alep (au centre du pays) et les puits de pétrole des provinces de Deir ez-Zor (Est de la Syrie) et d'Hassaka (nord-est) font ainsi l'objet de convoitises des milices rebelles et terroristes (Front al-Nosra, Front islamique, Armée Libre, divers groupes salafistes et EIIL) qui se livrent une guerre totale pour s'en emparer.

Le conflit a détruit fin 2014, environ 791 000 logements, destructions qui ont eu lieu à 58 % à Alep, à 20,5 % à Homs et à 12,92 % à Hama. Au niveau agricole, la superficie cultivée est passée de 8 millions d'hectares à 3,6 millions entre 2010 et 2015. Au total entre 2011 et 2016, la guerre civile aurait coûté près de 260 milliards de dollars au total


Edité le 07-02-2018 à 10:42:05 par Xuan


Xuan
   Posté le 08-02-2018 à 15:07:59   

Agression US contre l'armée syrienne - collusion US/ ASL


Dans ces articles les compte-rendus de l'agression US contre l'armée syrienne, en soutien à "l'Armée Syrienne Libre". Après avoir utilisé le terrorisme les USA s'appuient directement sur l'ASL pour déstabiliser la Syrie.
On notera également dans cet article comment les USA protègent l'exfiltration de Daech. Ceci en doit long sur le faux "débat" concernant le jugement des terroristes.



«La Coalition américaine» mène une agression contre des forces populaires qui combattent contre « Daech » dans la banlieue de Deir Ezzor


Sana

Deir Ezzor/ Dans une nouvelle violation et une tentative de soutenir le terrorisme, les forces de ‘’la Coalition américaine’’, conduite par les Etats-Unis, ont pris pour cible des forces populaires qui combattent contre les terroristes de «Daech» et les ‘’FDS’’ dans la banlieue de Deir Ezzor.

Le correspondant de SANA à Deir Ezzor a fait noter que les forces de ‘’la Coalition américaine’’ avaient attaqué la nuit dernière des forces populaires qui luttent contre le réseau terroriste «Daech», et les ‘’FDS’’ entre les deux villages de Khecham et Tabiyah dans la banlieue nord-est de Deir Ezzor, ce qui y avait fait des dizaines de martyrs et un certain nombre de blessés.

‘’L’agression de la Coalition avait aussi causé une grande destruction sur place’’ , a précisé le correspondant.


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Frappes US contre les forces pro-Damas: la TV syrienne dénonce «une agression»


© Sputnik. Mikhail Voskresensky

12:45 08.02.2018


La télévision d'État syrienne a condamné jeudi les frappes de la coalition internationale contre les forces pro-gouvernementales dans l'est du pays. Selon le média, il s’agit d’une «nouvelle agression».

La télévision d'État syrienne a qualifié jeudi d'«agression» les frappes de la coalition internationale sous commandement des États-Unis portées dans la province syrienne de Deir ez-Zor.

«Dans une nouvelle agression (…) les forces de la coalition ont visé les forces populaires» dans la province de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, a affirmé la télévision.

Selon un correspondant de Sana, «l'agression de la coalition avait aussi causé de grandes destructions sur place» .

La coalition sous commandement US frappe les forces pro-gouvernementales en Syrie
Plus d'une centaine de combattants pro-gouvernementaux auraient été tués dans une série de frappes effectuée par des avions américains dans la province syrienne de Deir ez-Zor, a annoncé mercredi soir un responsable américain, cité par Reuters. La coalition affirme que l'assaut a été mené en représailles à une attaque contre le quartier général des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance rebelle arabo-kurde soutenue par Washington.

Aucun militaire américain se trouvant parmi les FDS n'a semble-t-il été tué ou blessé dans cette attaque, ajoutait-on de même source.

Dans un communiqué diffusé mercredi, la coalition a affirmé que des forces syriennes pro-gouvernementales avaient lancé une «attaque non provoquée» contre le quartier général des Forces démocratiques syriennes.


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source maritima

La coalition internationale antijihadistes menée par les Etats-Unis a annoncé jeudi avoir tué au moins 100 combattants des forces pro-régime dans l'est de la Syrie, en riposte à une attaque contre ses alliés.
Ces combats, parmi les plus meurtriers entre les deux camps, interviennent sur fond de tensions croissantes entre Damas et Washington, les Etats-Unis accusant le régime syrien d'avoir utilisé des armes chimiques.

Ils surviennent aussi au moment où le régime bombarde, avec une intensité inédite depuis lundi, une enclave rebelle près de Damas. Les personnes ayant péri jeudi portent à 171 le nombre de civils tués en quatre jours, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les raids de la coalition ont eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans la province de Deir Ezzor, où les forces du régime alliées à des groupes paramilitaires et l'armée russe; tout comme les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde alliée de Washington, mènent des opérations distinctes contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Ils ont été menés en riposte à une "attaque (...) contre le quartier général des FDS" mercredi tard, a affirmé un responsable du Centcom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, précisant que des conseillers de la coalition se trouvaient alors sur les lieux.
Entre 20 et 30 obus de chars et d'artillerie sont tombés à environ 500 mètres du quartier général, selon lui.

- Attaque contre champ pétrolier –

"Nous estimons que plus de 100 membres des forces prorégime syriennes ont été tués alors que des affrontements (avaient lieu) avec les Forces démocratiques syriennes et les forces de la coalition" , a ajouté ce responsable.
Selon l'OSDH, l'attaque ayant déclenché la riposte de la coalition visait à capturer un champ pétrolier clé et une installation gazière majeure près de Khasham, une localité située à l'est de l'Euphrate, dans une zone en grande majorité contrôlée par les FDS.
"Les FDS ont répliqué avec des tirs à l'artillerie contre des positions du régime dans la ville de Khasham, avant l'intervention des forces de la coalition" , a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane qui a fait aussi état de tirs de missiles.

L'ONG, qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays, a fait état de 45 morts dans les rangs des forces pro-régime.

Dénonçant une "agression", les médias officiels syriens ont confirmé que des dizaines de personnes avaient été tuées dans la riposte de la coalition, tout en suggérant que les victimes n'étaient pas des soldats mais des combattants paramilitaires.
Selon l'OSDH, les combattants ayant lancé l'attaque contre les FDS appartiennent à des forces tribales ou à une milice chiite afghane qui sont loyales au président syrien Bachar al-Assad.

Selon le Centcom, cette attaque a eu lieu à huit kilomètres à l'est d'une ligne de démarcation fixée par la Russie et les Etats-Unis le long de l'Euphrate, les forces russes opérant à l'ouest et les forces américaines à l'est.
Déclenché en 2011 par la répression de manifestations pacifiques par le régime de Damas, le conflit en Syrie s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de puissances étrangères et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé.
Il a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

- Réunion du Conseil de sécurité –

La guerre fait rage sur un autre front, dans la Ghouta orientale, une enclave rebelle à l'est de Damas sous le coup de bombardements intensifs du régime depuis lundi.
Selon l'OSDH, au moins 22 civils, dont deux enfants, ont été tués et des dizaines blessés jeudi dans de nouvelles frappes aériennes contre cette région dans laquelle quelque 400.000 habitants sont assiégés depuis 2013.

Au moins six localités ont été touchées jeudi dont celle de Jisrine, où un homme portant sa fille blessée s'est précipité vers une ambulance de la Défense civile, au milieu des gravats et de la poussière, selon un correspondant de l'AFP. Non, loin les dépouilles de deux petites filles reposaient sur le sol.
Selon l'agence officielle Sana, deux civils ont péri à Damas dans des tirs au mortier, dans une apparente riposte des rebelles.
Sur le plan diplomatique, le Conseil de sécurité de l'ONU a prévu une réunion jeudi à huis clos pour discuter d'une trêve humanitaire d'un mois réclamée par les représentants d'agences de l'ONU basées à Damas.
Plus de 13 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire pour survivre, dont plus de 6 millions déplacées dans le pays


Edité le 08-02-2018 à 15:11:37 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-02-2018 à 19:18:10   

Moscou soulève des questions sur l’attaque américaine contre les forces pro-Damas en Syrie

09
FÉV

Histoire et Société


Les forces américaines, accompagnées de combattants des unités de protection du peuple (YPG) kurdes, conduisent leurs véhicules blindés près du village syrien de Darbasiyah, à la frontière avec la Turquie, le 28 avril 2017. (Dossier)
© AFP 2018 / DELIL SOULEIMAN
MOYEN-ORIENT


Les miliciens pro-gouvernementaux syriennes ont été attaqués par la coalition menée par les Etats-Unis alors qu’ils menaient une opération contre les terroristes de Daech au nord de la ville de Deir ez-Zor. Les informations sur l’incident contredisent les affirmations américaines selon lesquelles les milices syriennes auraient attaqué les alliés de Washington.

L’ambassadeur russe à l’ONU, Vasily Nebenzia, a déclaré jeudi qu’il allait soulever la question de l’attaque américaine contre les forces pro-gouvernementales syriennes lors du prochain briefing à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation humanitaire dans cette nation en proie à la guerre.

« C’est très regrettable, nous allons soulever cette question, nous allons leur demander ce qui s’est passé » , a déclaré Nebenzia aux journalistes.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré plus tôt dans la journée que Moscou analysait les informations sur l’attaque, soulignant que la version du côté américain soulève un certain nombre de questions.

« Tout d’abord, comment une unité de 500 hommes peut-elle attaquer un quartier général avec le soutien de chars et d’artillerie et ne blesser qu’un seul des attaquants? » Zakharova a souligné lors de la séance d’ information hebdomadaire jeudi. « Comment les gens à l’intérieur du quartier général pourraient-ils survivre dans ces conditions pendant au moins une demi-heure avant que l’aviation arrive sur les lieux? Comment pourrait-on décider d’ouvrir un feu massif pour vaincre les miliciens syriens? dans une courte période de temps? «

Le ministère recueille les informations pour clarifier la situation, a ajouté Zakharova.

Version américaine des événements


Les avions de combat de l'US Air Force
© US AIR FORCE


Analyste: Le Pentagone se sent libre de bombarder ce qu’il veut en Syrie

Selon le Commandement central des États-Unis (CENTCOM), l’incident s’est produit à huit kilomètres à l’est de la ligne de démarcation entre les zones contrôlées par Damas et les Forces démocratiques syriennes (SDF), alliées des États-Unis.La coalition menée par les Etats-Unis a décrit l’attaque comme une riposte à une « attaque non provoquée » par des milices armées pro-gouvernementales au siège des Forces démocratiques syriennes (SDF).

« Pour la défense de la Coalition et des forces partenaires, la Coalition a mené des attaques contre les forces offensives pour repousser l’agression contre les partenaires engagés dans la défaite de la Coalition mondiale – Daech » , indique la déclaration, ajoutant que la coalition est dirigée par les Etats-Unis dans la moyenne vallée de l’Euphrate pour éliminer les forces de Daesh.

Dana White, porte-parole du département de la Défense des États-Unis, a annoncé que la coalition dirigée par les États-Unis avait informé la Russie de ses actions à l’avance.
Les nouvelles d’ABC ont rapporté plus tard en citant un fonctionnaire américain anonyme qui affirme que 500 miliciens auraient été frappés pendant ce qu’il a décrit comme une attaque coordonnée contre des alliés des USA. Il a ajouté que 100 miliciens syriens ont été tués à la suite de cet incident.

