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 Israël : état d'apartheid

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Xuan
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   Posté le 06-12-2017 à 21:05:50   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Trump vient de décider de déplacer l'ambassades des USA en Israël -
Un article de l'Humanité :


Jérusalem, un instrument du plan machiavélique de Trump


PIERRE BARBANCEY
MARDI, 5 DÉCEMBRE, 2017
L'HUMANITÉ



Jérusalem, un lieu saint pour les juifs, les chrétiens et les musulmans. Tout changement de statut aura des répercussions dramatiques dans la région. Thomas Coex/AFP



Proche-orient. Le président américain pourrait reconnaître la Ville sainte comme capitale d’Israël. Son but : mettre sur pied un nouvel environnement régional pour affronter l’Iran. À charge pour les Saoudiens de contraindre les Palestiniens à l’accepter.

En mai 2016, alors qu’il n’était encore que candidat à la présidence, Donald Trump annonçait lors de la conférence annuelle du Comité des affaires publiques américano-israéliennes (Aipac), organisation pro-israélienne, qu’en cas d’élection, il transférerait l’ambassade des États-Unis « dans la capitale éternelle du peuple juif, Jérusalem ». Ce qu’il pourrait faire maintenant. contrairement à ce qui est dit, cette décision en soi n’est pas nouvelle. En 1995, déjà, Bill Clinton avait signé une ordonnance déclarant : « Depuis 1950, Jérusalem est la capitale de l’État d’Israël. » Cette loi, pour être appliquée, nécessite le transfert de l’ambassade, qui se trouve, comme celles de pratiquement toutes les chancelleries du monde qui reconnaissent Israël, à Tel-Aviv. Tous les six mois, le président en place doit signer une clause dérogatoire. Depuis hier, Trump est censé signer ou transférer.

Le statut de la ville est l’un des plus contestés au monde

Cet acte, pour grave qu’il soit d’un point de vue symbolique, prend place en réalité dans une séquence géopolitique beaucoup plus large et ne touche pas seulement la symbolique de Jérusalem. Le statut de la ville est en effet l’un des plus contestés au monde. Israéliens et Palestiniens la désignent comme capitale (Israël occupant depuis 1967 et ayant annexé la partie orientale, l’Autorité palestinienne parlant plutôt de Jérusalem-Est). Elle est un lieu saint pour les juifs, les chrétiens et les musulmans. Tout changement de statut aura des répercussions dramatiques pour la région. « Rien ne justifie cette décision (…). Cela ne servira pas la paix et la stabilité, au contraire cela nourrira le fanatisme et la violence », a mis en garde le chef de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit dont on se demande quel est le pouvoir.

Devant un sujet aussi sensible, même un Donald Trump comprend qu’il faut agir avec intelligence et finesse car il s’agit d’un des éléments du nouveau plan américain pour la résolution de ce qu’on appelle le « conflit israélo-palestinien ». Non pas pour le résoudre en soi, mais pour ouvrir la voie au but ultime des États-Unis, mais aussi d’Israël et de nombres pays arabes, Arabie saoudite en tête : affronter l’Iran. Dimanche, son gendre et conseiller pour le Proche-Orient, Jared Kushner, expliquait lors d’un forum à Washington : "De nombreux pays au Moyen-Orient veulent la même chose : le progrès économique, la paix pour leurs peuples. Ils regardent les menaces régionales et je pense qu’ils voient qu’Israël, leur ennemi traditionnel, est en fait devenu un allié naturel pour eux à cause de l’Iran, à cause de l’“État islamique” (Daech) en Irak et au Levant. Beaucoup de gens veulent maintenant faire la jonction entre ces deux paramètres." Les grandes lignes de ce plan américain n’ont pas été dévoilées mais ont fuité, comme il se doit. Un État serait octroyé aux Palestiniens sur une partie de la Cisjordanie et sur Gaza mais sans continuité territoriale entre les deux entités, une aide de 10 milliards de dollars serait allouée pour l’établissement de cet État. Quant aux discussions sur le statut de Jérusalem et du droit au retour des réfugiés, elles seraient renvoyées aux calendes grecques. Aux Américains le soin de discuter avec les Israéliens. D’où l’idée de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et une déclaration – encore – de Kushner pour rassurer leur partenaire : il compare la poursuite de l’occupation des territoires palestiniens à "un problème immobilier" (Real Estate Issue).

De son côté, le tout-puissant prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane (MBS) – pour qui l’affrontement avec l’Iran prime sur le fait palestinien comme il l’a déjà laissé entendre –, a reçu le président palestinien, Mahmoud Abbas, pour lui présenter le plan de Trump. Le successeur d’Arafat aurait refusé. MBS aurait menacé Abbas de pressions pour le contraindre à démissionner et mettre un homme plus docile à sa place. Ce qui éclaire les manœuvres en cours depuis des mois, les pays du Golfe tentant d’imposer à la présidence de l’OLP comme de l’Autorité palestinienne, Mohammed Dahlan, proche des Émirats arabes unis, ancien homme fort du Fatah dans la bande de Gaza. Mahmoud Abbas a tenté, dimanche, de mobiliser la communauté internationale (qui n’a jamais reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël) pour peser sur la décision américaine. Sans grand effet pour l’heure.


Pierre Barbancey
Grand reporter


Edité le 19-07-2018 à 20:20:50 par Xuan




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   Posté le 06-12-2017 à 21:08:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël pourrait menacer le processus de paix au Moyen-Orient (COMMENTAIRE)


WASHINGTON, 6 décembre (Xinhua) -- La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël et la relocalisation de l'ambassade des Etats-Unis dans la ville, qui pourraient être annoncées par le président américain Donald Trump ce mercredi, fragiliseraient le processus de paix au Moyen-Orient et compliqueraient la situation dans la région.

D'après le gouvernement américain, cette décision ne ferait que reconnaître un "fait établi" et ne changerait rien à la situation actuelle.

Cependant, la décision de M. Trump pourrait avoir des répercussions néfastes et plonger les Etats-Unis et d'autres pays dans un chaos irréparable.

Les pourparlers de paix entre les Israéliens et les Palestiniens, dans l'impasse depuis de longues années, seraient la première victime de cette décision unilatérale de Washington, car elle polariserait encore plus les deux parties au lieu de leur donner des raisons de se rapprocher et de s'entendre sur un accord de paix durable.

De plus, cette décision enfoncerait le Moyen-Orient dans une situation chaotique et imprévisible. Elle donnerait aux extrémistes de la région et d'ailleurs un argument pour enrôler de nouvelles recrues prêtes à exécuter leurs plans, sous prétexte de représailles. Si tel était le cas, les pays du monde entier pourraient être confrontés à une situation de plus en plus dangereuse.

Cette nouvelle frasque politique de M. Trump vise de toute évidence à plaire à ses électeurs, qui souhaitent un gouvernement aussi pro-israélien que possible. En prenant cette décision, M. Trump essaie de se présenter comme un président qui tient ses promesses.

"Les Etats-Unis ont toujours été pro-Israël, mais jusqu'ici, ils n'étaient pas forcément perçus comme anti-Palestine. Cette décision laissera penser que Washington ne soutient pas une solution à deux Etats, alors même qu'un grand nombre de personnes considèrent qu'il s'agit de la seule solution pour parvenir à stabiliser la situation" , estime Daniel Serwer, directeur du Programme de gestion des conflits de l'Université Johns Hopkins.

"Ce n'est pas inattendu, mais c'est peu judicieux. C'était une erreur il y a quelques mois et ça le reste aujourd'hui" , a-t-il ajouté.

La communauté internationale, en particulier les pays du Moyen-Orient, a remis en question cette décision très controversée de M. Trump et averti qu'elle aurait de graves conséquences.

Depuis plus d'une décennie, le Moyen-Orient est enlisé dans une crise que la politique des Etats-Unis, centrée sur les propres intérêts de Washington, contribue à prolonger.

Le gouvernement de M. Trump doit montrer qu'il a le sens des responsabilités et réparer les erreurs passées des Etats-Unis afin de contribuer à rétablir la paix dans cette partie du monde. A défaut, il devrait au moins avoir la prudence de ne pas aggraver la situation dans la région.

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   Posté le 06-12-2017 à 22:30:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A Alger, Macron trouve "regrettable" la décision de Donald Trump de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël mercredi.


http://www.europe1.fr/international/macron-qualifie-de-regrettable-la-decision-de-trump-sur-jerusalem-3513368

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Berlin "ne soutient pas" la décision de Trump sur Jérusalem


Romandie "Berlin - La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mercredi que son gouvernement ne soutenait pas la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.

Le gouvernement allemand "ne soutient pas cette position car le statut de Jérusalem ne peut être négocier que dans le cadre d'une solution de deux Etats", a déclaré la chancelière, citée dans un tweet de son porte-parole Steffen Seibert, rappelant la position de Berlin, favorable à l'option des deux Etats, palestinien et israélien.[...]"

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Pour la deuxième fois Trump réussit non seulement à unir les pays arabes mais à diviser le camp impérialiste.
Le développement des contradictions entre un pays du second monde comme la France et l'hégémonisme US ne résultent pas seulement de l'éviction de la social-démocratie atlantiste, mais de l'affaiblissement de l'hégémonisme. Par exemple la question du financement de l'OTAN constitue une cause matérielle de ces divisions.

Il y a une semaine, le gouvernement sioniste s'en prenait aux organisateurs du Giro pour avoir dénommé le départ du tour 2018 "Jérusalem-Ouest" et leur imposait le changement d'intitulé.

Theresa May : "Nous ne sommes pas d'accord avec la décision américaine de transférer son ambassade à Jérusalem et de reconnaître Jérusalem comme la capitale israélienne avant un accord final sur son statut"

Le secrétaire général de l'ONU a rappelé son opposition à "toute mesure unilatérale", après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
Le statut de Jérusalem ne peut être résolu que par une "négociation directe" entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré mercredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres en rappelant avoir toujours été "contre toute mesure unilatérale" .
"Pas d'alternative à la solution de deux États". "Il n'y a pas d'alternative à la solution de deux États" avec "Jérusalem comme capitale d'Israël et de la Palestine" , a ajouté le patron des Nations unies, après l'annonce du président américain Donald Trump d'une reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale de l'État juif.

Lire aussi concert de critiques après l'annonce de Trump sur Jérusalem

L'hégémonisme US s'isole de plus en plus.


Edité le 06-12-2017 à 23:40:23 par Xuan




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   Posté le 06-12-2017 à 22:33:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Jérusalem: Donald Trump a ouvert «les portes de l'enfer»


De la Palestine à Israël, de nombreux pays ont réagi à la décision du Président américain de reconnaître la ville sainte de Jérusalem comme capitale de l'État hébreu.


© AP PHOTO/ SEBASTIAN SCHEINER


Les réactions de la communauté internationale, à savoir de la Palestine, de la Turquie, de la Russie, de la France, sont tombées en cascade après que Donald Trump a déclaré que les États-Unis ont reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël.
Alors que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a salué un «jour historique», la Turquie a jugé cette décision «irresponsable».

«Nous condamnons la déclaration irresponsable de l'administration américaine (…) cette décision est contraire au droit international et aux résolutions de l'ONU» , a réagi le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu sur Twitter.

Pour le Président palestinien Mahmoud Abbas, les États-Unis ne peuvent plus jouer leur rôle historique de médiateur de paix avec les Israéliens.

«Par ces décisions déplorables, les États-Unis sapent délibérément tous les efforts de paix et proclament qu'ils abandonnent le rôle de sponsor du processus de paix qu'ils ont joué au cours des dernières décennies» , a dit M. Abbas à la télévision palestinienne.

L'Iran a prévenu que la décision de Trump provoquera une «nouvelle Intifada».

D'après Leonid Sloutsky, le chef du Comité des affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), la démarche de Trump pourrait de nouveau «faire exploser» la situation dans la zone du conflit entre la Palestine et Israël.
Selon Federica Mogherini, Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, l'Union européenne est très préoccupée par les conséquences de la décision du Président américain.

Quant à Emmanuel Macron, il a qualifié cette annonce de «regrettable» et appelé à «éviter à tout prix les violences». L'Allemagne ne soutient pas non plus la décision de Trump, tandis que Theresa May a demandé aux États-Unis de présenter un plan détaillé visant à régler la situation au Moyen-Orient.

Dans la bande de Gaza, le Hamas a déclaré que le Président des États-Unis avait ouvert «les portes de l'enfer pour les intérêts américains dans la région».

En 1995, le Congrès américain a adopté une loi prévoyant le transfert de l'ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Mais à cause du statut contesté de cette ville et de l'importance de cette question pour les pays arabo-musulmans, tous les Présidents américains signaient tous les six mois une dérogation à cette loi.

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   Posté le 06-12-2017 à 23:34:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur Global Times

Jérusalem : mauvais plan de Trump pour les États-Unis


Source: Global Times Publié: 2017/12/6 22:52:38

Le président américain Donald Trump devrait annoncer mercredi que les Etats-Unis reconnaissent Jérusalem comme la capitale d'Israël et y transféreront leur ambassade de Tel-Aviv. C'est la conclusion des médias américains et européens d'un briefing de la Maison Blanche et des appels téléphoniques entre les dirigeants de Trump et du Moyen-Orient.

Mercredi à Beijing, les médias du monde entier ont rapporté la décision étonnante de Trump comme un fait établi. Une grande inquiétude monte, du Moyen-Orient à de vastes pans des États-Unis et de l'Europe.

Les décisions de Trump briseront la situation relativement calme entre la Palestine et Israël et réécriront le paysage politique au Moyen-Orient. Depuis le «Printemps arabe», affrontements entre musulmans chiites et sunnites, la lutte contre l'État islamique et la guerre civile syrienne ont constitué la tourmente dans la région, tandis qu'Israël attendait tranquillement que cette rivalité soit épuisée. Mais maintenant, le point focal de la région retournera probablement à l'ancienne question du territoire occupé.

Trump remue le nid d'un frelon. Il est difficile d'analyser ses motivations du point de vue des relations internationales, car une telle démarche provoquera inévitablement le Moyen-Orient, générant l'insatisfaction et la haine de tout le monde arabe et même de tout le monde islamique envers les États-Unis. Le risque d'un nouveau cycle d'attaques terroristes contre les États-Unis pourrait émerger.

Cela ne servira à rien pour le développement économique des Etats-Unis, auquel Trump attache une grande importance.

Si la raison principale de Trump pour déplacer l'ambassade est de tenir ses promesses de campagne, sa volonté politique montre seulement l'impatience et l'impulsivité du pays. Trump fait ce que ses prédécesseurs n'ont pas eu le courage de faire.

L'objection du monde arabe et islamique est forcément drastique. Les forces radicales trouveront une occasion rare de prouver que le radicalisme est nécessaire et correct. Une série d'incidents violents est susceptible de se produire.

Trump est en effet un président audacieux. Il croit que le pouvoir des États-Unis est tout puissant. Il estime probablement que le pays peut faire ce qu'il veut et tant que Washington se décidera, toutes les autres forces devront céder. Même les croyances religieuses des autres peuvent être changées par les États-Unis.

Pendant un certain temps, le monde n'avait pas été témoin de la forte volonté des présidents américains. Puis Trump a pris ses fonctions. Il a transformé plus de sa volonté en politiques réelles que prévu. Depuis son entrée à la Maison Blanche, les Etats-Unis se sont retirés de l'accord de Paris sur le climat et du Partenariat transpacifique, ont bombardé une base aérienne en Syrie et ont interdit les voyages à destination de six pays à majorité musulmane. Cela semble incroyable, mais Trump ne fait que ce qu'il a promis.

Qu'est-ce que le président va faire ensuite? Le suspens porte du poids. Il semble qu'il va décidément appliquer le pouvoir des États-Unis et réformer avec force ces endroits dans le monde qui le mécontentent.

Par exemple, sous sa direction, les États-Unis peuvent être sérieux en termes d'utilisation de la force militaire contre la Corée du Nord. Si Pyongyang refuse d'arrêter ses essais nucléaires et de missiles, la possibilité pour Trump de recourir à la force armée est plus élevée.

Quand il s'agit d'interactions avec Trump, la force nationale est plus cruciale que le coton. Les forces qui ne veulent pas être manipulées par les États-Unis doivent en être conscientes.