MoD russe: les Etats-Unis cherchent à contrôler les actifs économiques de la Syrie

Le ministère russe de la Défense a déclaré jeudi que l’une des unités de la milice syrienne pro-gouvernementale menait une opération de reconnaissance près de l’ancienne raffinerie Al-Isba dans la province de Deir ez-Zor.
« En exécutant la tâche, les miliciens ont été soumis à des tirs de mortier et à des tirs d’artillerie soudains, après quoi les hélicoptères de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis les ont frappés » , indique un communiqué. .
Le ministère a souligné que l’incident est survenu parce que l’opération des miliciens syriens « n’était pas coordonnée avec le commandement de la force opérationnelle russe » , ajoutant qu’il n’y a pas de militaires russes dans cette zone de Deir ez-Zor. Les miliciens ont lancé l’opération pour faire face aux attaques sur les postes des forces gouvernementales syriennes par l’une des cellules de Daesh dans la région, a ajouté le communiqué
Le ministère de la Défense a souligné que l’attaque contre les milices a montré que le véritable but derrière la « présence militaire illégale de Washington en Syrie » est le contrôle des actifs économiques du pays plutôt que de vaincre le groupe terroriste Daesh.

Damas: la coalition américaine commet un crime de guerre

Le ministère syrien des Affaires étrangères a fustigé l’alliance menée par les Etats-Unis pour l’attaque, exhortant les Nations unies à demander des comptes au bloc militaire, selon l’agence de presse SANA.
« C’est un nouvel acte d’agression qui constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité, il montre le soutien direct des Etats-Unis aux terroristes qui visent la souveraineté et l’intégrité de la Syrie » , a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Plus tôt, la télévision d’Etat syrienne a critiqué l’incident comme une « nouvelle agression » des Etats-Unis et « une tentative de soutenir le terrorisme » .

La présence militaire américaine en Syrie reste un défi pour le processus de paix

La présence militaire américaine en Syrie constitue un sérieux défi pour le processus de paix et contrecarre la protection de l’intégrité territoriale du pays, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
« Une zone de 55 kilomètres créée unilatéralement par les Américains autour de leur base militaire près d’al-Tanf est utilisée par les unités dispersées des terroristes de Daesh » , a déclaré Zakharova lors de la réunion hebdomadaire, soulignant que les extrémistes avaient l’opportunité de se cacher des forces gouvernementales. dans la région ainsi que se regrouper et se préparer à de nouveaux raids dans les déserts syriens.

http://cdn1.img.sputniknews.com/images/105440/78/1054407832.jpg
© AP PHOTO / JUSTICE DE HAMMOURABI

Sur cette photo prise le mardi 23 mai 2017, fournie par le groupe activiste anti-gouvernement syrien, la Justice News de Hammourabi, qui a été authentifiée sur la base de son contenu et d’autres reportages de l’AP, montre un combattant syrien anti-gouvernement Maghaweer al-Thawra qu se tient sur un véhicule avec une lourde mitraillette automatique, à gauche, à côté d’un soldat américain qui se tient également sur son véhicule blindé, à droite, alors qu’ils prennent position au point de passage syrien-irakien de Tanf.
la présence américaine demeure « un sérieux défi pour la promotion de la paix en Syrie et la protection de son unité et de son intégrité territoriale » .

« Certains acteurs externes influents n’utilisent apparemment pas les opportunités qu’ils ont pour promouvoir un règlement politique en Syrie et faciliter l’élimination des terroristes sur le sol syrien » .

La coalition dirigée par les États-Unis de plus de 60 États a mené une opération militaire en Syrie sans le consentement du gouvernement du pays ou l’approbation des Nations Unies.


Edité le 09-02-2018 à 19:21:30 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-02-2018 à 19:26:28   

"Les Etats-Unis ne s'engageront pas dans la guerre civile syrienne" (Pentagone)


WASHINGTON, 8 février (Xinhua) -- Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré jeudi que les Etats-Unis "ne s'engagera pas dans la guerre civile syrienne" , peu après que la coalition dirigée par les Etats-Unis a mené des frappes aériennes meurtrières qui ont fait une centaine de morts dans le camp des forces favorables au gouvernement syrien.

"C'était de l'auto-défense. Il est bien évident que nous n'allons pas nous engager dans la guerre civile syrienne" , a-t-il répondu à des journalistes lors d'un point de presse au Pentagone.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), milices rebelles soutenues par Washington, ont fait savoir jeudi que la coalition avait frappé la veille des forces soutenant le gouvernement syrien dans la province de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, pour défendre ses partenaires.
Ces frappes ont été menées en représailles à une attaque des forces favorables au gouvernement syrien ciblant les milices soutenues par Washington dans la région, selon les FDS.
Qualifiant l'attaque d'" incident curieux ", le chef du Pentagone a ajouté qu'il ne pouvait fournir " aucune explication sur la raison " pour laquelle le quartier général des FDS avait été bombardé.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a lourdement condamné les frappes aériennes américaines, accusant les avions de guerre américains d'avoir " commis un massacre " contre les forces soutenant le gouvernement.
Celles-ci avaient attaqué des combattants de l'Etat islamique (EI) " qui se trouvent sous la protection " de la coalition américaine et des forces alliées des FDS, a-t-il ajouté.
Le gouvernement syrien a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à condamner le massacre et à tenir la coalition américaine responsable de ses "crimes et agressions qui ont fait des milliers de morts et de blessés parmi la population civile" , a-t-il poursuivi.
DUROC
   Posté le 10-02-2018 à 16:17:25   

Qu'y a t-il de crédible dans ces communiqués de propagande contradictoires?
Je ne pense pas que les accumuler serve à éclairer les intérêts qui sous-tendent les évènements sur le terrain.
duroc
Xuan
   Posté le 10-02-2018 à 18:23:53   

On ne peut pas parler de "propagande contradictoire" à moins de s'imaginer en face d'un conflit inter-impérialiste. Mais encore une fois il y a agresseur et agressé.
Comment peut-on justifier une intervention de l'armée US contre les forces syriennes ?

L'article de Xinhua montre que la communication US se prend les pieds dans le tapis en relevant ses incohérences.
Après avoir instrumentalisé les bandes terroristes les impérialistes occidentaux tombent le masque. D'un côté l'exfiltration de Daech et de l'autre l'agression ouverte.

Il est clair que ce sont les USA qui ont agressé la Syrie, tout aussi clair que l'agression israélienne d'aujourd'hui, qui s'est soldée par la perte d'un avion F-16.


Les restes d'un avion de combat israélien de type F-16, dans le village de Alonei Abba, le 10 février 2018 en Israël. Photo REUTERS/ Ronen Zvulun - L'Orient Le Jour

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Les principaux raids israéliens en Syrie depuis 2013


Yahoo
Beyrouth (AFP) - Israël, qui dit avoir mené samedi une attaque de "grande envergure" en Syrie, y compris contre des cibles "iraniennes", a effectué ces dernières années de nombreuses frappes contre le régime de Damas ou le Hezbollah libanais, allié de Bachar al-Assad dans le conflit syrien.

- 2013 -
- 30 jan: L'aviation israélienne bombarde près de Damas un site de missiles sol-air et un complexe militaire soupçonné d'abriter des produits chimiques, selon un responsable américain. Israël confirme implicitement le raid et réaffirme qu'il ne permettra pas que des armes soient transférées de Syrie au Hezbollah libanais.
- 3 et 5 mai: Deux raids près de Damas. Un centre de recherches scientifiques à Jamraya, ainsi qu'un dépôt de munitions et une unité de la défense antiaérienne, sont visés, selon un diplomate à Beyrouth.

- 2014 -
- 31 août: L'armée israélienne annonce avoir abattu au Golan un drone venu de Syrie. Le 23 septembre, un avion militaire syrien est abattu au-dessus du Golan, selon Israël.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan, annexés en 1981, décision non reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien. Israël et la Syrie sont techniquement toujours en guerre.
- 7 déc: La Syrie accuse Israël d'avoir mené deux raids contre des secteurs près de Damas, Dimas (nord-ouest) et l'aéroport international.

- 2015 -
- 18 jan: Un raid sur le Golan tue six membres du Hezbollah ainsi qu'un général des Gardiens de la Révolution, armée d'élite du pouvoir iranien (sources proches du Hezbollah et iranienne).
- 19 déc: Samir Kantar, figure du Hezbollah longtemps incarcérée en Israël, est tué dans un raid dans la banlieue de Damas, selon le mouvement chiite.

- 2016 -
- 13 sept: Israël frappe des positions syriennes sur le Golan.
- 7 déc: Plusieurs missiles israéliens frappent les environs de la base militaire de Mazzé (périphérie de Damas).

- 2017 -
- 13 jan: Damas accuse Israël d'avoir bombardé l'aéroport de Mazzé, qui abrite les services de renseignements de l'armée de l'air.
- 17 mars: Israël affirme avoir ciblé des armes "sophistiquées" destinées au Hezbollah près de Palmyre (centre).
- 27 avr: La Syrie accuse Israël d'avoir provoqué une énorme explosion en tirant des missiles sur une position militaire, près de l'aéroport de Damas. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) indique qu'un dépôt d'armes, vraisemblablement appartenant au Hezbollah, a explosé.
- 7 sept: Frappes aériennes faisant deux morts sur un site militaire dans l'ouest de la Syrie, où le régime est accusé de développer des armes chimiques.
- 22 sept: Des avions israéliens tirent des roquettes sur un dépôt d'armes du Hezbollah près de l'aéroport de Damas.
- 16 oct: L'armée israélienne annonce avoir détruit une batterie de missiles à l'est de Damas, répondant à un tir de missile syrien en direction d'appareils israéliens en reconnaissance au-dessus du Liban.
- 19 et 21 oct: Israël annonce avoir bombardé des positions syriennes, répondant à des tirs sur le Golan.
- 23 oct: Au moins dix membres d'une faction jihadiste liée au groupe Etat islamique (EI) sont tués dans des raids présumés israéliens dans le sud de la Syrie, selon l'OSDH.
- 1er nov: Israël bombarde un dépôt d'armes au sud de Homs, selon l'OSDH.
- 2 et 4 déc: Des avions israéliens visent des cibles près de Damas, selon l'OSDH.

- 2018 -
- Nuit du 8 au 9 jan: Plusieurs frappes aériennes et tirs de missiles près de Damas. Des dépôts d'armes syriens et du Hezbollah étaient visés selon l'OSDH.
- 7 fév: La défense syrienne annonce avoir détruit des missiles israéliens visant une position militaire près de Damas. D'autres missiles visaient un dépôt d'armes près de Jamraya, selon l'OSDH.
- 10 fév: Israël annonce une attaque "de grande envergure" en Syrie, frappant 12 objectifs, après avoir intercepté un drone venu de Syrie. Il dit ouvertement, pour la première fois, avoir visé des cibles iraniennes.
Après avoir essuyé des tirs de la défense antiaérienne syrienne, un F-16 israélien s'écrase dans le nord de l'Etat hébreu. Un des deux pilotes est gravement blessé, selon l'armée.