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   Posté le 07-12-2017 à 23:25:26   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

LE PARTI COMMUNISTE PALESTINIEN (PCP) CONDAMNE LA DÉCISION DU GOUVERNEMENT TRUMP DE RECONNAÎTRE JÉRUSALEM COMME LA CAPITALE D'ISRAËL


Solidarité Internationale PCF Palestine-Israël 07 DÉC. 2017



Le Parti Communiste Palestinien a publié une déclaration sur la déclaration de Donald Trump sur le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem, "capitale éternelle de l’État palestinien". (Traduction NK pour Solidarité Internationale PCF)

Cette déclaration rappelle que l'occupation sioniste historique de la terre palestinienne n'aurait pas eu lieu sans le soutien de l'impérialisme britannique et américain formant cette entité usurpatrice qui, depuis sa création, confisque la terre et déporte le peuple de Palestine.

Le Parti communiste de Palestine a qualifié le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem de "déclaration de guerre" contre le peuple palestinien et sa cause nationale. "Cela nous oblige à nous unir et à mettre fin à la division palestinienne rapidement et correctement, la seule option viable pour notre peuple étant une résistance massive", a déclaré le communiqué.

Il a été observé que l'attaque américaine contre les droits du peuple palestinien signifie que l'arrogance de la politique américaine est en train de défier le peuple palestinien, les nations arabes libres et le monde.

La déclaration a souligné que l'objectif central dans le viseur de l'attaque de Trump sont les masses du peuple palestinien, sa résistance nationale. Elle déclare que cette situation nécessite de dessiner une politique de confrontation incluant :

- L'unification de toutes les factions au sein de l'arène politique palestinienne et la restauration de l'OLP sur la base d'une démocratie révolutionnaire.

- De revoir la Charte de l'OLP et remplacer la solution à deux États par la solution démocratique à un État, qui nécessite une lutte par tous les moyens.

- De rencontrer toutes les factions de l'action nationale pour préparer un troisième soulèvement, dirigé par les factions de la résistance.

- De souligner la nécessité de surmonter les agendas ou engagements régionaux.

- De donner un rôle plus important aux masses à travers les congrès du peuple, un Congrès Général du Peuple, dans le pays et parmi la diaspora, afin de dessiner une politique de confrontation.

- De résister à la division des partis palestiniens concernant les engagements d'Oslo sur la base des décisions du Congrès Général du Peuple.

Le PC palestinien a conclu cette déclaration avec les slogans "Vive Jérusalem, capitale éternelle d'un État palestinien indépendant" et "Liberté pour les prisonniers du Parti Communiste Palestinien".

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   Posté le 11-12-2017 à 10:43:12   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Les Etats-Unis isolés à l'ONU sur la question du statut de Jérusalem


Par RFI Publié le 09-12-2017


Les réactions à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël continuent de générer une très forte réprobation. Dernière en date, celle du Conseil de sécurité de l’ONU qui s’est réuni en urgence vendredi à New York à la demande de huit pays.
Les Américains sont apparus totalement isolés diplomatiquement. Ses alliés traditionnels, le Royaume-Uni et la France, ont condamné une décision « qui n’est pas conforme aux résolutions du Conseil de sécurité » .


Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

Jamais, même lors du déclenchement de la guerre en Irak, les Etats-Unis n’ont paru aussi seuls. Les 14 membres du Conseil de sécurité ont unanimement condamné la décision de Washington.

« Nous sommes en désaccord avec la décision américaine de déménager leur ambassade à Jérusalem et de la reconnaître unilatéralement comme capitale d’Israël avant un accord final , a affirmé Matthew Rycroft, représentant britannique et plus proche allié des Américains. Cette décision n’aide pas à promouvoir la paix dans la région, un but que je sais que nous partageons tous dans ce conseil. »

Dans une rare unité européenne, les ambassadeurs français, britannique, italien, allemand et suédois ont aussi condamné une décision qui n’est pas conforme aux résolutions du Conseil de sécurité qui ne reconnaît aucune modification aux frontières du 4 juin 1967 à l'exception de celles convenues par les parties par la voie de négociations.

Peu ébranlée par ces condamnations en cascade, l’ambassadrice américaine a estimé au contraire que Washington devait rester un partenaire privilégié : « Nous sommes plus engagés à promouvoir la paix des Israéliens et Palestiniens que nous ne l’avons jamais été auparavant. »

Le conseil a pris note en pressant les Américains de faire des propositions détaillées pour un règlement israélo-palestinien.

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   Posté le 11-12-2017 à 10:45:36   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

La réunion de l'ONU n'a pas de conséquence pratique. Par contre elle est significative de la division du monde impérialiste.
La thèse des trois mondes se trouve confirmée ici en faisant apparaître les contradictions entre puissances impérialistes de second rang et hégémonisme US.

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   Posté le 11-12-2017 à 10:49:43   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   



Association France Palestine Solidarité

Jérusalem : la France doit faire entendre sa voix dans le conflit israëlo-palestinien


Face à la décision unilatérale du Président américain, Claude Nicolet pense que la France doit être à la tête d’une initiative mondiale de reconnaissance de la Palestine, de refus du fait accompli et d’affirmation du droit international.

Claude Nicolet est président d’honneur du Réseau de Coopération Décentralisée pour la Palestine-Cités Unies France et vice-président de l’association franco-palestinienne Dunkerque-Gaza.

La reconnaissance par les États Unis d’Amérique de Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël est une décision irresponsable et dangereusement explosive. Elle contrevient tout d’abord au droit international et à toutes les résolutions de l’ONU qui précisent bien que toutes conquêtes territoriales obtenues par la force ne peuvent faire l’objet d’une annexion et encore moins d’une reconnaissance.
Donald Trump revient au fameux théorème politique de Golda Meïr : « Palestine doesn’t exist... »

Donald Trump foule donc au pied toute l’architecture du droit international et l’ensemble des droits reconnus aux Palestiniens comme peuple occupé depuis la guerre des 6 Jours en 1967 avec les responsabilités qui incombent à Israël comme puissance occupante. Mais il nie également l’ensemble des progrès fait par le droit quant à la légitime reconnaissance du peuple palestinien à déterminer librement son avenir. Se faisant, il revient au fameux théorème politique de Golda Meïr : « Palestine doesn’t exist... »

Il annonce clairement, qu’en s’alignant sur les positions les plus dures du gouvernement israélien, il met un terme à la perspective de la création d’un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale. C’est évidemment une victoire politique et symbolique immense pour Benjamin Netanyahu et les faucons de son gouvernement.

Pareille posture ne relancera pas les négociations et n’assouplira pas le cuir du Premier ministre israélien qui poursuit la colonisation des territoires occupés à marche forcée. C’est aussi la reconnaissance du fait accompli et cela n’ouvrira aucune perspective de règlement du conflit israélo-palestinien, mais bien au contraire, il y a fort à parier que les tensions vont se multiplier un peu partout dans le monde musulman en général et en Palestine en particulier.

Ensuite, il met dans une position impossible l’ensemble de ses partenaires du monde arabe, aux premiers rangs desquels l’Égypte, la Jordanie mais aussi le Maroc et l’Arabie saoudite qui sont des puissances qui n’ont cessé de jouer les médiatrices dans les moments les plus durs. Avec cette décision, il les humilie et les met en porte-à -faux vis-à-vis de leurs opinions publiques promptes à s’enflammer sur ce sujet.

Il signifie également l’échec définitif du « processus de paix », ce qui aura également comme conséquence la redéfinition de la nature de l’État d’Israël. Que deviendront les Palestiniens ? On sait désormais que Benjamin Netanyahu avait proposé à l’Égypte de « déplacer » massivement ceux-ci dans le Sinaï afin de régler le « problème » par un transfert de population également contraire au droit international. Les Palestiniens ont-ils vocation à devenir des citoyens israéliens de pleins droits et de pleins exercices ou de poursuivre leur existence dans des bantoustans plus ou moins autonomes d’où sortiront obligatoirement de futures générations totalement radicalisées ?

Dès lors Israël peut-il se définir comme État juif et comme État démocratique ? Ces questions sont redoutables et portent en elles la destruction à terme du projet sioniste en tant que projet historique et politique. Donald Trump en mesure t-il les conséquences ? Elles risquent d’être catastrophiques pour toute la région et même bien au-delà.

Car la dimension symbolique de Jérusalem est immense. Elle mobilise l’imaginaire de milliards d’hommes et de femmes à travers le monde, qu’ils soient Musulmans, Chrétiens ou Juifs. Les affrontements peuvent être portés à un degré d’incandescence que Mr Trump ne mesure absolument pas.

L’ensemble de la communauté internationale, au premier rang duquel la France, doit faire bloc contre cette décision unilatérale, partout où cela sera possible.
L’ensemble de la communauté internationale, au premier rang duquel la France, doit faire bloc contre cette décision unilatérale, partout où cela sera possible. Emmanuel Macron ne peut et ne doit pas rester sans réaction devant ce véritable coup de force lourd de danger y compris pour Israël. Si l’intransigeance des Etats-Unis d’Amérique reste identique, il faudra engager un mouvement de même ampleur pour le contrecarrer.
La France doit alors prendre la tête d’une vaste initiative mondiale s’appuyant sur le droit international et son affirmation. Il faudra immédiatement reconnaître la Palestine comme Etat souverain, et entraîner le nombre de pays le plus élevé dans cette direction.
Elever notre consulat général de Jérusalem-Est au rang d’ambassade de plein exercice, considérer la décision états-unienne comme nulle et non avenue.
Ce dont il faut avoir conscience, c’est que c’est l’idée même de dialogue entre les Nations qui est remis en cause par Donald Trump. Il donne corps à l’idée du « deux poids deux mesures » qui ne cesse de gangréner les relations entre l’Orient et l’Occident et se faisant de donner raison aux pires de nos ennemis.
La France doit donc réagir immédiatement face au défi lancé à la communauté internationale.

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Histoire et Société


La Chine appelle à faire de Jérusalem-Est la capitale de la Palestine indépendante


17
DÉC Heure de publication: 15 Dec, 2017 Histoire et Société


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le vice-Premier ministre chinois Liu Yandong Jérusalem le 29 mars 2016. Ronen Zvulun / Reuters

La Chine a exprimé son soutien à la création d’un Etat palestinien indépendant, basé sur les frontières d’avant 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse officielle, jeudi, t en répondant à des questions sur une déclaration par les nations musulmanes affirmant que Jérusalem-Est était la capitale de la Palestine.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a fait cette annonce lors d’un sommet à Istanbul, mercredi, et a condamné la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël.


source RT

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L'Assemblée générale de l'ONU adopte une résolution sur le statut de Jérusalem


(Xinhua/Wang Ying)



NEW YORK (Nations Unies), 21 décembre (Xinhua) -- L'Assemblée générale a adopté jeudi une résolution sur le statut de Jérusalem, stipulant que la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël n'avait aucune valeur légale.

Au cours d'une session d'urgence extraordinaire, le projet de résolution soumis par la Turquie et le Yémen a été adopté par 128 voix contre 9, avec 35 abstentions.

Cette résolution "affirme que toute mesure ou décision visant à modifier les caractéristiques, le statut ou la composition démographique de la Ville Sainte de Jérusalem n'a aucune valeur légale, est nulle et non avenue, et doit être retirée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. Elle appelle en conséquence tous les Etats à s'abstenir d'ouvrir des représentations diplomatiques dans la Ville Sainte de Jérusalem.

Le texte exige en outre que les Etats membres de l'ONU se soumettent aux résolutions du Conseil de sécurité concernant Jérusalem, et refusent de reconnaître toute mesure ou action qui serait contraire à ces résolutions.

Les résolutions votées par l'Assemblée générale sont non-contraignantes, mais un tel "oui" franc et massif reflète la volonté collective de la communauté internationale, et exerce donc une influence politique significative.

Avant le vote, l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley a de nouveau menacé de couper les aides financières aux pays qui voteraient pour cette résolution, mais aussi de mettre fin aux contributions américaines à l'ONU.

Elle a déclaré que les Etats-Unis déplaceraient quoi qu'il advienne leur ambassade de Tel Aviv à Jérusalem. "Aucun vote aux Nations unies n'y changera rien" , a-t-elle souligné.

Cependant, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a montré un mépris face à la pression américaine.

"Nous ne nous laisserons pas intimider. Vous êtes peut-être forts, mais cela ne vous donne pas raison! ", a déclaré le ministre turc lors d'une sessions spéciale d'urgence de l'Assemblée générale des Nations unies en référence à des menaces des États-Unis.

"Avant cette réunion, un membre de l'ONU a menacé tous les autres membres. On nous a tous demandé de voter +non+, sous peine d'en subir les conséquences. Certains ont même reçu des menaces de suppression de l'aide au développement" , a indiqué M. Cavusoglu.

"Une telle attitude est inacceptable. C'est de l'intimidation et cette Assemblée ne s'y soumettra pas. Il serait contraire à l'éthique de penser que la valeur et la dignité des pays membres est à vendre" , a-t-il déclaré.

La session d'urgence de l'Assemblée générale qui s'est réunie jeudi a été convoquée après que les Etats-Unis ont opposé leur véto lundi à un projet de résolution du Conseil de sécurité sur le statut de Jérusalem. Les 14 autres membres du Conseil avaient tous voté en faveur de cette résolution.

Le vote du Conseil de sécurité était une des conséquences de l'annonce de M. Trump le 6 décembre de sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, et de déplacer l'ambassade américaine à Jérusalem.

Selon une résolution datant de 1950, si le Conseil de sécurité échoue à prendre une décision sur une question particulière, une session d'urgence de l'Assemblée générale peut être spécialement convoquée pour permettre aux Etats membres de l'ONU d'examiner cette question et de "proposer des recommandations appropriées" , dans le but de prendre des mesures collectives.

La dernière session d'urgence de l'Assemblée générale s'est tenue en 2009. La réunion de jeudi ne sera que la dixième du genre dans l'histoire de l'ONU.

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pzorba75
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   Posté le 09-01-2018 à 04:39:08   Voir le profil de pzorba75 (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à pzorba75   

Début de l'année brillant pour Marquetalia, 3 crachats en 11 minutes.

À faire analyser pour identifier le virus ou les bactéries et les soigner ce qui facilitera la réflexion et la rédaction argumentée et cohérente.

En l'état et pendant les soins, un peu de repos et de silence sera bénéfique.

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Xuan
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   Posté le 22-01-2018 à 19:28:45   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Israël : des députés expulsés du Parlement lors du discours du vice-président US

voir la vidéo sur le site.

"Ils avaient décidé de boycotter le discours prononcé par Mike Pence, vice-président des Etats-Unis, dans l'enceinte de la Knesset à Jérusalem, lundi 22 janvier. Des députés arabes israéliens, opposés à la décision de Donald Trump de faire de Jérusalem la capitale d'Israël, ont été expulsés du Parlement.

Une douzaine de députés arabes israéliens (sur les 120 parlementaires) ont été poussés vers la sortie, dans un grand brouhaha, par les gardes de la Knesset à l'ouverture du discours de Mike Pence. Ils s'étaient levés pour brandir un tract proclamant que Jérusalem est la capitale de la Palestine.

Dans son allocution, le vice-président américain a annoncé sous un tonnerre d'applaudissements du Parlement israélien que l'ambassade des Etats-Unis ouvrirait à Jérusalem avant fin 2019, malgré la colère des Palestiniens. Cette rupture unilatérale avec des décennies de diplomatie américaine et avec le consensus international a en effet provoqué le courroux des Palestiniens et des manifestations dans le monde arabe et musulman."


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   Posté le 16-02-2018 à 20:23:52   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Benjamin Chetanyahu,qui est accusé de corruption en Israël,sera reçu par Trump à la Maison Blanche le 5 mars.il prévoit d annoncer l annexion des colonies de peuplement en Cisjordanie occupée,donc créer le Eretz Israël.


Edité le 16-02-2018 à 21:12:44 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 15-05-2018 à 10:08:58   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

David et Goliath




Voir sur le blog de Danielle Bleitrach l'article Au-delà de la colère, de l’écoeurement, ce qui menace l’ensemble de l’humanité et qui doit être combattu


Edité le 15-05-2018 à 10:10:07 par Xuan




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   Posté le 15-05-2018 à 20:48:02   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

A GREAT FOR AMERICA A GREAT DAY FOR PEACE


Ci-dessous la double vidéo du mensonge
http://www.facebook.com/haaretzcom/videos/10156252262341341/

Mais mensonge à moitié seulement. C'est un grand jour pour les USA qui atteignent un sommet dans l'opprobre international. C'est un grand jour pour la paix dans la mesure où l'unité grandissante des peuples contre le sionisme fait avancer la paix.