Edité le 10-02-2018 à 18:48:18 par Xuan


DUROC
   Posté le 10-02-2018 à 20:30:17   

Alors, à quoi bon "débattre", du moment qu'on a décidé qui est "l'agresseur " et qui est " l'agressé " ?
Qui est 'agresseur et qui et l'agressé à Afrin ? Que fait Assad à Afrin et dans Idlib envahis par l'armée turque et ses supplétifs islamistes avec l'accord des russes et des US ? Que fera -t-il demain quand Kobané sera envahi ?
Franchement, des mecs comme toi, des géostratèges d'internet ça me dégoûte.

duroc
DUROC
   Posté le 10-02-2018 à 20:36:40   

Je vais rajouter quelque chose: Il fut une époque, où suivant la politique chinoise, Xuan a soutenu l'alliance de la chine avec les USA . Aujourd'hui, il défend les USA contre la Russie. Au nom de la lutte contre un ennemi principal. Les Marxistes-Léninistes affirment qu'entre divers impérialismes, il n'y en a pas un qui est principal. Les maoïstes ne sont pas des marxistes léninistes.
Duroc
Xuan
   Posté le 11-02-2018 à 00:03:15   

DUROC a écrit :

Je vais rajouter quelque chose: Il fut une époque, où suivant la politique chinoise, Xuan a soutenu l'alliance de la chine avec les USA . Aujourd'hui, il défend les USA contre la Russie. Au nom de la lutte contre un ennemi principal. Les Marxistes-Léninistes affirment qu'entre divers impérialismes, il n'y en a pas un qui est principal. Les maoïstes ne sont pas des marxistes léninistes.
Duroc


Je ne défends pas les "USA contre la Russie", et je trouve que ta conception du marxisme-léninisme est plutôt surprenante.
Je te rappelle que pour les marxistes-léninistes comme Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao Tsétoung il existe dans toute contradiction un aspect principal et un aspect secondaire, définis dans des conditions données.
Et de même il existe toujours une contradiction principale et des contradictions secondaires dans des conditions données, lesquelles peuvent se transformer l'une en l'autre dans d'autres conditions. Ceci vaut tant pour les sciences naturelles que pour l'économie politique et la lutte des classes.

Lors de la Commune de Paris, la ville était assiégée par les Prussiens. Mais c'est lorsque la bourgeoisie française s'est alliée à eux en livrant les canons de la garde nationale que la lutte des classes a pris le dessus.

Lors de la première guerre mondiale, ni la France ni l'Allemagne ni la Russie n'étaient occupées et les peuples servaient de chair à canon pour les intérêts impérialistes.
Dès que la révolution russe a éclaté, la guerre a cessé et les puissances impérialistes se sont retournées contre la Russie soviétique.

Lors de la seconde guerre mondiale la contradiction principale à l'échelle mondiale opposait le fascisme au front uni mondial antifasciste. Ceci n'excluait pas les contradictions secondaires qui ont existé tout au long de la guerre y compris dans les pays occupés, et qui sont redevenues principales à la fin du IIIe Reich, voire au cours des libérations nationales, parce que les conditions se transformaient de nouveau.

Nous avons considéré à une époque que l'impérialisme le plus agressif des deux superpuissances était le social-impérialisme russe.
Après la chute de l'URSS les conditions se sont transformées et ce sont les USA qui sont devenus les gendarmes du monde, tandis que le COMECON a été dépecé.
Existe-t-il un débat là-dessus ? ce sont des faits incontestables.

Ceci ne supprime pas les contradictions entre des bourgeoisies nationales et leurs peuples, ou entre des bourgeoisies compradores et leurs peuples, ou entre les prolétariats et leurs bourgeoisies, ou encore entre deux pays émergents.
A l'échelle nationale ou locale ces contradictions prennent le pas comme c'est le cas à Afrin depuis l'agression turque.
Et dans notre pays qui n'est ni agressé ni occupé par qui que ce soit, la contradiction principale oppose le prolétariat à la bourgeoisie.
Des contradictions opposent aussi les monopoles français à l'hégémonisme US mais ce n'est pas la contradiction principale dans notre pays.

Mais dans les anciennes colonies les luttes de classe sont systématiquement exploitées, instrumentalisées, détournées par l'impérialisme US et ses alliés, afin de subvertir les régimes en place et d'installer des gouvernements "amis".
Ce sont des faits de notoriété publique et non des spéculations.
Au Moyen Orient l'hégémonisme US a déjà mis à feu et à sang plusieurs nations et poursuit cette démolition en Syrie.

Pour cela les USA constituent l'agresseur des peuples du monde d'une manière générale et tout particulièrement dans ces régions.

S'il y a débat sur ce sujet c'est que, depuis que les USA sont devenus une superpuissance hégémonique, il est de bon ton de mesurer la critique envers eux, ou de les mettre dans le même sac que les "régimes totalitaires", ou mieux de critiquer d'abord les nations qui en sont victimes.
Cette attitude est aussi naturelle que la domination de l'anglais compte tenu de la domination économique et commerciale anglo-saxonne.
Lorsque les USA seront définitivement à terre il sera de bon ton de crier haro sur le baudet comme ce fut le cas pour les nazis et pour l'URSS.
Finimore
   Posté le 11-02-2018 à 12:36:10   

DUROC a écrit :

Qu'y a t-il de crédible dans ces communiqués de propagande contradictoires?
Je ne pense pas que les accumuler serve à éclairer les intérêts qui sous-tendent les évènements sur le terrain.
duroc


DUROC a écrit :

Alors, à quoi bon "débattre", du moment qu'on a décidé qui est "l'agresseur " et qui est " l'agressé " ?
Qui est 'agresseur et qui et l'agressé à Afrin ? Que fait Assad à Afrin et dans Idlib envahis par l'armée turque et ses supplétifs islamistes avec l'accord des russes et des US ? Que fera -t-il demain quand Kobané sera envahi ?
Franchement, des mecs comme toi, des géostratèges d'internet ça me dégoûte.

duroc


DUROC a écrit :

Je vais rajouter quelque chose: Il fut une époque, où suivant la politique chinoise, Xuan a soutenu l'alliance de la chine avec les USA . Aujourd'hui, il défend les USA contre la Russie. Au nom de la lutte contre un ennemi principal. Les Marxistes-Léninistes affirment qu'entre divers impérialismes, il n'y en a pas un qui est principal. Les maoïstes ne sont pas des marxistes léninistes.
Duroc


Ces "échanges" montrent :

1 - Que Duroc maitrise mal le débat. D'où l'utilisation de termes agressifs.

2 - Que Duroc a une conception totalement fausse de la question des contradictions. Ce qui évidemment se retrouve dans une vision fausse du marxisme-léninisme que l'on trouve en grande partie dans Enver Hoxha.

Ce type de débat n'est pas vraiment nouveau.
marquetalia
   Posté le 11-02-2018 à 16:54:49   

Au moins Duroc reste fidèle à ses convictions,le fait qu il fasse référence aux Albanophones s explique par son attachement à Enver Hoxha,qui a dirigé le premier État athée au monde.je suppose qu il peut nous expliquer si le Pcof est encore hoxhaiste,ou s ils ont retourné leur veste pour mieux se rapprocher du Npa,avec lequel ils sont bien engagés dans la lutte contre le néocolonialisme français en Afrique,dans la zone Cfa.


Edité le 28-04-2018 à 17:05:12 par marquetalia


Xuan
   Posté le 11-02-2018 à 18:39:45   

marquetalia a écrit :

Au moins Duroc reste fidèle à ses convictions,le fait qu il fasse référence aux Albanophones s explique par son attachement à Enver Hoxha,qui a dirigé le premier État athée au monde.je suppose qu il peut nous expliquer si le Pcof est encore hoxhaiste,ou s ils ont retourné leur veste pour se mieux se rapprocher du Npa,avec lequel ils sont bien engagés dans la lutte contre le néocolonialisme français en Afrique,dans la zone Cfa.

c'est pas vraiment le sujet ici.
Xuan
   Posté le 11-02-2018 à 23:40:45   

La Chine aspire à jouer un rôle plus important dans la reconstruction et le développement de la Syrie


Par : french.china.org.cn - 12/2/2018

La Chine souhaite jouer un rôle plus important dans le processus de reconstruction et de développement de la Syrie, en renforçant notamment son aide à ce pays ravagé par la guerre, a affirmé dimanche Qi Qianjin, ambassadeur de Chine en Syrie.
" Je pense qu'il est temps de concentrer nos efforts sur le développement et la reconstruction de la Syrie, et je pense que la Chine jouera un rôle accru dans ce processus, en apportant davantage d'aide au peuple et au gouvernement syriens" , a déclaré l'ambassadeur à Xinhua, au cours d'une visite de l'Hôpital universitaire al-Muwasat de Damas.

La Chine a effectué plusieurs donations pour soutenir le secteur de la santé en Syrie. La dernière de ces donations a notamment permis la rénovation du département des urgences de l'hôpital al-Muwasat.
En janvier 2017, le gouvernement chinois avait déjà donné 1 million de dollars américains à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) afin de soutenir un projet humanitaire visant à répondre aux besoins des Syriens en matière de santé.
Ce projet comprenait notamment des soins médicaux aux réfugiés syriens, et l'amélioration des soins de base et de l'accès aux services de santé en Syrie.
M. Qi a espéré que les donations chinoises permettraient d'améliorer la qualité des services médicaux offerts au peuple syrien.

" Nous espérons que nos donations à cet hôpital et à d'autres organisations permettront d'offrir les meilleurs services possibles aux Syriens, et notamment aux malades. Ces donations sont en outre une preuve très claire de la profonde amitié qui unit les gouvernements et les peuples de Chine et de Syrie" , a-t-il ajouté.
Esam Ameen, directeur de l'Hôpital universitaire al-Muwasat, a quant à lui exprimé sa gratitude envers la Chine pour son soutien.

" Le soutien de la Chine n'est pas seulement politique, mais aussi pratique. La Chine nous a beaucoup aidé, en contribuant notamment à la rénovation du département des urgences, qui offre des services vitaux au peuple syrien" , a-t-il déclaré.
Elizabeth Hoff, représentante de l'OMS en Syrie, a elle aussi souligné la générosité de l'aide chinoise.
"Je voudrais remercier le peuple chinois par l'intermédiaire de son ambassadeur pour cette généreuse contribution, qui a permis de rétablir des services efficaces dans le département des urgences" , a-t-elle déclaré. F


Edité le 11-02-2018 à 23:40:58 par Xuan


Xuan
   Posté le 13-02-2018 à 20:22:29   

Un autre article sur les frappes de la coalition contre la Syrie. Il est signé Bill Van Auken (candidat aux élections US) sur le site trotskiste WSW.

Le massacre américain des troupes syriennes menace de déclencher une guerre plus large

Par Bill Van Auken
Mondialisation.ca, 10 février 2018
wsws.org 9 février 2018

Sur
mondialisation.ca


Les avions de combat et les batteries d’artillerie américains ont perpétré un massacre non provoqué de jusqu’à 100 soldats pro-gouvernementaux dans la province de Deir Ezzor, au nord-est du pays, marquant le début d’une nouvelle étape beaucoup plus dangereuse de l’intervention directe en Syrie de l’armée américaine qui dure depuis plus de trois ans.
Le gouvernement syrien a dénoncé l’attaque comme un « crime de guerre » et un « soutien direct au terrorisme » , insistant sur le fait que ses forces ont subi une attaque américaine alors qu’elles menaient une opération contre des éléments du groupe État Islamique (ÉI) entre les villages de Khasham et al-Tabiya sur la rive orientale de l’Euphrate.
Alors que le Pentagone affirmait fièrement avoir tué 100 combattants pro-gouvernementaux, Damas a avoué que les frappes américaines avaient coûté « la vie à des dizaines de personnes, et en blessant de nombreux autres, et causant des dégâts considérables dans la région. »

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, quant à lui, a déclaré qu’il n’avait confirmé que 20 morts parmi les forces pro-gouvernementales.
Quel que soit le nombre exact de victimes – les chiffres du Pentagone sont suspects étant donné que les bombardements et les barrages d’artillerie n’ont été suivis d’aucune attaque au sol – l’agression américaine contre la Syrie a été amplifiée, éclipsant le tir de 59 missiles de croisière américains en avril dernier, en réaction à une allégation non étayée d’une attaque à l’arme chimique dans la province d’Idlib.
La seule attaque américaine précédente ayant donné lieu à un bain de sang comparable a été l’attaque aérienne américaine du 17 septembre 2016 contre une position de l’armée syrienne près de l’aéroport Deir Ezzor, qui a tué 62 soldats et en blessé une centaine d’autres. Le Pentagone a prétendu que l’attaque était le résultat d’une « erreur involontaire, regrettable » .
Cette fois-ci, l’armée américaine a déclaré qu’elle exerçait son « droit naturel de légitime défense » en attaquant les forces d’un gouvernement dont les troupes américaines occupent le territoire sans son consentement ni mandat de l’ONU.