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   Posté le 17-05-2018 à 23:30:06   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

LES MASSACRES DE GAZA N’ARRÊTERONT PAS LE COMBAT DU PEUPLE PALESTINIEN POUR LA LIBERTÉ », PC D’ISRAËL

17
MAI
Une position dont je partage chaque ligne et dont je souhaiterais qu’elle devienne un facteur de rassemblement de tous pour que la paix devienne une réalité, le Parti communiste d’Israël allié à divers partis arabes représente la troisième force d’Israël sous le nom de Hadash(1). Merci à nos camarades de solidarité internationale PCF qui font une travail de traduction énorme pour faire connaître les positions des partis communistes dans le monde. (note de Danielle Bleitrach)

Solidarité Internationale PCF Palestine-Israël Aucun commentaire

17 MAI 2018


Massacres à Gaza : communiqué du Parti communiste d’Israël

Les massacres de Gaza n’arrêteront pas le combat du peuple palestinien pour la liberté

Parti communiste d’Israël, 16 mai 2018, traduction ML pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf ».

Le Parti communiste d’Israël condamne avec la plus grande fermeté les crimes de la puissance d’occupation israélienne contre des manifestants palestiniens sans armes, lors de la « Marche du retour », des crimes qui ont tué plus de 50 personnes dont des enfants et des handicapés. Ce massacre effrayant n’arrêtera pas le combat légitime, qui dure depuis 70 ans, du peuple palestinien pour la liberté.

Le PCI condamne l’inauguration officielle de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem : il s’agit d’une nouvelle provocation qui va à l’encontre d’une majorité des nations et des Etats du monde, des Palestiniens et des forces favorables à la paix, en Israël, comme au plan international. Ce nouveau pas est à mettre en relation avec le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Par ce moyen, le pacte réactionnaire entre Trump et Netanyahou vise à masquer l’origine du conflit au Proche-Orient et le transformer, d’un combat contre l’occupation israélienne et l’hégémonie américaine, en un conflit religieux ignorant la question palestinienne.

Le PCI appelle à une large mobilisation et à la participation aux actions organisées, dans les villages arabes et dans les villes, par le Comité pour la population palestinienne en Israël, à la mobilisation en masse aux actions organisées, dans tout le pays, par les militants du PCI, du Hadash et de la Ligue communiste de la jeunesse. Le PCI appelle également toutes les forces de paix, à Tel Aviv et à Jérusalem-Ouest, à protester contre les crimes de guerre et à s’engager pour une paix juste, autour de l’exigence centrale de la constitution d’un Etat palestinien, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

Le PCI appelle également tous les partis frères et les forces de gauche et de progrès dans le monde, à renforcer leur solidarité avec le peuple palestinien contre l’occupation israélienne et ses crimes et à faire reculer la politique américaine qui plonge toute la région dans le gouffre.

(1)Hadash est un parti de gauche dont la principale composante est le parti communiste, qui soutient une économie communiste et les droits des travailleurs. Il met l’accent sur la coopération judéo-arabe, et ses dirigeants ont été parmi les premiers à soutenir une solution à deux États. Ses électeurs sont principalement des Arabes de la classe moyenne et des laïcs, dont beaucoup proviennent des communautés nordiques et chrétiennes. Il attire également 6 000 à 10 000 électeurs juifs d’extrême gauche lors des élections nationales.

Le parti soutient l’évacuation de toutes les colonies israéliennes , le retrait complet par Israël de tous les territoires occupés à la suite de la guerre des Six Jours et l’établissement d’un État palestinien dans ces territoires. Il soutient également le droit au retour ou à l’indemnisation des réfugiés palestiniens. En plus des questions de paix et de sécurité, Hadash est également connu pour être actif sur les questions sociales et environnementales. [14] Conformément aux idéaux socialistes, la plate-forme environnementale de Hadash, menée par le fonctionnaire de Maki Dov Khenin , [15] appelle à la nationalisation des réserves de gaz, de minerai et de pétrole d’Israël. [16]

Hadash se définit comme un parti non-sioniste , à l’origine en accord avec l’ opposition marxiste au nationalisme. Il appelle à la reconnaissance des Arabes palestiniens en tant que minorité nationale en Israël. En dépit de ses racines marxistes-léninistes, Hadash a inclus ces derniers temps des éléments du nationalisme arabe dans sa plate-forme

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marquetalia
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   Posté le 03-06-2018 à 12:42:30   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Les médias dénoncent les "crimes de guerre au Nicaragua et au Venezuela ',tout en se taisant sur les atrocités sionistes à Gaza,dont la dénonciation semble être récupérée par Alain Soral et sa clique.

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Xuan
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   Posté le 19-07-2018 à 16:07:42   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Israël vire à l'apartheid :


Israël "Etat-nation du peuple juif"


Ce jour, en vertu d'un vote des députés israéliens par 62 voix contre 55 et deux abstentions, Israël est devenu « l’État-nation du peuple juif dans lequel il réalise son droit naturel, culturel, historique et religieux à l’autodétermination » .

J'explique: Israël a cessé d'être l'État des Israéliens, ses citoyens non juifs sont officiellement devenus des citoyens de seconde zone, privés de tout droit à l'autodétermination mais aussi de toute possibilité d'identification pleine et entière à l'État dont ils sont citoyens, et la « seule démocratie » du Proche-Orient se définit clairement, désormais, comme une ethnocratie.

J'explique: Israël parle désormais officiellement au nom de tous les Juifs du monde, à qui personne n'a pourtant demandé leur avis, et qui n'ont pas de représentants à la Knesset, à moi, en tout cas, on n'a rien demandé (mais ce n'est pas bien grave, je sais).

J'explique encore: l'État-nation du peuple juif est actuellement dirigé par un type, Benjamin Netanyahu, qui accueille Viktor Orban, un brigand de son espèce, qui voit un « homme d'État exceptionnel » en Miklos Horthy, le régent de la Hongrie, allié des nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Je rappelle que 600.000 des 800.000 Juifs hongrois sont morts durant la Shoah.

J'explique encore une petite chose et c'est fini, je promets : non seulement Israël piétine officiellement ses citoyens arabes, mais il piétine la mémoire du peuple dont il prétend être l'État-nation. Ou pour le dire autrement: il n'a d'autre souci que d'assurer la suprématie interne de sa majorité juive et se fout pas mal des Juifs en général.

Jean-Christophe Attias


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Israël : « La démocratie n'existe que pour les citoyens juifs »


INTERVIEW. Le député arabe israélien Youssef Jabareen pointe les nombreuses discriminations auxquelles est confrontée sa communauté en Israël. Propos recueillis par Armin Arefi
Modifié le 18/07/2018 à 16:20 Le Point.fr
http://www.lepoint.fr/monde/israel-la-democratie-n-existe-que-pour-les-citoyens-juifs-18-07-2018-2237112_24.php#xtor=CS2-238


Une citoyenne arabe d'Israël brandit un drapeau israélien lors d'une manifestation (photo d'illustration).
© SALIH ZEKI FAZLIOGLU / Anadolu Agency


Comment vivent les citoyens arabes d'Israël ? Composant près de 18 % de la population israélienne, soit près de 1,4 million d'habitants, ces descendants des Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'État d'Israël possèdent en théorie les mêmes droits que leurs compatriotes juifs israéliens. Ils disposent même de 13 députés au Parlement (la Knesset), au sein de la Liste unifiée, une coalition regroupant le parti d'extrême gauche Hadash ainsi que trois formations arabes.

Chef du comité des relations internationales de la Liste unifiée, le député Youssef Jabareen (Hadash) était récemment de passage en France pour y rencontrer plusieurs responsables français et participer à l'université d'été de l'association France-Palestine Solidarité. Dans une interview au Point, ce député arabe israélien, également maître de conférences à la faculté de droit de l'université de Haïfa et de l'université Tel-Hai, pointe les discriminations légales et pratiques qui visent au quotidien sa communauté en Israël.


Le Point : Comment doit-on vous appeler ? Arabe israélien ou Palestinien d'Israël ?