Le récit officiel du Pentagone est qu’une colonne de 500 combattants pro-gouvernementaux, y compris des chars et de l’artillerie, avait tenté de prendre le contrôle du territoire à l’est de l’Euphrate qui avait été pris par les « Forces démocratiques syriennes » (FDS), la force terrestre par procuration des États-Unis qui est largement dominée par les milices syriennes kurdes YPG. Il a accusé les forces gouvernementales d’avoir lancé « une attaque non provoquée contre une position bien établie des FDS » , où étaient déployés des « conseillers » des Forces spéciales américaines qui dirigent les combattants kurdes.

Des responsables du Pentagone s’exprimant sous couvert d’anonymat ont déclaré aux médias qu’ils pensaient que des contractants militaires russes opérant avec les forces gouvernementales syriennes figuraient parmi les morts.
Le ministère russe de la défense a indiqué qu’il n’avait pas de personnel militaire dans la région. Il a également indiqué qu’il n’était au courant que de 25 membres des milices syriennes blessés dans les frappes américaines.

Le ministère russe de la défense a ajouté que l’attaque américaine « montre à nouveau que les États-Unis maintiennent leur présence illégale en Syrie non pas pour combattre le groupe Daesh [ÉI], mais pour saisir et détenir des actifs économiques syriens » .
La zone où les combats ont eu lieu est un centre des champs de pétrole et de gaz de la Syrie. Le village d’al-Tabiya est le site de l’usine à gaz de Conoco, qui était auparavant dirigée par ConocoPhillips jusqu’à ce que la société d’énergie l’ait confié au gouvernement syrien en 2005. Après la prise de contrôle de l’ÉI, la milice islamiste a utilisé des exportations de gaz et de pétrole pour assurer une grande partie de son financement.
Washington est déterminé à empêcher le contrôle du gouvernement syrien sur ces ressources et, à cette fin, a cherché à se doter d’une zone de contrôle américaine couvrant environ 30 % du pays, tout en coupant ses frontières avec la Turquie et l’Irak.
Le ministère russe des Affaires étrangères a soulevé des questions pointues sur la version américaine des événements, en particulier la grande disparité entre l’affirmation de 100 soldats gouvernementaux syriens tués et, de l’autre côté, un seul combattant du FDS blessé au total.

« Tout d’abord, comment une unité de 500 hommes peut-elle attaquer un quartier général avec le soutien de chars et d’artillerie et infliger des blessures à seulement un contre-attaquant ? » , a demandé Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des affaires étrangères. Comment est-ce que ceux qui étaient dans ce quartier général pouvaient-ils rester dans ces conditions pour la demi-heure ou plus nécessaire pour appeler et assurer le soutien aérien ? »
« Comment, dans un laps de temps aussi court, une décision aurait-elle pu être prise pour ouvrir un feu massif sur les forces armées syriennes ? » a-t-elle poursuivi. « Pour clarifier toutes ces questions et obtenir une image complète de ce qui s’est passé, des informations pertinentes sont actuellement en train d’être recueillies, à la fois par nos experts militaires et aussi par le biais du ministère des Affaires étrangères. »

Malgré les protestations de Moscou, le Pentagone a indiqué qu’il avait utilisé sa deconfliction line (ligne téléphonique pour l’élimination des conflits) avec les militaires russes pour informer à l’avance de sa frappe contre les forces gouvernementales syriennes et est resté en contact pendant et après l’attaque. « Nous avons eu une conversation très productive » , a déclaré Dana White, porte-parole du Pentagone. « […] nous le leur avons dit, ils savaient ce qui se passait. Ils ont convenu de ne pas attaquer les forces de la Coalition. Donc, de ce point de vue, c’était réussi. »

L’attaque contre Deir Ezzor fait partie d’une escalade constante du conflit multilatéral en Syrie, provoqué en grande partie par la décision annoncée par Washington de maintenir une occupation militaire permanente du pays par les États-Unis et de poursuivre une politique « post-ÉI » centrée sur les objectifs américains initiaux de changement de régime syrien et de recul de l’influence iranienne et russe dans la région.
Avant de lancer la campagne anti-ÉI en 2014, Washington avait cherché à renverser le gouvernement du président Bachar al-Assad en soutenant et en armant les milices liées à Al-Qaïda, d’où le groupe État islamique a lui-même émergé. Cela a déclenché la sanglante guerre de sept ans qui a coûté la vie à quelque 350 000 Syriens, tout en en déplaçant des millions d’autres.

Depuis qu’elle a envahi le pays il y a plus de trois ans, l’armée américaine s’est principalement appuyée sur les YPG kurdes comme force terrestre par procuration, mais continue également d’armer et de former des groupes de milices islamistes. Pendant le siège de Raqqa soutenu par Washington et d’autres villes anciennement occupées par l’État islamique, l’armée américaine et ses auxiliaires kurdes ont organisé l’évacuation d’un grand nombre de combattants de l’ÉI et leur redéploiement vers Deir Ezzor pour les opposer aux forces gouvernementales syriennes qui avançaient vers les champs de pétrole et de gaz stratégiquement vitaux de la province.

À l’ouest, l’invasion turque de l’enclave d’Afrin contrôlée par les Kurdes, en réponse aux plans américains d’organiser une « force de sécurité frontalière » de 30 000 hommes basée en grande partie sur les YPG kurdes et de créer ce que Ankara considère comme un État kurde de facto sur sa frontière, menace d’escalader en un conflit direct entre les États-Unis et la Turquie, alliés ostensibles de l’OTAN.

Mercredi, le commandant en chef des forces américaines en Syrie et en Irak, le lieutenant général Paul Funk, a visité Manbij, la ville syrienne située à l’ouest de l’Euphrate, qui a été occupée par les YPG et les forces spéciales américaines qui les commandent. La visite est survenue juste un jour après que le président turc Recep Tayyip Erdogan a exigé que les forces américaines se retirent de Manbij, jurant que l’armée turque étendrait son offensive dans la ville.
Lorsqu’on lui a demandé s’il était inquiet à propos de la menace turque, le général Funk a répondu :
« Ce n’est pas dans ma fiche de poste de m’inquiéter ; mon travail c’est de me battre. »

Pendant ce temps, les gouvernements américain et français ont publié des condamnations de Damas sur les bombardements dans la province d’Idlib et dans la Ghouta orientale, ainsi que des allégations non vérifiées d’utilisation de gaz chloré contre les populations civiles. Le Département d’état a publié une déclaration disant que les attentats « doivent cesser maintenant ».
Les médias occidentaux hypocrites, qui sont restés silencieux alors que les États-Unis ont tué des dizaines de milliers de civils et rasé des villes entières lors des sièges de Mossoul en Irak et de Raqqa en Syrie l’année dernière, se sont soudainement réveillés pour dénoncer les pertes civiles occasionnées par les bombardements faits par les avions syriens et russes. Une fois de plus, ils répandent de la propagande pour préparer une escalade militaire qui pourrait déclencher un affrontement militaire direct entre les deux principales puissances nucléaires du monde, les États-Unis et la Russie.

Bill Van Auken

Article paru en anglais, WSWS, le 9 février 2018
La source originale de cet article est wsws.org
Copyright © Bill Van Auken, wsws.org, 2018
DUROC
   Posté le 13-02-2018 à 20:46:16   

Pouah... Tu feu de tout bois, Xuan ! Ne va pas fouiller dans les poubelles !!!
DUROC
   Posté le 13-02-2018 à 20:48:40   

Bon, j'ai dit " tu feu". J'ai oublié un mot: il faut lire "tu fais feu". Aller à plus !
Xuan
   Posté le 13-02-2018 à 22:35:22   

Les poubelles de WSW valent bien celles du New York times

Mettre côte à côte des points de vue opposés n'a guère d'intérêt sauf montrer qu'ils sont opposés. Par contre lorsqu'une information se retrouve de part et d'autre c'est plus instructif.
Xuan
   Posté le 15-02-2018 à 19:05:47   

Washington aurait un projet de partition de la Syrie
et Moscou lui posera des questions à ce sujet, d'après Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères.


le 7 février 218
Sputnik REUTERS/ GORAN TOMASEVIC


Les États-Unis se seraient fixé comme objectif la partition de la Syrie, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

«Il semble que les Américains souhaitent diviser la Syrie. Ils ont tout simplement renoncé à leurs déclarations selon lesquelles leur présence en Syrie sans l'accord du gouvernement légitime avait pour objectif de battre Daech et les terroristes. A présent, ils affirment qu'ils y maintiendront leur présence pour s'assurer qu'un processus de règlement politique a commencé en Syrie en vue d'un changement de régime politique [et du départ du président Bachar al-Assad, ndlr] », a indiqué le ministre.

Selon lui, la Russie posera des questions à l'administration américaine concernant ses projets en Syrie.
«Les États-Unis courtisent certaines composantes de la société syrienne, notamment celles qui s'opposent les armes à la main au gouvernement. Cela ne produit que des résultats très dangereux» , a ajouté M.Lavrov.

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a annoncé à la mi-janvier que son pays envisageait de maintenir sa présence militaire en Syrie même après la défaite du groupe terroriste Daech.

Moscou a déjà mis en garde contre la présence ultérieure de militaires américains sur le sol syrien, dénonçant les dangers que cela représentait pour le règlement politique de la crise.
DUROC
   Posté le 15-02-2018 à 19:34:47   

Ben oui, c'est évident que Washington a un projet de partition de la Syrie. Les USA jouent leur "partition". Pas sûr qu'ils réussissent. En tout cas, tel n'est pas le projet de ROJAVA !

duroc
Xuan
   Posté le 15-02-2018 à 21:09:13   

Ce projet de partition est lié à la création du Kurdistan à cheval sur la Syrie, l'Irak, (et l'Iran) et ainsi qu'aux contradictions au sein de la communauté kurde.

> Mme Narin Matini, membre de la direction du Mouvement de l’avenir kurde et du Conseil national kurde (CNK), dirigé par M. Massoud Barzani, président du gouvernement régional du Kurdistan irakien, déclarait : « Notre projet est un projet national kurde, un Kurdistan indépendant, dit-elle. Nous n’adhérons pas à celui d’une Fédération démocratique de Syrie du Nord. » [Diplo - septembre 2017]


Le président américain George W. Bush reçoit Massoud Barzani, le président du gouvernement régional du Kurdistan d'Irak, dans le Bureau ovale.

> Il y a quelques années Robin Wright (US Institute of Peace) dessinait une nouvelle organisation des états dans la région dans le Sunday New York Times :
Comment 5 pays pourraient devenir 14 (26 septembre 2013
et Imaginig a remapple Middle East (28 septembre 2013)

> On observe sur cette carte que figure en Syrie un Sunnistan que Daesh a créé en juin 2014 et où il a proclamé le Califat, et le Kurdistan que la France et Israël voulaient créer :




> Cette partition concernait aussi la balkanisation de l'Arabie Saoudite :



Edité le 15-02-2018 à 23:30:29 par Xuan


Xuan
   Posté le 16-02-2018 à 22:36:56   

Cuba soutient la Syrie


16/02/2018

site syrien Sana


La Havane/ Le vice-ministre cubain des Affaires étrangères, Marcelino Medina, a réitéré la position de son pays soutenant la Syrie et condamnant toutes les tentatives de l’intervention étrangère dans ses affaires intérieurs.
Rencontrant le ministre de l’Enseignement supérieur, Attef Naddaf, qui est en visite actuelle à Cuba, Medina a, favorablement, accueilli la participation efficace de la Syrie à la 11e conférence internationale sur l’Enseignement supérieur.
Medina s’est dit satisfait de la signature du programme exécutif de l’accord culturel entre la Syrie et Cuba.
De son côté, Naddaf a fait allusion aux derniers développements politiques et ceux sur le terrain en Syrie, mettant l’accent sur les relations de coopération scientifique et culturelle entre les deux pays.

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Les deux ambassadeurs Xiaoyan et Abdel Hadi affirment l’importance de respecter la souveraineté des territoires syriens

Damas /L’ambassadeur de Chine à Damas, Xie Xiaoyan, a examiné avec le l’ambassadeur Anwar Abdel Hadi, directeur du Département politique de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), les derniers développements dans la région et la crise en Syrie.

Lors de la rencontre, qui avait eu lieu au siège de l’ambassade de Chine à Damas, les deux ambassadeurs ont exprimé leur satisfaction quant aux résultats de la conférence du dialogue national à Sotchi, soulignant l’importance de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.

Razane/R.B. Sana

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Lavrov : La présence des forces américaines en Syrie est illégale


Moscou/ Le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov, a réaffirmé l’illégalité de la présence militaire américaine en Syrie.

Dans une interview qu’il a accordée à la chaîne de TV ” Euronews”, Lavrov a fait savoir que la présence des forces spéciales américaines et de leurs autres formations en Syrie est illégale, qu’elle n’avait pas eu lieu sur demande du gouvernement légitime en Syrie ni par une procuration du Conseil de sécurité.

Lavrov a ajouté que les Américains œuvrent pour séparer une grande partie des territoires syriens des autres régions dans le pays afin de violer la souveraineté et l’unité des territoires de la République arabe syrienne.

R.F. / A. Chatta Sana


Edité le 16-02-2018 à 22:41:46 par Xuan


Xuan
   Posté le 27-04-2018 à 23:37:57   

Journal de voyage à Damas. Un témoignage intéressant d'un ami du peuple syrien.


Jih Wachill
25 avril, 14:32 ·
JOURNAL DE VOYAGE : DAMAS (JOUR 1)

Nous sommes arrivés en groupe (une quinzaine de personnes) à Damas depuis Beyrouth. Le temps est clément. Le parcours n'appelle pas d'observation particulière, à part qu'il est désormais totalement sécurisé depuis un an environ suite à une opération de fait conjointe des armées libanaise et syrienne pour éradiquer les groupes islamistes armés qui opéraient dans les environs. A Damas, nous logeons dans un hôtel en centre-ville, dans un quartier chrétien de la capitale syrienne.

Nous sommes arrivés avec des médicaments dans les bagages des uns et des autres (et des béquilles pour les blessés, que nous avons réussi quasi-miraculeusement à faire passer) : les "sanctions internationales" contre la Syrie, appliquées ces dernières années par l'Etat français frappent en effet durement la population syrienne en "zone loyaliste" (soit la majeure partie de la population syrienne dans les faits. En particulier justement en créant une pénurie de médicaments.

Dans les artères principales, le drapeau national syrien et les portraits du président Bachar al-Assad sont très présents (plus qu'il y a un an ou deux, de l'avis général, et moins souvent accompagnés de celui de son père comme c'était souvent le cas). Mais ce sont surtout les portraits des "martyrs" (les soldats de l'armée syrienne, des milices d'autodéfense, mais aussi des forces alliées morts en combat) qui sont omniprésents dans toute la ville. A noter le lourd prix humain payé par les combattants du Hezballah libanais (reconnaissables au drapeau de leur parti figurant sur leur portrait) dans la défense du quartier chrétien de Damas où nous résidons. Un élément qui peut expliquer, entre-autres, la montée en puissance de la popularité de ce parti chiite au niveau des chrétiens du Liban.

Nous avons visité quelques lieux emblématiques de Damas : maison de l'émir Abderlkader ; la mosquée chiite Rouqiyat (tombeau de la petite-fille du prophète Mahomet), à l'architecture très persane ; le tombeau de Saladin (Salah-Eddine al-Ayyoubi), où est aussi enterré le cheikh al-Bouthi (un célèbre théologien sunnite assassiné avec des fidèles en pleine mosquée par les "rebelles syriens" ) ; mosquée de Ommeyades (où se trouve le tombeau de saint Jean-Baptiste, honoré par les fidèles par des dons d'argent), qui était une église byzantine au départ et dans laquelle musulmans et chrétiens ont prié conjointement pendant des siècles, jusqu'à ce que les lieux deviennent trop exigus et qu'une église soit construite spécifiquement pour les chrétiens juste à côté ; soukh de Damas.

A noter qu'où nous logions, la vie nocturne reste assez intense : la vie continue, malgré la guerre et les privations.

J'ai été par ailleurs un peu mal à l'aise en croisant un groupe d'enfants "jouant à la guerre", et poussant loin le réalisme de leur jeu (bouteilles ou canettes vides utilisées en guise de "grenades", les "tireurs" se mettent à couvert, etc.) : malgré les efforts des autorités syriennes pour assurer une certaine "normalité" en matière de scolarisation et de politique de l'enfance (pas "d'enfants soldats" côté "loyaliste" de ce que j'ai observé), la guerre semble les avoir imprégnés malgré tout par la force des choses.

Enfin, des formes de mendicité, directe ou indirecte (vente de sucreries à la valeur en réalité modique à "prix libre" ) me semblent plus présente qu'il y a un an ou deux. Ceci reste toutefois marginal et limité, loin d'être aussi omniprésent et intrusif que dans d'autres pays proches.


Edité le 27-04-2018 à 23:38:28 par Xuan


marquetalia
   Posté le 28-04-2018 à 17:03:41   

L Algérie est le seul pays sunnite a n avoir pas rejoint la coalition anti-houthie et anti-iranienne regroupée autour des Saoudiens;ce qui explique les manoeuvres de déstabilisation du Qatar sur le sol algérien,en soutenant les djihadistes d Aqmi,pour faire tomber le régime Fln issu de la décolonisation,qui est de surcroit proche de la Chine Populaire,ce qui prouve que les terroristes islamistes sont des mercenaires à la solde de l impérialisme américain.
Xuan
   Posté le 28-04-2018 à 22:36:38   

Ci-dessous la suite du témoignage de Jih en Syrie :

JOURNAL DE VOYAGE : ALEP (JOUR 2)

Nous sommes partis pour Alep tôt le matin pour le second jour de notre périple. Un voyage assez pénible : impossible de trouver un minicar disponible, comme prévu initialement. En effet, beaucoup ont été réquisitionnés par l'Etat syrien pour assurer les besoins en terme de déplacement de ses soldats ou des "rebelles syriens" de la Ghouta orientale, évacués eux et leur famille vers le nord de la Syrie quelques jours avant notre arrivée, après leur reddition et selon les termes d'un accord conclu entre les parties. Ne reste plus dans l'agglomération damascène que Yarmouk (quartier surtout peuplé de réfugiés palestiniens) et ses environs à échapper pour l'instant au contrôle des autorités syriennes, essentiellement au profit de Daesh. Une offensive de l'armée syrienne est toutefois en cours pour reprendre le contrôle de ce secteur aux portes de Damas : nous avons d'ailleurs entendu la veille les avions passer dans le ciel damascène et au loin le bruit des bombardements sur ces positions daeshiennes.

Pour aller à Alep, nous avons donc pris un taxi puis un bus assurant la desserte régulière d'Alep. Un petit tronçon de l'autoroute Damas-Alep étant encore sous contrôle "rebelles" dans la région d'Idlib (dite "Idlibistan"...), le car oblique par des petites routes à partir de Homs. Ce qui rallonge sensiblement le trajet et le temps mis pour l'effectuer. Les traces de combats sont visibles sur le chemin. Il semblerait toutefois que le traffic routier soit en phase ascendante, bien qu'encore modeste par rapport à ce qu'il était.

Nous arrivons à Alep par l'Est de la ville, où nous pouvons constater de visu l'ampleur des dégâts. Mais c'est au centre-ville d'Alep que nous serons confrontés aux destructions les plus spectaculaires, nous y reviendrons.

L'hôtel familial où nous logeons est en centre-ville, dans une aile du soukh d'Alep dans les faits encore plus ou moins fermée. Outre les destructions, le peu d'activité de cette aile du soukh d'Alep s'explique par le fait qu'il assurait le commerce vers la région d'Idlib, toujours aux mains des groupes islamistes armés. D'où le fait que l'activité commerciale avec cette région reste pour l'instant très aléatoire et le volume des échanges très faible. L'hôtel ne semble pas avoir reçu de visiteurs depuis cinq ans et vient de rouvrir pour nous accueillir. Malgré la bonne volonté de la famille tenant l'hôtel, il y a quelques "ratés" : pas d'eau chaude le premier soir, pas d'internet (ou alors de manière très fugace et limitée), coupure d'électricité, etc. Peu de choses toutefois par rapport aux privations qu'a connu la population restée à Alep pendant les années de combats dans la ville.

Le propriétaire de l'hôtel nous fait visiter cette aile du soukh d'Alep, un des plus grands du monde, et qui fut occupé un certain temps par les "rebelles syriens", et était devenu des années durant un lieu d'affrontements. Sachant qu'Alep est la plus importante ville commerciale et industrielle de Syrie (voire du Proche-Orient), et que le soukh en est le coeur, l'arrêt de son activité commerçante a été une catastrophe économique pour la ville elle-même, mais aussi pour tout le pays. Etant donné que le bail des échoppes dans le soukh d'Alep est à un tarif prohibitif, l'interruption de l'activité commerciale pendant des années a en elle-même un coût faramineux pour les commerçants. Il faut ajouter à cela les destructions : de nombreuses boutiques sont ici à reconstruire, partiellement ou totalement, avant d'envisager une reprise de l'activité commerçante en particulier celles qui étaient en bois et sont purement et simplement parties en fumée...

Les quelques commerçants présents sont très accueillants, nous offrent le café, et insistent pour nous faire visiter leurs boutiques, dont certaines contiennent voire sont en elles-mêmes de véritables petits trésors de l'artisanat local. Nous finissons par quitter nos nouveaux amis pour poursuivre notre périple.