Youssef Jabareen, chef du comité des relations internationales de la Liste unifiée.
© DR


Youssef Jabareen : C'est une question importante relative à notre identité. En nous qualifiant d'Arabes israéliens, les institutions israéliennes tentent de créer une nouvelle identité pour notre communauté. Mais nous insistons sur notre identité arabe palestinienne, tout en étant également des citoyens d'Israël. Voilà pourquoi je préfère que vous me qualifiiez de « membre arabe de la Knesset ». N'oubliez pas, notre communauté est indigène. Après la Nakba (la « catastrophe » en arabe, soit l'exode forcé de 750 000 Palestiniens de leur terre durant la guerre israélo-arabe de 1948, NDLR), seuls 15 % des Palestiniens n'ont pas été expulsés par l'armée israélienne. Nous sommes donc ce qu'il reste du peuple palestinien qui vivait en Palestine avant 1948. Après cette date, nous sommes passés à près de 160 000. Aujourd'hui, nous sommes 1,5 million, soit 18 % de la population (israélienne). Nous sommes donc une communauté nationale, ethnique, religieuse, culturelle et linguistique. Toutefois, nous sommes victimes de politiques de discrimination au niveau économique et social.

Lesquelles ?

Si notre nombre a été décuplé depuis 1948, nous ne possédons plus que 50 % des terres que nous avions par le passé, en raison d'une politique continue de confiscation de la part du gouvernement. Alors qu'aucun nouveau quartier arabe n'a été construit en Israël, plus d'un millier de quartiers juifs ont vu le jour. En ce qui concerne la propriété foncière, il existe des statuts spéciaux pour les organisations juives et sionistes comme le Fonds national juif ou l'Agence juive qui ont beaucoup de prérogatives sur les projets de développement et, selon la loi, ne servent que la communauté juive. Nous sommes aujourd'hui peut-être la communauté la plus pauvre d'Israël en termes socio-économiques. Le gouvernement nous alloue moins de ressources et nous souffrons de difficultés d'accès aux services publics de base. Nos villages et nos villes, qui sont nos cités historiques, sont très densément peuplés, avec 90 % de notre communauté qui y vit. Et nous y souffrons d'un manque de financement, tant au niveau de l'éducation que de l'emploi.

Voulez-vous dire qu'un jeune Arabe israélien n'a pas les mêmes chances de réussir que son compatriote juif ?

Tout à fait. Comparés aux écoles juives, les établissements arabes sont sous-financés. Nous n'avons pas le droit d'administrer nous-mêmes nos propres écoles. Nous n'avons donc aucune influence sur notre système éducatif. Le programme scolaire est dicté par le gouvernement, or il ne reconnaît pas notre identité palestinienne. Ainsi, nous ne pouvons étudier notre histoire et notre culture, par exemple le grand poète palestinien Mahmoud Darwich. Pourtant, à l'intérieur de la communauté juive, il existe différents systèmes d'éducation décidés par des Juifs.

Israël n'est-il pourtant pas la seule démocratie du Moyen-Orient ?

Israël se définit comme un État juif et démocratique, dans cet ordre. Dans les faits, c'est un État juif pour les Arabes, et démocratique pour les Juifs. Autrement dit, la démocratie n'existe que pour ses citoyens juifs. J'ai obtenu mon doctorat dans le droit, avec une spécialisation sur les droits de l'homme. Après avoir observé attentivement la loi israélienne, j'ai relevé cinquante lois qui contiennent des dispositions spéciales uniquement réservées aux citoyens juifs, et pas aux citoyens arabes palestiniens, qui représentent tout de même 18 % de la population. Par exemple, sur les questions d'immigration, si vous êtes juif, vous avez un droit automatique de venir vous installer en Israël et de demander la nationalité. Au contraire, si vous êtes un Palestinien, et que vous êtes marié à un citoyen arabe palestinien d'Israël, vous ne pouvez pas le rejoindre. Le regroupement familial est interdit.

Qu'en est-il de la situation des résidents palestiniens de Jérusalem, dont beaucoup craignent de quitter la ville de peur de ne plus avoir le droit d'y retourner ?

C'est tout à fait vrai. Lorsque Israël a décidé d'annexer illégalement Jérusalem-Est (suite à la guerre des six jours en 1967, NDLR), il n'a pas donné aux Palestiniens la citoyenneté israélienne mais uniquement un statut de résident. Cela signifie qu'ils doivent résider tout le temps à Jérusalem. Dans le cas contraire, ils risquent de perdre leur statut et ne pas pouvoir retourner y vivre. Cela s'applique, par exemple, aux jeunes Palestiniens désireux de partir étudier quelques années à l'étranger.

Pourtant, le gouvernement israélien ne cesse de répéter que ses 20 % d'Arabes jouissent des mêmes droits que ses 75 % de Juifs.

Malheureusement, la communauté internationale n'est pas au courant de la situation des citoyens arabes palestiniens d'Israël. Nous sommes considérés comme des citoyens inférieurs, de seconde zone, pas simplement dans la pratique mais également selon la loi. Ces jours-ci, alors que je suis à Paris pour tenter de sensibiliser les responsables français sur cette réalité, je suis très préoccupé par ce qui se passe chez moi. Le gouvernement est en train de promouvoir un nouveau projet de loi intitulé « loi de l'État nation », qui stipule qu'Israël est l'État nation du peuple juif. Or, ce projet de loi perpétue le caractère inférieur de notre communauté en garantissant des droits exclusifs à ses citoyens juifs. Parmi eux figure la construction de nouveaux quartiers basés sur la religion et la nationalité, c'est-à-dire en réalité exclusivement juifs. Il y a également une autre disposition qui vise à dégrader le statut de la langue arabe, de langue officielle à langue avec un statut particulier. À travers ces exemples, on peut dire qu'il existe aujourd'hui une volonté de dégrader le statut de notre communauté.

Israël invoque des raisons de sécurité...

Pour ce qui est des lois interdisant la réunification de familles d'Arabes palestiniens d'Israël et de Palestiniens, il s'agit en effet officiellement de « raisons de sécurité ». Pourtant, en pratique, on sait que la véritable raison est démographique. Le gouvernement souhaite qu'il y ait le moins de Palestiniens possible en Israël. Or, on ne peut pas être un État démocratique d'un côté et de l'autre considérer ses citoyens selon différentes classes. Ceux qui sont juifs sont des citoyens de première classe, et ceux qui ne le sont pas, à savoir les Arabes palestiniens, sont considérés comme des citoyens de deuxième ou même de troisième classe, et ne jouissent pas des mêmes droits.

Beaucoup de soutiens ardents de l'État d'Israël affirment que les Arabes israéliens ont néanmoins bien plus de droits dans l'État hébreu que dans l'ensemble des pays arabes de la région réunis. Qu'en pensez-vous ?

En quoi cela est-il pertinent ? Je réclame en premier lieu l'égalité dans ma patrie, et dans le pays dans lequel je vis. Ainsi, je ne peux comparer ma situation qu'à celle des autres citoyens de mon pays, pas aux standards de vie des populations arabes d'autres États. Cela n'a rien à voir. La réalité est que dans une démocratie, le gouvernement doit allouer les mêmes ressources à tous ses citoyens. Vous ne pouvez pas vous présenter comme une démocratie à part entière et entretenir un système d'exclusion et de discrimination. Parfois, je décris la démocratie israélienne comme un gruyère. Et nous, citoyens arabes, vivons dans ces trous. Voilà notre statut. Nous ne sommes pas vus comme des citoyens égaux. Il suffit d'observer les représentants de notre communauté, élus à la Knesset (le Parlement israélien). Il existe actuellement un processus de délégitimation de notre rôle de député. Chaque semaine, nous sommes accusés d'être des traîtres, de constituer une cinquième colonne, d'être les représentants de groupes terroristes. Or, cela ne vient pas uniquement des députés, mais aussi des ministres du gouvernement israélien actuel.