Au fur et à mesure que nous avançons, les destructions sont de plus en plus importantes : nous approchons de l'ancienne ligne de front. Nous sortons du soukh pour nous retrouver devant une scène quasi-apocalytique. Même à Beyrouth à la sortie de la guerre civile, il ne me semble jamais avoir vu un tel niveau de destructions. Quand ils ne sont pas purement et simplement rasés, c'est à peine si les immeubles tiennent encore debout. A notre grande surprise, nous apprenons que ces immeubles étaient tenus par les soldats de l'armée syrienne, et donc que ce sont les bombardements des "rebelles" qui ont provoqué ce niveau effarant de destruction. Ce qui laisse supposer un armement et une logistique militaire loin d'être aussi sommaires et limités qu'on nous l'a présenté dans nos médias. En remontant cette rue, nous passons devant la mosquée des Omeyyades, qui servait de quartier général aux "rebelles", et dont ils ont miné et détruit le minaret au moment où ils ont été contraints de quitter les lieux.

Nous remontons vers la citadelle d'Alep, qui était un bastion "loyaliste" isolé en territoire ennemi. Assiégée pendant des années, elle était approvisionnée vaille que vaille par l'armée syrienne. La vie reprend doucement dans ce secteur traditionnellement très fréquenté de la ville. Notre groupe est accueilli avec curiosité et bienveillance. De toute évidence, la plupart des passants n'ont plus vu d'étrangers ou presque ces dernières années. Les commerçants nous font visiter leurs boutiques en cours de reconstruction. Les jeunes essaient de communiquer vaille que vaille avec nous. Beaucoup de familles et de groupes de jeunes veulent prendre des photos avec nous. Les sourires nous font chaud au coeur : notre présence semble renforcer l'espoir de ces gens d'un retour à la normale, un espoir de paix, un peu de confiance en l'avenir. Nous sommes tous très émus de cet accueil, d'une simplicité et d'une prévenance presque déconcertantes.

Après un verre à la terrasse d'un café, certains d'entre nous sont interviewés par les correspondants locaux de la chaîne de télévision iranienne sur leurs impressions et quelques considérations politiques sur les positions diplomatiques de la France. Nous repartons ensuite à pied à l'hôtel où nous logeons pour dîner et dormir, refaisant le parcours en sens inverse. De nuit, les destructions qui le jalonnent notre parcours apparaissent irréelles, quasi-spectrales, inquiétantes, oppressantes voire effrayantes parfois.

A suivre...
Xuan
   Posté le 29-04-2018 à 23:24:54   

JOURNAL DE VOYAGE : ALEP (JOUR 3)
par Jih Wachill

Nous sommes donc arrivés la veille déjà à Alep. Ce matin, nous devons rencontrer une délégation de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Alep. Sur place, on nous explique que les locaux où nous sommes reçus sont des locaux provisoires : le siège de la Chambre de Commerce et d'Industrie a en effet été bombardé et en grande partie détruit par les "terroristes" (c'est le terme utilisé unanimement par nos interlocuteurs) quand ils étaient encore présents à Alep. La délégation que nous rencontrons est composée du président-adjoint, du trésorier et de membres du conseil d'administration de la Chambre de Commerce et d'Industrie.

En plus d'être l'épicentre du commerce en Syrie, Alep est la principale ville industrielle du pays. L'agglomération compte 17 zones industrielles. Le tissu industriel alépin est à 90% privé, et souvent familial. L'industrie a été la première cible des "terroristes" en Syrie. Le textile, l'industrie phare de la ville, fut particulièrement touché. Le tissu industriel a été purement et simplement démantelé par ceux qu'on qualifie chez nous de "rebelles syriens", entre logique de pillage et destruction systématique. La majeure partie des machines ont été démontées et transférées en Turquie pour y être revendues à vil prix. Certaines unités ont été utilisées par les "terroristes" pour leurs propres besoins, parfois reconverties à usage militaire. Tout ce qui ne pouvait être revendu ou réutilisé par eux fut systématiques détruit.

Aujourd'hui, l'industrie alépine tente de surmonter ces épreuves, de se reconstruire et de redémarrer. Le redressement est spectaculaire, mais l'ampleur des destructions est tel que la ville n'est encore pour l'instant que l'ombre que ce qu'elle à pu représenter dans l'économie du pays. Deux problèmes surtout se posent, liés à certains égards : les "sanctions internationales" (embargo occidental) et le sous-financement comparativement aux besoins. Nos interlocuteurs espèrent le rétablissement de relations commerciales plus diversifiées avec l'étranger, sans trop y croire manifestement, un peu comme un voeu pieux de convenance. Concrètement, l'embargo occidental pose problème par exemple pour réparer les machines et se fournir en pièces détâchées, sachant qu'une partie de leurs machines industrielles sont de fabrication occidentale.

Sur l'aspect du financement, il a fallu aux industriels alépins "se faire violence" sur un point : solliciter des prêts aux banques locales. En effet, dans la culture locale, l'endettement est vu avec une grande méfiance voire réticence. Toutefois, malgré cela, les banques syriennes sont loin d'avoir la masse critique pour financer un tel effort de reconstruction.

Nous allons ensuite avec nos hôtes dans la principale zone industrielle, au nord d'Alep. Nous passons devant une cité ouvrière en chemin : elle comptait 50 000 habitants avant la guerre, elle en compte aujourd'hui seulement 15 000. A la lisière du quartier kurde d'Alep, nous croisons un bataillon féminin des YPG. Manifestement, les relations entre PYD/YPG et les autorités syriennes sont bonnes ici : l'armée syriennes et les YPG se sont coordonnés ici pour reprendre le secteur aux "rebelles syriens" et les YPG jouent dans le quartier kurde le rôle joué ailleurs par les milices locales d'autodéfense (improprement appelées ici "forces de défense nationale" qui se sont formés dans les quartiers et les villages pour assurer une partie des tâches sécuritaires quotidiennes.

Cette zone industrielle d'Alep de 4 400 ha a été occupée de 2012 à 2014 par les "rebelles syriens", et plus de 90% du potentiel idustriel y a alors été démantelé. Aujourd'hui encore, sur 7 000 unités industrielles en activité avant-guerre, seules 500 ont vraimnt redémarré. Toutefois, 3 500 investisseurs sont sur les rangs dans le redémarrage de la zone industrielles, soit la moitié de ceux qui y étaient initialement présents. Parmi eux, 7% d'étrangers, associés à des Syriens (pour des raisons légales). Le redémarrage se fait donc progressivement, grâce à un important effort ("jihad" financier à cet effet. L'eau a été rétablie (trois mois déjà après la reconquête du secteur), ainsi que 70% de l'électricité. Des admnistrations ambulantes ont été mises en place, les bâtiments administratifs ayant quasiment tous été détruits. Les progrès dans la reconstruction connaissent une avancée rapide.

Le vice-président de la Chambre de Commerce et d'Industrie nous invite à déjeuner dans un grand restaurant en face de la Citadelle. Il semble beaucoup compter sur l'exploitation des réserves de gaz naturel au large du littoral syrien (en cours d'évaluation) pour aider au redémarrage économique du pays. Il affiche par ailleurs un grand otpimisme pour l'avenir.

Nous allons ensuite dans l'Ouest d'Alep, la partie de la ville qui est restée sous contrôle gouvernemental pendant les années de guerre. Nous y visitons l'hôtel Baron, connu pour avoir hébergé quelques personnages connus : "Laurence d'Arabie", Agatha Christie, ou encore Charles de Gaulle. La propriétaire de l'hôtel, une arménienne, nous fait bon accueil. Toutefois, le verni de la légendaire hospitalité syrienne se craquelle par moment pour nous révéler l'ampleur de l'aigreur à l'égard du gouvernement français et de son attitude à l'égard de la Syrie.

Macron subit ses foudres acerbes, et elle nous exprime son incompréhension face à la vision partiale des événements véhiculée quasi-unanimement par les médias français, mais aussi l'apathie du peuple français face à cet état de fait. Nous constatons à quel point, si les dégâts matériels ont été moindres dans cette partie de la ville, et que les stigmates de la guerre n'y sont en apparence plus visibles, les blessures cachées y sont profondes et encore mal cicatrisées. Notre hôte nous fait remarquer à juste titre, à propos de la campagne médiatique en France concernant Alep-Est, que si ce secteur de la ville qui fut sous le contrôle des "terroristes" a été assiégé et bombardé pendant quelques mois avant de capituler, c'est pendant les années précédentes Alep-Ouest qui était assiégée et bombardée, sans eau ni électricité, dépendante des aléas de l'approvisionnement gouvernemental en eau et nourriture pour la subsitance quotidienne, sans que grand monde ne s'en soit offusqué à titre humanitaire en Occident.

A propos des exactions attribuées à l'armée syrienne par nos médias, elle nous exprime sa ferme conviction que l'accusation est diffamatoire. Opinion partagée par l'ensemble des interlocuteurs auxquels nous avons eu à faire. Ainsi, un journaliste syrien avec lequel nous avions dîné à Damas le premier jours nous avait dit à ce propos, qu'il avait fait son service militaire dans les années 80 et participé à l'époque à la reprise de Hama suite à une insurrection islamiste, et que son fils était sous les drapeaux, l'armée syrienne étant une armée de conscription, que lui-même n'avait jamais assisté à quoi que ce soit de moralement répréhensible et qu'il avait bien élevé son fils et le pensait incapable de tels actes, ni lui ni d'ailleurs la majeure partie des conscrits.

Notre hôtesse alépine, elle, nous dit que lors de la prise d'une partie d'Alep par les "rebelles syriens", comme dans beaucoup d'autres villes aussi, les exécutions sommaires ou publiques, emprisonnements arbitraires, pillages, tortures et viols (souvent collectifs) n'ont pas manqué. Des centaines, voire des milliers, d'enfants son ainsi nés de ces viols selon elle. Elle conclut par : "Pour vous, Bachar al-Assad est un assassin. Peut-être aussi pour 10% de la population syrienne. Mais pour nous, c'est notre sauveur."

Nous allons ensuite dans un café d'Alep-Ouest. L'ambiance y est très sympathique et ouverte. On sent à Alep une grande liberté, y compris en matière de moeurs. Nos voisins de table tentent de discuter avec nous, dans un anglais très approximatif. Ils nous montrent une photo de nous mise sur le site de la Chambre de Commerce et d'Industrie. Visiblement, tout le monde a l'air au courant de notre présence à Alep, le bouche à oreille aidant, et nous sommes un peu les curiosités du moment pour ceux qui nous croisent. Nous ne tardons toutefois pas trop à rentrer : nous allons le lendemain dans la région de Hama, le voyage promet d'être encore éprouvant et la fatigue se fait ressentir.
Xuan
   Posté le 23-07-2018 à 23:32:12   

Sur Global Times :

Poutine et Macron discutent d'une aide humanitaire conjointe en Syrie

Source: Xinhua Publié: 2018/7/23 9:57:22
http://www.globaltimes.cn/content/1111912.shtml

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron ont discuté de la mise en œuvre d'une initiative conjointe visant à apporter des secours à la Syrie par téléphone samedi, a indiqué le Kremlin.

"Une attention particulière a été accordée aux aspects humanitaires du processus de règlement syrien, y compris la mise en œuvre d'une initiative conjointe franco-russe sur l'assistance à la population de Ghouta orientale", a déclaré le Kremlin dans un communiqué.

Plus tôt dans la journée, le ministère russe de la Défense a déclaré qu'un avion de transport militaire russe avait livré 44 tonnes de cargaisons humanitaires de la France vers la Syrie.

Les deux dirigeants ont également discuté d'un certain nombre de questions internationales et régionales à la suite des pourparlers qui ont eu lieu le 15 juillet à Moscou, selon le communiqué.

Le 15 juillet, Poutine et Macron ont discuté des développements positifs des relations russo-françaises lors de leurs discussions au Kremlin. Poutine a confirmé que les mécanismes de coopération entre les deux pays sont en train d'être restaurés.

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A lire sur le blog de Danielle Bleitrach :
The washington post : sur l’affaire Poutine-Netanyahou-Trump sur la Syrie Par Josh Rogin, en lien avec l'exfiltration des casques blancs "secouristes" par Israël, dont certains redirigés en France.


Edité le 23-07-2018 à 23:33:37 par Xuan


Xuan
   Posté le 19-08-2018 à 16:19:52   

Washington retire son fonds de développement à la Syrie en appelant les "pays riches" à prendre le relais



WASHINGTON, 18 août (Xinhua) -- Washington a retiré son fonds de développement pour la Syrie, a déclaré samedi le président américain Donald Trump, exhortant aux "pays riches" d'y contribuer.

"Les Etats-Unis ont mis fin au paiement annuel ridicule de 230 millions de dollars pour le développement de la Syrie" , a tweeté le président.
"L'Arabie saoudite ainsi que d'autres pays riches au Moyen-Orient commenceront à payer les frais à la place des Etats-Unis" , a-t-il dit. "Je veux développer les Etats-Unis, notre armée et les pays qui nous aident!"

Plus tôt dans la journée de vendredi, le Département d'Etat américain a déclaré que le fond, qui était destiné à soutenir la stabilisation de la Syrie, avait été réorienté.
L'ancien secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson avait annoncé le 13 février que les Etats-Unis s'étaient engagés à verser 200 millions de dollars pour soutenir la coalition anti-Etat islamique (EI) et la reconstruction de la Syrie.
M. Trump aurait toutefois ordonné en mars une suspension du fonds, demandant davantage d'informations sur la façon dont cette somme était utilisée et exhortant à d'autres pays d'y prendre part et payer plus.
Il a également indiqué que son pays retirerait ses troupes de la Syrie "très bientôt".

Le gouvernement syrien a constamment dénoncé l'action militaire américaine dans le pays comme une agression.
Xuan
   Posté le 19-08-2018 à 19:58:09   

Syrie la reconstruction :

http://youtu.be/e697GGFl_I8
Xuan
   Posté le 18-10-2018 à 06:52:04   

La Chine appelle à couper les financements et l'approvisionnement en armes des terroristes en Syrie


http://french.xinhuanet.com/2018-10/18/c_137540091.htm
NEW YORK (Nations unies), 17 octobre (Xinhua) -- L'ambassadeur de Chine au Nations unies, Ma Zhaoxu, a appelé mercredi la communauté internationale à unir ses forces pour couper les financements et l'approvisionnement en armes des terroristes en Syrie.

Au cours d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, le représentant permanent de la Chine aux Nations unies a déclaré que le processus politique en Syrie continuait à présenter une dynamique positive, et que le "Mémorandum de stabilisation de la situation dans la Zone de désescalade d'Idlib" signé par la Turquie et la Russie avait été appliqué sans rencontrer d'obstacles.

Il a cependant souligné que le processus politique en Syrie faisait encore face à de nombreux défis. Le terrorisme continue à menacer la sécurité et la stabilité du pays, et empêche la reconstruction et le retour des réfugiés.

Au vu de la situation, l'émissaire chinois a exhorté la communauté internationale à mieux se coordonner pour couper les financements et l'approvisionnement en armes des groupes terroristes, afin d'empêcher leur résurgence et de consolider les gains de la lutte antiterroriste.

La négociation politique est la seule solution raisonnable à la crise syrienne, a affirmé M. Ma, ajoutant qu'il était temps de mettre progressivement en place un comité constitutionnel qui soit à la fois représentatif et acceptable pour toutes les parties en présence en Syrie.

Il a également appelé à relancer les pourparlers de paix de Genève dans les plus brefs délais, afin de faciliter des consultations et un dialogue exhaustifs entre les parties syriennes.
Grecfrites
   Posté le 02-11-2018 à 10:12:33   

Les YPG qui suspendent toute activité contre l'EI car ils font face à une énième offensive militaire de l'armée turque.
marquetalia
   Posté le 02-11-2018 à 18:43:06   

Grecfrites a écrit :

Les YPG qui suspendent toute activité contre l'EI car ils font face à une énième offensive militaire de l'armée turque.
ils sont pris entre deux feux,le nostalgique de l Empire Ottoman et les partisans du califat mondial-du pareil au même-
Xuan
   Posté le 08-01-2019 à 09:39:59   

Avec la participation de la Syrie, ouverture à Téhéran de la Conférence internationale sur la sécurité en Asie de l’OuestAvec la participation de la Syrie, ouverture à Téhéran de la Conférence internationale sur la sécurité en Asie de l’Ouest


agce de presse Sana http://www.sana.sy/fr/?p=140641 08/01/2019


Téhéran/Les travaux de la Conférence internationale sur la sécurité en Asie de l’Ouest ont commencé hier à l’Université Suprême de la Défense nationale à Téhéran avec la participation de 40 pays, dont la Syrie.

La conférence a pour objectif de sortir avec un mémorandum de coopération à l’avenir sur la base de trouver une base commune pour la coopération militaire entre les pays de l’Asie de l’Ouest.

Les participants à la conférence ont échangé les points de vue sur les questions et les défis sécuritaires les plus importants pour un avenir plus sûr et stable dans leurs pays.

Au cours de cette conférence, le ministre iranien de la Défense, le général Amir Hatimi, a dénoncé les politiques adoptées par les Etats-Unis, soulignant que les convoitises occidentales servaient comme sources pour les complots visant les pays de la région.

Dans des déclarations faites en marge de la conférence, le vice-ministre de la Défense, Mahmoud Chawa, a indiqué que la tenue de telles conférences est susceptible de jeter des ponts de coopération entre les pays de l’Asie de l’Ouest et constitue un facteur efficace pour expliquer leurs horizons futurs.

Il a également souligné que la convocation de telles conférences éclaircit au monde l’autre avis, étant donné que l’Occident avait tenté, par le biais de ses médias, de falsifier les faits du terrorisme et le rôle des pays occidentaux et de leurs soutiens hostiles à la Syrie dans le soutien du terrorisme.
Xuan
   Posté le 12-02-2019 à 20:49:11   

Iran : le Corps des Gardiens de la Révolution islamique demande aux Etats-Unis de quitter le Moyen-Orient


TEHERAN, 11 février (Xinhua) -- Un commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré lundi que les Etats-Unis et leurs alliés doivent quitter la région, a rapporté Press TV.

"Les ennemis ne devraient pas nous demander de quitter la région. Ils doivent eux-même quitter la région" , a déclaré le général de brigade Hossein Salami, commandant adjoint du CGRI.
" Ils veulent que l'Iran quitte la région pour leur permettre d'asseoir leur domination et de reprendre le contrôle de nos frontières" , a estimé le général de brigade Salami.

En janvier, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a menacé "d'expulser" toutes les forces iraniennes de Syrie.
L'Iran a répondu que la présence militaire iranienne en Syrie a pour but de fournir une assistance consultative à la Syrie, à la demande du gouvernement de Bachar al-Assad.
Xuan
   Posté le 16-02-2019 à 13:12:41   

Une petite information assez significative si elle s'accompagne de relations plus étroites entre la Russie et l'Allemagne.
La différence avec la politique étrangère française est flagrante. Macron est resté le plus longtemps possible dans une position atlantiste, et se trouve hors jeu maintenant que la guerre en Syrie prend fin.


Lavrov et Mas discutent du processus de règlement politique de la crise en Syrie


http://www.sana.sy/fr/?p=144604
16/02/2019

Berlin – SANA/ Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue allemand, Haikou Mas, ont discuté lors de leur réunion à Munich du processus de règlement politique de la crise en Syrie.

Dans un communiqué publié par le ministère russe des Affaires étrangères, Lavrov a tenu une réunion avec Mas en marge de la 55e Conférence de Munich sur la sécurité qui a porté sur des questions vitales inscrites à l’ordre du jour bilatéral et international.

Les deux parties ont discuté du règlement politique de la crise en Syrie dans le cadre du sommet de Sochi.

D.H./ R.B.
pzorba75
   Posté le 16-02-2019 à 16:05:43   

Je ne vois pas bien en quoi discuter avec un ministre allemand contribue à la fin de la guerre en Syrie. Le pays est ravagé, les attentats quasi quotidiens, les opposants à Assad encore dangereux et soutenus par les pays occidentaux, Turquie incluse. Lavrov risque de parler dans le vide, au pire aider les diplomaties germano-américain et française pour faire durer la guerre et épuiser la Syrie et la Russie.
Le camp vainqueur en Syrie n'est pas très bien délimité, entre l'Iran, la Russie et la Turquie, les intérêts semblent quand même bien opposés et Lavrov a intérêt à jouer finement pour éviter un retournement d'alliances qui menacerait les intérêts russes en Syrie. Seul point positif après l'intervention militaire russe, pour le reste tout peut basculer, y compris avec l'aide du danger que représente Israël dans ce secteur.
Le principal pays étranger vaincu dans cette guerre reste l'impérialisme français, si brillamment défendu par le sioniste et socialiste Fabius, complètement hors jeu maintenant après ses déclarations ridicules concernant Assad.
DUROC
   Posté le 16-02-2019 à 18:39:23   

Une piste de réflexion:
- L'Allemagne est amie de la Turquie. C'est le seul pays européen ou le drapeau du PKK est interdit!
- La Russie est liée à la Turquie pour son transport de pétrole.
- La Russie est amie de l'Etat syrien.
- La Syrie et la Turquie ont un ennemi commun: les Kurdes
- La Turquie veut contrôler une zone de 20 km de profondeur le long de la frontière avec la Syrie pour soit-disant se protéger des "terroristes "kurdes.
- Dans l'hypothèse du retrait américain de Syrie, l'Allemagne ne pourrait-elle pas devenir le garant d'une occupation turque "contrôlée" du nord-est de la Syrie ?
Seuls les kurdes feraient les frais de ce marchandage.
Xuan
   Posté le 17-02-2019 à 16:58:28   

Les discussions entre Lavrov et Mas n'ont aucune incidence sur la liquidation de daech. C'est plutôt un signe que l'Allemagne veut se placer alors que la France reste hors jeu, et sur ce point nous sommes tous d'accord.
Ensuite les remarques de Duroc sur le problème kurde sont intéressantes, les alliés des Kurdes US et français sont écartés en Syrie.
DUROC
   Posté le 18-02-2019 à 09:20:26   

"l'Allemagne veut se placer"... Et Lavrov est-il allé lui donner le feu vert ?
Attendons la suite... Et continuons à soutenir ROJAVA !
Xuan
   Posté le 18-02-2019 à 11:31:15   

Un autre aspect est la reconstruction économique de la Syrie, c'est le sens que je donnais à "se placer". Une inconnue reste les rapports entre la Syrie et la Rojava.
DUROC
   Posté le 18-02-2019 à 18:33:13   

Le Conseil Militaire des SDF (forces militaires multi-ethniques de ROJAVA) s'est tenu le 17 février (hier). Ce Conseil intervient à un moment important du "conflit syrien", à quelques jours de la défaite militaire totale de DAESH, et face à la volonté de la Turquie d'occuper la frontière nord de ROJAVA sur une profondeur de 20 km.
Une déclaration issue de ce Conseil dit:
" Le Conseil Militaire a discuté de l'avenir des relations avec le gouvernement syrien et insisté sur la tentative pour trouver une solution au travers du dialogue à l'intérieur du cadre d'une Syrie unifiée tenant compte de la spécificité des SDF et une reconnaissance de l'autonomie administrative du nord et de l'est de la Syrie."
Voilà la position de ROJAVA.
J'espère que le gouvernement de Damas et Rojava trouveront une solution "par le haut" hors de tous les marchandages et manoeuvres auxquels se livrent les intervenants extérieurs qui n'ont rien à foutre des intérêts de la Syrie des Syriens.