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   Posté le 19-07-2018 à 20:18:05   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

http://www.haaretz.com/israel-news/israel-passes-controversial-nation-state-bill-1.6291048

les députés de la Liste Unie déchirent et jettent le texte de loi institutionnalisant l'apartheid en Israël :
vidéo http://www.facebook.com/haaretzcom/videos/10156401760141341/

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   Posté le 19-07-2018 à 20:20:17   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

http://www.france-palestine.org/Israel-l-Etat-d-apartheid-inscrit-dans-la-constitution

Association France Palestine Solidarité

Israël : l’État d’apartheid inscrit dans la constitution


L’adoption cette nuit par la Knesset (le parlement israélien) de la loi sur « l’État-nation du peuple juif » est un événement majeur : c’est une loi « fondamentale » (l’équivalent de la constitution), et le vote, précipité ces derniers jours, survient aux termes de 7 ans de débat au cours desquels le président israélien s’est lui-même opposé au gouvernement.Cette loi comporte plusieurs aspects d’une gravité exceptionnelle :

> Elle officialise l’État d’apartheid en Israël même, en affirmant l’inégalité des droits de ses citoyens palestiniens arabes par rapport aux citoyens juifs : rétrogradation du statut de la langue arabe, possibilité de réserver des localités aux seuls citoyens juifs, droit à l’autodétermination réservé au seul « peuple juif ».

> Elle foule aux pieds les dispositions du « plan de partage » définies par la résolution 181 de l’Onu, acceptée par Israël (de même que la résolution 194 sur le retour des réfugiés palestiniens) comme condition de son admission à l’ONU.

> Elle met en danger les citoyens juifs dans le monde entier, en en faisant les parties prenantes de son projet suprémaciste et colonial : c’est un danger qui a été bien vu par 14 organisations juives américaines qui appellent à s’opposer à cette loi.

> Elle officialise l’annexion de Jérusalem (y compris Jérusalem Est) ; elle cite dès la première ligne la « terre d’Israël » en même temps que l’« État d’Israël », renforçant l’ambiguïté sur ses frontières, qui n’ont toujours pas été définies ! Dans ce contexte, la phrase qui définit l’« implantation juive » comme une « valeur nationale » est lourde de menaces en termes systématisation de la politique d’annexion, de colonisation, de vols de terres, comme aujourd’hui à Khan Al-Ahmar.

Tout autre État adoptant ce type de loi fondamentale aurait été immédiatement mis au ban des nations. Dans le cas présent, seul l’ambassadeur de l’Union européenne, bien isolé, a fait publiquement entendre sa voix.Lorsque le droit international et les résolutions de l’ONU sont ouvertement violées par une loi fondamentale, lorsque des conceptions racistes et suprémacistes entrent dans la constitution, lorsque l’apartheid est érigé en système, il faut réagir.
Nous appelons nos concitoyens à renforcer leur mobilisation contre ce système qui est en train de miner toutes nos valeurs, en participant à toutes nos campagnes dont nos campagnes BDS.
Au moment où l’on célèbre le centenaire de la naissance de Nelson Mandela et alors que la France est signataire de la convention internationale contre le crime d’apartheid, nous appelons le président de la République et le gouvernement français, bien mal engagés ces derniers temps, au sursaut qui s’impose face à une politique de plus en plus ouvertement affirmée qui devient une menace pour le monde entier.

>> Lire aussi l’interview de l’AFPS avec Dominique Vidal (4 avril 2018) : "Le projet de loi israélienne sur l’« État-nation du peuple juif » : une rupture ?"

Le Bureau national de l’AFPS
19 juillet 2018


Edité le 19-07-2018 à 20:30:27 par Xuan




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   Posté le 23-07-2018 à 23:38:40   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Des milliers de manifestants marchent à Tel-Aviv contre le projet de loi "Nation-State"

IPC / il y a 1 semaine

site du PC d'Israël http://maki.org.il/en/?p=15635

Sept mille manifestants ont défilé dans le centre de Tel-Aviv dans la nuit du samedi 14 juillet pour protester contre le "projet de loi de l'Etat-nation" controversé, parrainé par le gouvernement, le qualifiant de raciste et discriminatoire. Sous la bannière "C'est la maison pour nous tous", des personnalités publiques, des députés de Hadash et Meretz, et des militants de la paix et des activités sociales ont pris la parole, au cours de laquelle les participants ont marché de la place Rabin au centre Dizengoff. Le projet de loi devrait être présenté à la Knesset ce soir (lundi) pour un vote final.




De gauche à droite: les députés Dov Khenin (Hadash), Michal Rozin (Meretz), Mossi Raz (Meretz), Aida Touma-Sliman (Hadash) et Ayman Odeh (Hadash) lors de la marche de protestation du samedi soir à Tel Aviv; la bannière lit: "C'est la maison pour nous tous."
De gauche à droite: les députés Dov Khenin (Hadash), Michal Rozin (Meretz), Mossi Raz (Meretz), Aida Touma-Sliman (Hadash) et Ayman Odeh (Hadash) lors de la marche de protestation du samedi soir à Tel Aviv; la bannière se lit comme suit: "C'est la maison pour nous tous." (Photo: Al Ittihad)

Vingt organisations ont participé à la marche: Hadash - Parti communiste d'Israël, Omdim Beyachad (Debout ensemble); L'Association des Juifs éthiopiens; Le New Israel Fund; Paix maintenant; Le Centre d'Action Religieuse d'Israël; Sikkuy; La Coalition contre le racisme en Israël; Centre Mossawa; Jeune travail; Meretz; Le mouvement arabe pour la paix L'Association pour les droits civils en Israël; Zazim - Action communautaire; Le Forum de coexistence du Negev pour l'égalité civile; AJEEC NISPED; Kulan - Organisation féministe; Lutte socialiste; Combattants pour la paix; et Shatil.

Parmi les milliers de manifestants se trouvait le député Ayman Odeh (Hadash) qui préside la Liste conjointe. Odeh fustigea le projet de loi comme une «loi dont le but est de frapper un doigt dans l'œil d'un cinquième de la population d'Israël; susciter un différend et polariser davantage la société pour faire des gains politiques pour la tyrannie Netanyahou. " Odeh a dit:" Dans un gouvernement qui a perdu toute honte, qui craint sa propre ombre, la majorité piétine la minorité, la législation est raciste et l'espace démocratique est sous la menace constante. "

"Le projet de loi de l'Etat-nation ne nous fera pas disparaître, mais il fera d'énormes dégâts à la démocratie [en Israël]" , a-t-il dit. La "protestation de masse" de ce soir est une étape importante dans notre lutte contre le fascisme ... Législation raciste d'un gouvernement qui craint le pouvoir; d'une majorité qui piétine la minorité, ne nous enlèvera pas. Nous resterons dans notre patrie. nous resterons ici - deux nations. Les milliers qui sont venus ici ce soir nous donnent l'espoir que nous pourrons, à l'avenir, parvenir à un état dans lequel il y aura égalité et paix " , a estimé Odeh.

Le député Hadash Dov Khenin (Liste commune) a déclaré aux manifestants: "Il est temps d'empêcher une nouvelle guerre contre le peuple palestinien à Gaza ... Mais ce que nous voyons, c'est que le gouvernement d'extrême droite Netanyahu essaie de cacher le fait aucune solution pour aucun des problèmes du pays, alors il tente de cacher cela et de distraire les citoyens par des incitations et des projets de loi racistes. "

Rabbi Gilad Kariv, PDG du Mouvement pour le judaïsme progressiste, a qualifié le projet de loi de "méprisable". Il a dit aux élus de ne pas se taire: "Ne jouez pas au poker politique pour les élections au détriment de l'image et des valeurs israéliennes. la société et aux dépens de son peuple " , a-t-il déclaré. Kariv a terminé son discours par une prière pour la paix dans le Sud - un sujet qui n'a pas été oublié par les intervenants lors de la manifestation, qui a eu lieu à la fin d'une journée de violence intensifiée des deux côtés de la frontière de Gaza.