Duroc
DUROC
   Posté le 18-02-2019 à 18:34:11   

Le Conseil Militaire des SDF (forces militaires multi-ethniques de ROJAVA) s'est tenu le 17 février (hier). Ce Conseil intervient à un moment important du "conflit syrien", à quelques jours de la défaite militaire totale de DAESH, et face à la volonté de la Turquie d'occuper la frontière nord de ROJAVA sur une profondeur de 20 km.
Une déclaration issue de ce Conseil dit:
" Le Conseil Militaire a discuté de l'avenir des relations avec le gouvernement syrien et insisté sur la tentative pour trouver une solution au travers du dialogue à l'intérieur du cadre d'une Syrie unifiée tenant compte de la spécificité des SDF et une reconnaissance de l'autonomie administrative du nord et de l'est de la Syrie."
Voilà la position de ROJAVA.
J'espère que le gouvernement de Damas et Rojava trouveront une solution "par le haut" hors de tous les marchandages et manoeuvres auxquels se livrent les intervenants extérieurs qui n'ont rien à foutre des intérêts de la Syrie et des Syriens.

Duroc
Xuan
   Posté le 21-02-2019 à 12:27:27   

Sana publie une déclaration de Lavrov :


http://www.sana.sy/fr/?p=145085
Lavrov juge nécessaire d’éliminer le terrorisme en Syrie et de parvenir à un règlement politique de la crise

20/02/2019

Moscou – Sana / Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a affirmé la nécessité d’éliminer le terrorisme en Syrie et d’y trouver une solution politique.
Dans une allocution prononcée aujourd’hui à Moscou, Lavrov a mis l’accent sur l’importance du processus d’Astana et des résultats du dialogue national inter-syrien pour parvenir à un règlement politique de la crise en Syrie.
Il a estimé que la ligne non constructive par certains pays ne verse pas dans l’intérêt de la sécurité et la stabilité mondiale, assurant que l’action commune sur la base du droit international est le seul moyen de régler les crises internationales.

L.A.
marquetalia
   Posté le 07-06-2020 à 19:33:20   

Le péril de Daech est bien loin d être réglé,l ouvrage l État Islamique est une Révolution est édité en France,sans être inquiété d interdiction,ce qui prouve qu il n y a qu une Union Sacrée de façade contre les djihadistes sunnites du Levant,qui peuvent toujours être instrumentalisés par Israël pour attiser les braises au Liban,et saigner un peu plus le Hezbollah,qui a libéré il y a plus de vingt le Sud de ce pays de l occupation par Tsahal,le but de Netanyahou etant d écraser militairement la résistance libanaise par le biais d un groupe terroriste tiers, armé par un pays membre de l OTAN, à savoir la Turquie d Erdogan.


Edité le 07-06-2020 à 19:36:12 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 04-01-2021 à 22:37:38   

Paradoxalement,la Syrie baathiste était jusqu'il y a quelque temps dans les intérêts d une partie de la droite française,car Assad y défend les chrétiens.
Xuan
   Posté le 25-07-2021 à 22:38:02   

Mais pas une droite atlantiste alors. Ici il s'agit d'un article de sputnik https://fr.sputniknews.com/moyen-orient/202107191045895530-pekin-au-chevet-de-damas-dans-sa-lecture-du-multilateralisme-la-syrie-cest-lechec-monumental-des/
La Chine ne s'est pas "alignée" sur la Russie, elle a soutenu Damas contre les USA parce que c'est sa position.


Pékin au chevet de Damas: «dans sa lecture du multilatéralisme, la Syrie, c’est l’échec monumental des pays occidentaux»
© AFP 2021 -
MOYEN-ORIENT
18:29 19.07.2021(mis à jour 18:31 19.07.2021)URL courte
Par Alexandre Aoun

Une première depuis 2011! Le chef de la diplomatie chinoise s’est rendu à Damas. Cette visite montre l’intérêt croissant de la Chine pour la Syrie. Outre les raisons économiques liées à la reconstruction du pays, Damas serait un atout dans la politique multilatéraliste de Pékin, estime Jean François Di Meglio, président du think tank Asia Centre.

Pékin déplace ses pions en Syrie.
Discret sur le sujet, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi s’est rendu pour la première fois à Damas depuis le début du conflit en 2011. Au cours de ce déplacement, il s’est entretenu avec son homologue syrien Fayçal el-Meqdad, ainsi qu’avec le Président Bachar el-Assad. «Les deux parties se sont comprises et se sont soutenues sur les questions d’intérêts et de préoccupations mutuels» , a noté M. Wang. En effet, outre les questions relatives à la pandémie du coronavirus et l’aide apportée par la Chine, les deux pays ont rappelé leurs objectifs communs, à savoir la lutte antiterroriste, la préservation de l’indépendance et de la souveraineté ainsi que l’opposition à toute forme d’ingérence dans les affaires internes d’un pays.
Pékin envisage également de renforcer sa coopération dans les domaines de l’agriculture et du commerce.

«La Chine a toujours été dans la roue de la Russie»
Ainsi, avec cette visite, les autorités chinoises se positionneraient comme un acteur important de l’après-conflit en Syrie. «Un pas encore plus affirmé de la puissance chinoise sur le terrain », estime Jean-François Di Meglio, président d’Asia Centre, un centre de réflexion et de recherches sur l’Asie contemporaine, et enseignant à l’université Paris Dauphine.
«Les relations entre les deux pays sont anciennes. Avant le conflit, la Chine avait un champ pétrolier dans le Nord-Est, elle avait pris des actifs norvégiens. Il y avait un intérêt pétrolier à la base. Depuis le début de la crise, Pékin a toujours été dans la roue de la Russie, aujourd’hui elle s’affirme de plus en plus comme un acteur incontournable» , résume-t-il au micro de Sputnik
«L’intérêt croissant de la Chine est loin d’être anodin» , ajoute-t-il. Et c’est peu dire. Depuis 2016, elle chercherait à créer des opportunités d’investissement pour ses entreprises afin de participer à la reconstruction de la Syrie. À cette époque déjà, l’envoyé spécial du gouvernement chinois sur la question syrienne, Xie Xiaoyan, avait déclaré que son pays était «confiant qu’il fera partie du processus de reconstruction d’après-guerre en Syrie.» Même son de cloche du côté de Xi Jinping: le Président chinois a réaffirmé en 2019 que Pékin était «prêt à participer à la reconstruction de la Syrie.» Mais cette reconstruction a un coût considérable: selon l’ONG World Vision, la facture serait estimée à plus de 1.000 milliards de dollars.

Pékin prêt à investir si la Syrie se stabilise
Pour cela, la Chine pourrait inclure Damas dans son projet de nouvelles routes de la soie. En effet, le Moyen-Orient est au carrefour des marchés asiatique et européen. La Syrie deviendrait ainsi un pays de transit pour l’acheminement des produits chinois. «La Chine est dans une politique du Win-Win, des investissements pour des infrastructures» , souligne Jean-François Di Meglio.
«Bien évidemment que la Chine est dans une logique mercantiliste avec la Syrie. Elle a des intérêts économiques très précis dans le cadre des nouvelles routes de la Soie. Par sa situation géographique, la Syrie est un élément central de ce projet» , relève-t-il.
Pékin reste tout de même prudent: il compterait investir en Syrie si le pays se stabilise. Or, plusieurs éléments viennent entraver sa volonté. La région reste fragmentée et instable sur le plan sécuritaire: plusieurs zones djihadistes demeurent présentes sur le terrain, avec notamment la présence de 5.000 combattants ouïghours. De surcroît, l’Empire du Milieu s’inquiéterait du poids des sanctions américaines sur de futurs investissements. En effet, la loi César, entrée en vigueur en juin 2020, vise à littéralement empêcher les pays étrangers de commercer avec Damas.

Le ministre chinois des Affaires étrangères :
"Nous nous opposons à toute tentative de changement de régime en Syrie."
Assad :
"La Syrie soutient inconditionnellement la Chine sur les problèmes de Taïwan, du Xinjiang et de Hong Kong." https://t.co/yuN6b7gRT4
— Casus Belli July 18, 2021


Plusieurs projets seraient néanmoins sur la table. Les investisseurs chinois sont intéressés par la construction d’une autoroute Nord-Sud-Est, le réaménagement des ports de Lattaquié et Tartous et la construction de chemins de fer, l’un dans la région de Damas et un autre qui relierait la côte syrienne au port libanais de Tripoli. Indépendamment des opportunités économiques, la Syrie intéresse Pékin pour «des raisons politiques et idéologique», affirme le président d’Asia Centre.

La Chine a utilisé 10 fois son droit de veto à l’Onu sur le dossier syrien
«Qu’on le veuille ou non, il y a eu une guerre entre deux blocs en Syrie et l’Occident a perdu» , souligne le professeur de l’université Paris Dauphine. Et ce n’est pas pour déplaire aux autorités chinoises, bien au contraire. Malgré sa relative discrétion sur le dossier syrien, la Chine a tout de même utilisé 10 fois son droit de veto à l’Onu depuis 2011 pour épauler la Russie sur ce dossier. «Il y a eu un alignement politique évident entre Moscou et Pékin dans le conflit syrien» , constate Jean-François Di Meglio.

Dans une logique multilatéraliste, le gouvernement chinois a toujours défendu Damas contre les velléités américaines et les politiques interventionnistes. En 2013, alors que Londres, Paris et Washington préparaient une intervention militaire directe contre Damas, Moscou et Pékin avaient fait front commun pour empêcher la chute du Président syrien. En juillet 2020, l’Empire du Milieu avait également utilisé son veto pour le prolongement de l’aide humanitaire destinée à la région d’Idlib, dernier bastion djihadiste en Syrie. La Chine considérait que l’autorisation onusienne violait la souveraineté syrienne et affirmait que la réelle cause de la crise en Syrie était le maintien des sanctions économiques américaines.
«Dans la lecture du multilatéralisme à la chinoise, la Syrie, c’est l’échec monumental de tous les pays occidentaux, c’est le début du renversement de la table. Et ça pour la Chine c’est un message très fort. À travers cette visite diplomatique, c’est également la confirmation que Damas est plus que jamais avec le bloc de l’est» , estime le président d’Asia Centre.
Contrairement à l’Occident, la Chine a félicité Bachar el-Assad pour sa réélection en mai dernier. Le Président chinois avait envoyé un télégramme de félicitations à son homologue syrien, affirmant que son pays «soutient fermement la Syrie dans la protection de sa souveraineté, de son indépendance et de son intégrité territoriale et fournira toute l’assistance possible à la Syrie pour lutter contre la pandémie de coronavirus, revitaliser l’économie du pays et améliorer la vie de sa population.»

Bref, sur le dossier syrien, il faudra compter avec la Chine!