Dans une déclaration conjointe publiée par les organisations participant à la manifestation du samedi soir, ils ont écrit: "La loi de l'Etat-nation transformerait le racisme, la discrimination et la ségrégation en une partie inéluctable de nos vies. Plus que cela - le racisme et la discrimination sont de plus en plus désirés et centraux dans l'État d'Israël. La loi de l'État-nation fera en sorte que l'exclusion et les dommages causés aux minorités atteignent des niveaux terrifiants dont nous n'avons jamais été témoins. Notre position est claire: tous les citoyens - tous - sont égaux. "

"Mais le gouvernement n'est pas prêt à reconnaître cela. Parce qu'ils n'ont de solutions pour aucun d'entre nous - pas pour la crise du logement, pas pour les personnes âgées et handicapées, pas pour le coût élevé de la vie, pas pour l'effondrement du système de santé - ils légifèrent des lois inutiles, terrifiantes et discriminatoires comme la Nation -Loi d'état. La loi incite, confond et divise les citoyens de l'État d'Israël les uns des autres. "

Le message de la protestation de samedi, selon les organisateurs, était que «nous sommes tous des citoyens égaux - Arabes et Juifs, femmes et hommes, Mizrahim, Éthiopiens, ceux d'entre nous de Russie et membres de la communauté LGBTQ.

"La loi de division et de discrimination que ce gouvernement promeut - qu'ils appellent le projet de loi de l'Etat-Nation - nous laissera un grand nombre d'entre nous: hors des villes avec des" comités d'admission "; hors du traitement équitable devant les tribunaux; hors de la citoyenneté; hors de la démocratie. Pour cela, nous ne serons pas d'accord. "

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   Posté le 24-07-2018 à 22:57:10   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le PCF :

L'Apartheid institutionnalisé en Israël

24/07/2018 - PCF http://2017.pcf.fr/l_apartheid_institutionnalis_en_isra_l

Israël vient de s'engager dans une voie dangereuse et antidémocratique. En effet, son gouvernement, en votant ce jeudi 19 juillet par 62 voix contre 55 et 3 abstentions la loi fondamentale faisant d'Israël l'Etat-nation du peuple juif, enterre tout espoir de paix.

Le rapporteur de cette loi, le député du Likoud Avi Dichter n'a laissé planer aucun doute en déclarant: « Nous avons fait cette loi fondamentale pour empêcher la moindre velléité ou tentative pour transformer l'Etat d'Israël en une nation de tous ses citoyens. »

Au bout de sept ans, la lutte menée sous la pression des extrémistes nationalistes et religieux a abouti. Israël s'affirme dorénavant comme un état d'apartheid, où ne seront plus reconnus les mêmes droits aux citoyens juifs et aux citoyens palestiniens d'Israël.

Parmi les conséquences de cette nouvelle situation, seuls les Juifs ont droit à l'autodétermination; la langue arabe n'est plus la deuxième langue officielle d'Israël , Jérusalem est totalement annexée , et « le développement des communautés juives » , considérées comme « valeur nationale » ..

En 1948, dans la déclaration d'indépendance qui proclamait « la fondation de l'Etat juif dans le pays d'Israël » il était écrit: " il [l’État] assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction, de croyance, de race ou de sexe ".

Soixante dix ans après, ces principes sont trahis et l'apartheid est officiellement légalisé.

La France comme signataire de la convention internationale contre le crime d'apartheid doit agir ! Le Parti Communiste Français en appelle instamment à Emmanuel Macron, président de la République, de ne plus se contenter d'une prudente réserve. Il en va de l'avenir de deux peuples; un avenir préservant le droit et la justice, seuls garants de la paix

Le PCF continue d'exiger la reconnaissance de l’État de Palestine avec Jérusalem-Est comme capitale et la suspension de l'accord d'Association Union européenne/Israël.

Parti Communiste Français, le 23 Juillet 2018

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   Posté le 05-08-2018 à 23:50:13   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Très grande manifestation de la communauté druze à Tel Aviv (50 000 personnes selon Le Monde) contre la « loi-nation », place Rabin.

La vidéo :
http://www.facebook.com/yediotahronot/videos/10156817200430572/

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   Posté le 06-08-2018 à 20:20:33   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

ISRAËL. L’OPPOSITION À LA LOI D’APARTHEID MOBILISE JUIFS ET ARABES


http://www.humanite.fr/israel-lopposition-la-loi-dapartheid-mobilise-juifs-et-arabes-658827
Jeudi, 2 Août, 2018
Pierre Barbancey


Des milliers de manifestants ont assisté à une « leçon d’arabe » en plein air à Tel-Aviv. Les intellectuels les plus prestigieux ont lancé une pétition pour l’abrogation du texte adopté par la Knesset.

La pilule a du mal à passer ! La loi dite de l’État-nation, si elle a été votée le 19 juillet par le Parlement israélien (la Knesset), est loin de faire l’unanimité dans le pays. Cette loi stipule notamment que l’hébreu devient la seule langue officielle d’Israël, alors que l’arabe avait auparavant un statut identique (les citoyens arabes israéliens constituent 17,5 % de la population totale israélienne) et aura désormais un « statut spécial » sans autre précision. Le texte affirme également que « l’État considère que le développement des implantations juives relève de l’intérêt national et que l’État prendra les mesures pour encourager, faire avancer et servir cet intérêt » et proclame que Jérusalem est la capitale d’Israël, y compris la partie orientale de la ville annexée. Le texte institue « l’État d’Israël comme l’État national du peuple juif, où celui-ci applique son droit naturel, culturel, religieux, historique ainsi que son droit à l’autodétermination ».

NOMBRE DE PARTICIPANTS PORTAIENT DES TEE-SHIRTS « I LOVE ARABIC »
Une loi dénoncée avec force par le groupe de la Liste arabe unie (qui comprend les députés arabes) et notamment par Ayman Odeh, qui a brandi durant le débat un drapeau noir à la tribune pour marquer « la mort de notre démocratie ». Quarante-cinq parlementaires juifs d’opposition ont également voté contre la loi. Un député arabe de la liste Union sioniste a démissionné. Un officier druze, le capitaine Amir Jamal, a décidé de quitter l’armée israélienne et a appelé les membres de sa communauté à faire de même. Si la ministre de la Culture a tenté – sans succès – de faire interdire tout rassemblement de protestation contre cette loi, elle doit aussi tenir compte des hésitations de plusieurs membres du gouvernement. Ils ne sont pas spécialement opposés à l’esprit de la loi, mais ils sentent bien qu’aller vite et trop loin n’est peut-être pas la meilleure des tactiques dans la situation actuelle.

C’est une véritable lame de fond qui touche Israël. Lundi, des milliers de manifestants venus de tout le pays se sont rassemblés à Tel-Aviv pour assister à une « leçon d’arabe » en plein air organisée par plusieurs associations de la société civile. Tous ensemble, ils ont répété des mots en arabe lancés par un professeur juché sur une scène centrale. Outre des concerts donnés par des musiciens juifs et arabes, nombre de participants portaient des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire « I love Arabic » (J’aime l’arabe). Sameh Saleimah, une féministe arabe particulièrement connue en Israël, venue du village mixte juif-arabe de Neve Shalom (Wahat as-Salam) a pris la parole pour dire :
« Le rêve de ma mère était d’être enseignante. Avec vous aujourd’hui qui, par centaines de milliers, êtes là, son rêve s’est réalisé. » Elle a enjoint aux participants, arabes et juifs, de lutter ensemble contre le gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou. De son côté, Amnon Be’eri-Sulitzeanu, codirecteur exécutif du fonds Abraham pour les initiatives (qui veut promouvoir une société basée sur la coexistence et l’égalité entre les citoyens), s’est félicité de voir que de très nombreux Israéliens « comprennent que nous sommes à un point critique : soit nous choisissons l’apartheid, soit nous choisissons l’intégration ; comprennent l’importance de la langue arabe et ne sont pas prêts à abandonner cette question » .
Outre la communauté LGBTQ, qui se sent directement visée par ce texte discriminatoire, des centaines d’intellectuels et d’artistes israéliens se sont également mobilisés ces derniers jours et ont lancé une pétition demandant au premier ministre d’abolir cette loi. Les signataires, parmi lesquels on note les noms de David Grossman, Amos Oz, A. B. Yehoshua, Eshkol Nevo, Etgar Keret et Orly Castel-Bloom, affirment notamment :
« Il y a des transgressions qui doivent être jugées par une cour. Mais il y a des péchés qui touchent l’âme du peuple juif et sa patrie, qui méritent l’attention des intellectuels et le jugement de l’histoire. » Ils dénoncent également une loi « qui permet expressément la discrimination raciale et religieuse », « qui contredit la définition de l’État comme État démocratique et contredit la déclaration d’indépendance sur laquelle l’État a été fondé. Ce sont deux choses que la Knesset n’a pas le droit de faire » .

Pierre Barbancey

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